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[RP] Le courrier des illettrées

Minah
Moitié prix, on avait dit, c’ça ?

Ah non, non, n…


La lame d’un petit couteau vint se loger sous le menton de l’écrivain public, là où la chair était très tendre.

Finalement, moitié prix c’est très raisonnable.

Bon, écris, alors…




Chère Ada,

J’espère que le pigeon te trouvera. Tu dois sûrement avoir quitté Péronne maintenant, vu que tu m’en parlais la dernière fois, et je savais pas où adresser le piaf. Si c’est un inconnu qui lit ça, repose cette lettre tout de suite où tu l’as trouvée, on lit pas le courrier des autres espèce de gros malpoli !

Comment tu occupes tes voyages ? T’as trouvé un travail ou ben tu empruntes par-ci par-là ? Tu te balades dans quels duchés ? Y’en a qui sont plus rasoirs que d’autres. J’te déconseille la Touraine, c’est là que j’ai perdu mes dents. Y commence à faire frisquet, si j’étais toi je descendrais vers le sud.
Enfin, je cause, je cause ! Mais je suis pas m’man, j’ai pas de conseils à te donner ! Elle aurait pu assommer un bélier avec ses « lave-toi, mange pas ça, touche pas au piège à ours »… Des fois, elle me manque, mais pas tout le temps.

Moi je suis de retour à Toulouse, où vivent beaucoup des gens de Bouillon. C’est la catastrophe, on pédale dans la choucroute.


Comment ça, ça veut rien dire ?! C’est super à la mode en ce moment, les choucroutes ! Tout l’monde en fait dans les courriers. C’donne du goût. Continue, j’te paye pas à moitié pour rin !

L’écrivain public eut un petit soupir résigné.



Ma patronne va pas bien du tout, du tout. Elle devait avoir un bébé mais ça se passe mal et je crois qu’elle est en train de mourir. Comme mémé Glaviotte devait venir me casser les pieds de toute façon, je lui ai envoyé une lettre pour lui dire qu’au passage elle devrait se rendre utile en aidant m’dame Scath à accoucher.
Mémé est bien arrivée à Toulouse, mais elle a beaucoup bu en chemin et elle a trouvé des champignons. Maintenant, elle se prend pour une reyne des fées ou je-sais-pas-quoi et on peut pas en tirer grand-chose. Ça se présente mal.

Voilà toutes les nouvelles du moment !

Grosses bises,

Minah

_________________
Adalasie
    Assise sur un muret, les pieds battant le vent, Adalasie rêvassait tranquillement avant d'être interrompue par un affreux gnome.

    Hééééé, Adaeuh ! Y'aeuh du courrier pour toieuh !

    Le môme, en sueur, lui colla un pigeon en piteux état sous le nez.

    Ça c'est un pigeon, idiot.

    Vexé, il lâcha la carcasse de l'animal et lui tendit un bout de papier froissé.

    J'sais , c'toi qu'es bête.

    La gueuse attrapa le bout de papier et commença à lire la première phrase. Puis elle releva les yeux en apercevant le gamin toujours planté devant elle.

    Ouste, c'est pas tes affaires.

    Maieuuh ! Je veux voireuh !

    Prenant son regard « Cours petit, cours avant que je te zigouille », elle tendit brusquement le bras pour lui faire comprendre qu'elle ne voulait pas de lui dans ses pattes.

    T'es qu'une grosse méchanteuh !

    Et le gamin détala non lui avoir fait quelque geste grossier.

    Après la lecture de la lettre -qui lui prit bien trop de temps-, elle farfouilla dans son sac pour en extirper de quoi écrire. Elle retourna le message de sa frangine -fallait pas gâcher et surtout elle avait la flemme d'aller en chercher un autre- et commença a gribouiller :




    Chère Minah,

    Le pigeon m'a bien trouvé mais il n'a pas survécu au voyage. Et comme il ne faut pas gâcher, je l'ai mangé.
    Je te réponds avec un nouveau, tu pourra le garder pour t'en faire un chapeau si tu veux.

