Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13, 14, 15, 16   >   >>

[RP Ouvert] La Poste — Parce qu'on le vaut bien.

T.of.c.
Un blond avec une chausse noire appuyée sur le bastingage lorgnait de sa longue vue les scènes du rivage du puissant fleuve Garonne. Tranquilles et innocents pécores dont l'horizon s'étendaient pas plus loin que leurs champs. Depuis l'attaque du vaisseau El Aventajado, Toc se sentait l'âme d'un pirate. Oublié sa réflexion de rose pour une rousse musteille, éradiquer les autres concurrents était la première chose à faire en plus de conserver ses écus par devers sa bourse. Oublié les mains pleine de terre à cueillir des simples. Il avait l'esprit plein de combats gagnés par lui, d'embruns fluviaux ; ceux marins étant par trop salés pour lui.

Couler un foncet fantôme n'était pas la plus brave des attaques. Il n'empêche que cela suffisait au contentement martial du blond marchand. Un peu plus tôt, il s'essaya à porter un bandeau sur un de ses yeux bleus. Il en oublia trop vite le principal défaut : l'absence de vision de l'oeil bandé. Imaginez donc sa réaction quand il colla la lentille sur le bandeau. Du noir, un noir absolu, rien que du noir.


Ventre-saint-gris poussa-t-il après avoir compris la raison de sa non vision. Ainsi s'acheva son expérience vestimentaire du bandeau. Après avoir doublé le port d'Agen, le blond capitaine se cala sur une des marches menant à la passerelle et y rédigea sa demande d'accostage. Tout en traçant des pleins, des liés et des déliés, il fredonna une chanson ... yoo hoo ...

Citation:
Docteur Cumluna,
Que votre jour soit bon,

Je vous écris ce jour pour vous informer de mon départ du bon port de Bordeaux. Si les vents sont favorables et Sainte Illinda nous le permet, nous arriverons en ce samedi aux abords de votre bon port.

Nom navire : CC Valois
Type Navire : Nave génoise marchande
Equipage : Azelys, , Fra_diavoli, Humbert. (Equipage), Enguerrandphilibert, Rougeours, Steam, Theodule (Capitaine)
Santé Equipage : Vous vous sentez solide comme un roc.
Durée du séjour : 4 à 6 jours
Motifs du séjour : débarquement passagers, vente de produits (céréales, poissons, chemises, simples ...) de luxe (jambons Iberico, de Parme, vin de Rioja, tonnelet de Porto, bouteilles d'huile d'olive)
Port d’origine : Bordeaux
Date d'arrivée : 01/03 à 22 heures

De plus, après bonnes cueillettes de simples, j'aurai grande joie de vous vendre. Pour ce faire liste de mon stock je vous fournis détails ci-dessous :
9 Fleurs Pavot Blanc (5 écus),
42 Brins de Marjolaine (20 deniers), 46 Fleurs de Partenelle (20 deniers), 30 Feuilles de Tilleul (20 deniers), 35 Branches de Céleri (20 deniers), 44 Brins de Lavande (20 deniers), 28 Fleurs d'Anis (20 deniers), 7 Brins de Romarin
11 Branches de Thym (2 écus), 5 Morceaux d'écorce de Saule Blanc (2 écus), 8 Feuilles de Menthe (2 écus)
4 Brins d'Angélique (4 écus), 4 Fleurs de Bourrache (4 écus)
3 Fleurs de Camomille (8 écus), 6 Baies de Sureau Noir (8 écus)

Que Sainte Illinda vous garde,
Faict en le pont du CC Valois le 28ième du moy Février de l'an d'Horasce 1462
ToC

_________________
Theodule
Un blond toujours avec une chausse noire déambulait en les rues de la bonne ville de Toulouse quand lui vint à l'esprit de régler les quelques frais de poste dus au fier comté de Toulouse. N'ayant pas de missive ce jour, il déposa cependant son règlement.

