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[RP Ouvert] La Poste — Parce qu'on le vaut bien.

Lonan
Citation:
En ce 22 jour de Novembre de l'an de grâce 1461,
De Nous , Alena91eme du nom
A son Altesse Royal Lonàn Sylphaël de Blanc Combaz, Prince de Sang & Fils de France, Tendre ami !

J'ai bien reçu ta missive et je suis heureuse que tu puisses apprendre de tes voyages. Je suis heureuse de t'avoir laisser un souvenir agréable de Saint Liziers et te fait parvenir par le biais de ton coursier, un pot de caramel au beurre salé rien que pour toi ! J’espère que tu ne mangeras pas tout d'un coup, tu risques d'en avoir mal au ventre et au dent , alors manges en avec modération et parcimonie.

Je te donnerais des nouvelles aussi souvent que possible et j'espère bien en avoir des tiennes. Malheureusement, je ne peut pas accepter ton offre, mais je pourrais t'envoyer quelques douceurs dés que tu m'en demanderas ! Et ainsi tu devras venir me voir si tu en veut plus !

Je te souhaite un bon voyage en Bourbonnais - Auvergne et espère que tu ne feras pas de mauvaise rencontre.

Je t'embrasse sur ton jolie front,
Alena de Saint Liziers.

_________________
Lonan
    Le truc quand on arrête pas d'avoir la bougeotte et d'être occupé à droite et à gauche déjà à son jeune âge, c'est que l'on ne voit pas le temps passer.
    Et bien des semaines ont passé depuis sa dernière lettre adressée à son estimée amie de Saint-Lizier. Plus d'un mois en vérité.
    Profitant d'un peu de calme ce matin là, chose rare que la tranquillité ces dernières semaines, le petit Merle joue les ravisseurs en kidnappant le scribe de la Maison et les enferment tout deux à double-tour dans ses appartements afin de rédiger une nouvelle missive ...


Citation:
    Ostal Maurand ~ Tolosa la Rose,
    Ce 29 Décembre An de Grâce MCDLXI.

    Chère Alena91ème du nom, Amie non oubliée et toujours portée en nostre Cœur,

    Un bon mois s'est écoulé depuis nostre dernière correspondance, et il y a déjà tant à dire ! Qu'il faudrait certainement plus d'un rouleau de parchemin pour relater les faits !
    Avant toute chose comment vous portez-vous ? La vie est-elle toujours aussi agréable et accueillante à Saint-Lizier ? Nul doute si vous y résidez encore à ce jour.. Quelles sont les nouvelles d'Armagnac & Co. ?

    Adoncques, lors de nostre dernière missive, nous vous disions voyager en direction des terres du Bourbonnais. Chose faite avec quelques péripéties sans gravité ! Un territoire plutôt vaste mais souvent vide ..
    Nous avons séjourné plusieurs jours en la cité de Clermont, où nous y avons trouvé très bon accueil et récolté d'agréables souvenirs.
    D'ailleurs, nous avons dû rallonger notre temps de séjour, croulant sous les moultes invitations des Clermontois a leur Bal organisé en fin Novembre. Ce fut notre tout premier Bal officiel ! L'on vous vois venir .. non nous n'y avons point danser ! Par contre, apprécié leur buffet ça oui !
    En parlant de victuailles, nous vous remercions pour vos délicieux présents qui n'ont point fait long feu ! Dès leur réception, nous nous sommes goinfré, nous le confessons, d'un demi-pot entier ! Cela nous aura servi de leçon sur la gourmandise puisque nous avons eu mal au ventre durant toute la nuit qui suivit !

    Lors du chemin du retour, l'organisation du groupe fut bien moins efficace qu'à l'aller ! Ce fut cocasse ! Nous avons perdu Mère en chemin une première fois, puis ce fut à nostre tour le lendemain, puis nostre aîné de frère le jour suivant et enfin de nouveau nostre Mère le len-lendemain. La boucle fut bouclée pour ainsy dire !
    Fort heureusement, les choses se sont remises dans l'ordre et nous avons pu regagner les terres Toulousaines tous sains et saufs.

