[RP]Mazette ! Plue une tune ... Vais me refaire

[La découverte d'un nouveau monde]

[Limoges , lundi matin]

Le soleil se lève , la rosée du matin montre une journée qui aura tout de belle , et celle-ci avait intérêt à l'être , enfin de toute façon ça ne pouvait que l'être , vue la fine équipe qu'il avait à ses cotés pour se refaire une santé ... enfin pour que sa bourse reprenne un peu de volume diront nous ... genre trente centimètre ça serait déjà pas mal.

Bon le réveil avait tout de sympa , mais ça grattait encore dans le dos , faut dire que le jeunôt piotait depuis déjà une bonne semaine sur ce matelas , des plus doux des plus naturel ... un tas de foin au fond d'une vieille grange . L'est fils de nobliaux , mais l'arrive quand même à se retrouver à dormir dans une grange délabrer et de devoir brigander pour gagner de l'argent . Mon dieux , que la haute société va mal ... enfin ça veut surement dire qu'en bas ça trime encore plus , va pas s'en plaindre le gamin.

Seize ans , déjà toutes ses dents ... enfin presque ... mais bon ça fait tellement classe de le dire , alors on dit qu'il les a ! Voila qu'il va pour la première fois de sa petite vie dépouiller de pauvre gens pour arriver à gagner lui même sa vie . Il ne l'avait jamais vraiment prévus , mais il en était arrivé à de tel extrémité.

Eh gamin ! ... On y va .

Daco' dac'.

Il se leva , embarqua avec lui quelque pomme et de la viande , ça ferait pas de mal si jamais il ne chopait personne , surtout qu'avec ses maigres bras , fallait l'avouer l'aurait tout de même un peu beaucoup de mal pour choper du voyageur.

[Un sentier Angoumois , le vent dans les cheveux , une première attendu]

Épuisant , arasant , pénible ... le soleil frappait de plein fouet le gamin et ses acolytes , pas un nuage à l'horizon , une journée vraiment parfaite pour courir dans les champs , ramasser des fleurs et batifoler avec de jolie minette , enfin qui sait , se roulera quand même avec une jolie blonde sous un arbre , la serrant , un enlacement très peu sexy , mais qui donnerait presque autant de bonheur une fois celle-ci dépouillé jusqu'au fond de sa houppelande .

Stop !

Ici ?! Aurélien était assez étonné , un arbre , une route en assez piteuse état , et surtout ... une plaine , des champs , va falloir courir pour les prendre ces voyageurs.

Ouep gamin !

Bof ... Il restait assez dubitatif.

On va se séparer , ... enfin pas trop , juste de quoi bien s'mettre en place pour pas rater l'échauffourée.
On va s'faire d'la tune : j'te l'dis gamin , *il lui fit un clin d'œil et le poussa vers le champs à cotés * Te planques la d'dans !

Il ne se le fait pas dire deux fois et tout en tentant vainement de ne pas se manger la gueule sur la sentier , il tangua , pour finir par s'écraser sur les fleurs qui bordaient la route . Un magnifique arôme sucré , une odeur qui chantait de beau lendemain ... enfin ça ... on le verra au prochain épisode. A plus les enfants.
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.

[Un jour , une femme , un pactole]

La soirée précédente n'avait pas donnés grand chose , lorsqu'ils étaient arrivée : vagabond , marchands ambulants , noble dans leurs chars , avaient déjà tous passé ce chemin , à par le retour de quelques hirondelles , un soleil doré , qui virait à l'or et au sang , rien ne laissait présager le magnifique lendemain qui les attendait.

Première nuit au clair de lune ... enfin première depuis la précédente , c'est qu'il commençait à s'y habituer le jeunot à pioncer point fermé au milieu de la campagne , ou encore dans de vieille ferme délabré , une véritable vie de vagabond esseulé ... et pourtant les amis ... même fortuné , ne lui manquait pas . Faut dire que le Penthièvre aime bien se débrouiller seul , l'aide l'en veut pas , il le veut ... oui ! il veut tout prouver seul , comme un grand , comme un homme , qu'il était en passe ... ou qu'il est déjà devenu ... Tout dépendait des jours ou on le croisait , mais il était déjà habité par cette réalité d'homme à destin unique.
Ainsi donc ... il se laissa endormir dans ce champs de blé , pas un rat ne viendra le déranger ... c'était son seul souhait.

