[RP] Adso et Toque en lice, ça ne fait pas un pli...

Leportel62

rooo m enfin Lou c est pas une course mais un combat ...un drôle de combat je le concède mais combat tout de même

pour le pari , je parie 100 écus sur la victoire de Toque , tu tiens le pari ?

Ahhhhhhh un combat!!!!Un combat d'eunuque? Ca va être un combat sanglant si j'ai tout bien compris?

Cent écus? Tu n'as que ça à parier?
Bon, tu ne me laisses pas beaucoup le choix, je vais donc prendre le cureton gradé.

Au même moment, son favori se prit un bon remontage de chicots.

Heyyyyy, le curéchef, monte ta garde, mortecouille. Si je perds mes cent écus, on ne te dira plus sire mais Dame, parole de Lou.
Allez, allez, un coup de pied dans ce qui lui serre de décoration, il va se plier en deux et hop, un coup de genou dans la tête et par ici la monnaie Chany.
Au fait, il se batte pour quoi? Pour toi ou pour Bayou? Je ne connais pas trop les us et coutumes des curetons moi.
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Adso

Adso aperçut du coin de l'oeil Leportel qui venait près de la lice. Mais qu'est-ce qu'il lui racontait, avec ses histoires de cheval ? Est-ce que c'était bien le moment ? Ah mais je vous jure... Mais, mais qu'est-ce qu'il fabriquait encore, ce |@´%$ d'hérét... Trop tard, Adso se prit un coup dans la machoire pendant que le moine, après sa charge bestiale, se retrouvait derrière lui à le narguer encore.

Adso reprit son bâton par une extrémité, et tout en se retournant vers Simeon, il fit tournoyer le bâton à l'horizontal, espérant frapper le moine à la tête une nouvelle fois. Manque de chance, il passa bien au-dessus de la tête... Zut ! Râté ! Ca paraissait facile, pourtant... Mais la douleur dans l'entre-jambe et celle dans la mâchoire semblaient lui faire perdre le sens de l'équilibre...

Citation:

Heyyyyy, le curéchef, monte ta garde, mortecouille. Si je perds mes cent écus, on ne te dira plus sire mais Dame, parole de Lou.

Adso tourna la tête vers Leportel : qu'est-ce qu'il racontait, encore ? Pourquoi voulait-il perdre cent écus ? Et qu'est-ce qu'il lui avait fait pour qu'il le menace comme ça ? Décidément, tout le monde en voulait à ses bijoux de famille, aujourd'hui... Fortement énervé, Adso fit mine d'aller s'expliquer avec Leportel, et ce d'autant plus volontier que Bayard était là pour le protéger de Leportel, en cas de besoin...

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Chany

Citation:

Cent écus? Tu n'as que ça à parier?

rire de la brune

bien sur que je n ai que ca , tu crois quoi que je suis riche ????

Citation:

Au fait, il se batte pour quoi? Pour toi ou pour Bayou? Je ne connais pas trop les us et coutumes des curetons moi.

même pas mon cher Lou , ils se battent pour des bêtises mais qui ont l air vachement importantes pour eux. Une histoire de mots prononcés genre hérisson à la place d hérétique
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Leportel62

bien sur que je n ai que ca , tu crois quoi que je suis riche ????

Arf...une noble pauvre, comment veux tu qu'on y arrive en Artois?

même pas mon cher Lou , ils se battent pour des bêtises mais qui ont l air vachement importantes pour eux. Une histoire de mots prononcés genre hérisson à la place d hérétique

Des tiques dans un hérisson? Décidément, les curetons sont tombés sur la tête. Je ne vois pas en quoi cela est gênant, on ne mange que l'intérieur de ces bestioles.
Hep, l'Bayou est constipé ou quoi? On ne l'entend pas.

Voyant qu'Adso semblait venir vers lui.

Oui, oui, viens donc par ici que je t'explique deux, trois choses.
PAUSEEEEEEEEEEEEEEEEE.
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Chany

PAUSE????, qué pause , que nenni ! on a déja perdu assez de temps comme ca avec cette histoire crénom !

nomé hého ...;fallait pas laisser le temps a l amiral de donner des trucs au curé et pas laisser de temps à ce dernier de récupérer !

Son "poulain" à elle était chaud et il ne devait pas refroidir !
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Simeon.got

Chany et ses deux compères continuaient à marchander sur le dos des deux religieux et il semblait qu’Adso partait favori…Mais comme chacun sait, il ne faut jamais vendre la peau avant qu’on ait occis la bête…Apparemment, l’archevêque ne s’était pas rappelé de ce proverbe Ô combien pertinent, à moins que le coup reçu dans la mâchoire lui eût fait perdre le sens des réalités… Par la barbe du prophète !

Toujours est-il qu’adso parut prendre la suite du combat par-dessus la jambe ou par-dessous , c’est selon, car en tentant de réitérer sa première frappe, le coup dit « des moulins à vent », à l’aide de son bâton, malheur à lui, il ne réussit qu’à trancher l’air…Il épargna ainsi, malgré lui, la caboche du moine replet …Ô joie pour le frère tastévinégasque, Ô désespoir pour le prélat…

Après ce revers de fortune, ledit Leportel, le deuxième larron qui supportait l’archevêque sans condition, hurla dans les gradins pour proposer à Adso de le conseiller sur la meilleure tactique de combat à entreperndre. Pour ce faire, il voulait imposer une pause….L’incongruité suprême durant un duel, Chany ne s'y trompait pas... Y ch'croit où chet olibriuch dans un match d'choule ? dit le frère toque entre ses dents...

Contre toute attente, le prélat quitta précipitamment la scène pour se diriger vers l’intrus, Cette dernière offense fut si vicieuse qu’elle en étourdit le Marmiton…

Et le moine de soudain avoir l’impression qu’il se trouvait dans un espace-temps parallèle, alors, ni une, ni deux, il entra en transe et se mit à danser d’une façon totalement inédite en interprétant un chant rituel :

*Ringa pakia Frappez des mains sur les cuisses
Uma tiraha Que vos poitrines soufflent
Turi whatia Pliez les genoux
Hope whai ake Laissez vos hanches suivre le rythme
Waewae takahia kia kino Frappez des pieds aussi fort que vous pouvez
Ka Mate ! Ka Mate ! C’est la mort ! C’est la mort !
Ka Ora ! Ka Ora ! C’est la vie ! C’est la vie !
Tenei te ta ngata puhuru huru Voici l’homme poilu
Nana nei i tiki mai Qui est allé chercher le soleil et l’a fait briller
Whakawhiti te ra Faites face ! Faites face en rang
A upane ka upane ! Soyez solides et rapides
A upane kaupane whiti te ra ! Devant le soleil qui brille
Hi ! Hi !

Un trouble Spatio-temporel plus tard, le moine retrouva sa contenance, le voilà redevenu sain de corps et d’esprit pour ne pas permettre pareille billevesée à l’archevêque. Il en était certain, Adso était occupé à se défiler et Foy de Marmiton il n’en était pas question, ce méprisable gredin allait boire le vin jusqu’à la lie…Il le fallait à tout prix!

Et alors ? Et Alors ? le frère Toque attrapa son bâton par les deux extrémités et le leva vers le ciel... Et Alors, et alors ? Il chargea vers l’Adso et d’un geste précis le harponna à l’aide du bâton, de façon à l’étrangler…Et alors, et alors ? Il tira vers l’arrière tandis que le prélat commençait à ne plus pouvoir respirer ni même déglutir puisque ça glotte était compressée…Et alors ? et alors ? il susurra à l'oreille du che... d'Adso :

Ch’est l’moment d’faire tes prières l’archevêque !

Le moine l’aurait bien fait passer de vie à trépas mais la perspective de devoir défendre sa peau face à Bayard et à son acolyte improvisé ne l’enthousiasma guère, puis, ce n’était pas dans le contrat. Néanmoins, il ne relâcherait la pression que lorsqu’il serait sûr qu’Adso aurait les foins et pourquoi pas tirer jusqu’à l’instant où il s'oublierait dans son brayet de frayeur…sauf que, selon la rumeur il n'en mettait pas...

*Paroles du Haka Néo-Zélandais (All Blacks).

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Adso

Argllllll....

Adso avait bien entendu des sortes d'incantations à la Bête Sans-Nom dans son dos, mais il ne s'était pas méfié...Un prêtre, archevêque et cardinal de surcroit, le Très-Haut devait bien se débrouiller pour le protéger des influences magiques maléfiques.

Sauf que là, ce n'était plus de simples incantations. Ce "sorcier", sans doute peu confiant dans les pouvoirs de son maître, s'était résigné à venir faire le sale boulot lui-même... Adso en lâcha son bâton pour agripper celui qui lui comprimait la gorge, ses pieds se soulevant presque de terre sous la prise.

Ch’est l’moment d’faire tes prières l’archevêque !

Cà y était, sa dernière heure était arrivée. Plutôt que de prier comme son bourreau l'avait suggéré, Adso se mit à faire les comptes : avait-il baptisé et mené vers le Paradis Solaire suffisamment de personnes pour mériter le Paradis à son tour ? Certes, il y avait ces maudits moines de Tastevin de l'autre côté de la balance... Tout dépendait donc des méthodes de calcul du Très-Haut...

Pendant qu'il continuait de raisonner ainsi, l'oxygène commença à manquer à son cerveau, et il relâcha progressivement la prise de ses mains sur le bâton de Siméon...

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Leportel62

PAUSE????, qué pause , que nenni ! on a déja perdu assez de temps comme ca avec cette histoire crénom !

Comment ça pas de pause? Dans chaque combat, il y a des pauses, c'est comme ça depuis la nuit des temps.......

Alors qu'il voulait argumenter, le cureton sembla entrer en transes.

Chany, il est possédé ton poulain?

Et le voilà qu'il se précipitait sur l'Monseigneur pour tenter de le faire passer de vie à trépas en l'étranglant.

Ohhhhh!!!! Chany, c'est illégal ça.

Il donna un coup de coude à la boîte qui semblait comme hypnotisé par le duel. Mortecouille, une douleur violent fut ressenti.
Grrrrrr.... décidément, il ne s'y ferait jamais à sa ferraille.

Aillaillailleeeeeeeeeeeeuhhhhhhh.

Malgré la douleur, il avait toujours un oeil sur les deux curetons et Adso semblait bien mal en point.

Mais vin diou, pince lui donc les roubignolles, pince Monseigneur.

Là, il fallait agir rapidement. Le très haut ne semblait pas vouloir intervenir sur ce coup là.....
Lou se recula un peu, discrètement, de façon à se trouver légèrement derrière Chany, ramassa un caillou, arma son bras, lança en direction des deux combattants tout en priant que son projectile atteigne l'agresseur et non l'agressé.
Manoeuvre risquée car les deux têtes étaient quand même l'une près de l'autre et il n'était quand même pas très doué en lancer. Pour cette raison d'ailleurs qu'il ne participait plus aux concours de tir à l'arc, lui qui n'était pas fichu d'en planter une dans la cible.
Il se surprit à lui même en récitant une petite prière intérieure.

