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[RP] Chateau Comtal - Une présence qui nous honore

Mahelya
Le regard viride se perd dans la symphonie de couleur de la salle. Le cœur palpite et la Rousse ne fait pas la maline. Que fait-on maintenant ? Il se passe quoi ? Comment ça s'organise ? * Ahhhhhhhhhhhhhh ! Je veux m'enfuir ! Me cacher dans un trou de souris ! Disparaitre ! * Idiote et naïve, voilà ce qu'elle pense d'elle. En matière de protocole normalement elle se débrouille sauf quand il s'agit d'un Roy, de son Roy. Là elle n'a aucune idée de la marche à suivre et personne ne fut là pour la conseiller, par contre, pas de doute, ils seront nombreux à lui dire qu'elle a fait n'importe quoi. Bref, deux états d'esprit s'opposent. Passionnée et impulsive elle serait bien capable de se mettre à genoux, de faire venir des lanceuses de pétales pour paver de rouge et de rose le sol que foulera sa Majesté, de rechercher un tigre et un éléphant comme présents pour le Roy. D'un autre coté, réfléchie et posée, elle se doute qu'en faire trop peut rapidement devenir dommageable, et peut-être que se mettre un peu en retrait pour laisser agir l'Eclat, l'Aura royale est la solution la mieux adaptée à la situation. Le Hic, c'est qu'elle n'a aucune idée de ce qu'il faut faire à présent. Court instant de flottement où l’Étincelle espère trouver un peu d'aide auprès des Présents. Heureusement Sa Majesté Nicolas Ier semble capter son désarroi, et quelques mots glissés au creux de l'oreille de la Flammèche, arrivent à la calmer d'un coup d'un seul et à lui redonner le sourire. On lui demande de gérer ?! Ok ! ça elle sait faire !

Alors qu'elle reprend un peu d'assurance, le minois aux tâches de Rousseurs s'incline, une génuflexion légère accompagne ce mouvement alors que la voix cristalline s'échappe des purpurines.


- Majesté, me permettez-vous, de vous présenter tous les présents icelieu, le temps que l'on dresse la table et qu'on apporte les plats chauds. Ainsi nous passerons à table ensuite. Cela ne prendra que quelques instants.

La jeune Flamme se redresse et son regard s'accroche à Hubert, valeureux page du Pavillon des Émissaires, qui la secondait avec brio quand elle était Chancelière et qu'elle s'est permise de ramener au Château. Le vieil homme comprend la demande muette, l'apanage de travailler pendant des années avec la même personne, et les ordres fusent déjà. Dans quelques instants, avec la plus grande discrétion, valets et gardes dresseraient une table en "U", celle d'honneur réservée au Roy et sa cour. Les domestiques en rang se tiendraient devant le buffet. Les plats de ce dernier seront alors bien vite déposés sur la table de ripaille. Quelques instants supplémentaires encore, et ils seront accompagnés des fumés délicats des viandes et poissons du service chaud qui envahiraient les narines de chacun, réveillant, on l'espère, les appétits. Bertille, fidèle cuisinière de la Rousse Comtesse, avait donné ses instructions. A n'en pas douter, il ferait bon manger au Château Comtal ce soir.

Laissant tout ce petit monde à la préparation du repas, la Rousse, rapporta son attention sur le Roy, attendant qu'il esquisse le premier pas, pour qu'elle se glisse dans son sillage. Dès qu'il s'arrêterait devant une personne, alors, la Flamme lui présenterait. En espérant qu'elle ait mémorisé les noms et titres de chacun et qu'elle ne fasse pas d'erreur. Note personnelle : Embaucher un Crieur, embaucher un maître de protocole, et se racheter un cœur et un cerveau, ça peut toujours servir. Heureusement que la robe bleu nuit aux galon d'or dissimulait les tremblements de ses genoux.

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Nicolas1er.


Le Roy avait caressé l'espoir de rejoindre subrepticement ses connaissances dès que l'agitation des festivités lui aurait fourni une couverture suffisante, mais force lui était d'admettre la pertinence de la proposition de son hôtesse. Puisqu'il avait fait le déplacement en Limousin, il ne pouvait décemment pas faire l'impasse sur une revue du gratin local.

C'est une excellente idée, Votre Grandeur.