    Là je suis en Bourgogne, pour un travail pour le sinodrome ou le cynodrome. Je sais pas comment ça s'écrit.
    C'est des courses de lévriers pour le Roy, même s'il n'est pas là. Il y a plein de riches qui crient et s'agitent dans tous les sens, c'est amusant.
    J'aimerais bien aller leur emprunter quelques écus mais je suis trop occupée à gérer la course, c'est dommage.

    En me baladant dans le duché, je suis tombée sur une crypte d'un ancien Roy. J'ai fait comme tout le monde et je me suis recueillie, même si je sais pas ce que ça veut dire... De toutes façons il est mort, il m'en voudra pas si c'était mal fait.

    Une fois la course finie, je sais pas où je vais aller. Je vais peut être écouter ton conseil et descendre vers le sud...
    Mais j'ai pas trop envie de croiser des femmes mortes, des bébés brailleurs et l'autre vieille folle.
    Je verrai bien.

    Bref, si je passe, j'essayerai d'envoyer un pigeon.

    Adalasie.


    La gueuse bondit de son muret et se mit en quête d'un piaf pour envoyer son courrier.

_________________
Minah
Le pigeon fonçait droit sur Minah, certainement dans l’intention de se poser sous son nez et réclamer pitance. Puis il avisa ce qui lui servait de chapeau, et quelque part dans sa cervelle riquiqui lui rappela qu’un hibou, ça aimait beaucoup manger les pigeons.
Demi-tour sec. L’emplumé s’écrasa sur le pavé.


Oh lala ! Mais t’es tout plat, toi.


La manchote chopa le pigeon par le haut du cou, comme on l’aurait fait d’un chaton et le secoua un peu. Il avait pris un bon coup sur le crâne, mais dans l’ensemble paraissait vivant. Tout un chacun sait qu’un pigeon n’avait pas forcément besoin de cerveau pour vivre.
Reposant l’animal sur ses genoux, la môme entreprit de détacher le message à sa patte.


[Un instant plus tard]

Toc, toc, toc !

M’ssire l’écrivaiiiiiin publiiiiiic… ?

Choc brutal d’une porte qui se ferme, puis cliquetis de verrou.

Ben ça alors. L’troisième qui m’fait c’coup là. Pourquoi qu’y m’aiment pas comme ça ?

Nan, franchement. On les menace, on ne les paye qu’à moitié ou pas du tout, on fout le boxon dans leur atelier… Et quand vous réclamez un service, plus personne ! Incompréhensible.

Gnéhéhéheuuuuuurrrf… ! Kreuf ! Kreuf !


Minah baissa les yeux vers le poivrot avachi contre le mur qui se foutait d’elle.

T’sais lire, toi ?

*burp*

Vais prendre ça pour un oui. Tiens. Lis-moi ça et j’te paye un coup à boire.

[Un instant encore plus tard]



Chèr frangine,

J’espère que tu vas arrivé à lire. Sait un mec bourré qui a écrit pour moi et je crois bien kil voi le parchemain en double. Enfin il fé du mieux kil peux. Je lui ai offer ton pigeon parce kil s’est pris un cout sur la tête et kil vol aussi droit que le mec bourré écris. Je crois kils vont bien s’entendre tout les deux.

Je suis contente que tu haie un travail. Le sinodrome ji suis déjà aller pendent l’été, juste avant deux te croisé à Paris. Ses chouette, j’aime quand ya les chien partout. En toucas, travaillé avec les chien sé mieux quavec les humains, sait des bonne bêtes.

La Bourgogne sa me rappele des mauvai souvenir de la guerre parce kil y a eue une grande bataille làba et ke j’ai été blesser J’ai bien faillit y passé. Mais il faut avoué kils font un chouette vin.
Une cripte ! Ils font colection làba ! Moi aussi jen ai vue une mais c’étais celle d’une reinne. Je me demande sils tue pas les rois pour les mètre dans leur colection. Parce kon peu pas dire ke sa vie lontemp ses bette-la.

