[RP] Domaine de Vire : baptême de Leda

Asti_dict_le_barbu

Cérémonie arrosée, certes, bien que le barbu eut préféré un autre type d'arrosage. Il opina cependant gravement du chef aux recommandations de l'officiante.
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Gaugericus

Gaug avait reçu l'invitation du premier Duc qu'il avait connue et qui l'avait grandement aidé lors de sa première présence au Conseil Ducal et il en était très touché.

Après avoir accomplie ses tâches à la Mairie de Lisieux et celles à l'Université de Normandie, il avait enfourché son plus beau destrier pour rejoindre le lieu de la cérémonie en espérant qu'il n'arrivait pas trop tard.

Arf plus personne dehors, la cérémonie a probablement commencé

Gaug entra en catimini et s'installa un peu à l'écart des autres, dans un endroit un peu plus sombre, il était toujours aussi mal à l'aise dans de telles occasions
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Leda

Leda écouta attentivement Asphodelle. Puis celle ci conclue la cérémonie en le félicitant. Heureux qu'il était de ses premiers pas dans l'Aristolèlicisme, il ne faisait pas trop attention au fait qu'il soit trempé. Néanmoins un servant vint lui apporter de quoi se sécher.

Médaille en main, il la remercia:

Asphodelle, merci à vous pour ce baptême, je n'aurai pu rêver mieux entouré de mes proches et amis.

Leda pouvait aller en paix, c'était une certitude.

Le futur dirait ce que penserait l'Eglise Romaine de ce baptême mais cela était une autre histoire. Se tournant vers tous:

Mes amis, merci à vous tous d'être venu. Il est temps de célébrer cela avec quelques mets délicieux, vous n'êtes pas sans savoir que l'andouille est mon domaine de prédilection ici. Un buffet est donc désormais dressé à la sortie de la Chapelle, festoyons donc!

Puis à la fin de ses mots, il se dirigea vers celle qu'il finirait par embrassé également. histoire que tout le monde comprenne bien qu'il n'avait d'yeux (et nudité) que pour elle.
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Deedee

Un, deux, trois, mouillé !
Quatre, cinq, six, sort vite de là avant que je vienne te chercher…
Sept, huit, neuf… Qu’ils se dépêchent de lui porter une serviette il va attraper la mort…
Dis, onze, douze… C’est fini ?!

Adeline ferma les yeux un instant en comprenant que tout était fini, ravi de pouvoir retrouver son Duc, à elle, en un seul morceau. Etrange comme sentiment, ce n’était pourtant pas là le premier baptême auquel elle assistait, étant elle-même baptisé qui plus est, mais de baptême comme celui là…. Jamais ! Etait-ce une façon aussi de mettre à l’épreuve ses sentiments ? Elle avait été torturé par la crainte et la jalousie… elle qui se vantait de n’avoir plus de sentiment, d’appréhender la vie sans rien attendre en retour… Peut-être qu’Aristote s’était moqué d’elle à son tour en la mettant au pied du mur devant cet homme qu’elle aimait…

Bref… tout était fini, et tout allait rentrer dans l’ordre et surtout… Leda serait de nouveau vêtu ! Naméo !

Elle le regarda en souriant lorsqu’il s’avança vers elle, les yeux remplis d’amour et de tendresse soulager de le retrouver rien que pour elle pour quelque instant.
Lorsqu’il fut à sa hauteur elle glissa rapidement sa main dans la sienne et lui murmura quelque mot à l’oreille.

-Je crois qu’il va falloir que j’aille me confesser maintenant…. Tu as réussi à me rendre jalouse…
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Domaine de Vire : baptême de Leda

Asphodelle

Elle prisait peu l'usage du carrosse, tellement habituée à voyager telle la "poor lonesome cowgirl" qu'elle était.

Elle descends de monture et se fait conduire jusqu'à l'édifice religieux, ravissante chapelle de domaine qu'elle allait consacrer dans un instant.

Sur la tête, elle porte une barrette de liturgie blanche, façon béret basque, sur ses cheveux lâches dont elle avait couturé les boucles dans la nuit par de grosse tresses.

Sur son corps couvert d'un premier vêtement de dessus à dentelle anglaise blanche, elle a passé une aube Lilas bleu sans fioritures quelconque avec une capuche qui donne au tout l'air modeste. Sans fioritures ou presque, puisqu'au niveau de l'ourlet de bas, des petits chats se succédaient en bandelette, discrets car le fil de broderie était de même couleur que l'aube, mais bien distincts si on appuie son regard dessus.
Une petite cordelette bleue clair entoure sa taille féminisant le tout.

Par-dessus, une chape de couleur blanche à liseret rose saumon couvre ses épaules et descends par-devant sur la poitrine, et par derrière jusqu'aux chevilles.

Sur cette cappa de soie, est brodée une croix d'aristote, plus particulièrement celle que l'on trouve dans l'Institution de l'Eglise de France, une oeuvre magnifique ouvragée par les mains talentueuses de Son Excellence Zoyah.

Elle s'approche du choeur et dispose le matériel liturgique qu'elle consacrera en même temps que l'édifice, en les posant sur l'autel.

Pendant ce temps, le Duc de Vire avait été fait appeler pour la rejoindre et commencer la cérémonie de la consécration de la chapelle afin de suivre son baptême et lancer la pleine activité de son domaine.
Elle consacrera ce temps à l'attendre en prières, ainsi qu'elle passait désormais la majorité de son temps en dehors de son travail au Collège des Evêques de France, à Rouen où elle débute son chantier - pour éviter la fameuse maxime du "cordonnier le plus mal chaussé" - et les Ambassades Royales où elle travaille à consolider la solidité de la paix avec l'Empire...ou bien la Grande Aumônerie qu'elle aide à réformer.
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Leda

L'heure approchait. Ainsi les pièces se mettaient en place. A chaque jour suffit sa peine disait le dicton. Mais de peine, il n'en était pas question aujourd'hui. Pas plus que les autres jours d'ailleurs. Non, Leda était heureux tout simplement et ce jour serait le moyen de partager tout cela.

