Exael
Exaël jamais à court d'idée décida de s'adonner aux poèmes , chacun pouvait venir près de cet arbre non loin de la mairie et y déposer le sien (pas de flood , du rp merci) .
Si lamour nexiste pas, O Dieu, alors quest-ce que je ressens?
Et si lamour existe, quelle chose est-il, qui nest pas le néant?
Si
Et si jy consens, elle est à ma charge
Ma plainte, vraiment: Ainsi ballotté de long en large
Sans gouvernail _dans un bateau je suis;
Au milieu de la mer, deux risées essuie,
Qui toujours lune contre lautre, soufflent batailleuses.
Hélas! Quelle est cette maladie merveilleuse?
De la chaleur du froid, de la froidure du chaud, mourant je suis..
lamour est bon, doù vient mon malheur?
Sil est mauvais, une merveille, il me semble, en demeure,
Quand chaque adversité et tourment
Qui viennent de lui, me semblent nectar gourmand,
Car plus jen ai soif, plus jen suis buveur.
Et sil vient de mon propre désir que ma brûlure jamais ne soit extincte,
Doù viennent mes gémissements et ma plainte?
Si mes maux magréent, alors à qui est-ce que me plains?
Je ne sais pourquoi, infatigable, je nen défaille pas moins.
O mort vivace, O doux coup, aux si désuètes arrière-pensées,
Comment, se peut-il, de toi, y avoir, en moi, si grande quantité,
A moins que je ne consente que tu sois ainsi invité?
*Geoffrey Chaucer ( 1340-1400 )
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"Nec Proditor, nec Proditur, Innocens Feret "
Si lamour nexiste pas, O Dieu, alors quest-ce que je ressens?
Et si lamour existe, quelle chose est-il, qui nest pas le néant?
Si
Et si jy consens, elle est à ma charge
Ma plainte, vraiment: Ainsi ballotté de long en large
Sans gouvernail _dans un bateau je suis;
Au milieu de la mer, deux risées essuie,
Qui toujours lune contre lautre, soufflent batailleuses.
Hélas! Quelle est cette maladie merveilleuse?
De la chaleur du froid, de la froidure du chaud, mourant je suis..
lamour est bon, doù vient mon malheur?
Sil est mauvais, une merveille, il me semble, en demeure,
Quand chaque adversité et tourment
Qui viennent de lui, me semblent nectar gourmand,
Car plus jen ai soif, plus jen suis buveur.
Et sil vient de mon propre désir que ma brûlure jamais ne soit extincte,
Doù viennent mes gémissements et ma plainte?
Si mes maux magréent, alors à qui est-ce que me plains?
Je ne sais pourquoi, infatigable, je nen défaille pas moins.
O mort vivace, O doux coup, aux si désuètes arrière-pensées,
Comment, se peut-il, de toi, y avoir, en moi, si grande quantité,
A moins que je ne consente que tu sois ainsi invité?
*Geoffrey Chaucer ( 1340-1400 )
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"Nec Proditor, nec Proditur, Innocens Feret "