Dans le sud sa ses calmer. Ma patrone a lair d’allé mieux maime si on a vrément crue kel allé mourir. Mémé, ses une plai. Faut tous le temp la surveillé, sa arrête pas. Ya quelque jour elle se baigné a poil dans un lavoire au milieu de la ville. Je te dit pas la honte pour la récupairé.

Mais tu est toujour la bienvenu si tu veut [ratures]me débarassé de mémé[ratures] nous rendre visite si tu ses pas ou allé ces hiver.

Grosse bise

Mina


Un pigeon tout neuf, quoiqu’un peu déplumé, s’envola dans les cieux.
Le soûlard s’était endormi, bavant un peu sur le nouvel ami qu’il tenait au creux du coude
.
_________________
Adalasie
    Quand la gueuse eut le volatile dans son champ de vision, elle s'empara d'un morceau de bois afin de l'exploser en vol. Elle en avait marre ! Depuis qu'elle avait mis les pieds dans le duché du Berry, on la harcelait de pigeons pour lui demander des tas d'infos personnelles.
    Alors cette fois-ci, elle n'allait pas se laisser faire. Elle allait réduire en bouillie tous ces oiseaux de malheur pour leur faire comprendre qu'elle n'avait pas que ça à faire de ses journées.

    Malheureusement pour elle et heureusement pour la bestiole, elle ne fit que la frôler. Ronchonnant, elle alla ramasser le tas de plumes traumatisé qui s'était posé non loin d'elle.
    Détachant le message de la patte de l'animal, elle tomba sur une écriture bien laide et plutôt illisible.


    Grrr, en plus ils ne s'appliquent pas !

    Ses yeux se posèrent rapidement en bas de la feuille pour y lire le nom de l'émetteur : Sa frangine ! Encore elle ?!
    Des années de silence puis pouf ! On s'envoie régulièrement des lettres pour se raconter nos vies... Bon. On allait dire que ça donnait l'impression qu'elles entretenaient une relation normale. Normale ? Mouhaha, très drôle.

    S'installant tranquillement à la table d'une des nombreuses tavernes de la ville, la gueuse passa presque une demi-heure à déchiffrer les hiéroglyphes puis retourna la lettre et commença à écrire sa réponse.




      Chère Minah,

      Si tu pouvais trouver quelqu'un qui sait former ses lettres, ça m'aiderait beaucoup. J'aime pas passer plus de dix minutes, même avec l'aide d'autres gens, à déchiffrer trois lignes. Merci.

      C'est vrai que c'est bien d'avoir un travail. Les patronnes me donnent de l'argent pour que je m'occupe juste de chiens. Des fois je passe la journée à dormir dans un coin mais elles ne s'en sont pas encore rendu compte alors je suis tranquille. Par contre, y'a un affreux vieux débris, Maurice, qui essaie de me forcer à travailler... Je me suis pas encore décidée à m'en débarrasser avec quelques plantes de la mort. Il paraît que ça rend les gens tristes quand quelqu'un meure... Moi ça me dérange pas mais bon...

      J'ai quitté la Bourgogne, c'était pas trop mal. J'ai vu la reine morte aussi, je pense qu'ils font une collection comme tu dis. C'est un peu comme toi on dirait, tu prends des animaux morts et eux des rois ! En fait, t'es peut être à la mode...

      Là je me promène dans le Berry. Sont complètement barjots dans le coin, à chaque village que je visite, je reçoit quasiment le même message mais signé par une personne différente. Je pense qu'ils font de la sorcellerie, va falloir que je parte vite avant qu'ils n'attirent le Sans-Nom.
      Et puis ils te demandent de raconter tout plein de choses sur toi, c'est limite s'ils ne te demandant pas le nombre de boutons que tu as sur le croupion !

