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[RP]Le Berry informe la Bourgogne

Le_chevaucheur_noir
Maréchale, croire que la force de la Bourgogne repose sur son ost c'est mal connaitre la Bregogne.
Car depuis le duc Philippe l'ost bourguignon a énormément perdu et ce sont les milices, les nobles et les aventuriers qui ont largement compensé la perte de soldat.

Nous avons eu, il me semble, un sursaut d'orgueil à l'ost quand le duc Erik à pris le pouvoir en Bourgogne. L'effectif de l'ost était à cette période : immense et il est vrai qu'on a eu un second sursaut pour la croisade à Genève menée par le capitaine Jusoor de Blanc Combaz.


Mais depuis ce sont les toisonnés, les miliciens, les aventuriers, les nobles et les basilics qui forment la puissance militaire du duché.
Que l'ost soit dissout ou non, n'est pas vraiment important.
Que les Berrichons franchissent la frontière et ils devront encore reconstruire Bourges, c'est certain !


Ensuite, que le capitaine soit arrivé en même temps que la pulcelle de Sémur est vérifiable comment ?
La Douane n'est pas faite donc comment peut on le prouver ?

Continuons sur les preuves que le Berry et ses sympathisants avancent : Un berrichon basé à bourges à vu dans son livre de compte qu'une supposée voleuse a donné des écus à un bourguignon.
Il est magique le livre ?

Ensuite, pardonnez moi, mais qu'un berrichon, reclus dans son Berry dit avoir vu une pulcelle donner des écus à une armée à Sémur en Auxois ne vous trouble pas ?
Il doit avoir une sacrée vue perçante pour voir ce qui se passe à 50 lieues.

En plus, les pulcelles la dernière qu'on a croisée on l'a vendu aux anglais, c'est pour dire à quel point on fait confiance à celles-là !


Par contre je dois vous reprendre sur un point : si on ne peut pas dire qu'il est coupable, on ne peut QUE dire qu'il est innocent.
Entre coupable et innocent il n'y a aucun état de fait, soit on est l'un, soit on est l'autre.


Et pour finir, jamais ô grand jamais on a dit :
"le Berry ment, faisons lui la guerre !"
mais on a dit : "Le berry ment une fois de plus, cessons donc de l'écouter".


Donc pour résumer, vous voulez ouvrir une enquête parce qu'un berrichon possède :
- Un rapport de douane que la douane de la ville n'a jamais fait.
- Un livre magique qui afficherait des transactions qui se déroulent n'importe ou en France et bien au-delà.
- Une vue qui lui permettrait de voir à plus de 50 lieues.

On aurait ne serait-ce que le début, du commencement d'un quart de la moitié d'un argument valable ayant l'épaisseur d'un cheveux, on pourrait commencer à se dire.... rien. Puisque ça pèserait rien.
C'est pour dire à quel point ils n'ont rien de rien, si ce n'est du mensonge plein la bouche.... et la tête aussi pleine que leur caisse.

Oh je suis confus, j'ai dit "pleine", je voulais dire "vide".
Flavien
Comment est-ce vérifiable ? Tout simplement parce que chaque douanier, ou quand celui-ci est absent un volontaire notifie dans un livre public les arrivés et les départs, et aussi tiens à jour la liste de tous les villageois présent dans le village. Même si vous le niez, c'est un fait.
Si ce dernier n'a pas fait son rapport, c'est à lui que vous devez vous en prendre.
Quant au écritures comptables, les agents du Berry les ont soi-disant subtilisés au trésorier de l'armée de Sieur Azzar. Il est évident qu'il ne le dira pas si c'était le cas. Même moi je ne croirai pas les dires du Berry en d'autre circonstance, or la coïncidence que j'ai évoqué plus haut et que je vais évoquer plus bas mérite réflexion et enquête. Que ça soit au moins pour l'honneur de la Bourgogne et pour savoir si la Bourgogne fut mise en danger par un de ses propre conseiller ducal.

