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[RP Ouvert] La Poste — Parce qu'on le vaut bien.

Leyoun
Nicole alias Guihlem, l'empêchait catégoriquement d'aller à la pêche à la galinette cendrée. Poisson bien connu dans l'coin ! On peut vous faire une description de l'animal pendant des heures...bref ! Julian s'est donc mis à répondre à ses correspondances épistolaires :



Lo bonjorn donà Cac,

En effet, je suis membre de la confrérie des bûcherons comme l'a été notre amis Penthagruel, consol majer, loctenant e sagrestan de Castras.
La confrérie est actuellement victime d'un manque d'égard, elle s'enfuie de mois en mois sous une épaisse couche de matière grisâtre qui nous fait éternuer !
Soumettez moi vos interrogations de façon plus explicite et je tâcherais d'y répondre et le cas échéant de vous guider vers la triste réalité : le bois est la plus difficile des ressources à gérer.

Bene a vos donà

Capitani Julian

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Membre actif de l'E.M.R.* !
*Extremist Movement Roleplay
La_rouge
Citation:
Monsieur mon époux, Roge meun,

    Il y a tant de mots que j’aimerai coucher sur ce parchemin, tant de colère que j’aimerai t’exprimer, tant de déception qui loge dans mon âme et dont je suis pourtant bien incapable pour l’heure de formuler avec l’acerbe nécessaire.
    Pour la troisième fois je suis partie de Tolosa dans ta notable indifférence, mon retour ne t’ayant guère causé plus d’émoi que ton premier lange.

    Je suis bien éloignée de ma prime fâcherie lors de mon retour d’Helvétie ou en deux mois passés sur les routes je n’ai reçu de toi-même pas l’ombre d’une ligne écrite, ne te souciant guère de mon devenir et pire, celui de notre commune progéniture, je ne te parlerai même pas de ton absence à la naissance de notre fils, sais-tu seulement que c’est un fils, qu’il a le cheveu roux et que tous deux nous avons bataillé ferme pour nous accrocher à la vie ?
    Tu ne m’as même pas laissé la satisfaction de te refuser mon huis, car à ma porte tu n’es jamais venu frapper, tu ne m’as même jamais réclamé.
    Pas un mot, pas un geste lorsque je suis partie en Anjou, du silence sans fin.
    Je ne sais quoi interpréter dans ces fuites mutiques, je n’ai jamais été très douée en relationnel.

    Cette distance entre toi et moi a laissé place à un vide béant, que désormais je comble ailleurs, avec un autre que toi, dont tu n’as nulle nécessité à connaître le nom.
    Sans te mentir, je peux te le dire, je n’ai point la certitude de tout à plein l’aimer, ni d’entièrement te désaimer, je suis dans le doute, me méfiant comme toujours des passions qui ravagent les âmes bien plus aigrement que les guerres mais auprès de toi je n’ai plus d’existence, tes multiples silences et absences me l’ont bien fait comprendre.
    Néanmoins, sache que jusqu’à ce que les dents de la mort nous arrachent l’un à l’autre, je serai toujours ta légitime épouse et toi mon époux, et ce malgré les traverses, de cette promesse là je ne peux ni ne veux m’en dédire.

    A Dieu je te laisse en garde, prend garde à ta carne, je ferai gaffe à ma viande.

    Tendrement, je t’embrasse.
    A ma façon, que t'aimi et point autrement.


Dein Wiesel



Roge meun : mon Rouge (oc)
Que t'aimi : je t'aime (oc)
Dein Wiesel : ta Belette (allemand)

_________________
Asphodelle
Citation:
D'Asphodelle di Césarini de la Pétardière,
A Monsieur Son Frère Orcus du Culquichauffe



Morceau de moi,

En premier lieu, j'ai bien reçu votre annonce d'arrivée, et je vous attends.
Nous avons beaucoup à parler et j'ai moult à vous dire.
"Moult" et je sens qu'il y aura la foudre sur les quatres murs qui nous entoureront. Dieu protège les passants.
Mais vous savez bien que derrière mes remparts de soeur pudique, je vous aime.

En second lieu et pour autre sujet, vous connaissez ma langue, et je suis actuellement dans ces états d'âme où je me la sens proche de claquer comme un fouet. Je la retiens, car je suis habituée à mes tempêtes.

