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[rp] La plage...

Aliennor
Troisième jour de détention. Ce dernier commençait étrangement bien, son ravisseur lui avait préparé à déjeuner et lui avait même lâcher une phrase gentille. Il était peut-être encore souffrant et se transformait en gentilhomme qui sait ? Même si l'idée paraissait surprenante, la manchote avait toujours dans l'idée qu'il n'était pas mauvais, juste isolé et en manque de sa sœur. Une fois qu'il l'aurait retrouvé, il deviendra, sans aucun doute, agréable à vivre.

Comme la veille, elle désirait retrouver la mer, mais pour dessiner cette fois-ci. Et puis, après avoir passé toute la journée avec le blond, elle avait besoin de se retrouver seule. Elle mit du temps à comprendre lorsqu'il accepta de la laisser partir sans corde, ni garde, mais ne se le fit pas dire deux fois. Après leur bataille de boue au lac et leur moment de détente aux bains, elle devait s'isoler pour se concentrer sur son but et sur ce qu'était le blond pour elle. Pour cela, elle prit la direction de la plage non sans avoir subtilisé son fusain et ses parchemins dans les affaires de son ravisseur avant de partir.

À l'entrée de la plage, la jeune femme enleva cape, bottes et bas pour sentir le sable se glisser entre ses doigts de pied et la brise fraiche se poser sur son corps chaud. Elle aimait bien la sensation de chatouillis du sable quand elle marchait, elle souriait bêtement en continuant sa marche. Son regard se promena au loin, cherchant la meilleure prise de vue possible pour son dessin, celui-ci, elle l'amènerait à sa petite Luna.
La brunette força ses yeux à lui donner une vision plus nette du paysage au large et surtout de ce point noir qui apparaissait et disparaissait au gré des vagues. En voyant d'autres vêtements que les siens posés sur le sable, l'hypothèse qu'elle n'était pas seule lui monta au cerveau. L'idée que la propriétaire de ces vêtements était-ce point noir au loin et possiblement en danger vint plus lentement cogner ses cases cérébrales.

À ce niveau, la manchote avait compris qu'il y avait un danger pour le point noir et qu'elle seule pourrait l'aider à s'en sortir. Ses jambes la portèrent avec hâte jusqu'à l'eau, jusqu'à mi cuisse. Le problème qui se posait, c'était qu'elle n'avait aucune notion de sauvetage en mer et que les vagues brutales lui fichaient un peu la frousse, il fallait se l'avouer.


HEEEY JE.....JE VAIS VOUS AIDER !!!

Au moins, la personne en danger savait qu'elle n'était plus seule. Mais elle pouvait aussi comprendre qu'avec une aide comme Ali, elle n'était pas tirée d'affaire.
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Kag.chan
Long d'l'eau j'marche, mains dans les poches, yeux sur l'sable et les pensées ailleurs. J'r'pense à cet'let'. 'cément, j'rais du y penser pus tôt. J'suis vr'ment con des fois ... C'ment j'pus croire qu'ça pas'rais crème franch'ment ? Rin s'ra pus j'mais pareil au f'nal. L'fin à sn'er quand j'ai céder et r'j'ter la raison. Sur qu'fallait pas. J'le s'vais, mais v'là, c'comme ça, c'que j'suis, j'y peux rin.

J'tends une vois, j'lève la tête et j'vois Ali qui gueule au loin. Qu'es qu'elle fou ... ? J'suis des yeux l'direction qu'elle prend et j'vois, quelqu'un ? Qui s'noie ... ? R'pid'ment, j'm'avance, na j'cours en faite.

J'passe à c'té d'la brune et j'la r'pousse brutal'ment. Si elle tombe à l'eau 'si, pas dans l'merde ! J'réfléchis pas, les aut' peuvent dire c'qu'y veulent, j'pas l'genre à laisser quelqu'un s'noyer. J'y vais, francos, j'm'enfonce dans l'eau et là j'la r'connaitrer, travers les vagues.

Lydra ?!

