Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 14, 15, 16   >   >>

[RP Ouvert] La Poste — Parce qu'on le vaut bien.

Asphodelle
Le bataaaaaaaaaaaaaaaard...


Citation:
A Monsieur Mon Frère, Celui qui ne m'accorda pas galanterie dès la naissance en me brûlant la priorité dans l'utérus maternel pour naître le premier,
De Madame Sa Soeur et Son illustre personne, qui à la suite de quoi décida de voir le jour seconde mais la tête haute,

Mon Frère,


Puisque vous refusez de souscrire à vos devoirs d'ainé, je me chercherai moi-même époux.
En conséquences de quoi et si nous ne trouvons issue à ces négociations, je demanderai à notre puissant cousin Leg de m'accorder primauté de menée de la branche Caesars, notre grand-père adoré et je dont je suis sûre d'être la préférée, afin d'en faire de moi la Matriarche.

J'ajoute à la suite de quoi que telle chose s'avérera vrai dans la mesure où vous chercheriez femme dans la noblesse bourguignonne, et qu'il sera quoiqu'il arrive entendu que je souhaiterai la voir entre quatre murs, yeux et vérités pour donner mon assentiment.

Lis le, crois le, et dis le toi pour dit,

Asphodelle

_________________
Orcus.
Ah la garce, mais c'est ca sentait la menace à plein naseau en plus..

Citation:

A Madame Ma Sœur du moineau décapité,
De Monsieur Son Frère du Taureau Enervé.

A la Fille de Son Père qui est aussi la Nièce de Son Oncle et la Fille de Sa Mère.

Vous apprendrez que je ne goute guère les menaces, encore moins quand elles viennent de Ma Sœur.
Nous rappelons d'ailleurs à cette dernière ,qui à l'outrecuidance de remettre en cause la supériorité masculine en matière sportive, que si elle voulait sortir en premier, elle avait qu'à ramper plus vite..

Ceci étant dit, je suis bien aise de voir que La Prunelle de Mes Yeux se souci bien de me rappeler à mes devoir d'ainé uniquement quand cela l'arrange, et je lui rappellerai poliment qu'un autre des devoirs qui m'incombe est bien la sauvegarde de l'honneur familial, dont seul un homme se pourrait être dépositaire, et qui m'interdit formellement de laisse ma sœur se faire tripoter par n'importe qui dans la paille, sous le seul prétexte que c'est moi qui offre...
Je ne pourrai souffrir l'idée qu'un malandrin crasseux puisse ainsi poser ses vilaines pates rongé par l'impetigo sur la peaux douce et souple de l'Etoile De Mes Nuits, sans qu'un semblant de sentiment autre que l'avarice ne chamboule son âme et son pantalon.
Autrement dit, il est hors de question qu'un bouseux ne prenne pas la peine d'avoir le beurre, mais seulement l'argent du beurre et le derrière de la crémière.

Le Soleil De Ma Vie sera aussi bien assez gentille pour laisser nos parents impériaux hors de nos affaires, surtout quand ces dernière ne sont pas à mon avantage, et de laisser la sélection naturelle, qui a en de multiples exemples prouvé son imparable efficacité, faire son travail.
C'est ainsi que La Fierté De Mes Vieux Jours, pourra, si elle le souhaite, devenir Matriarche, le jour ou Monsieur Son Frère sera mort, froid, enterré, et rongé par les vers de terres.

J'ajouterai que si un jour je me décidai à prendre compagne, je ne vous laisserai vous entretenir avec elle que sous une escorte aussi nombreuse qu'armée, de peur que suite à votre volonté de la voir entre quatre murs, ma potentielle aimée ne finisse entre quatre planches.

Je reste bien évidement le Servant Très Obéissant Du Jardin De Mon Eden, et ne voit qu'un objectif prioritaire: le projet de lui trouver un mari aimant et attentionné, pour un peu que cette perle rare corresponde entièrement à un petit cahier des charges que j'ai moi même rédigé.
Rien de bien compliqué ni de bien élitiste, rassurez vous, mais justes quelques points non négociables et non discutables concernant le pedigré, le nom de famille, les titres, les faits militaires, les faits politiques, la contenance des bourses, la contenance des bourses (oui les autres) et l'éducation qui se doit d'être au moins égal à celle de celui qui Ne Voit Se Lever Le Jour Que Pour Voir Votre Sourire Le Disputer Au Rayonnement De Fait Bien Pâle De L'Astre Solaire.

Comme Ma Merveille Du Monde le voit, rien de bloquant, mais juste la volonté farouche d'un Grand Frère d'offrir à son Eclat De Pureté Resplendissant, se qui est le plus à même de lui convenir.

