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[rp] La plage...

Coupebrise
CoupeBrise était un grand barbu costaud, mais marin dans l'âme il avait été nommé ainsi rien que par sa stature qui sur le pont des navires permettait aux autres marins de hisser les voiles sans se faire emporter par le vent.

Pas besoin de manteau ni de capuche, il marchait bien tranquillement sur la plage humant les embruns qui du large lui donnait l'impression de le dispenser d'un mouchoir.

En effet sur le lieu rien de puant mis à par un basset d'humain qui semblait vouloir partir .


-Tient l'Izarra ne se prépare pas ?

-Héhé cela est vrai qu'un second bateau encombre les quai j'avais oublié mais Bouchon me l'avait dit.

Bah peu importe si ce n'est lui ce sera l'autre, ils sont de toute façon dans le collimateur et suivit de près

Maintenant que la belle est en sécurité et bien définitivement partie ; merci Grand Capitaine d'avoir re accoster pour la prendre au passage.

Nous allons pouvoir faire mesure .

Et le costaud Brise d'un pas nonchalant suivit l'odeur nauséabonde riant déjà des conversations futures avec tous ses amis qui arrivaient pour l'heure.
Anne_sophie
Son col bien remonté jusqu'au nez, quelques boucles s'échappant de sa capuche elle marche le long de la plage . Elle est plutôt déboussolée en ce matin, décidément ce diable d'homme lui met la tête à l'envers . La veille encore elle était à Labrit, s'occupant comme elle pouvait tout en gardant un œil sur l'horizon espérant voir Gaspard, pauvre volatile faut dire qu'il ne chaume pas. Chaque jour ils s'écrivent, se répondent, et de ce fait doucement ils se sont rapprochés.

Arrivée tôt le matin à Mimizan, elle n'avait eu qu'une seule envie, profiter du calme et pour cela elle est sortie de l'auberge où elle avait pris une paillasse .Elle pense encore à ce rêve qu'elle a fait puis elle se pince le bras ...

Aiieee non je rêve plus ...

D'un sourire moqueur elle passe une main, la voilà rassurée..

Je suis bien réveillée, il est tôt, je me balade dans la fraicheur du matin, on est dimanche et il est loin ...très loin


Comme ce rêve la trouble, elle a du mal encore à ce dire que cela n'était pas réel , Elle se maudit de réagir ainsi, cette sensation quand il posa ses mains sur ses hanches les remontant doucement, parcourant sa ligne vertébrale, caressant ses épaules. Elle rougit heureuse d'être seule, elle a l'impression qu'on peut lire en elle comme dans un livre. Leur regard, la peur qu'elle avait, cette sensation jusqu'à l'inconnu . les mots qu'il prononçait à voix basse.


Vous savez bien qu'avec moi vous ne craignez rien ....
Entendez vous mon cœur cogner ?
Je sais mais ....

Je pense qu'on l'entend à 10 lieues à la ronde
Mais ?
La proximité , les sentiments ...ouawww c'est beaucoup d'un coup
J'ai le vertige

Je ne vous ferai rien subir de plus ce soir ...
Je sais
J'en garde pour demain
Hann


C'est les yeux grand ouvert qu'elle le regarde , le rouge montant sur ses joues

Hannn ?

Tout en se demandant s'il est sérieux

Le fait de garder pour le surlendemain cette torture
Si vous preferez je le fais de suite .. au moins je vous achève et on en parle plus ...
Vous me faites marcher
Et je cours encore une fois


Elle secoue la tête tout cela avait l'air si réel, tout en se demandant si ses lèvres ont vraiment ce gout, si ses mains sont aussi douces sur sa peau, si son regard peut être aussi tendre, sa voix aussi caressante. Elle se revoit lui dire hésitante " je...vous...aime"

Et à ce moment elle sait où elle aimerait être ... Finalement c'est sans s'en rendre compte qu'elle rejoint le port....

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Nabetes
Nab!! Nabetes plus précisément , mais ses anges l'appelait NAb ..il avait rencontré il y a déja quelque temps la rouquine , enfin blonde venitien , qu'il avait nomé avec affection ASRA !!