P'tain d'merde quoi ! On 'vait dit SUR L'PLAGE !!! Pas dans l'eau en train d'se noyer ! Encore un peu ... Encore ... P'tain attrape là ! J'l'ai ! J'la r'monte, galérant franch'ment cause du courant, et l'ramène, forçant contre les vagues 'r'avancer. Et c'tombe dans c'te m'vase période, d'jà j'mal r'tout, d'main j'vais galèrer à marcher droit ! J'la jette sur l'sable, sans délicatesse. J'r'prend une bonne b'ffé d'air, j'r'pousse 'core Ali qu'elle réagisse et j'traine Lydra plus loin d'l'eau.

P'tain, mort ... J'suis mort ... J'me laisse t'ber à g'nou, j't'attrape l'minette par le col. C'te conne ... ! J'la secoue comme un prunier, et j'lui en met une aussi, histoire qu'elle reste 'vec nous dans l'monde des vivants.


MAIS C'VA PAS D'ME FAIRE FLIPPER COMME CA ?! T'ES P'TAIN CHIANT MINETTE ! VA PAS CR'VER SALE CHIENNE S'NON J'TE BUTE !!!!

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Illydra
J'tente de r'monter à la surface, je bats des gambettes, des bras, rien n'y fait. Pourtant, j'sais nager, pas la première fois que j'me confronte à la flotte. Les vagues m'engloutissent toujours davantage. Soudainement, je vois des papillons, des anges avec des vraies ailes, des sirènes avec des grandes queues de poissons, des cristaux qui brillent partout. Té, ça y est. J'suis arrivée au pays des fées. Quand j'pense qu'certains disent que c'n'est que des racontars, des histoires pour les enfants, leur faire croire que la vie est belle jusqu'à ce qu'ils deviennent grands, le jour où les filles se font culbuter dans un fossé et les gars matraquer par leur femme une fois la grosse du coin épousaillée.

Bé non, ça existe bien, ça existe, je vais pouvoir le crier. Herk...une tasse de plus, j'n'entends que les bruits assourdissants de la mer, puis plus rien, j'perds connaissance, j'me rends plus compte de rien.

J'sents d'un coup un truc me piquer la joue, ma poitrine se soulever, de l'eau salée plein la bouche que j'vomis à coté. J'tousse comme une dératée.
J'vois le PatDeBol à genoux près de moi, je fronce les sourcils en comprenant que c'est lui qui m'a frappée.

Non, mais t'es complètement malade !

Tu peux être certain que j'vais l'dire à ma vieille que tu m'as battue.
J'donne pas cher de ta carcasse si tu r'pointes ton nez à Orthez.

Té, en parlant d'Orthez, moi, j'rentre.
J'suis lavée maintenant.

Ouep, tu parles d'un compagnon de route, d'abord il me lâche, après, on s'retrouve, il profite que j'sois endormie pour me battre.

J'regarde la fille.

C'est qui celle là ?

J'ramasse mes affaires, ma besace. Aller, en route.

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Kag.ch
C'moi l'malade ? J'viens d'te sauvé ton p'tit cul Minette !

T'étais en train d'crever, 'lors dit lui c'que t'veux à t'vieille, j'men fou ! Lui d'ras à deux s'tu veux, 'stoire qu'elle sache bien qu't'nage comme une vache unijambiste aveugle en surpoids ! Chiabrena !

Foutrecouille ! J't'ai vu dans l'flotte, j'ai cru c'tait un cadavre d'bateau qui coulait t'vois ! T'lui d'ras ça aussi !

On change d'route, fais un détour pour t'ramèner. Et elle, c'te glande qu'y'a pas réagit pour s'fout' à l'eau, c'la boulet dont j't'ai parler. Qu'y'est pas f'tu d'se sortir les doigts d'la raie pour t'aider !

Pis merde, MERDE ! T'me saoul ! D'où t'permet d'me faire chier 'lors j'te s'v'l'vepetepe.... ... ... ... RAAAAH !