Donc, résumons si vous le voulez bien.
Nous avons :

- Un document du Berry qui dit, que d'après ses agents, la dénommée Pulcelle, voleuse des 40 000 écus en complicité avec son ami, a versé cet argent dans les caisses d'une armée Bourguignonne dirigée par Sieur Azzarh le 09 Août au Matin.
- Un livre des arrivés/départs qui stipule bien, que le matin du 09 Août, Sieur Azzar est arrivé le même jour que la dénommée Pulcelle, et qu'il est partit le 11 Août au même moment que la dénommée Pulcelle.
- Le livre des embauches qui ne stipule aucune embauche pour son armée.
- Mais une possible intégration discrètement à son armée, car il est resté deux jours en ville.

Voilà un résumé des faits qui méritent réflexion. C'est pourquoi que vous le vouliez ou non. Je ferais, si j'en ai le droit, une demande d'enquête auprès de la prévôté pour faire toute la lumière sur ces accusations.

Sachez que si on ne peux pas dire qu'il n'est coupable, nous ne pouvons pas dire non plus qu'il est innocent. On peux juste invoquer la présomption d'innocence, qui est différente.


Pour la cohérence RP.
Je ne me sers pas de cette explication pour Dufric mais pour la liste des villageois IG.
Si les villageois disparaissent de la ville quand ils partent et d'autre apparaissent quand ils arrivent, c'est forcément RP que quelqu'un notifie cela.

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Le_chevaucheur_noir
Les agents du Berry ? Peuvent-ils donner un nom ? Il sera ainsi facile de voir si ses agents étaient sur place ou non, puisque visiblement quelqu'un notait les arrivés et les départs.

Allons, vous ne voyez pas que la seule motivation du Berry est de monter les bourguignons les uns contre les autres ?


La présomption d'innocence n'est en rien différent de l'innocence.
Le terme "présomption" signifie que jusqu'à preuve du contraire la personne est innocente.

Donc on a aucune preuve, si ce n'est une liste d'arrivée et de sortie de Sémur, tenue par on ne sait qui ?
Vraiment combien de personne partent et arrivent en même temps dans les villes ?
On les mets tous en procès pour ça ?

Maréchal, même vous qui ne croirez pas les berrichons, vous vous faites plus berrichon que le Poilu en personne.

Allons on a aucune preuve ni témoignage si ce n'est la "parole d'honneur" du Berry.


Là il rit.

"La parole d'honneur du Berry" La meilleure plaisanterie du monde non ?

J'ai une autre plaisanterie : Qui est capable de voir ce qui se passe à 50 lieues de lui, mais n'est pas capable de voir qu'on lui vole la caisse ducale sous le nez ?
Le Berry !

Allons maréchal vous seriez vraiment prêt à ennuyer un bourguignon, pour complaire aux berrichons, pour une histoire d'écus que le Berry s'aurait fait voler juste après les avoir voler en Orléans, Champagne et Bourgogne ?

J'ai bien peur qu'après cela plus aucun bourguignon n'ait de sympathie pour vous; et à raison, et surtout pour une enquête qui sera sans suite car il n'y a ni preuve, ni témoignage. Et s'il n'y a ni preuve ni témoignage c'est sans doute parce qu'il n'y a pas fait notable et donc de coupable ?

Même le Berry a laissé tombé !
Flavien
Ce sont des agents, ils ont du passer inaperçus, ce qui n'enlève en rien la preuve qu'ils détienne.
Présomption d'innocence et innocence ne veut pas dire la même chose.
Innocence c'est qu'on est sûr que la personne est innocente, la présomption d'innocence veut dire que la personne est innocente jusqu'à ce qu'un verdict dise le contraire.
Donc d'un côté il y a la certitude qu'il est innocent et de l'autre une non-certitude.

Oui, on le sait. C'est notifié.
Non, on ne les mets pas en procès pour ça. Mais on peux émettre des doutes quand deux personnes arrivent le même jour alors qu'une preuve circule comme quoi ces deux personnes pourraient être impliquée d'un côté dans un vole et de l'autre dans un recèle d'écus.