      Vu que tu insistes et qu'il fait moche dans le ch'nord, je vais venir à Toulouse. Mais je veux pas voir le bébé et je partirai pas avec mémé hein !

      Bisou bisou,

      Adalasie.


    Le message rédigé, la gueuse commanda une bonne choppe de bière pour se récompenser puis une deuxième et une troisième. Et après elle arrêta de compter trop occupée à voir les murs de la salle onduler.
    Le lendemain matin, elle se réveilla dans un état comateux, le parchemin collé à la joue par la bière et la bave. Pendant un bref instant de lucidité, elle réussit à se rappeler qu'elle devait l'envoyer à sa frangine. Et puis elle se rendormi sur la table en moins d'une minute.

    Le pigeon ne prit son envol que plus tard dans l'après-midi sous une fine pluie.

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Minah
Debout, pieds dans la boue, au bord d’un chemin bosselé entre deux bourgades. En train de négocier sec.

Pas la peine de chercher à me rouler, la gueuse. Trois écus et douze deniers, plus deux pour le parchemin.
Trois écus l’tout. Alleeeez…


Regard de môme battue. Non-efficacité garantie. Il fallait être mignonne pour que ces choses-là fonctionnent. « Mignonne » n’était pas exactement le premier adjectif qui venait à l’esprit en parlant de Minah.

Cinq écus. Pas moins.
Quat’ écus et la moitié d’ce truc.


La manchote agita la flasque de gnôle piquée à mémé. L’écrivain public renifla la chose et sortit son matériel d’écriture de sa charrette à bras.

Soit. Alors, tu veux lui raconter quoi à ta frangine ?



Ada,

T’es rien qu’une chipoteuse, d’abord. Il écrivait pas si mal le scribouillard d’avant. Il faisait vachement bien les points sur les « i », j’ai vu.

Désolée de pas avoir répondu plus tôt.

Si tu veux empoisonner le vieux casse-burnes (si c’est pas déjà fait maintenant), j’crois qu’il faut essayer de le faire discrètement. Les gens sont jamais contents quand on tue quelqu’un sauf pendant une guerre (et encore !), même quand c’est quelqu’un que personne aime. Une question de morale ou des tiques, un truc comme ça. Les gens sont pas logiques, moi je dis.

En ce moment, la patronne me traîne partout.
En Anjou d’abord, où les gens ont l’air un peu bizarre. On en est revenu avec des armes de siège et des blaireaux.
En Bretagne où la mer a pas trop compris qu’il fallait être sur le sol et pas dans le ciel tout partout autour des gens. N’empêche, on a emmené mémé pour ce coup-ci et elle a beaucoup aimé. Avec le brouillard, les hommes du coin la voient pas rappliquer. Elle m’a demandé si je pouvais lui acheter un harpon, mais j’ai dit non.
Là, on est en route pour chais-pas-où pour récupérer les affaires de la nounou au gamin à la patronne. J’espère qu’on sera bientôt d’retour à Toulouse, j’en ai marre de crapahuter n’importe où.

Tu comprends pourquoi j’ai pas eu le temps de te répondre avec tout ça !

Si t’es à Toulouse, tu peux loger chez mémé si tu veux. Je lui ai loué une pièce miteuse dans le quartier des pauvres, pas trop loin d’un bouge tout pourri qui s’appelle « Le Blaireau Vérolé ». Ça paye pas de mine pis mémé est dedans paskeuh je l’ai pas emmenée en voyage cette fois, mais c’est toujours mieux que rien.

Au passage, si tu peux la tenir éloignée d’un type. Un grand rouquin qui cause angloy et qui s’balade souvent avec grande étrangère qu’a pas beaucoup de cheveux. Mémé a de la suite dans les idées, tu vois, et elle a décidé qu’elle l’aimait bien. J’aime pas les angloys, mais on est pas des monstres quand même.

Je t’en dis pas plus, l’écrivain public a pas apprécié une partie de mon paiement, il est devenu tout vert et il demande le remboursement.

