[Quelque part, loin de Genève …]
Musartine …
Ce nom devient rarement prononcé. Même ceux qui ne l’ont jamais rencontré finissent par ne connaître plus que le surnom, surnom dont elle est fière, dont elle ne pardonne pas l’écorchement. Germaine s’en amuse. Surnom gagné, sans vraiment l’avoir cherché.
Le patronyme n’est plus connu que des autorités, parce qu’elle le leur donne volontiers. « Trouvez-moi ! je suis Musartine ! Mais vous ne trouverez qu’une Muse. » Avez-vous déjà cherché à la comprendre ? Oui ? Alors vous savez qu’il ne faut pas chercher à comprendre. Quoique … tout réside là : l’éternelle interrogation, et la survie à la traversée des fumées d’apparences.
Muse.
Muse, dans ces contrées inconnues, reçoit pour ainsi dire quotidiennement les missives que Marguerite lui fait parvenir. Les minutes du consistoire, les missives arrivées à Genève, et non là où la libertaire à fait savoir qu’elle était – pour les rares qui le savent – et parfois, des nouvelles éparses. A quoi bon ? cette femme prête à se battre bien plus qu’on ne peut l’imaginer pour ce en quoi elle croit … cette femme semble avoir décidé que le jeu n’en valait plus la chandelle. Elle est partie de Genève, et elle n’est pas impatiente d’y rentrer. Genève se féminise figurez-vous, pour un peu, le prochain tournoi pourrait se transformer en défilé de mode. Sourire narquois de la femme.
Lecture des missives, dont une, particulière, où Marguerite lui conte une histoire de loup. Muse en rit. Oui, parce que même sous des apparences de froideur, d’indifférence, et de haine, Muse peut rire comme une enfant. Il est même possible de considérer qu’elle a la moquerie facile, tant qu’elle mène au rire. A cette explication digne des contes des milles et une nuit, une autre missive, mais pas à elle adressée. Haussement de sourcil.
Il semble qu’il est nécessaire de répondre.
Citation:Marguerite,
Cette missive scellée ne m’était pas adressée, mais il semblerait qu’elle le soit à un certain Audric, ou une certaine Sarah. Veuillez donc la leur remettre. Met avis que la dite Sarah serait du meilleur effet qu’Audric. Quoique, s’agissant d’ennemis … faites donc comme vous le pouvez. Vous y joindrez la missive que j’ai moi-même écrite.
Musartine.
Puis, elle écrit la fameuse missive, destinée au fameux Audric, ou à la fameuse Sarah. Nous ne sommes plus à cela prêt …
Citation:Audric, ou Sarah, ou peut-être les deux.
Je suis Musartine. Inconnue parmi les inconnues, faites avec, de choix vous n’avez pas à ce sujet. Remerciez en Déos et son plaisir des facéties.
Il semblerait que le loup porteur de la missive jointe se soit trompé de destinataire. Je reste libre d’en déduire ce que je désire en déduire, et croyez-moi, je trouve cela divertissant, en tout les cas, l’espace d’un instant.
Le Droitier vous aurait donc écrit une missive, que j’ai lue, ce qui explique le scel brisé, je n’ai aucune raison de ne pas lire une missive du Droitier, si ce n’est par pure bouderie. Au contraire même, l’inviter au prochain tournoi est une nécessité. Connaissez-vous le tournoi de Genève ? C’est un moment merveilleux : l’on peut y convier tout ami, mais surtout, tout ennemi, ou toute personne envers qui nous avons le moindre grief, afin d’y résoudre pacifiquement tout conflit.
A la lecture de cette missive, j’en ai conclu rapidement que vous convier à la prochaine édition du tournoi s’avérait une nécessité. Jouer les fanfarons impériaux face à Genève l’Imprenable reste petit joueur, il vous faut redorer votre blason. Savez-vous seulement pourquoi le Phare est imprenable ? A la lecture de la leçon de morale du Droitier, j’en doute. Méditez donc, remettez vous en question, remettez tout en cause, absolument tout, et peut-être effleurerez vous la réponse.