Oh, croyez-moi, ça me surprend aussi de défendre ces Berrichons, je ne le fais pas pour eux, je m'en fiche de leur écus. Ca sera toujours ça de moins qui finira dans les poches des brigands qu'ils emploient.
Ce qui m'embête c'est les accusations et les coïncidences qui entoure ces accusations d'un conseiller ducal bourguignon, censé représenté la Bourgogne et qui peut-être l'aurait sciemment mise en danger.

Aucune preuve ? Nous avons un document qui vient tout de même du trésorier de l'armée de sieur Azzar. Peut-être est-il falsifié. Mais encore une fois nous avons une preuve de l'arrivée de Sieur Azzar au même moment que la voleuse à Sémur le même jour du soi-disant transfert d'écus.
Pour moi ce sont déjà deux preuves qui doivent être étudiées. Ce n'est pas rien.

Personnellement, je m'en fiche complètement d'avoir ou non la sympathie des Bourguignons, si je souhaitais paraître sympas, j'aurais fait clown comme métier. Mon but est d'offrir aux Bourguignons toute la transparence dans cette affaire pour leur éviter une guerre qui à mon sens n'a pas lieu d'être. Mais aussi de mettre fin à une possible corruption qui nuit à la Bourgogne et à sa réputation.

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Teo.
Sieur Inconnu... vous parlez d' "on ne sait qui" en référence à cet agent du Berry.
Vous êtes, "on ne sait qui" également. Vous êtes arrivé en criant au loup, peut-on savoir à qui nous avons à faire ?

Et à titre informatif, le Berry n'a pas laissé tomber. Si vous aviez suivi, vous sauriez qu'une table de médiation est ouverte,, que personnellement, je n'ai plus le temps de dormir car chaque soir après mon travail, je fonce là-bas pour en revenir à l'aube.

Alors non Sieur Inconnu. Le Berry n'a rien laissé tomber, et je rejoins Messire Flavien dans son discours disant que si Azharr n'a pas de preuves manifestes pour certains, de son implication dans cette affaire, rien ne prouve non plus qu'il n'y est pas impliqué.

Et il en va de la réputation de la Bourgogne.

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Cuche
Un coursier parvint sur la place et trouva facilement les personnes que son maître lui avait indiquées.

J'cherche la bailli de Bourgogne, l'est ici?
$Suivant les doigts qui se pointèrent dans la même direction, il remis son courrier.

Citation:
A Téo de Niraco.

Jusqu'en Berry, les rumeurs remontent au sujet de certains propos que vous tiendriez en place publique.
Nous sommes conscient que le peuple est en droit de savoir la vérité sur cette affaire. Mais nous sommes également conscient qu'il faudra être patient afin de détenir la vérité.

D'ici là, nous vous rappelons que la plus grande discrétion est de mise et qu'il n'est pas bon de prendre la parole en publique lorsque l'on est également attendu à la table des négociations.
Les paroles sont tellement faciles à rapporter erronément... Évitons les nouveaux malentendus.

Nous vous invitons donc à laisser les agitateurs prendre leur mal en patience et à vous impliquer de toutes vos forces dans les discussions que nous menons avec nos voisins.

Au plaisir,

Cuche de Fronsac
Chambellan de Bourgogne et négociateur ducal à ses heures.

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Teo.
Et peu après, alors qu'elle s'apprêtait à reprendre la route direction le Château de Bourges, un pli, du Chambellan... Elle eut du mal saisir parce que... elle n'avait rien dit qui n'était déjà su finalement.
Elle lui répondit rapidement pour ne pas en perdre trop...la route était longue mine de rien.




Sire,

Il y a juste des choses que j'entends qui sont archi fausses... et mon besoin de vérité prend certes, le pas sur beaucoup de choses.

Cependant, je sais parfaitement que j'ai devoir de réserve, et rien, je n'ai rien dit qui ne soit pas encore su.

Il avait déjà été dit qu'une table de médiation était ouverte, je n'ai fait que le rappeler un inconnu qui n'a de cesse de brailler... A la façon dont il l'affirme on dirait qu'il se f...