J'en viens au but, mon problème s'appelle Téo de Niraco.
Oui, nous en avons déjà parlé.
Oui, vous m'aviez rassurée mais des éléments déterminants supplémentaires m'obligent à une réserve qui me renvoie dans les buts de soule.

A présent et voila ma demande : que vous restiez dans le sillage de votre suzeraine Maud ou toute personne de notre accointance et ne me voulant point de mal, et un peu moins dans le sillage de la dénommée Téo.

Si elle avait ma largesse d'esprit, coutume à la bienveillance, elle ne l'a plus.
Il y à peu un homme m'a conseillé de considérer les faits et moins les émotions.
Alors ouvrez les yeux et considérez les faits.
Et quels sont-ils Orcus?
Si j'ai moi-même pu déterminé depuis Toulouse et quelques conseils avisés sur la situation là-bas, les déterminances criantes d'un souci clair et net affiliée à sa personne, vous devriez le nez sur le plan les voir encore mieux.


Ainsi j'attends de votre part la solution que vous trouverez à ce problème qui place entre nous une ligne si brûlante qu'elle pourrait me rendre inapte au raisonnement, car je vous sais attachée et là est le bât qui blesse.

Vous savez nos colères terribles et la Terre tremble sous nos représailles, vous me savez éperduement montée en puissance dans les plus grands de mes courroux.


J'attends votre réponse, les nouvelles ne tarderont guère à la suite.
Prenez garde sur le chemin, votre arrivée me tarde.


Asphodelle

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Lepiaf
« Je suis dev'nue la bonne, tout ce mal que j'me donne, pour faire partie des meubles ...»

Qui l'eu cru ?
Le rêve de tous, de l'Est à l'Ouest de ce royaume, c'est de gravir l'échelon, en finir avec la vie de larbin et de se prélasser, enfin... De tous ? C'est sans compter sur Louise et son amour du travail de la bonne chair !
Heureusement pour elle, il est plus aisé de dévaler l'échelle sociale que d'y grimper...



Citation:
    Vostre grandeur Jean de Cetzes,

Me réclamez-vous ? J'accoure mon bon sénher !
Je suis à Genève, quel morne païs ! Au castel du sénher Enzo, tout est calme depuis mon retour. J'ai brièvement croisé dòna sur le départ, je lui ai glissé vostre vélin dans l'espoir qu'elle le lui lise car on dit du pauvre homme qu'il a perdu la vue au combat.
Ces batailles ne sont guère les miennes, ce païs n'est guère le mien... De plus, je n'ai plus d'ail rose de Lautrèc !

Ne me parlez plus de couronne, vous me savez plus à l'aise en cuisine qu'en salon !

Au plaisir de passer à la casserole au plus vite,

    Louise S.

PS : De Savoie je vous apporte une meule plus large encore que la bedaine de Duflan ! Oc, c'est possible !
Nyxx
Un pari était un pari, et Nyxx une très mauvaise perdante,
alors pour le gagner, elle avait décidé de tout mettre en œuvre,
quitte à faire part de mauvaise foi ..

Citation:

Louise, vieille amie,

Mon cœur n'a fait qu'un bond lorsque cette rumeur parvint à mon oreille .. on dit que tu serais de retour en notre Comté ?? pour une quelconque raison soit disant d'ordre professionnelle .. qu'en est-il ? ..

Comme tu le sais, en d'autres circonstances, je me serais réjouis de ton retour tant attendu, même si je te sais en bonne compagnie, là bas au loin .. auprès de la Paqui et du Duf ..

Alors, c'est l'amie qui te parle aujourd'hui, SURTOUT, reste où tu es !! c'est à dire, loin de notre Comté !!

Tolosa aujourd'hui, en plus de connaître la peste "avenirnérienne' depuis déjà de longues années, est aujourd'hui envahie par de nombreuses hordes de loups sanguinaires ..ces loups font le double de la taille habituelle, leurs crocs sont si longs qu'ils tracent des sillons dans les champs .. leur hurlement percent les tympans, tant si bien que la population est parée de bouchons de liège dans les oreilles !!

Ne bouge donc pas, ne fais pas cette folie de venir .. ces monstres attaquent les voyageurs se risquant sur nos chemins, faisant d'eux des lambeaux de pourpre ornant les branches de nos arbres .. NE VIENS PAS !! de grâce, annule ton voyage ..