Puisse Le Diamant Parfait qu'est ma sœur bien se porter, et m'envoyer prochainement des nouvelles et des mots plus agréables que les derniers.

Cordialement
O DC

_________________
Orcus DiCésarini
Asphodelle
Swoooooooooooooooooooof !!!
Une flamme venait d'être approchée du bec Bunsen.
La température de la pièce grimpe, des gouttes de condensation perlent sur le mauvais verre soufflé, les fils de l'enduit fibré se consument en moins d'une seconde, la lumière s'accroît, éblouissant la rétine....90°C....150°C.....350°C....552°C....

La plume casse, l'encre explose en goutelettes évaporées dans l'instant : Asphodelle brûle sur place, incendie liquide en lave explosive, peau blanchie au-delà des zéros, l'humeur atteint le métal en fusion quand elle ouvre la porte et court...court...plus vite...plus vite encore. Après ainsi, une course rapide sur deux patés de maison, elle revient comme une fusée dépassant la stratosphère dans sa cabane, dépassant le mur du son.

Il se moque, il se gausse ! il n'écoute pas son oraison.



Citation:
A Monsieur Mon Frère, Aurora Boréalis de mes matins, à qui j'apprends qu'on ne décapite les moineaux en aucune manière et d'aucune façon,
De la Prunelle de Ses Yeux, qui ajoute qu'on n'écime pas plus les fauvettes,



Vous apprendrez que nulle menace ne pointe, quand justes conséquences sont rappelées au lecteur avisé.
A quand cela m'arrange je vous remontre vos devoirs? alors sachez que je m'en souviendrai même quand je n'y tiendrai. Ainsi et scéance tenante, veuillez annoter prochaine rencontre, et puisque ma personne se portât en Bourgogne, j'attendrai avec plaisir votre âme en Toulousain.

Vous me chercherez mari, et c'est très bien.
Peu me chaut qu'il aimasse ou soit attentionné, tant qu'il dégoupille vite...vite, et bien. Mes oeufs deviennent rares, et ce qui est rare est précieux. Aussi je comblerai de mes ors, celui qui saura ensemencer mes trésors, et y faire germer gaillards et galantines, à rendre fiers comme Zeus leur Tonton Cucus.
Nous n'en sommes point là, car pas de noces pas de tralalas.

Sachez seulement, que j'angoisse, comme les vieilles filles laissées pour compte, et que si de mon ventre rien ne pousse, alors serai-je Grosjean comme devant, mais point grosse de ce que j'attends.

Je ne vous conterai pas, combien quelque visage, je préfèrerai dans ces jolis dessins, mais les peintres de mes souhaits, tardent à vouloir me confier leur pinceau. Il y à tendre inclination, dans mon coeur alerte, mais je vous l'ai dit, et vous devez m'accroire, je parais la seule à tendre, et je suis seule face au grand tableau.

Aussi plutôt que de vous prêter à méchant procédé de railleries, mangez donc vos mots ou soyez sincère dans l'instant ! Votre Etoile du Matin se lasse d'espérer le firmament, elle craint, elle s'agite.
Mais si vous désirez garder la gouvernance du Pater, alors attendez-vous à devoir consoler mes caprices, et à genou devant la croix : priez pour moi.

Promesse signée doit me revenir. Si celle-ci venait à faillir, alors entrez en chasse et trouvez moi pitance pour mon désir, car le coeur lourd et la peine tenace, je n'aurai plus pour ma joie que les lignées perdurassent.
Une date : le 14 Février 1462, ou vous me retrouverez morte au matin.


Que vivent les moineaux et pareillement les fauvettes,

Asphodelle

_________________
Maleus
Citation:
Astana,

Bien que tu fasses dorénavant parti de ma famille ce qui amène quelques privilèges (bien maigres je te l’accorde), je ne transmettrais pas ta mandale au colosse et te laisserais te débrouiller à ce sujet. N’y vois pas couardise ou flemme, note seulement que je n’ai pas envie de me prendre un gnon juste pour tes beaux yeux.

Je suis au regret hélas, de t’annoncer que les murs ont déjà été troués par quelques carreaux d’arbalète et qu’Eikorc ne nous a pour le moment dégommé qu’un tabouret. Tu seras surement satisfaite de savoir que je tiens notes de tout ce qu’ils pourront briser, abimer etc et qu’à la fin de leur séjour ils recevront une belle facture comme il se doit.

Je suis ma foi content d’apprendre que tu nous ramènes la rasée et son scandinave et j’ai hâte que tout ce petit monde se retrouve à Toulouse. J’imagine déjà la trogne de la maréchaussée à la vue de tant d’étrangers en ville avec de mauvaises réputations et cela me fait doucement rire.