Nab etait assis sur le sable , face a cette immensité d'eau . Ses pensées se perdaient dans les souvenirs , Asra les quittait une deuxieme fois . Pour etre franc s'était un coup dur pour lui . Il tenait a elle , beaucoup plus qu'il l'aurait voulu . Les voyages , pres d'elle , ses sourires , ses caprices , sa façon de taillader les bourgeois , toujours avec douceur , sans hate , sans mechanceté....ses bavardages incessant mais dont il va devoir se passer .. un coup dur !!

Voilà tout ça va disparaitre . Heureusement , il y a Laell, Ivania , ses deux plus fidèles anges . Tout a coup il se demandait si ce nétait pas la fin .!! faut bien raccrocher un jour .
Aujourd'hui , elle a décider d'aller vers son amour qu'elle a trouvé en cours de route ... Elle a donc quitté le groupe ..


Il se leva , jeta le frele baton qui lui servait a gratter le sable ..

" Bonne chance mon ange .. "
.. dit il tout bas ..

Il retourna a la taverne , préparer son départ avec ses deux autres anges ..
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Tu survivras dans le souvenir de ceux qui t'aiment.
Anne_sophie
La veille après une balade au bord de mer , elle avait pris la direction du port, puis le chemin de terre et au bout d'un moment elle était arrivée dans le village , avait retrouvé ses tavernes, ses chopes...et son ami .
Ils avaient discuté sérieusement, et il avait été décidé qu'elle devait quitter les Anges, retourner vers le BA et tenter comme il le disait " de vivre cet amour " Un sourire et elle avait accepté, c'est ce qu'elle voulait et il lui avait promis qu'il ne lui fermerait pas la porte ... Mais ... Car il faut toujours un mais...

Elle était tiraillée comme jamais face à ces deux anges, ce qui aurait dû les réunir finalement les séparait, l'ange blanc et l'ange noir, le bien et le mal, le côté sombre et son contraire . Elle savait qu'il y avait peu de chance pour que les deux hommes s'apprécient un jour ...

Alors le besoin de marcher et la voila qui revient sur la plage, le départ est donné pour le soir même et l'envie de voir une dernière fois cette étendue bleue avec le soleil qui semble disparaitre comme englouti . Mains sur son col qu'elle tient fermement elle marche quand soudain elle écarquille les yeux , met la main au-dessus comme si cela devait lui donner une meilleure vision et fronce les sourcils .

Elle le reconnaît , faut dire que cela fait des années qu'ils se connaissent, que malgré les brouilles elle revient toujours vers lui et toujours il lui ouvre la porte .Et encore aujourd'hui quoi qu'elle vienne d'enfoncer le clou, elle sait que si elle a besoin il sera là .

Voulant le surprendre elle s'avance à pas lent vers lui, une fois encore il doit penser qu'elle le trahit comme par le passé. Alors qu'il semble repartir sans faire de bruit elle accélère le pas et passe son bras sous le sien tout en se hissant sur la pointe des pieds et dépose une bise sur sa joue .

Je peux t'accompagner dans ta balade .

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Nabetes
pourquoi n'est il pas surpris de la voir surgir ?

toujours aussi silencieuse !!
Il sourit

Oui tu peux , je vais préparer notre retour , tu peux venir , nous t'accompagnerons ..


un long silence , une marche tranquille comme pour ralentir le temps de la séparation . Une immense envie de lui dire combien son coeur cogne dans sa poitrine , que malgré des nuits de cachot , de coups d'épées , de gnons de toutes sorte , celui qu'elle lui inflige aujourd'hui est le plus douloureux . Mais voilà , un bellatre encore va les séparer , et comme toujours , plutot que lui avouer ses sentiments il va la laisser partir . Elle semble si heureuse de partir le rejoindre , comment pourait il lui demander de rester dans une vie de privation de risque de geoles froides et humides


Je suis heureux pour toi tu sais , il est rare de trouver l'amour , et tu le merite surement . Fais quand même attention de ne pas devenir trop molle .. il sourit
Il n'avait pas envie de parler , c'est la gorge serrée qu'il laissa ses pas les conduire sur le chemin qui va les conduire a l'aurevoir .
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Tu survivras dans le souvenir de ceux qui t'aiment.
Anne_sophie
C'est toi qui m'as appris à être aussi silencieuse et rusée que le renard . Tu sais si tu veux j'aurais pu faire le trajet seule même si t'avoir à mes côtés me satisfait bien plus ...

