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[rp] La plage...

Stromboli
Stromb était parfaitement détendu, envahi par un sentiment de plénitude, comme après un massage divin... Il se surpris même à fermer les yeux, le temps d'une seconde ou deux. Et quand il les rouvrit, il aperçu à ses côtés une jeune femme qu'il connaissait. Il était tellement absorbé qu'il en sursauta légèrement. Elle était également armée.

Citation:
HOLA!! La bourse ou la vie?


Stromb ouvrit de grands yeux, essaya de dire quelque chose mais ne fit que bafouiller. Plaisantez-elle ou avait-elle une double vie ? Stromb avait repris ses esprits, et il se doutait que la demoiselle trompait l'ennui. Il décida de se prêter au jeu et sortit sa bourse de sa besace. Tout en fouillant à l'intérieur, il s'adressa à Satine :

Hum... Et bien.. euh... On va dire la bourse... Par hasard, ne seriez-vous pas de mèche avec Michalak qui mange les voyageurs ?? Ohhh... Mais c'est astucieux ça... La première les dépouille et le second les tue... Ca me rappelle une vieille histoire de malataverne, l'auberge rouge.. Arf... On dirait que je n'ai plus beaucoup sur moi..

Il venait de sortir de sa bourse... Un radis. Et il le lui tendit

Et bien je pourrai le dire, je n'ai plus rien, même pas la queue d'un radis. J'ai toujours rêvé de sortir ça un jour, je vous remercie. Par contre si vous pouviez éviter de me tuer par la suite... Je vous en serai très reconnaissant !

Il était amusé, le brun. Il sourit en coin, se retenant de rigoler.

Dites, vous ne craigniez pas que pendant votre pause brigandage, de méchants vilains intrusent par les remparts ?

Il regarda derrière la jeune femme, prenant subitement un air affolé.

Oh.. oh mon dieu ! Satine regardez ! Des pillards entrent en ville !!

Dit-il en désignant l'endroit, faisant mine de se lever pour partir en courant. Lui aussi voulait lui faire un peu peur, tel l'arroseur arrosé.
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Satineduval
La noiraude, tout sourire écouta l'homme au prénom de volcan lui expliquer combien il était pauvre en ce moment, tout en ouvrant sa maigre bourse pour en sortir...un rikiki radis? Misère...c'était bien sa veine à la jeune lorraine, de tomber toujours sur des gens encore plus pauvre qu'elle-même ! Pfff..la guigne appelle la guigne elle s'en était toujours doutée, mais au moment actuel cela se confirmait.

Elle remarqua son air un peu miston, se doutant avec certitude qu'il la menait en bateau, son trésor était sans doute caché ailleurs. Elle abaissa sa garde puis déposa son bouclier et tout son attirail de guerre pour laisser choir ses affaires dans le sable à ses cotés.

Les yeux myosotis fixés sur le visage de l'homme, elle hocha la tête puis tendis la main pour prendre le radis maigrichon et glissa sa main dans sa botte pour en retirer la dague qu'elle y avait toujours cachée, puis se mit à débiter des petites rondelles de légume qu'elle porta à sa bouche pour les manger avec plaisir, en appréciant particulièrement le goût légèrement piquant.

Satine mâchouillait tranquillement lorsque Stromboli tenta une sortie de route en lui lançant quelques mots pour la détourner de son but premier, le brigander.


Dites, vous ne craigniez pas que pendant votre pause brigandage, de méchants vilains intrusent par les remparts ?

Oh.. oh mon dieu ! Satine regardez ! Des pillards entrent en ville !!


Plissant ses yeux légèrement d'amusement, la jeune femme, secoua la tête d'un air un peu convaincu..

Roohmaiiiss..vous alors..vous aimez bien parler n'est-ce pas ? Vous savez que vous m'agacez là? Maintentant j'ai plein de questions à vous poser et je sais que vous aller partir tantôt..pfff..voilà que je vais rester sur ma faim !

