[RP]A dada sur trois bidets

Shaomye

Je trouve que c'est une excellente idée moi au contraire ! Pi il fait chaud, ça seche vite !

Taquine, elle lui tire la langue à son tour, puis éclate de rire en le voyant courir, les enfants sur les talons.
Toute à son observation des enfants, elle ne voit pas revenir son compagnon dans son dos, mais reflexe de soldat, elle s'écarte aussitôt en sentant une présence derriere elle.

Loupé tu m'auras p...

Ah bah si il l'a eu finalement ! Sans comprendre comment, elle se retrouve prisonniere entre ses bras. Ce qui au fond lui convient très bien.. mais bon par jeu, elle se débat, faiblement, mais assez pour dire qu'elle ne se laissera pas mettre à l'eau comme ça sans protester

Mais euh ! Faut garder un œil sur les enfants d'abord !

De fait, les garçons, fort interessés par la scene, avaient suivi le mouvement, et même précédé leurs parents au bord de l'eau
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Eymerick

Oui oui ! Regarde, Alphonse en garde même deux !

Il rit, continuant d'emmener sa compagne au bord de l'eau, alors que l'intendant à rejoint les enfants près de l'eau entre deux, au cas où.

Puis Eymerick fit semblant de la balancer au dessus de l'eau.

Allez les enfants, on compte ensemble !

A la une... à la deux... à la trois ! Et...

Hop, il fit mine de la balancer à la flotte, avant de la serrer contre lui, et de la faire tourner. Puis il la reposa au sol sous l'oeil boudeur des deux jumeaux qui auraient bien aimés voir leur mère à l'eau, tandis que Alrik riait de bon coeur.

Bah quoi les garçons ?

Eymerick rit doucement.

C'est pas que je ne veuille pas la mettre à l'eau, mais elle a rien non plus pour se changer !
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Shaomye

Deux ?? mais yen a trois !!!

hey mais c'est qu'il a l'air vraiment décidé à la mettre à la flotte ! Elle essaye encore de se dégager, en désespoir de cause.
Alors, reflexe de survie élémentaire, quand il fait mine de la balancer, elle s'accroche comme un koala à son eucalyptus.
Ah bah non finalement elle finit pas à l'eau, mais serrée contre son compagnon. C'est vachement mieux quand même !

Et apparemment ça plait pas à tout le monde, vu la tete des enfants.

Vi vi il a raison Papa, je vais être malade sinon !!

Et puis, avec un regard malicieux en direction du Papa en question

Par contre on peut vous mettre à l'eau, parce que vous secher sera pas difficile !

Et en disant ça elle attrape Altan par la taille et fait mine de le jeter à l'eau, avant de le reposer au sol en riant.

On va éviter la baignade, et à la place on prendra un bon bain ce soir !

Grimace des petits, dans un bel ensemble d'ailleurs.
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Eymerick

Le Vicomte rit en voyant la bouille des garçons.

Bah quoi ? Un bon bain ça fait jamais de mal !

Il fit alors un clin d'oeil à Shao, genre il en prendrait bien un lui aussi.

Et de là les trois garçons partirent en courant à travers la clairière, sous l'oeil attentif de Kazan, en criant.

Nan, pas à l'eau !! Pas le bain !!

Les parents accompagnés d'Alphonse rirent de bon coeur avant que ce dernier les rejoignent. Les jumeaux étaient partis rejoindre les poneys, les caressant et leur donnant à manger, tandis que le petit dernier attendait un peu plus loin, craintif. Mais l'intendant le prit par la main et l'emmena donner à manger aussi, afin qu'il fasse plus ample connaissance avec sa monture.

Eymerick et Shaomye les regardèrent un moment, le sourire aux lèvres, pendant que Kazan, curieux, rejoignait la petite troupe. Puis ils se prirent par la main, et se promenèrent tout du long, au bord de l'eau, laissant sous bonne garde les enfants à Alphonse et Kazan.

