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[RP] Non l'or ne fait pas le bonheur

Elizabelle
Il n'y eut pas de réponse à sa question, en dehors d'un autre fracas. Sursautant, la jeune fille se retourna pour trouver son promis évanouis, vêtu de sa robe bleu... Elle jeta un regard découragé sur le cocher. Il était temps de mettre le talent de Bella pour dénicher les serviteurs au bénéfice de Nikolaï, sans quoi son homme à tout faire allait l'envoyer dans la tombe.

Vous êtes irrécupérable... Allez voir le tenancier oui... Imbécile...


Se levant prestement de son lit, elle alla rejoindre le Jagellon que le serviteur avait abandonné sur le lit, inconscient. Il devait avoir la tête bien dure pour survivre à tout cela. Elle préleva dans sa boite à médecine un flacon de sels et le lui passa sous le nez pour le faire revenir à lui. Le laissant émerger, elle alla près du feu pour le ranimer, oubliant que la lumière de l'âtre dans l'obscurité environnante, offrait en ombre chinoise sa silhouette fine à travers la chemise de coton. Elizabelle entreprit de réchauffer un bouillon de viande où elle trempa quelques morceaux de mie de pain. C'est tout ce qu'aurait le malade pour le moment. Elle ajouta un peu d'herbes médicinales pour l'estomac de son patient, et revint vers lui. S'asseyant au bord de son lit, elle lui tendit le bol.

Tenez, mangez, cela vous fera du bien et vous permettra de récupérer quelques forces.

Esquissant un sourire amusé qui éclaira son visage d'ange, elle continua.

Vous remplissez davantage ma robe que moi, malgré votre maigreur. Il faut dire que vous êtes plus grand.

Patientant qu'il commence à manger, elle le détailla de ses grands yeux gris étrangement tendre. Elle s'était faite une raison. Son coeur traitre avait cédé pour les yeux bleus du jeune homme même si elle ne le lui avouerait pas. Elle était heureuse qu'il aille bien.

Il faudra m'expliquer pour qu'elle raison vous avez voulu vous empoisonner. Il y a mort plus douce que de se détruire l'estomac avec de l'or liquide... Il aurait été préférable de vous passer par le fil de l'épée si vous teniez tant à mourir.

L'Ange craignait d'ailleurs un peu la réponse, car peut-être en effet avait-il voulu mourir, plutôt que de se lier à elle comme il le prétendait.
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Sofja
    [En Limousin, à Bellegarde en Marche]


C’était la folie ses derniers mois dans la vie des Jagellon de Port Kar entre la naissance de Galaad, puis la levée de ban, la blessure de guerre de Bosk, la délivrance de la petite sœur, les histoires de famille entre elles. Et maintenant, il fallait qu’elle reçoive une missive alarmante de sa future belle-sœur au sujet de son petit frère. Elle fut prise entre la tristesse et l’énervement ou plutôt l’inquiétude grandissante. Heureusement que son époux fit tampon pour la raisonner et décida de partir au plutôt pour la Normandie.

Il organisa le voyage depuis le Limousin à la perfection. La litière fut apprêtée pour accueillir toute la famille car bien évidement leur enfant de 3 mois suivait, les calèches pour accueillir les malles mais aussi le strict minimum du personnel (chambrières, nourrice, soldats) sans parler de toutes les autorisations qu’il fallait pour traverser les divers duchés/comtés. Et de la réservation des chambres dans la taverne ou résidait Nikolaï.

Le voyage dura huit jours, huit longs jours pour le bébé surtout qui était secoué dans tous les sens. Cela le changer bien de l’agréable balancement du berceau du château. Alors toutes les attentions étaient portées sur lui afin de lui faciliter le voyage : bisous, rires, câlins à tour de rôle. Heureusement qu’ils avaient les nuits pour se reposer de la journée.



    [En Normandie]


Lorsque le côché annonça l’arrivée en Normandie, tout le monde poussa un soulagement. Maintenant il fallait trouver la Taverne du Lyon Vert ou ils avaient réservé deux chambres, pour le couple et l’enfant/nourrice. Les roues claquaient sur les pavés de la ville, provoquant les pleurs de l’enfant, dieu qu’il avait de la voix au final.
La calèche se stoppa en plein centre, Sofja passa la tête par la litière et aperçut la pancarte de la taverne.


Nous voilà arrivés !

Bosk descendit le premier et l’aida à descendre à son tour. La boule au ventre, elle poussa la porte de l’auberge ou quelques personnes buvaient et se restauraient. La tavernière était derrière son bar, la Limousine alla à sa rencontre.