Mon brave Aristote, je suppose qu'il y a aussi une hiérarchie chez vos curetons alors faîtes un petit geste en faveur de votre Monseigneur et arrangez vous que la pierre divine touche la bonne personne. Merci.
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Chevalier_bayard

C'est avec surprise que Bayard vit Lou arriver. Ce dernier encouragea avec le chevalier son "poulain" archevêque comme ils purent, mais au fur et à mesure du combat, il sembla qu'il perdait l'avantage. Mortecouille, connaissant Adso, Bayard était sûr que ce serait encore sa faute. La Providence ne pouvait permettre cela ! Pour la première fois depuis bien des années, Bayard fit une petite prière pour Adso. Au cas où. Chany ne voulant pas accorder de trêve, on rentrait dans l'ultime étape du combat. Simeon semblait prendre le-dessus...

Bayard ne vit pas Lou se reculer, et il s'accrocha au bras de Chany, le stress du combat étant à son comble.

Ah non, ça c'est de la triche ! Oui, ça s'est bien Monseigneur. Non, non, mais lâchez-le quoi ! Mortecouille ! Mais.... allez, frappez, frappez ou ça fait mal tudieu !!!

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Chany

Coincée au milieu des deux loustiques , Chany vit le moine entrer en une espèce de transe ...

ooooooouhhhhh lalalalaa quoi qui nous fait !!!!

était il un hérétique tout compte fait ? Adso avait il raison ??? le doute l envahi un milliardième de seconde, c est a dire pas longtemps ^^

y a pas de triche , tout les coups sont permis on a dit et PAS DE PAUSE !
fixant Lou

et pose moi ce caillou de suite ou je te colle une tarte chanesque !

Elle fixa ensuite les deux combattants , le moine avait prit un net avantage

Bayou accroché a son bras elle hurla

Finissez le Toque ! oups , elle aurait ptète pas du le dire comme ca

Finissez le combat je veux dire !!! ALLLLEZZZZZZZZZZZZZZZZZ TOQUE MAINTENANT !
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Simeon.got

La dernière prise du frère toque sur Adso ne semblait guère plaire à ses supporters, il criaient sans vergogne à la triche et incitaient l'archevêque à trouver tous les moyens pour se tirer de ce mauvais pas, frapper, pincer et cetera...Tandis que Chany remettait les cadrans solaires à l'heure, oui tous les coups étaient permis et non aucun temps de pause n'était autorisé entre les rounds...Le moine replet se félicita d'avoir choisi la Dame comme témoin car, hormis quelques légers débordements, elle veillait au grain...

Jusqu'à cet instant le moine n'avait pas relâché une once de pression sur le gosier de l'archevêque attendant patiemment qu'il s'oubliât, or, aucune odeur excrémentielle ne remontait à ses narines et pas l'ombre d'une flaque ne se répandait sous le prélat...

Le moine regarda le prélat bleuir, le manque d'oxygène commençait à se faire sentir, il perdait peu à peu conscience et voir Adso dans cet état de faiblesse fit gamberger le frère Toque. Sa colère retomba peu à peu comme un soufflé au fromage, la pitié était en train de s'insinuer en lui, son être profond n'avait pas envie de tuer l'archevêque, ce n'était même plus une question de contrat ou de duel ou même de conflit inter-église, nenni, qui était-il pour prendre cette décision?

Alors, le moine relâcha la pression et poussa adso au tapis, sûr que là il avait son compte mais le moine ne ressentit que de la compassion et pas cette sensation d'avoir vaincu, d'être le héros du jour, il ne retirait aucune joie d'avoir terrassé le grand archevêque de Cambrai...

Pour la forme, il plaça le bout de son bâton sur le torse d'un adso affaiblit et gisant avant de dire sur son ton le plus neutre:

Voilà, ch'est fini, j'penche qu'là il est bien fait, chi ch'était un fromage on dirait qu'il est bien affiné!

Puis, il regarda Chany et lui demanda:

Faut m'rendre l'pacte, y m'appartient m'aint'nant, Adcho a l'obligachion d'nous appeler nous les moines d'tach'vin les hérichons, ch'ra la maison des hérichons dorénavant!

Soudain, le moine se souvînt d'un fait qui avait eu lieu avant l'altercation entre Adso et lui, l'entrevue avec le diseur de bonne aventure et son allusion au hérisson, il l'avait étrangement affublé de ce nom sans que le moine ne sût pourquoi, voilà qui avait de quoi laisser notre frère songeur....
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Adso

Adso rouvrit les yeux. A son grand étonnement, il se trouvait dans un lieu immense dont, à vrai dire, il ne voyait pas les limites. Il ne faisait pas sombre, mais la lumière n'était pas non plus particulièrement vive. Le sol était d'un aspect égal, ni de la terre, ni de la pierre. Gris.

Il resta là quelques instants, à attendre, un peu inquiet.

Tu te doutes de la question que je vais maintenant te poser.

Adso sursauta. Il regarda partout autour de lui, mais ne vit personne. La voix était puissante, mais la personne ne semblait pas vraiment crier. Un peu comme si la voix résonnait à l'intérieur-même d'Adso. Une vague d'angoisse l'envahit. Il avait peur de comprendre de quoi il s'agissait.

Oui, c'est bien ça. L'heure est venu pour toi de répondre à la Grande Question.

Zut... Adso n'était pas sûr que les comptes soient positifs...

Euh... J'aurais une question, en fait...

Je t'écoute.

Et bien... Les textes ne sont pas très clairs à ce sujet... Si on considère que je gagne un point par âme sous ma responsabilité que je baptise ou que j'envoie sur le Soleil, combien de points en moins me coûte une autre âme tout autant sous ma responsabilité, mais qui se retrouve sur la Lune ?

Et est-ce que l'on compte aussi ceux qui ne sont pas encore morts et dont on ne sait pas s'ils vont se retrouver sur la Lune ou sur le Soleil ? Est-ce que vous comptez, par exemple, en tenant compte de l'état de leur âme au moment de ma mort ?

Et puis est-ce que je suis responsable des âmes qui ont été un moment sous ma responsabilité, mais qui ensuite se sont rendues dans un autre diocèse, et là, se sont mis à vivre de façon moins vertueuse ?

Et est-ce que je gagne des points si je dis quelque chose à un fidèle d'un autre diocèse et que cela le fait vivre de façon plus vertueuse ?

Seul le silence se fit entendre pendant de longues secondes. Adso nota d'ailleurs que sa propre voix n'avait pas résonné comme celle du Très-Haut.

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Simeon.got

Adso gisait toujours inconscient tandis que le moine attendait qu'on le déclare vainqueur du combat, il maugréa entre ses dents:

Z'attendent quoi les pieds nicklés, l'déluge? Ben oui quoi hein? Ils étaient forts pour parier sur le dos de l'archevêque mais maintenant qu'ils avaient perdu, le pauvre homme d'église pouvait se brosser, quelle ingratitude!

Le moine se dit tout de même que peut-être ils espéraient que l'archevêque de Cambrai allait se relever, peut-être l'encourageraient-ils en lui intimant "lève-toi et marche!" ils l'imaginaient possiblement reprendre son bâton et mettre une raclée au frère Toque, bien essayé, l'Adso s'était couché point et le "tombé au champ d'honneur" ce n'était pas pour aujourd'hui!

Le frère Toque regarda les larrons, Chany y comprit, puis, il se mit à compter penché sur le corps inerte:

Et d'Un, et d'deux, et d'trois, et d'quatre, et d'chinq, et d'chix, et d'chept, et d'huit, et d'neuf eeettttttt d'dix!

La joie ne l'emplit pas plus que la première fois mais pour la parade, le moine leva les bras et fit le tour de la lice en hurlant:

L'FRERE TOQUE DECLARE VAINQUEUR DU COMBAT L'OPPOSANT A ADCHO! ACCLAMONS-LE!

Ensuite, il s'immobilisa devant Chany et lui dit:

Bon et l'baiser du gagnant ch'est pour aujourd'hui ou pour d'main, z'avez tout d'même raflé la mise non?
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Chany

youhou!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! bravo Toque !!!

tartopelle le moine dans sa joie!

voila votre document lui dit elle en sortant le parchemin de sa cachette puis elle vérifia tout de même que l'archevêque vivait toujours ....

ok il respire et se retourna sur les deux autres

Bayou faudra revoir ton entrainement , je te donne des cours si tu veux , Lou tu me dois 100 écus

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Chevalier_bayard

Arf... Adso était au tapis... Mortecouille ! Et Bayard qui était si mauvais perdant... il marmonna en passant près de Chany...

Grmblll c'est plutôt à lui que tu devrais donner des cours... tout en désignant Adso du menton...

Il s'approcha de l'archevêque-cardinal inanimé et l'appela...

Mon Éminence, youhou...

Mais comme il restait inanimé, il s'agenouilla près de lui et lui donna quelques bafettes pour le faire reprendre conscience...

Adso, votre Éminence, c'est Bayard, vous m'entendez ???

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Adso et Toque en lice, ça ne fait pas un pli...

Simeon.got

Et Dame Chany de d'abord sommer au frère toque d'être attentif, puis de lui déplacer ou placer les membres à sa guise afin qu'il connaisse la position pour abattre son premier coup...Voilà qu'elle le prenait pour une poupée la bougresse...Le moine aurait pu être chatouilleux et partir dans un fou rire incontrôlable mais que nenni parce que justement il est chatouilleux et pas qu'un peu...Pétrifié qu'il était et ça lui rappela une légende mythologique qu'il avait lue, il se mit à maugréer entre ses dents: vl'à qu'elle ch'la joue gorgone médusa! et il ajouta plus haut pour que Chany entende:

Vous voyez pas qu'j'chuis auchi raide qu'une chtatue d'pierre hein?

Entre temps Chany était allée pendre une peinture de la tronche d'adso et elle encouragea le frère Toque à se défouler, Il était loin d'être convaincu mais quand il jeta un regard dessus, il s'exclama: P'trelle, ch'est vrai qu'j'peux pas l'encadrer ch't'archevêque! Alors, d'une fois, il se décrispa et saccagea le portrait à coups de bâton, il fit du petit bois avec l'encadrement, tandis que la toile s'était divisée en filaments....une fois l'effort fourni, le moine relâcha la pression et dit à Chany:

Bon ben là j'crois qu'il a chon compte mais l'aurait fallu qu'choit ch'lui en chair et en och, Bon vous croyez qu'j'chuis prêt là?

Le moine, quant à lui, en doutait fortement...
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Adso

Pffff... c'était tout ? Des blabla incompréhensibles, et puis c'était fini ? De toute façon, il n'avait pas besoin d'entrainement, le Très-Haut était avec lui. Il allait quand même pas se fatiguer à courir juste avant le duel, en plus ?

Allez-y, allez-y... Non mais bon, si je ne m'en sors pas vivant, ça ne sera pas vraiment de votre faute, hein... c'est pas comme si vous alliez boire un coup au lieu de vous préoccuper de ma sécurité...

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Chany

Crénondidjou le moine soyez donc attentif et ne dites pas de bêtises !!!

Même pas il avait tenter de parer le coup!!!