Il attendit qu'elle le guide... mais se rendit rapidement compte qu'elle n'entendait pas lui passer devant. Charmante attention qui ne lui facilitait pourtant pas la tâche : Nicolas n'avait aucune idée du rang respectif des invités et ne pouvait donc pas vraiment procéder par ordre de préséance. Il se dirigea donc tout simplement vers le groupe le plus proche et inclina très légèrement la tête avant que Mahelya ne fît les présentations.
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Victoire.de.joncheray
Ce qui est fascinant quand l'on patiente dans cette salle, c'est que l'on peut tromper cette attente en observant plus ou moins à la dérobée tout le monde y grouillant
Plongée tant dans ses songeries que dans l'observation des lieux, l'attente ne lui avait paru guère longue et elle avait de toute façon été courte.

Vaguement songeuse, elle étudia les possibilités qui s'offraient à elle. Ses yeux quittèrent comme à regret une tomette qui dépassait de sa voisine de quelques milimètres pour se reporter sur le visage de la nouvelle Comtesse du Limousin à qui elle offrit un chaleureux sourire.

Puis elle reporta ses azurs sur celui qui venait de l'interrompre dans ses si prenantes observations.

Non pas qu'elle sentait l'émotion sourdre mais se trouver face au Roy...bref, elle saisit le coffret in petto en prenant soin de ne pas écorcher la fameuse tomette.

Révérence exécutée comme il se doit. Qui l'eut cru qu'elle éprouverait ne serait-ce qu'une once de plaisir à se retrouver là, face au souverain ? Personne et certainement pas elle. . Et pourtant, elle était bel et bien là, et réjouie de surcroît de lui présenter le coffret dont elle ouvrit le fermail ouvragé délicatement. Attendant qu'il l'invite à se redresser elle poursuivit,


    Mes hommages Votre Majesté.
    Votre Grandeur mes respects.


Bah oui quoi, Marie méritait elle aussi les formules d'usage et aujourd'hui tout particulièrement.

    Je profite de votre venue en Limousin pour plaider la cause des Meringues. En effet si elles sont mangées, dévorées, engouffrées et avalées sous le seul effet de deux incisives mordantes, bien peu de palais savent les apprécier à leur juste valeur.....Le Louvre peut-être...
    Douces, veloutées, moelleuses, tendres, délicates, légères, subtiles et aériennes...tellement divines vous en conviendrez....qu'on les déguste au fil des saisons, des tendances et de nos humeurs gourmandes,

La Duchesse se tut, son amorce avait été longue, et avec attention elle guetta la réaction du Roy.

Mahelya
Protocole mon ami, Protocole mon ennemis ! Protocole je te déteste ! En plus tu te contredis toi-même ... Pffff ... Ne pas marcher devant le Roy, oui mais normalement quand on présente les nobles on va du plus titré au moins. Et comment fait-on dans le cas présent ? Un vrai sac de nœud que tout ceci. Allez Hop, une nouvelle source de reproche pour la Rouquine ... qu'importe ... Le sourire ne tarit pas sur les lèvres de l’Étincelle et discrètement autant que possible avec son gros ventre, elle suit à un pas, Sa Majesté. Le groupe de Victoire, un presque soulagement. Presque oui pas totale, faut pas abuser non plus. Mais l'Altesse des meringues est son amie et c'est un peu rassurant de commencer comme ceci. La Rousse s'approche un peu plus et laisse le temps à la jeune mariée, jeune maman de se présenter. Déjà les émeraudes lorgnent sur LA boîte ! La boîte de toutes les boîtes. Le plus beau trésor du royaume : Les meringues ! Elle en saliverait presque la Frêle mais celle-ci n'est pas pour elle, mais pour le Roy ... la Chance ! La voix cristalline raisonne alors que les prunelles de la Flamme implorent Son Altesse des meringues : * S'il vous plait Victoire dites-moi que vous avez pensé à moi aussi ? tartines de fois gras à la confiture de poire, sivouplé, sivouplé sivouplé ! * Yeux de cocker et voix assurée.

- Majesté, permettez-moi de vous présenter Victoire de Joncheray-Devirieux , Duchesse de Château-Queyras, Vicomtesse de La Garde Adhémar, Dame de Saint-Chaffrey, de Mirmande et de Vernet Sainte Marguerite.

Un ton plus bas elle ajoute simplement pour le Roy.

- Je ne peux que confirmer les propos de sa Grâce, les meringues sont particulièrement délicieuses. Une vraie petite gourmandise par laquelle on peut se laisser tenter à n'importe quel moment de la journée.