- Bonjour tavernière, je vous ai réservé deux chambres au nom des Jagellon de Port Kar.
- Oh oui bonjour Vicomtesse, nous vous attendions. Vos chambres sont prêtes. Mais dîtes moi, n’avez-vous pas de la famille déjà présente ? Nous avons un jeune homme en piteux état au nom de Jagellon également…
- C’est mon frère, je suis là justement pour lui, sa future épouse doit être présente aussi.
- Oui oui, d’ailleurs vos chambres sont côte à côte.
- Merci, pouvez-vous m’emmener à mon frère puis ensuite installer mes gens s’il vous plait.
- Bien sûr M’dame, suivez-moi !

Sofja attrapa la main de son époux, elle avait besoin de lui pour affronter la réalité.

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Boskdeportkar
Le chemin fut plutot long pour arriver en Normandie.
Un petit crachin était meme tombé l'heure précédente, et nous avions hate d'arriver à bon port dans ce pays affreux où les habitants buvaient du jus de pomme comme boisson. Je pensais toutefois survivre à condition de me contenter de quelques bonnes bouteilles de Calva.

A nous savoir tout proches de l'auberge de Nikolaï, je percus le visage tendu de Sofja, qui s'inquiétait bien évidement pour son jeune frère.

Nous ne perdimes pas de temps à l'arrivée. Sofja s'empressa de s'annoncer auprès de l'aubergiste. Et sa femme de nous dire :

Nous avons un jeune homme en piteux état au nom de Jagellon également…


Sofja serra fortement ma main à ces propos.

Je tentai de la rassurer.


"Ah vois tu ! Ton frère est encore vivant, en voilà une bonne nouvelle !
Sois confiante. Et je présume que si tu as recu une lettre d'Elizabelle, elle doit se trouver dans les parages et aura, je présume, tenter d'aider ton frère du mieux possible. "

"Si tu vois qu'il n'est pas mourant, tu pourras toujours lui mettre une bonne gifle pour le souci qu'il t'a causé".

"Allez viens, ne tardons pas, soyons fixés maintenant ".

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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Bellabs
[ Un peu avant toute la sordide scène]

Bella avait pris une chambre à côté de celle du malade, Elizabelle, elle s'était faite apporter un lit de campement pour dormir près de son promis.
La rouquine dormait non profondément et entendit évidemment le premier cri et claquement de porte. Ni une ni deux elle sauta sur ses pieds et fila cheveux en pétard et chemise de nuit peu séduisante faire irruption dans la chambre de Nikolaï.

Ce qui s'en suivit la laissa bouche bée, elle n'aurait jamais imaginer voir pareille scène aussi burlesque. Désormais la donzelle était tiraillée entre la crise de fou rire et la stupéfaction. Finalement c'est de voir le Jagellon nu comme un vers qui la figea et l'empêcha de fuir de cette foutu chambre. Comme paralysée elle fit un effort surhumain pour fermer ses yeux et donner un minimun de respect au sieur. Elle arriva également à murmurer un infime:


Je ....euh....


Mais un grand boum la fit sursauter de nouveau. Elizabelle de dos n'avais surement pas vu l'entrée de la rouquine, ou peut être que si. Nikolaï non plus ne l'avais peut être pas remarquée. Tant mieux. Cette fois la talentueuse et la rouquine se précipitèrent vers le malade a nouveau inconscient et le pitoyable serviteur qui enchainait bourde sur bourde.
Encore une fois la belle brune avait les gestes et les solutions appropriés pour faire revenir son futur époux à la terre ferme!
A la fois gênée et inquiète la donzelle aux cheveux de feu recula de quelques pas pour se mettre en retrait et laisser les amoureux s'expliquer. A petite voix elle demanda:


Désirez vous quoi que ce soit Elizabelle? Dans le cas contraire je vais vous laisser vous devez avoir des choses à vous dire.

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Nikolai_jagellon
Lorsque le blond ouvra a nouveau les yeux, c'est sa belle et une assiette fort alléchante qui se découvrirent face à lui. Acquiesçant à ses paroles, il mangea alors doucement mais sûrement le contenu du plat, savourant cette nourriture dont il n'avait eu goût depuis bien longtemps.

Merci bien...

Puis, lorsqu'elle lui lança une petite pique, il ne comprit pas de suite, avant d'abaisser son regard sur sa vesture et sentir le rouge lui monter aux joues.

Heu.. Excusez moi.. Fin'... Excusez mon cocher...

Il chercha alors quelque part dans la pièce quelconque vesture masculine et lorsque Bella osa s'adresser à son amie, il interféra à sa place.

Pourriez vous me trouver une tenue s'il vous plais... Et si possible... propre... Je vous en serai fort reconnaissant et m'excuse pour le dérangement occasioné.

Il se tourna ensuite vers la d'Irissarri et prit une forte inspiration afin de lui répondre, ce, afin de réunir les dernières énergies en sa possession.