Vous croyez que le curé va faire semblant lui ? ne laissant pas le temps au moine de répondre , elle réexpliqua en lui mettant les mains de la bonne manière sur le bâton plus souple les poignets ...plus fermes les doigts , lui écarta les jambes a petit coup de pied et lui enfonça la tête dans les épaules.

VOILA!! ceci doit être votre position avant d'asséner un premier coup!

Elle prit un portrait du curé et le fixa a un piquet

Allez , entraînez vous contre ce piquet , visez la tête , déplacez vous douuuucement
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Chevalier_bayard

Se frottant la tête où une belle bosse commence à poindre...

Mais Aïeuuuuuuuuuuuuuuh ! pfffff rendez-service... bon bé ma tête et moi pensons que vous êtes prêt finalement... oubliez pas l'échauffement, hein, faites quelques tours de la pièce et entraînez-vous avec le bâton sur autre chose que ma pauvre tête... Moi je vais chercher un steak saignant pour mettre sur la bosse et une chope ou deux pour faire passer le mal... on se retrouve à la lice... pffff... l'a tapé fort, en plus, le bougre !

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Simeon.got

Le bâton, le bâton, le bâton...oui oui le frère Toque est un vrai guignol et Chany, qui semblait quelque peu déçue, accepta néanmoins que le moine utilise ledit bâton en guise d'arme dont elle le munit instantanément ...Alors, en bon maître d'armes improvisé qu'elle était, Chany se lança dans des explications plus tactiques les-unes que les autres...

Le frère toque eut beaucoup des difficultés à la suivre si bien qu'il en saisit tout et son contraire, bien maintenir le bâton en rigidifiant bras et poignets, ne jamais écarter les jambes et il alla jusqu'à interpréter que c'était de cette façon qu'il protégerait son trésor viril, les pieds, quant à eux, devaient être prêts à se lever du sol, tout se trouvait certainement dans les sauts et les déhanchés en survol et bizarrement, ça rappela au frère une scène qui s'était déroulée sous ses yeux, un homme qui se dénommait "Néo" avait utilisé cette manœuvre pour parer aux coups de ses assaillants...

Toujours est-il que déconnecté de la réalité l'espace d'une seconde, le moine avait perdu le fil conducteur, tout ce qu'il se dit c'est que son bedon serait un bouclier naturel et lorsqu'il essaya de reporter son attention sur chany, il se prit un grand coup de bâton dans le bras droit et là il hurla:

AIIIEEEUUUUHHHHH, z'êtes folle? vous voulez ma mort ch'est cha hein?

Le moine jeta un air soupçonneux à chany avant d'ajouter:

z'êtes payée par adcho, ch'est cha?
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Adso

Bayard n'arrêtait pas de parler, n'arrêtait pas de bouger... qu'il était fatigant ! Adso n'était pas sûr de pouvoir tout retenir, d'ailleurs...

Dites... Je voudrais faire un essai...

Il se saisit du bâton par une extrémité et fit lourdement retomber l'autre extrémité sur la tête de Bayard.

Ah oui, ça va, je n'ai pas trop perdu la main depuis que mon bâton tombait inopinément sur la tête d'Artmaniac à-l'insu-de-mon-plein-gré...

Après réflexion :

Cà ressemble un peu à votre coup du pas de crabe, en fait, non, Bayard ? ... Bayard ? Bayard ! Mais vous n'avez pas autre chose à faire que de bailler aux corneilles ? Le duel n'est plus pour dans longtemps, je vous rappelle !

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Chany

La bâton et bien soit ! attrape 2 bâtons , en colle un dans les mains du moine et en prend un

Alors voici comment il faut le tenir et tenir sa position:

Tenez le fermement des mains mais gardez les poignets souples , écartez un peu les jambes et enfoncez les pieds dans le sol

Au fur et à mesure u'elle lui expliquait , Chany montrait au moine comment faire

Attention a votre ventre , gardez bien le bâton devant mais pas trop prêt de votre nez ^^

Tournant autour du moine

Fixez toujours votre adversaire dans les yeux , ne baissez jamais le regard! Tournez lentement autour de lui , des pas sur le côté et pas trop vite , il ne faut pas vous essouffler !

Assénez un premier coup au bras pour voir comment il va réagir !

Elle asséna un coup au bras droit du moine ....

comme ca !
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Simeon.got

Dame Chany parut emballée par l'idée du moine, voyait-elle en l'archevêque un emplumé? Tandis que le moine voyait en adso un empaffé, la robe rose qu'il portait en était un parfait accessoire, ça et quelques plumes et on faisait de l'archevêque de Cambrai une galinette, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept...tire sur la gâchette et la galinette apparaîtra...

Bonne pioche ! Se dit le frère toque, sûr que l'archevêque ne pouvait être qu'une poule mouillée et ce ne serait pas décent de s'acharner sur lui avec tout cet armada en conclut-il. Le moine, tout hérétique qu'on l'affirme, a tout de même une conscience. En auriez-vous douté ?

Puis, quoi qu'il arrive, le moine ne serait pas à l'aise avec tous ces engins de barbares, nenni, c'est qu'il sait aussi avoir de la finesse notre moine rebondi....Alors là, ne me dites surtout pas que ça vous étonne, c'est un coq tout de même!!!!....Donc, tout en tournant autour du pot, il rétorqua le plus sérieusement du monde à Chany :

Oui mais moi les poules, ch'avez une ch't'avec une cuillère en bois qu'je les mitonne, j'veux dire que quand j'prépare une poule à la marmite par exemple ben cha mijote à feu doux et j'touille d'temps en temps, hichtoire qu'cha n'colle pas et puis cha r'mue bien tous les ingrédients, vous voyez ? Non elle risquait de ne pas voir...Et le moine de préciser... Ch'que j'veux dire ch'est qu'chi j'dois imaginer qu'l'archevêque est une cocotte, ben j'dois prendre l'arme la plus proche d'm'es cuillères et y pas trente-chix cholutions, ben ch'est l'bâton ! Ben chi!
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Chany

Par Aristot se n'était pas gagner !!!!

Lorsqu'il parla de poulet et d'Adso

OUI !!!! voila , pensez donc qu'il s'agit d un poulet ca vous aidera! bin quoi , fallait toujours visualiser son ennemi

Mais il vous faut une arme , laquelle voulez vous qu on commence a vous entraîner un peu

se ne serait pas du luxe mais elle ne pourrait faire de miracle en quelques heures

il faut choisir une arme qui ne vous gène pas dans vos mouvements , qui ne pèse pas trop lourd a l effort et qui vous met à l'aise

la théorie s'était bien mais la pratique , même si elle était courte , s'était franchement mieux!
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Chevalier_bayard

Le bâton ? Excellent choix ! Les bons bergers ont toujours des bâtons ! En plus, de mon jeune temps, c'était l'arme avec laquelle on commençait à s'entraîner à l'Ost !

Bon je vais vous montrer un truc ou deux... d'abord comment bien tenir fermement son bâton... en mettant ses mains là et là... voyez ? Le poignet souple, les doigts fermes (et pas l'inverse, où c'est le lâchage de bâton assuré...)

Alors le combat, c'est pas que frapper... le souffle est important, ainsi que l'économie d'énergie. Ne dépensez pas votre énergie en pure perte. Laissez-le attaquer, vous parez et ensuite contre-attaquez... ne courez pas pour rien et surtout, surtout, restez maître de vous, même si il vous provoque...

Bon, les coups maintenant... l'important c'est de bien viser... y'a des endroits où frapper ne sert à rien... par exemple votre adversaire, il est un peu gr... heu... replet... et ben tapez pas dans son ventre, ça va servir à rien... visez les articulations... coude, genoux, doigts... pis le dessus du crâne aussi... mieux vaut un coups fort et bien placé que 20 coups inutiles... et au pire, si la situation vous échappe tentez votre chance en-dessous de la ceinture, ça marche toujours !

Et Bayard montra à Adso comment tenir le bâton, comment frapper, le fit s'exercer sur un sac remplit de paille, pendu au plafond. Tirez-lui la queue il pondra... heu... pardon je m'égare... Et pour terminer la séance d'exercice, Bayard fit un superbe cadeau à Adso, une de ses bottes secrètes !

Le déplacement est important aussi durant un combat... je vais vous montrer une technique secrète mais déjà célèbre dans tous l'Artois, et bien plus loin, j'en suis sûr: le pas de crabe... regardez bien, hein, un petit pas latéral, comme un crabe, vous faites glisser le bâton pour le tenir par son extrémité, et au dernier moment, comme le crabe bouge ses grosses pinces, vous coulissez un peu et... PAF ! un coups de bâton asséné en pleine tronche, et la longueur du bâton (que vous tenez par son extrémité) vous permet de frapper votre adversaire sans trop vous en approcher ! C'est re-dou-table !

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Simeon.got

Rétamer l'archevêque? Pourquoi pas pensa le frère Toque, ça lui apprendrait à être respectueux vis à vis de son prochain mais quand Chany déposa les armes, les yeux du moine faillirent lui sortir des orbites en voyant l'arsenal qui gisait à ses pieds...nenni ce n'est pas possible, se dit le moine, vite se dérober, fuir, prendre la tangente, se débiner mais surtout ne pas crier après sa mère, paix à son âme,vaut mieux qu'elle reste là où elle a fini, inutile d'y penser... et le moine de rétorquer à Chany comme si elle venait d'une autre planète:

M'apprendre à m'battre? m'être d'jà battu avec une d'ches armes? m'avez d'jà r'gardé? j'chuis qu'un moine moi hein? le frère toque se mit à maugréer face à tout ce délire...Ben ch'est vrai quoi à part m'débattre avec des quartiers d'boeuf, débiter des côtes d'mouton ou détailler des volailles, en ailes, pilons, croupion, cuiches et autr'morcheaux, j'ai jamais touché à une autr' arme qu'une hachette, j'attaque mes r'chettes avec des louches, des cuillères, chi vous penchez qu'cha f'ra l'affaire ben alors oui j'chais m'battre... et le moine d'ajouter: Vous penchez que j'devrais imaginer qu'l'archevêque est un poulet? Le moine se gratta le menton et une nouvelle idée traversa son esprit troublé au fait oui!...il en fit part à Chany:

Humm..ch'est vrai qu'jai auchi chuivi des cours d'connaichanches militaires d'base et de tactique d'base à l'univerchité mais bon chavez bien comme moi qu'la théorie et la pratique ben y a un monde d'différenche, cha va pas nous avancher cha hein?

Non décidément non le moine ne voyait pas d'issue ou en tous les cas celle qui se profilait à l'horizon ne lui disait rien qui vaille, y avait plus qu'à jeter l'éponge et la mine du religieux en disait long à ce sujet...
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Adso

Comment il se sentait ? Comme le veau qu'on amène à l'abattoir...

Mais...

Hein ? Trois ou quatre fois le tour de la pièce ? Vous êtes sûr que c'est nécessaire ?

Puis vint la question de l'arme. A vrai dire, Adso n'y avait pas pensé. Il pâlit. Il se retrouvait bien embêté... Ce n'est que maintenant qu'il se rendait compte des ennuis dans lesquels il s'était mis... Si ça remontait en haut lieu...

Euh... Une arme ?

