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[RP] Chateau Comtal - Une présence qui nous honore

Boskdeportkar
[Domaine de BELLEGARDE en MARCHE]

A peine descendu de cheval, après une petite promenade, me voilà interpellé par mon épouse, criant : " Le Roy est à Limoges, le Roy est à Limoges !".
Manifestement drolement enthousiaste mon épouse, et pas question de lui dire "Et alors ?" .

Et puis à l'entendre dire :
Dépêches toi de sauter dans le bain, le Roy est en Limousin. Il faut que nous nous rendions au Castel au plus vite."

Je me depechai donc de la rejoindre au bain, esperant quelques minutes d'intimité au passage, mais l'espoir fut de courte durée, à peine le temps de s' éclabousser en vérité. Sofja trop pressée de se vetir d'une de ces robes dont elle avait le secret, ne resta guere dans l'eau et m'invita à me laver rapidement d'un ton comique :

Héhéhhéé tu fais moins le malin !!! Allez décrasse toi petit cochon.

C'est vrai qu'elle etait belle ma femme, nue devant moi, attendant que la chambriere la sèche dans une grande serviette. Elle avait retrouvé la forme depuis la naisance de Galaad. Et la tentation d'aller la chercher et de la replonger dans l'eau me gagna bien vite. Mais à la voir si heureuse à l'idée d'aller au Castel, je me dépechai à mon tour, sûr d'etre pret bien avant mon épouse. Je n'avais pas besoin d'aide pour me vetir.

Au détour d'un couloir, quelques minutes plus tard, un record en somme :


"Tu es prêt mon amour ? La voiture nous attend."

"Oui, je suis prêt, prêt à tout avec toi."

Nous partîmes à vive allure du Domaine, et j'eus grand plaisir à partager cette promiscuité emplie d' un parfum léger et terriblement irrésistible.
Je pris la main de Sofja dans la mienne.



"Tu es vraiment resplendissante, et j'espere que la route jusqu'au Castel sera un peu longue pour que je profite de ta toute proche présence".
"Mon coeur a grand appétit".


Arrivés au Castel de Limoges, je ne pus m'empecher de dire :


"Si le Roy te regarde de trop ... et bien... et bien je le comprendrai aisément car tu donnes des couleurs à la vie".
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Sofja
    [Sur la route du Castel]


Du haut de ses 20ans, fraichement mariée d'un an et mère depuis 3 mois, la Vicomtesse était devenue telle une petite fille ce jour. Comme quant son père était revenu avec un poney pour son anniversaire. Comme quant son époux lui avait fait demande en mariage. Son coeur était remplie de joie, royaliste jusqu'au bout des ongles.

C'est la première fois que je vais voir un Roy ! Et peut être la dernière fois, alors il était hors de question qu'on passe à côté de cela. Puis je n'ai entendu que du bien de la part de Dame Hildegarde et de mon frère.

Elle était loin d'être en mode charmeuse envers son mari mais elle décoda parfaitement les signes de ce dernier. Elle se lova dans ses bras.

Quant le soleil laissera sa place à la lune, je serais toute à toi. Mais en attendant, interdiction de me décoiffer ou de froisser ma robe. Manquerait plus que je ressemble à une gueuse devant le Roy.

La litière s'arrêta devant le Castel, le couple descendit et monta les grandes marches.

Faudrait encore qu'il me voit, je pense qu'il y aura foule et tu sais que je ne suis pas du genre à me montrer. Je laisse la place à d'autres qui ne s'en gêneront pas. Moi je veux juste le voir !

Ben oui, la vie Limousine était bien triste depuis qu'elle était démotivée pour s'investir dans les terres qu'elle chérissait tant. Alors le ROY était la distraction pour beaucoup et toute façon, un ROY ne s'encombre pas de ses sujets. Il était forcement qu'une raison de fête, pensait elle.


    [Au Castel de Limoges]



Mains dans la mains, les Vicomtes de Bellegarde en Marche et Seigeurs des Billanges entrèrent dans la salle des allégeances. Le Roy et la Comtesse étaient là, ainsi que quelques Limousins. Sofja reconnut le jeune Comte Gailen et la demoiselle Victoire en compagnie de la sulfureuse Comtesse de Turenne, ainsi qu'Hildegarde un peu à l'écart. Elle les rejoignit sur les bans réservés à la noblesse tout en leur adressant un grand sourire. Vu que le silence avait l'air d'être de mise, elle susurra un :

Bonjour...
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Seleina
Non.