Mais d'abord avant d'inviter chacun à entrer dans la Chapelle, cette dernière devait être bénite. Asphodelle qui avait mené la pastorale de Leda et ferait le baptême se tenait déjà là dans le coeur.

Bonjour Asphodelle, cette chapelle n'est elle pas magnifique? Je vois que vous en apprécier déjà le coeur. Que pensez vous de commencer sa bénédiction, je suis sur que les inviter commenceront à arriver très vite.
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Asphodelle

Le Duc apparut derrière elle. Rouvrant les yeux, elle conclut sa litanie intérieure et se relève, souriante.
L'avisant avec tendresse, de celle qu'on accorde aux gens quand on les aime, elle s'approche de lui et l'embrasse sur les deux joues.

Elle alla alors chercher un prie-Dieu, et l'invite à s'y poser, genoux sur la paille enrobée de soie, et accoudé sur la partie de bois prévu à cet effet.

Devant l'autel, tourné vers Leda, lui-même devant être tourné vers le choeur et elle-même, elle joint les mains à plat entre elles, et ferme les yeux en l'invitant ainsi solennellement :

Leda...pour la consécration et le baptême de ton âme qui suivra, veuille entrer dans la cérémonie avec humilité, et confesse tes fautes au Seigneur. Tâche de te sentir dans la piété du moment et prends le temps qu'il te faut pour apparaître empli de ta foi.

Elle-même commence alors le confiteor, en latin, parce que cela rapprochait la confesse au plus près des origines du culte, origines qu'elle méditait sans cesse :

Confìteor Deo omnipotènti
et amnes sancti et vobis, fratres,
quam peccàvi nimis cogitatiòne,
verbo et òpere :
Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
oràre pro me ad Dòminum Deum nostrum.

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Deedee

L’invitation avait été remise dans des circonstance un peu particuliere, apres quelque temps de séparaiton, des retrouvailles, des confidences, elle avait compris a demi mot la signification de cette invitation. Et meme si la de Courcy se trouvait toujours reticente, et surtout depuis la guerre fratricide entre le Roy et l’Eglise et l’arrivée de cette soit disant nouvelle eglise, Adeline ne pouvait ignorer cette inivation toute particuliere.

Peut etre qu’elle y croyait un peu trop, peut etre qu’elle se faisait tout simplement des idées, mais peut etre aussi que ces idées en valait le coup et rien que pour cela, elle voulait continuer a y croire et s’y accrocher. Elle avait compris maintenant,s’accrocher, esperer, vivre… tout simplement.
Et c’est justement, tout simplement qu’elle arriva à la petite chapelle de Vire le jour de l’inauguration, esperant ne pas etre en retard et passé un chouilla innaperçu.

Un regard autour d’elle, un sourire, et elle resta immobile en voyant Leda, et Asphodelle recitant une prière en Latin.
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Leda

Leda, qui n'était pas sans connaitre quelques mots de latin, se joint au confiteor, puisqu'il avait poussé de son coté après sa pastorale.

Confìteor Deo omnipotènti
et amnes sancti et vobis, fratres,
quam peccàvi nimis cogitatiòne,
verbo et òpere :
Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
oràre pro me ad Dòminum Deum nostrum.

Pendant celui-ci, Leda entendit bien la porte de la Chapelle, il faut dire qu'il aurait reconnu le moindre bruit de son domaine. Alors calmement, Leda se retourna et reconnu celle qui venait de rentrer. Hochement de tête en direction d'Asphodelle comme pour lui demander quelques instants, uis Leda s'avança vers Adeline.

Arrivant à sa hauteur, il lui chuchotta:

Mon coeur, je suis heureux que tu sois déjà là. Asphodelle va commencer la bénédiction de la Chapelle, allons la rejoindre, les invités ne tarderont pas ensuite.

La prenant par la main, il se dirigea de nouveau vers Asphodelle.

Asphodelle, nous voici au complet pour la bénédiction. Trois n'est il pas un nombre parfait?

Petit sourire, les présentations n'avaient pas besoin d'être faites. Elles se connaissaient déjà. Et puis il était temps d'avancer.
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Rochane

Rochane avait reçu l'invitation de Léda le jour même. Cela faisait quelques temps qu'elle n'avait pas mis le nez dehors et elle se trouvait enchantée par l'invitation.

Un petit soupir cependant lorsqu'elle lu la dernière ligne, par laquelle Leda l'invitait à venir accompagnée de la personne qu'elle désirait. Voilà bien longtemps qu'elle n'avait plus eu de nouvelles de son promis, elle ne savait même plus d'ailleurs si ils étaient toujours contractuellement fiancés!

Elle chassa cette idée de son esprit et fit préparer la carriole. Après s'être appetée et coiffée, elle monta à bord du véhicule direction le Domaine de Vire.

Au fond d'elle-même, elle espérait qu'il serait présent, en tant que vassal du Duc de Vire, il se devait d'assister à cet évènement, alors.....

Après une longue route, elle pouvait enfin entrevoir la petit chapelle. Le convoi stoppa sa course. C'est avec un grand sourire aux lèvres qu'elle en descendit.

Heureuse de voir que sa suzeraine était déjà arrivée, elle hâta le pas. En quelques minutes, elle fut devant les trois personnes présentes.

Bien le bonjour à vous tous! Heureuse de vous revoir!