    Depuis, avec Mère, nous parlons de nostre avenir et organisons nostre prochain voyage. Sans retour celui-ci, ou du moins, pas de si tôt.
    En effet, nous soupçonnons nostre autre aîné qui vit en Bourgogne : Cassian, d'avoir parlé de nostre existence au Marquis de Nemours, qui, ce dernier, a écrit à Mère pour lui proposer de nous accueillir et nous prendre sous sa protection afin de parfaire notre éducation et nous former à la voie de la Chevalerie.
    Avec une telle opportunité, nostre rêve de devenir un jour un grand Capitaine a des chances de se réaliser !
    Par contre nous espérons éviter les corvées du genre décrotter les sabots des chevaux...
    Nous sommes en pleines préparations, mais la date du départ n'est point définie encore.

    Vous en saurez plus lors de nostre prochaine correspondance !
    D'ici là, nous espérons vous lire.

    Amitiés.

    Royalement. (Oui j'adore ce terme que je m'approprie nah !)


    S.A.R

_________________
Lonan
    Ostal Maurand ~ Tolosa ~ Appartements de son Altesse Royale le petit Merle ..


    Wahou ! Quelle rapidité ! Tu as chevauché jour et nuit sinon c'est pas croyable ! Combien as-tu changé ou enterré de chevaux durant ta course-folle ?

    Quelques écus gagnent la main du coursier qui s'en revient de sa mission visiblement réussie et pas les mains vides : déjà la réponse d'Alena. Ça c'est du presto !

    Alena91 a écrit:
    Citation:
    En ce 30 jour de Décembre de l'an de grâce 1461,
    De Nous , Alena91eme du nom
    A son Altesse Royal Lonàn Sylphaël de Blanc Combaz, Prince de Sang & Fils de France, Tendre ami !

    Je suis contente et surprise à la fois de recevoir votre missive. Je pensais que vous m'auriez oublier avec toutes vos tâches et vos voyages d'apprentissage. Mais je me réjouït de voir que non et suis ravie de vous lire encore une fois.

    La vie à Saint Liziers est bien calme étant donnée que la ville se meurt bien que nous fassions ce qu'il faut pour la faire revivre. Des jeux, des chasses aux trésors, des bals, avec des cadeaux à la clé mais rien n'y fait, la ville se meurt.

    Cependant, je ne suis toujours pas résigner a partir d'ici et j'ai même postuler pour le poste de Vice prévôt que j'ai obtenu il y a moins d'un mois. Me voila donc maintenant responsable, en partit de la sécurité d'Armagnac et Commingue. En plus d'être bouchére pour la ville et éleveuse de jolie vaches, je n'ai pas une minute a moi.

    Alors comme cela, vous allez partir définitivement ailleurs que Toulouse ? Il paraît que la Bourgogne est riche de vigne , que le raisin y est sucrée et que les paysages y sont vallonnées. C'est sûre que c'est une opportunité pour votre rêve de devenir Capitaine. Et il faut bien commencer en bas de l'echelle pour savoir ce que cela fait. Avant de devenir Chevalier, il va falloir être écuyer et il me semble que le decrotage de sabot en fait partit. Mais le courage ne vous manque pas et vous saurez passer outre toute ces tâches qui parait ingrate mais qui sont indispensable.

    Il est bien dommage que vous n'ayez pas profiter du bal pour danser et votre gourmandise vous perdras un jour ! Méfiez vous les indigestions sont courante lorsque l'excés de nourriture est omniprésente. Et pour devenir un pour Capitaine, il faut ne pas prendre trop de poid car le ventre plein empêche souvent de galoper les plaines à cheval avec aisance et bienséance.

    Je vais vous envoyer quelques confitures cette fois ci a manger avec parcimonie, de fruits rouges, Marron et groseille. Prenez en grand soin, je n'ai plus vraiment le temps d'en confectionner ces temps ci. Prenez soin de vous mon ami, et soyez sûre que je pense bien à vous.

    Amicalement votre amie,
    Alena
    Citation:




















    Va donc te reposer. Je lui écrirais une fois prochaine et ferais de nouveau appel à toi à ce moment-là.

    Ce coursier-là a bout de forces par tant d'efforts, Lonàn fait appel à un Page pour lui remettre un tout autre pli dont le destinataire réside sur Toulouse :

    Citation:
      Ostal Maurand ~ Tolosa la Rose,
      Ce 30 Décembre An de Grâce MCDLXI.