Ils discutèrent de tout et de rien, des enfants, des nouveaux poneys, d'Alphonse qui pourrait emmener ses futurs conquêtes ici-même. Ils passèrent un moment complice tous les deux en amoureux et lorsqu'ils furent assez éloignés de la troupe, le Vicomte enlaça sa compagne, en faisant attention qu'ils ne soient pas trop au bord de l'eau quand même ; il ne manquerait plus qu'ils y tombent tous les deux ; puis l'embrassa tendrement.

Il lui sourit, puis de sa poche il retira un petit sac en tissu qui contenait un anneau, le fameux anneau, celui tant attendu.

Il la regarda dans les yeux.

Je sais que tu attends depuis longtemps ce moment. Trop longtemps même. Mais j'attendais le bon moment et il est arrivé.

Tu sais comme je t'aime, comme je t'ai aimé, et comme je t'aimerais toujours.

Alors en ce jour, je te demande d'être officiellement ma femme, même si je t'ai toujours considéré comme telle.

Il plia genou et sortant l'anneau du tissu, il le glissa doucement à son doigt.

Shaomye, veux-tu me faire l'honneur de m'épouser ? Pour le meilleur et le meilleur, sans se soucier du pire ?
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Shaomye

Les adultes échangent un regard complice à la mention de bain. Clairement, eux sont pour ! Mais aussi clairement, ce n'est pas le cas des garçons qui filent en courant. La jeune femme, taquine, ne peut s'empecher de leur lancer

pas la peine de courir, vous allez vous salir et le bain sera encore plus nécessaire !!

Riant de bon cœur, elle est sur le point de les rejoindre avec les poneys quand elle voit Alphonse la devancer. Avec un sourire, elle stoppe son mouvement et le laisse faire. L'intendant s'est clairement attaché aux enfants depuis longtemps, les jumeaux comme Alrik, et elle se demande parfois si ce n'est pas pour palier à un manque d'avoir lui même des enfants..
Calée contre son compagnon, elle observe la scène, puis le couple s'éclipse discrètement, laissant à Alphonse la joie de s'occuper des petits et aux petits la joie de s'occuper de leurs nouveaux compagnons. Tout ça sous l'oeil attentif de Kazan, et l'oeil méfiant des poneys envers cet animal presque aussi haut sur pattes qu'eux.

Le couple marche pendant un petit moment en bavardant de tout et de rien, avant d'échanger un tendre baiser. Du coin de l'oeil, la brunette percoit le mouvement du Vicom et hausse légérement un sourcil en le voyant sortir un petit sac. Ce n'est pas son anniversaire pourtant..

Et quand son regard croise celui de Eym, grave pour le coup, elle comprend tout, et les aciers s'écarquillent avant de s'embuer. Pour sa défense, il faut dire qu'elle est aristotélicienne convaincue, et que vivre avec un homme hors d'un mariage en bonne et due forme était pour elle un mode de vie inhabituel et contraire à toute la tradition dans laquelle elle a grandi, alors que le Vicom comme beaucoup d'hommes n'en a pas grand chose à faire ; elle a donc espéré, pendant un temps, puis les années passant s'est fait une raison. Après tout, elle aime son blond compagnon plus que tout au monde, hormis ses enfants, et puisque cette vie lui convenait à lui, elle avait fini par s'adapter à son tour. Ce qui lui avait permis, en outre, de se rassurer au moment de la naissance de Alrik. Mais une demande en mariage était ce que à quoi elle s'attendait le moins à cet instant !

Toujours hébétée, elle le regarde mettre un genou au sol et glisser à son doigt une bague de fiançailles.
Ce n'est qu'à la question fatidique qu'elle reprend contact avec la réalité. Plongeant dans les yeux bleus de son Vicom (et peut être futur mari !), elle murmure (oui parce que toute facon vu dans l'état où elle est elle n'arriverait pas à parler plus fort)

Je suis déjà ta femme, depuis si longtemps..

Et puis, d'un coup, elle saute à son cou et dans son élan l’entraîne involontairement au sol. L'embrassant tendrement, riant et pleurant à la fois, elle lui souffle à l'oreille

ce sera un honneur mon amour ! Pour le meilleur et des bêtises !
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A dada sur trois bidets

Shaomye

Eymerick

Shaomye

Eymerick

Hein ? A l'eau ? Nan mais c'est maman qui va finir à l'eau oui si elle continue de vous mettre des idées pareilles dans votre petite tête ! Et puis j'ai pas d'habits de rechange d'abord !