Comment allez-vous?
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Kathryn.brehnian

A peine rentré à Rouen, enfin à Orival, et déjà on repart.
Le “on” désignant en l’occurrence Kathryn et les deux mini Aeden-Brehnian. Certes l'invitation ne mentionnant qu'un accompagnateur, mais même l'un sur les épaules de l'autre, les deux fils étaient loin d'égaler la taille du père, de même pour le poids. Par contre en terme de bruit, la comparaison tournait à l'avantage de la progéniture, mais qu'importe, ils venaient.
C'est donc avec Gabriel tenu dans les bras, et un Erwann qui pour l'instant patientait sagement au côté de sa mère, que Kathryn rentra dans l'édifice religieux vêtue d'une robe blanche toute simple, l'une de ses dernières créations.
Peu de monde pour l'instant, ce qui l'arrangeait, elle n'avait aucune envie de faire des mondanités.

Le bon jour à tous.

Pas d'énumération des noms, mais chacun eut droit à un sourire avant qu'elle ne se tourne vers Leda.
Presque-Cousin, je suis heureuse d'être là pour assister à ce baptême.

Une moue amusée aux lèvres, elle chercha du regard sa cousine, repensant à l'une de leurs dernières conversations.
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Davyxiv

Le Duc avait bien reçu l'invitation du Roy de l'andouille , il ce dit que Leda devait être fou pour l'inviter à son baptême ou bien il aimait le calva rouennais, ou le coté imprévisible de Davy il ne savait ....

Davy arriva devant la chapelle , parla rapidement avec son escorte ,puis entra dans celle ci , il salua donc Asphodelle , DE line , Rochane , Kathryn , puis enfin Leda dont c'etait le grand jour .

Bonjour Asphodelle ,comment allez vous ? , j'ai encore péché ce matin mais çà n'a pas mordu , je devrais changer de gaules . ..

DE line , mes hommages , remarque il faut être croyante pour penser que le calva dieppois est bon

Rochane ! depuis le temps ...tu t'est adoucis il parait , douce comme un agneau Sakopi m'a dit ...

Kathryn , content de voir une rouennaise ici, j'ai cru être le seul de la capitale ....il faudra dire à votre suzeraine qu'elle est le meilleur calva , n'ayez pas peur des mots ...

Leda , me voici ! promis pas de bêtises durant la cérémonie ! Il y a un gueuleton après ?

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Asphodelle

"Ca n'a pas mordu?" réponds-t'elle du tac au tac...C'est certainement l'hameçon....: il doit être tordu...assène t'elle non sans volontairement paraître qu'elle joue sans problème aux taquineries de Davy.
Et de le regarder complice car elle veille au grain, ayant à son égard une responsabilité devant Dieu.

Souriante, après avoir recueilli le confiteor de Leda de façon sérieuse et empreinte de concentration, elle accueille alors d'un signe de tête chaleureux ceux qui rentrent, et peut s'apercevoir que tous avait l'air d'avoir bon moral.

Il était temps du coup d'avancer, et puisque la cérémonie est double, elle conjugue dès à présent la communion des âmes, afin de filer jusqu'à la mouture complète du rituel, mêlant le mystique à la vie quotidienne, et le cosmique au foyer.

Levant les bras, elle indique ainsi que le rite commence, et que les esprits doivent s'aligner à celui du futur baptisé.

Le Très-Haut unit et la Lettre est la seule source qui rapproche quand le Verbe commence à diviser : le Livre des Vertus notre trait d'union, compose les grandes leçons du bien-vivre aristotélicien.
Parce que ce mode de vie s'applique sur la réunion de personnes étrangères et différentes, dans une famille de même dogme, le crédo est entonné ensemble, et il est chanté telle une prière ou une simple démonstration de notre Foi.

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Elle dit pas "Eglise aristotélicienne "romaine"" de par exprès : elle ne répondra plus présente en soutien aux croisades de Rome, ce qui peut donc insinuer qu'elle pourrait même les contrer si elle les juge injustes. Or, commettre un parjure ou jurer quelque chose qu'on ne tiendra pas, c'était moche.
Elle avait assez pesté sur les fidèles qui s'opposaient à celles de Genève, pour finir par faire la même.
Prudence est mère de sûreté, honnêteté soeur de nombreux maux...mais tant pis.

Les fidèles bien-sûr, pouvaient agir à leur guise car tant que leur cœur est sincère, ce sera toujours le meilleur des crédo.
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Deedlitt.de.cassel

Et Deedlitt arriva un peu en retard certes, mais mieux vaut tard que jamais. Les voyages en mer, la mobilisation dans le sud, bref toutes ces choses qui font qu'on ne peut pas être au bon endroit au bon moment.

Noble assemblée je vous souhaite bien le bonjour.

Mais déjà le credo.
La vache elle était en retard.

Leda

Et parce qu'au moment ou Leda était baptisé, le Roy Eusaias était encore Roy et que les changements qui surviendraient sous le Règne de Nicolas n'étaient pas encore connus des participants, Leda se joignit au crédo d'Asphodelle en un instant. Non sans ajouter un regard vers les nouveaux arrivants dans la Chapelle. Il leur répondrait ensuite en attendant que le baptême commence.

Citation:

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Deedee

Elle avait serré sa main en restant silencieuse, répondant simplement à son invitation et ses mots chuchotés par un sourire et puis, elle l’avait suivit sur le devant non sans remettre en place les plis de sa robe, petit extra spécialement conçu par sa cousine pour l’occasion et dont elle esperait bien qu’elle ne laisserait pas indifférent un certain duc.

Un bruit, des paroles, et elle salua Rochane et Kathryn d’un large sourire, heureuse de voir ses vassales au rendez vous. Apres tout… Dans peu de temps (elle l’espérait mais chut….) Leda serait sans doute aussi leur suzerain. Sauf si…
Son regard croisa celui de sa cousine et immédiatement une conversation passé lui revint en mémoire…

Davy arriva à son tour, suivit de Deedlitt, elle les salua de la tête et se tourna ensuite vers Asphodelle pour la suite de la cérémonie.
Le crédo… ça ne changeait pas, et Adeline baissa la tête gardant la bouche fermé durant toute la récitation. Voilà encore une chose qu’elle devrait régler si un jour le promis se décider…. Mais pour l’heure….
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(Affaire réglé, plus de bannière !)

