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[rp] La plage...

Lonufiel
Lonufiel avec sa femme et son fils est arrivé il y a de cela quelques jours à Mimizan et après avoir marcher dans les rues, être aller en taverne car le froid mine de rien était bien présent lui aussi, eu l'idée d'aller à la plage il savait que sa femme aimait bien ce genre d'endroit.

Il alla donc se promener sur la plage de Mimizan.


Anae tu viens avec ton fils Clément.
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Anae
Anaée avait suivit lonufiel jusqu'à la plage en prenant son fils avec elle

Oh regarde Clément tu vas pouvoir courir au bord de l'eau , mais tu ne vas pas dedans car elle et bien trop froide à cette heure ci
Regarde son fils courir et vas rejoindre lonufiel

Dommage , plus tôt on aurait pu se baigner et manger apres
Lonufiel
Regarde ma femme le soleil se couche tu as vu?

C'est beau non




lonufiel regarda il se dit qu'une journée comme cela valait le coup de voir ce spectacle à Mimizan.

Bon ce n'est pas le plus beau coucher de soleil qu'il a vu mais être la avec sa femme et son fils cela lui faisait chaud au coeur malgrès la température de début de printemps.
Anae
regarde le soleil se coucher sur la mer et d'ici peu la mer va rougeoyer

Oh oui c'et toujours beau le soir sur la plage , je trouve qu'on peut voir des moments sensationnels tel que celui -ci


Prends la main de lonufiel en se diant qu'elle n'ait pas encore vu quelque chose d'aussi beau
Lonufiel
lonufiel était heureux, quelquefois il ne fallait pas grand chose que sa femme lui tienne la main pour regarder le soleil se coucher, un spectacle à lui seul. Et son fil spas très loin qui était heureux de courir dans le sable. C'était sensationnel vraiment on peut le dire ce n'est pas tous les jours que lonufiel prend le temps de vivre et d'admirer dame nature dans ses plus beaux atouts. Oui pas besoin de tapisserie de belles colonnes de tables remplis de victuaille mais simplement le soleil qui nous donne la vie plus agréable lorsque l'on voit qu'il va se coucher.

Tu sais Anae j'aime beaucoup ce moment.

Et Lonufiel se mit à penser ou plutôt à rêver d'une vie meilleur ou l'on pouvait espérer des moments comme cela qui n'ont pas de prix à ses yeux.
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Nouchkas




[De nos jours : Enfin libre ... ]

Nouch était arrivée depuis quelques temps déjà à Mimizan, mais une maladie l'avait quelque peut forçait à aller chez les nones , enfin sa convalescence tirait a sa fin.

Elle profita de s"échappait de chez les sœurs et alla se promenait sur la plage, comme jadis lorsqu'elle habitait ici et quelle voulait réfléchir.

Quel bel endroit, la mer était calme en cette belle matinée, la plage déserte, comme elle aimait, parfaite pour prendre l'air et réfléchir.

Les jumeaux étaient avec leurs papa, avec qui ils aimaient passer du temps, surtout la petite Morgane, qui aimait bien il faut le dire, faire courir son papounet d'amour, comme elle aimait a l'appelait, histoire de l'amadoué encore et encore, espiègle petite fille, amour d'enfant, mais mille fois plus remuante que son jumeau Adam, qui lui était d'un calme contrastant , il supportait sans même bronchait les plaisanteries de sa diablesse de sœur qui n'en manquait pas une .

La dernière farce en date de Morgane, quelle avait pu trouver,fut sur la plage, dans le sable, une petite bête qui marchait de travers, allant a une rapidité sur, qui attira le regard de la gamine, elle fut intriguait en premier lieu puis, spontanément une idée lui vint, elle s'arma d'un bâton avec le bout en V, puis elle courut après cette petite chose, bien décidait a la capturée, ce quelle finis par faire . regardant d'un air malicieux, ou se trouvait Adam, qui lui bien sagement installait prêt de Papa, jouant tranquillement dans le sable .

Morgane , prit la bête, entre son pouce et son doigt, le tenant fièrement et courant vite sur son frère, pour lui jeter dessus , puis se ravisant, en courant elle pensa lui glissait dans les braies, sa serait surement plus marrant .... Pour elle bien sur !
Mais, surement pas, pour ce pauvre Adam, qui serait encore une fois la victime de sa diablesse de sœur .