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Elise
Voila quelques jours que sa cabane était sur pattes, ou sur planches ou sur parquet enfin bref que sa cabane possédait un sol. Bien que les fins grain de sable ne s'invitent à tout va entre les lattes, elle avait l'impression délicieuse d'être chez elle.

Loin d'être sûre que le fameux parquet ne serve de bois de chauffe l'hiver suivant, l'instant était à la nonchalance.

Elle revenait du marché, où elle avait réussis a vendre le rouget du matin a 17 écus, ce qui a ses yeux était une belle arnaque vu le prix qu'elle avait payé pour la barque

Refusant l'idée saugrenue qu'elle avait fuit la proie pour l'ombre, elle se balançait sur le filet de pêche q'elle avait attaché entre deux arbres laissant là, vagabonder ses pensées en regardant l’océan

Le vent marin ne parvint pas à sécher les perles d'eau qui suintaient de son front, et encore moins à sécher son corsage

Elle avait appris, en arrivant, qu'il y avait un lac a Mimizan sur océan, Probablement moins salé... Peut-être même était il d'eau douce?.... Si c’était le cas, y aurait il un autre poisson a pêcher?... Peut-être un poisson plus cher à la vente?
Contente de sa trouvaille, elle descendit ou tombit ou volit de son... Lit
Bref... Elle se dirigeât vers le dit "lac"... (A pied hein? Pas avec sa barque.... Faut pas déconner)

L'air semblait plus frais, les arbres plus vigoureux et... l'herbe était grasse

Elle ne pu, à l'abri des roseaux, résister a l'envie de relever sa jupe, avant de l'enlever au fur et a mesure qu'elle s’avançait. L’œil toujours a l’affût, ce fut son corsage qui vint rejoindre la jupe sur le rivage... Et enfin, elle pu profiter vraiment de l'eau fraîche. Elle plongea même sa chevelure, avant de recracher un filet d'eau saumâtre.
Autant d'audace la fit rougir alors même qu'elle se savait seule... Aussi, a contre cœur, elle se dirigea vers le rivage pour se rhabiller en vitesse

Encore toute émue de son escapade, elle revint sur la plage et retrouva sa bipède d'amie, à qui elle murmura


La prochaine fois, je t’emmène
Wgaby
Comme toujours, le barbu s'étai bien fait berner encore une fois...De belles paroles d'avenir, et lui, il à plongé encore une fois et à servi de pigeon pour escorter.

Il se mit à marcher le long de la plage, pieds nus, et il s'arrêta net.

Il regarda les vagues au loin...Regarda sa chevalière, puis l'enleva....Il la regarda une dernière fois, laissant couler ses larmes, puis la jeta le plus loin possible dans la mer.

Les joues inondées de ses larmes, il s'éloigna réalisant qu'il avait fait la plus grosse erreur, celle de tout quitter pour une femme qui ne pensai qu'à elle et à son avenir...

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Arfie.
Une étoile de mer séchée sur la plage était pour l'heure bien plus élégante qu'Arfie.. A plat ventre sur le sable, elle ouvre un oeil... Tousse, crache du sable, tente telle une tortue de se retourner.. Elle n'est pas morte.. Les tambours joyeux qui tapent dans sa tête au rythme de son coeur en sont la preuve.. Tant bien que mal elle se redresse.. A quatre pattes pour commencer et après un dur combat entre son cerveau qui donne les ordres et le reste du corps qui n'en fait qu'a sa tête, elle arrive enfin à se retourner ..

Ho p'tain ... Ma tête...

Allongée elle plisse les yeux , le soleil qui est déjà haut l'aveugle ..