Le temps est laissé à sa Majesté de répondre. Et Marie adresse un sourire étincelant à Victoire, espérant bientôt partager avec sa copine gourmande, des nouveautés culinaires.
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Nicolas1er.


Un sourire complice effleura les lèvres du Roy. Il connaissait déjà la jeune femme mais n'entendait pas priver la comtesse d'une présentation dans les formes et attendit donc ses indications pour répondre.

C'est un plaidoyer original, Votre Grâce. On me prie en général de restituer un fief ou de favoriser une promotion, rarement de réhabiliter un mets insuffisamment considéré des gourmets.

La cause était bien sûr entendue depuis que Victoire lui avait fait goûter les fameuses meringues sous la tente des Hospitaliers l'hiver dernier. Il afficha cependant une réserve très royale en prélevant une des pâtisseries dans le coffret puis en la portant à sa bouche. Il n'en prit d'abord qu'un morceau.

Hmm... il est bien possible que j'accède favorablement à votre requête.

Le reste de la meringue fut prestement enfourné et le borgne la laissa fondre sous sa langue.

Peut-être que quelques échantillons me permettraient de convaincre mon Grand chambellan de vous nommer fournisseur royal.

Charlemagne n'avait nul besoin d'être convaincu et ferait ce que Nicolas lui demanderait, mais tous les moyens étaient bons pour obtenir le coffret.
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Victoire.de.joncheray
Si la situation aurait été autre elle aurait préparé une tartine à la Comtesse, et avec de la confiture de poires s'il vous plait. Or nous étions bien loin des tavernes bon enfant de Limoges et face au Roy la bienséance était de rigueur.
Néanmoins la brunette rassura Marie d'un furtif clin d'oeil qui en disait long...Tout à l'heure Marie, patience.
C'est alors que Sa Majesté saisit une "doucerie", laissant Victoire dans une obervation attentive de la dégustation meringuée. Diantre qu'il était compliqué de surveiller le Roy sans en avoir l'air déplacé. Tout en discrétion et sans se trémousser d'impatience, elle attendit le verdict.
C'était une certitude le palais royal était comblé, c'était écrit dans l'oeil souverain si si....il appréciait les divines meringues et leur réputation était sauvée.

Convaincre le Grand Chambellan ? Bien évidemment.
Délicatement elle lui offrit le coffret en pensant qu'elle aurait pu aussi lui confier Philo sa poule de Crèvecœur, celle qui fournit les fameux oeufs des subtiles meringues.


    Majesté, sachez que ce coffret est honoré de rejoindre Paris, prenez-en soin durant le voyage et si vous me le permettez remerciez le palais de son Altesse Charlemagne d'accepter la dégustation.


Un sourire amusé étira ses lèvres et Victoire reprit un ton plus neutre en reculant de deux pas pour laisser la place au suivant.

    Grand merci Votre Majesté.


Mahelya
Le Clin d'oeil de Victoire transportait la Rousse de joie. Elle ne l'avait pas oubliée et bientôt elle partagerait une tartine fois gras, confiture de poire. Trop de la balle. Le sourire qu'elle adresse à son amie de dégustation ne laisse aucun libre court à l'imagination, elle est ravie. RA-VIE. Les prunelles, furtivement observent le roy quand il se délecte d'une meringue. Il aime, c'est certain ! Qui n'aimerait pas les meringue ? L'Etincelle laisse libre court à l'échange entre Victoire et Sa Majesté, cependant, un fois fini, elle se dirige vers une autre tête couronnée. Pas de doute, le Roy, la connait déjà, néanmoins les présentations sont d'usage, alors ...

- Voici Esyllt Catarina de la Louveterie - Malemort, Comtesse de Turenne, Vicomtesse de Vitry-sur-Loire & Dame de Moncontour.
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Esyllt_catarina
    Dans sa robe bleue donc -à défaut du ciel ou de ses yeux, c'était le tissu qui tirait vers les azur- Esyllt observait les choses et personnes qui l'entouraient. L'allégeance avait suivit son cours, elle resterait vraisemblablement dans les annales, à défaut d'autres choses. Une croix de plus dans les calendriers, avant la Sainte Boulasse et toutes ses symboliques. Et en parlant de jour de fête, il fallait profiter de la présence de Nicolas pour enfin lui présenter Nicolas. Arnaut avait parlé du second au premier mais finalement, jamais une rencontre n'avait été organisée. Elle était revenue et lui parti, l'occasion se présentait, l'occasion se saisissait !
    Après sa voisine, la duchesse du Dauphiné, la rousse comtesse présenta la comtesse rousse -c'est le jour des similitudes : robes, prénoms, titres et couleurs de cheveux. Oh, c'était son tour. Un geste à la nourrice pour que le nourrisson lui soit envoyé tel un colis express et de sa bouche sortent quelques mots.