      Salutations & Paix ! Cher Egfroy de Palatin de la Tour,

      Gardez-vous en souvenir, une lointaine correspondance dans laquelle nous envisagions une rencontre une fois que Nous serions de retour en la Capitale Toulousaine ? Ce jour est arrivé.
      Nous avons dès à présent du temps à consacrer et exprimons le souhait de vous convier à Maurand, où nous y avons faict préparer nostre Salon au sein de nos Appartements privés. Ainsy nous serions poinct dérangés et plus à l'aise pour discuter de tout sujet qui nous plaira !

      Comptons rapidement sur vostre présence,

      Recevez nos Sincères Salutations.

      S.A.R



_________________







Scath_la_grande
Il y a des maux, il y a des mots.
Des courbes, des déliés rachitiques et étriqués, et la brièveté huguenote.




Point parce que nous avons fait tumulte de nos sentiments, de notre désamour.
Point parce que les paroles ont blessé, pas plus le fait qu'une arbalète fut sur ma tête pointée.
Non, ces choses futiles sont vite balayées à ma conscience.
C'est juste ma foi qui s'en est allée dans l'amertume de mes deuils, dans mes enfantines peurs, dans mes doutes obscures, dans mes prières restées atones au fond du gargamelle, de ce coeur qui s'est étiolé d'être trop estropié de chagrin.
Dieu n'est qu'une chimère et je me désespère.
Maleus
Et au borgne de répondre, bref mais un peu plus long.

Citation:
Te serais-tu cru chez les romains pour devoir m'informer de tes décisions ?
Lectures et cultes ne sont pas messes papistes et de ce fait, l'obligation d'y aller n'a pas lieu d'être.

Les réunions communautaires ne sont qu'optionnelles, l'amour de et pour Dieu non.

Tout être absent à un culte ne rate que peu.
Tout être sans le Très Haut dans son cœur est un être incomplet.

Maleus E. d'Assay.

PS : Je te prierais à l'avenir, si avenir il y a, de ne plus m'importuner, certaines phrases n'étant point encore digérée, considère toi actuellement comme morte et enterrée.

_________________

Adieu Fab'
Scath_la_grande
Brève.

Citation:
Morte je le suis jà car de Dieu je me suis détournée.
--Sarra
Nom d'une put'relle! Elle la verrait jamais! Quelle espèce de vilaine tourte que cette ribaude imbécile qui voulait faire passer un message vengeur et qui zappait la chose dès que se profilait un gus semblait pouvoir lui apporter quelques richesses, même des plus minimes...

La greluche, maigre, trop pâle, au trop long cou, aux dents manquantes et au décolleté plat comme la pire des planches à pain avait eu le temps de se tenir au fait -à peu près- de ce qu'il se passait dans ces contrées. Au moins c'était chaud!...

Plus qu'à Bouillon, pour sûr. Elle se plaisait bien là, même si elle avait forcément moins de succès que ces donzelles aux formes affriolantes, mais ça elle s'en foutait. Les z'hommes, ils cherchent pas forcément à avoir une créature tout droit sorti de l'enfer pour se soulager. Puis y en avait qui étaient pas regardant hein.

Mais elle se perdait encore! Bon sang! Fallait arrêter de penser aux queutards et faire ENFIN! Ce pour quoi elle était là. De Dios. Et vu qu'elle se voyait finalement mal se pointer devant la prévote en personne pour lui dire ce qu'elle avait à dire... Autant écrire. Depuis son arrivée en Toulousain, terres sauvages par excellence... Sisi presque plus pire qu'l'Anjou, c'est dire! Bah la catin avait apprit à écrire. Oh c'tait pas encore ça, surtout que celui qui lui avait appris n'en savait que peu, mais pas loin. Du moins, la rouquine comprendrait un minimum hein.


Citation:
A scaT! La prévo.

Moi s'et SARRA.
jSui Bouilloneuse.
Et j'a un truc a vou dir.
Vou mdevé des sous.
4 20 ecu pour lapaSse.
I m'a pa payer, et en plus, la macrèl ma puni parscil a dormis avec moi, olieus de me lésser travayer.
Et vou savé quoi?
il est a-mou-re.

Si vou me disez ou vou voir je vien.