Nyxx qui pense à toi ..

Ps : je te tiens au courant de l'évolution de la situation, mais bouge pas ..

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Jean.de.cetzes
Citation:
    Louise Selene,

Votre réponse m'enchante. J'ai besoin de vous au plus vite. Je vous sais proche de Nyxx qui nous fais crise d'angoisse sur crise d'angoisse et je pense qu'une bonne grosse gousse d'ail de Lautrèc, cuite à l'étouffée, en chemise, dont vous avez le secret, administrée en suppositoire lui fera le plus grand bien !

En plus à votre retour je vous offrirai une bonne fourrure de loup pour l'hiver. Cela vous ira à ravir. Nous partons immédiatement à la battue et avec un peu de chance, si vous arrivez vite, vous pourrez même en cuisiner.

Au plaisir de vous voir passer derrière les fourneaux,

    JdC.

PS : De la tome de Savoie ? Faites attention, on dit qu'il n'y a que des vers là bas. Vous allez nous le ramener tout trouer, façon fromage suisse tout plein d'air.


Citation:
    À l'A.*,

Une robe noire encombre mes placards. Si le coeur vous en dit, et que je ne change pas d'avis en vous voyant, venez la chercher.

    JdC.

* : J'ai longtemps hésité entre Adorable et Abominable. Comme vous aimez les espaces vides, je vous laisse compléter le texte à trou.

_________________
Lepiaf
Citation:
    Lena amiga*,

Lire de tes nouvelles me fait grand plaisir, j'ai tant hâte de te revoir ! Mais l'amiga... Que t'arrive-t-il ?
J'ouïe des échos inquiétants à ton sujet, on te dit souffrant d'angoisses... Je me presse de t'apporter quelques plantes typiques de la montagne savoyarde, ne t'en fais plus ! Elles apaiseront tes crises, j'en conjure !

Per ce qui est des loups, je compte bien sur ta présence et ton étincelante armure pour m'escorter dans la campagne toulousaine !
L'inébranlable Nyxx aurait-elle peur du loup ? Je vais me renseigner et trouver quelques courageux pour prendre la route à mes cotés. Surtout, ne te tracasse point !

A très vite,
Avec toute mon amitié,

    Louise.

*Douce amie

Citation:
    A sa Grandeur Jean de Cetzes, mestre au turban,

Vous êtes bien bon, mon sénher...

Mais seriez-vous en train de m'envoyer au casse-pipe ? On m'informe de la présence de loups sanguinaires en région toulousaine !
Pour tout l'or du Royaume, je refuse de quitter le Lengadoc seule, si c'est pour me faire croquer le séant par le premier loup à l'odeur alléché !

Au plaisir de vous lire,

    Louise S.
Jean.de.cetzes
Citation:
    À la Lou.Se.,

"Bon" je le suis, tout le monde le sait. Parait même d'après pisse-bouillon - vous voyez de qui je parle je suppose - que des rumeurs sur ma nature divine circule, c'est dire !

Sinon pourquoi vous enverrais-je casser des pipes ? Fumer tue, oui, mais de là à briser des calumets... Si ce n'est celle de Balma, mais ce serait plutôt une affaire de trogne que de bouffarde. Remarquez, vu sa bobine, lui casser rétablirait peut-être l'équilibre ce qui serait alors un cadeau qu'il ne mérite pas.

Quant à rester en Languedoc je vous l'interdit ! Si vous le faites et bien.. et bien... je ferai fermer la frontière ! Faites gaffe je l'ai fais avec l'Armagnac. Mais c'était pour empêcher Amellyne de rentrer. Et puis bon je n'avais pas envie d'organiser une opération de sauvetage pour Willy. C'est une cause perdue. Comme la province qui l'abrite. Il faut le reconnaitre, ils se sont trouvés. Mais devons nous supporter le bonheur de cet infâme couple ? Imaginez l'engeance ! Vous aussi cela vous met en émoi ? Alors revenez et fissa. Sinon ... sinon.... et bien je vous anobli d'autorité ! Et nous savons la détestation que vous avez pour les couronnes. Oui, je sais, je sais, c'est très tyrannique tout ça, mais que voulez-vous, il faut bien que je fasse honneur à ce que disent de moi mes très chers com-patriotes d'avenir.