Euh... Un bâton, ça irait ?

C'était bien le bâton... "Je me promenai avec mon bâton de marche, quand ce moine hérétique a fait irruption comme un possédé et s'est jeté sur le bâton... Si, si, je vous assure, il donnait des coups de tête dans mon bâton..." Ouais... pas mal, comme idée...

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Chevalier_bayard

Bonjour mon Éminence !

Bon, comment vous sentez-vous ? Aujourd'hui vous allez être le bras armé de l'EA, le fléau du Très Haut ! Faut être en forme !

Pour vous échauffer, faites déjà trois ou quatre fois le tour de la pièce au petit trot, c'est bon pour les muscles ! Et pensez déjà avec quelle arme vous voulez faire ce duel : main nue, épée, lance, masse d'arme ? Vu le peu de temps que nous avons, nous concentrerons l'entraînement sur l'arme choisie !

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Simeon.got

Le frère Toque allait tourner au coin de la ruelle quand il entendit que quelqu'un essayait de frapper à grands coups sur sa porte...Le moine n'avait pas de suite reconnu Chany et la première pensée fut: "ça y est l'inquisition vient me cueillir! " Le moine allait prestement prendre la poudre d'escampette mais une petite voix intérieure lui intima de se retourner vers l'entrée de sa boulangerie et c'est là qu'il l'aperçut, Dame Chany...

Le moine eut un petit espoir qu'elle venait lui annoncer que l'archevêque avait renoncé à se battre, alors, il s'activa d'avancer vers elle tout en exprimant:

Ah Dame Chany, qu'est-che qu'vous faites là ? cha veut dire qu' l'archevêque vous a envoyé m'prév'nir qu'y j'tait plus l'gant, il veut l'ramacher maint'nant ch'est cha?
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Chany

se retourne

a vous êtes là !

gné keski raconte encore opération traduction dans un espace bien précis de son cerveau et

Que nenni , je suis a pour vous apprendre a vous battre pour le rétamer le Monseigneur

déposant les armes qu elle avait apporter: épées longues et courtes , fléau , bâton poignard

vous êtes vous déja battu avec une de ces armes?
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Adso

« Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? » (*)

L'excitation de la veille était retombé. Adso se sentait un peu comme au lendemain d'une forte alcoolisation : il avait une sorte de gueule de bois. Mais qu'est-ce qui lui avait pris ? Dans quelle histoire s'était-il embarqué ? Se battre, lui ?

Bayard s'était proposé pour l'entrainer (après tout, c'était le moins qu'il pouvait faire pour se faire pardonner... c'était un peu à cause de lui qu'il en était là !). Aussi Adso se rendit-il au rendez-vous que ce dernier lui avait fixé. Trainant les pieds et poussant maints soupirs...

Mpfffff...
'jour, Bayard...

(*) Molière

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Chany

"Aides toi , le ciel t aideras "

Tôt le matin

Elle avait reçu missive du moine !

Par tout les saints mais ils ne savent pas se battre ces nains , ils vont se blesser!

Ni une ni deux , la brune prit quelques armes , de l'arnica ...ca pouvait toujours servir et se rendit non pas au terrain de lice mais chez le moine.

Tambourinant à sa porte

Frère Toque ouvrez , c'est Chany ouvrez donc !

un minimum de préparation était requise !
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Simeon.got

Il était une fois dans le nord.....

« Le sacrifice de soi est la condition de la vertu. » (Aristote)

Le frère Toque n'en avait pas dormi, du coup, il s'était goinfré de fromage et de pain toute la nuit pour essayer de faire passer ses angoisses. Le moine aurait bien voulu se réveiller d'un cauchemar comme dans les Flandres avec Eulaly, mais là ce n'était pas du toc mais des pointes d'estoc que lui le frère Toque risquait de se prendre par ce maudit Adso le poids coq...

Le moine ne voulait pas prendre plus de risques qu'il n'en avait déjà pris, par prudence, il avait fait parvenir à Dame Chany une missive pour lui demander d'être son témoin, un homme averti en vaut deux.

Il lui avait donné rendez-vous directement à l'endroit requis.

Le moine n'était absolument pas prêt à se battre mais pour se donner du cœur à l'ouvrage, il s'était dit que ça ne pouvait pas être plus terrible que lorsqu'il s'était fait tabasser par les angevins à la solde de Finam. Ca s'était passé en Maine lors de la messe de la renaissance officiée par feu son mentor, Monseigneur Honoré...Et le moine quitta sa boulangerie avec des pieds de pierre pour aller face à son destin...Et quel destin...
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Chevalier_bayard

"Si tu veux la guerre, prépare la guerre" (Bayard)

Combat en lice H -6

Bayard avait délimité un carré avec des cordes, avait répandu de la paille, pour amortir les chutes, et préparé plusieurs armes. Un vrai terrain d'entraînement.

Il ne savait pas encore les conditions du combat dans la lice... ni les armes : à l'épée en bois, en fer, à la lance, à la masse d'arme, à main nue, à coup de livre des vertus ? ni les témoins: 1, 2, 3 ? ni le final: jusqu'au premier sang, jusqu'à étourdissement de l'adversaire ?

Il devait donc préparer son Éminence à un peu toute les situations. Il avait pris un échantillon de toutes les armes, revu ses différentes techniques de combat à main nue, et envoyé un nain chercher l'archevêque... il était fin prêt pour un peu coacher (comme disent ces cochons d'anglois) Adso...
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Chany

elle se rendait bien compte que le moine n était pas à l'aise mais elle devait le pousser un peu si il voulait voir une chance .

Mais que ronchonnait il entre ses dents ?

vous n êtes pas raide , juste que vous n'avez pas l habitude !

Puis elle le regarda faire

oui ....c'est bien ca ...un peu plus haut ...droit sur la tête ...

ouch ...aie ...ouille ...

oui ..oui ..ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!

en miette l Adso!!!!

vous êtes fin prêt mais rappelez vous que l autre va rendre les coups et u il faudra cogner le premier sans vous précipitez !

Elle tendit une chopine au moine

allez un peu de réconfort
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Simeon.got

"Qui bât sans cesse un glaive et sans-cesse l'aiguise, la lame en sera vite usée." (Lao-Tseu)

La grande maîtresse d'armes avait dit "oui" et elle n'avait pas seulement dit "oui", elle avait aussi déclaré le moine apte au service non sans lui donner quelques ultimes recommandations...

Et comme on offre la dernière sèche au condamné, Chany lui avait présenté une bonne tastevine en guise de réconfort disait-elle...Peut-être la dernière que le moine replet boirait avec sa tronche de tous les jours et pas celle en biais que ce duel risquait de lui sculpter.... En deux coups de cuillère à pot Adso pourrait très bien lui façonner la face à la "quasimodo" finie la bobine du pâtre grec...Il était tout de même temps que je revienne à mes moutons...voire à mes béliers....

Toujours est-il que le moine grogna d'incrédulité avant de se saisir de la mousse qu'il but d'un trait, ce serait toujours ça de pris...Ensuite, il dit à Chany:

Ben y a plus qu'à ch'diriger vers la liche, Adcho a j'té le gant l'premier, ch't'à lui que r'vient la première manche, ch'est cha non?

Le moine voulut avancer mais bizarrement il eut l'impression que ses jambes restaient en retrait, son buste semblait le seul à recevoir l'impulsion nécessaire pour prendre son élan...Dans un geste quasi désespéré, le moine s'accrocha au bras de Chany afin de trouver la force d'avancer vers la lice, là où Adso l'attendrait ou pas...Tout espoir n'était pas perdu, pas encore...
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Chany

Elle bu la tastevine d'une traite puis regarda le moine sans en avoir l'air.

Le bougre était capable de battre le nain de l EA mais encore fallait il qu'il en soit convaincu et a le voir ca ne semblait pas gagner!

Citation:

Ben y a plus qu'à ch'diriger vers la liche, Adcho a j'té le gant l'premier, ch't'à lui que r'vient la première manche, ch'est cha non?

pas tout a fait , il a le choix des armes par politesse après la manche reviendra à celui qui la gagnera selon les modalités que nous fixerons , allons y !

Elle allait s'élancer sur le chemin quand le moine s'accrocha à son bras...Sourire de la brune

allez mon frère , tête droite , redressez vous , bombez le torse et on marche d'un pas assuré !

Elle releva la tête , bomba le torse et avança , la main posée sur le bras du moine...peut être arriverait elle par ce simple geste à lui transmettre sa confiance et un peu de force !
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Adso

Vu que Bayard l'avait abandonné lâchement (si, si), et que de toute façon il était prêt, Adso s'était rendu à la lice.

Bon alors, il est où, ce mécréant ? Il a trop les chocottes pour venir se présenter au défi que je lui ai lancé ?

Bein oui, autant se mettre en condition, histoire de compenser son angoisse. Il essayait donc de se donner une contenance comme il l'avait entendu faire par d'autres, en lançant des injures et des mots vulgaires. Injures et vulgarité étaient une affaire toute relative, évidemment...

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Simeon.got

Dame Chany éclaircit la lanterne du frère Toque au sujet de ses interrogations...et le moine de faire la moue tout en se disant: "Comme si ça ne suffisait pas il y a encore des modalités à remplir, décidément ce n'est pas si simple ces combats, y a pas moyen d'improviser tout doit être consigné... semble-t-il"...

Ensuite, sa maîtresse d'armes lui insuffla un dose de courage en lui suggérant de marcher la tête haute, de ne pas hésiter à bomber le torse et tandis qu'elle démarra en lui posant la main sur le bras...Le moine ne put s'empêcher de fixer la poitrine opulente de la dame, pour sûr elle avait de quoi bomber le torse, néanmoins, il maugréa:Bomber, bomber, j'crois qu'là vous n'm'avez pas ben r'gardé!

Le moine n'osa plus lâcher Dame Chany, il ne comptait pas le lui dire mais ça le rassérénait cette force qui irradiait de cette femme, une assurance qui tout doucement déteignait sur lui, si bien qu'au fur et à mesure qu'ils avançaient bras dessus, bras dessous comme deux compères de longue date, le moine se rappela ce qu'il avait dit à Adso devant témoins, que s'il gagnait l'archevêque ne pourrait plus dire des moines de tastevin qu'ils sont des hérétiques...

Ce dénigrement avait le don de hérisser les moines et surtout marmiton et ça lui donna une idée...oui une idée, Chany avait bien parlé de modalités à remplir oui ou non?

Ils n'étaient plus très loin de la lice quand soudain, au loin, le moine aperçut adso, le dernier espoir venait de s'éteindre mais sa réflexion avait illuminé sa caboche...Le moine lâcha le bras de Chany et il mit les bouchées doubles pour avancer jusqu'au moment où il fut face et à quelques pas d'adso, derechef, il s'adressa à l'archevêque:

Voilà j'chuis là! Le moine jeta un oeil alentour et ne voyant pas Bayard il annonça:

Y vous faut un témoin, moi j'ai l'mien ch'est Dame Chany! Où est Bayard vot larbin?

