Audric
J'étais enfant ou homme je ne saurais le dire, dans ce songe. Je me réveille nu et je cours dans les champs, parties ballantes autant que les herbes que je caresse de la main, la terre se retourne sous mes pas, les oiseaux sont silencieux, le vent ne souffle pas et finalement après une petite butte je la vois, la lumière. La chaleur atteint chaque parcelle de mon corps et je ferme les yeux dans ce songe que je pensais réel, la voix mélodieuse sortant de la lumière me conduit directement aux portes du paradis, j'étais arrivé, mais comment me retrouvais-je ici d'ailleurs ? Devant moi la lumière s'estompe, l'innocence de ma situation dans laquelle je me sentais si confortable s'effaçait comme la lumière d'un phare disparaissant dans la brume quand le bateau s'éloigne. La lumière se déforme et je vois un corps en apparaitre.
Est-ce toi Ste Kyrène ?
Je devais divaguer, comment la sainte de la guerre apparaissait devant moi, sans épée, sans armure et moi alors dans le plus simple appareil je me présentais devant elle, sa voix était douce mais pourtant remplie de volonté, elle m'appela deux fois et souriant je lui répondais présent, comme hypnotisé, subjugué par sa présence, moi le guerrier j'étais devant celle que j'avais tant appris à respecter. Ste-Kyrène, Patronne du soldat me parlait:
"Poisson qui de la route ne s'envole dans les flots se noie"
... Hein ? A peine eut-elle parlée que le songe devient flou, je me sens aspiré comme si je tombais dans un puits sans fond.
Les yeux s'ouvrent, à mes côtés Sarah m'appelant, me sommant de me réveiller pour me montrer un courrier. Prenant le pli, me frottant les yeux pour me réveiller et tenter d'oublier ce rêve grotesque je jetais mes azurs sur le parchemin. Inclinant la tête aux premières écritures je ne pus que sourire. La camarade de l'Increvable semblait tranquille à l'idée de vouloir faire une réponse, elle ne laissait pas transparaitre une quelconque colère, même refoulée, paisible, alors que l'être humain moyen se serait insurgé, aurait crié au viol. Les Impériaux ne sont pas de cette tranche-là de la population, contrairement à ce que voulaient bien vanter le Genevois de base que l'on ne peut pas classer dans la catégorie des êtres vivants doués de discernement.
Il ne se faudrait d'un rien pour que je jette ce torchon au feu, mais puisque je suis dans mes bons jours, je vais lui répondre.
Plume en main, pointe se plante dans l'encrier la dernière goutte tombe dans le liquide noir et le bec se pose sur le papier avant de débuter les mouvements faisant apparaitre les lettres:
Est-ce toi Ste Kyrène ?
Je devais divaguer, comment la sainte de la guerre apparaissait devant moi, sans épée, sans armure et moi alors dans le plus simple appareil je me présentais devant elle, sa voix était douce mais pourtant remplie de volonté, elle m'appela deux fois et souriant je lui répondais présent, comme hypnotisé, subjugué par sa présence, moi le guerrier j'étais devant celle que j'avais tant appris à respecter. Ste-Kyrène, Patronne du soldat me parlait:
"Poisson qui de la route ne s'envole dans les flots se noie"
... Hein ? A peine eut-elle parlée que le songe devient flou, je me sens aspiré comme si je tombais dans un puits sans fond.
Les yeux s'ouvrent, à mes côtés Sarah m'appelant, me sommant de me réveiller pour me montrer un courrier. Prenant le pli, me frottant les yeux pour me réveiller et tenter d'oublier ce rêve grotesque je jetais mes azurs sur le parchemin. Inclinant la tête aux premières écritures je ne pus que sourire. La camarade de l'Increvable semblait tranquille à l'idée de vouloir faire une réponse, elle ne laissait pas transparaitre une quelconque colère, même refoulée, paisible, alors que l'être humain moyen se serait insurgé, aurait crié au viol. Les Impériaux ne sont pas de cette tranche-là de la population, contrairement à ce que voulaient bien vanter le Genevois de base que l'on ne peut pas classer dans la catégorie des êtres vivants doués de discernement.
Il ne se faudrait d'un rien pour que je jette ce torchon au feu, mais puisque je suis dans mes bons jours, je vais lui répondre.
Plume en main, pointe se plante dans l'encrier la dernière goutte tombe dans le liquide noir et le bec se pose sur le papier avant de débuter les mouvements faisant apparaitre les lettres:
Citation:
Madame M.
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Cest avec cet état d'esprit que j'ai abordé la chute de Genève, face aux armées de l'Empire. Bien que je salue la tactique brillante employée par ces guerriers nus, je me languis de n'avoir pu salir mon épée du sang des impies. Petits ou grands, la guerre est un cruel châtiment auquel je participe bien volontiers.