Marmonnant quelques mots peu recommandables, Satine le regarda avec attention puis laissa sortir la question qui la démangeait..


C'est quoi cette histoire de malataverne?? votre auberge rouge..cela m'intéresse de le savoir...j'espère que c'est une histoire sanglante !

Hésitant tout de même à tourner la tête vers les remparts pour vérifier par acquis de conscience si aucun brigand ne pointait son nez..la noiraude renonça pour attendre la réponse du capitaine du bateau qui lui faisait face. C'est qu'il avait trouvé son point faible..la curiosité...
Stromboli
Manifestement ça n'avait pas prit ! Ben non, elle était futée. Elle n'avait même pas bougé, aucun geste la trahissant lorsqu'il avait tenté de lui faire croire que des brigands arrivaient. Pfff !

Vous auriez pu au moins faire semblant d'y croire... Il faut peut-être que j'améliore mon jeu d'acteur, ou peut-être que je creuse cette expression terrifiée que je n'ai pas trop l'habitude d'aborder.. Je m’entraînerai et vous m'en direz des nouvelles.

Elle avait débité le radis et il pouvait entendre les craquements dans la bouche de la jeune femme.

Citation:
Roohmaiiiss..vous alors..vous aimez bien parler n'est-ce pas ? Vous savez que vous m'agacez là? Maintentant j'ai plein de questions à vous poser et je sais que vous aller partir tantôt..pfff..voilà que je vais rester sur ma faim !

C'est quoi cette histoire de malataverne?? votre auberge rouge..cela m'intéresse de le savoir...j'espère que c'est une histoire sanglante !


Il sortit de ses pensées et rigola en l'entendant.

Hum hum... Curieuse, hein ? Et bien c'est une histoire qui s'est déroulée il y a quelques années dans un coin reculé, à quelques lieues de Mende, en Languedoc. Un couple tenait une auberge qui ne marchait pas aussi bien qu'ils l'auraient voulu. Les voyageurs se faisaient rares, faut dire aussi que l'auberge était bien cachée parmi la végétation. Alors ils développèrent une technique pour arrondir leurs revenus.

Il se tut un instant histoire de prendre une rondelle de radis, puis repris en mâchouillant :

Quand enfin un voyageur se présentait, il était invité à prendre une chambre, moitié prix pour ceux qui hésitaient à rester. Alors tentés par ce repos à bon prix, il allaient dormir. La nuit pendant leur sommeil, les deux aubergistes montaient dans la chambre, sans faire de bruit.. Et là, ils passaient à l'action. L'homme avait une dague. Il s'approchait du lit et poignardait la victime dans le coeur, ne lui laissant pas même le temps de crier ni même de se défendre. Le gars avait juste le temps de se rendre compte qu'il était en train de mourir, que le sang qui coulait sur les draps blancs était le sien, et que les dents jaunes qui souriaient en face de lui était celle de l'homme qui lui avait ôté la vie.

Il sortit de sa besace une bouteille et la déboucha avec les dents, crachant le bouchon au loin. Il en bu quelques gorgées avant de la proposer à Satine.

Quand le visiteur était mort, la femme passait à l'action. Elle le dépouillait, retournait ses poches, son baluchon, arrachait ses dents... Ben oui, rien ne se perd. Les vêtements étaient dérobés aussi, les bottes, les effets personnels. Lorsque le pauvre malheureux était mis à nu à tout les sens du terme, l'aubergiste le hissait sur son épaule et le descendait dans une cave, afin de le démembrer. Il jetait ensuite les restes aux loups.

Il rigola

Charmant n'est-ce pas ? Au bout de quelques années, les rumeurs allaient bon train sur cette malataverne. On y a fait descendre des miliciens qui ont inspecté. Ils ont trouvé des abominations dans la cave, des draps souillés enterrés dehors, des bijoux de toute sorte, une importante réserve de vêtements... Bref, le couple à été passé à la torture. Ils ont subi les foudres non seulement du prévôt mais aussi de l'Inquisition qui était venu s'en mêler, jugeant qu'ils avaient le diable en eux... Et vous connaissez les manières de l'Eglise ! Les "malheureux" en sont vite venus à avouér. Ils ont été pendus à l'aube et laissés là pour les vautours.

