Meme_glaviotte
« Très peu de gens naissent avec le don naturel de voir les fées. Dautres développent le don en buvant détranges boissons à base, par exemple, de méthyle, de cirage et de jus de fruit. »
Martin Millar
Elle marchait lentement, majestueusement, et de petits nuages de poussière dorée se soulevaient à chacun de ses pas. Sous Ses pieds nus naissaient une herbe aussi tendre et verte quau printemps.
Devant et après elle, sa suite jetait des fleurs et chantait denvoûtantes mélopées afin de célébrer sa grandeur, son éternelle jeunesse et sa beauté. Tous à sa cour étaient beaux et majestueux, mais pas autant quElle. Tous arboraient des traits qui dépassaient lentendement humain. Aucun, dailleurs, ne létait.
Elle avait passé les portes de Toulouse ce matin même, sous les yeux ébahis des autochtones. Aucun deux navait probablement vu spectacle si grandiose.
Elle tendit loreille à leurs murmures émerveillés.
_ Cest quoi cte vieille tarée qui sbalade en jtant des mauvaises herbes ?
_ Ptain, elle doit en tnir une raide ! Elle a bu quoi ?!
_ Un écu quelle scroûte dans lcaniveau avant dpasser léchoppe là-bas !
_ Tenu !
_ Psst, cmoi ou elle chante la chanson du curé et des filles du meunier ?
_ Jetons-lui des pierres !
Elle fronça les sourcils et leva haut le menton, méprisante aux marmonnements incultes de ces manants.
Et sefforça de son mieux déviter les galets lancés par les insolents. Visiblement, ce peuple était trop rustre pour saisir le raffinement de son cortège.
Mémé Glaviotte sarrêta et leva aux cieux deux longs bras à la chair pendouillante.
Braves gens de Toulouse ! Mon nom est Titania, reyne des fées ! Gueula-t-elle avec superbe.
Un caillou vint la cueillir au menton.
Un peu drespect, sacs à merde ! (le ton se fit soudainement bien moins royal) Ya pas une bonne âme pour vnir en aide à une gente dame ? Chu paumée.
Martin Millar
Elle marchait lentement, majestueusement, et de petits nuages de poussière dorée se soulevaient à chacun de ses pas. Sous Ses pieds nus naissaient une herbe aussi tendre et verte quau printemps.
Devant et après elle, sa suite jetait des fleurs et chantait denvoûtantes mélopées afin de célébrer sa grandeur, son éternelle jeunesse et sa beauté. Tous à sa cour étaient beaux et majestueux, mais pas autant quElle. Tous arboraient des traits qui dépassaient lentendement humain. Aucun, dailleurs, ne létait.
Elle avait passé les portes de Toulouse ce matin même, sous les yeux ébahis des autochtones. Aucun deux navait probablement vu spectacle si grandiose.
Elle tendit loreille à leurs murmures émerveillés.
_ Cest quoi cte vieille tarée qui sbalade en jtant des mauvaises herbes ?
_ Ptain, elle doit en tnir une raide ! Elle a bu quoi ?!
_ Un écu quelle scroûte dans lcaniveau avant dpasser léchoppe là-bas !
_ Tenu !
_ Psst, cmoi ou elle chante la chanson du curé et des filles du meunier ?
_ Jetons-lui des pierres !
Elle fronça les sourcils et leva haut le menton, méprisante aux marmonnements incultes de ces manants.
Et sefforça de son mieux déviter les galets lancés par les insolents. Visiblement, ce peuple était trop rustre pour saisir le raffinement de son cortège.
Mémé Glaviotte sarrêta et leva aux cieux deux longs bras à la chair pendouillante.
Braves gens de Toulouse ! Mon nom est Titania, reyne des fées ! Gueula-t-elle avec superbe.
Un caillou vint la cueillir au menton.
Un peu drespect, sacs à merde ! (le ton se fit soudainement bien moins royal) Ya pas une bonne âme pour vnir en aide à une gente dame ? Chu paumée.
RP ouvert à qui veut, merci à qui de droit pour le titre !