Vraiment non.

Pour rien au monde elle n'aurai voulu manquer cela.
L'étincelle, comtesse... C'était là déjà nouvelle d'importance.

Mais la voir faire serment à d'un roi qui, par ses actes et ses annonces, avait gagné son respect, était chose émouvante.

Elle se souvenait de la sienne allégeance, qui resterait gravée en coeur tout son souffle durant.

D'un pas mesuré, la brune éthérée rejoignit les rangs, heureuse, discret témoin d'un règne annoncé qu'elle espérait au moins aussi long que le sien.

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Anna_jagellon
    La benjamine Jagellon en qualité d'Officier Royal et d'écuyère de l'Ordre Royal de la Licorne se devait d'être là pour la visite de son Roy.
    Le matin même la blondinette s'était préparée, faisant sa toilette, et revêtant une robe soyeuse.

    Depuis ses relevailles elle avait peu à peu reprit ses entraînements à l'épée, quand son fils le lui permettait et quand son homme s'affairait à la mairie.
    Ceci lui avait permis de retrouver rapidement un semblant de corps désirable, le petit ventre bombé d'après son accouchement disparaissant pour laisser place au corps svelte et emprunt de féminité d'auparavant.

    Le bébé était resté au bon soin d'une nourrice pour ce jour, tandis que son aimé lui assurait son soutien de part sa présence, bien que peu habitué à ce genre d’événements. C'était la un monde qui tenait plus d'Anna que de ce dernier mais il avait fait l'effort et elle en était ravie. Après tout, elle avait elle aussi adapté son mode de vie au sien alors une fois de temps en temps il pouvait bien...Surtout qu'elle s'était faite belle.
    Bien sur, la nourrice avait été gentiment menacé afin qu'elle fasse pleinement attention au petit joyaux qu'était Enguerrand.

    Quand elle arriva, dans un froissement de tissu, le pas félin, au bras de son brun, c'est en inclinant son minois qu'elle saluât l'assemblée qui se formait à mesure que les gens venaient.
    Rencontrer le Roy ne l'intimidait nullement, ni l'excitait spécialement, sans doute habituée.
    Ses azurs balayèrent rapidement la grande salle, jaugeant un peu de la sécurité des lieux, par précaution. Au pire, si besoin est, elle trouverait bien un épée.

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Anthy
Anthy avait appris la nouvelle que le Roy était en Limousin, quel honneur ça devait être que de pouvoir assister a telle cérémonie pensait il, mais lui qui n’était pas de sang noble se disait que c’était le genre d'événement ou il n'y aurait que la grande noblesse du Limousin.
Il avait pesé le pour et le contre quand sa tendre Anna lui avait demandé si il voulait l'accompagner, il n’était pas du tout habitué a ce genre de cérémonie mais alors pas du tout et cela le laisser fort pensif sur les choses contrairement a elle qui en avait davantage l'habitude.

Après avoir pris de l'avance sur le travail a la mairie, il avait finalement accepté d'accompagner sa belle a cette cérémonie. Après tout pour un Maire c’était là un magnifique événement a ne pas rater qui n'arrive pas souvent pour ne pas dire rarement.
Ils partirent donc en direction du château Comtal, mais avant il fallait laisser Enguerrand chez une nourrice qui se situait a quelques encablures de là ou ils se rendaient.

Une fois tout fait, ils prirent la direction du Castel; tout en ayant sa belle a son bras, il entra dans la salle a vitesse normale tout en saluant les personnes présentes, il reconnut là Victoire qu'il avait croisé il y a quelques temps mais aussi la Comtesse Mahelya, ainsi que Hildegarde .... Il avança toujours puis alla se placer a coté des autres avec sa belle balayant d'un regard la salle et restant silencieux attendant la suite des événements.
Esyllt_catarina
    Le centre de toutes les attentions était bien évidemment le Roi mais quand même, Esyllt avait la côte !
    Monseigneur de Bellecour, enfin Bellecour tout court, mais Esyllt ne pouvait s’empêcher d'ajouter une petite particule, elle l'aimait bien. Et puis ce fut Sa Majesté qui leurs adressa, à elle et au mini-lui, un salut discret mais un salut quand même. Une vraie midinette que la rouquine. Et en parlant de rousses, ce fut l'autre femme à la chevelure de feu qui lui adressa un sourire. Le hasard faisait parfois mal les choses, même cheveux, même robes .. Fichtre ! Enfin, la plus âgée des deux avait l'angoisse en moins, cela détendait les traits du visage, c'était toujours cela.