Sur ce, j’habite au moulin, enfin l’un des moulins, à l’extérieur des remparts. Les autres sont inhabités, où l’étaient la dernière fois que j’ai mis les pieds à Genève. J’espère que vous ne l’avez pas trop piétiné. Enfin, je résumerais le tout en une question : en quel état se trouve donc ce moulin ? Marguerite, ma secrétaire, celle qui vous aura remis ces missives, m’assure que ce n’est pas si catastrophique, qu’il n’y a pas eu de combats, elle me dit même qu’il semblerait que les impériaux n’aient pas compris la tactique, mais permettez moi de douter des compréhensions de Marguerite en matière de stratégie militaires.
Néanmoins, j’imagine donc que si combats il n’y a pas eu, je n’ai pas à vous souhaiter un bon rétablissement. Ainsi donc, vous pourrez aller joyeusement en la Part du Lion, payer l’impôt liquide, cela aidera à remonter le trou pécunier de 1 200 écus qu’on fait les occupants précédents. Une bière = je paye mon impôt. Vous avez saisi le principe ?
Au plaisir de lire votre réponse,
Musartine.
Citation:De Nous, Louis Track de Lioncourt, Capitaine de l'Escorte Impériale,
A Vous, Audric vHvD, escorteur,
Nous avons bien reçu votre missive, et vous remercions des nouvelles que vous nous faites parvenir. Je n'étais pas d'accord que les Escorteurs fassent cette guerre, il avait été convenu entre Sa Majesté Impériale et moi que les Escorteurs ne l'escorteraient qu'en lance. Nécessité lui a fait loi sans doute, et j'étais absent lorsqu'il a pris la décision de se rendre à Genève.
N'oubliez jamais de modérer votre propos en parlant de ceux que vous traitez d'insurgés, ce sont leurs terres, gérées à leur manière, même si elles ne plaisent pas à Sa Majesté Ludwig Von Frayner.
Mes propos peuvent vous sembler être trahison envers Sa Majesté, ce n'est pourtant pas le cas, j'ai toujours dit à Ludwig ce que je pensais et ça, bien avant qu'il soit Empereur, ce n'est pas une nouvelle couronne sur sa tête qui va m'empêcher de lui dire que je ne suis pas d'accord. Il le sait d'ailleurs, je le lui avais déjà dit au début de son mandat lorsqu'il a recruté les Ecorcheurs, et il était clair que nous n'irions pas en armée prendre Genève.
Soit, vous et Sarah n'êtes pas membres des Ecorcheurs, mais faites partie de l'Escorte, c'est pour cela que je n'ai rien dit sur votre départ. Si vous aviez été des Ecorcheurs, je vous aurais ordonné de rentrer depuis longtemps, en fait, vous auriez fait demi-tour avant même d'atteindre la Franche-Comté.
L'Empereur veut faire la guerre, s'expose ? Et bien, je n'ai pas signé pour ça, mais pour le protéger, et parfois, ça passe par le protéger contre ceux qui lui murmurent à l'oreille des sottises et qui lui font prendre les armes et prendre Genève, et donc oser être celui qui dit les choses désagréables qu'il ne veut pas entendre, comme le fait qu'il a tord de s'en prendre à Genève de cette façon-là. Je lui avais soumis une autre suggestion, qu'il n'a jamais voulu entendre... Alors que ceux qui l'ont entraîné là s'occupent de le protéger, mais certainement que je ne viendrais pas à Genève pour autre chose que le tournoi. Pas question de prendre part à cette guerre.
Je vous fais le pari que l'Empire n'en restera pas maître longtemps, les genevois vont lutter contre ceux qu'ils considèrent comme des envahisseurs, et depuis le temps, l'Histoire a démontré qu'une terre ne s'acquiert pas par la force.
