Nikolai_jagellon
[Quelque part en Normandie]
La pièce était plongée dans l'obscurité. Seuls quelques fins rayons de soleil traversaient les planches de bois servant de fenêtre, laissant entrevoir un corps allongé sur un vieux lit, composé de quelques rondins et avec pour rôle de matelas de vieux draps. L'alité semblait décharné et seul un légé souffle permettait de le savoir en vie.
C'est d'ailleurs à cet instant que la porte s'ouvrit dans un certain vacarme, laissant entrer une grosse femme plutôt âgée et propriétaire des lieux. S'approchant de la couche, elle se contenta de récupérer une bassine ayant semble t-il servit à saigner le malade. Puis, après un arrêt et une petite réflexion, elle osa parler à l'homme.
Dites seigneur... Vot' serviteur m'a dit de faire venir l'curé... Et... Il m'a dmandé d'vous d'mander si vous vouliez voir quelqu'un d'aut'... Pi' surtout informer vot' famille de vot' état...
Après un lourd silence, sans même ouvrir les yeux, l'homme murmura quelques mots à peine audibles.
Non... Ils apprendront tôt ou tard ma disparition... Faites juste envoyer le... parchemin... sur la table à Elizabelle d'Irisarri...
Saisissant le dit papier, la bonne femme le regarda, ne sachant lire et l'enfourra dans son tablier.
Ajoutez... le lieu où je me trouve... Demandez à mon cocher de l'ajouter...
Bien mon seigneur !
Sur ces quelques mots, la porte se referma, laissant l'alité dans ce décor pittoresque.
[Uzès-Demeure d'Elizabelle]
C'est un pigeon qui se posa à la fenêtre de la brune, un simple oiseau mais pourtant assez bien éduqué pour savoir porter une missive jusqu'à son destinataire.
La pièce était plongée dans l'obscurité. Seuls quelques fins rayons de soleil traversaient les planches de bois servant de fenêtre, laissant entrevoir un corps allongé sur un vieux lit, composé de quelques rondins et avec pour rôle de matelas de vieux draps. L'alité semblait décharné et seul un légé souffle permettait de le savoir en vie.
C'est d'ailleurs à cet instant que la porte s'ouvrit dans un certain vacarme, laissant entrer une grosse femme plutôt âgée et propriétaire des lieux. S'approchant de la couche, elle se contenta de récupérer une bassine ayant semble t-il servit à saigner le malade. Puis, après un arrêt et une petite réflexion, elle osa parler à l'homme.
Dites seigneur... Vot' serviteur m'a dit de faire venir l'curé... Et... Il m'a dmandé d'vous d'mander si vous vouliez voir quelqu'un d'aut'... Pi' surtout informer vot' famille de vot' état...
Après un lourd silence, sans même ouvrir les yeux, l'homme murmura quelques mots à peine audibles.
Non... Ils apprendront tôt ou tard ma disparition... Faites juste envoyer le... parchemin... sur la table à Elizabelle d'Irisarri...
Saisissant le dit papier, la bonne femme le regarda, ne sachant lire et l'enfourra dans son tablier.
Ajoutez... le lieu où je me trouve... Demandez à mon cocher de l'ajouter...
Bien mon seigneur !
Sur ces quelques mots, la porte se referma, laissant l'alité dans ce décor pittoresque.
[Uzès-Demeure d'Elizabelle]
C'est un pigeon qui se posa à la fenêtre de la brune, un simple oiseau mais pourtant assez bien éduqué pour savoir porter une missive jusqu'à son destinataire.
Citation:
Belle Elizabelle,
Cette missive que vous avez entre les main a été écrite lors de vostre emménagement au Languedoc. Ne sachant ce que la vie peut réserver à un homme et n'ayant aucune idée du jour de ma mort, j'ai pensé prendre les devants en préparant cet écrit. Mon cocher a pour mission de vous le porter à l'instant où un curé me sera nécessaire.
Peut-être que lorsque vous parcourrez ces quelques lignes, mon souffle ne résonnera plus dans une quelconque pièce de cette terre. Cependant, si je me trouve mourant le lieu où je me trouve vous sera mentionné...
Toujours est-il que je ne souhaitais pas m'en aller sans vous avoir avouer quelques mots : Je vous aime.
Disparaître sans que vous n'en ayez eu connaissance aurait été mon plus grand regret. Depuis cet accident, je ne pense plus qu'à vous. J'ai réussit à obtenir vostre main, mais ce fut lors d'un simple pari... Sachez cependant que mes sentiments se trouvaient présents et forts.
J'ose espérer que vous trouverez meilleur homme que moi suite à mon trépas. Vous voilà désormais libre.
Amoureusement,
Nikolaï.
Forêt de Cerisy, Normandie, Taverne du Lyon Vert.
Cette missive que vous avez entre les main a été écrite lors de vostre emménagement au Languedoc. Ne sachant ce que la vie peut réserver à un homme et n'ayant aucune idée du jour de ma mort, j'ai pensé prendre les devants en préparant cet écrit. Mon cocher a pour mission de vous le porter à l'instant où un curé me sera nécessaire.
Peut-être que lorsque vous parcourrez ces quelques lignes, mon souffle ne résonnera plus dans une quelconque pièce de cette terre. Cependant, si je me trouve mourant le lieu où je me trouve vous sera mentionné...
Toujours est-il que je ne souhaitais pas m'en aller sans vous avoir avouer quelques mots : Je vous aime.
Disparaître sans que vous n'en ayez eu connaissance aurait été mon plus grand regret. Depuis cet accident, je ne pense plus qu'à vous. J'ai réussit à obtenir vostre main, mais ce fut lors d'un simple pari... Sachez cependant que mes sentiments se trouvaient présents et forts.
J'ose espérer que vous trouverez meilleur homme que moi suite à mon trépas. Vous voilà désormais libre.
Amoureusement,
Nikolaï.
Forêt de Cerisy, Normandie, Taverne du Lyon Vert.