Je ne reviendrai pas à Genève, du moins pas de sitôt, j'ai mieux à faire que de supporter les danses folkloriques et les fanfaronnades des gens de la plèbe qui, comme vous l'indiquez dans votre lettre, étaient légion des deux côtés des murailles pendant le siège de vos murs "imprenables".
Sachez, ma petite, que j'ai vu cette ville combattre plus vaillamment par le passé, il est donc normal qu'aujourd'hui je lui crache dessus. Je n'aime pas Genève et elle me le rend bien. Le phare est pour moi le reste moisissant d'une illusion ratée.
Toutefois, le jour du jugement je serais présent. uvrant pour qu'elle brûle jusqu'au plus petit galet et pour combler mon bonheur, on entendra les cors qui retentiront du haut du ciel. Il ny aura point de cur où ce triste son ne jettera lépouvante et le tremblement. Alors le fer, le feu, la famine et la maladie servant comme des ministres à la colère du Tout-Haut, se déchargeront sur les hommes qui nauront point connu sa justice.
Lappréhension dont ils seront agités les tourmentera plus cruellement quaucun autre mal. Ils imploreront la miséricorde de l'Increvable, et ne seront point exaucés ; ils invoqueront la mort, et ne recevront point son secours ; ils ne trouveront aucun repos ; dans la nuit, le sommeil napprochera point de leurs yeux ; ils seront affligés par linsomnie et par linquiétude du corps ; de sorte quils fondront en pleurs, jetteront des cris, grinceront les dents, déploreront la condition des vivants et envieront celle des morts. La multitude de ces maux et de plusieurs autres, défigurera et désolera la terre hérétique.
À ce moment-là, l'ignare cessera de croire qu'il est de bon ton de vouloir faire venir l'Increvable à une partie de chasse où la proie est humaine. Je note votre nom, Musartine, vous vous êtes fait connaître d'Audric von Hohenlohe, l'Increvable.
Au plaisir de vous voir.
AvHvD
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Cest avec cet état d'esprit que j'ai abordé la chute de Genève, face aux armées de l'Empire. Bien que je salue la tactique brillante employée par ces guerriers nus, je me languis de n'avoir pu salir mon épée du sang des impies. Petits ou grands, la guerre est un cruel châtiment auquel je participe bien volontiers.
Je ne reviendrai pas à Genève, du moins pas de sitôt, j'ai mieux à faire que de supporter les danses folkloriques et les fanfaronnades des gens de la plèbe qui, comme vous l'indiquez dans votre lettre, étaient légion des deux côtés des murailles pendant le siège de vos murs "imprenables".
Sachez, ma petite, que j'ai vu cette ville combattre plus vaillamment par le passé, il est donc normal qu'aujourd'hui je lui crache dessus. Je n'aime pas Genève et elle me le rend bien. Le phare est pour moi le reste moisissant d'une illusion ratée.
Toutefois, le jour du jugement je serais présent. uvrant pour qu'elle brûle jusqu'au plus petit galet et pour combler mon bonheur, on entendra les cors qui retentiront du haut du ciel. Il ny aura point de cur où ce triste son ne jettera lépouvante et le tremblement. Alors le fer, le feu, la famine et la maladie servant comme des ministres à la colère du Tout-Haut, se déchargeront sur les hommes qui nauront point connu sa justice.
Lappréhension dont ils seront agités les tourmentera plus cruellement quaucun autre mal. Ils imploreront la miséricorde de l'Increvable, et ne seront point exaucés ; ils invoqueront la mort, et ne recevront point son secours ; ils ne trouveront aucun repos ; dans la nuit, le sommeil napprochera point de leurs yeux ; ils seront affligés par linsomnie et par linquiétude du corps ; de sorte quils fondront en pleurs, jetteront des cris, grinceront les dents, déploreront la condition des vivants et envieront celle des morts. La multitude de ces maux et de plusieurs autres, défigurera et désolera la terre hérétique.
À ce moment-là, l'ignare cessera de croire qu'il est de bon ton de vouloir faire venir l'Increvable à une partie de chasse où la proie est humaine. Je note votre nom, Musartine, vous vous êtes fait connaître d'Audric von Hohenlohe, l'Increvable.
Au plaisir de vous voir.
AvHvD
Puis fit envoyer son courrier.
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I was a child or a man, I can not say, in the dream. I wake up and I'm running naked in the fields, the private parts sloshing as much as herbs that I caress with the hand. The earth turns beneath my feet, the birds are silent, the wind does not blow and finally after a small hill I see the light. The heat reaches every part of my body and I close my eyes in the dream I thought real, leaving the melodious voice of light led me directly to the gates of paradise, I arrived, but how am I found myself here to elsewhere? Before me the light fades, the innocence of my situation in which I felt so comfortable faded like the light of a lighthouse in the fog disappears when the ship departs. The light deforms and I see a body appear.