Il tira la langue à Shao, avant de se lever et de courir alors que les garçons essayaient de l'attraper pour mettre l'idée à exécution.

Non mais c'est fini oui !

Il passa alors derrière Shaomye et fit mine de l'attraper pour la mettre elle même à l'eau, sous l'oeil d'Alphonse qui ne savait pas trop prendre le parti de qui.

Puis Eymerick souleva Shao qui se débattait dans ses bras, comme un enfant, faisant mine d'aller vers l'eau.
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Shaomye

Eymerick

Bouarf, fallait bien que ce genre de choses arrivent, surtout avec des petits. On ne peut jamais savoir à l'avance ce qu'il se passe dans leur petite tête.

Eymerick alla récupérer le poney qui continuait à vivre sa vie normalement. Pour lui tout était normal. Et il prit la main d'Eben qui se laissa faire sans rechigner.

Ils reconduisirent ensemble le poney auprès des autres, le caressant pour confirmer que tout allait bien avant de le desceller de nouveau et de l'attacher avec les autres, alors qu'il continuait à brouter. Apparemment ça lui avait ouvert l'appétit aussi.

Toujours main dans la main avec son fils, ils rejoignirent Shao et les autres, Eymerick souriant à Alrik.

Bah alors mon bonhomme !

Il lui caressa doucement la joue avec de s'asseoir a leur côté, Eben squattant les genoux de son père.

Bon alors, trouvons un jeu amusant à faire !! Des idées ?
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Shaomye

Le Vicom rejoint sa compagne et leur fils, accompagné de leurs autres mini monstres et de l'intendant, et Alrik ravale un peu ses larmes, un peu de fierté que diable, il a 2 ans, c'est un grand! Mais c'est dur d'etre un grand.. Alors il continue à renifler, jusqu'à ce que son pere lui sourit, et la ca va mieux, et il lui rend son sourire

Ze vais bien!

Il regarde un instant avec envie son frere qui squatte les genoux paternels, et puis finalement dit rien, maman c'est bien aussi.. Meme quand Altan vient se caler aussi

Pas à dada!

C'est dit d'un air tellement convaincu que la Lutine esquisse un sourire amusé

Moi je propose qu'on mette Papa à l'eau...
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Shaomye

Le pic nique ne fait pas long feu, et très vite tout est englouti, la préoccupation principale des enfants redevenant leurs poneys.
L'ainé a convaincu le plus jeune de monter sur l'animal à quatre pattes, et les éclats de rire des gosses doivent s'entendre à des lieux à la ronde.
Et d'un coup une idée passe par la tete d'Eben... un poney, ca marche.. mais ca court aussi!! Alors ni une ni deux, il entraine le poney à courir derriere lui, du haut de ses 4 printemps ca ne fait pas aller bien vite l'équidé, mais assez pour secouer Alrik qui au départ rigole puis voyant que ca tangue vraiment et qu'il ne tient plus commence à paniquer. Pas le temps pour les parents qui se sont précipités d'intervenir que le poney a pilé et plongé le nez dans une touffe de fleurs des bois, au grand soulagement du petit homme qui fond en larmes et essaye de descendre, bien vite rattrapé par sa mere qui le rassure autant qu'elle peut

c'est rien mon bonhomme, il t'a juste secoué un peu, tu n'as rien, n'aie pas peur...

Et plein d'autres choses qu'une maman sait dire dans ces moments la..
Tout en le consolant, elle retourne vers le bord du lac, confiant par un échange de regard le poney qui continue de manger et Eben tout penaud au Vicom.
Leur fils blotti contre elle, elle va s'asseoir sous un arbre à quelques metres d'Altan et d'Alphonse qui n'ont pas tout suivi, volontairement proche de l'endroit où broutent les deux autres poneys, et continue de murmurer à l'oreille du petit garçon, jusqu'à ce les larmes se tarissent et que le sourire revienne... lentement mais surement!
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Eymerick

Le Vicomte sourit.