Encore un petit effort , elle se redresse et enfin assise prend une profonde inspiration.. Son regard détaille l'horizon .. Devant , une étendue d'eau, miroitante,
des paillettes brillantes qui jouent avec la surface de l'eau.. Plus près des vagues qui viennent mourir sur la plage .. Derrière Mimizan... Et entre les deux une diaconesse en vrac..
Elle se masse les tempes. Puis tente de se rappeler ce qu'elle fait là.. Une soirée bien arrosée, trop même .. Des conversations un peu grivoises , où comme on le sait tout le monde à toujours quelque chose à dire .. Et la diaconesse n'a pas donné sa part au chien .. "Bah quoi c'est la nature ". Puis le Comte et Morphée qui partent en titubant et elle qui déclare vouloir dormir sur la table .. Ensuite elle se souvient avoir changé d'avis et être parti a la recherche de son auberge.. Ceux qui l'ont croisé garderont en mémoire une brune titubant, chantant à tue tête un mélange de cantiques et de chansons paillardes..

Dubitative, elle hausse les épaules.. Elle finit d'enlever le sable qu'elle a sur le visage, défait son chignon laissant tomber ses cheveux en cascade, d'une main elle repousse en arrière les mèches qui lui tombent sur les yeux .

Pfoua c'est plein de sable .. M'faut un bain ..


Elle reste un moment assise, la brise lui fait du bien et le bain parfumé attendra. D'une main elle caresse le sable , les grains s'insinuent et glissent entre ses doigts..
Des moments simples mais agréables au final, malgré une situation bien compliquée.

Pfiou on verra bien...

Profond soupire, pas envie de réfléchir, trop mal à la tête. En mode coquillage et crustacés, le visage rose comme une crevette, un charisme de moule, un Qi de bulot ..

Vos gueules les mouettes , je cuve...

Elle relève ses genoux pose sa tête dessus et son regard fixe l'horizon .. Pas pressée de rentrer , retrouver cette chambre bien vide et surtout devoir prier de longues heures pour se faire pardonner ses écarts de langage et ses pensées coquines ..

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Hoeldetrajan
La plage de Mimizan. La dernière fois qu'il était passé ici, c'était il y a déjà un an. En compagnie de son écuyère dans le but de découvrir les environs et voir si cela était si beau que pouvait le prétendre les voyageurs. Pour Hoel non. Rien ne pouvait aussi beau que la Vilaine, et son embouchure dans le golf de la petite mer, Mor-Bihan ou bien les roches de son sa ville natale Saint Malo. Mais ce matin...C'est beau ici.


Du sable fin, une couleur d'eau particulière...Le breton se posa contre une petite dune et le dos bien calé, resta là à regarder l'horizon. Fils d'Eol, fils de la mer, il était de nouveau vivant, sentant l'appel du large.

Il prit un peu de sable dans ses mains, et laissa son esprit vagabondé. La nuit avait été douce avec dans ses bras, la plus belle des compagnes. Car même si cela ne faisait que quelques jours, un sentiment s'était installer pour toujours dans l'esprit du breton. Un sentiment de paix et d'envie.

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Narcysse
    Je suis désolé d'interrompre
    C'est juste que je suis constamment sur le point
    D'essayer de t'embrasser
    Je ne sais pas si tu te sens comme moi
    On pourrait être ensemble si tu le voulais*




Une chevauchée au couché du soleil, une nouvelle ville à découvrir et une autre nuit dans ses bras.
Les rayons du soleils s'immiscent timidement dans la chambre d'auberge où la Fleur se réveille en douceur.
Un bras se tend vers l’intérieur du lit à la recherche de son Celte. La place vide est encore chaude. Ses châtaigne s'ouvrent avec flemme et balayent la pièce.

L'Hermine s'est éclipsé.