Puis le moine enchaîna:

Y a de modalités à remplir y paraît ben j'ai mes condichions, j'choisis d'me battre avec l'bâton et vous allez chigner un parchemin avec ch'que j'vais dicter à Chany qu'elle écrive, chi j'gagne vous d'vrez vous conformer à mes volontés!...Le moine se retourna vers Chany et lui demanda:

Z'avez d'quoi écrire plume? Parchemin?
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Chevalier_bayard

Bayard arriva avec la mine boudeuse et une entrecôte sur la tête, pour éviter à la grosse bosse occasionnée par Adso de surgir au-dessus de ses frisottis. Un truc de grand-mère, mais im-pa-rable. Sauf si ses nains s'étaient encore foutus de lui... mais soit...

Nan, nan, j'suis là, mais le premier qui rigole, c'est moi qu'il affrontera dans la lice... bon tout le monde est là, tout le monde est prêt ? Le parchemin ça peut pas attendre la fin du combat, frère Toque ? Bien que je comprennes que vous vouliez certainement coucher par écrit vos dernières volontés, face au doigt vengeur - que dis-je ? - face au bâton vengeur de celui qu'on appelle le fléau de Dieu, le pourfendeur d'Hérétique, le boucher de Rome !

Bon Bayard en rajoutait juste un chouïa... mais faire peur, déstabiliser psychologiquement l'adversaire était aussi une technique de combat qui avait fait ses preuves...

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Adso

Ah tout de même ! Bayard était revenu... Manquerait plus qu'Adso ait été obligé de trouver un autre témoin... C'était une petite nature, finalement, ce Bayard... Tout ce cirque pour un malheureux petit coup de bâton... Peut-être que ce n'était pas une si bonne idée de lui avoir confié la sécurité du diocèse...

Le plus embêtant, c'était que l'autre moine était finalement venu... Qu'est-ce qu'il racontait ? Signer un parchemin comme quoi il devait se conformer à ses volontés si l'autre gagnait ? Certes, Adso avait le Très-Haut avec lui. Mais le Très-Haut, il était loin, là-bas, sur le Soleil. Alors que le Sans-Nom, lui, il était tout près, sur Terre. Donc est-ce qu'Adso pouvait être sûr que la Bête Sans Nom et ses sbires n'allaient pas lui faire un sale coup, sans que le Très-Haut n'intervienne, vu qu'il avait beaucoup d'autres choses à faire, quand même ?

Ta ta ta ! Vous êtes venu pour gratter du parchemin ou pour vous battre comme un homme, mauviette ? On avait dit qu'on allait se battre, alors battons-nous, maintenant ! Tas de saindoux ! Dégonflé !

Adso était encore dans son truc des insultes pour se donner du coeur à l'ouvrage.

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Simeon.got

Et le Chevalier de poindre à l'horizon en essayant de faire son effet boeuf...Pour peu, c'était le pavé dans la marre avec sa tâche noire sur le crâne...Mais, Loin du frère toque l'idée de se moquer de Bayard, d'abord parce qu'il avait des difficultés à étirer les zygomatiques, il ne risquait donc pas de se frapper les cuisses de rire, ensuite, ce n'était pas le moment et enfin il trouvait que de se plaquer un si beau morceau de viande sur la tête en guise d'emplâtre sur le cocard c'était un scandale...Quant à son petit laïus concernant les modalités ça se passe de commentaires....Alors, Marmiton se mit à grommeler entre ses dents: ch'n'est pas ta langue bien pendue qui va m'imprechionner au point où j'en chuis j'ai rien à perdre!

Et ça ne fit pas un pli, Bayard à peine reparut qu'Adso se manifesta en rajoutant une bonne couche sans crainte et il ne se priva pas de tomber dans la vulgarité, résurgence des bas instincts..le vernis craquait...

Le moine grimaça mais avant de faire la dictée à Chany il dit:

Bon ben cha vaut bien une p'tite explicachion, Moncheigneur ch'ra ainchi strict'ment au parfum!

Le moine jeta un oeil vers Chany pour vérifier qu'elle était bien attentive, elle aussi, puis il devisa:

Alors voilà, j'me chuis dit qu'même chi j'chuis victorieux vous pourrez jamais voir en un moine d'tacht'vin un autre qu'un hérétique, ch'est vot'droit dirons-nous mais ch'qui n'va pas ch'est qu'vous traitiez les moines d'hérétiques, l'pencher ch't'une chose mais l'dire ch'en est une autre!

Le frère Toque se tut quelques secondes pour bien rassembler ses idées, puis, il reprit:

Tout l'monde chait qu'vous avez des problèmes avec chertains vocables, parler mariage avec vous ch't' un calvaire, ben là j'me chuis dit qu'vous entendre m' traiter d'hérétique ch'est auchi un calvaire, ch'est hérichant, alors chi j'remporte l'duel, vous pourrez plus exprimer le mot hérétique en parlant des moines d'tacht'vin ni tous les chynonymes et y en a mais j'vais vous offrir mon indulgenche, vous pourrez utiliser un aut'terme, dans vot'bouche, l'hérétique d'viendra hérichon parch'que j'en ai fait un chymbole, il ch'hériche pour ch'protéger, cha pique quand on l'touche et cha vous rappell'ra combien ch'est hérichant!

Malgré ce que bien des gens pensaient de marmiton, il n'était pas né de la dernière, nenni...Et il précisa le fond de sa pensée:

j'avais bien penché à porc-épic mais ch'était comment dire, l'ouverture à toutes les dérives, vous alliez vous jeter à corps perdu dans la raillerie, donc l'hérichon m'convient mieux, puis, il vit chous nos latitudes! Y a plus qu'à mettre tout cha en musique, vous appos'rez vot' scheau chur l'parchemin qu'chany va rédiger, tout cha sous les yeux du Tout-haut et d'chainte Boulache, y a pas d'alternative!
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Adso

Adso, toujours en pleine crise de foi, regarda le moine d'un air soupçonneux :

Je ne vois pas pourquoi je signerai un tel document. Parce que quoi que vous m'imposiez, de toute façon, vous serez toujours des hérétiques et considérés comme tels par l'Eglise, jusqu'à ce que vous reconnaissiez vos erreurs et demandiez pardon. Cà ne changera rien à l'affaire.

Ou alors, en contrepartie, si je gagne, vous et vos co-hérétiques de Tastevin, vous débarrassez le plancher et quittez l'abbaye pour qu'elle puisse être de nouveau habitée par de vrais aristotéliciens.

Tiens. On ne la lui ferait pas, à Adso. Il n'avait pas été chef de la diplomatie romaine (enfin, sous-chef) pendant toutes ces années pour rien !

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Chany

Regarde Bayou et sourit.

Puis s adressant a Adso

Z êtes pas un peu fou? il est hors de question que la contre partie soit le départ des moines , de toute façon vous n'avez pas le pouvoir de les faire partir , Tastevin est indépendante du Comté , demandez une contre partie qui vous concerne mais qui n engage pas l Artois nomého!

Coup d oeil a Toque , clin d'oeil discret

La demande du moine est raisonnable et il n y aura pas duel tant qu il n y aura pas accord et si vous ne voulez en trouver un vous serez alors le perdant !!

Regard a Bayou

cela me semble honnête Bayou , qu en penses tu ?
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Chevalier_bayard

erreur de correction, j'ai cité au lieu d'éditer...

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Chevalier_bayard

Honnête... honnête... tout se négocie, hein... mmmmm... admettons maintenant qu'en reprenant ce que Toque a dit... "alors chi j'remporte l'duel, vous pourrez plus exprimer le mot hérétique en parlant des moines d'tacht'vin ni tous les chynonymes et y en a mais j'vais vous offrir mon indulgenche"... en remplaçant par comme ça:
"alors si j'remporte le duel, vous pourrez plus exprimer le mot hérétique en parlant de moi, Frère Toque."

Après tous, si les autres moines veulent aussi que son Éminence arrête de les appeler hérétiques, ils n'ont qu'à venir le défier... de toute façon, le fléau de Dieu, le pourfendeur d'Hérétique, le boucher de Rome n'a peur de rien ! Vous z'en pensez quoi votre Éminence ?

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Adso

Adso regarda Chany d'un air glacial.

Et d'abord, primo, et d'une, si vous pouviez perdre cette mauvaise habitude de venir toujours vous mêler des négociations qui ne vous concernent pas, ça serait un progrès phénoménal dans votre éducation.

Et ensuite, deuzio, je ne vois pas en quoi 1) "vous n'avez pas le pouvoir de les faire partir" est un argument pertinent dans l'affaire, vu que justement, ce serait l'objet de l'accord; donc je n'aurais pas besoin de quelque pouvoir que ce soit si ces hérétiques (il appuya bien sur le mot) s'en tiennent un tant soit peu à leur parole. Et 2), ni en quoi le départ des moines engagerait l'Artois. Quand on n'est pas capable de réfléchir correctement, on ne se mêle pas de négociation diplomatique.

Terzio, il faudra vous mettre d'accord, messieurs les négociateurs de Tastevin : soit je n'appelle plus hérétiques (il appuya encore sur le mot) Tacques et ses collègues contre leur promesse de tous sortir des murs de Tastevin, soit l'interdiction de prononcer le mot "hérétique" ne concerne que les allusions au Frère Teuk, et alors ce n'est que lui qui devra vider les lieux si je gagne. Et ceci, en vertu de la proportionnalité des enjeux. S'il n'a pas le pouvoir de négocier pour ses frères, fort bien, mais moi je n'ai pas non plus à m'engager vis-à-vis d'eux. Mais évidemment, le frère Tacle serait bien content de se faire mousser auprès de ses collègues si j'acceptais de ne plus tous les traiter d'hérétiques. Vous comprenez donc pourquoi il a fait cette proposition.

Moi, j'ai lancé un défi au frère Touque ou comment vous l'appelez... Cà, il commençait à le regretter, d'avoir lancé ce défi... Et il l'a accepté. Il n'a jamais été question d'autre chose. Si maintenant vous n'êtes pas content, c'est vous qui vous dégonflez. Moi, je suis prêt à me battre. Il saisit son bâton de sa deuxième main, pour bien marquer sa détermination. Les éloges de Bayard l'avaient ragaillardi.

Tout ce que je constate, c'est que vous tergiversez pour ne pas vous battre, Simon ! c'est qu'avec tous ces noms, il avait du mal à s'y retrouver... Vous devriez retourner dans les jupes de Maman Chany, sale pleutre ! Vous allez voir ce qu'il va vous mettre, le Fléau de Dieu !

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Simeon.got

Et ça causait, et ça palabrait...ce n'étaient pas leurs armes qu'ils affûtaient, c'était leur langue...Bien entendu Adso, pernicieux qu'il était, brandit sa mauvaise foy légendaire et tenta de faire un marché de dupes qui fit aussitôt réagir Chany, pas question que les moines quittent l'Artois en échange de la proposition du moine qu'elle trouvait tout à fait acceptable, ce ne serait pas équitable,... Quant au grain de sel de bayard, il n'était là que pour lui assurer la conservation...Celle de l'estime de l'archevêque de Cambrai, ni plus, ni moins...