Souhaitez beaucoup de courage à Sarah de notre part à tous, et veillez bien à ce qu'elle se repose. La connaissant, elle serait capable de dire que tout va bien, alors qu'elle est mourante. Faites le savoir aux médecins qui s'occupent d'elle : Sarah a une tête de bois, elle est têtue, pire que tout, et préférera reprendre du service que de prendre du repos si elle peut tenter de faire penser aux médecins qu'elle est apte, même si elle ne l'est pas. Dites-lui que grâce à elle, j'ai retrouvé l'habileté de ma main senextre. Nous pensons très fort à elle, à vous-même, et à notre petite poussinette que l'Empereur a emmené avec elle également ! A-t-on idée de faire combattre des enfants en armée !!! Heureusement que le ridicule ne tue pas... sinon, je crois qu'on serait six pieds sous terre.
Je suis fier de l'acte de Sarah qui a protégé l'empereur au péril de sa vie, mais déçu que vous soyez encore à Genève. J'ai vraiment hâte de vous voir rentrer.
Prenez soin de vous, Senher Audric, ainsi que de Sarah et de Vitoria.
Epinal, le 6 du mois de septembre mil quatre cent soixante et un
Louis.
Sourire en coin à la relecture de cette missive. Et comme souvent, Muse imagine déjà que de réponse elle n’aura pas. Que voulez-vous, le monde actuel est ainsi fait que le silence est devenu une obligation éthique, alors elle s’y est faite … de la part des autres … d’elle-même … elle ne pourra accepter le silence, que lorsqu’elle ne sera plus.
Missive suivante, dont elle imagine déjà la possible réaction du lecteur.
Citation:Le Droitier !
T’as merdouillé ! Mais en beauté !
Ton bestiau est allé au moulin, Marguerite à récupéré une missive, qu’elle m’a faite parvenir, adressée à un certain Audric. Tu penses bien que vois ton scel ne m’a pas empêché de la lire.
Ainsi donc, question là comme ça par hasard en passant, l’un des tiens est venu à Genève, pour participer aux combats ?
Il a du être déçu non ?
L’Empereur découvre-t-il la technique de la terre brûlée ? Un peu dommage qu’un empereur ne connaisse pas les techniques de l’Est … elle est utilisée dans les balkans je crois, ou encore plus à l’Est, fin j’y connais rien en géographie, tu le sais.
Bref, j’ai renvoyée à Marguerite la dite missive, en lui donnant la consigne de la remettre au bon destinataire, tu n’as plus qu’à espérer qu’elle ne se trompe pas elle non plus.
Ah oui, un commentaire quand même. Dans ta missive, tu n’as pas parlé à ton mouton noir de ce qu’était la liberté. Gérer une contrée d’une manière qui ne convient pas est une chose. Vivre la liberté en est une autre. J’avais pourtant commencé à t’expliquer. Ton Empereur n’a pas non plus compris ce qu’était la liberté. La liberté n’est pas d’avoir le choix entre le servir comme un raison que l’on presse jusqu’à la lie, ou devenir hors la loi pour crime de lèse majesté … non, la liberté, c’est d’avoir tout les choix possibles pour être nous-mêmes. Rien que cela. Etre soi-même, avoir la possibilité de le revendiquer, et n’appartenir à personne d’autre qu’à soi-même. Tout un art de vivre.
J’attends donc ta réponse, j’avoue qu’il m’amuse de lire comment donc tu vas pouvoir expliquer cela. Tu me connais, le rire, c’est comme la guerre : c’est la vie !
Muse.
Une fois le paquet de missives renvoyées à Genève, Marguerite fera le nécessaire. Celle du Gaucher partira directement là elle doit l’envoyer. Celles aux inconnus sera renvoyée vers l'armée impériale, dont les minutes en avoyerie retracent le chemin de retour. Un simple messager habituel à cette armée - Marguerite en a tant vu ces derniers temps - avec la mention spéciale "à remettre à Dame Sarah", allez donc savoir comment il faut comprendre les propos de Muse : sarcasmes ou non ?