    Votre Majesté ! Et une révérence. Le protocole avait changé depuis l'Agence Acilion Presse mais le plaisir de le retrouver lui était à l'identique.
    Je suis bien marrie, je suis venue les mains vides. Aussi, nulle meringue ne viendra satisfaire votre palais, tout juste ai-je l'occasion de vous présenter notre héritier mais il n'est malheureusement pas comestible, bien que dodu.

    Et de sourire, elle était un peu niaise, il fallait bien le reconnaitre. Esyllt aurait bien raconter l'anecdote du choix des prénoms mais elle craignait qu'Arnaut l'ait déjà fait. Ne parvenant pas à trouver un consensus quand à l'inspiration officielle : Nicolas de Juliani, frère de la comtesse, ou Nico de Brassac, oncle du comte et surtout ancien Turenne, il avait fallut trouver un compromis et l'ami commun avait fait consensus.

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Nicolas1er.


Victoire ! Le coffret, évidemment, pas la duchesse. Nicolas le recueillit dans son giron avec une tendresse toute maternelle.

Je lui transmettrai, Votre Grâce.

Pieux mensonge, car Charlemagne ne verrait pas la couleur de la moindre meringue. Tel qu'il se connaissait, le borgne leur aurait fait un sort avant même de rentrer à Paris.

Et c'est moi qui vous remercie.

Ce qui n'était pas rien, venant du Roy de France. Lequel se laissa guider vers une nouvelle connaissance. Ou plutôt, vers deux nouvelles connaissances... Arnaut lui avait en effet écrit au sujet de son jeune homonyme, sans toutefois préciser la triple inspiration de son prénom. Dans la tête de Nicolas – pas le bébé, l'autre – ce petit être avait été nommé en son honneur à lui, et c'était aussi bien.

Comtesse, mains vides ou non, je vous retrouve avec plaisir. Il faudra que vous me rendiez visite au Louvre, votre mari, vous-même et le mini-moi.

Il se pencha vers ce dernier pour l'instant gaga des festivités.

Bonjour, vous.

Non, quand même, le borgne ne parlait pas bébé. Pas en public, du moins.
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Désolé pour le retard, semaine chargée !
Esyllt_catarina
    De niaise à présidente de fan club, il n'y avait qu'un pas, franchira, franchira pas ? Les mots de Nicolas -le roi, l'enfant ne parlant pas encore- firent naitre sur le visage rouquin un sourire. Ahh, si seulement elle savait où était Arnaut ..

    Dès que je met la main sur mon époux, nous prenons la route du Louvre. Il fera sans doute plaisir aux grands de retrouver ce qui fut un jour, ou deux, leur maison et au petit de découvrir le cœur du Royaume. L'invitation n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd.

    Ah ça c'est sur, cela ferait ressurgir des souvenirs. La rouquine avait arpenté le Louvre enfant lorsque son père était Grand Maitre de France et sa mère Roy d'Armes, renoué avec le lieu lors de son mandat ducal, et enfin, pour se marier et y retrouver belle-maman. Le Louvre c'était un peu sa seconde maison.
    Les pensées de la Comtesse de Turenne l'éloignèrent un moment de la situation mais bien vite quand les Nicolas entamèrent la conversation, elles s'évaporèrent. Pas de "gouzi, gouzi" mais qu'importe, la crainte était ailleurs. A force de parler du Roy, Esyllt avait peur que le petit prononce son premier mot, un "papa" qui aurait fait jaser dans bien des chaumières. C'est qu'il devait entendre plus parler du Roi que de son papa, le vrai cette fois. Ainsi, pour éviter la cata, la cata, la catastrophe, la jeune femme, épouse et mère, laisse sa Majesté prendre le large avec d'autres présents.


    Je n'oublierai pas de vous écrire et espère venir bien vite, pour le plaisir ou autre.

    Et de songer aux élections comtales qui bientôt seraient lancées. Un sourire sur le visage, toujours, elle inclina la tête comme un au revoir protocolaire avant de regarder le Roi et la Comtesse, passaient à d'autres.