SARRA


Hop.
Ca lui évitera de passer par des intérmédiaires qui lui détourneraient la tête de ses objectifs! Genre en lui faisant passer un client, tout pas content qu'il soit.
D'abord!
Natale
Escandre a écrit:
Messire,

J'ai fait savoir il y a peu à Andrea de la Colombière Di Foscari Widman d'Ibelin, votre nièce, mon désir de l'épouser. Comme la tradition le veut, je me dois de vous en demander l'autorisation.

Je me présente, je suis le comte Archambaud de Bourbon, dit Ombre. J'ai cru comprendre que votre nièce se devait d'épouser un homme de bon lignage, et je puis vous assurer que le mien est honorable. Bien sûr, il va de soi que je compte unir ma fortune à votre famille afin d'assurer la puissance de nos lignages respectifs.

La raison de ce mariage, vous l'aurez deviné, est l'amour. Votre nièce et moi même partageons ce noble sentiment, et je suis sûr que vous approuverez notre union.

Bien à vous,


Archambaud, comte de Bourbon.


C'est un pigeon qui avait tout pigé qui vola à tire d'ailes jusqu'à la volière des Trois Renards tanière du Bel et Blond.

- Mmmm Mmmm
L'Unique méditait à voix haute :
- Comme ça ma nièce a fait une touche. Jouvenceau à l'air de bien tourner ses mots. Mmmmm...
Avait-il un doute sur le fait qu'il ait pu tourner sa langue dans la bouche de la Chiasse ? Connaissant cette dernière, la blond, lui, ne faisait pas d'illusion.
Comte de Bourbon, tout bien, tout ça sur lui. Visiblement quelqu'un d'honnête. Archambaud ! Ah oui mais il entrait en concurrence avec le Vieux Tzetze !
L'Andorran ne se serait jamais douté que sa pucelle d'Orléans puisse accrocher autant de cœurs.

- ... Il est peut-être temps de faire monter un peu les enchères.
Et il rédigea un mot à l'attention du Bourbon.

Citation:
Mon cher Comte,

Je suis heureux que ma nièce vous inspire autant de bonheur & je comprend vos engagements. En tant que tuteur de ma pupille je suis heureux qu'un jouvenceau de bon lignage daigne s'intéresser à elle & envisage l'union avec notre puissante Maison.
C'est là tout à votre honneur.
Je suis le premier à bénir votre amour... seulement, comme vous le savez, elle est promise au père d'un puissant seigneur, l'actuel Comte de Toulouse. Eh oui.

Moi-même ne souhaite que votre bonheur avant tout autres choses.
Pour bien faire j'aimerai d'abord la savoir en Toulouse, j'aimerai également pouvoir faire connaissance avec vos proches parents, ceux restant en vie, enfin, surtout j'ose espérer que vous comprenez la perte que cela peut être pour moi & l'organisation éventuelle de ces épousailles nous coutera beaucoup. Ainsi, avant que de vous la porter par devant l'autel il me faudra entreprendre diverses tractations et m'assurer du soutien du fils du père, puissant seigneur de Toulouse et tutti quanti.
Aussi, mon bon comte, je fais confiance à votre fortunée famille pour me porter en Toulouse même, la modeste somme de 1500 écus d'or, ainsi qu'un tapisserie flamande, un tonnelet de Bourgogne & un autre de Bordeaux. peut-être un peu de cidre breton si vous aimez. Pour le repas ce sera du cassoulet bien entendu, ça tient au corps & c'est toute l'âme du Midi dans une auge. Que du bonheur en somme !

Mon cher Bourbon, je ne souhaite que votre bonheur & ferai en sorte que désormais le moins d'entraves puissent s'y opposer.
Le temps pour vous de réunir toutes ces petites choses & de me les porter, je ferai en sorte d'arranger autre chose avec le Régnant toulousain.

In Fede

N


Puis un autre pour la Colombière :

Citation:
Ma pupille...

Qu'est-ce-que tu es allée me trouver là ! Encore bon qu'il soit Comte ton Bourbon ! Palsambleu !
Tu tiens à me faire tourner en dérision par devant le Tzetze, & son par devant son Père, tudieu ! & par devant la Cour toulousaine !
Crois-tu qu'un engagement se prend à la légère & que l'on peut revenir dessus à loisir !?
Miséricorde !