Citation:
03/03/1462 14:55 : Vous avez donné 8 écu(s) à la province de Comté de Toulouse.

_________________
Varek
Un début de soirée en taverne, seul, avec sa bougie et son dindon qui c'est entiché de lui il y a peu. Point la Vicomtesse de Frejus le dindon hein, un vrai de vrai, bébére qu'il s'appel même, et à noël prochain il fera un sacré festin !
En tout cas il était donc presque seule en taverne, la plume à la main, vélin sur la table, et l'esprit pleins de questions.
Des questions ça il en a toujours pleins, mais des comme ça, c'était la première fois de son existence qu'il se les posait. En effet, des questions sur les filles, sur l'amour, sur le couple, sur tout ce qu'il ne connait pas, il n'en dira rien au commun des mortel bien sur, aux yeux de tous c'est le Sérénissime Porte Parole, le Sérénissime Goémon, quasi perfection sur terre ! Mais la réalité était tout autre...
Une seule personne pour lui répondre, une seule personne de confiance pour ces choses la ! Calico son chevalier ? Oula nan, il s'imaginait de la une réponse du genre "Mais vas y fait lui péter l'jupon et consomme sans modération", une réponse à la Scath mais dans la bouche de son chevalier à lui quoi.
Du coup qu'une seule personne pouvait faire office de confidente, une seule amie qu'il avait, une seule soeur qu'elle était pour lui.
Bon c'était aussi une relou au caractère bien trempé et râleuse, un peu comme lui quoi !!

Asphodelle que c'était, une femme de religion, une femme droite, une femme qui connait la vie du haut de son grand âge, bin oui ... la vingtaine c'est vieux nan mais ?!


Citation:
A vous Asphodelle Di Césarini, mon amie, ma Soeur de coeur,
De Varek Salaun de Kerkrenv, votre ami, votre frère de coeur,

Mon Asphodelle, j'espère que votre voyage ce passe pour le mieux et que prendre l'air sur les bords de la Garonne vous fait un bien fout, il est vrai que l'air du large parfois permet de se vider l'esprit et de reprendre des forces quand celles ci nous manque.
En tout cas, toutes mes pensées sont pour vous, et vous me manquez un peu quand même ... Faut dire que y a aucune autre personne avec qui je peux discuter sans en prendre pleins la tête, enfin, me confier au moins.
Du coup je compte sur vous pour me revenir vite.
Sinon moi je suis sur Castres actuellement avec une parti du Conseil Comtal, c'est que le Comté manque toujours de mineurs à la carrière et donc il faut que chacun y mette du siens.
Mais vous devez vous en douter quelqu'un de ma stature ne va pas se rabaisser à miner comme un vulgaire gueux. Mais j'y apporte ma pierre quand même en embauchant des paysans pour le faire à ma place en mon nom.

Si je vous écris aussi mon Asphodelle, c'est pour vous poser une question !
C'est que on arrête pas de me dire que les gens qui s'aiment, les couples, s'embrasse sur la bouche, et même certains démons me raconte qu'ils se lèche l'intérieur de la bouche. Je me doute que ça doit être une mauvaise blague que l'on me fait, mais j'aimerais avoir vôtre avis sur la question.
Seul les amoureux mariés s'embrasse sur la bouche rassurez moi ?

En vous souhaitant une belle journée,
Votre Varek qui pense à vous.


Une pièce au messager et zou !
_________________
--Asphodelle.
Montauban était calme. Peu de monde en taverne, et une ville peu animée, mais pas désagréable. Cette sensation d'isolement lui était salutaire. Elle se sentait serrée dans un carcan oppressant, qui l'empêchait de se tenir au repos, même lorsqu'elle dormait.