Ils mangèrent tous en discutant joyeusement, les garçons faisant bonne grâce au pic-nique. La ballade sûrement leur avait ouvert grand appétit.

La conversation allait également bon train quant au noms des poneys, sans toutefois parvenir à en décerner à chacun. Ce n'était pas si grave. La lutine ayant l'habitude des équidés, trouveraient bien quelques noms sympathiques en accord avec les garçons à leur distribuer.

Le petit dernier, Alrik, regardait tout le temps son poney en mangeant et l'envie le rongeait désormais d'essayer seul. Shaomye s'occupa donc du poney afin qu'Eymerick ne place son fils dessus. Et c'est Eben, qui se mit à la baguette pour promener son frère, la bride à la main. Les parents étaient juste à côté bien sûr mais la joie sur les visages des enfants leur indiqua qu'ils ne s'étaient pas trompés en les laissant faire.

Altan quant à lui, était en grosse discussion équestre avec Alphonse, tous deux regardant les autres.
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Shaomye

Pendant que le blond et la brune se perdent un instant dans leurs souvenirs, les garçons font courir Alphonse qui a bien du mal à garder un oeil sur chacun, faut dire qu'ils sont trois et que le pauvre n'a que deux yeux.

Et d'un coup les enfants se souviennent de leurs parents, et reviennent en courant vers eux. S'en suit une séance bisous calins, puis le Vicom sort de son chapeau, ou plutot de son panier une jolie nappe et plein de bonnes choses à manger

Tu as pensé à tout Vicom!

Elle sourit et prépare de quoi manger pour les garçons, aidé par Altan qui y met beaucoup de sérieux pendant qu'Eben retourne voir son poney, accompagné d'Alrik un peu moins assuré mais curieux avant tout. D'un mouvement de tete elle montre la scene à son compagnon

Il a fini par craquer je crois ^^

Elle rit doucement, et trinque avec lui et Alphonse

A la votre!

Dans le meme temps, elle rapelle Ben et Alrik et donne un petit verre (sans vin hein!) à Altan pour qu'il trinque aussi

A la tienne aussi mon bonhomme!
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Eymerick

Il hocha doucement la tête, un sourire se dessinant sur ses lèvres au souvenir.

Je me souviens très bien en effet.

Il planta son regard dans le sien, l'enlaçant à son tour et lui posant un doux baiser sur les lèvres. Puis il détourna de nouveau son regard sur les enfants qui jouaient, se courant les uns après les autres. Alphonse était près d'eux, les surveillant de près.

Les deux parents s'assirent alors sur l'herbe, enlacés l'un à l'autre et regardèrent pendant un moment les enfants. C'était bon de les voir ainsi heureux et pleins de santé.

Soudain, les trois monstres convergèrent d'un seul mouvement vers leurs parents, leur estomac criant famine. L'intendant les suivaient de près, tout essoufflé.

Eh bien Alphonse, vous vous faites une cure de jeunesse !

Le Vicomte rit doucement puis pendant qu'ils se reposaient, alla chercher le panier avant d'étirer une longue nappe, puis de sortir de la bonne nourriture qui faisait salivait les garçons, ainsi qu'un pichet d'eau et un autre de vin, puis les couverts.

Alphonse, vous trinquerez bien avec nous !

Alors que Shao préparait les encas des garçons, Eymerick servait les boissons dans les godets avant de lever son verre.

A cette bonne journée ! Et à nous !

Il sourit avant de boire une gorgée.
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Shaomye

Souriant aux nuages, la brunette marche tranquillement en tenant en longe le poney d'Eben, s'amusant des bavardages du petit homme à propos de tout et n'importe quoi, et surtout d'un nom pour SON poney.
Un moment aussi parfait en famille, ca n'arrive pas si souvent.. Alors elle en profite à fond, observant avec tendresse Eym Altan et Alrik. Elle sourit à nouveau en voyant la mine concentrée du pitchoun, attendrie par la ressemblance frappante avec son pere quand il prend cet air la.