    JdC.

PS : Je vous en prie, cessez donc d'employer à mon égard les termes de "grandeurs", "grâces" et autres débilités pour Narcisses en manque de flatteries et peu sur de leur valeur. Je connais la mienne.

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Astana
    [21 novembre, premières lueurs de l'aube]


Citation:

    Tiens. Je trouvais ça très à-propos.

    La Conduite, livre III, verset 8 : « L'Unique a tracé pour chacun des Hommes des routes différentes. Celui qui prend la bonne route, ne le fait que pour lui-même. Et, il en sera récompensé. Celui qui s'égare ne perd pas les autres. Mais, il en sera damné. »

    Un exemplaire de cet ouvrage t'attend toujours.
    Il te faudra néanmoins venir le chercher.

    Gare aux chopes,


      Astana.

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Anastase_
Citation:

Le 22 novembre 1461,

Astana,

Je te remercie pour cette citation. Et toi, quelle route as-tu prise ?
Je suis content d'apprendre qu'un exemplaire m'attend toujours. J'ai hâte de pouvoir m'immerger dans ces pages. Quand et où pourrais-je venir le chercher ?

Tu me dois un verre,

Anastase.
Leyoun


Bonjour Leyoun.

Vous faites parti de ma lance et j'aimerai savoir si tout va bien pour vous et si vous avez besoin de quelque chose de spécial.


Bonne journée.

Ouranos.
In Hoc Signo Vinces !


Quelque chose de spécial....hummm....d'une prévoste en corset noir/blanc nacré jouant du rayonnement de l'âtre, c'est possible vous croyez ?



Lo bonjorn frère d'arme !

J'aurais bien besoin de fruit. Il m'en manque encore une vingtaine pour négocier ma place d'étudiant militaire auprès du conseiller au comte.

Bene a vos Ouranos

Capitani Julian

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Membre actif de l'E.M.R.* !
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Boulga
[Les Affaires sont les affaires]

Les plans changeaient encore une fois, pour emmener Boulga dans la direction opposée à celle prévue un bon mois plus tôt. Mais pour qui se lançait dans une Quête, il fallait être prêt à ce genre d'aventures.
Deux lettres à envoyer.




Adissiatz dona Paquita,

Il ne sera pas dit que depuis le temps que j'ai entendu parler de vous, je ne vous rencontre pas enfin de chair et d'os.
Je suis à Castelnaudary avec trois compagnons et nous serons bientôt rejoints par un cinquième, mais deux des nôtres n'étant pas encore assez aguerris, nous aurons besoin de renforts afin de transporter sans encombres nos fabuleux trésors. Surtout mon magot, à dire le vrai. Car ce ne seront pas moins de deux fragments originaux de carte, en plus des fonds qui servent à notre Quête du Trésor de Séleucos.

La chose est-elle envisageable et combien me coûterait-elle ?

Le Très Haut vous garde
Boulga





De Boulga, de la mesnie Irissarri,
Au senher Natale, en sa demeure de Tolosa
le 23e jorn de novembre de 1461

Adissiatz senher Natale,

voici que de manière imprévue je m'apprête à vous faire faux bond. Nous partons en effet pour les terres au-delà du Rhin, que je ne connais pas encore mais où nous allons porter secours à un des nôtres qui ne pourra pas courir seul encore trop long de temps.
J'ai mandaté une autre personne de confiance auprès de Sa Majesté le Roy d'Aragon, dont j'espère qu'il ne me tiendra pas rigueur de ce changement subit.

Je regretterai le plaser que j'aurais eu à votre compagnie si j'avais effectivement eu à partir pour le Sud. Mais vous savez tout aussi bien que moi que les voies du Très Haut, beaucoup plus qu'impénétrables, vous promènent d'un bout à l'autre des Royaumes sans vous permettre de prévoir quelle direction prendra la prochaine.

En guise de dédommagement, je vous fais parvenir en exclusivité et dans sa toute première édition italienne la première partie de l'oeuvre à venir de Don Querques, "Koinè". Il s'emploie à la traduire en françois puis en anglois.
Vous verrez que la Boulga sortie de son imagination ne ressemble pas de trop à la Boulga réelle, mais je reste drôlement flattée de laisser une trace dans les oeuvres et les souvenirs d'un Savant homme.