La paix de l'esprit, la dépose des inquiétudes et des craintes, l'ouverture à la lumière et à la chaleur, lui étaient encore interdits pour combien de temps? Le temps passait, et sur son visage s'imprimait la marque de plus en plus affirmée d'une gravité sérieuse et préoccupée, un état de réflexion infini, un regard aux profondeurs troubles. Elle écoutait souvent d'une oreille seulement, et s'enfonçait à mesure permanente et fréquencée, dans une angoisse qu'elle cachait, mais dont elle ne laissait pas le gouvernement.

Le chêne tortueux vieillissait comme une matière fragile, et on le croit prêt à fendre...pourtant...c'est dans cet état, qu'il prenait la dureté organique de la pierre. Au milieu de la forêt, on croisait les grandes allées de chataigniers, et les élancements nerveux du Charme, mais lui, il ne craignait pas en leur centre, le balayage des tempêtes, et de sa fatigue, les voyait tous tomber.

A la fenêtre, absorbée, observant le sombre velours d'encre diluée d'un soir juste après la brune passée, elle ne voit même pas de suite, le pigeon se poser.
Il bouge de la tête, se dodelinant, se foutant des états d'âmes de ses destinataires.

Toi...tu t'en fous....Oui, il s'en fout, c'est ainsi qu'il va, et cela était bien, car par là, c'est prestement, qu'il allait.

Un sourire altier s'arrache sur la page grise où brillent ses prunelles menthe. Elle en veut à Varek. Quand Asphodelle en veut à quelqu'un, elle commence par se fermer, et à lever les yeux, loin, loin devant. Elle presse le pas, et vide son esprit. Elle fait le deuil. Cette capacité à tourner les pages la rendait singulièrement inaccessible, et filante comme une anguille.

Ses yeux s'arrondissent, et féline, elle va pour répondre en droite heure. La plume se lève, scritche comme un petit rat derrière le vaisselier.


Citation:
D'Asphodelle di Césarini, l'effarouchée, la carpe planquée,
A Varek Salaun de Kerkrenv, l'effaroucheur, le pêcheur à la mouche,

Varek,

Je vais fors bien, et je reprends des couleurs. Ici je me sens bien, j'ai amené avec moi.....le soleil de Toulouse....










La plume se lève, le front est caressé d'une main nerveuse...
Rien de cela, rien ne sort ainsi de son coeur pour ce soir.
Longtemps, la page crème et parsemée de ses reliefs, ne se voit enchainée à d'autres messages.
L'état de son esprit, l'ode à ses sentiments, s'ils devaient se chanter, ou bien se raconter, quels mots pourraient bien être usés? Car l'étal de la grand mer, ne reflète pas ses courants.

Elle écrira. Demain.
--Asphodelle.
La question de la normalité de ce courrier, ce n'est qu'après qu'elle se la posa. En pleine permutation cosmique, elle avait d'étranges pensées en ce moment.

Perturbée, et Montauban toujours aussi amorphe, elle ne s'ennuyait pas...et faut dire quand on est en sa compagnie...on s'ennuie rarement. Il se trouvait justement qu'elle se tenait compagnie plutôt régulièrement, de fait.

Parler de "se lécher la bouche"? que lui prends t'il, à son pipou? de parler de ces choses là?
Elle avait repris un entrain régulier, bien que le fardeau fut toujours sur ses épaules. Une goulette de diacode, et une de whisky écossais plus tard, elle s'observait dans le miroir, suivant la courbe nouvelle de ses hanches, sa taille, par le plat de sa main, et de la menthe de ses yeux, ce cul d'enfer qui avait pris d'assault les lois de la pesanteur.

Perturbée, vraiment...oscultant l'étrangère dans la glace, elle s'assieds et trouve qu'il est temps de répondre, non sans avoir soupesé une dernière fois ses deux pomelos qu'elle jurait ne pas avoir comme ça il y à encore quelques mois.



Citation:
Mon pipou,

Les baisers langoureux, où la langue vient à la rencontre d'une autre langue, sont en effet dans l'usage d'un engagement proche.
Lorsqu'on s'abîme à s'y essayer alors que nul engagement n'existera, on s'expose au chagrin, aux regrets, à un espoir déçu.