Je n'ai point cherché à m'empoisonner ! Il s'agit d'un remède afin de conserver une éternelle jeunesse. Je ne veux pas vieillir ! Je veux demeurer pour toujours ainsi ! Comment pourrai-je vous plaire avec des rides ? Comment pourrai-je me regarder dans un miroir avec le crane dégarnit ? Je ne puis imaginer cela, je ne saurai...

Alors qu'il parlait, il sentait de la même façon les larmes lui monter aux yeux, son apparence étant la chose la plus importante pour lui après Elizabelle.
Depuis petit, il avait en image la peinture du seigneur chez qui il avait été placé, où, fier comme Artaban, il se trouvait sur sa monture, les traits doux et les cheveux noirs au vent. Mais à côté de cette même peinture, il avait face à lui un vieillard octogénaire proche de la mort... Et c'est cette différence qui l'effrayait depuis ses 10 ans. Ceci, il ne saurait l'accepter, il ne le voulait pas, il ne le pouvait pas.

En bas, par la fenêtre, on entendait une voiture s’arrêter et des gens en descendre...

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Elizabelle
La scène déjà cocasse ne fit que s'aggraver avec l'entrée de Bella dans la chambre; Elizabelle murmura rapidement à son amie, en complément de la demande de Nikolaï "Je vous appellerai si j'ai besoin d'aide." Dehors, on entendait un bruit de carrosse qui se stoppait devant l'auberge miteuse, ce qui était pour le moins surprenant vu le côté douteux de l'endroit. Mais il n'était pas temps de se pencher sur ces visiteurs pour le moment. En effet son promis s'était mis à donner des explications sur sa conduite, en suite des excuses. Et le visage souriant et doux de l'Ange s'assombrit rapidement. Il avait frôlé la mort par orgueil ? Les hommes n'avaient-ils donc aucune intelligence ?

Si je comprend bien... Vous avez failli mourir, en avalant volontairement ce poison à base d'or, pour rester jeune ?

Avant même qu'il est pu répondre, elle bondit sur ses pieds, ses boucles brunes voletant autour de sa tête alors qu'elle la secouait avec colère.

Vous.... Vous... Vous êtes un fol et un sot ! L'or est un poison pas un remède ! Il vous a détruis l'estomac et a failli vous coûter la vie tout ça pour des futilités ! L'éternelle jeunesse n'existe pas dans cette vie, elle ne nous ai offerte que dans la suivante, auprès du Très Haut !

Tentée de lui jeter quelque chose à la figure, elle se décida plutôt à faire de long va et viens dans la pièce, ses pieds nus apparaissant par intermittence de sous sa chemise de lin, gardant ses bras croisé sur sa poitrine menue comme pour se contenir. Les yeux gris lançant des éclairs, elle poursuivit en montant encore d'un ton.

Vous n'avez nullement besoin de me plaire ! Peu m'importe votre physique puisque c'est votre gentillesse qui me touche ! Le corps n'est rien, seule le cœur compte ! Et le votre est par trop emplie d'amour de vous-même ! En aucun cas vous n'y avez de la place pour moi ou autre chose ! Quand je pense que j'étais prête à vous laisser prendre mon cœur et ma main ! Je refuse de revivre un enfer !

D'un geste brusque, Elizabelle rassembla ses quelques vêtements posés en tas sur son sac de selle, enfilant par dessus sa tête une robe simple sans se soucier de ce que c'était. Les larmes brouillaient sa vision mais elle ne savait pas très bien pourquoi elle pleurait. Parce qu'il avait failli mourir pour de mauvaises raisons, ou bien parce qu'elle pensait avoir offert son cœur à un homme qui ne l'aimerait pas une fois encore. Attrapant ses bottes de cheval et abandonnant tout le reste sur place, elle ouvrit la porte à la volé et le planta là, sans lui laisser le temps de répliquer. Pleurant pour de bon, elle entra dans la chambre de son amie qui faisait le tri dans un tas de frusques masculines offertes par l'aubergiste.

Oh Bella, Bella. Que j'ai été bête de croire à ses mensonges... Je dois partir ! Je dois m'éloigner avant qu'il ne me brise le cœur lui aussi... Mais où aller... Je ne peux retourner chez moi dans le sud, il m'y trouverait... Emmenez moi chez vous, s'il vous plait...

Ne tenant pas en place, l'Ange sortit de la chambre pour aller sceller son cheval. Elle trouverait bien un endroit où se réfugier. Dévalant l'escalier en courant, elle percuta de plein fouet le couple qui venait d'entrer. Elle reconnut le visage amicale de la sœur ainée de Nikolaï, se rappelant qu'elle avait fait envoyé un message pour l'avertir. Ses épaules secouées de sanglots, elle déclara simplement.

Il... Il est en haut... Je... Je ne peux pas épouser un homme qui ne m'aime pas... Je... je ne l'épouserai pas !