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Mahelya
En silence, la Rousse était restée à un pas en retrait de sa Majesté, le laissant discuter avec la Comtesse Consort de Turenne. Proche de certains Malemort, l’Étincelle n'était pas sans savoir qu'Arnaut connaissait très bien l'actuel Roy de France, dommage qu'il n'ait pu faire le déplacement pour revoir son ami. L'esprit vagabonde pendant que les amis/connaissances échangent, mais les prunelles vertes reste accrochés au petit être. Inconsciemment la main blanche se porte sur le ventre rebondis. Oui, elle a hâte la Rouquine, hâte de tenir son propre enfant dans les bras, de voir à qui il ressemblera, d'avoir ses fameux instants gaga qui même si sa Majesté fait attention transpirent dans le regard qu'il lance à l'enfant. L'ombre d'un sourire amusé fait tressauter les purpurine de la Flamme. Puis les présentations continue, le protocole improvisé aussi. Mais promis, bientôt on passera à table, c'est que l'air de rien, il commence à faire faim.

- Majesté, voici à présent Gaïlen d’Arduilet, Comte de Meymac et de Hazebrouck, Vicomte de Roubaix, Baron d’Albussac de Watrelos et de Courtrai.

Un ton plus bas.

- Il s'agit du neveu de la Comtesse de Turenne.

Et la jeune femme qui l'accompagne ? Bah bonne question. Aucune idée, la Rousseur ne la connait absolument pas, ni de vue, ni de nom. Aie ...
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Nicolas1er.


Si l'invitation de Nicolas n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd, la réponse d'Esyllt tomba bien dans celle d'un borgne, qui ne manqua pas de le lui faire savoir :

Je m'en souviendrai, comtesse... ne me faites pas languir trop longtemps, sous peine d'encourir mon royal courroux.

Parfaitement. Ce n'était de toute façon pas une grande nouveauté pour la jeune fille qui en avait connu une version sensiblement identique à l'AAP. Royauté ou pas, tout ça restait à base de sourcils froncés et de coups de badine sur les fesses des coupables.

La laissant méditer cette menace adoucie d'un sourire en coin, le Florentin emboîta le pas à l'héroïne du jour pour la suite des présentations. Cette fois, elles n'étaient pas superflues. La tête couronnée consentit un hochement courtois.


Comte.

En l'absence de matière à tailler le bout de gras, il n'y avait guère plus à échanger qu'un salut.
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Gailen_d_arduilet
Après avoir discuté avec la tante Esylt, le souverain et la comtesse se présentèrent donc devant l'Arduilet. Elle était chou la comtesse tentant de se dépatouiller du mieux qu'elle pouvait dans un rôle pour lequel elle n'était pas née. Elle présenta correctement le jeune comte.

Votre majesté, c'est un grand honneur pour notre belle province de vous recevoir ici.

Oui c'était simple et poli. Gaïlen n'avait pas vraiment d'avis personnel sur le nouveau Roi de France. C'était déjà pas mal, car au moins il n'en avait pas une idée négative comme du fol hérétique qui l'avait précédé. Au moins de ce côté les choses étaient revenues dans l'ordre. Ensuite, certains auraient pu s'attendre à une explosion de joie dans le chef d'un fils et petit fils de chevaliers, de grands officiers, etc... Mais non,les temps avaient changés et Gaïlen ne pouvait s'accoutumer à ces Rois éphémères. Certes, ce Nicolas, était le Roi de France. Il incarnait l'unité du Royaume pour lequel ses ancêtres avaient donné leur vie, mais il n'incarnait pas l'idéal royal aux yeux du jeune comte. Un idéal disparu avec la dynastie des Levan et même si voir sa tante Nébisa sur le trône l'avait rendu très fier.
Mais l'heure n'était point à discuter des méfaits de la monarchie démocratique ou de la malédiction qui frappait les Rois et Reines de France depuis Béatrice Ière et ce, même si cela mettait le très haut du côté d'une vraie royauté héréditaire. Gaïlen, dans sa légendaire magnanimité ne manqua pas de relever qu'on n'avait pas présenté sa cavalière. Il ne connaissait pas l'avis de Cassandre sur l'actuel souverain et sur les choses royales, mais espérait que si elle l'avait accompagné , elle serait heureuse de parler au souverain. Au "Comte" du borgne il répondit donc :


Laissez moi vous présenter mon bras droit ...
( Ben oui, comment aurait--il du l’appeler ? Ma fauconnière ? Mon garde chasse ? Ma dame de compagnie ? Ma blonde à tout faire ? Ma copine de jeux ? Deja que la plupart des gens qu'ils croisaient s'imaginaient qu'elle était sa promise ou sa maitresse, pour ne pas dire sa partenaire de jeux plus coquins ....) ... Damoiselle Cassandre de Castelléo.

