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[RP] Pay the iron price

Ludwig_von_frayner



The Imperial King of Arms stepped forward and presented the crown and the shield to the new Comte, under the watchful eye of the Emperor. A crown and a shield as glorious as the new task of the young man. Majestic. Imperial. The ceremony came to an end. And when the squire departed, the Emperor spoke, one last time.

    "Stand up, Imperial Count of Geneva.  And go to accomplish your mission. Deo volente."



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Le Roi d'Armes Impérial s'avança et présenta la couronne et le blason au nouveau Comte, sous le regard bienveillant de l'Empereur. Une couronne et un blason à la hauteur de la tâche qui incombait désormais au jeune homme. Majestueux. Impérial. La cérémonie touchait à sa fin. Et lorsque l'écuyer s'éloigna, l'Empereur prit la parole, une dernière fois.

    "Relevez-vous, Comte Impérial de Genève. Et partez accomplir votre mission. Deo volente."

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Enzo
Salaud. C’est le mot qui lui vient, au jeune noble, quand Ludwig fait à son tour son serment. Et pourtant, il sourit en coin, reconnaissant là la marque du Von Frayner, cette marque qu’il avait à la fois détestée et appréciée en Languedoc. Tout comme le Montbray-Sempère, Ludwig restait tout à fait désagréable, mais pas que. C’est sans doute pour cette raison que les deux hommes avaient réussi à entretenir une certaine relation, malgré leur deux fortes têtes et surtout, leurs divergences d’opinions. Alors, oui, Enzo sourit en coin tandis que son regard se pose de nouveau sur l’Empereur, un peu effrontément, qu’il lui pardonne, mais le faire devenir Comte de Genève c'est assez salaud. Qu’avait-il vraiment en tête, Enzo ne le savait pas encore tout à fait. Sauf qu'il devrait trouver le moyen de s’en sortir tout en gérant cette ville indomptable qu’était Genève. Pourquoi lui ? Le jeune noble espérait bien trouver un moyen de s’entretenir à un autre moment auprès de l’Empereur concernant cet adoubement invraisemblable.

Cependant, si le jeune homme souriait – toujours un peu impudemment – les doutes qui l’affligeaient restaient bien présents. Serait-il à la hauteur, lui, cadet d’un Duc français élevé pour servir par les armes ? Arriverait-il à soutenir le poids de la couronne et de ses responsabilités ? Genève, l’indomptable ville libre. Serait-il à la hauteur de la confiance de Ludwig ? Était-ce vraiment sa confiance qu’il lui accordait ? Enzo n’était pas du coin, ne connaissait qu’à peine les règles, les gens, éleveé en bon petit français, fils de la haute noblesse normande. Mais malgré ses questionnements, le jeune noble releva légèrement le menton, fièrement. Son avenir prenait un tout autre virage que celui qu’il voyait défiler devant lui, quelques semaines avant. Il le disait, souvent à la rigolade, d’autre fois plus sérieusement, qu’un jour il serait Duc ou Comte, mais il ne croyait pas que cela arriverait de sitôt. Et maintenant ça n’était pas que qu’un Comté qu’il allait devoir tenir, mais l’avenir de son nouveau nom, de sa famille.

Le temps de faire le con était révolu, et il devrait assurer ses arrières et ses indécences. « Brave et droit » ? « Honneur et vertu » ? « Se garder du mal » ? C’était presque aussi effrayant qu’une condamnation à mort, et pendant un bref instant, Enzo eut une pensée pour Anya, l’autre femme de sa vie. Maintenant, il allait définitivement avoir deux vies. Celle de Comte… et l’autre. Et alors qu’il repoussait ses questions diverses et ses pensées sur son futur, voilà que l'Empereur le giflait fermement avec une phrase tout à fait… Ludwig. Pour remettre en place les idées, c’était réussi et le regard vert se posa de nouveau sur l’Empereur. Un peu abasourdi par l’acte, Enzo n’osait pas poser sa main sur sa propre joue.

Définitivement, sa vie allait changer et Enzo de Montbray-Sempèren devant l’Empereur et les témoins présents, devenait un homme. De ces hommes qui sauront rester droit, malgré l’adversité de leur tâche.


- « Pour l’Empereur et ma famille. À jamais. »

Dans les doutes et les drames. Dans le foutre et le sang. Dans le chaos et la lumière.Et lentement, il s'était levé recevant la couronne et son nouveau blason, sans rien ajouter de plus. Tout avait été dit.

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Bastard. This is the word which came first to Enzo’s mind when Ludwig swore his oath too. Nevertheless, he had a small smile, recognizing the Von Frayner’s touch, the touch he hated as much as he liked it when they were both in Languedoc. As the Montbray-Sempère, Ludwig was still an unpleasant man, but not only that. And it was probably the reason why the two men had stayed in touch, in spite of their strong personnality and, more than that, despide of their difference of opinion. So, yes, Enzo smiled when he stared at the emperor, a little insolently, may Ludwig forgive him, but dub him Imperial Count of Geneva was quite rotten.
What was really in Ludwig’s mind, Enzo didn’t know yet. But he has to find a way to come through and to run Geneva the Wild. But why him ? Enzo was hoping he could find an other time with the Emperor to talk about this incredible dubbing.

Thoug he was smiling the doubts were still there. Would he be equal to the task, him, the second son of a french Duke, raised to be a soldier ? Could he support the weight of that crown and of all the responsabilities ? Geneva, the indomitable free city. Would he be equal to the task of the trust Ludwig gave him ? And did he even trust him ? Enzo wasn’t from here, he barely didn’t know the rules, the people, raised as a good little french son of the high nobility frome normandy. But in spite of all his questions, the young noble hold his chin high, proudly. His destiny took an other road that the one he was thinking of a few weeks earlier. He was saying a lot, as a joke most of the time, but more seriously sometimes, that one day he would be a Duke or a Count, but he would never imagine that he would be so soon. And now, it wasn’t only a land he has to manage, but the destiny of his new name and of his family.

The time to act like a spoiled child was done, and he had to be careful. « Brave and upright » ? « Honor and virtue » ? « Do no wrong » ? It was as scary as a death sentence, and for a brief moment, Enzo had a thought for Anya, the other woman of his life. Now, once and for all, he would have two lives. One as an Imperial Count and… the other. And while he tried no to think to much to his future, the Emperor slap his strongly with a very « Ludwig » sentence. To remember it, yes, it worked quite well and the green eyes stared again at the Emperor. Stunned by the act, he didn’t dare touching his cheek.

His life will change from now, and Enzo de Montbray-Sempère, in front of the Emperor and witnesses, became a man. This kind of man who can stay uprigth even in the face of adversity.


- « For the Emperor and my family. For ever. »

In the doubt and the tragedy. In the sex and the blood. In the chaos and the light.And slowly, he stood up, receiving the crown and his new shield, without saying a word. Everything has been told.
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