Davyxiv

Davy après son entrée discrète pour ne pas perturber la cérémonie et par respect pour Leda récita à son tour le Crédo .

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Asphodelle

Bonjour Votre Excellence...elle sourit à Deedlitt, l'une des filles dont elle appréciait le plus la "pêche" et la force de caractère. Un vrai bélier cette nana, et c'était drôlement appréciable.

Et de commencer ainsi :

Leda. Nous sommes ici chez toi. Tu m'as demandé de consacrer ce lieu dédié au Seigneur de la Création. Je vais te marquer de la terre de ton domaine, en tant que propriétaire de cette Chapelle. Que cette terre sur ton front symbolise ta demande humble et respectueuse. Qu'elles soient symbole de ton cheminement d'Homme, et te donne la force de faire de cet endroit un lieu d'apaisement, de Vertu....un lieu où tout fidèle peut se recueillir et prier Saint Bernard en toute quiétude.

Asphodelle marque le front de l'ocre clair de la poussière, traçant une croix d'Aristote.
D'un geste doux, elle ouvre alors son Livre des Saints et lit un passage de l'Hagiographie de Saint Bernard.

Citation:

C’est vers sa vingtième année que Bernard conçut le projet de se retirer du monde; et il réussit en peu de temps à faire partager ses vues à tous ses frères, à quelques-uns de ses proches et à un certain nombre de ses amis. Dans ce premier apostolat, sa force de persuasion était telle, en dépit de sa jeunesse, que bientôt « il devint, dit son biographe, la terreur des mères et des épouses; les amis redoutaient de le voir aborder leurs amis ».
(...)
Ses talents de prédicateur hors pair furent vite remarqués au sein de l’ordre cistercien. Rapidement, l’ordre cistercien devint de plus en plus important à mesure que Saint Bernard invitait des fidèles de tous les horizons à rejoindre la vie monacale. Bien évidemment, il obtint une voix au chapitre. Au chapitre, il proposera la fondation d’une abbaye fille cistercienne dans sa bourgogne natale : L’Abbaye de La Bussière sur Ouche.
(...)
Lorsque, ultérieurement, le pape Honorius II convoqua un concile au sujet des ordres religieux, Bernard s’impliqua grandement prêchant la reconnaissance de plusieurs ordres religieux. Il joua énormément de son influence et devint presque simultanément la vedette de ce concile. Il convainc les rois de France et de Rome (le Saint Empereur Germanique) ainsi que sa sainteté du bien fondé de ces regroupements de fidèles se battant au nom de Dieu. D’abord homme de paix, Bernard écrira un projet de règle pour les Ordres Militaro-Religieux conciliant l'état monastique et idéal chevaleresque et posa les bases de ce qui deviendrait la future Congrégation Romaine des Saintes Armées.
(...)
Au terme de ce concile, Bernard tentera de convaincre les chevaliers de Dieu nouvellement reconnus d’aller reconquérir la Terre Sainte. Il intervient aussi à Mayence, dans un élan de sainte bonté humaine, pour empêcher les massacres de spinozistes par des fanatiques endoctrinés par les pouvoirs laïcs. Admiré de tous, plusieurs le suivront sur les chemins vers la Terre Sainte pour y faire croisade sous son saint commandement.
Bernard a pris une part décisive à toutes les controverses de son temps, mais il était un homme d'Église plutôt qu'un théologien, quoique le calendrier lui donne le titre de docteur de L’Église.

Elle conclue sur ces termes, qui ne pouvaient que révéler la nature du Saint célébré ici :

Citation:

Dénonciateur des écarts des autres ordres religieux : il n'aura de cesse de critiquer : les écarts faits à la règle de Saint Benoit : mets surabondants, coquetterie, habitudes et trains de vie princiers, le cadre de certains monastères, leur décoration, peintures ou sculptures évoquant des messages bibliques, qui sont utiles au fidèle mais pas au moine.

"O vanité des vanités, mais plus insensée encore que vaine : l'église resplendit sur ses murailles et elle manque de tout dans ses pauvres". "Sans parler de l'immense élévation de vos oratoires, de leur longueur démesurée, de leur largeur excessive, de leur décoration somptueuse et de leurs peintures plaisantes dont l'effet est d'attirer sur elles l'attention des fidèles et de diminuer le recueillement".

L'orgueilleux étalage des moyens de subsistance, voila ce que le Saint avait en mépris, tandis qu'il honorait le don de soi jusqu'à sa vie pour le Très-Haut, et les causes justes.
Ici donc, l'épée croise le Verbe, avec le souvenir du but de l'existence sans quoi, la cause est perdue.

Elle ne peut que songer à Jérusalem et à la situation là-bas, générée par les croisades. Elle n'avait pas vraiment réfléchi si loin, pour elle, Rome ne dégénérait que depuis trois années, mais elle ne pouvait tout remettre en question aussi facilement. Comme tout, il y avait des limites à la reconsidération des choses ancestrales, et les sujets de controverse s'il ne l'effrayait pas, n'était pas ce qu'elle cultivait pour la passion d'en faire la culture.
Ne portait-elle d'ailleurs pas, et toujours, le chapelet en bois d'olivier de Jérusalem, ramené de Terre Sainte pendant la dernière Croisade, qui lui fut légué par Son Eminence Kreuz l'éclatant Cardinal Connétable de ses premiers émois de jeune Chevalier?