Enfin, ils arrivent à destination, et elle comprend où il voulait en venir.. Evidemment, cet endroit... Un sourire reveur se dessine sur ses levres, tandis qu'elle desselle les poneys une fois que les zhommes se sont un peu éloignés, Eym faisant découvrir l'endroit aux enfants et à Alphonse. Il faut dire que tous les souvenirs mis à part, la clairiere non loin du lac est un lieu magique.
La derniere sangle défaite, elle laisse les poneys brouter sous la garde de Kazan étendu de tout son long dans les hautes herbes, et rejoint son compagnon, l'enlacant tendrement pour déposer un baiser sur sa peau

Il y a longtemps qu'on n'était pas venu ici... Tu te souviens de la derniere fois?

Question rhétorique s'il en est, elle n'a pas de doute qu'il se souvienne..
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Eymerick

Il sourit. Cela faisait bien longtemps qu'ils n'y avaient pas été, et pourtant c'était l'un des endroits favoris du Vicomte, notamment pour se ressourcer.

Ils continuèrent d'avancer à leur rythme, pas trop vite, la sécurité avant tout. Et puis, ils étaient là pour se balader, ils avaient tout leur temps.

Eymerick soufflait quelques mots au petit dernier puis celui-ci hocha la tête. Le Vicomte plaça alors Alrik juste derrière Altan, ses petits bras entourant la taille de son frère, et resta à leur côté, toujours le troisième poney tenu à la bride. Il valait mieux le poney d'Altan que celui de son frère, pour commencer, du fait qu'il était un peu moins nerveux.

Eymerick sourit de la petite bouille toute concentrée de son fils qui essayait de contenir ses émotions.

Ils arrivèrent enfin à l'une des entrées du verger. Eymerick les précéda, gardant toujours un oeil sur les garçons, et les fit emprunter l'allée principale jusqu'à un certain point avant de bifurquer sur un petit chemin. Au vu la période estivale, les allées n'étaient pas trop encombrées de branches ou autre. Cela facilitait leur passage, sinon il les auraient emmené autre part.

Quelques virages par ci par là à travers les arbres fruitiers et les voilà qu'ils arrivaient sur une petite clairière, au bord d'un lac, à la surprise des petits et même de l'intendant lui même qui ne connaissait pas l'endroit. En même temps, il fallait être manceau depuis longtemps pour connaître ce petit coin de paradis. Il fit descendre alors les trois garçons qui firent les fous de suite dans l'herbe, alors que les adultes attachaient les montures aux arbres.

Bienvenue !
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Shaomye

Et bah non elle ne saura rien!! c'est moche ca de laisser mariner une Lutine de cette maniere!
Résignée, la brune accompagne la famille à l'écurie, saluant au passage Zéphir et Tempete qui cette fois ne seront pas de la fete, et qui considerent d'un drole d'oeil les trois étranges énergumenes qui ont pris leurs quartiers chez eux (les poneys hein pas les enfants!). D'ailleurs Kazan non plus n'a pas l'air très convaincu...

Rapidement, les fripouilles sont installés sur leur poney respectif, aux robes bien distinctes dans un vain effort de dissocier un peu les jumeaux.
Altan sur son poney tacheté :

Et Eben sur son poney à la coiffure des plus étonnantes (et détonnante):

Shaomye observe le tableau en souriant avant de déclarer

Bon et bah maintenant, il ne leur manque plus qu'un nom! des idées?

Coup d'oeil à la ronde, pour apercevoir Alrik blotti dans les bras du Vicom et pas rassuré du tout, malgré la taille encore plus réduite de son poney par rapport aux deux autres (si si c'est possible!)

Visiblement, ce n'est pas la peine d'insister, alors le poney en question se voit charger de transporter le pic-nique.

Après quelques minutes pour rassurer Eben et Altan et leur expliquer "comment ca marche" (oui je sais ce sont les parents qui dirigent, mais c'est toujours important d'avoir l'impression de savoir faire!), voila la petite troupe qui se met en route pour la destination toujours inconnue au grand dam de la brunette.