Et Adso de sauter les deux pieds dans le cerceau que le chevalier lui tendit, belle pirouette, du grand Adso, le narrateur que je suis s'incline face à cette cabriole ;

Malheureusement pour le moine, il allait avoir bien des difficultés à contrecarrer des convictions aussi ancrées, le sermon était sans équivoque et rien qu'à imaginer que s'il perdait le duel il devrait quitter l'abbaye, mettre un terme à sa filiation avec son padré, se séparer de son mentor, sa référence, lui fendit le coeur.

C'était un luxe que Marmiton n'offrirait pas à Adso, son sacrifice pour un mot qui n'avait finalement de sens que pour ces pseudo-aristotéliciens, tels Adso et sa clique...maigre lot de consolation pour le moine qui se retourna vers Chany avec son air de chien battu pendant qu'Adso peaufinait sa provocatrice tirade , des mots durs et tendancieux qui blessèrent à nouveau le moine, la blessure de trop...Cette fois, il allait goûter de son bâton cet ignoble individu, le moine se retourna d'un coup et empoigna bien fermement son arme, il prit la pose et hurla en regardant le ciel:

GLOIRRREUUUHHH A CHAINTEUUUHHHH BOULACHEUHHHHHH !

Puis il interpella l'archevêque de son air le plus massacreur:

Allez viens par ichi Moncheigneur, tu vas t'en prendre plein la poire pour pas un denier, cré nom d'un potiron !
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Chany

oulala mai c est qu il commençait a lui échauffer les oreilles et pas qu un peu mais il marquait un point .

Les négociations ne pouvaient porter que sur un sujet entre lui et Toque rien d autre mais elle n allait pas le lui dire de suite.

Elle tira son épée hors du fourreau , prit un air grave et s'avança , menaçante vers le curé

vous commencez sérieusement a m agacer l archevêque , il serait temps de vous faire ravaler vos paroles et de vous apprendre ou est votre place et puisqu aristot ne s en est pas encore chargé , je peux très bien le faire

* Oh temps suspend ton vol ^^ bien sur que non elle ne tuerait pas un homme d église , même si il était aussi agaçant qu Adso mais elle espéra au moins lui avoir foutu la trouille ce qui donnerait un avantage psychologique au moine

petit coup sur le bâton du curé

battez vous contre le moine et si il gagne plus jamais vous ne le traiterez d hérétique

Sans détourner son regard de l archevêque , elle cria à l'intention de Toque

Venez ici mon frère et souvenez vous de l entraînement sous entendu de l épisode du portrait
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Adso

Adso vit sa dernière heure arriver.

Bayard ! Mais faites quelque chose ! Elle essaie de me tuer !

Après avoir précautionneusement mis un peu de distance entre lui et Chany, suffisamment, espérait-il, pour laisser le temps à Bayard d'intervenir en cas d'attaque, il rétorqua à Chany :

Et si c'est moi qui gagne, espèce de perverse manipulatrice, (Adso était toujours très brave lorsqu'il sentait du secours pas loin) qu'est-ce que j'obtiens du couard qui se protège dans vos jupes ? Ce n'est pas juste, il n'y a que lui qui y gagne !

Puis il tourna son regard vers le moine :

Moi j'aimerai bien te faire ravaler tes paroles, mais vu que tu n'arrêtes pas de te cacher derrière une femme au lieu de venir te battre comme un homme...

Puis il ajouta :

T'es un moins que rien, même chez les hérétiques tu n'es que le plus bas échelon de l'échelle ! Tu fais la grande gueule, mais tu n'est même pas capable de t'engager pour toute ta communauté ! C'est sûr, sans ton Poussix, tu es perdu ! Qu'est-ce que tu as, tu as peur de ne pas gagner ? Ah on fait moins le malin, hein !

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Chevalier_bayard

Plop Chany, allez, range-moi cette épée, c'est de la triche ! Maintenant, vient, nous on se prend une chope, on boit, on regarde, et eux s'estourbissent à coup de bâton. Rien ne vaut un bon débat théologique à regarder ! ^^

Donc, au premier sang, ou au premier assommé, qui perdra ce duel. Combattez honorablement messieurs, le Très-Haut et moi, et Chany aussi, vous regardons !

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Chany

La brune allait fondre sur Adso parce que franchement là il dépassait les bornes lorsque Bayou la retint

mais enfin Bayou , il exagère ton curé , élevant la voix sans compter que lui se cache derrière TA cuirasse , je me demande qui est le plus pleutre des deux

courageux mais de loin!!!!!

Nanan attends Bayou , je suis d accord avec le premier sang ou le premier assomé , prenant tout de même la chopine , mais même si il est casse pied , il a raison , quelle sera la contre partie du curé si il gagne ce dont je doute
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Simeon.got

Et voilà que Dame Chany, hors d’elle, sortit son épée et la pointa vers l’archevêque, menaçante qu'elle était...Le moine y vit de suite une aubaine et il faillit proposer que le duel se fasse par procuration entre Chany et Bayard mais vu la tournure que prenaient les évènements, il balaya rapidement cette saugrenue idée…

C’était la confusion totale, Adso criait forcément au meurtrier, à l’assassin, il injuriait Chany et continuait à charger le moine d’invectives plus odieuses les-unes que les autres pendant qu'elle stimulait son poulain à se souvenir de ses conseils et que Bayard, sous ses airs de ne pas y toucher, tentait de corrompre la maîtresse d'armes avec une chope, qu’elle ne refusa pas, fort pochtronne la Chany, du reste….

Le moine parut ne plus savoir à quel saint se vouer, il resta là à se demander ce qu’attendait adso pour attraper son bâton et riposter, la chute des feuilles ? La semaine des quatre jeudis ? le Saint Glin-Glin ? Ce dernier étant le seul à posséder cette aptitude à remettre à plus tard ce qui ne peut être fait le jour même, sans en préciser l’échéance…

On nageait en plein délire, était-ce une manœuvre de l’archevêque pour gagner du temps ? Qu’à cela ne tienne, il est manifeste que ces religieux de l’église aristotélicienne, tastévinégasque ou romaine, sont plus doués dans l’art des prêches que dans l’art de guerre, la lice étant devenue un oratoire….

Marmiton n’avait plus qu’une envie, celle de déguerpir à la vitesse de l’éclair, or, il se donna un petit moment pour réfléchir, Adso l’avait provoqué en duel, tandis qu’il lui avait proposé un marché, un échange de terme, hérisson en lieu et place d’hérétique…La contrepartie suggérée par l’archevêque était abusive, s’il était victorieux, le padré et les moines seraient délogés de l’abbaye, néanmoins, comme l’un des protagonistes l’avait si bien précisé ça se passait entre Adso et lui, les autres moines n’avaient pas à être mêlés à ce combat et la phrase d’Aristote de lui revenir à l’esprit…

Le moine baissa la garde et essaya de calmer le jeu en criant :

BON CHA CHUFFIT LA! Il ajouta sur un ton plus bas :

Vous commenchez à m’les hacher menu là hein ? Le frère Toque avait la nausée mais il ne pouvait plus se permettre la moindre hésitation, certes, il était couard mais jamais il ne laisserait l’occasion à l’archevêque d’avoir raison, pas aujourd’hui du moins, alors il débita d’une traite :

J’peux pas engager l’abbaye, j’ai p’têtre voix au chapitre mais j’peux pas parler à l’plache du padré, ch’est l’père chupérieur et j’ai l’rechpect d’ma hiérarchie moi, chi vous voulez marchander l’départ des moines d’l’abbaye, ch’est avec le père chupérieur qu’vous d’vrez traiter pas avec moi !

Le moine prit une grosse goulée d’air avant de poursuivre :

Alors voilà, Arsichtote a dit, j’chite « « L’chacrifiche d’choi est la condichion d’la vertu. » ben j’vais prendre cha au pied d’la lettre, chi l’archevêque d’Cambrai gagne l’duel, j’partirai d’chez les moines d’tacht’vin, j’m’inchtall’rai à Arrach définiv’ment en tant qu’boulanger et j’chuis même prêt à v’nir confecher mes péchés et d’mander pardon et achumer l’entretien d’l'église d’Arrach...Hum... !

Un beau pack surprise pour l'église, le frère Toque n'avait pas lésiné sur les moyens, il espérait ainsi qu'Adso y percevrait le pouvoir d'arracher au moins un moine à tastevin pour le remettre dans le droit chemin. Certes, l'archevêque ne gagnerait pas la guerre mais au moins il remporterait cette bataille et rien qu'à y penser le moine avait envie de vomir son quatre heures mais ça lui était impossible puisqu'il ne l'avait pas encore consommé...D'ailleurs, s'ils continuaient à tourner autour du pot ce serait bientôt le moment de sortir le goûter, fromage de Maroilles, miche de pain et rousse de tastevin pour ne pas déroger aux coutumes......Soudain, ses entrailles se mirent à gargouiller et le sortirent de ses multiples préoccupations, il ne lui restait plus qu'à conclure :

Euuuh oui, donc oui j'disais qu'par contre, chi ch’est moi qui gagne, ch’est le hérichon à la plache de l’hérétique et tous ches chynonymes pour tous les moines d’tacht’vin ! Ch’est un marché équitable, y m’chemble non ?

Le moine était pourtant très pessimiste sur ses chances de gagner...
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Chany

Alors qu elle sirotait sa chopine tout en réfléchissant a ce que pourrait être la contre partie du moine lorsque le moine hurla

Citation:

BON CHA CHUFFIT LA!

elle se retourna sur lui , étonnée de son aplomb et l écouta

ca me semble équitable en effet , qu en pensez vous ? s adressant a Bayou et a Adso
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Adso

Adso essayait de comprendre le nouveau marché proposé par le moine. Pas facile, avec son défaut d'élocution... Apparemment, grosse déception, celui-ci ne s'était pas laissé tenter. Adso aurait été bien content de provoquer le départ de tous les moines de Tastevin, et ainsi d'apparaitre comme le champion de toute l'Aristotélité...

Mouais... Je comprends, vous êtes tout le temps en train de vous présenter comme le grand monsieur de Tastevin, mais en fait, ce ne sont que des fanfaronnades ! Vous faites semblant de parler pour Tastevin, mais vous n'avez aucun pouvoir de décision.

Moi je ne trouve pas le marché équitable, parce que je dois m'engager sur tous les moines, et vous ne vous engagez que vous... Et puis la confession, ça vous regarde... C'est vous qui irez sur la Lune, pas moi... Je n'ai aucun intérêt à accepter cela comme enjeu...

En fait, Adso était en train de se demander si c'était vraiment une bonne affaire que le moine reste en Artois, et surtout, se retrouve encore plus au contact d'autres fidèles qu'il pourrait contaminer par son hérésie... Mais il proposait aussi d'entretenir l'église... Et puis, il pouvait toujours essayer en effet d'appliquer la même méthode pour tous les moines, et les faire sortir de leur monastère un par un...

D'accord pour que vous quittiez l'abbaye et que vous vous occupiez d'entretenir l'église d'Arras. Mais attention, en dehors des heures des messes, hein ! Interdiction de vous adresser aux fidèles tant que vous n'aurez pas abjuré ! Et puis vous fournirez aussi gratuitement le pain pour les messes.