Le brun regardait l'océan en face de lui. Le soleil se couchait et offrait un spectacle des plus magnifiques. Il ne se lassait jamais d'en voir un, même à Fécamp. Puis sortant à nouveau de ses pensées, il posa son regard sur la jeune femme et sourit.

Alors, mon histoire vous a plu ?
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Satineduval
Ecoutant l'histoire de Stromb, la pimprenelle s'était laissée tomber à ses cotés dans le sable encore chauffé par la journée ensoleillée et avait écouté le récit, fasciné par ce couple d'aubergiste dont la cruauté égalait celle de Sancte, le Dauphin, lorqu'il lui avait conté le décès de son amie Elisette, dont 'il avait, de façon très détachée, déclaré qu'elle n'était juste qu'un dégât collatéral de la guerre, ce qui avait retourné l'estomac de la jeune lorraine. Qu'avait-il dit de la perle lorraine..

Les jambes repliées contre sa poitrine, ayant enroulé ses bras autour pour poser sa tête sur ses genoux, Satine avait grimacé lorsque Stomboli était arrivé au passage de l'outrage au mort, dont on avait arraché les dents, puis démembré le corps!! Abomination..En effet, l'histoire était des plus sordides et ne laissa pas indifférente l'auditrice...la cruauté l'avait toujours fascinée, elle qui ne connaissait pas ce sentiment si abjecte à ses yeux..Elle releva la tête et la secoua, ne comprenant juste pas cette attitude à vouloir du mal aux gens.

Voyant que l'homme débouchait une bouteille et lui en proposait une petite rasade, elle tendit la main avec plaisir. En bonne Lorraine, elle en avala quelques gorgées qui lui tirèrent un petit moue dubitative et renonça à la finir d'un trait, puis laissa le Capitaine arriver gentiment à l'aboutissement de son histoire.

Quand, tout à coup, Satinette entendit le mot qui l'avait fait frémir pendant plusieurs mois...Inquisition..Palissant légèrement, elle ferma les yeux puis songea à son propre passé avant de revenir au moment présent, reprenant le cours du récit.


Alors, mon histoire vous a plu ?


Relevant la tête pour lui répondre, elle opina du chef pour montrer sa satifaction..

Mortecouilles..!..bien glauque en effet ! juste ce qu'il me fallait pour bien dormir ce soir!! En tous cas, très prenante comme berceuse..

Mais l'histoire n'est rien à coté de la piquette que vous venez de me proposer..c'est quoi cette horreur-là??


Tenant toujours la bouteille à la main, elle porta le goulot à son nez mutin pour tenter d'identifier le bidule alcoolisé que la noiraude avait avalé tantôt..

C'est quoi s'te gnôle??? Vous voulez m'empoisonner ou quoi?

Regard plongé dans les yeux du Capitaine, sourcils froncés sur un petit air surpris..
Stromboli
Stromb souriait. L'histoire était glauque, certes, mais elle avait semblé passionner son auditrice. Il l'avait vu parfois le visage de la jeune femme changer d'expression, comme si cela lui rappelait des choses. Elle avait pâli au passage de l'Inquisition. Stromb pouvait comprendre car il avait aussi vécu cela, indirectement, lorsque quelqu'un de très proche avait failli être touché.

Elle avait goutté à l'alcool que le brun lui avait donné. Et déjà, elle s'exclamait :


Citation:
Mortecouilles..!..bien glauque en effet ! juste ce qu'il me fallait pour bien dormir ce soir!! En tous cas, très prenante comme berceuse..

Mais l'histoire n'est rien à coté de la piquette que vous venez de me proposer..c'est quoi cette horreur-là??

C'est quoi s'te gnôle??? Vous voulez m'empoisonner ou quoi?