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[Somewhere far from Geneva ...]
Musartine ...
This name is rarely mentioned. Even those who have never met will eventually know more than the nickname, nickname she is proud, she does not forgive skinning. Germaine had fun. Nickname won without really having sought.
The surname is known only by the authorities, because she gives them pleasure. "Find me! I Musartine! But you will not find a Muse. "Have you ever tried to understand? Yes? Then you know that you should not try to understand. Although ... all lies there: the eternal question, and survival through the fumes appearances.
Muse.
Muse in these unknown lands, as it receives daily letters that Margaret sent him. The minutes of the consistory, the letters arrived in Geneva, and not where the libertarian to know that it was - for the few who know - and sometimes, new sparse. What for? this woman ready to fight much more than you can imagine for what she believes ... this woman seems to have decided that the game was worth the candle over. It is part of Geneva, and it is not wait to go back. Geneva feminine imagine, for a bit, the next tournament could turn into fashion. Smirking of women.
Reading letters, including a particular one where Marguerite tale a story of a wolf. Muse laughs. Yes, because even under the guise of coldness, indifference and hatred, Muse can laugh like a child. It is even possible to consider it the easy mockery, as it leads to laughter. At this explanation worthy tales of Thousand and One Nights, another letter, but not addressed to it. Raised eyebrow.
It seems that it is necessary to respond.
Citation: Marguerite
This sealed letter was not addressed to me, but it seems she is in a Audric, or some Sarah. So please give it to them. Met believes that Sarah would be called the best qu'Audric effect. Although, in the case of enemies ... so do as you can. You will join the letter I myself wrote.
Musartine.
Then she wrote the famous letter, intended to Audric famous, or infamous Sarah. We are no longer ready for this ...
Citation: Audric , or Sarah , or maybe both.
I Musartine . Unknown among the unknown , made with , choice you do not have this issue. Thank Deos in and enjoyment of jokes .
It seems that the wolf carrying the attached letter was mistaken recipient . I remain free to infer that I would infer , and believe me , I find it entertaining, in any case, within a moment.
The Right so you have written a letter , which I read , which explains the broken sealed , I have no reason not to read a letter from the Right, if not sheer sulking . On the contrary , invite the next tournament is a necessity. Do you know the tournament Geneva ? It is a wonderful moment : we can invite any friend , but more importantly, any enemy or any person to whom we have any complaint, in order to peacefully resolve any conflict .
After reading this letter , I quickly concluded that invite you to the next edition of the tournament proved to be a necessity. Playing the Imperial boastful face in Geneva Unobstructed remains small player , you must restore your shield . Do you even know why the lighthouse is amazing ? A reading of the moral lesson of the Right, I doubt it. Meditate thus put you in question , put everything into question , absolutely everything, and perhaps effleurerez you the answer.
On that note, I live at the mill, one of the last mills, outside the city walls. The others are uninhabited , which was the last time I set foot in Geneva. I hope you have not walked too . Finally, I would summarize it all in one question: in what state is therefore the mill ? Daisy , my secretary , which has given you these letters , assures me that this is not so bad , there was no fighting , she told me it would seem that even the imperial n ' have not understood the tactic, but let me doubt understandings Marguerite on military strategy.
Nevertheless , so I guess if fighting there was not, I do not have to wish you a speedy recovery . So you can go happily share the Lion , pay cash taxes, this will help to raise the pecuniary hole 1200 ECU that made the previous occupants . Beer = I pay my taxes . You have entered the principle ?
Looking forward to your response ,
Musartine .
Citation: Us , Louis de Lioncourt Track , Captain Escort Imperial
A You , Audric vHvD , escort ,
We have received your letter, and thank you for the news you send us. I do not agree that the Escorts do this war, it was agreed between His Imperial Majesty that I would escort Escorts not only launches . Need made him act no doubt, and I was away when he decided to go to Geneva.