Le baiser où les bouches se fondent, porte en lui le message de la passion, et de sentiments vivaces, et intenses. Ils peuvent ne renfermer que l'envie de posséder un corps, comme celui de le chérir vraiment.
Toi qui connais la grande mer, vois un instant les vagues et la force du vent par grain méchant, tu vois les herbes folles se coucher et le sable s'envoler.

Un baiser langoureux où on se lèche la bouche, c'est pareil à cela.
Mais le mauvais temps ne se lève jamais sans bousculer ni déplacer les choses, faire des dégâts ou remplir notre âme d'une sensation où l'on sait, que jamais, notre état de paix ne sera comme avant, après cela.


La rencontre des langues ne laisse pas inerte.
Si un jour, ta bouche s'ouvre pour une telle déclaration, prends garde que celle qui le reçoit le mérite, sans quoi...tu resteras sur ce baiser, triste, et hébété...le vent aura souffler, et devant toi, un autre toi, un autre futur.

Il te faut cependant t'essayer à la mine, de tes mains, et de tes muscles, avant de tenter de partir à l'assaut de cette découverte.
Tu dois avant, devenir un homme.
Mines et chaque jour, fais mesurer tes épaules.
Tiens moi au courant de leur évolution.

Je t'aime bien fort mon Pipou, et je t'en veux un peu moins,
Moi je continue, incomplète encore, mais tant que je vis, y à de l'espoir !

Asphodelle


Un peu de sable, un souffle...un cachet de cire.
Où est passé la femme soldat musclée et sévère qu'elle était?
Son côté "bulldozer" n'avait pas trop changé par contre.
Minah
Sur le pas des appartements de la Rouge patronne gisait ce qu’on pouvait appeler, après une longue phase d’observation, une lettre.
Le parchemin, probablement récupéré d’une précédente missive, avait été grossièrement raclé pour y écrire à nouveau. On avait cru bon d’essayer de la cacheter mais faute de cire, un petit tas de suif figé y bloblotait joyeusement.
En grosses lettres malhabiles, on pouvait lire :




TAUPE SECRÉ !!!
Ne pa ouvrire sauf si z’êtes m’dame Scath sinon le Sans-non va vous bouffé l’troufignon !!?!


Si vous aviez le courage (ou la bêtise) de poursuivre et de dé-suifer le courrier, voilà ce que vous y trouviez :



M’dame Scath,

J’ai une requétte de la plus haute importense a vous faire. Mon grand frére Aymon qu’es a Toulouse en ce moment, et ben y dit qui sait ou qui ya un super grand trésor. Il a un morsseau de carte et tous ! Surtout le dite a personne sinon on va nous le volé.

Sauf que voila, on peut pas allé le cherché tous seules. Des fois qui ya des méchant sur la route qui veule le trésor aussi, tout sa. Est-ce que on pourré vous empreinté des garde pis des page pis n’importe quoi qui peut tenir une épée ou des bagajes ? Et pis des armes et des chevals et pis a mangé aussi ? Je sait que s’est baucou demandé surtout que vous éte rad *grosse rature* économe mais si ma famille réussi a voir le trésor, on pourra vous rembourser au centuplé. Enfin ptet pas cent fois mais au moin baucou, quoi.

Ah et pis mon frère y veut vous rencontré pour vous causé au cas ou que cette lettre elle vous a pas convaincu de nou aidé.

Vot fidèle serviteuse, Minah


Péesse : moi je part pas cherché le trésor hein, je reste à vot service. Mémé elle yva, faudra que je m’absante des fois pour aroser son chanvre.

Péesse 2 : pour plus de conficen *rature*… confidienci *rature*… secrétitude, la mémoire de l’écriveur de cette lettre va s’auto-détruire dans la prochaine chope a venire. Si vous le croisé, veuillez reculé ça tache les chaussure des fois.