Telle une tornade, elle sortit dehors pieds nus, et se rendit à l'écurie où elle ordonna que l'on fasse sceller son cheval et celui de Bella. Elle enfila enfin ses bottes, et malgré son air de folle avec ses cheveux détachés et ses yeux rouges, elle monta en scelle et lança sa jument au galop, s'enfonçant dans les bois afin de pouvoir pleurer tout son saoul sans risquer d'être retenue par l'un ou l'autre des Jagellon. Dans une clairière, elle stoppa sa monture pour attendre Bella, serrant un poing fermé sur sa poitrine douloureuse.

Elle avait oublié que l'Amour, cela faisait mal... Et que Dieu l'avait créé pour faire pleurer les femmes....

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Bellabs
Dans la chambre la rouquine tri les affaires d'homme. Son gout fin pour les vêtements la laissaient presque déprimée en voyant les affreuses nipes que le taverniers avaient en réserve. Au moment où elle ne s'y attendait pas Elizabelle débarqua dans la chambre et demanda d'un air affolée à celle-ci de l'amener dans sa demeure. La donzelle se releva et passa une main dans ses cheveux l'air pensive mais au moment de répondre l'ange avait déjà disparu!
Et c'est reparti pour un tour, refermant malle et remballant le tout la rouquine se hâte de s'habiller rapidement et de se mettre des bottes de voyages.

Bien qu'elle ne sache pas ce que la belle brune était en train de faire elle se doutait tout de même du chagrin qui devait l'envahir. Elle en reparlerait avec elle plus tard. Lorsque la jouvencelle pointa le bout de son nez dehors un magnifique soleil vint l'éblouir une fraction de seconde. Voyant son cheval de prêt elle grimpa dessus et fit un tour d'horizon pour repérer Elizabelle. C'est dans une prairie qu'elle trouva sa nouvelle amie.

Elle se rapprocha de la dame et pu enfin lui glisser quelques mots:


Je suis sure que cela va s'arranger mais vous me raconterez plus tard ce qui vous fait penser pareilles choses. Il a l'air malgré son état de tenir à vous.
Quant à ma demeure je souhaite qu'elle soit à votre convenance. Le voyage sera un peu long, une semaine je pense.


Un sourire bienveillant s'adressa à la dame et sans qu'elle puisse répondre Bella lança son cheval au galop histoire de ne pas perdre de temps.
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Sofja
Au fur et mesure que les trois personnes montèrent les escaliers, on pouvait entendre une femme crier. Un pauvre homme passait un sale quart d’heure mais en aucun cas elle ne pouvait s’imaginer que cet homme était son frère. Elle le pensait mourant, alité, pas en train d’être assez en forme pour une scène de ménage. Lorsqu’ils arrivèrent sur le palier, c’est une Elizabelle toute rouge qui lui fit face. Sofja afficha un grand sourire, ravie de la voir prêt de son frère.

Bonj….

La conversation fut directe et brève, sans appel. La limousine regarda la fiancée quitter les lieux et lança un regard à son époux. La suite promettait… Quelques pas plus loin, la chambre de Nikolaï s’ouvrit à eux. Il était debout dans un coin, tous maigre, tous blanc, tous frêle. Une assiette à moitié pleine était posée sur une table, la pièce était sombre et cela sentait mauvais.

Ohhh Nikolaï, te voilà.

Sofja s’avança vers lui et le serra dans ses bras telle une mère qui avait besoin de sentir son petit vivant. Elle l’embrassa fortement puis se décolla de lui pour le regarder un peu.

Tu m’as fait si peur… j’avais peur que tu sois…

Non elle ne pouvait pas dire le mot « mort », c’était plus fort qu'elle. Jamais elle n'avait pu imaginer de voir ses frères et sœurs partirent avant elle. Pourtant on ne savait pas ce que la vie pouvait nous prévoir.

Mais tu es là, debout, c’est le plus important. Viens, il faut que tu te reposes.

Ils avaient tant de chose à se dire.
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Nikolai_jagellon
Le Jagellon ne comprit pas tout de suite ce qui se passait. Il avait décidé de se livrer à elle à cœur ouvert, chose bien rare pour cet homme qui aimait enfouir ses pensées propres au plus profond de lui... Mais en l'espace de quelques instants la foudre s’abattit sur lui, le laissant abasourdi, à moitié perdu dans ce flot de paroles criardes à son égard. Il ne savait répondre... Il n'en avait pas la force, ni même le courage...
La porte claqua... le blond se retrouva seul dans la pièce vêtu de la robe d'Elizabelle.

Mais à peine eut-il eu le temps de se remémorer les paroles de la femme dans un ordre plus ou moins correct, que sa sœur apparut face à lui... Cette sœur qu'il n'avait pas vu depuis si longtemps... Et qui, sans s'en être rendu compte jusqu'alors, lui manquait considérablement. Elle avait toujours été là pour lui, toujours fait attention à sa petite personne si pleine de défauts. Il osa ainsi se lever et enserra celle-ci dans ses bras. Ceci eu pour effet de lui redonner de la force. Cette force que seul le sang commun pouvait donner et insuffler.