Il éclata de rire

Rhooo ! Comment ça "cette horreur" ?? Nooon ! Ce n'est pas une horreur, c'est du calvados, un alcool fort venu tout droit de Normandie. On l'apprécie une fois que le palais est suffisamment creusé pour y trouver toute la saveur de ce délicieux nectar... Il faudra vous entraîner, Satine.

Il soutint son regard et lui sourit. Le vent frais s’engouffrait dans sa chemise par le col ouvert, et il pensa que la température était encore descendu d'un cran, signe que la soirée s'était bien entamée. Il ramassa sa besace et la passa en bandoulière. Puis se penchant vers Satine :

Je vais devoir rentrer, il se fait tard et Matou va se demander où je traîne encore. J'ai passé un très agréable moment. J'espère que nous nous reverrons demain pour ma dernière journée à Mimizan.

Il sourit et lui colla une bise sur la joue avant de se lever

Bonne soirée à vous Satine, en espérant que mon histoire ne perturbe pas vos rêves cette nuit.

Et sur cette entre-fait, il la salua et repartit vers l'auberge.


[Merci pour le RP, bonne continuation à JD Satine ]
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Ellana_


Ellana revint sur la plage après quelques jours...
Elle sourit en voyant l'immensité qui lui faisait toujours un petit effet inexplicable qui faisait qu'elle se sentait bien...
Elle laissa ses pieds s'enfoncer dans le sable puis marcha au plus près de l'océan...
Elle s'assit dans le sable à présent froid vu que la nuit commençait à tomber...
Elle écouta le bruit des vagues pensive...

Il y a quelques jours, elle avait fait une rencontre inattendue... Une rencontre qui lui avait fait faire marche arrière..
Elle sourit à cette pensée... cette pensée pour lui... C'était son océan qui l'avait mise sur sa route... ou en tout cas tout avait commencé de là...

Ils s'étaient écrit se disant qu'ils arrivaient pas à s'oublier... Elle pensait tout ça bien loin d'elle mais son coeur lui a encore fait comprendre qu'elle était loin de commander.. Et pourtant elle était là... Ils avaient tous les deux fait chemin arrière pour se retrouver là où ils s'étaient rencontrés...

Fermant les yeux elle laissa le vent caressant son visage... elle sourit...

"Oui Ella tu es bien faible du coeur... mais parfois ça a du bon pour oublier le mal du passé..." se dit elle...
Mishael
Il a fait demi-tour pour la rejoindre. La plage et l'Océan seront peut-être l'endroit où la retrouver. Il y va faire un tour. Il pense à leurs correspondances, ce manque cruel l'un de l'autre. Ces jours et nuits si longues sans elle. Et tout ce ressenti si ancré en lui au point de se tordre de plaisir et d'envie pour elle. Il reste devant l'Océan, le vent sur son visage, le bruit des vagues qui claquent et lui rappelle un autre mouvement tout aussi excitant, magnétique et d'une attraction animale.
Mary.
[Le soir, après la tombée de la nuit]

Il faisait si lourd, dans cette taverne, que l'ex gouvernante avait fini, n'y tenant plus, par prier son ancien patron de la vouloir bien accompagner à la plage, prendre un peu l'air. Depuis leur arrivée à Mimizan, elle n'avait pas encore eu le cœur de le faire, préférant attendre la sortie de son Michel de chez les moines, où il avait du aller se reposer, épuisé par leur longue route.
Arrivée sur place, elle fut impressionnée par le bruit du ressac, le miroitement de la lune à la crête des vagues.


C'est grandiose ! ça doit être magnifique, au soleil du matin ! On peut s'asseoir un moment ? ça ne risque rien ?

Elle avait beau avoir vécu à Vannes, cette masse liquide mugissante l'effrayait, l'océan semblait plus féroce ici que là bas, elle craignait une lame plus haute que les autres.