Dieu Omnipotent et Omniscient, nous te demandons de bénir cette chapelle. Que Saint Bernard protège ceux qui viendront humblement prier icelieu, qu'il guérisse les blessures de cœur, qu'il guide les fidèles de cette chapelle vers un amour véritable, sincère, respectueux de ton enseignement. Que cette eau ,qui frappe maintenant la matière de ce lieu, soit symbole à la fois de nos prières et de notre amour pour toi le Parfait. Amen.

Puis, elle envoya également de l'eau vers Leda - avec mesure s'entends - en disant:

Donne ta bénédiction à Leda, ton humble enfant, qui a fait le choix de te montrer son amour en dédiant cet endroit à un Saint siégeant à tes côtés, au Paradis solaire. Puisses-tu poser sur eux ton regard bienveillant en toute circonstance, et protéger leurs proches et amis de la Créature tentatrice.

Asphodelle empreinte de dignité, passe alors dans les rangs et bénit le reste de l'assemblée.
Puis, comme pour les fidèles présents et la chapelle elle-même, elle versa un peu d'eau sur chacun des objets liturgiques et les médailles disposées.
L'Archevêque sourit et imposa alors les mains sur cette table remplie d'objets liturgiques, et les bénit en disant:

Bénis, Dieu tout-puissant et miséricordieux, ces objets mis à disposition de ta maison, témoignages de Ton amour, de Ta force et de Ton infinie miséricorde.
Amen !!

Elle prends quelques brioches disposées dans un calice, et en distribue quelques unes aux participants - en espérant qu'ils aiment la brioche - et retournant à sa place, invite avec sérénité : l'amitié se partage, que le partage de cette brioche en soit le symbole, que ce rite soit un rappel de notre communion aristotélicienne.

Et après en avoir elle-même manger un morceau recueillie, elle ajoute :

Dieu de bonté et d'amour, que cette chapelle consacrée à Saint Bernard reçoive ta bienveillance. Puisses-tu bénir ceux qui y chercheront réponses, refuge et soulagement.
Dieu omniscient, cet édifice est pour nous une partie de Ta maison. Reçois nos prières et pose sur nous autres ta main protectrice.
Au nom du Père, d'Aristote et de Christos, Amen.

Suivant un léger recueillement silencieux, elle ferme les yeux, marque la fin de la consécration, et reprends sur le baptême :

Leda...en ce jour tu fais le serment de servir le Très-Haut et d'appliquer sa Volonté tout le long de ta vie, de le transmettre à tes enfants par la suite...Que le parrain ou la marraine de ce serment se rapproche de nous, ainsi je la prie, et ensemble, allons près de l'eau du baptistère.

Ouvrant un bras invitant le catéchumène et le témoin, elle s'apprête à accomplir le rite de baptême aristotélicien.
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Sakopi

Et bien, je suis complètement a la bourre ...

C'est la seule reflexion que le Cerf ai pu énoncer face à ce retard qu'il avait accumulé depuis son départ tardif. Nan mais sans rire, vous êtes vous déjà pencher sur les manuels d'herauderie ? C'est une sorte de dialecte à part et bref, le Cerf avait fini de griller son pauvre cerveau ainsi que de se mettre en retard. Et quand il arriva enfin, il semblait que la cérémonie avait déjà débuter. Personne en dehors, et des échos de voix venant de la chapelle.

J'essayerai de trouver une excuse bidon au besoin ... Ou peut être que personne ne le remarquera hein ...

Il arriva donc non loin du seuil, et se dépoussiérera quelque peu, car il ressemblait plus a un Cerf poussiéreux qu'au Seigneur de la Motte. Mais ça encore, allez lui expliquer que son éternel mantel gris n'est plus de toute première jeunesse. Enfin somme toute, il entra discrètement, et fut surpris d'apercevoir une dame, sa dame, et se glissa derrière elle, en baragouinant un semblant de credo, car notre bon Cerf n'était toujours pas baptisé. Une caresse sur sa main, et il attendit la suite de la cérémonie, non jeter un coup d'œil a son Suzerain.

Davyxiv

Davy aperçu Sakopi qui tentait d'être discret , il dit alors :

Sakopi !!! tu est la !!! tu t'étais perdu...

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Leda

Leda se plongea dans le silence et écouta Asphodelle. Ce jour marquait le début d'une nouvelle étape de la vie de Leda. Il avait lui même choisit le saint de la Chapelle. Il s'était retrouvé en lui sur quelques points.

Il était temps que le parrain et la maraine s'avance. Mais ou donc était Asti? Il espérait qu'il ne l'avait pas oublier. Il chuchotta à Asphodelle:

A vrai dire Asphodelle, il y a un parrain et une marraine.
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Asti_dict_le_barbu

[Au Monastère]

Et voilà, chez les moines, le temps n’était plus le même. Les heures et les jours s’égrenaient sans prendre empreinte. Tout semblait rester en suspend et ce matin, au réveil sur sa couche spartiate de cette chambrée toujours un peu trop fraiche. Il faut dire que l’épaisseur des murs ne laissait jamais entrer les rayons du soleil, et que souvent, il sortait se recueillir dans les jardins du monastère. Et ce matin là ne fit pas exception à la règle, courte collation et il alla se faire chauffer la couenne, assis sur un ban de pierre, un livre des finances ducales cachés dans un missel pour ne pas voir l’œil désapprobateur du père Henri.

Il se crut pourtant pris sur le fait quand il le vit foncer vers lui tel un aigle sur sa proie, il replia le missel en espérant pouvoir donner le change. C’est sourcil levé d’un étonnement feint qu’il accueillit le père rabat joie comme il l’appelait dans son fort intérieur. En quelques mots, le père Henri lui rappela la date calendaire et dans un ton de reproche, le rôle d’un parrain devant l’église.

Et le barbu de se lever brusquement, et

Nom de D…

Oups, il était temps qu’il s’arrête.