Elle le connaissait par cœur et elle savait qu'a ce moment précis il avait aussi mal qu'elle-même. Mais surtout elle avait l'impression d’être un monstre d'égoïsme à ce moment-là . Mais elle voulait profiter de sa présence jusqu'au dernier moment .

L'amour est incontrôlable , j'ai cru aimer, j'ai aimé et j'aime à nouveau mais peut-être qu'un jour tu me verras revenir car l'amour n'en fait qu'à sa tête. Alors oui je vais profiter de ce moment sans me plus de poser de questions .


Elle ne s'était pas trompée, elle pouvait lire en lui et sous ses airs " rien ne me touche " elle savait . La plage était déserte, ils étaient seuls, l'instant était plein d'émotion . Ils continuaient d'avancer à pas lent, par moments ils s'arrêtaient admirant le paysage ou juste pour se donner le temps de reprendre un peu de contenance et ils repartaient.

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Nabetes
Citation:
......Alors oui je vais profiter de ce moment sans me plus de poser de questions ....


Nab s'arreta net ... il se detourna et fit face a Asra ...

Voila le probleme , trop de question tue l'envie d'aller de l'avant , mais pas assez peut priver l'avenir d'un beau destin .


il s'approche du visage d'Asra..

et l'important n'est pas de poser "une " question mais de poser la "bonne " question .

(ben quoi on peut etre brigand et ..... peu importe!! )

il la regarde fixement .. et l'embrassa langoureusement ... la serrant dans ses bras sans qu'elle puisse se defendre . D'ailleurs il n'eu pas l'impression qu'elle le voulu ..

il la relacha ...Lui sourit ..

c'est un baiser d'adieu ... une tradition de la compagnie des anges ..

Il reprit la marche en souriant..
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Tu survivras dans le souvenir de ceux qui t'aiment.
Anne_sophie
Quand il se tourna vers elle se souvient de ce regard, alors qu'il lui parle elle tente bien de faire diversion .

Trop de questions ? j'en pose pas tant que cela, tu y vas fort

Tout en reculant elle se rappelle, c'était à la Teste, devant la cabane , elle se souvient plus très bien pourquoi

La bonne question c'est laquelle?


Avant même qu'elle ne réagisse, aussi bêtement que la première fois il la désarçonne avec facilité , le visage levé vers lui elle sait ! Pas le temps de réagir et voila qu'il la bloque et lui donne un baiser , elle sent le feu monter aux joues, même pas la peine de se défendre elle sait ne pas faire le poids contre lui . Cela ne peut être que la colère ou alors comme toujours le seul moyen qu'il a trouvé pour la faire taire .Quoi qu'elle sait bien que non .

Quand il la relâche c'est une Asra légèrement à l'ouest qui lui fait face ...

Il a fallu que tu recommences... plus fort que toi? Et depuis quand c'est le signe d'adieu des anges...c'est nouveau ça ...

Tout en pestant et pour garder la tête haute , elle prend la direction des tavernes.

Bon on rentre...

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Merlaine
Enfin ils y étaient ...
Devant elle s'étendait une plage de sable fin et au-delà , l'Ocean mer !

Elle restait là , au bout du sentier les yeux trop petits pour tout voir , entendant le cri des mouettes loin au dessus d'elle .

Elle se retourna pour voir si Hayn la suivait puis ne pouvant plus attendre elle ota ses chaussures qu'elle abandonna derrière elle et doucement s'avança sur le sable ...