Que dire de plus cousine, notre cité est bien calme et certains de nos visiteurs parlent d’y choper un appartement ou une maison, l’avenir dira si ils le feront ou non. De mon coté, avec le grand, nous partageons nos connaissances militaires avec l’armée régulière toulousaine, très basique et bien payé.

Reviens nous vite et que le Tout Puissant illumine ton chemin.

Maleus E. d’Assay.

_________________

Adieu Fab'
Astana.
Citation:

    Troué,


    Tu pourrais faire un effort vis-à-vis d'Eikorc. Ce n'est tout de même pas comme si je te demandais de flirter avec toute une armée de papistes chevronnés. Qui plus est, si tu cours assez vite, tu as une chance d'en réchapper (vu le tas de barbaque qu'il représente, il est sûrement moins rapide que toi). Non, toujours pas ? Soit. Je me débrouillerai avec le colosse en temps voulu.

    Des trous de carreaux dans mes murs, tu dis ? À vrai dire, je m'en bats l'orbite. Les lames plantées au plafond n'en laisseront pas de plus petits. Ce que je ne veux pas, c'est un trou énorme dedans. Traduction : évitez de casser mes cloisons. Après ça caille, ça coûte un bras à reboucher, et le Blaireau risquerait de tomber en morceaux. Ce qui somme toute serait assez stupide, compte tenu de ce que je garde enfermé dans le réduit. Mais puisque l'on cause de conneries potentielles, sache que je trimbale également ce nain roux que vous connaissez tous, et qui semble vous avoir servi de bélier à maintes reprises. J'ai moi-même de grands projets le concernant sur un champ de bataille. Une trogne louche de plus à rajouter à la longue liste de nos compagnons déjà présents. De quoi égayer la maréchaussée toulousaine, qui croulera bientôt sous la paperasse si jamais elle songeait à consulter les casiers judiciaires des uns et des autres. Ce jour-là, nous serons deux à nous bidonner, cousin. Surtout si comme tu me le laisse à penser, certains élisent domicile dans le coin.

    Autrement, je ne te comprends pas. Comment la cité pourrait-être calme avec tant d'âmes turbulentes à la ronde ? Ne me dis pas que le monde s'est assagi depuis mon départ... Tu devrais apercevoir ma carcasse d'ici quelques jours. Nous avons fait halte à Blaye, j'en ai profité pour m'approprier des tonneaux de Bordeaux (et je ricane, parce qu'ils sont tout à fait à la taille de Rikiki ; je le planquerai peut-être dedans à l'occasion histoire de faire un tonneau "surprise").

    Que Dieu te garde.


      Ta cousine fendue.

_________________
Orcus.
Citation:

D'Orcus à Asphodelle

Ma Sœur,

Vos métaphores, passant du culinaire à l'artistique, ne me font pas oublier ce à quoi elles ramènent, à savoir votre cuisine intérieure, et vos montés d'hormones libidineuses.
Je ne puis contraindre un haut-le-cœur à ces pensés, ni un rappel de mon repas du matin à l'évocation de vos œufs, et autres pinceaux.

Mais c'est ainsi que j'écoute vos grâces et vos prières, et vous fait savoir que répondant ainsi à votre attente, vous aurez la joie d'accueillir votre frère en les contrés Toulousaines en moins de temps qu'il ne faut à un cheval pour parcourir la distance dijon- Toulouse, retranchant à ce dernier calcul le temps de parcours de ce pigeon.

Vous aurez pris la précaution, avant mon arrivé, de mettre à disposition un bureau chauffé et accueillant pour le Seigneur de Saint-Cyr , munit d'une porte devant laquelle se tiendront massés la totalité exhaustive des célibataires Toulousains pour que je les auditionne séance tenante.
Vous mettrez à ma disposition quelques pièce de coutelleries également, on ne sait jamais..
Lesdits célibataires auront bien évidement été prévenu par avance du but de leurs convocations, et il sera dit que je ne quitterai pas le Toulousains avant d'avoir trouvé un époux pour ma sœur, et un polichinelle dans son tiroir.

Ainsi parle un DiCésarini quand l'un des siens souffre.

Avec mon plus tendre amour fraternel

O DC

_________________
Orcus DiCésarini
Asphodelle
Et hop! Gamelle ! Dans tous les sens du terme : chute, glissade, vautrage dans les règles de l'art, casseroles, chaudron et toute la batterie !

GrosJean. GrosJean comme devant.
La prise en main de l'affaire par son frère lui balance à la figure tout l'orgueil et la vanité de ses exigences. Plus que ça. Une bâtarde, désormais sans terres, vieillissante, qui réclame un étalon fringant, bien né, titré, pour accouplement, signant la saillie avec une petite phrase en bas de page : celle de la garantie d'un contrat où les écuries seront agrandies, les stalles autant que les prés et bien évidemment également le cheptel. Petits, résistants et l'oeil vif, élevés sous la mère.