Pour y remédier, ma fille, tu vas me trouver ta petite adoptée.
Enfin, sache que je l'aime & que je la compte comme la chaire de ma chaire & que, pour bien veiller à ses intérêts nous lui avons trouver époux en la personne du Vieux Cetze.
Voilà, la fillote paiera la dette de sa mère ! Ainsi j'ai dit !
Je te laisse le soin de lui annoncer la nouvelle.
Le temps que l’Église se décide elle aura atteint la majorité, si ce n'est déjà le cas, & peut-être que tout comme toi elle m'aura déjà fait un enfant dans le dos. Peut-être que l'autre sera mort d'une pneumonie avant l'heure d'ailleurs !
Ah ! Pardieu, vous ne m'épargnez rien !

A bientôt ma fillote, tiens ta langue dans ta bouche & ramène ta fraise !

Ton Bel oncle qui ne souhaite que ton bonheur.

N

_________________
Satyne
La brunette fulminait. Le courrier qu'elle avait reçu dans l'après midi avait fini en boulette dans un coin de la pièce qui lui servait de chambre, après avoir était mainte fois froissé et piétiné. Elle s'était retenue d'aller faire "justice" soit même avant de se dire qu'une effusion de sang lui vaudrait les foudres de sa Patronne. Aux coups elle avait préféré les mots, même si ces derniers annonçaient de la violence en perspective. Satyne ne savait pas faire dans la dentelle.

Citation:
A Nyxx, juge sans jugeote,

Tachez de m'écrire des choses plus gentilles si vous voulez conserver vos doigts pour faire des pâtés de sable au milieu du tribunal.

On se reverra peut-être au hasard d'une porte cochère quand j'essaierai de vous arracher un index.

A très vite,

Satyne collectionneuse de mimines


La plume vint s'enfoncer dans le papier, et la jeune femme dut en retirer les fibres une par une. Quelque peu calmée, elle se mit à d'autres échanges épistolaires.

Citation:
A La Patronne Rouge,
De Votre Gardienne Abandonnée,

Hep,

Oui je le vis mal, et je suis froissée. Vous m'avez laissé là, les bras ballants en prétextant que la nouvelle serait mieux encadrée par une "habituée" des rondes nocturnes. Que Toulouse m'était donnée. Arguant la confiance que vous me portez. Le bel argument que voilà ! Moi je m'en tiens juste au fait que vous m'avez retiré votre fils pour faire une promenade inutile à son jeune âge. J'ai la sensation d'être le bouche trou que vous attendiez pour pouvoir filer à l'anglaise.

Ouais les gosses ça attire, mais Guise n'est pas un jouet. Vous allez encore me crier dessus que vous le savez, que vous êtes sa mère. Remettez moi à ma place, au cas où je sortirai de la case que vous m'avez bien soigneusement creusée. Sait-on jamais, je pourrai commencer à penser par moi-même.

Mais je suis là, à frotter un comptoir immaculé pour la simple raison qu'il me manque quelque chose. Je m'active dans le vide. Et c'est votre faute. Vous avez vidé Toulouse de sa population. Et même si vous vous en foutez comme d'une guigne je vous le dis : je suis vexée d'être restée en arrière. On compose avec votre caractère plus souvent que faire ce peut. Il serait temps de composer aussi avec celui des autres.

Je vais m'en tenir à mon rôle parce que vous êtes ma chef, et que je l'ai promis. Je ferai mes gardes, mes rapports et aurai le nez partout. En échange occupez vous bien de lui. Non pas que j'en doute, car je sais le lien qui vous unit. Et je jalouse le regard que vous avez pour le trésor de la Mesnie. Moi je n'ai pas eu de mère. Aussi quand vous vous comportez comme telle, je découvre.

Je ne suis que sa "nourrice".


Rageusement, la lettre se changea en une nouvelle boulette qui vint rejoindre la première. La concision ne laissait pas de place au sentimentalisme.

Citation:
Scath,

Dans l'attente de lire des nouvelles de votre bonne arrivée.
Enfin surtout de Guise.