Never forget to moderate your talking about the ones you are dealing with insurgents , it is their land , managed in their own way , even if they do not appeal to Her Majesty Ludwig Von Frayner .
My words may seem to be treason against Her Majesty , this is however not the case, I 've always said that Ludwig and I thought that, well before he Emperor, this is not a new crown on his head that will prevent me from saying that I do not agree . He also knows, I had already said at the beginning of his term when he recruited Flayers , and it was clear that we would not take in army Geneva.
Either way, you and Sarah are not members of Flayers , but are part of the escort, that's why I did not say anything about leaving. If you had been Ecorcheurs I have ordered you to go for a long time , in fact , you would have turned around before reaching the Franche -Comté .
The Emperor wants war is exposed ? Well, I did not sign for it, but to protect it, and sometimes it requires to protect against those who whisper in his ear nonsense and make him take up arms and to Geneva, and therefore dare be the one who says the bad things he does not want to hear, like the fact that it 's wrong to take in Geneva this way. I submitted another suggestion , he never wanted to hear ... While those who trained there involved to protect him, but I certainly would not come to Geneva for anything other than the tournament. No question of taking part in this war .
I bet you that the Empire will not master a long time, Genevan will fight against those they see as invaders , and from the time , history has shown that land is not acquired by force.
Would a lot of courage to Sarah from us all , and be sure to it rests. Knowing her , she would be able to say that all is well, then she's dying . Make it known to physicians who care for her, Sarah has a wooden head , she is stubborn , worst of all , and prefer to take the service to rest so it can try to think of the doctors she is fit, even if it is not . Tell him thanks to her, I found the ability of my hand senextre . We think very hard at it , yourself , and our little poussinette the Emperor took with it too! Has anyone idea of children in armed combat ! Fortunately, the ridicule does not kill ... Otherwise, I think it would be six feet under.
I am proud of the act of Sarah who protected the Emperor at the peril of his life, but disappointed that you're still in Geneva. I can not wait to see you go .
Take care of yourself , Senher Audric and Sarah and Vitoria .
Epinal , the 6th of September one thousand four hundred sixty-one
Louis .
Smile to the replay of this letter. And as often Muse already imagine that she will not answer. What do you want, the world today is such that silence has become an ethical obligation, then it is done ... from the other ... herself ... she can not accept the silence, that when it will not be.
Next letter, she can already imagine the reaction of the reader.
Citation: Right on!
Did you merdouille! But beauty!
Your beast went to the mill, to Marguerite recovered a letter, it made me so, addressed to a Audric. Well what do you think your sealed did not stop me from reading it.
Thus, a question like that here by chance in passing, one of yours came to Geneva to participate in the fighting?
He has not be disappointed?
The Emperor discovers he technique scorched earth? A shame that an emperor does not know the techniques of East ... it is used in the Balkans I think, or more to the east end, I know nothing about geography, you know.
Anyway, I returned to Marguerite said letter, giving the instruction to return it to the intended recipient, you do not have to hope it is not wrong either.
Ah yes, a comment anyway. In your letter, you have not talked to your black sheep of what freedom. Manage land in a way that does not fit is one thing. Experience freedom is another. But I had started to explain. Your Emperor does not understand what freedom. Freedom is not having a choice between serving as a reason that is pressed to the dregs, or become outlaws on lese majesty ... no, freedom is to be all possible choices for ourselves. Just that. Be yourself, be able to claim, and not belong to anyone but yourself. An art of living.
I await your response, I admit it amuses me how to read so you'll be able to explain it. You know me, laughter is like war: that's life!
Muse.
Once the package of letters returned to Geneva, Marguerite will arrange. That the Left will go directly where it should send. Those unknown to be returned to the imperial army, whose minutes avoyerie trace the way back. A simple usual this army messenger - Marguerite has seen so much lately - with special mention "to give to Lady Sarah," so who knows how it should be understood about the Muse: sarcasm or not?_________________