Ses pieds s'enfonçaient légérement dans le sable froid , elle sentait les petits grains s'insinuer entre ses orteils et en riait toute seule .
Et puis l'eau , juste là , devant elle . De petites vagues venaient lêcher le sable alors à petits pas prudents elle atteignit le liséré de sable mouillé , là où commençait l'Ocean immense .
La consistance du sable changeait , il se faisait plus compact , moins fuyant .
Enhardie elle s'avança jusqu'à ce que ses pieds soient entierement recouverts par l'eau .
La morsure du froid ne la fit pas tressaillir la sensation était trop belle .
Levant la tête pour regarder les mouettes , comme pour les prendre à témoin de son exploit elle ne vit pas la vague plus grosse que les autres qui la mouilla jusqu'a mi cuisse d'une gifle glacée .
Surprise et légérement déstabilisée Merlaine se retrouva assise dans l'eau avant d'avoir compris ce qui lui arrivait


Haaannn


Terrifiée à l'idée de se noyer elle se releva d'un bond et trempée se précipita sur le sable persuadée que l'Océan allait envoyer d'autres vagues à sa poursuite .

Une fois sur le sable sec elle osa regarder derrière elle .

La mer était à nouveau étale ...mais Merlaine ne s'y laissa pas prendre et préféra s'allonger sur le sable , au soleil afin de sécher un peu , regardant l'horizon , laissant ses pensées vagabonder vers un avenir heureux , un sourire confiant sur les levres
Haynhard
Ils venaient enfin d'arriver à Mimizan malgré un gros déconvenue sur les chemins y menant, mais plus important, ils étaient ensemble et elle allait découvrir l'océan. Après un passage en taverne ils décidèrent de se rendre sur la plage, hayn ayant une course à faire au marché lui promis de la suivre de près. Quand il arrive au bord du sable il la regardait se diriger à petits pas vers l'eau qui s'approchait d'elle un peu plus à chaque vague, il la sentait peu confiante mais à la fois émerveillée par ce qu'elle voyait et la ploufffff elle se retrouve les deux fesses dans l'eau ce qui fut doucement rire Hayn, mais vit sa douce un peu effrayé alors qu'elle s'installait sur le sable loin des vagues montantes il s'approcha doucement d'elle et l'embrassa avant de lui dire.

Tu as vu comme cet endroit est magnifique?? Il ne fallait pas t'effrayer comme ca promis les vagues ne t'emporteront nulle part?? As tu peur de venir te baigner avec moi?? N'as tu jamais appris a nager dans un lac ou une rivière étant enfant? Si tu as peur je t'aiderai et t'apprendrai à nager, ne t'en fais pas pour ca.

Il lui fit son plus beau sourire et s'allongea sur le sable à ses côtés passant ses doigts entre les siens et profita de ce moment avec elle envisageant le bel avenir qui s'offrait à lui, à eux, il l'aimait il le savait désormais.
Merlaine
Rassurée par la présence de Hayn à ses cotés elle lu sourit , serrant ses doigts entre les siens
Regardant l'Ocean qui s'étendait à perte de vue elle répondit


J'ai deja barboté dans la rivière oui mais mon pere me tenait toujours pour ne pas que je me noie ... et ici c'est tellement grand


Reportant son attention sur lui elle lui sourit tendrement

Mais si tu me tiens bien la main je n'aurai peur de rien !
Elise
Arrivée au petit matin à destination, elle avait préféré éviter le centre ville dans un premier temps.
La brunette avait donné aux trois hommes qui l'avaient accompagnée le salaire qu'elle leur avait promis ainsi que quelques miches de pain, ils ne les avaient vraiment pas volées.