Voilà précisément la naissance de l'expression " le coup de la panne". par une lettre inachevée, faute de réserve d'encre suffisante. Quelques instants avant de prendre la route....
Elle finirait sa phrase à Bourges après tout...

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Ambroise.
Aussitôt le pot de miel avait cassé, aussitôt la vérité fût révélée par l’homme qui fût accusé. Et Della qui s’empresse de partir avec lui pour s’entretenir de chose … familial diront non. Ambroise fût d’ailleurs surprit qu’elle parte aussi vite, telle une tornade blonde, mais ne lui en tient point rigueur. Il était tellement dépité de voir ce miel gâché sur le sol, tout en tenant sa besace fermement contre lui pour ne pas que d’autres bricoles s’en échappent, en l’occurrence une boite à biscuit, sa gourde d’hydromel, son missel et son chapelet, ses sachets d’herbes en tout genre, quelques fioles et tout le nécessaire au premier secours, et pour terminer l’inventaire de tout son attirail, il gardait encore quelques parchemins, une fiole d’encre et sa plume d’oie pour écrire.

Pas plus loin que le miel, il y vit une robe. Relevant la tête, il croisa le regard de Marie Alice. Ambroise fit une petite moue décontenancée alors que la dame lui propose de lui confectionner une besace toute neuve. La déception pouvait se lire dans les azurs du jouvenceau malgré tout.


Merci Votre Seigneurie … Oui, quand vous voulez …

Mais ces paroles étaient bien tristes car sa besace avait une valeur sentimentale pour lui. Peut-être serait-il possible de la réparer ? En attendant la conversation continua encore mais le jeune frère n’y prêta guère attention. La Duchesse Angélyque avait constaté la fuite du poussin. Ambroise soupire. Ça lui apprendra d’être gourmand. Quoique ce poussin n’allait pas remplir son ventre. Il se conforta aux paroles de Maud en pensant ce qu’elle avait dit, que les poussins berrichons étaient indigestes.

J’aurais dû vous écouter Duchesse Maud …
Je vais rentrer … cette discussion ne rime à rien de toute façon.


Mais comment allait-il pouvoir rentre avec sa besace trouée ? Ambroise y réfléchit devant Maud et Marie Alice.
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Dernhelm
De retour de Gueret, Dernhelm s'informa des affaires qui avaient occupé la Bourgogne durant son absence. Il hocha la tête en ecoutant le jeune qui lui resumait la situation sur cette histoire de Berry volé... Il prit sa plume:



Messire Flavien,

Je rentre du Limousin à l'instant et j'apprends les développements qui ont eu lieu suite plaintes du Berry consécutives au vol qu'ils ont subit.
Vous avez semblé bien seul lors des échanges qui ont fusé dans cette discussion. Pourtant vos paroles étaient sages et il est triste de voir comment les intérêts de quelques uns passent avant la survie d'une province.
Mais que voulez vous, c'est ainsi depuis des mois... et si le changement vient, c'est doucement. Voyez, pour cette affaire pourtant inquiétante, Messire Crezus n'a même pas daigné sortir de son monastère.

Je partage toutes les inquiétudes que vous avez soulevé. J'espère que vos remarques ne resteront pas lettres mortes.

Cordialement
Dernhelm


Il donna une pièce au gamin qui parti en courant dans la ville
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Cardinal
pendant que certains discutent, d'autres vont se battre ... le beau cardinal ne le comprenait pas et vint le dire ...

les armées berrichonnes marchent sur l'éternelle bourgogne ... il n'est plus l'heure de discuter des responsabilités ... il faut repousser l'agresseur ... qu'importe qu'il ait une bonne raison ou non d'en vouloir à quelques bourguignons, il n'a pas le droit de s'en prendre à tous les bourguignons ...