Is it you St. Kyrène ?
I was wandering, how holy of the war appeared before me, without sword, armor and then me in the nude I appeared before her, her voice was soft yet filled with desire, she called me twice and I replied smiling now, as if hypnotized, captivated by his presence, my warrior I was before that I had learned so much respect. St. Kyrene, Patroness of the soldier spoke to me:
" Fish that the road does not fly into the water drowns "
... What ? No sooner had she spoken the dream becomes blurred, I feel sucked me like I was falling into a bottomless pit.
Eyes open, with Sarah beside me calling me, summoning me to wake up to show me a letter. Taking the fold, rubbing my eyes to wake up and try to forget that stupid dream I threw my azure on parchment. Nodding to the first writing I could only smile. Comrade of Indestructible seemed quiet at the idea of wanting to make a response, it is not betrayed any anger, even repressed peaceful, while the average human being would rebel, would have cried rape. The Imperials are not then this slice of the population, unlike that were willing to praise the Geneva base that can not be classified in the category of gifted beings of discernment.
It would not take much to me to throw this rag in the fire, but since I'm in my good days, I will answer him.
Pen in hand, tip crashes into the inkwell the last drop falls into the black liquid and the nozzle is placed on the paper before starting the movement by the letters appear:
Citation:
Mrs M.
To win without risk is to triumph without glory. It is with this spirit that I approached the fall of Geneva, facing the armies of the Empire. Although I welcome the brilliant tactic employed by these naked warriors, I long to have been messing my sword with the blood of the wicked. Big or small, war is cruel which I participate willingly.
I will not go to Geneva, at least not anytime soon, I have better things to do than stand folk dances and bluster people from the mob which, as you indicate in your letter were legion on both sides of walls during the siege of your walls "breathtaking."
Know, my dear, I've seen this city fight more valiantly in the past, so it is normal now I spit on him. I do not like Geneva and it makes me well. The lighthouse is for me the moldy remains of a failed illusion.
However, the day of judgment I am present. Working for it burns down to the smallest roller and fill my happiness, corns that resound from heaven we heard. There will be no sad heart that this will throw his terror and trembling. Then was the iron, fire, famine, and disease serving as ministers in the wrath of the Almighty, will discharge the men who have not known his justice.
The fear that they will be restless torment them more cruelly than any other evil. They implore the mercy of the Indestructible, and shall not be fulfilled, they call death, and will develop its help, they will find no repose at night, sleep nigh unto their eyes they will be afflicted by insomnia and anxiety of the body, so they melt in tears, lay screaming, gnashing teeth, bemoan the condition of the living will envy the dead. The multitude of these and many other evils, disfigure the heretic and desolate land.
At this time, the ignorant will cease to believe that it is fashionable to want to bring the Indestructible in a hunt where the prey is human. I note your name, Musartine, you are in the relation of Audric von Hohenlohe, the Undying.
Hope to see you.
AvHvD
To win without risk is to triumph without glory. It is with this spirit that I approached the fall of Geneva, facing the armies of the Empire. Although I welcome the brilliant tactic employed by these naked warriors, I long to have been messing my sword with the blood of the wicked. Big or small, war is cruel which I participate willingly.
I will not go to Geneva, at least not anytime soon, I have better things to do than stand folk dances and bluster people from the mob which, as you indicate in your letter were legion on both sides of walls during the siege of your walls "breathtaking."
Know, my dear, I've seen this city fight more valiantly in the past, so it is normal now I spit on him. I do not like Geneva and it makes me well. The lighthouse is for me the moldy remains of a failed illusion.
However, the day of judgment I am present. Working for it burns down to the smallest roller and fill my happiness, corns that resound from heaven we heard. There will be no sad heart that this will throw his terror and trembling. Then was the iron, fire, famine, and disease serving as ministers in the wrath of the Almighty, will discharge the men who have not known his justice.
The fear that they will be restless torment them more cruelly than any other evil. They implore the mercy of the Indestructible, and shall not be fulfilled, they call death, and will develop its help, they will find no repose at night, sleep nigh unto their eyes they will be afflicted by insomnia and anxiety of the body, so they melt in tears, lay screaming, gnashing teeth, bemoan the condition of the living will envy the dead. The multitude of these and many other evils, disfigure the heretic and desolate land.
At this time, the ignorant will cease to believe that it is fashionable to want to bring the Indestructible in a hunt where the prey is human. I note your name, Musartine, you are in the relation of Audric von Hohenlohe, the Undying.
Hope to see you.
AvHvD