Et voilà ! mission réussit pour la diablesse de gamine, qui une fois fait, fila a toute jambe se cachait derrière un rocher , tout en entendant les cris de son jumeau , qui bien sur réveilla, le papounet qui vola au secourt de son fiston, aux prises avec cette chose qui le pinçait .

Et le Papa de courir après la petite peste, qui fuyait la fessée, car là ! bien sur, elle ne pourrait pas y échapper, mais sa valait le coup, elle avait réussit son méfaits, courant et riant à la fois, contente de son exploit,Mais aussi par crainte ou nerveusement, car sa allait lui tomber dessus fatalement, la diablesse fut rattrapait et bien sur punit, par son papa.

Se frottant les fesses douloureuses par la punition,que Will venait de lui administrait , elle suivait son Papa et son frère, tout en ronchonnant, et essayant de se dégageait, car son papa la tenait fortement par le bras , la trainant a la suite .
Après cette belle journée, ils rentrèrent chez l'amie de maman et papa, la ou ils séjournaient la belle dame rousse, maire de Mimizan .

Nouch repensait tranquillement a tout sa, sourire aux lèvres , car même si Morgane, était terrible, elle et Adam étaient les soleils de ses jours , biens sur avec son tendre époux Will.

Mais une personne, lui venait en pensé, sa fille ainée Chandra-Annaëlle, elle lui manquait , mais elle savait que cette dernière était devenus une jeune femme très bien entourée, il lui tardait simplement de la revoir la prendre dans ses bras pour la serrait fort contre elle, tellement d'années c'était passé depuis quelle l'avait revue...

Un long soupire s'échappa de sa bouche, ses yeux se posèrent sur l'horizon, puis resserrant machinalement son châle sur ses épaules elle se leva du rocher ou elle s'était posait , puis prit la direction de la maison de Lau , pressait de revoir son amie et sa petite famille, elle marcha rapidement pieds nue sur le sable ses chausses a la main, les embruns lui caressant le visage, lui redonnant des couleurs quelle avait perdus le temps de sa convalescence.
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Morgane...




[ Moi Morgane ... ]



Je profitais que toute la petite maison se soit endormi pour la sieste obligatoire, pour me glissais hors de la chambre, je marchais pied nue, a pas de loup, regardant a droite puis a gauche si personne ne me voyais , Non non je n'aime pas faire la sieste moi , j'ai d'autre chose a faire puis j'aime allais sur la plage , c'est bien plus amusant .

Me voici enfin dehors , petit sourire malin , je remis mes chausses et je fila direction la plage, aussi vite que mes petites jambes me le permettais . Libre de danser, se baigner, bref de faire ce que j'avais envie, je pris mon bâton et entreprit de retrouver la bête qui marche sur le coté, en faisant de drôle de bruits , j'avais trouvée une boite ou je pourrais le garder et puis si il était sage, je lui attraperais un copain .

Mais il me faillais faire vite, car si maman ou papounet se réveillaient la ! Sa aller bardé pour moi et mes fesses .

Je cherchais entre les rochers , mais ou était il passer ???

coucou la bêtee tu es ou?

Enfinnnnn !

Hop ! je le coince avec mon bâton , puis le fait entrer dans ma boite .

YOUPIIIIII !! je le tiens je le tiens !

Et de danser et chanter a tue tête, trop heureuse d'avoir réussis.
elle entrouvris la boite pour voir sa prise et passa son petit doigt pour le toucher trop curieuse de le regardait , mais arriva ce qu'il devait arriver...

AIEEEE AIEEE AIEEEEEE MAMANNNNNNNNNNNNNN

Saute sur place, secouant son doigt douloureux, sa faisait trop mal, les larmes montaient et pas de maman pour la sauvait de la méchante bête, qui la tenait par le doigt et plus elle secouait sa main plus la bête la pincer .
Les plaintes se transformèrent en hurlements , Morgane courut vers la maison tenant sa main et pleurant a chaude larme tant pis pour la punition ...



Nanoiaque
Le gamin entendit des hurlements et il ne fallait pas plus pour qu'il s'y dirige. Il vit une fille pleurait et s'y dirigea l'air nonchalant.

-"T'arrives quoi ?"