Satyne


Elle allait bien se garder de dire qu'elle filerait à son tour dès le lundi venu. Une parenthèse qui lui ferait le plus grand bien. Tout en discrétion et sournoiserie. Elle serait de retour avant que quelqu'un ne s'en aperçoive. *Hin hin hin* Un dernier pigeon fut envoyé.

Citation:
Bagages prêts. Je serai devant la taverne à 20 heures tapantes lundi. Nous pourrons partir de suite.

Sat'
Floriantis.


Il en avait affronté des dangers, des côtes anglaises jusqu'à Toulouse, avait bravé neige, pluie et vent pour arriver enfin.
Trouver Asphodelle n'avait pas été simple, mais il avait une description.. une femme qui lorsqu'elle réfléchissait levait son doigt vers le ciel pour savoir d'où venait le vent. Palsambleu c'était elle et il se laissa tomber doucement sur son épaule, une légère senteur marine l'accompagnant, c'est qu'à fréquenter un marin, il y avait des séquelles.

Citation:

Quelque part en mer le 5 janvier 1462

d'un blond à un ex Monsignor


Aspho,

J'imagine déjà ton air plein de reproches lorsque tu ouvriras ce pli et en reconnaîtra l'écriture.
Tu vois bien que je ne t'oublie pas, d'ailleurs comment pourrais je oublier celle qui m'a fait venir à Rouen il y a plus d'une année, et qui m'a fait arpenter les chemins du Royaume jusqu'à Toulouse.
J'ai tellement de choses à dire ou te raconter que je ne sais par où commencer et donc ma missive sera relativement brève, l'essentiel étant que tu saches que je vais bien.

Depuis mon départ, je foule bien plus les pont de bateaux que la terre ferme, et lorsque Harpège ne veille pas sur quelques travaux que je fais sur le pont, elle me donne la barre et comme en plus elle part s'enfermer dans sa cabine, je peux chanter à tue tête.
Si tu savais comme c'est étrange d'être en mer, comme c'est étrange ce sentiment de liberté mêlé de solitude. J'aime lorsqu'il n'y a rien autour de nous, lorsqu'aucune terre ne pointe derrière la brume.
Un capitaine m'a dit un jour à l'école navale, que sur un bateau il suffisait de deux choses, une carte et une boussole. Ces deux objets ne me quittent jamais et je fais confiance à ma bonne étoile pour palier à quelques soucis.

Notre voyage de terres en terres se poursuit avant que nous ne descendions vers le sud et que je me familiarise avec une autre mer peut être moins sauvage que celle sur laquelle nous sommes, et qui par moment secoue le navire comme une vulgaire coquille de noix.

Depuis ma dernière lettre j'ai découvert le royaume d'Angleterre. Chard, puis Derby que l'on atteint en remontant un fleuve capricieux ou vents et courant s'affrontent, contrariant la progression des navires. J'ai pu goûter de la cervoise un peu chaude, étrange mais on s'habitue. Une seule chose à laquelle je ne m'habitue pas trop c'est cette étrange langue faite de inn et enn. J'apprends des mots mais parfois lorsque je vois les visages de ravis, je me dis que je les utilise mal.

Et toi que deviens tu ? je pense souvent à toi. A ton dernier courrier tu m'avais parlé de vouloir à nouveau t'investir dans la politique. J'espère que tu y parviens tout en faisant attention à ce qu'elle ne te dévore pas. Je ne sais pas quand je pourrai passer sur Toulouse, mais je sais que nous devons descendre dans le sud pour un voyage encore imprécis, alors j'espère pouvoir te raconter quelques péripéties de vive voix. Et je peux te promettre que je profiterai de ta présence parce que lorsqu'on prend la mer, on ne sait jamais ce qui peut nous arriver.
M'as tu trouvé quelque petite bâtisse vers le port ?

Que le Très Haut de garde
prends soins de toi

t'embrasse.

Flo




Jean.de.cetzes
Citation:

    À Toulouse.

Je me permets de vous écrire afin de prendre connaissance des modalités de la prochaine allégeance de la noblesse Toulousaine à la couronne que je porte une nouvelle fois. Lors de mon précédent mandat nulle allégeance ne fut possible car la réaction de la hérauderie fut hors délai. Je ne tiens nulle rigueur à la hérauderie de France, comme je l'ai écrit à Montjoie par le passé, de cette carence car je sais la difficulté à laquelle elle se confronte. La gestion de la noblesse française est des plus ardue, d'autant plus depuis ces six derniers mois. Toutefois je souhaiterai pouvoir, lors de ce mandat, qui sera mon dernier à la tête du comté, que l'allégeance ait lieu dans les délais. La noblesse Toulousaine vaut bien cela.