GrosJean. Pire que ça. Qui croit-elle emberlucoquer? Honte de son Ancesseur Caesar di Césarini, Pépé Corse.
Et puis...comment ça se faisait aussi...pendant des mois tout stagne, tout est d'une lenteur à vouloir se pendre, et il suffit de quelques jours pour que tout prenne un autre sens, une autre dimension.
Depuis quelques jours, oui, l'obsession de trouver un mari ne lui a pas traversé l'esprit. Un. Le désir douloureux d'enfant, entêtant, lancinant, s'est envolé. Deux. La date fatidique à empreinte maternelle ne lui fait même plus peur. Trois. Le bouleversement est absolu, et Orcus veut aligner à la queue leu leu devant sa cage de bois et de terre des prétendants pour évaluer la marchandise. Une marchandise, qui précisément, en plus et désormais......

GrosJean.
Je suis trop nuuuulle....souffle t'elle atterrée par sa propre pitoyabilité, tombant assise sur sa paillasse. C'était pas courant de s'attérer comme ça...un vrai challenge ! fallait le vouloir en fait pour y arriver, et elle elle a même pas fait exprès.

La bascule est immédiate sur la couche où elle bat l'air de ses jolies gambettes dénudées, la tête enfouie sous l'oreiller de plume, dans une expression toute féminine de confusion totale et d'auto-atermoiement significatif.
Gnaaaaaaaaaaayayayaaaaaa....
Lorsqu'elle s'arrête, pensive, et regardant la volige de sa création, elle fait le point et exale le soupir de la femme trentenaire qui n'a plus douze piges et qui part pour as-su-mer - assumer - ses bêtises de milards.

Réponse.



Citation:
D'Asphodelle,
A la Lumière de ses Jours Sombres, Le Chef-Reproducteur de la Jument plusieurs fois Championne de France pour la plus belle croupe et le plus beau tempérament,


La nouvelle me ravit ! Vous ici ! et prêt à vous mettre à l'ouvrage afin que de me caser et faire de vous un tonton dans la foulée ! mais c'est magnifique !
Ainsi sera t'il fait, selon vos ordonnances, et je voudrai que ce jour soit demain.

Cependant...j'ose approcher à Monsieur l'idée que nous sommes sous menaces de velléités guerrières de la part du voisin du fond à gauche, et qu'ainsi il se peut que les frontières soient fermées, des gardes embusqués dans les fourrés tirant sans sommation sur les visiteurs au teint mat qui ressemble à des étrangers méditerrannéens.
J'avance également l'idée qu'il est probable que les célibataires soient mobilisés, une partie sous les remparts une autre dans les Tours, et las aussi, que la bonne moitié puisse être emportée sous les grêles de l'ennemi. Ma générosité naturelle me portant à éviter d'ôter au Pays le reste des vaillants sur leurs pattes encore au nombre de deux, en ayant sorti du lot les manchots et culs de jatte, il restera peut-être quelques restes valides capable de résister à mes assaults passionnés.

Cependant, hormis frontières fermées, flêches prises dans le cou et en plein coeur, mobilisation et carnage, fauchage en règle de la jeunesse toulousaine, je suis certaine que cette entreprise sera un succès !

Que Dieu veille vos pas, le long du chemin qui vous amène à moi,
Attention aussi aux sangliers, en Toulousain ils sont d'une agressivité sans bornes,

Votre Chère Soeur
Asphodelle


As-su-mer. Assumer ! Y à quoi que tu comprends pas dans ce mot Asphodelle?
L'escarcelle près d'elle qu'elle finit de remplir, est le barda de religieuse et de soldat qui l'attends pour sa double mission à accomplir présentement.
Elle tombe à point nommé ! Le sourire est d'ailleurs immense à songer à cette heureuse diversion qui la fait échapper à l'affrontation directe du problème.


Désolée, j'ai une course à faire.

Tête-à-claques.
_________________
Orcus.
Citation:

A Ma Sœur,

Je vous envois ce message d'une de mes haltes, ayant quitté les frontières de l'Eternelle Bourgogne il y a peu.
Ainsi en chemin, je vous remercie de vos mises en garde, mais nul trouble ne pourra se tenir entre un DiCésarini et son Devoir.


Gloire vous sera rendu.

Le Protecteur de Votre Ame,

O.DC

_________________
Orcus DiCésarini
Jean.de.cetzes
Suite aux heurts avec la truie de Karyaan, de Cetzes était rentré en Toulousain et ne comptait plus se présenter au Louvre avec, au choix, excuses, duel, ou renvoi de l'incompétente. De là il fit parvenir au conseil des feudataires une petite missive pour honorer son devoir de conseil. Hop.