Son allure de presque gueux aurait pu faire fuir bien des braves gens. Sa flûte à corne accrochait à son cou et ses étuis à sa taille pouvait rendre le dialogue plus aisé. Son insigne de sergent bien voyant pouvait en faire fuir certain, palir d'autre ou aspirer la confiance. Mais bon, il avait pas l'air sympathique ce presque gueux pas vraiment homme mais dont le physique s'en rapprochait peut être plus que du gamin.

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Morgane...




Morgane arrêtait dans son hélant, par un gamin de son age, voir bien plus âgé, mais sa elle en avait cure, elle avait mal , elle lui tendit la main , enfin son doigt , mais on a toujours tendance a accentués les chose dans ce cas la, donc le doigt pris dans les pinces de la chose.

Mince quoi sa fait mal , un mal de chien !

La gamine n'en ayant pas l'habitude hurlait encore et encore ...........

Ne sachant que dire :

AIEEEEEEEEEEEEEE AIEEEEEEEEE AIEEEEEEEEEEEE MAMANNNNNNNNNNNNNNN !

La peste dans toute sa splendeur quoi ! Mais mal, très, très, mal, quoi ! ... faut vous le dire comment ???? je dois hurlait à la mort hein ?

Et de remontait dans les aigus

Oui la gamine avec son caractère de.... de.... cochon, et commençait à voir rouge la bête toujours suspendue a son doigt..... non, mais, attends on a pas idée de rester comme sa suspendu... il faut bien être ..... bête quoi ! comme je ne sais pas quoi !

Regarde le garçon qui venait de lui adresser la parole ....

Et d'hurlait a en perdre la respiration, en affolement totale... il va réagir... lui ou quoi ?

La peste s'énerve, ne pense plus, la... sa fait trop mal !....

ENLÈVE MOI SAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA , s'il te plais !

( lui montre la main )

Les larmes coulent a flots, non! ... la, sa fait mal et en plus la peur, pourtant elle est dur à ses jours , mais la... non ! Sa maman et son papa ne sont pas là, elle a trop trop mal, elle va mourir sur place ! loin de sa famille , la peur se resent .....

Pitiéééééééééééé aide moi !

Ne sachant que dire :

AIEEEEEEEEEEEEEE AIEEEEEEEEE AIEEEEEEEEEEEE MAMANNNNNNNNNNNNNNN !

Et de remontait dans les aigus....

Et d'hurlait a en perdre la respiration en affolement totale il va réagir... lui ou quoi ?

la peste s'énerve, ne pense plus, la sa fait trop mal....
Adam..




[Quelques instant plus tard demeure de Laureen... ]




Humm!

Adam se réveilla tranquille; une petit sieste et tout repartait , étendus dans les draps blanc doux a souhait.

Il se détendit tels un chat, une douce odeur de parfum venait a chatouillait ses narines , il respira un grand coup ..... étendus dans la douceur et la sécurité de la demeure, il se mit a rêvasser , un petit instant de calme a ne pas laissait passer , il écouta les bruits , visiblement tout le monde devait encore dormir ...

Se redressant dans la couche il tendit l'oreille .

Rien ! même pas un souffle !

Il se leva à pas de loup, osant ouvrir la porte qui le séparait de la pièce ou dormait Morgane , enfin normalement ! Car là ! ....


Personne !!!!....

Mais tellement habituer aux bêtises de sa jumelle il n'en fit cas ...

Il entreprit cependant de faire le tour , aucun bruit la belle mairesse devait surement être repartis a son travail , papa et maman devaient se reposer , la santé de maman ses derniers temps n'étant pas au plus haut .

Adam entreprit donc de faire le tour ...

Passant sa jolie frimousse dans l'encadrement de la porte, regardant à droit puis a gauche ... rien de particulier , se risquant a allait devant la porte de la chambre des parents , mais rien non plus ...

Bon je vais aller cherché Morgane !

Un pressentiment ! Ou je ne sais quoi, le poussait à aller voir vers la plage, sa sœur avait la facilitée de se mettre dans tout les ennuies possible et imaginable .

Mais bon ! c'était son double, donc il la laisserait pas dans les ennuies comme toujours .
Du coup il fila lentement vers la plage quand il entendit des cris venant de cette direction ....

Mais..mais.... c'est la voie de Morgane !

