Dd0die
Jour J.
Ou plutôt Day D... ça sonne mieux, non ?
Le jour du passage de corde au cou, d'alliance au doigt, de "Oui" de parts et d'autre, grands sourire à l'appuie dans l'espoir de nager dans le bonheur jusqu'à la fin des temps... Utopie vite mise de côté à la première contrariété, bruit d'assiettes cassés après avoir pris leurs envols pour preuve.
Aux premières lueurs du jour, le double D est déjà à pieds d'oeuvre, après une nuit sans trop de sommeil, d'une première partie de nuit exténuante avec sa douce qui n'aura certainement pas fait chambre à part - On laisse ça aux puristes - et d'une seconde à se tourner dans le lit, multiples questions en tête... De là à appeler ça de l'angoisse... Mouais, faut voir...
Le triple D, c'est Lui et Elle.
Histoire improbable du doux et de la belle, hasard d'une route, d'un regard, d'une taverne, d'une bagarre et d'une remise. D'une nuit comme il n'en avait jamais connu, à osciller entre provocation, sourire, pitié, tendresse, douleur et... Affection... Envie... Amour...
L'évidence d'une rencontre, oeuvre du Destin pour que le Nous devienne une réalité, quitte à tout perdre, y compris Eux, dont certains ressasseront leur rancur et leur animosité jusqu'à la fin, jalousie, insulte ou menace pour arme...
Mais point de fin.
Juste un début.
Un dernier regard sur la presque femme, accompagné d'un baiser sur le front avant de se lancer à l'assaut de la journée mémorable, censé être parfaite, le plus beau jour de blabla... ce genre de connerie quoi.
L'aube pointe le bout de son nez en cette journée d'été à la chaleur timide dans le centre du Royaume tandis que Mr Pouic - Longue histoire - charge la charrette des victuailles, de bois, de vieux draps et des quelques chaises à leurs dispositions, le chien et même le chat immonde, le tout le bras toujours en écharpe - Ca aussi... longue histoire -
Vu le peu d'Ami, la cérémonie se déroule en plein air.
Aux portes de la Ville.
Entre en chêne et une rivière.
Sur un carré d'herbe ratissé pour l'occasion.
Endroit qu'il rejoint rapidement afin d'installer l'ensemble, conformément aux souhaits de Madame.
Minutieusement, en prenant soin de ne pas tacher sa chemise blanche, le barbecue est préparé, les draps posés à même le sol, l'alcool - Sangria maison, Calva et vin - attaché par une corde posé dans l'eau fraîche de la rivière, les quelques chaises disposés face au chêne sous lequel le curé les unira pour le restant de leurs jours - Mouais, on peu y croire, non ? -, puis le bras est retiré de l'écharpe pour l'occasion, en espérant que les onguents du médicastre soit à la hauteur du chanvre qu'il s'est fumé quelques jours plus tôt.
Les mains tâtonnent les alliances dans la poche pour la énième fois de la matinée, celles là même que minimoyette se chargera d'amener le moment venu.
M'enfin...
En attendant Madame et Mademoiselle, une petite gorgée de Sangria est glissé derrière la cravate...
Pour la douleur...
Pour le courage...
Pour le souvenir...
" A 50 écus, c'est toi que j'achète..."
Le bleu Gris s'était posé sur le bleu Acier, sans se douter à ce moment là qu'il avait devant lui son âme soeur, qu'il y penserait jour et nuit, qu'il sacrifierait tout et que devant une Mairie, ils ne se quitteraient plus jamais...
Le temps de passer les deux mains derrière la nuque, avant de remettre la fameuse capuche en place, le claquement de doigt pour le gros. Va savoir ce qu'il y comprend... Se lever, veiller la bourse en cas de refus, attraper les chatons en cas d'accord, ne pas les bouffer, les ramener aux petites, foutre la paix, fermer sa gueule, respirer... Sûr qu'il pourrait s'y perdre tellement il est con... m'enfin la thune, il l'a quitte pas des yeux toujours.
Il pointe la Dame de l'index, bras tendu :
- On dîne ensemble" C'est pas une question, les questions appellent des réponses.
[...]
BINGO, la bourse rejoint la table et j'peux vous dire qu'au clinquatement -c'est lui qui l'a dit- que ça fait sur la table, le bidule est bien fourni. La Chiasse va pas pousser le vice jusqu'à l'ouvrir et recompter devant tout le monde, de toute façon si elle veut en "blanchir" la moitié, le but est que personne ne voit c'qui tombe dans ses mains. Bien sûr l'homme est un fin connaisseur, l'argent est sous bonne garde et l'affaire n'en restera pas là...
On dîne ensemble.
Sourire de la victoire. Ou de la défaite on n'sait pas trop. Les mirettes lorgnent le doigt accusateur, puis le corps se redresse, le visage s'illumine -limite elle retient le petit "heuuu" qui la démange, pourtant elle se contente de réhausser sa voix et d'envoyer un clin d'oeil au brun
Les fesses sont posés sur le drap, un ultime coup d'oeil est porté sur l'ensemble de la préparation, les victuailles à l'ombre toujours posés dans la charrette, entre poissons cuisinés la veille, viande séchés et celle à faire cuire dans le barbecue de fortune composé de grosse pierres et d'une grille, quelques légumes de son champs, lavés et coupés en bâtonnet, à déguster - Ouais, le mot est ptet grand - avec la sauce à la crème fraîche et la ciboulette que Monsieur et Madame auront pris soin de mettre au point la veille.
"Manque quoi ?"
Parce que c'est évident...
Il manque toujours un truc...