Tel un chat qu'on aurait sorti du sommeil, elle étire tout son corps et se roule en boule, les draps encore imprégnés de son odeur et de sa chaleur serré dans ses bras. Elle y enfouie sa tête et se rassure.
Elle va se lever, sortir de la chambre et il sera là. Il est juste là. Pas loin.
D'un bond, elle se dresse sur ses pieds et fait monter de l'eau chaude.
Débarbouillage rapide, elle prend tout de même le temps de se coiffer. Après les longs mois en mer, ses longs cheveux ont mérité qu'elle s'occupe un peu d'eux. La brosse de crin glisse sur la crinière abîmée et elle ressent comme un vide en elle.
Là, au creux de son ventre. Les papillons cèdent leur place à un essaim de guêpes.
Elle attache ses cheveux à la va-vite , elle enfile ses chausses sans vraiment prendre le temps de les fermer et s'arrête net devant la porte.
Demi tour.
Les draps valdinguent au milieu de la chambre. A quatre pattes, elle cherche sous le lit, les oreillers finissent avec le tas de draps. Elle retourne son sac et le vide sur le lit en soufflant sur les mèches rebelles qui se sont déjà échappées.
Ses vêtements de la veille sont inspectés et enfin, elle la trouve. La broche d'hermine. Elle la serre contre elle avant de la raccrocher à l'emplacement de son coeur qui s'est emballé plus que de raison.
Elle peut y aller. Mais où?
Sur la pas de l'auberge, son regard court la rue alors que ses mains se plaquent sur ses tempes.


Réfléchis, réfléchis ... On est où? Mimizan. Ok, Mimizan. J'connais pas. Pas grave. Réfléchis Narcysse. On a vu quoi en arrivant? Un port. Ouais un balaise même. Y avait deux belles caraques ... te déconcentre pas!Le port. Non. C'est un arsenal. Il sera pas là. .... Bon sang Narcysse réfléchi! On est pas passé devant une plage? Mimizan, Mimizan ... Le Golf de Gascogne!Mais ouais y a une plage!

Faisant fi des regards interrogateurs qui se posent sur elle parce qu'elle réfléchi à voix haute, c'est presque en courant qu'elle déboule sur le banc de sable. Bizarrement, elle ne s'est pas perdue dans les ruelles inconnues. Guidée par le besoin de le retrouver, de s'assurer qu'il ne l'a pas laissé seule.
Evidemment, à Mimizan la plage n'est pas toute plate ...


Foutues dunes!


Ses jambes l'abandonnent, ses genoux flanchent et la voilà assise dans le sable à peine tiède.
Le visage dans ses mains, elle essaye de se ressaisir. Ne pas céder à la panique, ne pas laisser la peur l'envahir.
Il n'est pas loin. Il ne peut pas être loin.




* Parole traduite de "Do I Wanna Know" - Arctic Monkeys

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Hoeldetrajan
Hoel...rêve....éveillé. Il pense à des cartes, à son navire brisé en deux non loin de Saint-Malo... Puis à elle...qu'il voit arrivé. Enfin, elle tente de se faire un chemin dans les dunes. Le chat, décide alors de lui faire un petit tour. Jouer comme des gamins faits aussi partie de la vie d'aventurier... Pendant qu'elle avance aussi mal que l'on peut le faire dans les dunes, il la contourne.

Elle est assise là. De dos, elle est toujours aussi jolie pense alors le breton, qui...rampe doucement jusqu'à dans le dos de sa belle. Puis doucement sans lui faire peur, il lui chuchote :
[

mais que fait une perle de fleur seule au bord de l'océan?
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Narcysse
Sa raison dérive, elle plonge dans des abysses infernales où il ne serait pas là, où il n'existerait que dans ses souvenirs.
Perdue entre deux dunes qu'elle trouve beaucoup trop grandes, elle ne sait pas où chercher.
Elle échoue comme un navire qui n'aurait plus de capitaine. Elle livre une bataille intérieure si violente qu'elle se sent vidée de toutes forces.

Un souffle chaud glisse dans son cou. Elle sort son visage de ses mains et rouvre les yeux. La temps est calme , il n'y a pas une once de vent, pas la moindre brise.
Puis le murmure. Elle reprend sa respiration, ses poumons se gonflent, son coeur bat à nouveau. Elle était en apnée depuis son réveil, elle vient de remonter à la surface. Les papillons reprennent leur place dans son bas ventre.


... Elle a perdu son Soleil ... Lui souffle-t-elle d'une petite voix encore éraillée par la peur.