si c'était la justice que les berrichons souhaitaient, ils auraient demandé une coopération judiciaire ou mandaté la prévôté royale ... là ils ont accusé sans preuve, leur but était uniquement d'avoir un prétexte pour attaquer ... comment voudriez-vous que l'éternelle bourgogne rende de l'argent qu'elle n'a pas ? et comment le berry compte-t-il récupérer son argent s'il attaque ? c'est ridicule ...

les berrichons ont fait preuve d'une imprudence coupable en acceptant des brigands dans leur conseil, mais pour ne pas avoir à en assumer la responsabilité, ils cherchent un bouc émissaire ... le voleur est berrichon, sa complice est berrichonne, voilà tout ce que les preuves berrichonnes auront réussi à déterminer ... le reste n'est que spéculation ...

bref, encore une fois peu importe si l'un ou l'autre bourguignon est impliqué dans le vol du trésor berrichon ... maintenant il faut se défendre et être unis ... ce qui perdra l'éternelle bourgogne ne sera pas son éventuelle implication dans un vol, mais son manque de cohésion ...

l'heure est à l'union ... lorsque le vil envahisseur aura été repoussé, une enquête sur les responsabilités de chacun pourra être diligentée ... mais pas maintenant ...

mobilisez-vous et mobilisez les bourguignons ...

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ceterum censeo parvam britanniam delendam esse
Teo.
Sire Cardinal .... Oui le Berry a commis l'imprudence avec ses gens plus ou moins douteux.... mais est-ce qu'on doit se contenter d'aller se faire saigner parce que notre Duc l'a décidé avant même qu'on ait les résultats de la médiation ?

Ou alors... est-ce qu'on prend aussi le risque d'avoir un receleur présumé-ou non- selon, au sein de notre propre conseil ? ....

Est-ce qu'un soupçon qui pourrait être levé ou confirmé, en 1 minute mérite que notre Duché soit encore mis à mal ?
Est-ce que l'image du Duché, notre dignité, les Bourguignons, ne valent pas la peine d'aller chercher cette vérité ?

Je défendrais mon duché.... mais avec une amertume considérable envers ce qui a été déclaré prématurément.... et envers une affaire étouffée...

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Angelyque
Une affaire étouffée?

Alors que le Duc de Bourgogne a envoyé délégation en Berry et mène enquête?

Pendant ce temps là, que faisait les Berrichons?

Ils recrutaient brigands et mercenaires, faisaient propagande pour venir attaquer la Bourgogne, menait campagne anti-Bourgogne en gargote et en taverne.

La Main du Laverna et autres racailles sont à présent à nos portes!!!

Etes vous à la solde du Berry que vous tentiez depuis le début de semer la discorde et d'attaquer mon fils sans la moindre preuve?

Le Berry a été volé oui. C'est très triste pour le duché mais nous n'y pouvons rien.

Par un berrichon et non par un bourguignon, et encore moins par la Bourgogne.

Notre Duc a été honnête dès le départ, en voici la preuve!


Crezus a écrit:
Citation:


De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne, dict « Le Fertile bienveillant »

    ♠♠ DES NEGOCIATIONS AU SOMMET - PREMICES ♠♠


A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire,
Salutations.

Depuis quelques semaines les nuages se font plus sombres à l’horizon, c’est donc en un effort de conciliation, de compréhension et de sagesse que Nous avons décidé d’ouvrir un dialogue officialisé et concret avec Notre voisin, ceci afin de clarifier la situation et d’éviter toute escalade qui pourrait entraîner une guerre, résultant en l’anéantissement certain d’une situation qui, même si elle n’est pas optimale, n’en reste pas infiniment moins ennuyante en ce qu’elle permet de n’avoir pas à se retourner sans arrêt par derrière l’épaule pour voir si une crapule n’est pas en train de Nous faire les poches.

L’idée est là.

Ainsi, pour que la pluie et le tonnerre restent sur d’autres, Nous envoyons en Berry Notre estimé Chambellan, le Baron Cuche et Notre considérée belle-fille & surtout ancienne ambassadrice auprès du Berry pour la Bourgogne, la Baronne Della. Que leur sagesse et leur connaissance des rouages de la diplomatie les aide à rendre moins opaque les faits, et ouvrent définitivement les yeux des sceptiques et des magouilleurs.