Et voilà. D'une pierre deux coups. Il ferait aussi des économies sur l'approvisionnement... C'était important, ça, avec les caisses du diocèse éternellement vides...

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Simeon.got

Et bla bla bla et Gna gna gna aurait bien singé le moine potelé mais l'heure était grave, cet intrigant d'archevêque ne lui laisserait aucun répit pas une once, malementer le frère Toque, voilà sa marotte et faire de lui son larbin, sa chose, Bayard ne lui suffisait pas, ni Melly...Tu parles d'un mentor...Certes, le moine replet avait, en quelque sorte, la tête de l'emploi mais était-ce une raison pour enfoncer le clou?...il est bien connu que l'habit ne fait pas le moine, or, l'archevêque préférait se fier aux apparences c'était plus facile que d'essayer de creuser un peu pour comprendre, Adso était décidément un homme de mauvaise foi...

Chaque mot exprimé par ce vil archevêque faisait un peu plus glisser le moine vers les abysses de l'avilissement, Aristote aurait sans doute parlé d'outil animé mais Christos avait dénoncé l'esclavagisme, on l'avait même crucifié pour ça se souvenait le moine...

Et c'était cet hypocrite d'Adso qui le menaçait d'enfer lunaire, quelle ironie...

"Ch'est l'monde à l'envers, ma parole!" maugréa le moine entre ses dents...

Après cet enchaînement de réflexions très intenses, le moine se dit qu'il ne lui restait qu'une alternative, gagner le duel pour se libérer de ces entraves, il lui était impossible de faire marche-arrière, un seule issue possible, la victoire...Une nouvelle nausée se fit ressentir mais le moine déglutit pour mieux la contrer, ensuite, complètement abattu il dit à Chany:

Bon ben on va chigner l'pacte, ch'est l'moment d'prendre note Dame Chany, enfin rédigez-moi un beau texte avec les enjeux chi vous l'voulez bien? et le moine ajouta complètement vidé qu'il était: Et dés qu'ch'ra chigné, l'archevêque et moi on ch! battra, voilà!...
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Chany

hein? gné??? rédiger un pacte mais je sais même pas si j ai de l encre et du parchemin moi!!!!!

Ne montrant rien de sa perplexité du moment , la brune farfouilla dans sa besace . Elle en sortit tout un bric à brac et fini par trouver ce qu'elle cherchait : un parchemin vierge et de l encre mis point de plume !

Crénom non didjou! jura t elle tout haut puis , un regard malicieux vers Bayou

mais c est que tu as de belle plumes sur ton heaume mon Bayou et hop d en arracher une et de la tailler vite fait en biseau

Forçant Bayou a se retourner , elle prit appui sur le dos de ce dernier et rédigea

bouges pas Bayou , c est un acte officiel crénom!

Réflexion , choix des mots , passage de langue et ...

tadam!!!! elle montra fièrement l acte :

Citation:

Je soussigné, Adso, Archevêque de Cambrai, déclare qu'en cas d'échec à l'issue du duel qui m'oppose à Siméon.Got dict frère Toque de Tastevin, je m'engage à utiliser le terme de "hérisson" lorsque je serai tenté de traiter un moine de Tastevin d' "hérétique", il en va de ce vocable précis et de tous ses synonymes.

Lu et approuvé,
Sceau et signature d'Adso

Je soussigné, Siméon.Got dict frère Toque de Tastevin, déclare qu'en cas d'échec à l'issue du duel qui m'oppose à Adso, l'archevêque de Cambrai, je m'engage à quitter l'abbaye de Tastevin pour reprendre ma vie de citoyen arrageois et me consacrer à mon métier de boulanger. Je m'engage également à entretenir l'église Saint-Vaast d'Arras en dehors des heures de fréquentation des fidèles et je fournirai gracieusement le pain pour les messes.

Lu et approuvé,
Signature du frère Toque

Témoin de Adso, Archevêque de Cambrai,
Signature de Bayard

Témoin de Siméon.Got dict frère Toque de Tastevin,
Signature de Chany

Fait à Arras, le vingt-neuvième jour de septembre en l'an de grâce MCDLXI

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Adso

Adso jeta un oeil sur le document. Mouais... ça pouvait aller...

Il prit la plume et signa, puis sortit son scel d'une de ses profondes poches, avec un peu de cire verte. Pour faire fondre la cire, ce n'était pas évident. Puis il avisa un brasero dans un coin de la lice ; ça ferait l'affaire. La cire molle appliquée sur le parchemin, il donna un bon coup avec le scel.

Ceci fait, il tendit le document au moine en lui disant :

Tenez, vous pouvez faire une croix, si vous voulez...

Citation:

Je soussigné, Siméon.Got dict frère Toque de Tastevin, déclare qu'en cas d'échec à l'issue du duel qui m'oppose à Adso, l'archevêque de Cambrai, je m'engage à quitter l'abbaye de Tastevin pour reprendre ma vie de citoyen arrageois et me consacrer à mon métier de boulanger. Je m'engage également à entretenir l'église Saint-Vaast d'Arras en dehors des heures de fréquentation des fidèles et je fournirai gracieusement le pain pour les messes.

Lu et approuvé,
Signature du frère Toque

Témoin de Adso, Archevêque de Cambrai,
Signature de Bayard

Témoin de Siméon.Got dict frère Toque de Tastevin,
Signature de Chany

Fait à Arras, le vingt-neuvième jour de septembre en l'an de grâce MCDLXI

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Chevalier_bayard

Bien, tout avait repris son cours normal, Chany s'était calmée, frère Toque avait fait une proposition intéressante, et Adso avait équilibré le marché...

Tout roulait et tout allait pour le mieux. Sauf que Chany trouva encore le moyen de piquer une de ses plumes roses. Avant de se servir de lui comme écritoire... ben voyons...

Mais comme c'était pour la bonne cause, il la laissa faire. Adso fut le premier à cacheter le parchemin, qu'il tendit ensuite à au frère Toque. Bayard attendit sagement son tour avant de lui aussi cacheter le-dit parchemin...

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Simeon.got

Contre toute attente, L'archevêque de Cambrai ne fit pas d'histoire après avoir lu le pacte, il apposa sa signature et cacheta de son sceau ledit pacte, néanmoins, il ne put s'empêcher d'amoindrir une nouvelle fois le moine qui l'"arbalèta" du regard - oui, ne vous étonnez pas, c'est un néologisme pour coller à l'époque^^ - si bien que si ses yeux avaient été une arbalète, le frère Toque lui aurait mis un carreau en plein front à Adso...

C'est en maugréant entre ses dents: "ouais ouais ch'est cha grippeminaud, fais ch'lui qu'a oublié qu'il avait échangé des michives avec l'hérétique qu'avait proposé d'ch'occuper d'l'église d'Arrach, la forme et le chtyle étaient bien nets pourtant!"

Le moine attrapa le parchemin avec humeur, s'empara de la plume d'une geste furibond et signa de sa plus belle écriture.

A peine avait-il griffé le parchemin que le moine replet se sentit envahi par des picotements, il comprit que c'était le bâton qui le démangeait et comme tout bon forgeron, "il faut battre le fer tant qu'il est chaud" alors il éructa son impatience à Chany et Bayard:

Bon on a pas toute la vie hein? j'chuis chaud boulette là! On prend la plume et on ch'active pour chigner vite fait hein?

Citation:

Témoin de Adso, Archevêque de Cambrai,
Signature de Bayard

Témoin de Siméon.Got dict frère Toque de Tastevin,
Signature de Chany

Fait à Arras, le vingt-neuvième jour de septembre en l'an de grâce MCDLXI

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Chany

La brune signa à son tour puis tendit la plume et le parchemin a Bayou

je te prête mon dos si tu veux ^^

Citation:

Témoin de Adso, Archevêque de Cambrai,
Signature de Bayard

Témoin de Siméon.Got dict frère Toque de Tastevin,
Signature de Chany

Fait à Arras, le vingt-neuvième jour de septembre en l'an de grâce MCDLXI

[/quote]
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Chevalier_bayard

Aaaaaaaah mais si tu me prêtes ton dos, on est quitte alors ! fit le chevalier avec un sourire...

Il pris le parchemin, et claqua des doigts, ce qui eut pour effet de faire venir un nain secrétaire, avec tout son matériel pour signer: encre rouge pour la première lettre, encre noire pour les autres lettres, cire molle pour le cachet, etc. Perfectionniste le Bayard ? Un tit peu oui...

Il signa et cacheta avant de montrer le papier aux autres

Citation:

Témoin de Adso, Archevêque de Cambrai,
Signature de Bayard

Témoin de Siméon.Got dict frère Toque de Tastevin,
Signature de Chany

Fait à Arras, le vingt-neuvième jour de septembre en l'an de grâce MCDLXI

Voilààààà... Chany je te rends ton dos, et on assiste au spect... au combat ?

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Chany

Range le parchemin

voila messieurs ! maintenant combattez et qu Aristot soit avec vous !

se penchant à l oreille du moine

oubliez pas hein ... mains fermes mais poignets souples , petits pas ....

se retournant sur Bayou

on parie Bayou ? 100 écus sur le Moine !
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Simeon.got

Le parchemin était signé et rares étaient les moments où Le frère Toque se sentait satisfait, or cette fois, il l'était.... mais son angoisse rejaillit aussitôt, s'il perdait ce duel?

Le moine regardait Dame Chany mettre le parchemin en lieu sûr tandis qu'elle lui soufflait quelques bases élémentaires pour combattre. L'instant d'après, elle lançait déjà les paris, en plus d'être pocharde, Chany était joueuse et sur le compte de deux religieux censés être les représentants de la paix, si ça ce n'est pas un paradoxe, je ne m'y connais pas mais comme je l'ai dit à maintes reprises, la théorie et la pratique...

Quoi qu'il en soit, le moine invoqua une nouvelle fois sainte-Boulasse avec moins de vigueur que la fois précédente, il se raccrochait à la sainte comme à une bouée de sauvetage:

Chainte-Boulache, n'abandonnez pas vot'cherviteur, ch'lui qui vous honore en toutes circonchtanches, la bière vous coule dans l'corps!

Le moine aurait bien déféquer dans ses braies mais son séant était trop serré. C'était plutôt l'instant d'avoir les mains fermes sur son bâton, il fit également quelques assouplissements des poignets, campa bien sur ses deux pieds, puis, il regarda en direction d'Adso et lui cria:

EN GARDE L'ARCHEVÊQUE!
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Adso

Adso se saisit bien fermement de son bâton lui aussi.

En garde, simple cuisinier !Il lui semblait en effet avoir compris que Siméon était en charge des affaires de bouches au monastère. En soi, Adso n'avait rien contre les cuisiniers, bien au contraire, mais celui-ci avait quand même la mauvaise idée d'être hérétique. Et un des plus irritants hérétiques qui soit, en plus (je vous met au défi de répéter "irritant hérétique" dix fois de suite sans respirer).

Viens te battre, vile manant ! buveur de bière ! Ca c'était la pire insulte qu'Adso pouvait trouver.

Espèce de pithecus ! Adso n'en avait jamais vu lui-même, mais il avait vu le mot dans un manuscrit une fois, et il avait cru comprendre que ce n'était pas flatteur...