Ils marchent tranquillement, bavardant joyeusement, les adultes encourageant les enfants. Seul le benjamin de la troupe continue à etre tiraillé, mais en meme temps c'est tout aussi confortable et bien plus sur les bras de son pere que le dos d'un poney faut bien l'admettre.
La promenade continue donc le long des remparts, jusqu'à un endroit effectivement bien connu de la Lutine, qui sourit aussi à son compagnon

effectivement ce chemin me rapelle quelque chose...

Non vous n'en saurez pas plus, bande de curieux!
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Eymerick

Et la voilà la troupe partant pour les écuries, Alphonse le dernier sortant, fermant la porte derrière lui, le panier dans les mains.

Les garçons regardaient leur poney respectif, pressés de grimper dessus, tandis qu'Alrik était plus mitigé, piqué par la curiosité mais aussi par l'angoisse que représentait cette grosse bête pour sa petite stature. Tout ça sous l'oeil attentif des montures de leurs parents, ainsi que d'un Kazan dubitatif. Aurait-il enfin la paix ? Ne le prendrait-il plus pour un bidet ?

Alrik squattant toujours les bras de son père et pas décidé à les quitter pour le moment, ils firent attacher le panier à son poney qu'Eymerick prit par la bride, avant que Shao installe Eben sur le sien, le prenant en main et Alphonse faisant pareil avec celui d'Altan.

Ils marchèrent alors tranquillement le long de la Sarthe, les enfants tout joyeux mais avec par moment un léger sourire crispé. Normal pour une première fois. Ils seront de plus en plus à l'aise au fur et à mesure, et à force de connaître l'équidé.

Alrik quant à lui était tiraillé entre deux choix. A chaque fois qu'on lui proposait d'essayer, il remettait la tête dans l'épaule de son père, alors qu'autrement, il regardait ses frères avec envie. Mais rien ne servait de le forcer. Kazan lui, suivait tranquillement.

Arrivés près des remparts, il ne rentrèrent pas dans la ville mais tournèrent à droite, longeant de nouveau la Sarthe par l'autre côté avant de bifurquer le long des remparts en direction du verger.

Il sourit alors à Shaomye.

C'est un endroit que tu connais.
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Shaomye

Observant la scene entre le Vicom et son intendant, la brune sourit legerement.

Pauvre Alphonse, tu vas l'user avant l'age!

Leger haussement de sourcil amusé

Une surprise? mais tu peux me le dire rhoooo je dirais rien promis!!

Pic-nique? Oh? en voila une chouette idée! la question est juste de savoir où se déroulera le fameux pic-nique.
Et puis, derniere donnée que la Lutine ignore encore, les poneys seront de la partie! Voila qui donne des ailes aux enfants qui passent au stade supérieur de l'excitation, sous l'oeil attentif de Kazan qui surveille tout comme toujours de son tapis dans la cuisine.

Bon et bien puisque tout est près... à toi l'honneur Vicom!

Et pendant que les jumeaux se précipitent dehors, le chien sur les talons, Alrik squattant les bras de son pere et ne paraissant pas décider à en bouger pour l'instant, elle se rapproche et lui souffle à l'oreille, taquine

Allez, tu veux toujours rien me dire?

Et de lui faire un de ses regards en coin dont elle a parfois le secret..
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Eymerick

Et voilà qu'en un clin d'oeil, une déferlante de petits hommes atterrirent dans ses jambes, manquant de le faire tomber en arrière s'il n'avait pas bien pris appui sur ses jambes juste avant. Il rit de bon coeur.

Hola doucement !

Heureusement qu'il avait les brais bien ceinturées, car à force que les mioches tirent dessus, elles auraient bien pu descendre !

Eymerick jeta un coup d'oeil à Alphonse qui riait sous cape, pensant certainement qu'il aurait un peu la paix et surtout un peu de repos, mais que nenni, il ne s'en tirerait pas comme ça !

Rigolez pas Alphonse, vous venez avec nous ! Préparez-vous !

Vous êtes sûr Monsieur ?

Tout à fait sûr Alphonse.

Alors que l'intendant partait finir de se préparer, Eymerick reporta son attention sur sa compagne, qu'il gratifia d'un nouveau sourire.