    Et puis ce fut la ducale Devirieux, dont elle avait oublié le nom marital, qui prit la place à ses côtés. Elle avait les mains pleines mais visiblement pas pour elle. La curiosité, mêlée à la gourmandise de la comtesse de Turenne ne seraient pas contentées. Cela ne l’empêcha pas de la saluer d'un sourire chaleureux. Vint ensuite le neveu, accompagnée de la demoiselle de la veille, ou de l'avant veille. Esyllt avait un doute. Le petit -qui n'était pas beaucoup plus jeune qu'elle- faisait déjà chavirer les cœurs, bourreau de père en fils à ce qu'on lui avait dit. En cette cérémonie les têtes dodelinaient plus que les langues ne se déliaient. Vivement que ça commence et donc que ça se termine. Enfin, le couple Jagellon se joignit à eux. Si Esyllt avait su que l'entrante la considérait comme sulfureuse sans doute en aurait-elle rajouté. Et puis ce fut le drame, la fin d'un consensus implicite qui consistait en le silence. Devait-elle prendre un air effaré ou murmurer un long mais significatif 'chut' ? Non, elle était sulfureuse alors d'une voix normale, ne se génant pas pour se faire entendre, au risque assumé de faire parler dans les chaumières, Esyllt répondit.


    Bonjour à vous. Installez-vous vite, cela ne devrait plus tarder maintenant.

    Ou comment faire comprendre à tout le monde qu'ils avaient des casseroles sur le feu et grande envie de passer à la suite.
    Une revenante, enfin, fit son apparition, la Romans. Contre toute attente, la Malemort par alliance en était ravie. Cela ne pouvait qu'amener un peu de vie, distraire les chaumières et puis la noblesse était toujours mieux aux cérémonies que cloitrée chez elle. Il faudrait qu'elle répète à son mari cela aussi. Les yeux noisettes d'Esyllt se reposèrent alors sur le Roi et Mahelya. A vous les studios !

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Victoire_

C'est tout naturellement discrète qu'elle fît son entrée, une habitude certes, mais qui ne l'avait pas empêchée de s'investir pleinement dans la vie du Comté et d'avancer.

Ravie que Mahelya porte enfin la couronne Comtale, cette amie qui le méritait grandement, jamais Victoire n'aurait pu manquer d'assister à son allégeance.

L'arrivée du Roy était une grande occasion, Mahelya se souviendrait longtemps d'avoir pu prêter serment à la couronne sur les terres même du Limousin. Mais pour certains c'était plus l'occasion de venir se pavaner devant lui et non pour Mahelya, à croire qu'ils oubliaient que sa future Grandeur Mahelya serait leur suzeraine d'ici quelques instants.

Faisant fi de tout cela, tout en maintenant les pans de sa robe pourpre, la blondine adressa un sourire à l’Etincelle, saluant au passage les personnes présentes avant d’aller prendre place.

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Gueldnard
Les allégeances. Cette fois ci, il attendrait debout au lieu d'être assis sur le trône. Le blond avait remplacé Meuh au pied levé pour un mandat avant que celle ci finisse par monter sur le trône. Ça n'était qu'un juste retour des choses.

C'est sur ses pensées que Gueldnard avait enfourché sa jument pour se rentre en salle du trône. Vêtu de la tête au pieds de cuir léger frappé de ses armoiries, l'épée à la ceinture, il avait tout l'air d'être prêt pour la guerre. Au final, la noblesse du LM n'était pas si loin. Un nid de vipère parmi d'autres quoi que … aujourd'hui ça serait sans doute le chant du coq ou de la glousserie. Le Roy faisait l'immense honneur de se rendre en Limousin. Ainsi, s'il le pouvait, le blond pourrait lui glisser un mot sur la hérauderie du Limousin où le poste restait vide depuis fort longtemps. Pourtant, des candidats avaient postulés pour le siège.