_________________
Nyxx
Et un pigeon survolant la caserne toulousaine ..



De Nyxx, Capitaine du Comtat tolosan à Thymothy, pleurnicheuse de son état ..

Bonjour,

j'ai ouïe dire que vous baviez sur mon compte .. en voilà une étrange information pour une toute étrange attitude que la votre ..

Bien, je me dois de vous rappeler le fonctionnement de notre Coct .. celle çi est dirigée par notre Sénéchal .. en la personne de Julian, dict Leyoun .. ce dernier a tout loisir de la diriger à sa guise .. tel est d'ailleurs son devoir .. comme quoi ma présence à vos côtés n'est point indispensable .. mais sans doute souffriez vous de quelconques manques de ... câlins au point de me vouloir proche de vous ? ? ..

Trêve de plaisanterie, vous venez d'être promu Lieutenant .. à ma convenance d'ailleurs, sachez que j'ai toujours œil sur qui fait quoi .. par conséquent je connais le sérieux de votre engagement ..

alors pour conclure, comportez vous en tant qu'officier et non comme soldat jouant les jouvencelles sur la place publique ..

Veuillez considérer ce courrier, au demeurant des plus courtois, comme un premier rappel ..

Nyxx ..
Votre Capitaine,
qui pense à vous ..

_________________
Thymothy
Le jeune soldat reçu le courrier.

Souhaitant éclaircir certains points, tout en restant respectueux envers sa hiérarchie, il prit une plume, et écrivit une réponse.




Mon Capitaine, le bonjour.

J'ai bien reçu votre missive, et je ne vous cache pas mon étonnement.
Je ne pense jamais avoir "baver" sur votre compte. Peut être puis je me permettre, Madame, de vous demander de reconsidérer mes propos au bureau du Porte Parole (http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=86650912#86650912).
Il ne me semble pas vous avoir blâmer, ou accuser de quoique ce soit. Pour preuve, il me semble avoir bien précisé que mes propos n'étaient nullement péjoratifs, mais simplement explicatifs, rapportant des faits, et justifiant que la COCT était bien "opérationnelle", pour reprendre mes propos. Jamais je ne me permettrais de juger vos actions, quelle qu'elles soient. Qui plus est, mes propos mettaient en évidence les difficultés auxquelles le Conseil faisait face. Mon étonnement est d'autant plus fort, alors que je ne faisais que mettre le doigt sur le courage qu'a le Conseil d'affronter cette situation, Conseil dont vous faites parti, Madame.

Concernant le fonctionnement de la COCT, et sauf votre respect Madame, je pense le connaitre. J'ai eu la chance d'avoir pu être Connétable, il y a quelque temps, et j'ai eu participé à l'élaboration de certaines modifications du Code Militaire (et celui de la Douane soit dit en passant), sous l'égide du Capitaine et du Comte de l'époque.
En revanche, je ne savais que la présence d'un officier auprès de ses soldats n'était pas indispensable. Merci de m’avoir éclairer sur ce point, car je pensais le contraire en fait.

En ce qui concerne les câlins, et bien ... il me semble avoir déjà ce qu'il faut ailleurs ! Mais je vous remercie de vous en inquiéter ! C'est tellement agréable de sentir que son Capitaine se soucie de l'état émotionnel de ses soldats !

Petite plaisanterie mise à part, et concernant mon engagement ainsi que mon comportement, sans vouloir paraitre prétentieux ou indigne, s'il y avait des choses à redire, le Sénéchal Julian n'aurait jamais souhaité me promouvoir au grade de Lieutenant, et vous ne l'auriez pas non plus validé, ce qui est totalement normal. Puis je me permettre de vous inviter à la COCT pour évaluer les travaux que nous avons tous effectués.

Enfin, me qualifier de soldat "jouant les jouvencelles sur la place publique" est vraiment très mal me connaitre. Mais c'est votre jugement, et je ne suis pas habilité et autorisé à le remettre en cause.