Ah ça c'est une surprise !

Il faudra pas oublier le panier de pique-nique.

Il indiqua le dit panier du menton, alors qu'Alrik finissait de grimper dans ses bras.

J'ai préparé les poneys aussi.

Et voilà, ce qui devait arrivait arriva. Les enfant déjà très excités, doublèrent leur excitation d'un coup, sautillant partout en criant "poney, poney, poney". Qu'est ce qu'il n'avait pas dit là.
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Eymerick

Depuis que Shaomye avait eu la merveilleuse idée d'offrir un poney à chaque monstre, les enfants étaient fous et n'arrêtaient pas de les embêter pour faire un tour de dada. Sauf qu'en attendant qu'ils puissent avoir un créneau horaire assez important et compatible, les enfants devaient s'armer de patience, car trois d'un coup à promener, ce n'était pas évident.

Cependant, à trois sur le dos d'Alphonse à quatre pattes dans la maison, ça valait le détour, et le coup d'oeil aussi pour les parents qui s'en amusaient grandement au détriment de l'intendant.

Venait alors un matin un peu frais mais qui promettaient une journée radieuse. Eymerick se leva, puis fit une toilette, avant d'aller déjeuner quelques peu, puis d'apporter un copieux petit déjeuner au lit à Madame, accompagné d'une rose fraîchement cueillie et d'un tendre baiser. En attendant qu'elle déjeune tranquillement, Eymerick partit réveiller les jumeaux, puis le petit dernier, tour à tour, les faisant déjeuner et les toilettant eux aussi, avec l'aide d'Alphonse qui s'était levé entre deux.

Puis, pendant que Shaomye se préparait à son tour, Eymerick prépara un panier en osier garni de pain, charcuterie, fromage, vin, enfin tout ce qu'il faut pour faire un bon pique nique, ce qui ne manqua pas d'éveiller la curiosité des garçons qui se demandaient ce que leur père fabriquait.

Il laissa ensuite leur garde à son serviteur, allant aux écuries préparer les poneys.

C'était une belle journée pour une ballade, l'occasion de se retrouver en famille, même s'ils auraient besoin d'Alphonse pour le coup. Ils ne seraient pas trop de trois, chacun la bride d'un poney en main, pour assurer la sécurité des petits sur leur monture respective. L'été était plus proche de la fin que du début, ce serait bête de ne pas profiter du beau temps encore présent avant que le temps ne se gâte de nouveau.

Il fit alors son apparition dans la maison, grand sourire aux lèvres.

Tout le monde est prêt pour une petite ballade ?
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Shaomye

Merveilleuse idée que d'offrir un poney à un enfant non ? Alors, trois poneys pour trois enfants, c'est trois fois plus merveilleux ! Non ? Certainement une question de point de vue !
Et de plus, cela a offert au couple formé par le Vicom et la brune un divertissement fort intéressant à voir le pauvre Alphonse se prêter au jeu des enfants. Il faut préciser tout de suite que si les parents n'interviennent pas, c'est que le Alphonse en question est totalement gaga des gosses et ferait tout pour leur faire plaisir, malgré les protestations de Shaomye quand il se retrouve dans une situation telle que celle de poney.

Et ce matin, reveil ô combien délicieux, un baiser, l'odeur d'une rose et d'un petit déjeuner. Pour un peu elle aurait bien croqué son Vicom aussi, mais le voilà déjà parti ! Alors elle déjeune rapidement, puis va faire sa toilette.
Curieuse de ce qui se prépare, elle fait le tour de la maison, sans trouver son compagnon mais des enfants surexcités et un Alphonse un peu paumé qui se demande bien ce qui se passe.

Quand Eym revient, rien qu'au sourire sur son visage, la brune sourit, heureuse de le voir heureux. Peu importe ce qu'il a préparé, rien qu'à le voir ainsi, la journée est magnifique.

Une ballade dis tu ?

Elle sourit à son tour, tandis que les garçons poussent des cris de joie et se précipitent vers leur père.

En voilà une bonne idée ! Et où compte tu aller?
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