Citation:

    À Sa Majesté Nicolas de Firenze, Roi de France,
    Au conseil des feudataires,
    Aux pairs et grands officiers de la Couronne.


Je me permets, car les informations m'arrivent à Toulouse, de m'indigner de la situation Normande. Le retrait du fatum en bon ordre de marche indique certes la reprise d'un duché en état de ruine, mais surtout fait craindre la perte d'une autre province quand ils s'y rendront.

La meilleure tactique eut encore été de les contenir en Normandie puisque le pays est déjà ruiné, plutôt que de les envoyer vers autre terre encore un tant soit peu prospère. Car ainsi vous n'aurez pas en ce Royaume une province dévastée mais deux ! C'est en somme la politique du pire qu'est en train de mener la connétablie de France.

Je ne doute pas que le connétable se félicitera de la manœuvre et parlera de victoire alors même que c'est une défaite cuisante qui ne fait que déplacer le problème. Et bien entendu tous les désagréments de la guerre ne seront que le fruit d'autrui, voir de la mal chance mais en aucun cas de sa gestion désastreuse du conflit. Et pourtant ces brigands sont venus, ils ont vu, ils ont vaincu et pillé. Aujourd'hui ils repartent sereinement pour poursuivre leur oeuvre destructrice et les forces royales sont exsangues. Mais où est la bonne nouvelle ?

Par ailleurs la situation en Artois est tout à fait préoccupante suite à la cuisante défaite de l'armée royale à Arras. On m'informe - je ne sais si l'information est exacte - qu'une armée Artésienne aurait fait une incursion en champagne et brisé une lance qui devait renforcer les troupes royales. Dans cette lance se trouvait un noble Toulousain. Croyez-vous qu'on m'en aurait informé ? Nenni. Double inquiétude donc quant à la communication d'une part et quant à la menace qui pèse, tout le monde en parle, sur cette province du DR d'autre part.

Aussi, face à la calamiteuse situation en Domaine Royal je ne suis que m'alarmer et rappeler, incidemment, que le connétable, même en temps de guerre, n'en est pas le régent et ne peut s'adjuger le droit de réguler le passage aux frontières et qu'il n'a en aucun cas le droit de donner ou non l'autorisation de passage qui n'appartient qu'aux Régnants et au Roi. Tout au plus a-t-elle le droit d'être informée et de prendre acte de la décision des feudataires. Qu'elle reste à sa place et les choses s'amélioreront, j'en suis sur.

Je ne puis, dans l'attente de meilleures nouvelles, que renouveler l'expression de mes plus vives craintes quant à l'avenir du Domaine Royal et vous prodiguer un conseil, Votre Majesté, puisque je m'honore de vous en prodiguer selon vos voeux et conformément à mes devoirs : Changez d'urgence de connétable.

    Jean de Cetzes, Comte de Toulouse et Premier jurisconsulte du Royaume.



_________________
Jean.de.cetzes
Citation:
    Louise Selene, cuisinière de mon bonheur,

Te souviens-tu comment nous leur en avons fait voir de toute les couleurs à l'époque ? Cela me manque et à l'approche d'une nouvelle bataille électorale je pensais à toi, me souvenant de cette extraordinaire campagne que nous menâmes ensemble. Ma première. C'était mes débuts. Ta dernière. C'était ta fin. Depuis tu nous as quitté pour de lointaines et assurément mornes contrées, délaissant la belle Toulouse, orpheline de la meilleure cuisinière de la région. Que dis-je ? Du royaume !

Personne ne sait cuisiner comme toi le cassoulet, la soupe à l'ail, ni la saucisse d'âne et je me languis de revoir et de gouter à nouveau tout cela !

Reviens-moi vite et ramène Paquita dans tes bagages et le gros Duflan. On en fera du saucisson.

    JdC.

Ps1 : tu trouveras ci-joint une missive tout à fait formelle pour ton... Je n'arrive pas à comprendre comme tu peux en avoir un toi qui fut Comtesse de Toulouse - maitre. Je lui demande de te libérer céans de tes engagements en faveur de la couronne que je porte, et qui fut la tienne autrefois.

Ps2 : tu remarqueras que je ne t'en laisse pas le choix : c'est un ordre !


Citation:
    A messer Enzo de Montbray Sampere,

La Couronne de Toulouse requiert au plus vite la présence de Louise Selene pour des raisons d'Etat. Je vous serai donc reconnaissant de la libérer au plus vite, c'est-à-dire immédiatement, afin qu'elle puisse rendre les services à ce Comté qui est le sien et qui a besoin d'elle.