Une fois assise, elle sortit la lettre de Michel de son corsage, la dernière qu'il lui avait écrite avant d'entrer au monastère. Elle aurait bien aimé la relire, mais la sombre clarté de la lune n'y suffisait pas. Pas grave, elle la connaissait par cœur. Tout en surveillant les vagues du coin de l’œil, elle se récitait les mots chéris, à mi-voix, peu soucieuse d'être entendue par son ancien patron, qui avait été le premier témoin de leurs amours.



Ma princesse,
Je vous écris ce mot assis sur le banc de pierre froide à l'entrée du monastère
Dans un instant je franchirai cette lourde porte et me retrouverai seul avec moi-même
Le manque de vous qui me serre déjà le ventre sera terrible mais je sortirai dans quelque temps en ayant fait le ménage dans ma tête et avec une nouvelle envie de dévorer la vie à vos côtés.
Ne soyez pas triste ma Mie, je suis près de vous
Je vous embrasse de tout mon être


Elle se répétait en boucle : ne soyez pas triste ma Mie, je suis près de vous, ne soyez pas triste ....

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Morganne
Arrivée à l'aube, Morganne alla voir la mer, comme elle se l'etait promis. Elle sorta ses chausses et marcha dans le sable, pieds nus. Petit à petit elle avança vers l'eau, decouvrant le plaisir de la fraicheur du matin. Elle s'arreta et regarda le levé du jour, laissant échapper quelques larmes, en murmurant:

-" je ne t'oublierai jamais mon amour. De la où tu es, saches que je t'aimerai à jamais."

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Lexianne
Arrivée depuis quelques jours a Mimizan comme elle l'avait promis.. elle alla voir la mer.

Marchant d'un pas lent et fatigué vu qu'elle ne se nourrissait plus. L'air marin lui était toujours agréable.
Foulant le sable.. elle se baissa et enleva ces bottes ainsi que ces bas.. qu'elle laissa a même l'endroit ou elle s'était arrêtée.

Puis elle retira son bustier et ces mitaines. Quand elle eu fait cela elle enleva son chapeau qu'elle lacha au sol et se détacha les cheveux.

Lexi n'avait plus qu'une chemise blanche sur elle.. elle s'avança sur le sable fin et doux..
Les yeux tournés vers l'horizon.. la jeune femme se posa assise sur les grains blonds .. les genoux entre les bras...

Elle attendait que le soleil se couche.


Mayli
Mayli s'ennuyait à mourir et comme le temps était beau et chaud elle alla se promener sur la plage.... tout en marchant sous le soleil ses yeux fixaient l'immensité de l'océan ,le vent léger soulevait quelques frissons et ondulait sur sa peau dorée,elle s'allongea sur le sable chaud après avoir gouté à la mer chaude et salée ,et c'est bercée par le mélodie des vagues qu'elle s'endormit...mais leur bruit sourd et sans fin la réveilla et elle se redressa le corps tout engourdi , la mer était montée et de petites vaguelettes lui caressaient les pieds...il se faisait tard et déjà le soleil commençait à descendre à l'horizon comme si il entrait dans la mer pour s'y coucher....elle se leva et regardant une dernière fois l'océan elle prit le chemin du retour en se promettant qu'elle y reviendrait
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Fosty
il y a des jours ou l'on se demande ce qu'on fait là, on se pose des questions , on a l'impression de ne pas exister vraiment, qu'on vous écoute sans vous entendre....qu'on vous regarde sans vous voir...il y a des jours ou l'impétuosité et l'impolitesse d'une jeune écervelée pré- pubère avec des airs supérieurs de snobinarde vous fasse presque sourire...des jours ou l'on a l'impression de ne pas être comprise...des jours ou l'on se sent très seul.

dans ces moment d'incertitude, c'est naturellement vers l'eau que la jeune femme part se refugier. c'est ainsi que sans bien s'en rendre compte elle se retrouva, pieds nus marchant sur le sable humide, devinant plus qu'elle ne le voyait l'océan tout proche.
comme souvent en cette période de l'année les vagues ondulaient paisiblement caressant le sable encore tiède sous un ciel de plomb que la lune perçait de ci de là laissant apparaitre quelques reflets argentés de cette immensité qui savait l'apaiser.

pourquoi était elle oppressé, elle ne saurait l'expliquer, pourtant un étau lui enserrai les entrailles l'empêchant presque de respirer, il lui semblait que sa vie lui échappait comme la poignée de sable qu'elle tentait dans le creux de sa main et qui lui glissait entre les doigts sans qu'elle ne put le retenir.