Mon Capitaine, ne voyez en cette missive aucune insubordination ou un quelconque manque de respect envers vous. Je ne souhaitais que justifier mon étonnement dû à votre précédente missive.

Cependant, en toute bonne foi et en bon soldat, je tiendrais compte de vos propos, et en prendrais le meilleur. Je ne me permettrais plus de défendre le Conseil par mes mots, mais seulement par les armes et par ma vie.

Je reste à votre disposition Mon Capitaine.

Recevez mes respects, Madame.



Thymothy Valandil,
Simple soldat, Loyal et Fidèle envers son Comté.





HRP : Mes excuses pour la différence de propos entre le courrier envoyé IG et le courrier posté ici même. Je n'avais pas vu la missive posté ici ^^

Edit : Quelques modifs qui ne s'affichaient pas.

_________________
Astana
    [Courrier d'une même pas morte]

Avec le retour au monde, l'encre couchée sur vélin. Et Dieu sait qu'elle coule en cette heure.

Il n'y aura pas de justification néanmoins. Disparaître de la surface de la terre pendant dix semaines n'a pas changé grand chose à l'attitude nordique. T'es grosse de cinq mois Sa Blondeur, pas encore bonne à rien. D'ailleurs, où est l'alcool... heu, l'eau ? Si on te demande pourquoi tes lettres sont tachées de rouge, t'auras qu'à répondre que c'est du jus de mûres. Comment ça, c'est pas la saison ? Mais personne ne sait ça, m'enfin.


Citation:

    Rouille mienne,



    Mon palpitant n'a pas encore rendu son dernier battement. À la vie je m'accroche, toutes griffes dehors.
    Tout comme l'infant que je porte réclame sa place en ce monde. Peut-être y prendra-t-il la mienne, d'ailleurs.

    Mais nous n'y sommes point encore.

    Sache que mon museau a tendance à devenir fade lorsque ta carcasse n'est pas à mes côtés. Et que ces dix semaines où j'ai dû garder le lit m'ont semblé fort longues. Mais à présent qu'il est sans danger pour ma pomme de mettre le nez dehors - encore qu'il n'est pas impossible que je me fasse honteusement agresser par un verre de vin ou deux -, me voici. Grosse et en manque de Rouge en général. Je te serais grée de bien vouloir radiner ton joli minois dans les parages au plus vite afin d'y remédier.

    Ta blonde, toujours.


      Astana


    P.S : Si tu pouvais également me remettre le nom d'un tisserand compétent... Il semblerait que je doive commander une nouvelle garde robe adaptée à cette protubérance que j'ai devant.
    P.S numéro deux : Maleus semble avoir causé mariage mixte avec Johannes durant mon absence. Ne crie pas, mais je crois qu'on va me passer la bague au doigt.


Citation:

    Maleus,


    L'écho de ta dernière conversation avec Johannes a fini par arriver jusqu'à mes esgourdes.
    Il paraît que le mariage mixte est à la mode, et que tu as donné ta bénédiction pour qu'il ait lieu.

    Je suis la première concernée par l'affaire, et pourtant la dernière à être mise au courant.
    Une chance que la grossesse ne m'ait pas rendue émotionnelle. J'aurais pu mal le prendre.

    Sois heureux, cher ainé. Non seulement ta cousine bien aimée n'est pas morte, mais en plus tu vas officier.


      A.


Place aux deux dernières lettres. Les plus curieuses du lot.


Citation:

    À Caliana, ou Lia, ou peu importe votre (sur)nom,


    Habituellement, les inconnues qui m'écrivent éprouvent d'étranges sentiments haineux à mon égard. Mais vous, non seulement vous m'envoyez un trèfle à quatre feuilles, mais vous êtes également animée par une empathie que je ne pige pas. Vous m'intriguez. Êtes-vous comme ça avec tout le monde, ou simplement intéressée ? ou peut-être que vous êtes juste mainoise. Ce qui n'est pas rien.