Il s'écarte alors rapidement et tout en arrachant la robe, bredouilla une phrase quelque peu incompréhensible...


Je t'aime ma sœur... Je reviens... Laisses moi quelques minutes...

C'est ainsi nu qu'il arrachât un drap et se le vêtit tel un ancien sénateur romain pour se précipiter tel un fou dans les escaliers à la poursuite de la d'Irissarri. Il n'avançait pas droit, sa tête tournant trop rapidement, mais plus rien ne pouvait l'arrêter. Il ne pouvait se permettre de perdre Elizabelle après ce qu'il avait vécu ces derniers jours.

Arrivé dehors, il eu le temps de voir la rousse chevelure au loin tourner dans un petit chemin. Détournant le regard, il se précipita sur un voyageur et le poussa de sa monture afin d'en prendre la place. Les geste demeuraient précis, ce qui permit de déstabiliser l'homme sans grande difficulté malgré son état.
Une course poursuite débuta ainsi afin de rejoindre sa dame.


Quelques minutes plus tard, il était au niveau des deux femmes. Ne sachant que faire, il se jeta à terre, laissant le cheval s'éloigner, pour courir jusqu'à la monture d'Elizabelle et la regarder d'en bas.

Ne me faites pas cela. Ne partez pas ! Vous ne pouvez point ! Dona, sachez que je vous aime des plus sincèrement. Vous emplissez mon cœur d'un amour que jamais je n'avais connu jusqu'à présent. Vous avez su accepter, malgré l'inavouance de nos sentiments, mes déménagements, mes voyages, mes fonctions si chronophages... Vous avez acceptez mon caractère si stupide et bête. Ainsi, je vous en prie, ne partez point maintenant !

Il marqua une pause et osa tout de même continuer...

Je vous veux pour femme ! Je veux vivre ces fiançailles à vos côtés. Je veux vivre un fabuleux mariage digne de nos deux famille. Je veux vous voir appelée Elizabelle Jagellon. Je veux vivre à vos côtés, et aux côtés de Breval... Je vous aime tout simplement ! Vous êtes la seule qui saurez me faire changer, qui saurez gommer mes défauts... Ainsi je vous en prie, ne partez pas... Aimez moi...
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Boskdeportkar
Comme une impression dans ce pays que le temps se contracte.
Qu'il s'y passe une tonne d'evenements en quelques secondes.

Nous montions à l'etage de l'auberge quand des paroles à voix courroucée se firent entendre, pas très audibles, du moins dans le sens, mais suffisamment vives pour comprendre que ca chauffait surement dans une des pieces du haut.

Et puis, une tornade, tel un oiseau de proie fendant l'air, Elizabelle déboule dans les couloirs, les escaliers, sans s'arreter. Emportée par des sentiments surement contrastés. Nous eumes, Sofja et moi, à peine le temps de nous pousser.

Sofja partit alors retrouver son frère, et je tentai à l'inverse de suivre Elizabelle, mais manifestement, aujourd'hui, elle se déplacait plus vite que la lumière.
Donc au bout de quelques secondes, je rebroussai chemin, de facon à rejoindre Sofja.
Et dans ces memes couloirs et escaliers, je croisai à toute blingue, un tout jeune sénateur romain, vétu d'une toge, qui égalait par ses pas, la vélocité d'Elizabelle.
A peine le temps de reconnaitre Nikolaï.

Re belotte, j'essaie de le suivre dehors. Mais je n'apercois plus qu'un peu de poussiere, et ramasse un homme à terre, à qui on a manifestement dérobé la monture.


"Ca va bien, rien de cassé ? "

L'homme me répondit tout hébété :
"Je n'ai rien compris, j'etais tranquille, et un sorte de fantome m'a attaqué "

Je relevai l'homme.
"Allez venez à l'auberge, je vais vous dédommager du préjudice, on va boire un coup. Ne vous inquietez pas, votre monture va revenir. Attendons, c'est tout ce que l'on peut faire."

Nous rentrames dans l'auberge, et je vis les yeux du patron pas tres aimable.


"Qu'est ce que c'est que ces esclandres ? On est une maison sérieuse, c'est mauvais pour la clientèle ! Et qui va me payer les chambres ? C'est qu'il y a plus personnes ! Je vais appeler les gens d'armes du village !"


"Allons, allons, ce n'est qu'une querelle d'amoureux, tout va rentrer dans l'ordre.
Sortez nous une bouteille de Calva, et venez la partager avec nous.
Je vous dédommagerai dans le pire des cas."


J'aubergiste sur ma derniere phrase se calma, et reprit le sourire quand je sortis ma bourse et posai quelques pieces sur le comptoir.