[Au matin , qu'ça pue l'étranger dans l'PA]

Oh ! ... Eh ! .... Eh oh !
Hum ?!

embrumé dans ses rêves d'écus , le soleil qui lui foudroie le regard , la fatigue qui l'écrase , devait pas être très tard , les rayons lui coupait la vue droit devant lui . Encore étendu par , éblouis à se croire chez le saint-père.

Aristote ?
Non , sa catin !
De ?
La-bas !
Mais ...
faut y'aller !

Les ombres bougent , les yeux toujours mis clos , pour éviter de se voir bruler , bien qu'il ne voyait rien ... c'est un comble ! Par Aristote , que peut bien t-il se passer que les effrois du jour viennent le réveiller maintenant ? Les voix autour commençaient à s'agiter , les corps aussi , les mouvements , des ombres , des bâtons qui tapent le sol .

Il leva enfin la tête , les mouvements avaient déjà quittés le chemin . Se dressa alors sur ses pieds , se levant d'une façon des plus étonnantes tel un singe qui venait de rencontrer une tortue ... vous comprenez pas ?c'est cool ... moi non plus. Donc l'était levé , et ses yeux s'ouvrant avec extase dans la direction opposé au levé du soleil il voyait ses compères à la poursuite de deux hommes ... Mais bon semblait qu'ils les avaient raté pour le coup.

[...]

Quelque minute plus tard , revinrent les compères , une pointe d'énervement , et un gros dosage de frustration , fallait avouer , z'ont raté une belle prise , un va nu pied et ce qui ressemblait à un moine.

Rha ! par la barbe de Georges ! Z'ont fichu l'camp ces ibériques.
Des quoi ?
Des espagnols !
C'était écrit sur leurs fronts ?
crétin ! ... z'ont gueuler.
Ah ... mais ....genre tu parles l'espagnol ?
j'en ai déjà croisé.
Ouai bon ... et donc raté
Mouais ... on s'en fera encore ... la journée fait que commencer.

[Soleil au zénith , on bouffe d'la frite !]

Et en effet , l'instant magique , tragique et pourtant si magnifique devait arriver ... enfin ... l'aura tout de même fallu un petit bout de temps . Voilà que à midi après un repas pathétiquement modeste . Du fait de leur non-prise , ils engloutissaient leur mince réserve de voyage pour pouvoir reprendre leurs méfaits dans l'après-midi ... Toujours aussi ensoleillé , les premiers nuages pourtant venaient poindre le bout de leur gros piffe velu.

Sur les coups de la plus haute position solaire dans le firmament qui leur servaient de ciel , arriva non loin de la une femme , pas trop belle , pas trop moche , pas trop jeune , pas trop vieille . Les gars avec le gamin étaient préparé , pouvaient pas rater une nouvelle prise ... surtout que la dite femme avait l'air plutôt bien chargé , une véritable mule vivante vue ce qu'elle à emmené.

Elle était maintenant toute porche , encore aucun d'eux n'avaient réagi pour l'attaquer , mais pourtant , ils étaient tous aux aguets. Et vint l'instant fatal ...

Feu !
Go !
Maintenant!
Ouiiiiii .

Ils fondirent tous sur cette pauvre femme parfaitement assaillit par les brigands , une tel synchronisation dans le geste à faire pâlir Xavier-Laurent *... Les voila qui la dépouillèrent avec une classe non dissimulé . Aurélien bien sur d'en perdis pas une miette , et c'était à grand coup de point traversant les affaires qu'ils attrapaient tout ce qui lui tombait à porté de main ... et ça tombait ... ça tombait ... à n'en plus finir.

Le magot en main , tous partirent du lieu du crime à une vitesse tout aussi fulgurante que leur acte et après une course effréné à quelque centaine de mètre de l'acte exceptionnel , ils arrêtèrent leur course pour faire le compte.

Chacun garde ce qu'il à pécho' !

C'est alors que le jeune homme constata sa prise ... grandiose ? ... ouai , si il se nomme gucci ou armani ... Des poils de moutons , de la laine ... et bon ... pour sauver le coup , un peu de boustifaille de quoi pas passer une nouvelle nuit à bouffer les pauvres fraises des champs.

Ouai bon ... soit j'ouvre une échoppe de tisserand , soit j'refile la camelote ...

Ses compagnons plus ou moins fortuné par cette prise rire au grand éclats , voila une bien belle réussite.

Clairement ... et pis ... ça rattrape b'in l'coup des bronzés !

Et ainsi donc , ile reprirent tous le chemin pour finir la soirée dans un coin plus tranquille pour fêter cette victoire stratégique sur la pauvre voyageuse , se trainant sur la route Angoumoise ... et Aurélien , avait le sourire jusqu'aux oreilles de cette magnifique première ... réussite et palpitante à souhait.