Descendant sa monture, son épée flanquée sur sa hanche gauche, il avança laissant la paume de sa main sur le pommeau de son arme. Le pas de ses bottes résonnaient légèrement sur le sol lorsqu'il passa les portes du château. Le Roy présent en Limousin, quel serait son destin ? Enterait il dans la lignée de Nebisa ? Vonafred ? Eusaias ? Hum … Peu de chance qu'il agisse comme ce dernier. Choix déterminant lors des élections Royales, le programme du Borgne comme certains l'appelait l'avait séduit car il était clair et la trame semblait construite. Il ne restait plus qu'à le voir appliquer.

En franchissant la porte de la salle du trône, Gueld se demanda si il y aurait autant de noble que d'habitude pour un débat au collège de la noblesse.. Il en doutait et c'est avec un sourire carnassier et un léger rire qui s'échappa de sa gorge comme un souffle qu'il fit son entrée.

Observant les différentes personnes, le blond maugréa d'un ton amère à quelques personnes au loin.


Parvenus, lèches bottes …

Désinvolte, il s'installa volontairement à l'écart en ruminant intérieurement. La mine sévère accompagnée de son humeur fort mauvaise, il attendit patiemment que la cérémonie commence.
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Zeinar
En retard.

Une habitude tenace, même en présence du Roy.

Il avait enfilé sa robe d'or en quatrième vitesse, s'était muni de ses plus belles poulaines pour se fondre parmi le reste de l'assistance, comme l'hirondelle soucieuse de trouver sa place dans l'organisation parfaite et si bien huilée d'un vol cintré.
Pour un peu, il planerait.

Occupant provisoire du château comtal, il tenait à soutenir de sa présence la future comtesse, lui espérant un parcours couronné d'autant de succès que celui de sa sylphide troubadour. Enceinte, alourdie et bientôt épuisée à en avoir les yeux cernés, elle ne partait pourtant pas avec les meilleurs atouts mais avait rapidement su faire oublier sa situation encombrante. Un avenir prometteur, à n'en pas douter.

Le brun, loin de souffrir d'un ventre qu'il portait sans mal, s'éleva sur la pointe des pieds, curieux d’apercevoir un roi qui ne lui déplaisait étonnamment pas, pour le peu qu'il connaissait de sa personne et de ses actions.

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Nicolas.Ier, incarné par Mahelya


A sa convenance ? Soit. Ils commenceraient en ce cas par l'allégeance. Le borgne s'avança vers l'estrade où reposait le trône comtal, et tourna le dos à celui-ci. Ce n'était pas le sien et il ne jugeait pas convenable de s'y asseoir, quand bien même il deviendrait sous peu le suzerain de celle à qui il était destiné.

De sa position surélevée, il avait une vue privilégiée sur la salle où nombre de Limousins avaient pris place. Outre ceux qu'il avait déjà gratifiés d'un discret salut, il reconnut une Hospitalière qui l'avait gâtée lors de sa précédente tournée électorale ainsi que Seleina, avec laquelle il avait eu maille à partir à sa permanence. Sa présence pouvait attester qu'elle se trouvait aujourd'hui en de meilleures dispositions, et le borgne s'en réjouit.

Il y avait également beaucoup de visages inconnus, bien sûr... ses sujets, désormais. Il n'avait aucun moyen de savoir ce qu'ils pensaient de lui, quels espoirs ils avaient placé dans son accession au trône, s'ils avaient soutenu la régente ou s'ils se moquaient éperdument de l'identité du monarque. Et pourtant, il était responsable d'eux. C'était une sensation singulière.

Secouant légèrement la tête, il se ressaisit et invita d'un geste du bras la comtesse à le rejoindre au pied de l'estrade pour procéder à l'échange rituel.


Je vous écoute, Votre Grandeur.
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(posté avec accord du joueur)
Mahelya
Les Limousins et Marchois continuaient a arriver en masse, ce n'était pas tous les jours que l'on rencontrait le Roy. Tout d'abord Victoire, Son altesse meringuée, amie et marraine de son Promis. A son entrée elle fut saluée d'un grand sourire, nulle doute que la boite qu'elle tenait entre les mains contenait ses précieuses meringues. Puis le jeune Comte Gailen accompagnée d'une jeune femme entra à son tour, salue poli agrémenté d'un sourire, le premier à l'avoir accueillit lorsqu'elle était venue se présenter au collège de la noblesse, cela ne s'oubliait pas, d'autant plus qu'elle avait apprécié son franc parlé. Puis le Couple De Port Kar-Jagellon fit son entrée... Aie Sofja était aussi en robe bleue à galons doré. Pour un peu on aurait pu penser qu'il s'agissait d'un uniforme des femmes du Limousin. Un sourire chaleureux éclaira une nouvelle fois le visage parsemé de tâches brunes, des visages connus, amis cela faisait plaisir, même s'il y avait fort à parier qu'ils soient là pour rencontrer le Roy.