Mon père, merci de m’avoir fait prendre conscience du temps impalpable de ce monastère.

Il failli rendre le missel à son propriétaire puis se ravisa

Mon père, je le garde si vous voulez bien me le confier encore…

Et devant le sourire satisfait du père qui était heureux de voir que la foi habitait le Barbu, il s’esquiva à grands pas.

[Arrivée à l’église]

Après s’être rapidement changé à St Aubin, il arriva au grand galop au Domaine de Vire qu’il connaissait pour y être déjà venu une fois ou deux. Cependant, ses visites ne l’avaient jamais mené à la chapelle, et il demanda à un jardinier où donc était l’édifice religieux.

Son regard suivi le doigt tendu et il remercia l’homme édenté en talonnant sa monture. Pauvre Danseur qui n’était plus bien jeune mais qui répondait pourtant encore bien et avait la foulée digne et rapide.

Descente rapide de l’équidé, époussetage et remise en place des vêtements, il entra sur les derniers mots du Crédo. Il se signa et avança vers la nef d’un pas rapide et la tête haute, saluant ceux qui étaient présents tant d’un signe de tête ou encore, d’un sourire.

Bon, c’était sur, il était en retard. A quoi bon tenter de le cacher.

Me voilà !

Nulle excuse à formuler, ce n’était ni le lieu ni le moment.

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Johane

alors que Johane, arrivée en calèche peu de temps après le barbu, entrait le plus discrètement possible, elle sursauta en entendant ces mots

Sakopi !!! tu est la !!! tu t'étais perdu...

un pas de côté et elle disparut derrière une colonne de l'église, attendant que l'assemblée ait repris le fil de la cérémonie. Par chance, Davy ne l'avait pas vue, l'honneur était sauf. Cependant, elle ne pouvait rester cachée durant toute la cérémonie, il s'agissait du baptême de Leda, ami de longue date et tout duc qu'il était, il serait bien capable de lui botter le train si elle n'assistait pas au baptême. Elle se tenait droite comme un "i" avec un gros point devant, en effet, la naissance de leur deuxième enfant était imminente.
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Asphodelle

Elle a un rire léger devant l'embarras du Duc Asti ou de Sakopi.

Ne vous inquiétez pas, il y à toujours des absents pour les cérémonies, sinon ce ne serait pas drôle...elle sourit et voyant le parrain mais n'étant pas sûre de la marraine, chuchote en retour à Leda, assez discrètement pour n'embarrasser quiconque :

La marraine est-elle Dame Johane?
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Leda

Et de sourire:

Non c'est Deedlitt....
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Asphodelle

Elle se tourne alors vers la concernée, ainsi que vers Asti :

Deedlitt, Asti, s'il vous plaît de vous approcher du baptistère. Leda, je te prie de t'approcher de même et de...rentrer dans l'eau.

La cérémonie sera traditionnelle, ainsi l'avait-elle décidé. Aussi, Leda est quitte de finir à la flotte, selon le rite Romain. Avait-elle pensé aux serviettes? elle n'avait plus l'habitude de tremper les gens comme ça, sauf à la rivière mais avec baignade pour tous à la clé. D'habitude, elle verse un peu d'eau sur le front, l'aspersion suffisant selon le Concile de 1454.

Mais bon...dans le contexte à venir, qui pourrait être "pas du tout très malin", fallait biaiser et éviter la polémique. Heureusement c'était l'été, ça pouvait encore passer.
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Asti_dict_le_barbu

Juste le temps d'entendre une porte, léger pivot pour voir qui arrivait, espérant que ce fût son épouse qui n'avait pas, dans son état, venir au grand galop. Il espérait d'ailleurs que l'enfant qui attendait bien au chaud ne voudrait point sortir pendant cette cérémonie. La délivrance tardait et pesait à son épouse avec les chaleurs estivales. Rassuré, il revint au déroulement du baptême du Duc de Vire et à l'invitation de Monseigneur Asphodelle, s'approcha du baptistère.

Il retint un rire en entendant que l'officiante voulait faire entrer le Duc dans l'eau bénite. Il était vrai que le baptistère était imposant. C'est d'un oeil amusé qu'il suivit ce qu'allait faire Leda.

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Matouminou

La carriole s'arrêta devant l'église, Matou et Stromb en descendirent. Ils étaient en retard et pas qu'un peu. L'on passera les détails de ce retard...choix de la houppelande...chaleur accablante faisant tourner au ralenti le pauvre cheval...bref, le fait était là, lorsqu'ils entrèrent, la cérémonie avait commencé.
Toutefois, et tout en se faufilant dans un des derniers rangs...il eut été incorrect de remonter l'allée et de se faire plus remarquer...Matou nota qu'ils arrivaient finalement pile poil au bon moment: on en était au rite de l'eau.
Elle ne put s'empêcher de tressaillir en entendant Asphodelle, qui officiait la cérémonie, dire:

Citation:

Deedlitt, Asti, s'il vous plaît de vous approcher du baptistère. Leda, je te prie de t'approcher de même et de...rentrer dans l'eau.

Elle se demanda même si elle avait bien entendu. puis, elle sourit, cela pouvait être amusant. Elle regarda autour d'elle et vit bon nombre d'amis qui avaient fait le déplacement. Il est vrai que Leda était une personne apprécié. Elle avait eu l'occasion de vivre un mandat ducal avec lui et avait pu juger de son travail.

Elle regarda Leda, curieuse de savoir sa réaction.

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Leda

Haha dire qu'il croyait tous qu'il allait se mettre nu...Fallait pas trop espérer non plus.

S'executant après un hochement de tête, Leda se retrouve en braies et uniquement en braies et pénétra dans le bain. Aucune honte, la foy de Leda était plus importante. Et puis, Leda, n'était pas un grasouillet non plus, il fallait bien que les dames se fassent plaisir, enfin pas trop sinon Adeline ne serait surement pas contente.