*Xavier-Laurent : éminent brigand des RR's.
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.

[Honneur aux vainqueur , Angoumois rime avec exploit]

[Le soir , le feu , le rhum ... si y'en avait eu , z'en auraient bu !]

Trésor de guerre parfaitement porté sur leurs chevaux , les brigands s'en allèrent au fond d'un champs au pas résonnants de leurs chevaux , braillant des chansons paillardes .

Un p'tit Lévan
Qui se baladait
Tout doucement
dans la forêt
il portait sur son dos
un petit connétable
qui s'appelait Jacot
et qui buvait l' schnabo !

Tous en coeur ils reprirent cette hymne du fond des tavernes rempli de paysan , la ou les verres de bières et d'hydromel atteignait les sommes de quelque deniers . Des prix défiant toutes concurrence mais point toute assurance , assurément que les futs étaient dérobé , sur les chemins ou à Tastevin . La petite balade à travers le champs de maïs les emmena à un croisement de pâture , devant eux une bosse , un arbre au sommet , et derrière de la fumé qui s'élevait.

Eh !
Oh !
Montes la haut , voir c'qui s'passe ...

L'un des bretons prit le chemin vers le sommet de cette bute , pendant que les autres reposèrent leurs chevaux derrière les dernières pousses de maïs afin de ne pas se faire remarquer. L'éclaireur ne prit pas trop de temps à revenir , et s'empressa de rencontrer à ses compagnons la découverte qu'ils venaient de faire.

Un campement armée ?
Mieux !
Le meneur leva les sourcils ... Quoi ?
Angoulème ! ... et pas d'armée
T'a vue ça d'la haut ?
C'est juste en bas ... et comme dit , aucun campement , aucune oriflamme.
Hum ... Une mairie sa paye mieux que les brigandages ... on chope encore des gens demain matin et on regardera.
Piller ?
on verra ... Il tenait un regard rêveur de l'or qu'il pouvait se faire la dedans.

La soirée se passa devant un feu parfaitement alimenter par quelque branchage et des épis de maïs qui grillait plutôt bien , faisant d'étrange petite chose parfaitement savoureuse , accompagné des viandes dérobés , saupoudré des légumes , c'était mieux que les auberges de Saumur.

[Un réveil plus clément que le précédent]

Chants du coq , un soleil qui brule de mille feu l'horizon de l'Est , les vagabonds se levèrent de bon pieds , pas vraiment dérangé comme le jour d'avant par ces ibériques sans tripes qui osaient même se faire dépouiller . Vivement que le syndicat du brigandage demande des comptes aux autorités française pour ses frontières parfaitement mal géré , l'immigration clandestine est un fléaux qui mériterait bien de pouvoir vider les poches et les sac de ses étrangers.

Chacun se préparait à son rythme , aujourd'hui encore ils allaient choper des pauvres hères qui viendraient à eux et repartis la queue entre les jambes .Une vision qui réjouissait au plus au moins le Penthièvre , voila de l'argent facile , mérité et qui a tant de saveur . On dit que l'argent n'a pas de gout ... Y'a que les pauvres et non-opportuniste qui oseraient dire de tel mensonge , c'était bien la les pensées du sadique gamin.

En avant !

Ils montèrent tous leurs destrier , prêt à livrer combat au premier groupe les rencontrant. Le meneur les mena un au sud des portes d'Angoulême , il avait une bien bonne idée derrière la tête.

Aujourd'hui on reste groupé sur la route ... on se pointe sur le chemin entre la campagne d'à coté et Angou ... en période d'élection , obligé que les paysans fassent un tour dans la ville.

Z'êtes génial commandant ! ... Z'avez parfaitement le sens des priorités ... du gueux !

L'homme à ses cotés chouina quelque peu , l'était pas non plus noble , mais s'en foutait un peu , il était riche , ça valait bien tout les fiefs du monde . C'est pas avec un château qu'on pouvait aller voir les catins , se mettre des mines en taverne jusqu'à pas d'heure.

La tactique du meneur devait être sans faille , et tout à chacun ils y croyaient .Leur bonheur approchait à chaque instant , quelque groupe de croisé de ci de la , que du gueux de profonde campagne sans rien , si ce n'est leur pair de braie , des chemises usées , et pour certain miraculé de la vie des chausses ... Ils étaient pas vraiment riche dans le pays au vue des rencontres . Et arriva enfin du fond de cette campagne des personnes déjà un peu plus cossue , des voyageurs sans nul doute ... deux , un homme une femme , un couple ? les brigands s'en moquaient bien et l'assaut fut donné lorsque ceux-ci était tout juste à coté parfaitement à porté de bâton de chaque membre de la troupe.