Une fois qu'ils furent hors de portée de vue, elle grimpa sur une colline de sable. Ses pieds ne s’enfonçaient que légèrement mais le sable roulait sous ses pieds nus, la faisant reculer doucement. Surprise au début, elle s'en amusa, essayant d'aller plus vite que le sable

Une fois le combat gagné, la vue qui s'offrait a elle lui fit oublier tous les tracas et la fatigue du voyage . Pas un son ne sortit de sa bouche tant le paysage dont elle rêvait était au dessus de ses espérances. Le vent qui fouettait son visage avait une odeur inconnue mais il sentait bon.... Si bon....
Elle, qui n’était habituée qu'aux lacs du Lyonnais Dauphiné, regardait cette immensité d'eau dont les vagues qui venaient s’échouer sur la plage faisait un bruit.... étonnant

Quand une douleur vint lui heurter la cheville, elle sursauta


Duchesse !!!

Elle laissa tomber son cul dans le sable en râlant et prit doucement son oie contre elle, et comme si elle parlait à quelqu'un


Regarde ça... Regarde la-bas... La pinède...

Elle s’était promis de repartir a zéro et zéro... c’était cette pinède, elle en était sure. Elle l'abriterait de la pluie et du soleil et surtout, surtout... Elle serait a l"abris des imbéciles prétentieux qui avaient la naïveté de croire que lorsque qu'on lèche le cul d' un élu, la merde avait un gout de violette

L'oie, très peu câline, s’ébroua de façon à échapper aux bras de sa complice. Elle la regarde creuser un trou dans le sable, probablement pour se mettre les pattes au frais... Ou pas.
Peu importait. La brunette avait depuis longtemps décide de ne pas discuter les choix de chacun. Au mieux, elle essayait de les comprendre, au pire....elle irait faire un tour sur la plage
Ce qui voulait dire a l'instant présent... rentrer chez elle


Un sourire posé sur son bouche, que la plupart des gens aurait qualifié d'idiot, elle se mit a alléger la charrette afin de s'installer a l'ombre des pins. Ce fut la charrette le plus lourd a déplacer, même vide, elle pesait son poids
Elle déroula un petit tapis trouvé au court de ses pérégrinations prés d'un feu qui ne demandait plus que d'être allumé
Kag.chan
L'route nous conduit jusqu'à Mimizan. Sans problème, sans rencontre, niquel quoi. Juste un groupe d'défenseur, mais ça, c'la base. Normal. N'ayant jamais vu la mer, en vrai, j'm'y dirige, curieux quand même. D'jà l'air d'ici est bien différent. Y'a une odeur, que j'connais pas. Et ça souffle pas mal. J'vois une dune, d'loin, d'là j'devrais avoir un bon point d'vu. J'entend d'jà les va et viens d'l'eau. C'flux et reflux d'la marée qu'ma mère m'a d'jà décrit. J'monte donc l'dune et une fois en haut, je zieute ce p'tain de spectacle d'vant moi.

P'tain d'merde ...

J'reste là, à la limite du choc, d'vant l'étendu bleuté d'vant moi. J'imaginais pas ça si grand ... Ca s'perd jusqu'à l'horizon, ça gronde sa puissance en rouleaux d'écumes qui s'écrasent sur le sable. Et c'p'tain d'vent qui m'foutte la tronche. Aucunes toiles vaut ça, franch'ment. Ca m'fou presque l'vertige, d'voir tant d'flotte d'un coup. Moi qui suis habitué aux grandes étendues d'herbes ...

J'dévale la pente d'un pas rapide, voir ça d'plus près. Main dans les poches, j'garde un air neutre sur la tronche, cas où j'croise quelqu'un. Mais en vrai, j'me sens impressionné. L'bruit d'mes pas fait un son bizarre, et quand j'baisse l'regarde, j'me rend compte qu'mes bottes s'enfonce légèrement dans l'sable. J'hésite, j'avance encore d'plusieurs pas et je zieute autour d'moi. Personne ... J'me penche et prend une poignet d'sable en main. J'me redresse et l'ouvre, regardant les grains chauds glisser sur ma peau, courir entre mes doigts pour finir leur course au sol. Je secoue ma main et la fourre dans ma poche. J'repose mon r'gard sur l'horizon qui s'fait littéralement noyer. C'beau, j'peux pas l'nier.