Par leur bouche Nous parlons, par leurs oreilles Nous entendons et par leurs décisions Nous ordonnons. Notre confiance repose entre leurs mains expertes, et Notre futur en leur sein – surtout ceux de Notre belle-fille.

Que vive la Bourgogne !

Faict le vingtième jour d’aout de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.




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Citation:


De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne, dict « Le Fertile bienveillant »

    ♠♠ DES NEGOCIATIONS AU SOMMET ♠♠


A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire,
Salutations.

Nul n’ignore les événements politiques des dernières semaines, pour ceux qui néanmoins vivraient dans un trou coupé du reste du Royaume, le résumé suivant sera d’une aide plus qu’inestimable.

Le Berry, Notre si turbulent et truculent voisin, s’est fait voler, dérobé & trompé. Un de ses conseillers ducaux, fort de la confiance dont il était le dépositaire, aurait profité de sa position pour subtiliser la caisse et s’enfuir laissant la honte s’abattre sur lui et la colère – compréhensible et juste – des berrichons, parant ses épaules de l’immonde couleur de la traitrise et de l’infamie. Nul ne doute qu’en cela il pourra prendre conseil avec le tristement répugnant Mansart, sur le comment vivre après une telle déchéance.

Passons.

Le Berry cherche maintenant à punir le coupable et ses complices, et c’est vers la Bourgogne qu’il se tourne, la racaille ayant apparemment décidé de prendre domicile de part chez Nous – malheureusement. C’est pourquoi, Nous avons diligenté Notre chambellan et la Baronne Della, ancienne ambassadrice auprès le Berry pour la Bourgogne, pour prendre les discussions en main, et ouvrir le dialogue en soulignant la volonté de la Bourgogne d’aider son voisin. Les tractations ont débroussaillé la situation et, même s’il reste de nombreux épineux à tailler, quelques points cruciaux sont déjà ressortis de leur travail acharné.

Remercions-les & venons-en auxdites avancées.

La volonté de la Bourgogne d’aider à redresser un tort est aussi forte que son innocence. De nombreuses rumeurs ont fait état de complicité, de fourberie, de tromperie et caetera, Nous passerons l’éponge sur ces corbeaux qui se complaisent à clamer la déchéance du corps qui les nourri, et dont ils dévorent la chair sans complexe. L’adage Nous fera dire qu’ils s’en étoufferont.

Passons à nouveau.

Après une discussion approfondie et sans artifice entre Nous et le Duc du Berry, Nous avons convenus la chose suivante. La Bourgogne va s’engager à offrir pour la durée de l’affaire une coopération unique judiciaire et prévôtale, afin de trouver l’ancien bailli-devenu-traitre, pour qu’il soit enchainé & trainé en son ancien Duché afin d’être soumis aux tortures qu’ils jugeront bon de lui faire subir.

Egalement, Nous avons entendu les complaintes et les rumeurs de complicité, c’est pourquoi, Nous demandons & laissons une semaine à l’ancienne compagne dudit rat pour se présenter par devers Nous afin de répondre à un questionnement aigu de ce qu’il en est, et qu’elle relate avec précision, sans mensonge et sans détours, sa version des faits. Les minutes seront ensuite envoyées au Berry pour consultation, et selon la décision de la Bourgogne et en accord avec la loy qui régit Notre bonne terre, ladite compagne pourra voir sa détention prolongée si sa culpabilité est avérée.

Le tribunal exceptionnel en ce qu’il relève de la coopération politico-judiciaire avec un voisin auquel aucun traité ne Nous lie sera composé extraordinairement de Notre personne, du procureur ainsi que du Chambellan de Bourgogne, le triumvirat ainsi réuni aura droit de questionnement, d’action et de jugement à la majorité.

Que vive la Bourgogne !

Faict le vingtième jour d’aout de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.