    Jean de Cetzes, Comte de Toulouse, Premier jurisconsulte du Royaume de France.



_________________
Jean.de.cetzes
A l'officier des postes : Allez mon brave, préparez moi copie de cette missive en... 500 ou 600 exemplaires et faites distribuer à tous les sujets de la couronne d'Armagnac. Qu'on ne nous dise pas que nous n'avons pas prévenu !

Citation:
    Sujets d'Armanhac ! Ceci est un communiqué de la Très Juste et prestigieuse couronne Toulousaine.

Il y a de cela plusieurs mois, un traitre toulousain, ayant de nombreuses et innocentes victimes à son actif, à la tête d'une armée constituée illégalement sur le sol toulousain a trouvé refuge en Armagnac.

Depuis ce temps nous demandons à votre Comte d'ordonner la destruction de cette armée et le jugement du traitre à la couronne toulousaine Wylliam Von Ferrandler et depuis des mois votre gouvernement s'y oppose, parjurant la parole donnée par votre ancien Comte - Alcide.

Ceci constitue en prime une violation du traité de coopération judiciaire établi depuis des années entre nos deux provinces.

Nous, gouvernement Toulousain, avons par conséquent cessé toute relation tant diplomatique que commerciale avec le gouvernement d'Armagnac.

Comme le Comte d'Armagnac n'accède toujours pas à notre demande légitime, la prochaine étape, dorénavant imminente, est la fermeture de notre frontière commune avec l'Armagnac. De plus votre Comte a menacé Toulouse en affirmant mobiliser ses armées et ses alliés, ce qui nous oblige nous-mêmes à préparer une défense face à cette situation d’escalade vers la violence engendrée par le comportement d’Erasme.

Par sa faute, aujourd’hui, tout sujet de la couronne d'Armagnac s'expose donc à être pourchassé par nos armées et notre justice s'il s'aventure sur le prestigieux sol Toulousain. Nous le regrettons mais c'est une mesure indispensable visant à la protection de notre province et à ce que le gouvernement d'Armagnac concède à la Justice Toulousaine de poursuivre son oeuvre.

Toutefois, notre volonté n’étant pas faire de subir aux sujets de la couronne d’Armagnac les conséquences de la versatilité de son gouvernement, nous sommes prêts à accorder des laisser-passer temporaires et personnels à ceux qui en feront la demande. Pour en obtenir, contactez notre Prévôt dona Pandora si vous comptez franchir la frontière.

Préservez vous, sujets d'Armanhac, de l’inconstance du Comte que vous avez porté à la tête de votre Province et considérez la couronne de Toulouse comme amicale et protectrice de vos intérêts.

Pour la Couronne Toulousaine,

    Guillhem, Capitaine des armées toulousaines,
    Jean de Cetzes, Comte de Toulouse.


_________________
Astana
Citation:

    Mon cher,


    Il m'a semblé déceler un drôle de penchant chez vous hier. Et croyez bien que j'ai le nez pour ce genre de choses.
    Veuillez me trouver au plus vite dans ce rade que vous connaissez. Une proposition que je sais alléchante vous y attend.

    À vous de voir.

    Salutations hypocrites d'usage, et tout ça.


      Astana d'Assay-Sørensen.


_________________
Angus_the_brave
Citation:


Expéditeur : Firielle
Date d'envoi : 13/11/1461 - 19:02:38
Titre : Précision concernant la propagande de Toulouse

Adishatz,

Nous vous écrivons afin de vous rassurer concernant les viles accusations du Comté de Toulouse.

En effet l'A&C, ne protège pas une armée traitre, mais une armée se destinant à aller combattre aux cotés des forces royales.
Cette armée que nous protégeons nous a aidé durant la guerre contre Eusaias le Fol. Il n'est pas arrivé le jour ou nos terres
oubliera ses amis d'hier.

Nous souhaitons également réaffirmer le fait qu'à aucun moment notre province n'a attaqué la couronne Toulousaine. Autant qu'à aucun
moment nous n'avons menacé leur stabilité politique ainsi que l'intégrité de leur territoire.

Nous faisons également savoir que le Comte de Toulouse ce sert de ce prétexte afin de satisfaire ses rancœurs passées, rancœurs nées
du dernier conflit que nous avons mené contre la couronne.

Plus qu'une demande, Toulouse a exigé de notre province que nous fassions détruire l'armée suscité. Chose que nous avons refusé
ils nous accusent aujourd'hui d'être une menace pour leurs terres, alors que nous nous sommes toujours targuer de ne souhaiter
qu'une paix durable.

Face à cet autoritarisme non légitime nous avons prévenu Toulouse que nous nous défendrions contre toute attaque menée sur nos terres.