était ce toutes ces retraites qui la mettait dans un pareil état ou était ce un signe avant coureur d'une terrible catastrophe qui s'annonçait et qui viendrait balayer ce qu'elle chérissait le plus

la nuit était bien avancée et l'air était frais... qu'importe....le jeune femme s'assoie sur une Garluche, les pieds dans l'eau elle contempla les fils d'argent que la lune faisait miroiter droit devant elle. elle pensait a lui, lui qui lui avait redonner gout a la vie, lui qui était parfois si proche et si loin a la foi.

elle ne saurait dire combien de temps elle était resté là.. quelques minutes, quelques heures peut être, qu'importait le temps et les heures, demain serai un autre jour, demain elle sera de nouveau seule...
elle se relève péniblement et traina des pieds jusqu' au pas de sa porte, qui faisait face a l'océan, majestueusement dressée sur le sable.
la lumière tamisé d'une bougie éclairait leur chambre..
Azilize
C'était la première fois depuis quatre ans qu'elle était parti en voyage. Voyage certes forcé, mais au moins elle était avec son fils et c'est avec bonheur qu'elle l'avait emmener voir la mer.

Arrivée devant la dune, elle huma l'air iodé de la mer. A ses côtés Armel en fit autant, tentant de l'imité. Elle sourit. N'était il pas la seule chose qu'il lui restait... comme elle l'aimait son fils.

Armel mon ange, voilà la mer. Regarde comme c'est beau ! bien sur, ça ne vaut pas notre belle montagne, mais c'est tout autre chose.

Elle le fit s'assoir et lui ôta ses petites chausses. Puis, pour la première fois, elle le fit se mettre pieds nus dans le sable. Instinctivement il retira ses pieds, puis il les remit et se mit à rire.

Chatouille... maman.

Pour la première fois, depuis longtemps, elle éclata de rire, avec lui tout le reste était oublier et elle n'était plus qu'une mère aimante.

Après s'être elle même débarrasser de ses bottes et des ses bas, elle releva un peu ses jupes et accompagna Armel auprès de l'eau. Puis, elle l'encouragea à tremper ses petits pieds. L'enfant s'amusa à taper des pieds dans l'eau, l’arrosant en riant.


J'aime ça ma maman à moi que j'aime.... elle est chaud l'eau, au lac froide elle est.

Elle prit un peu d'eau et le lui mit sur le cou, en riant.

Il cria un peu, puis rit aux éclats. Elle était heureuse de ce magique moment d'échange entre eux. Moments si rares depuis longtemps. Au fond ce voyage allait les rapprocher.

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Ulyne_de_varneuil
[Le regard au loin]

les vagues mourraient à ses pieds, la blonde vénitenne se promenait sur la plage, pensive, n'y avait il pas un homme d'eglise droit et juste qui pouvait enfin finaliser son procès, par quel miracle Aristote pourrait l'aider, elle avait frappé à toutes les portes, ecrit jusqu'au sommet, et aucune réponse.

Ce n'était pourtant pas le premier divorce qui eu lieu, son visage triste regardait au loin peut etre en retournant en Procence.

Elle avait toujours aimé ce Duché et pourtant celui ci ne lui rendait pas, c'est vrai qu'elle n'avait pas sa langue en poche et qu'elle detestait ces nobles qui n'avait aucune estime pour personne, oui vraiment elle était une Duchesse pas comme les autres.

la nuite commencait a tomber et le vent se levait, la jeune femme se dépecha de rentrer chez elle.