Sofja nous rejoignit alors, puisqu' abandonnée par son frère à l'étage.


"Ton frère a retrouvé de la vigueur apparemment, sacrée bonne nouvelle.
Je serais curieux d'etre une petite souris et de savoir s'il a pu rattraper Elizabelle.
On fait quoi ? Il commence à tomber quelques gouttes dehors. "

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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Elizabelle
Elizabelle avait peu d'amie mais elles étaient de qualité. Hélène était presque sa soeur et Bella se montrait d'une loyauté sans faille, passé l'épisode des serviteurs. L'Ange était soulagée qu'elle comprenne aussi bien et se sentait en droit de se dévoiler, ce qui lui arrivait si peu... Prête à partir, elle se moquait bien de la distance du moment qu'elle pouvait fuir, fuir cet homme, ses lubies et ce qu'il faisait changer en elle. Sauf que Nikolaï en avait visiblement décidé autrement. On dit que l'amour donne des ailes, mais lui, il lui donnait des forces. Suffisamment pour avoir pris un cheval qui n'était pas à lui et pour la rattraper. Elle n'avait pas été assez rapide.

Le blond était encore cadavérique malgré les soins attentifs des derniers jours, et ainsi drapé dans un draps il ressemblait à un fantôme d'une histoire d'horreur. Mais il semblait parfaitement maître de ses esprits, malgré sa faiblesse. Il s'approcha d'elle après être descendu, presque tombé de sa selle. Elizabelle hésita à fuir, elle pouvait le planter là si elle ne voulait, mais elle n'en fit rien... Une fois encore, elle était faible et cédait. Les yeux gris encore rougis de larmes se posèrent sur ce promis improbable qu'elle avait hérité par un concours de circonstance. Maudite chasse qui avait brisé sa vie d’ermite, pour le meilleur comme le pire.

L'Ange écouta parler le blond, indifférente à sa tenue à lui à la mode dépassée de plusieurs siècles, à sa mise à elle, avec ses jambes fines et blanches que sa robe ne dissimulait pas alors qu'elle chevauchait, cherchant dans les yeux bleus un écho des paroles qu'il clamait. Il l'aimait disait-il, elle emplissait son coeur et avait su l'accepter, il la voulait pour épouse et vivre avec elle et Breval... Mais tant de mots et si peu d'actes jusqu'à présent. Comment s'y raccrocher, comment y croire. Elle qui commençait tout juste à ré-apprendre à vivre et non plus à survivre, elle ne pouvait pas supporter de voir tout s'effondrer une fois encore. Et la confiance n'avait jamais été son fort...


Vous me demandez de vous aimer alors que vous n'êtes qu'un fantôme, un nom que je prononce quand je parle de mon avenir mais qui a moins de substance qu'un personnage d'un des livres que je lis... Vous avez obtenu ma main de part un pari hasardeux mais vous n'avez rien fait pour que je sois consentante à vous l'offrir. Combien de jour avez vous passé en ma compagnie depuis ? Je ne puis les compter que sur les doigts d'une main... Je connais davantage votre imbécile de cocher que vous. Nul présent, nulle lettre, nulle cours. Vous vous contentez de m'avoir gagné et me délaissez comme on le fait d'une épouse non souhaitée.

Elle fit une pause dans son discours, ne sachant plus trop comment continuer... Conquise, elle l'était, mais elle préférait briser cela maintenant que de vivre des années durant de tristesse, et de se laisser dépérir comme un oiseau dans sa cage.

Vous dites que je vous accepte tel que vous êtes mais je n'ai guère eut le choix. Vous n'êtes jamais là... Je ne vous connais que de par ce que votre soeur me raconte. Je ne suis qu'un bel ornement, une case sur votre liste de votre vie parfaite que vous voulez vous construire. Je ne suis pas parfaite, je ne suis pas un ornement. Vous ne savez rien de moi... Quelles sont mes passions ? Combien de frères et soeurs j'ai eu ? Qui m'a appris la couture ? Qui est le père de Breval ? Dans quelle circonstance suis-je tombée enceinte ? Toutes ses choses que d'autres que vous savent alors qu'ils ne sont pas destinés à partager ma vie.

Une nouvelle larme s'échappa des yeux gris et roula sur la joue pâle.

Vous me demandez de vous aimer... Moi, je suis tombée amoureuse d'un être qui n'existait au final que dans mon imagination, décris par une soeur qui vous aime trop... Et je me refuse à vivre dans un rêve que je me construirai pour échapper au cauchemars d'une réalité qui me détruira peu à peu...

S’apprêtant à partir pour de bon cette fois, elle baissa les yeux sur la petite sacoche qu'elle portait tout le temps sur elle, et où elle avait épinglé la cigale d'or qu'il lui avait offert. Son coeur se serra à l'idée de ne plus le revoir, et elle comprit qu'elle devait essayer, au moins une fois, sous peine de le regretter toute sa vie.