En bref, ne croyez pas le premier venu, car en la lestre de Jean de Cetze ne réside que mensonge et appel à la révolte pour satisfaire
ses ambitions personnelles.

Nous sommes pour la paix et œuvrons chaque jour pour la paix, ce malgré le souhait de rupture diplomatique de ce voisin Toulousain.

Vous annonçons par ailleurs de bonnes nouvelles, en effet notre voisin Béarnais en total accord avec notre politique quant aux bassesses
de Toulouse, nous a garantis son aide afin de défendre nos terres contre toute atteinte à son intégrité.

Nous vous assurons enfin déployer tous les efforts nécessaires afin de garantir votre sécurité, et votre qualité de vie.

Que le Très-Haut veille sur vous,

Rédigé le treizième jour de Novembre de l'an de grasce MCDLXI,

Au nom du conseil comtal d'A&C
Au nom du Comte

Ps: D'habitude je ne parle pas aux abrutis car ça les instruit, mais je fais une exception pour vous.


Citation:

Madame,

Apprenez à votre tour de la plume de celui que vous qualifiez d'abruti, que votre réponse au communiqué du Comté Toulousain dénote soit d'un manque cruel d'information, soit d'une mauvaise foi à peine dissimulée qui ne trompe personne.

Car la grande majorité des Secrétaires d'Etat -dont le vôtre- dénoncent toute légitimité de l'armée La Légion Phoenix, commandée par Wylliam Von Ferrandler, à franchir les frontières de l'Armanhac, et pour cause, celui ci étant recherché par la Justice Toulousaine pour des faits de Haute trahison et d'assassinats multiples sur le sol toulousain.

Qu'Aristote vous guide vers la Lumière,
Guillhem, capitaine des armées comtales toulousaines.



Citation:

Expéditeur : Firielle
Date d'envoi : 13/11/1461 - 21:01:50
Titre : Re: Re: Précision concernant la propagande de Tou
Messire,

Je vous remercie de vous soucier de mon information personnelle. Mais dorénavant, je vous invite à respecter les règles de bienséance et d'éviter de contacter tout le peuple d'Armagnac et des Comminges au nom du Comté de Toulouse pour les inonder de votre propagande.

D'une part, c'est contre tout règle de diplomatie, d'autre part, notre peuple ne se laissera jamais abuser par de la vulgaire désinformation. Et enfin, personne n'a oublié l'attitude de Toulouse durant la dernière guerre, ceci est gravé dans le marbre.


Respectueusement,

Firielle de Castel Vilar
Comtesse de Pardiac


"connasse."
Citation:


Madame, je vous remercie de m'apprendre ce qu'est la bienséance en traitant un membre du gouvernement voisin d'abruti.
Mais définitivement... Je m'abstiendrai même si je n'en pense pas moins, si cela peut vous consoler.

Vous remarquerez, tout comme "votre" peuple, nos voisins, l'ont remarqué d'après les réponses que nous recevons, que nous aurons eu la décence de prévenir les sujets d'Armanhac un par un du danger encouru à traverser nos frontières, afin qu'il n'y ait pas d'incident fortuit.

D'une part, la diplomatie, vous en ignorez tout hormis le nom puisque vous en avez vous même bafoué la première des règles en invitant à séjourner sur vos terres l'armée d'un traitre à notre couronne et en refusant de le faire traduire en justice selon les termes de l'accord de coopération judiciaire qui était établi depuis belle lurette entre nos deux provinces.
Accord que vous avez donc rompu sans avancer aucune raison valable.

D'autre part veuillez vérifier vos informations avant de vous rendre compte que vous foncez tête baissée dans un mur d'illusions.
Et enfin, Toulouse n'a pas non plus oublié l'attitude de la Très Versatile Couronne d'Armanhac lorsque celle ci a tourné le dos à Son Suzerain le Roy de France.

Veuillez recevoir ma Dame, l'expression de toute ma déconsidération envers votre bassesse.
Guillhem, Capitaine des armées comtales toulousaines.


Citation:


Expéditeur : Firielle
Date d'envoi : 13/11/1461 - 21:47:51
Titre : Re: Re: Re: Re: Précision concernant la propagand
Messire,

Je viens de soumettre votre nom à l'obtention de notre ordre du mérite pour votre remarquable effort de prévention des habitants d'A&C, sur les dangers de traverser le Comté de Toulouse.

Respectueusement,

Firielle de Castel Vilar
Comtesse de Pardiac


Citation:

Ma Dame,

Je vous serais gré de ne plus me confirmer ce que je sais déjà: que l'on accorde trop vite les honneurs et décorations en Armagnac, car bien peu de sujets proches du pouvoir se démarquent par leur courage, leur fidélité surtout nous l'avons vu, et leur inventivité.