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Elyz



Elyz se promenait laissant son esprit vagabondé au gré de ses pas ... Elle ne savait pas vraiment où elle allait mais l'air marin lui faisait du bien au cœur et au moral.

Le vent faisait s'envoler ses longs cheveux lui cachant parfois la vue.
Au détour d'un petit chemin sablonneux, elle fut saisie par la beauté du paysage qui s'offrait à elle ...

L'Océan ...

Il s'étendait là devant elle, le bruit des vagues et le cri des mouettes venant troublé la quiétude de l’endroit.

Elle défit ses bottes, releva le bas de sa Houppelande et marcha jusqu'à la plage.
Elle s'assit face à l'océan relevant ses genoux sous son menton.
Elle se laissa aspiré et bientôt son esprit parti loin ... tres loin ...
Elyz revoyait les plages de son enfance à Honfleur, l'amour de ses parents Liz et Oargarock, la gentillesse de sa tante Salvaressa ...

Tout cela était loin ... si loin...

Le bonheur était partout en ces temps là.
Jusqu'au jour où alors que son père était Duc, les batailles reprirent de plus belle aux alentours.
Ne pouvant se dérober à son devoir son père avait du prendre part au conflit ... Sa mère ne voulant le laissé seul, l'envoya elle et son grand frère rejoindre des amis sur les côtes anglaises...

Le drame avait eu lieu quelques jours après leur départ ... La tempête faisait rage .. le bateau un peu vieux tremblait de partout ... Oladarick avait tenté en vain de la protéger .. Lorsque le bateau fi naufrage il la poussa dans un canot lui sauvant la vie .. mais lui ... elle l'avait vu disparaitre dans les eaux noires et glacées ... Elle revoyait encore son sourire qui semblait lui dire "t'en fais pas ... tout ira bien "... et il avait été emporté pour une vague ...

Elle ne l'avait plus jamais revu ... il devait être mort ...

Cela faisait à présent 6 mois qu'elle était revenue sur le continent ... Elle se remémora son arrivée à Auch en plein conflit ... Perdue elle s’était réfugié à la taverne de la mairie... et c'est là que tout avait commencé pour elle.

- Estefan ... elle avait murmurer son nom sans même s'en rendre compte

Que de chemin parcourut depuis, tant de bonheur et de souffrance aussi ...
Elle se demandait encore pourquoi elle était ici avec lui alors qu'il n'éprouvait plus rien pour elle ... Elle avait essayé de se laissé approché par d'autres hommes, elle avait essayé d'ouvrir son cœur .. Elle avait échoué ... Elle faisait souffrir des hommes merveilleux qui semblaient tenir à elle alors qu'elle .... pauvre idiote qu'elle était, ne les aimaient pas comme ils le devaient.

Doro, Luckse ... ils étaient merveilleux avec elle ... mais ... ils n'étaient pas lui ...
La douceur de l'air marin et le bruit des vagues la ramena à la réalité...
Il fallait qu'elle se rende à l'évidence...

Qu'allait-elle devenir... ?

La seule certitude qui persistait dans son esprit et qui la maintenait "hors de l'eau" était sa parole donnée..
Elle lui avait promis de ne pas le laisser tombé ... elle tiendrait jusqu'au bateau ... et après elle lui dirait la vérité ... Là cela risquait de tout casser mais elle n'avait pas le choix ... Elle lui devait la vérité. ....

Elle se releva, fixa l'océan, et soudain prise d'une envie irrépressible , elle se dévêtit et courra nue sur la plage et se jeta à l'eau nageant de toute ses forces comme si l'eau froide pouvait lui rendre un peu de lucidité et apaiser son âme.....

Personne ne pouvait la voir à cette heure et elle en profita pour se laisser aller ... l'eau sur sa peau nue lui procurant le plus doux des massages ....

Demain arriverait bien assez vite ....

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"la bonté en parole amène la confiance, la bonté en pensée amène la profondeur, la bonté en donnant amène l'amour" ...
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