Il resta un court moment a écoute le cœur battant a tout rompre .

Il se passait quoi ? Qui faisait du mal a sa peste de sœur ?

Plus Adam avançait, plus il était sur que la voie qu'il entendait était sa jumelle , serrant son épée de bois que papa lui avait faite, fière guerrier, il hâta le pas !






Godevin
godevin et les enfants arrivèrent devant la plage, dommage le soleil n'était pas trop de la partie, godevin était heureux de revoir l'étendue de sable et d'eau de mimizan, il se rappela des bons moment sur cette plage cela faisait plus de deux ans maintenant, les fous rires, les châteaux de sable, les baignades avec son canard, il se rappela aussi de ses deux amies perle et élytia qui hélas n'étaient plus de ce monde, bref rien avait changé, le sable était toujours là et l'océan aussi, il aurait aimé que yolande soit là, elle qui aimait tant venir avec jérome et nathan et les regarder se baigner; mais hélas elle avait plus la jeunesse d'antan, jérome, nathan, jacot et le petit antoine allèrent se mettre les pieds dans l'eau, godevin cria :

pas de baignades surtout, ont doit repartir bientôt et en plus l'eau doit-être froide,

godevin tenta le coup, il se déchaussa, et trempa ses petons dans l'eau fraîche, il avait remonté ses braies; il était bien, il revint sur le sable et s'allongea et se dit :

ont est pas bien là, les doigts de pieds en éventail



il regardait les enfants jouer, se demandant ou était passé sa belle et sa merveille, il faisait bon, manquait un peu de soleil, bientôt ils devraient partir, rejoindre la joyeuse troupe pour entamer le long et merveilleux voyage, mais avant il devait aller voir le lac : ils restèrent 1 h et godevin dit

"aller les enfants il est l'heure, nous partons, un petit tour au lac et retour a l'auberge pour aller chercher la charrette et dire au revoir a dame rose et surtout merci


et les voilà reparti à regrets vers le lac
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Ombre_femelle
[21 septembre 1462, Mariage de Kalbeecus et Fidel]

Ombre.F avait eu un peu de temps pour préparer la petite fête d'après cérémonie que voulait les tous jeunes mariés.
Ombre.F savait que certaines cérémonies pouvaient tirer en longueur et ca l'arrangeait, faut dire!

S'adressant à Ombre.M :
sont fous! faire ca à la plage!! manquerait plus qu'il y est une tempête de sable... allez au boulot Mâle!

Elle dressa une table parée de quelques petites choses succulentes. Ce n'était pas grandiose mais le jeune couple avait voulu du simple.

Ombre.M avait installé des tables pas trop loin pour que les invités qui voudraient s'y asseoir pour tailler une bavette en toute tranquillité.




Il avait posé aussi, près des grands arbres à l'ombre, une table avec des boissons rafraichissantes à souhait. C'est qu'une cérémonie, ca donne soif!!




Il ne restait qu'à attendre que les cloches de l'église sonnent, marquant ainsi la fin de la cérémonie. et le début des festivités. Les deux ombres se retirèrent dans leurs quartiers.
Lolyta.white
Lolyta marcha longuement dans Mimizan et se retrouva sur la plage, il faisait très froid aujourd'hui mais la nouvelle qu'elle a reçu, lui avait glacer encore plus le sang.
Elle ne pouvait arrêter de pleurer, pensant a ce vagabond libertin qu'elle avait connu autrefois, elle était entre le sourire et larme, savoir que son ami, revenu depuis peu, aller la quitter encore une fois, lui donna une peine immense.

Sur le bord de la plage, elle prit place, regardant l'horizon, essayant de ne plus penser à rien, se sont dans ses moments la qu'elle aimerait être dans les bras de son prince, lui qui serait sans doute la consoler mais elle sait qu'il est fort occupé et qu'il ne pourra pas la rejoindre, elle se sentait si seule aujourd'hui, elle était triste, elle avait besoin de parler mais a qui ?.

La rebelle enleva son armure qui la serra un peu trop, et remonta sa cape sur elle, elle soupira un bon coup, quand elle sentit des coups dans son ventre, elle pouvait voir une sorte de vague ondulait le long de sa peau, cela lui redonna le sourire.

elle passa son doigt dessus coucou mon bébé, je sais maman est triste mais ne t'en fais pas ce n'est rien

voila qu'elle parle à son enfant maintenant, finalement elle n'était pas si seule que ça, son petit être ce manifestait en elle.