Triste constat nous le savons, mais inutile de nous attarder sur le sujet. Conservez vos médailles pour vous même et vos proches tels que... votre époux de père ou l'un de vos fils amants, votre tante et soeur ou encore votre oncle gardien de troupeaux qui vit reclus mais en sultan au beau milieu de son harem de chèvres. Elle est pas belle la vie sur les hauteurs de l'Armagnac?

Votre précepteur d'un soir,
Guillhem de Castelnou d'arry

Citation:

Expéditeur : Firielle
Date d'envoi : 13/11/1461 - 22:30:42
Titre : Re: Re: Re: Re: Re: Re: Précision concernant la p

Messire,

Je vous remercie de prendre des nouvelles des chèvres de mon oncle. Rassurez vous, elles vont bien, depuis que les environs d'Auch ont été parsemés de cadavres de Toulousains et de divers royalistes durant la dernière guerre, la terre est très fertile et l'herbe pousse en abondance.

C'est donc avec une grande sagesse que je vous apporte ce conseil, le cadavre toulousain donne une terre bien grasse, mais attention, cela ne marche que si le Toulousain est mort durant une défaite.

De plus, je me permets de transmettre une doléance de mon oncle. Il paraît que ses chèvres sont très demandées par vos soldats, mais elles reviennent toujours en boitant. Il aimerait que cela cesse. Pouvez vous faire quelque chose?

Toujours respectueusement,

Firielle de Castel Vilar
Comtesse de Pardiac
Jean.de.cetzes
Citation:

    À Sa Majesté Nicolas de Firenze, Roi de France,
    Au conseil des feudataires,
    Aux pairs et grands officiers de la Couronne.



Nous venons d'apprendre avec stupéfaction que Sa Majesté le Roi de France venait de violer la Grande Charte du Royaume de France en refusant l'allégeance de Drahomir, porté à la couronne par le peuple d'Alençon selon les lois en vigueur.

D'après la Grande Charte du Royaume, toujours en vigueur à notre connaissance, le Roi de France ne dispose pas de la faculté de refuser l'allégeance d'un élu du Domaine Royal, contrairement à ceux des provinces vassales hors domaine royal.

La Grande Charte -qui est est la constitution du Royaume, c'est-à-dire la norme suprême - est très claire :

Citation:
4/ Du Domaine Royal de France :

(...)

Le Monarque confie la gestion de ses terres aux représentants de ses sujets, désignés comme tels par les lois provinciales et élève les-dits représentants au rang de Duc ou de Comte en les prenant pour vassaux au cours d'un échange de serment public.


Le verbe confier, conjuguer à l'indicatif, indique le caractère impératif de la disposition pour le Monarque qui doit donc confier la gestion de ses terres à l'élu, conformément aux lois provinciales. Le Roi n'a pas d'option, il ne dispose pas de la faculté de choisir d'autant qu'aucune mesure ne vient compléter le dispositif du quatrièmement, relatif au DR, de la Charte.

Or, à ma connaissance, le sieur Drahomir a été élu en parfaite conformité avec les lois provinciales en vigueur. Sa Majesté le Roi de France est donc dans l'obligation d'accepter son allégeance au cours d'un échange de serment public. Aucune autre règle ne saurait contrevenir à cette norme, pas même des lois héraldiques qui ne constituent qu'une norme inférieure à la Grande Charte et qui ne peuvent, tout au plus, que venir préciser les dispositions de celle-ci mais en aucun cas y contrevenir. Toute disposition contraire doit donc être réputée non écrite à défaut de quoi notre Droit n'a plus de sens et la Grande Charte plus aucune consistance.

Par conséquent, je ne puis que vivement conseiller à Sa Majesté le Roi de France de revenir sur sa décision pour se conformer à la Grande Charte du Royaume qui le lie comme elle lie les feaudataires.

Que Dieu préserve le Royaume,

    Jean de Cetzes, Comte de Toulouse et Premier jurisconsulte du Royaume.















_________________
Pierres
Reçu :

Citation:
Mon cher,


Il m'a semblé déceler un drôle de penchant chez vous hier. Et croyez bien que j'ai le nez pour ce genre de choses.
Veuillez me trouver au plus vite dans ce rade que vous connaissez. Une proposition que je sais alléchante vous y attend.

À vous de voir.

Salutations hypocrites d'usage, et tout ça.


Astana d'Assay-Sørensen.


Répondu :


Citation:
A la tenancière

Vous piquez ma curiosité, je viendrais prochainement dans ce rade que je connais.

Pour être bref

P.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 14, 15, 16   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)