Elle laisse son dos basculer en arrière en repliant ses jambes sur elle et prend appuis sur le breton. Elle lui prend les main et enroule les bras qui lui ont tant manqué autour d'elle. Elle y enfouie son visage, savourant cette chaleur qui l'enveloppe enfin à nouveau.
Petite Fleur fragile qui vient de reprendre racine, elle se libère de la peur qui n'avait jamais été aussi forte en elle. Deux fines larmes dévalent ses joues alors qu'elle s'enferme un peu plus dans son cocon de chaleur. Plaquée tout contre lui, elle peut sentir les battements de son coeur dans son dos.



... J'ai cru qu't'étais parti ... Sans moi ... Sa voix est tremblotante, presque effacée sur la fin de sa phrase. Elle vient de vivre la pire des épreuves de toute sa courte vie.
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Hoeldetrajan
Elle se blottit dans ses bras, aucune femme ne l'avait fait comme elle auparavant. Non tout est aussi nouveau pour lui. Puis Hoel sent qu'elle verse une larme. Sans doute, le vent, mais non, il le sait bien. Hoel la sert encore plus fort lorsqu'elle prononce des mots dans un ton tremblant. Qu'il se dit qu'il a était un peu bête de partir seul ce matin-là.

Doucement, il lui embrasse les cheveux et pose ton menton sur le dessus du crâne de sa bien-aimée. Au loin semble passer une barque de pêcheur, car dans son sillage, des mouettes l'accompagnent dans un ballet que seules, elles savent faire. Hoel sourit un peu, le cœur au chaud, la vie est belle.


La prochaine fois, ma fleur, je n'irais pas au bord de l'océan, j'irais plonger sous les draps pour y découvrir ton corps et le couvrir de mille baisers d'un immense amour.

Puis il se tait. Rien ne lui manque, et cela lui parait étrange. Ni la Bretagne, ni son travail de lame. Être là seulement là avec Narcysse suffit à le rendre heureux.
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Narcysse
    Ah! Ce qu'on est bien tous les deux
    Quand on est ensemble nous deux
    Quelle vie on a tous les deux
    Quand on s'aime comme nous deux*



Enveloppée de Lui , le manque se dissipe comme une brume matinale qui laisserait sa place au soleil.
Elle réalise comme elle a eu peur de ne plus l'avoir à ses côtés, comme elle a pu s'imaginer le pire en une fraction de seconde et comme elle s'est sentie perdue ...
Son coeur se pince étrangement quand il prononce le mot ... LE mot ...

Amour.

Alors c'est ça l'Amour?
Elle découvre ce sentiment nouveau et l'apprend. Maladroitement, totalement novice en la matière, elle essaye de comprendre comment gérer cette nouvelle peur que l'Amour a fait naître en elle. La pire de toutes - et pourtant elle s'y connait en peur - , celle qui vient de la plonger dans un tourbillon infernal où elle ne trouvait ni lumière ni douceur. Cette peur de le perdre, qu'il ne soit plus là, et qu'elle se retrouve comme amputée d'une partie d'elle même à laquelle elle se cramponne tous les jours un peu plus.

Elle relève la tête et tend son cou pour y sentir le souffle de son Celte. Les yeux toujours fermés, elle savoure de l'avoir enfin retrouvé, de ne l'avoir finalement jamais perdu ...
La Fleur se relève, doucement, se retourne vers lui et le prend par la main. Elle l'attire vers elle et l'embrasse comme jamais elle ne l'avait embrassé. Par un baiser presque fougueux et totalement passionné elle lui offre son coeur, sans retenue ni garde-fou. Elle glisse ses mains dans ses cheveux et étreint son visage entre ses bras. Elle le regarde, ses châtaignes pétillantes comme une coupe de champagne dorée. Elle se mord le coin d'une lèvre et lui sourit, les yeux brillant de malice. Elle effleure sa bouche et lui souffle, la gorge nouée de joie.


Allons nager ...

Une envie un peu folle, s'immerger et se laver de son angoisse. Renouer un instant avec l'Océan et re remplir son réservoir de confiance en elle. En Lui. En Eux.





* Mon manège à Moi - Edith Piaf.
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