Lolyta resta la assise devant ce décor féérique, entre le gris du ciel et les vagues qui se déchainent, sous la danse incessante du vent , vidant son esprit pour ne plus penser a rien
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Delfezzo
    [ Plus tard, toujours plus tard ]


Beuarp. Kchhh. Arhhh. Baaark. Boudu con...

Ne nous méprenons pas : il se passait quelque chose sur la plage de Mimizan, et ce n'était pas mélodieux pour un denier. Tandis que ses entrailles achevaient de rendre à César ce qui est à César, Fez appréciait mentalement, bien que dans un certain flou pas si artistique, la fréquentation quasi-nulle des plages en janvier. Il se passait volontiers de témoins pour le tableau actuel. Quand il eut terminé son office, il enterra piteusement sa production du jour sous un amas de sable humide, la gueule livide et le nez froncé. Après quoi il cueillit un trait d'eau claire au goulot de sa gourde et se laissa tomber sur les fesses. Fatigué, le Fez... Fatigué, mais content.

Ses joues reprirent rapidement leurs couleurs d'hiver à mesure que la fièvre se dissipait, et avec elle la chaleur trompe-l'oeil qui l'avait jusque ici prémuni de l'air glacé de la plage. Le sang revint colorer sa figure et il croisa les bras autour de son torse, désireux de se réchauffer pour demeurer un peu ici, sur cette plage qu'il avait tant foulée jadis, face à cet océan qui l'avait si longtemps porté. Il faisait nuit, à présent. Les frontières de l'Océan s'identifiaient les mains tendues au ras du sol, fébrilement ; il fallait la pulpe des doigts pour pallier à l'échec de la rétine. Terre et eau, eau et ciel, ciel et Fez, tout se confondait dans la même obscurité. Restait la mélodie du déploiement des vagues sous les rayons aveugles de la lune. Ce monde d'eaux noires et de brises salées, Fez le connaissait bien. Il l'avait adoré, puis redouté. Depuis qu'il avait fui la Mignonne, il en avait une peur terrible. Mais à Mimizan, escorté qu'il était par une cohorte de souvenirs rassurants, il se sentait capable de rester assis là, dans le froid de janvier, à l'exacte lisière de l'onde.

Au petit matin, un sourire silencieux lui avait étiré les lèvres lorsqu'il avait passé les portes de la ville aux côté de Gil, trimballant dans la charrette l'éternelle tribu d'endormis qui était devenue sa nouvelle famille.
Il avait passé la journée à se promener dans les venelles familières de Mimizan, songeur, saluant à chaque coin de rue une foule de souvenirs confus. Et puis ce soir, ce soir... Il avait cru apercevoir Tellusine, mais cela faisait si longtemps qu'il ne pouvait pas en jurer. Et puis une blonde lui était tombée dans les bras et il avait retrouvé avec ravissement cette amie du premier jour. Shasha ! En voilà une qu'il n'espérait plus revoir... Une avec qui il avait fait les quatre-cent coups, jadis. Shasha n'avait pas que de bonnes nouvelles - Celiom mort et l'adorée Mouette, au fond des eaux... - mais Fez apprenait, ces jours-ci, à se livrer plus volontiers aux rires qu'aux larmes, et il avait préféré se concentrer sur celle qu'il n'avait pas eu l'occasion d'exaspérer depuis beaucoup trop longtemps. Pas loin derrière, il avait rencontré l'époux de la blonde. Un sage à barbe. "Vous connaissez la rafale saintaise ?" avait demandé Guillaume. Et ensuite, euh...

Fez hasarda un regard à l'endroit approximatif où il avait abandonné son pâté de sable - et pas que... Un peu honteux, il resserra son foulard sur sa tête pour se donner quelques brins d'une contenance dont sa solitude n'avait guère besoin. Ses idées rentraient doucement dans l'ordre - pas trop non plus, de quoi le laisser dans cet état d'ivresse désinvolte qui simplifie le monde et enrobe chaque geste d'une sérénité pleine d'insouciance. Nouvelle gorgée d'eau, et il lève sa gourde comme un verre du meilleur vin en direction de l'étendue sombre qui clapote devant lui.