    M'enfin. Sachez que ma vie suis toujours son cours. Et que Johannes a retrouvé la moitié qu'il avait perdue. Cela n'a rien à voir avec la chance néanmoins. À cette chimère je ne crois guère, et je vous aurai volontiers rendu le trèfle s'il n'avait pas été dévoré par un des blaireaux qui trainent à l'arrière de mon rade. Ce qui n'en fait pas un animal porte-bonheur pour autant.

    Si vous êtes toujours en Toulousain, passez donc. Peut-être que je vous offrirai un verre si votre faciès me revient.


      Astana d'Assay-Sørensen


Citation:

    *rature* À vous, Grand Insolent de France, *rature*


    À Sa Majesté Jean III de France,


    Il y a quelques mois encore j'osais vous traiter d'insolent. Il est vrai qu'à l'époque vous l’étiez, et sans doute l'êtes vous d'ailleurs toujours. Mais aujourd'hui, vous êtes Roy, et les choses ont changé. Recevez d'ailleurs mes félicitations pour cela. Bien que je me doute que vous devez vous en foutre comme de votre premier turban, et que vous ne souhaitez guère être caressé dans le sens du poil. Vous avez assez de gens au Louvre pour ce faire.

    Nulle inquiétude à avoir, je n'écris ni pour une requête, ni pour me rappeler à votre bon ou mauvais souvenir.

    Non, si j'écris, c'est uniquement pour vous offrir le soutien de ma lame. Vous la savez sûre et fidèle à ses principes. J'ai refusé mon épée à votre prédécesseur, mais en Vous je crois. En dépit des choses qui nous ont un jour opposées, je n'ai jamais douté de vos aptitudes. Sachez-le.

    Vous pourriez bien entendu la refuser. Mais vous n'êtes pas un idiot, et de l'eau a coulé sous les ponts.


    Que Dieu vous garde,


      A.A.S

_________________
Maleus
Et à un pasteur agacé par d'autres sujets de répondre.



Astana,

Tu aurais été mise au courant si tu avais dénié montrer un peu ta trogne. Ceci étant fait, allons donc de l’avant.

Je ne suis pas un adepte du mariage mixte mais si cela doit être ainsi, il en sera ainsi, l’important est que le huguenot du couple ne se détourne pas de la vraie foy et qu’il réussisse, si possible, à convaincre son conjoint du bien fondé de la réforme aristotélicienne. Mais bref, tu sais déjà tout cela, à quoi bon en discuter encore et encore.

J’aurais aimé apprendre ta grossesse autrement que de la bouche de la von Frayner, mais je te félicite de perpétuer notre lignée. Une seule chose m’importe, l’âme de l’enfant à naitre et j’espère que ce sera ton cas aussi.

Dieu te garde.

Maleus.

_________________

Adieu Fab'
Astana
Et à l'iceberg de service de fournir réponse, piqué de voir qu'on traite son gosse comme une marchandise.

Citation:

    Tu parles de cet enfant à naître comme d'un objet, Maleus.
    Comme si je n'étais pas au fait de la tâche qui m'incombe, aussi.

    Ces dix semaines à être coupée du monde ne m'ont pas rendue sénile.
    Elles n'ont pas non plus édulcoré la foy que j'ai en notre Seigneur.

    Mais je te remercie.

    Pour la peine, tu es également en charge de fixer une date pour la cérémonie.
    De préférence avant que mon ventre ne devienne aussi gros que l'égo d'Eikorc.

    Que Dieu t'ait en Sa bonne garde,


      Astana

_________________
Maleus


Glaçon,

Les objets ne sont pas dotés d'âmes chère cousine, loin de moi l'idée de dénigrer ton marmouset qui va bientôt naitre mais tu finiras par comprendre que l’intérêt pour un enfant est bien limité tant qu'il n'est bon qu'à babiller, déféquer et manger (je te laisse le plaisir de choisir l'ordre.).