J'ballade mes bleus sur les moindres détails, histoire d'gravé dans ma tête. Des bouts d'coquillages un peu partout, des genre d'plantes qu'j'ai jamais vu par endroit. J'reste là au moins deux bonnes heures, marchant le long d'là côte, en gardant une certaine distance. Pas j'me méfie, mais j'ai l'impression qu'l'a mer pourrait bouffer à chaque instant. Et ça m'fais penser qu'j'ai encore pas mal d'truc à voir. Alors j'retourne en ville, histoire d'bosser un peu, d'retourner voir Illydra, et d'pouvoir r'prendre la route ce soir. Pas qu'des mauvais côtés c'voyage ...

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Elise
Le vent semblait jouer avec les branches des pins et avec le soleil comme complice. Ce n’était pas ce jeu malicieux qui l'eveilla mais la fraîcheur matinale.
Elle chercha machinalement sa couverture du bout de la main... Sans rien trouver
Une deuxième paupière daigna se soulever doucement. Tout lui revint en mémoire en un clin d’œil... Le voyage, la peur, l'arrivée, la fatigue et le feu qu'elle n'avait même pas eut le temps d'allumer. S'en suivit un sommeil de plomb.
C'était mieux ainsi, sans quoi elle aurait peut-être pu dormir toute la journée et elle s'en serait voulu
Elle s'assoit en entourant ses genoux de ses bras, tentant de se réchauffer, et son regard se tourna immédiatement vers l'horizon
Une ambiance si sereine se dérageait de l'endroit... Décidément , elle était loin du LD. Certes, son caractère était loin d'être exemplaire, et loin de là, mais elle n'avait jamais été méchante. Piquante, oui.... Provocante, oui... De mauvaise foi, oui.... Moqueuse, oui... Mais méchante.... Non!

Sur ou sous l'horizon se dessinaient des barques de pêcheurs. En plus de la distraire, elle était admirative devant ces hommes qui osaient affronter la houle de la sorte. C'est a ce moment là qu'elle se rendit compte qu'elle traversait un de ces petits moments de bonheur qui ne sont réservés qu'a ceux qui savent les apprécier

Un pincement a la cheville la rappela à la réalité


Duchesse !!!... je te promets qu'un jour que je vais te manger en confit !!!

Elle se leva de mauvaise grâce pour donner quelques grains de maïs à.... Finalement, en tout cas pour l'instant... sa seule amie....
Illydra
J'm'suis échappée. Ouep, un peu de mal à suivre quelqu'un surtout un PatDeBol.

J'erre dans la campagne, je m'avance et plus mes chausses frottent la terre, plus je m'rends compte que je foule du sable. J'observe les arbres qui dégagent un nouveau parfum, des pins. J'ramasse quelques pommes de pins que j'enfouis dans ma besace, j'continue vers l'ouest, j'veux voir la mer, celle qui a des vagues, pas comme la grande bleue où j'ai pu me baigner maintes fois.

J'regarde aux alentours, la plage semble déserte, plutôt plate et s'étend à perte de vue à droite comme à gauche.

J'pourrais bien dormir là, j's'rais à mon aise, tranquille.

Je jette ma besace au sol, vérifie que j'suis bien isolée, j'libère mes pieds, j'enlève ma cape, ma jupe qui viennent s'écraser sur le sol, j'garde ma chemise quand même et je regarde devant moi.

J'm'approche doucement de la mer devant moi, à perte d'horizon, en flouant le sable chaud. J'trempe mes orteils, je frisonne. L'eau est fraîche. J'avance quand même, les vagues viennent se claquer tout contre mes jambes, encore un peu plus loin, mon ventre se mouille, j'avance quand même, je me demande jusqu'où je pourrais aller ainsi, quand une grand vague me passe par dessous la tête et m'engloutit m'entraînant vers le large. Complétement ensevelie, je n'arrive plus à respirer, j'avale de l'eau salée, je tente de remonter à la surface à plusieurs reprises, le courant m'emporte, mes forces s’amenuisent, j'sents que je ne vais pas pouvoir contrer les forces de la nature.



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