Que le Très Haut vous garde ainsi que l'institution à laquelle vous appartenez.

    Jean de Cetzes, Comte de Toulouse.

À Toulouse, le 13 janvier 1462.


_________________
Gnia
Citation:
A Vous, Sa Grandeur Jean de Cetzes, Coms de Toulouse,

    J'attendais d'avoir un retour sur l'acceptation de votre allégeance à Paris avant de vous contacter pour convenir avec vous d'une date pour la tenue une cérémonie d'allégeance du ban toulousain.
    Et ce afin justement de ne pas vous placer dans la délicate situation de votre dernier mandat où vous avez fait finalement le choix de renoncer à la tenue d'une cérémonie du fait de la prise de contact tardive de la Hérauderie.

    Ayant été par vous devancée et la mi-mandat étant imminente, je vous propose donc que nous convenions d'une date proche, afin que la noblesse de Toulouse renouveler l'expression de ce qui la lie au Comté de Toulouse.
    Que pensez vous d'une convocation pour le 18 janvier en l'une des salles d'apparat des locaux de la hérauderie de Toulouse ?
    Cela laissera le temps de faire parvenir les courriers de convocation et à chacun d'y répondre ou de se déplacer.

Dans l'attente de vous lire,
Le Très Hauct veille sur Vous et sur Toulouse.

Faict à Toulouse, le 15e jour de janvier 1462.



_________________
Présence réduite du 30/07 au 07/08 - Absente du 08 au 17/08
Jean.de.cetzes
Citation:

    À Toulouse.


Cela me convient même si le 17 serait encore mieux pour être sur d'avoir le temps de prendre les décisions relatif aux absents le cas échéants.

Que le Très Haut vous garde ainsi que l'institution à laquelle vous appartenez.

    Jean de Cetzes, Comte de Toulouse.

À Toulouse, le 15 janvier 1462.


_________________
Jean.de.cetzes
Della a écrit:
    16 janvier 1462.

    A Vous, Jean de Cetzes, Comte de Toulouse.
    De Moi, Della d'Amahir-Euphor,


    Le bonjour vous va !


    Votre Grandeur,


    C'est avec du retard que me voici à vous féliciter pour votre reconduction sur le trône comtal de la Toulouse. Pardon.

    Il se fait que le lendemain de votre élection, une première missive fut écrite mais sans sa conclusion, il était tard et je remis alors au lendemain de signer et sceller mon courrier. Hélas, le lendemain je dus quitter le Prieuré Sainte Illinda où je vis depuis l'automne ; mon époux était chez nous, en Bourgogne et se trouvait très mal. Ma priorité alors fut de me rendre rapidement à son chevet afin de le soigner et de le veiller pour finalement l'accompagner vers le Paradis Solaire où il repose à présent.

    Reprenant maintenant le cours de ma vie, je retrouvai cette prime lettre que je devais vous faire parvenir et l'envie de vous écrire me prit. Ce que je fis donc.
    Ayant quelques tâches à Paris, au Parlement notamment, mais vous le savez puisque nous nous sommes déjà croisés là-bas, j'ai eu vent de votre allégeance au Roi, de son refus puis de votre accession finalement au sein des Feudataires. Je dois avouer que cette chute me fit sourire. Je sais qu'il est de mauvais ton de médire d'un monarque parce que tôt ou tard, ce que l'on peut en dire lui revient aux oreilles par quelques tours de magie. Cependant, je veux vous dire mon plaisir à savoir que vous avez osé lui tenir tête. Je vous sais homme de parole et d'honneur, j'ai moi-même pu constater votre valeur et la façon dont vous meniez la Toulouse. Refuser à un homme tel que vous son allégeance est un affront à travers lequel l'on peut lire non pas le désir des intérêts du comté de Toulouse du roi mais la vengeance et l'acharnement d'un homme envers un autre. Ce qui n'est pas digne d'un roi, justement. Les rois passent, trois petits tours et puis s'en vont...Les gens dignes et respectables restent. Vous resterez, il passera.