Le Très Haut vous garde
Boulga

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Paquita



C'est confortablement attablée dans la taverne municipale de Rodez, échaffaudant avec le Maire local de fructueuses relations commerciales que Paquita est dérangée par un tapotement au carreau.
Elle en est électrisée. Les pigeons chauriens ont une manière de se manifester qui n'est propre qu'à eux seuls. Voilà quelques jours que les habitants de son ancienne cité se rappellent à elle pour maintes raisons. Elle se dit qu'ils se sont donnés le mots car s'ennuyant à cause des pluies d'automne, ils ne peuvent sûrement pas aller bûcheronner.

Surprise ! Ce n'est point Yassin, ni Saino, ni même sa filleule Anyssia. C'est juste quelqu'un qu'elle a tenté de retrouver chez les turcs, une année auparavant.
Il ne lui en faut pas plus pour prendre congé du maire ruthénois et courir acheter un rouleau de feuilles et de l'encre.




ça alors !!!! Dona Boulga !


Alors que j'ai traversé les mers pour vous rencontrer, vous voici sur les ruines de ma taverne à Castel
Hélas pour vous, ce n'est plus mon lieu de résidence.

En revanche, je sais que des amis chauriens se proposent de partir dans les jorns qui viennent. Ils désirent me rendre visite à Montpellier où nous devrions arriver dans trois jorns pour notre part.
Si j'avais caressé l'espoir de passer par Castel au retour de la dernière mission, il ne se peut faire car notre passagère est passablement pressée d'arriver à bon port.

Pour ce qui est des frais occasionnés, il y a belle lurette que je ne demande plus un sol pour moy, depuis que j'ai appris que mon ancien compagnon avait dévalisé des pauvres gens. Ignorant qui ils étaient, j'offre la gratuité à tous pour être sûre de dédommager les victimes si d'aventure ils faisaient appel à mes services. Pour mes compagnons, je demande une quinzaine d'écus par jorn de trajet
plus une chope en taverne pour se décrasser le gosier des poussières de la route.

Mais je vais vous donner une liste de personnes à contacter afin de voyager sans encombre.
Les malfaisants pourront tojorn tenter de s'y casser les dents

à très bientôt de vous rencontrer au Banastié qui est ma taverne sur la grève à côté du port de Montpellier

très cordialement

Paquita


Et au dos, elle inscrit quelques noms de personnes à contacter en priorité avant de renvoyer le tout dans la foulée.


Maleus
Trop fatigué, trop épuisé par une perte qu'il ne pouvait songer à digérer.

Le borgne avait pensé écrire une lettre différente à chaque personnes liées de près ou de loin à sa femme mais la plume tremblant bien trop sur le vélin et les pensées en vrac il s'était contenté d'une missive courte destinée à tout l'entourage.

Quelques soupirs firent vaciller maintes fois la flamme de la bougie à ses cotés mais elle tint bon.


Citation:
A vous,

D'un borgne affligé.

Si je prend la peine de vous écrire ce jour et Dieu sait que cela ne m'arrive pas souvent, c'est pour me faire oiseau de malheur et vous annoncer mauvaise nouvelle.

Vous êtes au courant que ma chère épouse, Matalena, votre amie, vassale ou autre selon qui lira cette missive, était depuis voila de nombreux mois fort affaiblie, malade. Deos soit loué, elle eut quelques périodes de répit, mais malheureusement ses forces l'ont quittées, la vie avec.

Matalena Ladivèze d'Assay nous a quitté l'autre soir pour rejoindre le Très Haut, la mise en terre se déroulera dans les prochains jours en notre belle cité de Toulouse. A ceux qui ne seront pas présents, sachez qu'une prière et les souvenirs que vous partagiez avec elle suffiront.

Ne vous blâmez pas, songez à elle.

Que le Créateur vous garde,

Maleus Ewen d'Assay.

_________________

Adieu Fab'
Jean.de.cetzes
Citation:
    À Asphodelle di Césarini de la Pétardière,

Vous aviez manifesté à plusieurs reprises le souhait de me rencontrer personnellement, allant même jusqu'à prétendre que je vous devez un diner. Soyez heureuse, j'accède à votre demande. Il se trouve que j'ai du temps et l'esprit libre. Faites signe.

    Jean de Cetzes.

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