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Ou plutôt Day D... ça sonne mieux, non ?
Le jour du passage de corde au cou, d'alliance au doigt, de "Oui" de parts et d'autre, grands sourire à l'appuie dans l'espoir de nager dans le bonheur jusqu'à la fin des temps... Utopie vite mise de côté à la première contrariété, bruit d'assiettes cassés après avoir pris leurs envols pour preuve.
Aux premières lueurs du jour, le double D est déjà à pieds d'oeuvre, après une nuit sans trop de sommeil, d'une première partie de nuit exténuante avec sa douce qui n'aura certainement pas fait chambre à part - On laisse ça aux puristes - et d'une seconde à se tourner dans le lit, multiples questions en tête... De là à appeler ça de l'angoisse... Mouais, faut voir...
Le triple D, c'est Lui et Elle.
Histoire improbable du doux et de la belle, hasard d'une route, d'un regard, d'une taverne, d'une bagarre et d'une remise. D'une nuit comme il n'en avait jamais connu, à osciller entre provocation, sourire, pitié, tendresse, douleur et... Affection... Envie... Amour...
L'évidence d'une rencontre, oeuvre du Destin pour que le Nous devienne une réalité, quitte à tout perdre, y compris Eux, dont certains ressasseront leur rancur et leur animosité jusqu'à la fin, jalousie, insulte ou menace pour arme...
Mais point de fin.
Juste un début.
Un dernier regard sur la presque femme, accompagné d'un baiser sur le front avant de se lancer à l'assaut de la journée mémorable, censé être parfaite, le plus beau jour de blabla... ce genre de connerie quoi.
L'aube pointe le bout de son nez en cette journée d'été à la chaleur timide dans le centre du Royaume tandis que Mr Pouic - Longue histoire - charge la charrette des victuailles, de bois, de vieux draps et des quelques chaises à leurs dispositions, le chien et même le chat immonde, le tout le bras toujours en écharpe - Ca aussi... longue histoire -
Vu le peu d'Ami, la cérémonie se déroule en plein air.
Aux portes de la Ville.
Entre en chêne et une rivière.
Sur un carré d'herbe ratissé pour l'occasion.
Endroit qu'il rejoint rapidement afin d'installer l'ensemble, conformément aux souhaits de Madame.
Minutieusement, en prenant soin de ne pas tacher sa chemise blanche, le barbecue est préparé, les draps posés à même le sol, l'alcool - Sangria maison, Calva et vin - attaché par une corde posé dans l'eau fraîche de la rivière, les quelques chaises disposés face au chêne sous lequel le curé les unira pour le restant de leurs jours - Mouais, on peu y croire, non ? -, puis le bras est retiré de l'écharpe pour l'occasion, en espérant que les onguents du médicastre soit à la hauteur du chanvre qu'il s'est fumé quelques jours plus tôt.
Les mains tâtonnent les alliances dans la poche pour la énième fois de la matinée, celles là même que minimoyette se chargera d'amener le moment venu.
M'enfin...
En attendant Madame et Mademoiselle, une petite gorgée de Sangria est glissé derrière la cravate...
Pour la douleur...
Pour le courage...
Pour le souvenir...
" A 50 écus, c'est toi que j'achète..."
Le bleu Gris s'était posé sur le bleu Acier, sans se douter à ce moment là qu'il avait devant lui son âme soeur, qu'il y penserait jour et nuit, qu'il sacrifierait tout et que devant une Mairie, ils ne se quitteraient plus jamais...
Le temps de passer les deux mains derrière la nuque, avant de remettre la fameuse capuche en place, le claquement de doigt pour le gros. Va savoir ce qu'il y comprend... Se lever, veiller la bourse en cas de refus, attraper les chatons en cas d'accord, ne pas les bouffer, les ramener aux petites, foutre la paix, fermer sa gueule, respirer... Sûr qu'il pourrait s'y perdre tellement il est con... m'enfin la thune, il l'a quitte pas des yeux toujours.
Il pointe la Dame de l'index, bras tendu :
- On dîne ensemble" C'est pas une question, les questions appellent des réponses.
[...]
BINGO, la bourse rejoint la table et j'peux vous dire qu'au clinquatement -c'est lui qui l'a dit- que ça fait sur la table, le bidule est bien fourni. La Chiasse va pas pousser le vice jusqu'à l'ouvrir et recompter devant tout le monde, de toute façon si elle veut en "blanchir" la moitié, le but est que personne ne voit c'qui tombe dans ses mains. Bien sûr l'homme est un fin connaisseur, l'argent est sous bonne garde et l'affaire n'en restera pas là...
On dîne ensemble.
Sourire de la victoire. Ou de la défaite on n'sait pas trop. Les mirettes lorgnent le doigt accusateur, puis le corps se redresse, le visage s'illumine -limite elle retient le petit "heuuu" qui la démange, pourtant elle se contente de réhausser sa voix et d'envoyer un clin d'oeil au brun
Les fesses sont posés sur le drap, un ultime coup d'oeil est porté sur l'ensemble de la préparation, les victuailles à l'ombre toujours posés dans la charrette, entre poissons cuisinés la veille, viande séchés et celle à faire cuire dans le barbecue de fortune composé de grosse pierres et d'une grille, quelques légumes de son champs, lavés et coupés en bâtonnet, à déguster - Ouais, le mot est ptet grand - avec la sauce à la crème fraîche et la ciboulette que Monsieur et Madame auront pris soin de mettre au point la veille.
"Manque quoi ?"
Parce que c'est évident...
Il manque toujours un truc...
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