Attendant la suite, il lança un hochement de t6ete versun servant pour que le nécessaire soit fait à la sortie du bain.
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Asti_dict_le_barbu

Ce qu'il y avait de bien avec les barbes c'est que ça cachait les fou-rires naissants, du moins le barbu le croyait il. Bien à l'abri derrière sa barbe, il se marrait en jaugeant le Duc de Vire et en le regardant faire l'andouille. C'est qu'il était bien mis le bougre, mais la trempette dans l'eau bénite allait sans nul doute mettre en berne ses attributs qu'il avait voulu cacher et faire dresser les poils de son torse.

Comme à son habitude, le barbu se grattouilla la barbe en regardant la gente féminine présente... Adeline, son épouse, Matou, puis à nouveau Adeline et à nouveau son épouse pour s'assurer qu'elle ne le trouvait pas trop à son goût.

Debout à coté du baptistère, il attendait, se préparant déjà à être éclaboussé par le filleul.

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Deedee

Gné ? Quoi ? Qui ? Quéquispasse ???
Non, non, elle n’était pas du genre a s’endormir pendant les baptêmes et autre cérémonie, mais il est vrai que la de Courcy s’attendait plus a un baptême…. Traditionnel ! Deux trois prière, une douche et hop, on file faire la fête et boire un coup.
Sauf que là… Elle avait bien entendu de ses deux oreilles bien ouverte ! Asphodelle voulait que Leda entre dans le baptistère ?

Gné pas…. Potib ! Non non, pas Potib du tout ! Il allait tout se mouillé, et ensuite attrapé froid, être malade, et qui s’est qui serait de corvée de le soigné, c’était bibi !
De toute façon, il ne pouvait pas… il n’avait pas d’habit de rechange !
Et puis….

Droite comme un « i » à sa place non loin de son Duc, Adeline ouvrit de grand yeux surpris lorsqu’elle le vit, comme si de rien n’était se déshabiller et le cœur battant plus que d’ordinaire dans sa poitrine, la jeune femme pria intérieurement chaque fois qu’il enlever un morceau de tissus.
« Il va s’arrêter là ? Non mais il va s’arrêter là ? Ca suffit maintenant…. »
Et… en braie ! Rien que ça !

N’allait pas croire qu’elle était jalouse la de Courcy, A B S O L U M E N T pas ! Même si ses poings serrés et son regard noir disait le contraire, la jeune vicomtesse voulait simplement s’assurer que le Duc de Vire n’allait pas se trouver mal dans l’eau glacé du baptistère…

Elle lança alors un rapide coups d’œil sur les dames présente, s’assurant qu’aucune d’elles n’ose s’approcher de lui, puis regarda Asphodelle, la suppliant de faire au plus vite !

Mais non, non, ne croyez pas ! Elle n’était pas jalouse la Diplomate ! Pas-du-tout !
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(Affaire réglé, plus de bannière !)

Asphodelle

Elle le regarde ôter ses vêtements sans sourciller.

La musculature fort bien faite, l'allure des Grands Officiers, le geste masculin qui enlève ses vêtements d'une façon masculine, directe mais délié, son œil menthe impassible coule le long des nervures et effleure les coups de serpe, taillé dans le bois brut : Leda mettait une note de sensualité dans la cérémonie.

"Sensuelle"? Oui mais point pour Asphodelle ainsi que d'autres femmes le verraient.
Pour elle, et le mysticisme dans lequel elle s'était drapée depuis l'aube, tout ce qui avait forme sous la lumière à présent prenait l'image des dessins de la Création.

La beauté de Leda rendait hommage au Créateur et à ses doigts de plus grand Génie de l'Univers, et c'est ainsi qu'elle hoche la tête d'une manière digne lorsqu'il entre dans l'eau du baptistère. Lorsqu'elle lève la tête, elle croise le regard d'Adeline, visiblement tourmentée. Elle lui fait un sourire rassurant, et la regarde avec tendresse. D'un message muet, elle lui indique d'échanger la crainte avec la fierté : son homme lui était promis, il se mettait à nu devant le Très-Haut en grande partie pour qu'ils ne vivent pas dans le péché.

Leda se fait baptiser pour Dieu, mais il adresse une déclaration d'amour muette à sa Belle.
Il était bien roulé, c'était plutôt plaisant d'indiquer ainsi sa chasse gardée.

Asphodelle aimait bien Leda, c'était quelqu'un de droit, et d'humeur égale. Elle-même sinusoïdale, parfois frôlant le ravin du virage, elle se sentait toujours en repos près de personnes ayant le caractère ainsi calme. Elle espérait qu'après son départ, ils trouveraient rapidement à se marier et que leur union sera solide et pérenne. A l'opposé française, elle ne pourra s'en garantir, malheureusement.

Leda dans l'eau, c'était à son tour.
Elle ôte ses suières, puis sa chape et sa cappa, et ainsi en vêtement blanc de dentelles anglaises - une cotte suffisamment épaisse pour ne pas faire un concours de t-shirt mouillé - elle entre à son tour dans l'eau. Elle aurait pu s'écrier "aller hop tout le monde à poil!" mais...non...

L'eau était froide, mais il faisait trente degrés à l'extérieur, et des durs à cuire comme eux ne sentiront rien.

Le liquide à peine perturbé par leurs mouvements imbibe doucement le tissu, elle se met face à lui et lui prends les mains. Plante son regard dans le sien, grave et sérieuse, absolumineusement concentrée sur le serment à faire, elle l'interroge officiellement :

Leda, "si tu dois connaître un état de grâce, si tu dois comprendre la grandeur du divin devant ta petitesse, et si tu dois un instant te penser assis devant la face du Très-Haut et ses Archanges, alors que ce soit maintenant".

