Ludwig_von_frayner
Private RP.
[A night in the Imperial Palace of Strasbourg.]
Since the sun had set on the capital city, the bustle of the day had given way to a mild lethargy to the palace ; offering to the witnesses a very different face. Corridors usually overloaded, were deserted. Soldiers usually overworked, played cards. And torches crackled softly. Heat, particularly hard in such recent days seemed to have stunned the city, making it a haven of peace and calm. Strasbourg was sleeping. Strasbourg was dreaming.
However, in the highest tower of the palace, flames of some candles continued to twirl under the regular breaths of the Emperor. Sitting at his desk, pen in hand, the Emperor was writing the last instructions to his councillors. He had long since dismissed his young scribes and squires, not being able to hear them yawning. Now he was writing his letters, alone. And he spent hours without being aware of time passing, too obsessed to finish his work.
The life of the Emperor became more chaotic every day. Far from the pleasures of the first day, he stopped hunting, and sumptuous meals. He was now deprived of any distraction. He lived only for what it was. The Emperor. Curse. Glorious curse. From morning to night, he took care to honor his responsibilities. From Lorraine to Celje, from Savoy to Siena, his eyes roamed his Empire, without ever stopping. His life was a constant battle.
Obsessed with his work, he did not listen to the door of his office room.
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[Une nuit, au Palais impérial de Strasbourg.]
Depuis que le soleil s'était couché sur la capitale, l'agitation de la journée avait laissé place à une douce léthargie ; offrant au palais un visage bien différent de celui qu'on lui connaissait. Les couloirs d'habitude surchargés, étaient déserts. Les soldats d'habitude surmenés, jouaient aux cartes. Et les torches crépitaient doucement. La chaleur, particulièrement rude ces derniers jours, semblait avoir assommé la cité ; faisant d'elle un écrin de quiétude et d'apaisement. Strasbourg dormait. Strasbourg rêvait.
Cependant, dans la plus haute tour du palais, les flammes de quelques bougies continuaient de virevolter sous les souffles réguliers de l'Empereur. Assis devant son bureau, plume à la main, l'Empereur s'échinait à rédiger les dernières directives à ses conseillers ou administrés. Il avait depuis bien longtemps congédié ses jeunes scribes et écuyers, ne pouvant plus supporter de les entendre bailler. A présent, il était seul, à écrire ses lettres. Les heures défilaient sans qu'il ne s'en rende compte, trop obsédé à vouloir terminer son labeur.
La vie de l'Empereur devenait chaque jour plus chaotique. Bien loin des plaisirs des premiers jours, il avait cessé la chasse, et les repas fastueux. Il se privait à présent de toute distraction. Il ne vivait plus que pour ce qu'il était. L'Empereur. Malédiction. Glorieuse malédiction. Du matin au soir, il était accaparé par ses responsabilités. De la Lorraine à Celje, de la Savoie à Sienne, son regard parcourait son Empire, sans jamais cesser s'arrêter. Sa vie était un combat perpétuel.
Névrosé. Obsédé. Si bien qu'il n'écouta pas la porte de son bureau s'ouvrir.
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