Pour l'instant, ce petit cousin ou cette petite cousine ne signifie pour moi que la continuité de notre, si je puis dire, "espèce", le reste viendra plus tard.

Pour ce mariage, vois donc avec ton amant si vous souhaitez faire cela rapidement ou si vous préférez attendre un peu.

J'ai envoyé missive au roy pour réclamer une fois de plus que les huguenots jouissent enfin des mêmes droits et privilèges (cela n'exclue en rien les devoirs) que les autres sujets du royaume. Je n'ai point eu encore de réponse et je ne suis pas très optimiste.

Il serait agréable que les unions via la confession réformée soient reconnues, mais nous ferons sans au pire, comme d'habitude.

Mal'.

_________________

Adieu Fab'
Astana
Citation:

    Maleus,


    Je connais quelqu'un qui te répondrait très volontiers que les chaises ont une âme, même des sentiments, et que de fait il ne faut pas leur faire de mal. Mais je peux sentir d'ici ton oeil désapprobateur fondre dans mon dos, aussi arrêtons-nous là en ce qui concerne les objets. Et ma progéniture en devenir.

    Pour la date, Johannes me répondra qu'il s'en bat l'orbite. Ou peut-être qu'il se souciera de la plénitude de la lune, ou de la présence de Dieu dans les brins d'herbe. Un truc de spinoziste - ou de druide ? -, m'enfin toujours est-il que je préfère ne pas demander de peur d'avoir raison. Fixe-la quand bon te semblera.

    En ce qui concerne ta requête à Jean, ma foy, nous verrons bien. C'est une bonne chose de lui avoir écrit, mais laissons-lui le temps de trouver ses marques avant de présager le pire. Si jamais il coupe court à la discussion, cela ne changera guère notre manière de vivre. Et ne nous empêchera pas non plus d'avoir une communauté aussi grandissante que soudée. Néanmoins, j'ai confiance en son jugement. Contrairement à son prédécesseur, ce n'est pas un couard doublé d'un abruti fini.


      A.

_________________
Maleus


Nous verrons bien, mais selon la réponse, je crains que ma patience concernant les monarques de France risque de trépasser pour de bon... Ce ne sera surement pas bon.

Concernant ma désapprobation, il faudrait pour cela que tu crois en ce genre d’inepties, mais cela n'est pas le cas n'est-ce pas.

Qu'il en soit ainsi donc. Je fixe donc votre union pour le vendredi 28 de ce mois, tu n'auras qu'à me dire si jamais vous avez empêchement.

Dieu te garde.

Maleus.

_________________

Adieu Fab'
Astana
Moi ? Protéger la vertu des chaises ? TEUH. Mais pas.du.tout. Jamais.

Bon, d'accord. C'est de la faute de Blondin.


Citation:

    Les monarques et la Réforme ont rarement fait bon ménage, Maleus. Ce n'est pas une grande nouvelle. Laissons venir les choses. Tu obtiendras une réponse bien assez tôt, et ce qu'elle abonde dans le sens qui est nôtre ou non.

    Le vendredi 28 sera à marquer d'une pierre blanche, alors.
    Ou d'un fer rouge. Puisque Scath, tu t'en doutes, sera parmi nous.


      A.


Et là, Blondeur se gausse un peu. Ouais, ça va t'emmerder qu'elle soit là cousin. Et je sais ça.

Citation:

    Johannes,


    J'ai deux choses à vous dire. Mais n'ayez pas peur.

    La première : réservez votre plus belle chemise (propre) pour le vendredi 28 de ce mois.
    Car c'est la date que mon cher cousin a choisi pour officier à notre mariage.

    La seconde : où sont donc passées vos cuisses ?

    À vous, toujours,


      Astana

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13, 14, 15, 16   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)