Chopez les !

Cinq contre deux , combat inévitablement déjà scellé , à tel point que les maniganceurs se ruèrent tel des furies en manque de chair humaine sur leur victime du jour. pain , viande , maïs , un peu de tout sautait de leur baluchon , même des stère de bois tiré par leurs chevaux ... bien pauvre animal , que j'aimerais pas à être à sa place quand même ... dix stère sur les fesses... z'imaginez ?

Ainsi donc le combat ne dura pas bien longtemps et encore une fois les bretons et le jeune homme fuirent du lieux du crime pour découvrir leur butin . Butin bien plus maigre que la veille , mais ce n'était pas bien grave , ils s'étaient encore une fois bien amusé à attraper ces pauvres personnes et les vider de leurs bien avec mépris de toutes pitiés. Ainsi ils gambadèrent la suite de la journée pour trouver autre groupe à brigander sur leurs routes , ou bien à se préparer à attaquer peut être la grand ville de l'Angoumois.
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.

[le départ , on reprend la route vers la mer]

La troupe après avoir tenté d'écumer d'autre passant , mais en vain . Rien de très reluisant sur cette fichu route faut dire , le breton c'était un poil raté , ... un poil ... pas de quoi fouetter un chat. Mais bon la journée n'avait pas été si raté que ça , faut avouer , la prise même divisé par cinq valait très largement quelques jours de travail. C'était toujours ça de gagné sur le temps pensait le jeune homme , seize pige et il a toujours pas bossé un seul jour de sa vie . Voila bien ce jour la pire besogne de son existence qu'il eu à vivre , ... brigander . Non mais avouez la classe ! Le gamin qui a jamais bossé de sa vie , à part voyager et étudier il a rien glander ... et pour se remplir les poches , merci la famille , merci les passants . Je hais ce gamin et cette vie facile ...

Enfin bon revenons à nos moutons ... enfin à ces brigands . les voila en quêtes de choisir la suite des évènements à mettre en route.

On pille Angoulême ?
A cinq ?
Mouais ...
Enfin t'a dis que y'avait pas de drapeaux ?
Ben oui
Mouais ...
On aurait moyen d'entrer dedans donc
Oui , mais il faudra bien préparer le coup
Mouais ...
A cinq ... même sans oriflamme , y'a bien les maréchaux ... il doit en rester devant la mairie , non ?
Oui surement
la ruse ! ... on les prends par derrière
Oui mais derrière eux , c'est la mairie
Mouais ....
faut qu'on arrive à entrer ...donc par devant.
Mouais ....
Mouais ?
Mouais ....

Ils tournèrent tous leur regard vers ce dernier dubitatif à souhait. IL n'avait en aucun cas l'impression que la prise soit possible , et il le faisait comprendre d'une façon muette , de toute beauté collective.

Et ?
Ben , les potes ... devaient pas nous rejoindre en Auvergne ?
Oui et ?
Ben je pense qu'ils y sont déjà
Arf oui...
Donc la mer et la plage .... faudrait se grouiller quoi !
Donc on ne se la fait pas cette mairie

Le gamin en effet aurait bien encore alourdi sa bourse de quelque centaine d'écus et de boustifaille à s'en faire péter le bide , mais bon , les vieux bretons étaient attendu par des amis pour visiter le sud de l'empire romano-germanique.

Bon alors on embarque vers l'Auvergne...

Tout les hommes autour acceptèrent cette décision unilatéral d'un homme ... fort logique , faut le dire. Et donc ils prirent la route vers le Limousin , passage obligé pour rallier les amis un zeste éloigné. Les chevaux tapèrent sur le sol les dernier coups de sabot de cette horde de brigand que nul maréchal Angoumois jamais n'arrêtera... Aurélien regarda derrière lui , cet Angoumois , région qui dès lors restera gravé au plus profond de lui même , c'est ici qu'il aura débuté la pratique du Brigandage et il se murmura pour lui même.

Par le poil de la catin d'Aristote ... un jour je reviendrais ici ... et je ferais un feu de joie ! J'en fais le serment .

la poussière , le soleil couchant et voila que les cavalier disparaissent derrière un bois , en direction de leur prochaines aventures , j'espère pour eux remplit d'écus sonnant et trébuchants.
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.