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[En réfection]
Crezus
Crezus arriva, et d'un signe ordonna à Teo de le suivre, puis en apparté,

« - Nous craignons n'avoir pas été assez clair depuis deux semaines, laissez Nous répéter une nouvelle fois.

Le Berry a lancé des accusations contre la Bourgogne, que vous prenez pour argent comptant malgré le fait que vous détenez la clé du Trésor, et êtes la mieux placée pour assurer que nul écus n'y sont arrivés autre que part le travail - sic - du CaC, et les dons privés. Sans preuve à part le torchon que vous Nous avez présenté comme les registres du Bailli-voleur, pardonnez que Nous n'en n'ayons pas tenu compte étant donné qu'il venait de se rendre coupable de vol et tentait par là même de rejetter la faute sur un autre.

Personne au conseil ne comprends si vous êtes avec le Berry, si vous êtes leur diplomate attitrée, une complice de leur conseil, une terriblement mauvaise magouilleuse politique ou une simple idiote, j'espère la dernière option pour être hônnete.

Je vous invite désormais à cesser ces délires en place publique, Nous devons être unis et vos accusations et désir de défendre le Duché de vos copains est lassant, vous frisez la correctionnelle une nouvelle fois.

La médiation était toujours en cours de Notre côté ayant délégué le Chambellan en personne ainsi que l'ancienne en titre, Nous ne pouvions être plus sérieux et Nos annonces tendant la main au Poilu étaient des plus conciliante étant donné la situation grotesque.

C'est le Berry qui, sous couvert de faire semblant de vouloir discuter, vient de passer deux semaines à conclure des contrats d'approvisionnement d'armes et de vermine pour grossir son armée. Dites Nous qui est le plus fourbe dans cette histoire ? »
Teo.
Et La Rose resta sur place.... sans suivre, c'est son droit...

Vôtre Grâce.... avant que je soumette d'envoyer quelqu'un pour tenter la médiation, le Berry avait déjà dit que la Bourgogne paierait si elle protégeait celui que Berry croit coupable.

Entendez ce que vous voulez, et dites-moi s'il est judicieux et honnête envers les Bourguignons, de ne pas ordonner à Azharr de faire état des comptes de son armée ducale ?

Si ça avait été fait, coupable de recel ou non, cette affaire serait déjà enterrée.

Pourquoi refuser d'aller à la Grande Prévôté ? Lassante ? Pénible ? Parce que je ne dis pas amen aveuglément ? ...

Parce que tous les documents officiels, vous les réfutez... ?
Vôtre Grâce... comment auriez-vous agi si ça concernait quelqu'un d'autre que votre beau fils/neveu ?

Vous ne comprenez manifestement pas ce qui m'ennuie....

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Crezus
Le Duc regarda sa conseillère rester en place et faire la dinde, il hésita à la faire mettre aux fers et rouer de coups par la garde, c'était son droit aussi lorsqu'un conseiller élu refusait de l'écouter,

« - Vous savez, faire l'idiote butée ne vous servira à rien. Ne soyez pas plus bête que le reste de votre famille, cela vous pénalisera plus qu'autre chose. Les gens n'ont aucune sympathie pour les crétins.

Sinon vous voulez vraiment que j'aille chez les nonnes chez qui le pauvre Azharr a trouvé refuge pour se receuillir, et se reprendre après votre acharnement sur sa personne ? Il est effondré par tant de haine.

De plus il a déjà affirmé n'être pas responsable, et sa parole vaut plus que celle d'un bailli convaincu de vol et inconnu au bataillon. Il Nous a également rendu un compte détaillé de son armée, il y a 12 pains, 127 écus et un bouclier... Rassurée ? A moins que pour défendre vos comparses vous ne mettiez également Nos dires en doute ? Nous l'avons affirmé déjà haut et fort, cela n'a rien enterré du tout... à part leur excuse minable.

Au fait, dites moi, si demain le Berry croit coupable le Roy de France, disons de... vol de poules... avec comme preuve les gribouillis d'un paysan. Vous cautionnez donc que le Berry déclare la guerre au Royaume ? Stupidité crasse vous en conviendrez »
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