Je pars. Avec Bella... Mais je vous laisse une dernière chance. A vous de voir si vous m'aimez vraiment, si vous me voulez pour partager votre vie... A vous de me conquérir, et non point avec un pari mais comme un chevalier avec la dame de son coeur. Faite moi la cours comme vous auriez dû le faire dès le départ. Faites moi vous aimer vous plutôt que l'image que je m'étais faite de vous. Alors je répondrai oui de mon plein gré quand vous me demanderez en mariage...

Une dernière pause, détournant la tête pour ne plus le voir.

Et sinon... Vous ne me reverrez pas.

C'était un ultimatum sans nul doute, et elle n'aimait pas cela. Mais si elle voulait vivre heureuse et construire quelque chose dans sa vie, avec lui, il faudrait en passer par là.

Et cessez de vous détruire dans votre recherche de jeunesse !

Sans attendre sa réponse, elle talonna sa jument et se lança au galop sur le chemin, en compagnie de sa rousse amie à destination du château de cette dernière, le coeur lourd.
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Nikolai_jagellon
Les paroles glacèrent le blond. Il en resta là sans réagir la bouche presque grande ouverte. Il ne savait courtiser. Il avait d’ailleurs une parfaite horreur et méconnaissance de cela. Depuis son plus jeune age et la découverte du sexe opposé, personne ne s'était refusé à lui. Que cela soit la personne l'ayant fait découvrir cela sous les ordres du seigneur dont il était à charge, jusqu’aux catins qu'il avait pu fréquenter.

C'est ainsi que, fixant la sacoche où se trouvait son présent, et alors que le cheval de la d'Irissarri s'en allait, il en retira avec une certaine rapidité la dague dont la jeune femme disposait. L'improbabilité fut telle que celle-ci ne pu s'en rendre compte. Et, alors qu'elle se trouvait maintenant a quelques mètres, il l'interpella à nouveau, arrachant le tissus masquant sa poitrine.


Dona ! Je ne suis pas de ces hommes qui se complaisent à la courtisanerie à travers des mots creux qui n'ont bien souvent aucune véracité en leur propre intérieur. C'est à travers de bien beaux mots que les plus beaux mariages ont pu se briser par la tromperie. Je n'userai point de cela. D'une pour les raisons indiqués, et secondement car je n'en ai point la maîtrise !
Ainsi, vous voulez une preuve de mon amour ? ! Alors la voilà ! Et je gage que peu d'hommes en seraient capables.


Il sortit alors la dague de son fourreau pour en faire briller la lame et enfonça la pointe de celle-ci dans sa poitrine au niveau de son cœur. Le sang perla ainsi immédiatement.
Ignorant la douleur que cela pouvait lui provoquer, il continua son incision en abaissant la lame, laissant maintenant entrevoir la blancheur de ses cotes, protégeant encore le cœur du Jagellon.


Voyez comment ce cœur bat pour vous ! Sans vous il n'a plus lieu de battre ainsi ! Alors aimez moi ou laissez moi enfoncer plus profondément cette lame à l'image d'un refus de vostre part de ma personne.

Le sang coulant à un certain débit, il imbiba rapidement le linge blanc, les yeux du blond plantés dans ceux de la cavalière. Il ne savait que faire de plus.
La force lui manquait, ses dernières énergies ayant étés puisées dans cette course poursuite, il sentait sa tête lui tournant, le soleil l'attaquer... Mais il se devait de demeurer droit et prouver ainsi sa sincérité.

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Sofja
    [A l'intérieur de l'auberge]



Se retrouvant seule dans la pièce, elle décida donc de la quitter pour retrouver son époux au rez de chaussé. Drôle de situation, elle avait pensé que les choses se passeraient autrement mais au fond d'elle la Issari avait du caractère et elle aimait ça. Son frère avait besoin d'une telle épouse pour le recadrer de temps en temps. Mais il y avait aussi un côté néfaste : la lassitude de devoir s'occuper d'un homme. On était épouse, pas mère !

"Ton frère a retrouvé de la vigueur apparemment, sacrée bonne nouvelle.
Je serais curieux d'etre une petite souris et de savoir s'il a pu rattraper Elizabelle.
On fait quoi ? Il commence à tomber quelques gouttes dehors. "


Elle regarda son époux. Puis s'avança vers la fenêtre donnant sur la route.

Il a réussi. Ils ont l'air de discuter au milieu du chemin. Ils seraient bien mieux autour d'un bon verre.

Faisant toujours sa curieuse, elle en profita pour siroter une tisane bien chaude quant elle vit Elizabelle lancer sa jument au galop. Son regard se porta sur son frère qui leva une dague.

