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[RP] Dis, quand reviendras-tu…

Deedee
Dis, quand reviendras-tu, dis, au moins le sais-tu ? Que tout le temps qui passe, ne se rattrape guère… Que tout le temps perdu, ne se rattrape plus…
Barbara...


      [Normania– Extérieur de la ville – Campement de l'armée]
    Elle avait eu beau dire, beau faire la « Diplomate », prétendre, affirmer même qu’elle n’attendait rien, qu’elle n’espérait rien, qu’elle ne voulait rien, elle avait eu beau faire, beau dire… les jours étaient passé, et son cœur languissait et languissait.

    Chaque jours, quand la lumière du jours pointait son nez à l’horizon, machinalement elle ne pouvait s’empêcher de regarder par la fenêtre espérant apercevoir à l’horizon un petit point, un cavalier, un messager, n’importe quoi qui lui indiquerait son retour, mais chaque jours… en vain.
    Alors elle commençait sa journée, ne montrant aucun de ses sentiments, riant même de cette situation et prétendant encore une fois qu’elle n’attendait rien. De toute façon, si ce n’était pas elle qui partait, c’était lui qui s’éloignait, comme si leur vie était voué a vivre loin, l’un de l’autre. Ils étaient mariés avec le duché, le Royaume, et c’était ainsi. Tout simplement…

    Mais intérieurement… elle languissait, elle l’attendait, elle l’espérait… se disant chaque jour que demain il serait là…
    Et puis…



      [Flashback – La Haye du puits au petit matin]
    Le soleil s’était levée d’un rouge flamboyant ce matin-là, illuminant le ciel de ses rayons, annonçant une belle journée avant les jours de pluie, mais tout cela importait peu à la de Courcy qui savait que ce jour serait bien plus spécial que les signes avant coureur du mauvais temps.
    Ce jour-là… Il devait être de retour….


    -Mariette ! Faites préparer ma malle je vous pris. Celle pour les grandes mobilisations !
    -Bien ma Dame…
    -Mettez également ma nouvelle robe dans cette malle, je risque d’en avoir besoin.
    -Ma… avec vos armes ?
    -Oui, oui je vous dit ! Ne posez donc pas tant de question et pressez vous, je dois être sur Honfleur dans la journée !


    Un léger sourire se dessina sur le visage d’Adeline, amusée de la situation… il était certain que ce genre de robe dans un campement militaire n’était pas très approprié, mais qu’importe… Elle voulait simplement que son Duc puisse la voir, la regarder, et ne pas détacher son regard d’elle…


      [Normania– Retour à l’intant T – toujours dans le campement, en attendant les ordres…]
    Attendre… attendre… encore attendre… A l’intérieur de sa tente Adeline faisait les 100 pas, un coup a sa table de travail travaillant sur plusieurs dossiers diplomatiques, un coup scrutant l’extérieur de la tente, puis revenant à sa table, puis repartant, revenant...

    En gros… Elle attendait, simplement ! Comme une enfant à qui l’on vient de promettre un cadeau ! Par Aristote, que cela lui semblait long !

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Leda
[Normania– Extérieur de la ville – Campement de l'armée]

Enfin...C'est ce que Leda pensa en arrivant aux abords du campement. Depuis combien de temps il n'avait pas vu sa Normandie, il ne s'en souvenait même pas. Celle qui l'avait construite, celle qui lui l'avait mené là ou il était désormais. Tant de chemin parcouru et tant à parcourir encore. Leda n'était pas là pour très longtemps. Il avait fait au plus vite pour venir soutenir l'armée le temps d'une action sur les routes. Puis il repartirait, car sa mission l'exigeait.

Il descendit de sa monture, fidèle monture d'ailleurs, qui l'avait menée jusque là sans encombre. Il était toujours envelopper dans son mantel et de tenues montrant son rang. A Paris, il n'était pas question d'être décontracté pour un Grand Officier. Les visites étaient nombreuses bien loin du calme de son chateau.

A l'entrée du campement, Leda n'eut pas besoin de se présenter, les gardes étaient prévenu comme la CR l'avait été auparavant. Leda se mettrait au service de l'armée dès aujourd'hui. Mais il devait commencer par autre chose. Une chose qui lui avait manqué au moins tout autant que sa Normandie. Il l'imaginait trépignant d'impatience, pestant contre son retard, mais elle s'adoucirait surement dès qu'elle croiserait son regard.

Il regarda les tentes, tentant d'identifier les blasons au sein du campement. Ou pouvait être La Haye du Puits? Là!!!! Il l'avait trouvé. Avant de s'élancer, il fit signe à ceux qui l'accompagnait d'aller monter la sienne, puis plein d'allant il se dirigea vers la tente identifiée. Que lui dirait il? Que ferait il? Il n'en savait rien mais il arrêta de se poser des question en arrivant à l'entrée de la tente.

Un hochement de tête pour les servantes qui l'avaient reconnus, une profonde respiration et puis le silence, il rentra simplement dans la tente...où comme il le pensait, Adeline, celle qu'il aimait, faisait les 100 pas.

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Deedee
    Elle avait fini par s’habituer du bruit ambiant régnant à l’extérieur de sa tente. Un simple brouhaha dont parfois s’échapper les rires de soldats, le tintement si particulier du fer s’entrechoquant et le pas des chevaux. Elle avait fini par s’habituer… mais toujours pas moyen de se concentrer ! Des qu’elle prenait place à sa table de travail ses pensées prenait un malin plaisir à s’échapper à des lieues, et des lieues de là auprès de son compagnon, espérant en même temps qu’il ne soit plus si loin.

    Et puis, soudainement, alors qu’elle venait une fois de plus de laisser son esprit vagabonder en faisant les cent pas entre son bureau et sa couche de fortune, elle remarqua étrangement que le brouhaha extérieur s’était éteint, que les rires de ses quelques servantes l’accompagnant s’était éloigné, que… quelque chose avait légèrement changé… Mais quoi ?
    Et si une alerte avait été donnée et qu’elle ne l’avait pas entendu ? Et si les brigands qu’il pourchassait s’étaient introduits dans le camp ? Et si tout simplement le miracle avait eu lieu ?

    Le froissement de la toile de sa tente se fit entendre derrière elle, et la « diplomate » ferma les yeux, priant pour que ce ne soit pas encore son imagination. Elle s’attendait, s’efforçait de s’attendre à la voix d’un soldat, d’un de ses gens lui annonçant le rassemblement. Elle s’efforçait, préférant s’attendre a la voix de son ami, le Duc d’Harcourt venant simplement prendre de ses nouvelles, mais… au lieu de cela… aucune voix ne se fit entendre…
    Le silence…
    Ce silence pour lequel elle s’était habituée depuis des lunes, des hivers même…

    Elle ouvrit alors doucement les yeux, sentant pourtant une présence derrière elle. Son cœur s’emballa sans qu’elle puisse rien contrôler et instinctivement elle se retourna d’un seul coup.

    Là !
    Il était là !
    Vêtu de son plus beau mantel, celui des Grands Officiers, lui donnant cet air si noble, si important si…
    Par Aristote qu’il était beau ! Bien plus que dans ses rêves, dans ses souvenirs..


    -Leda ! murmura-t-elle doucement de peur qu’en prononçant son nom il ne disparaisse à nouveau...

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