Bisouilles !

Minah

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Adalasie
    Des lieues et des lieues parcourues pour enfin débarquer à Toulouse. Une frangine à trouver parmi des dizaines et des dizaines de visages de sudistes inconnus. Une arrière grand-mère à euh... trouver ou éviter ? Tout dépendait de son état : L'ancêtre se prenait-elle encore pour la reine des fées ?
    Bref, la gueuse était arrivée un matin dans les rues de Toulouse bien décidée à retrouver sa cadette qui l'avait si gentiment invitée. Elle avait décidé qu'elle squatterait chez elle pour ne pas avoir à payer l'auberge, surtout dans les capitales où c'est encore plus cher. La famille, c'est bien fait pour s'enmer... s'entraider les uns les autres non ?
    Mais voilà, les choses ne se passent jamais comme prévu. Génial, un peu de piquant me direz-vous ! Mais nan, la pauvre Ada avait toujours eu la poisse, dès qu'elle mettait un pied quelque part, fallait qu'il lui arrive une couille. Ce jour là, elle était tombée nez à nez avec des spécimens dits ''des toulousains'' qui avaient décrété qu'elle avait une tête à chasser du loup. Des loups quoi ! Les gros machins pleins de poils qui vous déchiquettent comme une vulgaire poupée de chiffon. Face à une maigrichonne comme elle ? A part se faire bouffer, elle ne voyait pas trop à quoi elle pourrait servir... D'ailleurs, c'était peut être ça leur but ? Bonjour l'accueil...

    Enfin, c'était encore de la faute de Minah tout ça !

    C'est alors que, d'une humeur plus que moyenne que la gueuse répondit au pigeon qu'elle venait de recevoir de sa frangine. Sont vraiment fortes ces bestioles, sont capables de trouver n'importe quel clampin dans le trou le plus paumé du royaume... Les pigeons finiraient par dominer le monde, c'était écrit.




      Affreuse Mimi,

      Je suis arrivée à Toulouse. Mais toi t'y es pas, c'est quoi cet accueil ?
      En plus, on m'a embarquée de force pour une chasse aux loups. Ils ont cru, les villageois, que je savais me servir de mon épée mais en fait non. Donc si jamais je me fais dévorer et qu'on me retrouve en morceaux dans les bois, ce sera de ta faute. Tu auras tué ta propre sœur.
      Mais n'aies pas peur, je suis cachée dans un arbre et j'essaie de rentrer incognito au village. On se débarrasse pas aussi facilement d'une Lebergier !

      Par contre, j'ai vu mémé et le roux. Elle le tripotait à moitié à poil donc j'ai rien fait. Tu sais bien qu'elle aime pas être dérangée. Mais j'irai la retrouver pour qu'elle me donne les clefs de sa maison et je lui dirai de pas toucher au roux. C'est quoi un angloy ?
      Je crois que j'ai fait une bêtise... J'ai blessé le cheval d'un comte. Tu crois que c'est très mal ? Parce que c'était super important... Fallait que je rentre au village !
      Mais tu le dis à personne surtout. Brûle le papier ou mange-le après avoir lu, c'est plus prudent.

      Et pour répondre à ta question, l'est toujours en vie le vieux schnock. Pas eu le temps de m'en occuper. Mais j'essaierai de faire discrètement comme t'as dit. C'est chouette d'avoir des sous régulièrement sans trop se fatiguer, pas envie de les perdre à cause de ça.

      Voilà c'est tout.

      Si je rentre en vie, fais attention à tes fesses.

      Ah oui, fais bonne route toi aussi ! (Il paraît que c'est gentil d'écrire ça dans les messages)

      Et puis tu me dois une choppe, crois pas que j'ai oublié hein !

      Voilà, là c'est tout.

      Grosse taloche.

      Adalasie.


    Le parchemin est replié prestement avant que la pluie ne rende le tout illisible et le pigeon balancé à travers les branchages. Vas-y !

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