Vieille Mouette, drôle d'oiseau des abîmes, si tu m'entends...

Oh-là... Voilà qu'il cause tout seul. À un bateau, en plus. Pardon : à un bateau coulé, en plus. Tant pis. Cette nuit, toute la plage lui appartient. La disparition de la Mouette l'affecte plus que de raison, sans doute parce qu'il a avalé cette nouvelle avec des trombes de cervoise.

On a voleté loin, tous ensemble sur tes ailes... On s'est cuités dans ton mess, on a dansé sur ton pont... Tu nous as offert l'Irlande et, à notre manière, on en a fait la conquête. Tu as marqué une époque où le monde nous était grand ouvert. Tu as emmêlé nos jeunesses et tu leur as donné les couleurs du voyage. Merci bien ! Et paix à ta vieille coque emplumée.

Fez vida le restant de sa gourde sur l'écume qui léchait le bout de ses bottes et se leva.

Un jour, j'aurai un navire qui portera ton nom, j'en fais le serment.

Encore titubant et plein de certitudes, le marin d'eau douce remonta la plage jusqu'à une taverne où il espérait retrouver sa brune et leurs compagnons de route.

Il aura sans doute oublié son serment dans une heure ou deux. Et demain, son crâne sera douloureux et sa gueule, franchement boisée. Quoi qu'il en soit, l'épisode a été bénéfique : il a fourni l'invraisemblable vaccin à une peur pourtant solide. Mignonne, tempêtes et naufrages : envolés, les traumatismes ! Fez se sent tout disposé à reprendre le large. Un jour, peut-être...

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Arylis
[Une nuit]

Arylis n'arrivait pas à dormir. La bête d'angoisse lui vrillait l'estomac, et les chaleurs conjuguées du corps près d'elle et de l'alcool ne parvenaient pas à l'apaiser. Elle se leva sans bruit, s'habilla tout aussi silencieusement et sortit, non sans avoir récupéré le flacon de céramique dans sa besace.

Les pas de la brodeuse la menèrent sur la plage. C'est sans surprise que les yeux clairs virent soudain apparaître, le sombre de l'étendue ondoyante. Elle revenait souvent à l'océan. Sans pour autant le connaître, ni même s'y être aventurée, la blonde aimait la certitude que, quoiqu'il arrive, il serait exactement là où elle l'attendait.
La conviction rassurante de savoir toujours où le trouver.

Dans l'aprés-midi, la Saintaise avait reçu un courrier. Un môme à la tignasse bleu éthylène le lui avait remis et, après un repas à l'oeil, il avait emporté la réponse.

Arylis quitta le sable pour s'avancer sur un ponton grinçant. Elle s'assit au bout, face aux vagues qui s'écrasaient contre les piliers rongés. Ses genoux remontèrent contre sa poitrine, maigre rempart contre le vent venu du large. Le souffle froid se glissa dans son cou, faisant voler les frisettes blondes et frissonner le corps blanc.

Ce qu'il avait lu un peu plus tôt avait inquiété l'esprit-papillon. Presque autant que ce qu'il avait entendu. Le gamin d'UPS avait la langue bien pendu et ne tarissait pas d'histoires sur son patron. Sauf que malgré les brumes qui l'envahissaient en permanence, l'esprit-papillon sentait bien que ces histoires n'étaient pas les comédies auxquelles l'avait habituée marin.

La brodeuse porta le goulot à ses lèvres légèrement bleuies. Elle accueillit avec reconnaissance la vague de feu qui s'écoula dans sa gorge, puis son gosier jusqu'à venir brûler la bête dans son ventre.
Elle resserra ses bras autours de ses jambes pour conserver la chaleur, mais malgré ses efforts une contraction douloureuse lui vrilla les reins. Les crispations de ses muscles la secouaient de légers spasmes qui, petit à petit, participaient au broyage de l'Angoisse.

Arylis sourit.
Ses extrémités étaient glacées.
Son corps lui faisait mal.
Cette réalité de la chair dominait les craintes de l'esprit-papillon qui se laissa tomber davantage dans le brouillard, acceptant la défaite, une fois de plus.

La silhouette obscure de la brodeuse se découpait à peine sur le sombre du ciel nocturne. Au petit matin, elle aurait probablement disparue.
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