Soudain, Elle entra, classe, élégante, discrète ... La Romans, La Carminée Seleina. A sa vue, l’Étincelle faillit bondir sur place et sautiller comme une enfant tant elle était ravie de la revoir ! Enfin ! * Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Elle est là ! Elle est venue ! * auraient pu être les cris de joie de la Rousse. La Comtesse de Saint Mathieu était son mentor, celle qui un jour lui avait donné une chance bien qu'opposantes politique. A force de la côtoyer, Mahelya avait développée pour la brune une réelle admiration et un profond respect. Le sourire alors affiché ne laissait aucun doute sur la joie de la Flammèche de revoir cette femme. Celle sans qui elle ne serait pas là aujourd'hui. Un petit signe de la main, discret lui fut adressé, elle espérait avoir le temps d'aller l’accoler après l'allégeance, prendre de ses nouvelles, parler de tout et de rien, pourvu qu'elle puisse lui parler.
Puis se fut Anna et Anthy qui entrèrent à leur tour, le petit bout de choux devait être resté au chaud à la Maison. A leur tour un sourire amical en guise de salue ponctué d'une inclinaison de la tête.

Enfin, le bal des arrivées se ponctua par le trio de Limoges, des amis selon la Frêle, Victoire en tête magnifiquement vêtue de pourpre, suivit de prêt par Gueld en grande tenue d'apparat puis Zeinar qui a n'en pas douté serait lui aussi ravi de revoir Seleina. De grands sourires pour les accueillir, elle irait les saluer après. Et le Roy s'installa sur l'estrade du Trône Comtal. A l'invitation, le cœur battant à tout rompre la Rousse enceinte de six mois et quelques s'avança. Non sans quelques difficultés du à son état, elle ploya genoux devant sa Majesté Nicolas Ier Roy de France, pas peu fière de devenir la vassale de ce Roy. Relevant le regard, prenant une grande inspiration, elle prononça le serment.


- Moi, Marie-Amélya d'Elicahre-Kierkegaard, élue par le peuple du Limousin et de la Marche, reconnue par le conseil, ai l'honneur de prêter allégeance à la Couronne de France, Représentée par vous, Sa Majesté Nicolas Ier. Nous vous jurons Auxilium, Concilium et Obsequium.

Voix emprunte de sincérité, genoux au sol, elle ne bougea pas d'un cil.
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Nicolas.Ier, incarné par Mahelya


Toujours plus solennel lors d'une allégeance, il répondit :

Nous, Nicolas, Roy de France par la grâce du Très-Haut, acceptons votre serment. Nous vous promettons en retour justice et protection et faisons de vous, comtesse du Limousin et de la Marche, notre vassale.

Il descendit ensuite de l'estrade et lui offrit son bras afin de l'aider à se relever. Tout monarque qu'il était, il demeurait florentin, et aucun Florentin ne pouvait laisser une femme – a fortiori enceinte – se redresser sans lui prêter assistance. D'autant qu'il se trouverait ainsi en bonne position pour enchaîner sur l'accolade vassalique, qui demeurerait chaste mais dont un spectateur régulier des allégeances du Louvre n'aurait pu manquer de remarquer qu'elle semblait réservée aux représentantes du beau sexe. On ne se refaisait pas.
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(posté avec accord du joueur)
Boskdeportkar
Un silence de cathédrale ! Doux euphémisme. La cérémonie avait commencé et les serments furent échangés. Plus personne n'osait emettre le moindre son, tout à chacun suspendu aux paroles échangées entre le Roy et notre Comtesse.

J'avais connu quelques allégeances en ces murs, mais celle ci résonnait bien différemment, un roy, que dis-je, le Roy de France, que dis je, Notre Roy, ici présent, dans l'exercice de sa pleine souveraineté. Une saveur particulière, qui, bien idiotement, soulageait ma cicatrice, celle qui m'avait tenu alité un mois et demi à Muret. L'impression que tous ces jours ne furent pas une erreur, ni une stupidité de ma part d'etre allé la bas.