Il aurait pu en dire plus sur elle et surtout sur sa sainte mère, mais ne savait rien de l'actualité de Lucie. Il préféra donc se taire ( eh oui, ça arrive !) que de dire une bêtise devant le roi.
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Ceci est un jeu. . MP moi si je vous oublie.
Cassandre_
La Blondinette suivait tout ce qui se passait, religieusement. Elle tentait de prendre des notes sur la bonne conduite, souriant parfois en voyant la pseudo complicité qui naissait en direct entre la nouvelle Comtesse et le Roy. Elle trouvait d’ailleurs le borgne assez sympathique et charismatique de ce qu’elle en voyait. Bien loin de l’image d’un vieux tyran qu’elle s’en faisait dans son esprit d’adolescente. Car oui, la Cassie imaginait les personnes de son rang détestables au possible, prenant autrui pour moins que des chiens. Il faut dire pour sa défense qu’elle avait vu de beaux exemples dans sa jeunesse pas si lointaine.

Et puis vint le temps des présentations, et le moment fatidique où on se demandait ce qu’était cette petite Blonde au bras du Comte de Meymac. Cette fois, Cassandre était chanceuse, il avait décidé de faire les présentations dans les règles. Elle fut cependant surprise qu’il n’ajoute pas qu’elle était la fille d’un Chevalier de France, qui se trouvait être également le Grand Fauconnier de France.

Elle fit une révérence, sourire aux lèvres, comme à chaque fois.


Votre Majesté.

Rien de plus ne sortit d’entre ses lèvres. Elle, d’habitude, si prompte à terrasser ses interlocuteurs avec ses questions en bonne curieuse et pipelette qu’elle était. Mais cette fois, il fallait bien reconnaitre que la Castelléo était quelque peu impressionnée, laissant la timidité reprendre ses droits.
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Mahelya
Heureusement que l’Étincelle ne savait lire les pensées, sinon elle aurait sans doute pu s'esclaffer. Un rôle pour lequel elle n'était pas née ? Tiens donc ? Sa naissance était peut-être plus noble que celle de l'Arduilet, et son sang plus bleu. Quelle promptitude à juger quelqu'un sans le connaître vraiment d'autant plus que naître dans la bonne famille ne veut pas dire forcément être aussi brillant que ses ancêtres. On se souvenait des Rois fainéants ... Enfin bref... comme dit, encore heureux qu'elle ne savait lire les pensées, et c'est un sourire bienveillant qu'elle adressa au jeune Comte. Le petit blond lui avait fait bonne impression lors d'échanges au collège de la noblesse. Le Jeune homme s'était alors exprimé sans détours et sans langue de bois, et l'honnêté, était-il judicieux de préciser que c'était la qualité préférée de la Flammèche. La discussion entre le Roy et le Comte d'Arduilet, qui se chargea lui-même de présenter son accompagnatrice, ne dure guère longtemps, et toujours aussi habilement, le guidant sans vraiment le guider, déjà la Rousse dirigea le Roy vers le couple se trouvant juste à coté. Un sourire pour la toute jeune Maman.

- Majesté, Permettez-moi de vous présenter Sofja et Bosk de Port-Kar - Jagellon, Vicomtes de Bellegarde, et seigneurs de Billanges.

Distiller deux trois informations à l'oreille du Roy, voilà ce qu'elle avait appris du protocole, ainsi s'il y avait matière à discuter, Sa Majesté ne serait pas ignorant de deux - trois informations bien choisies.

- Ils sont tout jeunes parents d'un petit Galaad. Sofja s'est beaucoup et je n'en doute pas, s'investira beaucoup pour le Limousin et la Marche. Elle est d'ailleurs avec Hildegarde Von Brunswick, que vous connaissez il me semble, à l'origine d'un beau projet qui j'espère sera mis en place prochainement : Le Barreau du Limousin et de la Marche.

Nicolas Ier n'avait-il pas aussi était proche du Droit ? de la Justice, c'est du moins les informations que la jeune Flamme avaient.
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