Et va donc, hé, pastèque ! Il était en forme, l'Adso. Tout un tas d'insultes lui venaient à l'esprit... Sans vraiment qu'il comprenne ce qu'elles voulaient dire.

Ah on fait moins le mal...

Oui, forcément, ça devait arriver, à force de se concentrer sur ses des mots choisis, il en venait à négliger sa défense...

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Simeon.got

Et Adso de prendre la pause à son tour et puis de se lancer dans une tirade, celle des injures qui se voulaient blessantes mais qui n'eurent pas l'effet escompté sur le moine.

En effet, de simple cuisinier, Marmiton devînt buveur de bière, puis, pastèque, un beau fruit exotique gorgé d'eau, en passant par pithecus... Le moine aurait pu y voir l'histoire de sa vie par ordre chronologique mais il y avait cette inconnue dans l'équation et vu le peu temps qu'il avait, il n'allait pas pouvoir la résoudre.

Étrangement, le frère toque crut y percevoir un message divin car l'archevêque semblait se ramollir ou fondre devant son adversaire, sa carapace se fendait-elle? Et le frère Toque profita de cet instant précis pour donner un premier coup puissant dans le bas-ventre d'Adso en criant:

Cha ch'est pour pouchix!

Suivi aussi vite d'un deuxième aussi énergique dans la mâchoire:

Et tiens v'là l'deuxième pour Bibine!

L'archevêque venait de se prendre deux beaux coups, le moine le regarda se tordre de douleur avec une certaine fierté mais son angoisse reprit rapidement le dessus, peut-être était-ce la chance du débutant?
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Chany

La brune s'était installée pour assister au spectacle ! Elle n'avait aucun doute sur le résultat final , son " poulain" allait gagner , au pire elle crierait à la tricherie si ce n'était pas le cas !

Un premier coup s abattit sur Adso

WOUAI!!!! tout bon ca Toque ! cognant Bayou du coude t 'as vu l est bon hein!

un deuxième coup vint frapper l archevêque en pleine mâchoire

youhou!!!!! oui .... trop fort restez sur vos gardes!!!!

éhéh l était déchaîner le moine et lâchait ses coups , la brune était amusée de le voir combattre , persuadée qu'il ne pensait pas en être capable au départ.

Un regard à Adso tout de même ..l'avait l air un peu sonné , faudrait pas non plus que le moine le tue , bon il était énervant mais pas bien méchant et elle l'aimait plutôt bien même si elle ne l'avouerait jamais
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Chevalier_bayard

Bayard avait fait semblant de pas entendre la proposition de pari de Chany. Pas qu'il n'était pas joueur, mais le chevalier ne pariait que quand il était sûr de gagner... or là... c'était vraiment du 50/50... Siméon était lourd, gauche et ronchonnant, et Adso carrure crevette bureaucratique... deux religieux en plus, bref, côté combat ils devaient se valoir l'un l'autre... ça ce jouerais sur un détail, pour sûr...

Les deux hommes se mirent en place, et ce sont les langues qui s'agitèrent avant le bâton...

pithéquoi ??? Chany tu sais ce que c'est qu'un pithemachin ???

Se tournant vers Chany, il n'eut que le temps d'entrevoir le premier coup en plein dans le mille de Simeon...

Mortecouille ! Mais Adso, fait gaffe, mets lui une branlée à ce...

...

hum... hum... je voulais dire, votre Éminence, il eusse fallusse que vous le frappiez fort là où ça fait mal avant de vous faire mettre au tapis. S'il vous plaît. bah vi, fallait ménager la susceptibilité du un-jour-futur-pape...

puis, regardant Chany

J'te préviens, si c'est le tiens qui gagne je boude ! ^^

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Chany

chuteu Bayou , faut pas montrer qu on comprend pas ce que dit l archevêque , t'façon je suis qu il le sait pas lui même !

elle regardait le spectacle , ravie et entendre le Bayou bafouiller autant la faisait rire aux éclats

Citation:

J'te préviens, si c'est le tiens qui gagne je boude !

gné ? du chantage ? ah mais ce ne marche pas avec moi !

se retournant sur le moine

FRAPPEZ PLUS FORT NONDIDJOU! sourire a Bayou boude , je t apporterai des pommes , ca se marie très bien avec le boudin
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Adso

Adso était par terre, se tenant le bas ventre avec autant de dignité que possible (c'est-à-dire, pas beaucoup)... Et l'autre Bayard qui se fendait de conseils après coup... Ah il le retenait...

Tant bien que mal, Adso se redressa en prenant appui sur son bâton. Soudain, il le saisit par une extrémité, et fit parcourir un demi-cercle à l'autre extrémité d'un geste assuré par des années de pratique. L'autre extrémité finit sa course sur le crâne de Simeon. La fameuse technique dérivée du "oups, j'ai fait tombé ma crosse sur votre crâne par inadvertance... C'est le Très-Haut qui vous a puni !"

Tiens, vois comment se bas quelqu'un qui a un peu d'honneur, vil goupil !

Il espérait que le coup qu'il venait de porter allait sonner son adversaire suffisamment longtemps pour lui permettre de reprendre davantage ses esprits. C'est que ça faisait un mal de chien, un coup dans l'entre-jambes...

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Leportel62

Traînant au hasard, Lou entendit une voix féminine qu'il crût reconnaître :

FRAPPEZ PLUS FORT NONDIDJOU! je t apporterai des pommes , ca se marie très bien avec le boudin

Chouette, il devait y avoir un pique nique dans le coin. Ca tombait bien, il avait les boyaux dans les talons.
Il localisa la voix et tomba sur Chany, Bayou et deux curetons qui semblaient avoir une discussion assez houleuse.
Il reconnut Adso... décidément, il devait être attiré par lui car où il allait, il tombait dessus.
Il léchouilla Chany et serra la pince du 'déplaceur' en crabe.

Salut vous deux, il se passe quoi ici?
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Chany

EHHH Lou , approche donc et vient boire un coup avec nous !

tartopelle en règle

il se passe que ces deux là ont décidé de se battre en lice et que Bayou veut pas parié parce qu il sait qu'il va perdre sourire malicieux parce que mon poulain a moi l est vachement mieux entraîner

au moment , le dict poulain se mangeait un bon coup!

arf mais faites attention Toque, j ai parié sur vous moi hein!
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Leportel62

EHHH Lou , approche donc et vient boire un coup avec nous !

Ah!!! ce n'est pas de refus.

Il fut tartopellé. Heureusement que son ange n'était avec lui sinon il était encore bon pour dormir à la taverne du fion tourné.

il se passe que ces deux là ont décidé de se battre en lice et que Bayou veut pas parié parce qu il sait qu'il va perdre parce que mon poulain a moi l est vachement mieux entraîner

Youpi, une course de chevaux, c'est super ça.
Mais pourquoi prendre un poulain? Quelle drôle d'idée, c'est quand même mieux avec un pur sang.
Et ils se battent pourquoi ces deux là? Ils veulent le même poulain..
Sinon, pour un pari, j'suis ton homme. On parie quoi? Celui qui gagne, il couche avec l'autre.

Il éclate de rire.

arf mais faites attention Toque, j ai parié sur vous moi hein!

S'il n'y a que ça, je veux bien prêter Tonnerre s'ils n'ont qu'un seul cheval.

Puis regardant Adso.

Adso, prenez donc ma monture et je parie sur vous. Avec un cheval d'une telle qualité, vous êtes sûr de gagner.

S'adressant de nouveau à Chany.

Il a quoi Adso à se tenir les roubignoles?
Je pensais que les boules d'un curé, c'était comme pour un sapin de noël, elles étaient là pour la décoration.
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Simeon.got

Restez sur vos gardes!... Tapez plus fort "nondidjou" et j'ai parié sur vous! Pour sûr qu'ils étaient bons les deux coups que l'Adso venait de recevoir mais elle en avait de bonnes la maîtresse d'arme, ce n'était pas elle qui venait de faire appel à toute son énergie pour chapeler l'archevêque...Et voilà qu'en plus elle rameutait des spectateurs potentiels la Chany...

Corne d' bouc!Jura le moine...Malgré le coup qui avait dû lui faire remonter les coilles au niveau des amygdales et la forte douleur qui avait dû s'ensuivre , l'archevêque de Cambrai profita de ce court instant de déconcentration du moine pour rassembler toutes ses forces, il joignit donc le geste à la parole...

Le traiter de goupil, lâche...Et Toque était bien celui qu'il comptait combattre, alors, par le don qui shoote, Adso se mit à faire tournoyer son bâton , un belle rotation à nonante degrés et le coup, qu'on pourrait appeler "du moulin à vent", vînt s'abattre brutalement sur la caboche du moine replet...Sonné fut le frère, des éclairs zébrèrent devant ses yeux, il chancelait tandis qu'il voyait nombre d'étoiles plus brillantes les-unes que les autres...

Le moine secoua la tête pour disperser les étoiles, or, sa vue restait brouillée... C'est pratiquement à l'aveugle qu'il fonça sur Adso et sans vraiment distinguer son adversaire, il donna une impulsion à son coude gauche vers le haut... Dommage pour l'archevêque qui le reçut sous le menton, ses gencives s'en souviendraient!...C'était toujours mieux que rien et c'est tout essoufflé que le moine déclara:

Ch'est Le p'tit grain d'chable dans l'rouage, ch'lui qu'tu vas r'gretter l'archevêque!
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Chany

rooo m enfin Lou c est pas une course mais un combat ...un drôle de combat je le concède mais combat tout de même

pour le pari , je parie 100 écus sur la victoire de Toque , tu tiens le pari ?

elle soupesa sa bourse quand même afin de vérifier qu elle avait bien les 100 écus , avec elle rien n était gagner , elle devait être la noble la plus pauvre d Artois ^^
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Leportel62

Adso

Citation:

Heyyyyy, le curéchef, monte ta garde, mortecouille. Si je perds mes cent écus, on ne te dira plus sire mais Dame, parole de Lou.

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Chany

Citation:

Cent écus? Tu n'as que ça à parier?

rire de la brune

bien sur que je n ai que ca , tu crois quoi que je suis riche ????

Citation:

Au fait, il se batte pour quoi? Pour toi ou pour Bayou? Je ne connais pas trop les us et coutumes des curetons moi.

Leportel62

Chany

Simeon.got

*Paroles du Haka Néo-Zélandais (All Blacks).

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Adso

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Leportel62

Chevalier_bayard

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Chany

Simeon.got

Adso

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Simeon.got

Chany

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Chevalier_bayard

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Adso

Adso, toujours dans un autre monde, brisa finalement le silence :

Vous êtes toujours là ?

Oui.

Euh... Et donc ?

Quel est ton choix ? Souhaites-tu que ton âme soit jugée maintenant, ou préfères-tu disposer de plus de temps pour te préparer à ce jugement ?

Adso n'insista pas : manifestement, il avait trouvé son maître dans l'art de noyer le poisson. Mais le refus du Très-Haut de répondre à ses questions n'avait pas réussi à le rassurer sur sa possibilité de mériter le Paradis Solaire ou non...

Euh...

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[RP] Adso et Toque en lice, ça ne fait pas un pli...