Je ne connaissais pas cet homme, peut etre ne valait il pas plus que ses prédécesseurs, mais après tout, qui etais je donc pour en juger !
Qui devait l'envier à cette heure ? Qui pouvait deviner la lourde et tangible solitude de l'exercice du pouvoir ? Se faire respecter en se faisant aimer, tout en servant son royaume, sans se servir soi-même.
Fort et juste... et bon, puis équitable aussi...un sacerdoce en somme.
Du moins, voilà comment j'imaginais la conduite nécessaire et périlleuse que le trône réclamait. Sans quasiment droit à l'erreur.
J'en vins presque à plaindre cet homme aux épaules bien alourdies par le poids de ses charges. Et à me croire plus chanceux dans ma vie campagnarde en mon domaine, auprès d'une femme aimante et aimée.

Et puis, comme bien souvent, une idée étrange et saugrenue, vous traverse l'esprit à des moments inattendus.
A voir le Roy tendre son bras à la Comtesse du Limousin, enfin plutot voir le Roy de coté, je me posai la question vraiment stupide , de savoir quel profil il déciderait de faire frapper sur les monnaies émises à son nom.
Aurait il l'humour ou la force de caractere de faire figurer son bandeau ?
Et puis Dieu merci, cette idée s'effaça aussi rapidement qu'elle m'etait venue.
Idée chassée par une autre, à penser que je ne connaissais que tres peu la Comtesse du Limousin, .... peut etre apercue pour la premiere fois à un bal... Mais je ne pouvais me départir de cette impression qui se dégageait d'elle... Une jeunesse certes, mais une maturité insoupçonnée, une profondeur certaine, pas de celle qui peut vous effrayer
pour autant, plutot de celle de ...voyons ... d'une énorme cuve à vin de bordeaux !
Une cuve à vin ? En voilà une drole de comparaison. Mais pas mieux sous le coude ! Pourquoi donc une telle sensation ?
J'imaginais alors une chaleur dans le bois, une bonne verdeur qui vieillira bien, des tanins très variés, une "rondeur" généreuse dans la forme, un réceptacle capable au final de vous concocter un sacré cru.
J' hochai intérieurement la tete, à m'en sortir de la sorte, à me dire que cela devait etre pour toutes ces raisins évoqués ... euh ces raisons !
Parfois, on arrive à d'étranges raccourcis, mais qui nous laissent une bonne sensation au final.

Digression mise à part et terminée, j'espérais simplement et le plus sincèrement du monde que Mahelya ferait une excellente comtesse, à l'image de .... Je cherchai un nom sur le bout de ma langue... Seleina Romans !!! pour sûr !! A qui je fis ma prime allégeance. De ces femmes fortes, subtiles, mystérieuses, mais jamais inquiétantes. Discretes et volontaires à la fois. Une femme du Limousin en somme.

Décidement bien de trop de qualités nécessaires pour l'exercice du pouvoir.
Voilà pourquoi bien peu d'elus surmontaient les épreuves du temps.
Voilà pourquoi je ne me lancerai jamais dans la "res publica".
Enfin, la raison me revint, et je rattrapai le fil du temps, pret à applaudir si le protocole le permettait. Mais je n'en savais rien à vrai dire.
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Mahelya
Elle écoute, elle observe, elle note l'absence de "subsistance", mais après tout puisque rien ne se passe comme prévu depuis le début de son mandat ... Pourquoi pas ... Elle s'apprête à ce relever quand le bras royal se propose. Les joues un peu rougissantes par cet honneur, elle accepte volontiers le soutien proposé par le Florentin borgne, en espérant ne pas peser une tonne. Vient ensuite l'accolade vassalique et comme peu habituée, la Frêle Rousse ne constate aucun signe particulier à celle-ci.

Enfin l'allégeance est prêtée, peuvent alors commencer les réjouissances.

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Nicolas1er.


Instant de flottement. Le borgne s'attendait à ce que la jeune rousse donnât le signal de départ des festivités, mais elle n'en fit rien. Lui laissait-elle la main de peur de commettre une impolitesse ? Il se pencha vers elle pour lui glisser à l'oreille :

A vous l'honneur, Votre Grandeur.

Il n'était pas certain de ce que prescrivait le protocole en semblables circonstances. La maîtresse des lieux avait toutefois fait montre d'une déférence admirable et Nicolas n'entendait pas lui faire de l'ombre pour une bête question de préséance.
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