    Mais j'abuse de votre temps aussi vais-je terminer ma lettre en vous souhaitant un mandat prodigieux et en vous assurant de mon respect et de mes meilleurs sentiments.

    Que le Très Haut vous garde.







Citation:
    À Della d'Amahir-Euphor,

Cara dòna,

Ne vous excusez point d'avoir retarder la rédaction de cette missive dont la tournure et le contenu me réjouisse l'âme, me réchauffe le coeur et me flatte l'esprit. Eussiez-vous été présente que vous m'auriez enivré, si j'étais aussi sensible aux compliments qu'à vos charmes. Hélas... Trois fois hélas. À peine écris-je ces quelques lignes, que je ne saurai renier, je me constate grossier, pour ne point dire vulgaire. Plutôt que de vous présenter mes condoléances et de vous assurer l'élévation de prières en la mémoire de votre défunt mari dont vous devez encore porter le deuil, je loue vos charmes. Aussi je vous prie de m'excuser pour les lignes qui précèdent et ne saurai vous inviter, comme c'était mon intention, à me rendre visite à la cour de Toulouse, ni à vous dire toutes les qualités que je vous trouve. Je ne voudrai vous faire mentir lorsque vous m'affirmez digne et respectable.

Que Dieu vous accorde sa protection.

    Jean de Cetzes.

Toulouse, le 16 janvier 1462.

_________________
Asphodelle
Citation:
Flo,

J'envie tes courses maritimes et je me revois sur la Cigüe, le visage tourné vers la totale incertitude du lendemain. La sensation à la proue, mais également à la poupe, grimper sur les haubans et se percher sur la hune, se risquer sur le mât de beaupré - si ! j'étais régulièrement engueulée d'ailleurs, mais j'adore les paris risqués...Je me demandais la fois dernière, si vous aviez les mêmes supersitions partout : est-il interdit de tuer une mouette en pleine navigation? êtes vous attaché au passage du Cormoran?
Je me demandais aussi si vous imploriez un Saint?

J'envie d'avantage ta liberté. Je ne sais vivre que de chaînes, et je ne sais pas non plus vivre sans. Pourtant, j'ai bien la sensation qu'un jour, lorsque j'aurai fait assez, il sera temps de reprendre le large. Il n'en saurait être autrement.

Je fais de la politique oui. Même si je ne sais toujours pas vraiment ce que ça veut dire "faire de la politique". C'est comme à la Garde tu sais : y à une matière à travailler, des tâches à faire, il y à des problèmes et tu sais comment je traîte les problèmes : d'une arbalète entre les deux yeux. Alors, c'est ce que je fais, je travaille la matière, j'accomplis les tâches, et je prépare mes carreaux pour viser entre les deux yeux. Tant que je n'aurai pas réglé ce qu'il y à y régler, je m'accrocherai dessus comme une moule sur la coque...ou pire...un taret blanc. Mais que je ne te porte pas malheur !! Je répète pour toi : "bouc, peau de bouc, corne de bouc, que le bateau navigue longtemps".
Bref, je suis Bailli.
J'ai commencé ma traversée comme tu as du commencer la tienne : en dégueulant par-dessus bord pendant des jours, le temps de s'habituer au tangage. J'ai pleuré ma mère mon pauvre Flo. Enfin...c'est une tournure, qu'elle reste là où elle est.

Je ne te parle pas de l'Eglise de France, ma discrétion à son sujet est totale.
Je n'ai pas besoin de te dire de toute façon : tu me connais, tu sais.

Embrasse Harpège et son époux pour moi, enfin, peut-être un peu moins son époux.
Mais à bien réfléchir fais gaffe aussi en embrassant Harpège...chope la dans un coin de cale, pour pas supporter le supplice de la corde par un gars qui te parlerait en inn et enn.


Que le Très-Haut fasse ce qu'il veut, mais s'il veut bien souffler sur tes voiles...
Et toi accroches-toi et envoie pas ton bateau par le fond,
Navigue et ne coule en aucune façon !




PS : j'ai bien reçu ton caillou venant d'Angleterre à la Saint-Noël. Envoie moi d'autres morceaux de terre, que je voyage moi aussi.

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