Ce jour tu vas prononcer un serment. Autour de nous, tout peux s'écrouler, changer, la matière est périssable et variable, la nature elle-même entre en transformation le temps des saisons, mais que ce que tu t’apprête à relier à ton cœur, jusqu'au cœur du Très-Haut, que jamais cette attache ne soit changeante, ni malléable, ni ouverte à la rupture facile dès lors qu'il sera plus facile de la rompre.

Elle se recule un peu, et lui demande alors avec conviction :
Devant Deedlitt, et devant Asti...devant Dieu et les Prophètes...tu décides de te conformer à une vie aristotélicienne, basée sur les vertus, sur les enseignements d'Aristote et de Christos, et de ne rien te laisser détourner du chemin.

Devant Deedlitt, et devant Asti..., devant Dieu et les Prophètes, tu vas promettre de devenir un frère pour tes compagnon aristotéliciens, dans l'amitié, la solidarité et la compassion.

Devant Deedlitt, et devant Asti..., devant Dieu et les Prophètes, tu démontres aujourd'hui, que ton but sera de "tendre vers Lui", "car le but de la Vie est l'amour", et par la prière et supplications de grâce, l'étude et l'écoute des enseignements de tes guides, te conformer à la volonté de Dieu, ainsi qu'elle l'est au Ciel, et sur la terre.

De tout cela, le promets-tu?

Si cela est ce que tu souhaites ce jour, alors réponds haut et fort par l'expression de la parole donnée, que les témoins l'attestent ! puis, laisse-toi faire au déroulé du rite par l'immersion totale dans l'eau, symbole du lavement de tes péchés et de ta nouvelle personnalité.

Cela lui rappelle son propre baptême par Monseigneur Scarpia : toute entière dans l'eau, et au sortir de la masse hydrogénée, dégoulinante, trempée, cette grâce descendue dont ne sait où et qui fit que depuis six ans, elle est à présent aristotélicienne pratiquante, enseignante et convaincue, vouée corps et âme aux principes divins.
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Leda

Leda écouta attentivement Asphodelle. Il faut dire que malgré toutes les évolutions concernant l'Eglise, il conservait une profonde affectino pour celle qui l'avait mené sur le chemin de la Foy.

Ainsi à sa dernière demande, il répondit calmement et de façon simple.

Oui, je le promets.

Pas besoin d'en dire plus, sa foy suffisait, les paroles n'étaient quelques fois que broderies autour de la forme. Attendant désormais que ces parrains témoignent de sa promesse, Leda jeta un sourire à sa douce, qui semblait encore perturbé que Leda se soit dévêtu.
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Asphodelle

Alors, que cette eau te purifie de tes péchés, et qu'ainsi une vie pieuse, mais équilibrée en tout, se profile devant toi. Ferme les yeux, bouche-toi le nez.

Elle pose une main sur sa nuque, et lui imprimant un mouvement de bascule, tout en tenant son dos - le poids divisé par la matière aquatique, et son bras musclé d'avoir tant servi Rome - elle l'immerge totalement, avant de le remonter avec un sourire.

Tout durant la procession, elle donnera ainsi la bénédiction :

Dieu tout puissant, Tu as vu aujourd’hui Leda entrer dans la grande famille de l’Église, garde-le et guide-le vers le chemin de Christos.
AMEN
Que Ta force et Ta lumière guident ses pas dans notre Monde, pour qu’il soit immaculé au moment du saint jugement.
AMEN
Sur l’assemblée réunie en ce jour de renaissance pour un aristotélicien, rappelle-nous notre baptême et protège-nous du mal.
AMEN
Dieu le père, Christos et Aristote, bénissez Leda.
AMEN

Dégoulinant, elle l'invite à sortir de l'eau et lui tends cette bougie, synonyme de lumière.

Symbole de la lumière dans les ténèbres, sache discerner dans ce chaos le chemin du Très-Haut, et méfie-toi des Prophètes de malheur qui exhortent à l'usage de la fourche et de la perfidie.
Toujours Leda! Toujours penche ton regard vers les Ecritures et vérifie que là est bien la volonté du Très-Haut. Et Jamais...jamais n'oublie que le but de la vie est "de tendre vers lui, car le but de la vie est l'amour".

Prends aussi cette médaille, qui indique que tu es désormais de Foy aristotélicienne et que tu as rejoint notre grande famille.
Et "Romain", ou "de France", qu'est-ce qu'elle en avait à foutre, puisqu'ils avaient le même dogme? Elle en avait assez chié pour Rome - dix mille fois plus que tous ces parvenus ignares ayant reçu des terres romaines de Son Eminence Aaron pour leur aide à l'Inquisition pendant le règne Eusaias, y compris en Normandie, pour qu'on la considère autrement que comme un parasite bon pour la chasse aux sorcières.
Enfin s'il voulait la médaille de l'EAU, elle lui donnerait avec plaisir, ne serait-ce que parce qu'elle était canon, et que les temps de réponse étaient divisées par dix.

Reste en paix avec ton prochain, et favorise la paix dans ce monde obscur où les batailles font rages et tous les moyens bons pour enquiquiner son voisin...

Et enfin vers son parrain et sa marraine :

Asti et Deedlitt, vous avez une responsabilité vis-à-vis de votre filleul.
Conseillez-le et soyez toujours là pour lui, et considérez la tâche, avec sérieux, afin que vous-même soyez bien jugés au jour du Trépas.

Enfin, à l'assemblée :

Tous, allez en Paix.

Moins protocolaire, elle ajoute : félicitations Leda.
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Asti_dict_le_barbu

Cérémonie arrosée, certes, bien que le barbu eut préféré un autre type d'arrosage. Il opina cependant gravement du chef aux recommandations de l'officiante.
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Gaugericus

Leda

Deedee

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[RP] Domaine de Vire : baptême de Leda