Autant vous dire que les yeux de l'ainée s'ouvrèrent dix fois plus, sortant presque de leurs orbites. Elle vit la dague s'abaissait sur sa poitrine mais surtout la chemise s'imprégner de sang. La chute fut fatal pour le récipient de la tisane qui se fracassa en mille morceaux sur le sol.


Il est fou.... Nikolaïiïïïiïïïiïïïiïïïiïï

En tant que médicastre, elle avait habitude du sang. Mais de voir celui de son frère lui fit presque tourner de l'oeil. Loin de voir ce qui se passa autour d'elle, Sofja poussa la porte de la taverne tout en criant.

Arrêteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
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Elizabelle
Finalement pas de galop car la jument fit un écart, manquant désarçonner sa cavalière alors que Nikolaï se saisissait de sa petite dague de couture. Arme dérisoire s'il en est mais suffisamment tranchante pour le blesser à défaut de le tuer. Les hommes, toujours à vouloir régler les choses par la violence. Était-ce donc trop lui demander que de lui consacrer du temps pour apprendre à la connaitre et lui laisser la possibilité de le découvrir ? Visiblement... Les yeux gris se durcirent et la voix se fit tranchante. Envolée l'Elizabelle douce et tendre au petits soins d'un promis mourant. Le baiser dérobé durant le sommeil du patient était bien loin et sans doute demeurerait-il le seul.

Ne croyez vous pas que j'ai vu mourir suffisamment de personne autour de moi ? Me jugez-vous donc si coupable qu'il me faille endurer cela encore une fois ? Que vous ai-je demander des poèmes ou des chansons ? Non ! Juste votre temps, votre attention et votre affection. Mais il n'y a finalement que la force, la violence et le chantage que vous compreniez.

Le regard glissa sur le sang qui coulait, mais elle refusa de se laisser attendrir. Le Jagellon avait perdu sa chance d'avoir une épouse aimante et consentante. Si elle ne pouvait reprendre sa promesse de l'épouser, elle garderait son cœur pour elle, fermé dernière une muraille. Ainsi il ne saignerait plus.

Je ne puis rompre ma promesse car je suis femme d'honneur. Je vous épouserai puisque vous en avez gagné le droit. Mais c'est une épouse et non une amante ou une aimée que vous aurez. Mariage de convenance plutôt que mariage d'amour.

Nouveau silence alors que le masque de froideur recouvrait les traits de l'Ange, masque qu'elle avait perdu depuis des semaines à côtoyer les Jagellon, retrouvant peu à peu sa lumière d'antan. Mais voilà que c'était fini, puisqu'il devait en être ainsi.

Remettez-vous bien. Je vous verrai pour nos fiançailles. Je ne souhaite pas vous voir paraitre devant moi avant ce jour, ni après jusqu'à notre simulacre de mariage.

Reprenant autorité sur sa jument, elle s'éloigna enfin, laissant à Sofja le soin de son frère, autant pour le remettre sur pied que pour lui faire comprendre ce qu'il avait brisé entre ses mains trop avides et maladroites.
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Nikolai_jagellon
La Lame demeurait plongée, le Jagellon écoutant les moindres paroles de la d'Irissarri. Après ces longues journées dans un état catastrophique, il était devenu presque fou, son cerveau ne réagissait plus de façon raisonnable et aucune frontière entre ce qui était bon ou mauvais ne se faisait.

Au loin dans son dos, une voix connue se fit entendre. Celle de sa sœur.

Il demeura ainsi deux bonnes minutes sans même bouger, ne sachant ce qui se passait, ce qu'il faisait, où il se trouvait. Il était comme dans un rêve... Ou un cauchemar plutôt.
Perdu, sa dernière réaction fut de tomber à genoux et de lâcher la lame. Fixant la terre, il n'osait plus réagir, il ne pouvait plus.

A sa droite, une petite flaque d'eau lui renvoya le reflet de son visage. Abasourdit devant cet homme qu'il ne reconnaissait pas, il se trouva d'autant plus choqué, une larme perlant d'un l'un de ses yeux face à ce presque vieillard maladif qu'il était devenu. Comment pouvait-il oser se montrer tel que cela devant celle qu'il aimait, devant sa famille ? ! Lui qui prenait tant de temps à entretenir ce visage qu'il ne souhaitait pas voir vieillir.

Passant l'une de ses mains pour se frotter les yeux, il trouva la force de se relever, reprendre la lame et s'avancer vers la monture d'Elizabelle afin de la remettre à sa place.
Plongeant ses yeux quelque peu rougis vers elle, il lâcha une dernière parole.


Nous nous reverrons dans quelques temps aux fiançailles. Un homme nouveau sera présent. En attendant ne nous revoyons point et réfléchissons à nostre avenir...

Il donna ensuite une tape sur l'arrière train du cheval afin de le faire partir et se retourna.
Boitillant pour rejoindre sa sœur, il s'affala au sol avant même de pouvoir se mettre dans ses bras, vide de toute énergie.

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