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[RP] Un chemin de ROSES pour le Limousin et la Marche.

Mahelya
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.•´ : (¸.•´ : (´¸.•*´¯`*• ROSES¸.•°´`°•.¸O¸.•°´`°•.¸¸.•°´`°•.¸O¸.•°´`°•.¸¸.•°´`°•.¸O¸.•°´`°•.¸


    Une salle pour des débats et discussions publiques, oui ! Voilà ce qu'il fallait faire. Oh bien sur elle n'était pas la première à avoir eu l'idée, et ne serait sans doute pas la dernière. Mais elle devait reconnaître que c'était une excellente idée. Levée de bonne heure, l’Étincelle avait alloué une vaste salle. Quelques sièges confortables étaient disposés en rond pour faciliter les prises de paroles, d'autres étaient rassemblés contre le murs. Au fond de la pièce, une vaste table, nappée de blanc, avait été dressée, plateaux et soupières contenaient d'appétissantes petites choses à grignoter, sucrées ou salées accompagnées de quelques bouteilles aux saveurs diverses et variées. Aldo, le garde Rose, avait été pour l'occasion sorti de son placard, toujours vêtu de son uniforme aux couleurs chatoyantes, il était fièrement posté à l'entrée pour accueillir et guider les arrivants. Les prunelles de la Flamme se posèrent sur lui, espérant un instant qu'il avait cessé de se déhancher de façon fort étrange.

    Le coup d’œil s'attarde et la prière muette est formulée : "Je t'en prie Aldo ne te déhanche pas trop". Les épaules sont haussées, et les préparatifs reprennent. Arrivera, ce qui arrivera, après tout Aldo faisait parfois son petit effet... Un pensée pour la Brune Seleina, et un fin sourire s'esquisse sur les purpurines. Si seulement la Comtesse de Saint Mathieu avait été présente... Les pensées s'attardent et la Frêle espère le jour où elle pourra revoir son amie. Puis on reprend, on ne se relâche pas Naméo ! Va y avoir une réunion ici Didiou ! Une dernière vérification et tout est fin prêt, ne manque plus que l'affiche à poser à l'entrée.


    Citation:


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    .•´ : (¸.•´ : (´¸.•*´¯`*• ROSES

    REGNER sur les terres du Limousin et de la Marche pour le mener vers l'excellence.
    OBSERVER pour prévoir les besoins de demain.
    SATISFAIRE aux charges qu'on nous confie.
    ECOUTER les doléances de ceux qui placeront leur confiance dans nos mains.
    SERVIR le peuple sans jamais manquer à notre devoir.

    En ce jour est ouvert une tribune publique !
    Vous souhaitez proposer votre candidature pour vous investir d'abord dans une liste puis au sein d'un conseil comtal ?
    Vous êtes motivés, actif, et réactif ?
    Vous avez des idées concernant l'économie, les festivités, la diplomatie, la communication ... ?
    Vous avez des observations et des demandes à formuler ?
    Alors n'hésitez plus. Venez participer à la réunion ROSES.

    Parce qu'un chemin de Roses pour le Limousin et la Marche.



RP largement ouvert bien sur.

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Hildegarde_vb
Une discrète et purement formelle information dénichée par hasard à la sénéchaussée avait été le déclencheur d'une correspondance qui réalisa le tour de force d'être à la fois pragmatique et chaleureuse. Hildegarde n'avait jamais caché l'estime qu'elle portait à la chancelière et nul doute qu'un aussi noble front avait été façonné par le Très-Haut pour ceindre une glorieuse couronne — il restait à déterminer si celle-ci se devait être vicomtale ou comtale.

Une invitation plus tard, voilà la veuve partie pour un domaine inconnu mais non loin de son domicile. L'occasion de connaître un peu mieux le Limousin en-dehors des bâtiments utilitaires de Bourganeuf et du castel comtal. L'invitation était cordiale et l'initiative d'Hildegarde sans dessein, aussi la Saxonne avait-elle l'impression de partir en balade dans la campagne et non de préparer une quelconque campagne.

Arrivée à bon port, elle se fit annoncer puis rapidement introduire dans une salle où une table avait joliment été préparée. Elle chercha alors des yeux le maître ou la maîtresse des lieux — après tout, c'est pour celle-ci qu'elle venait.

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Albin.
La rose, quelle jolie fleur, la plus belle au goût du jeune Ar Sparfel. Lui l'herboriste, grand amoureux des plantes, n'hésitant jamais à en offrir.

Albin aimait bien la rose, pour pas dire que c'est sa fleur préférée notamment celle qui est de couleur rouge, celle qu'il offre fréquemment à Anna, celle qui signifie l'amour passionnel, un amour durable.

Depuis son retour dans le Limousin après sa longue indisponibilité en Champagne, Albin avait envie de s'investir de nouveau, il se sentait de nouveau vivant surtout prêt de sa bien aimée et surtout de nouveau en paix avec lui même.

Une petite balade et Albin trouva une affiche. Rien que le nom le laissait en émoi " ROSES". Voila qui donnait du coup l'envie de pourquoi pas y participer.

Se tournant vers sa presque épouse.


Tu en penses quoi mon amour?
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Njut
L'air frais envahissant du Limousin abaissait la douleur transperçant sa cuisse. Bien entendu le miel de Jag n'y était pas pour rien, loin de là, mais sortir rester son plus grand plaisir en ces journées sombres. Échappant à ce médicastre bien peu douée, elle s'accrochait de sa main sur sa pioche pour prendre appui et marchait aussi peu qu'elle le pouvait. Être ainsi réduite l'étouffait au plus haut point. L'oiseau libre qu'elle avait toujours été prenait patience, ou pas. La voix de la Grande Chancelière raisonna et attira son attention, il y a bien des façons de faire en Limousin qui la laissait perplexe, aussi elle fut ravie de saisir l’occasion pour étancher sa curiosité.


Mes respects, Grande Chancelière,

Elle s'inclina comme il se doit devant une telle personnalité tentant de faire sienne les usages et coutumes puis continua :


J'ai deux questions à vous poser. Naturellement, j'aimerais connaitre votre avis à ce sujet.
Je ne suis que simple Limousine, prise de passion pour Bourganeuf.

Il existe en ce Comté des taxes, comme partout bien entendu. Il y a seulement deux choses que je ne saisis pas bien.

La taxe sur les ressources dites 'villageoises'. Le bois, le fruit et le poisson. Qui sont de 1%. Ce qui peut sembler que seulement peu d'argent, mais au vu du manque de ses ressources, pensez-vous que ces taxes soient judicieuses ?

Ensuite la taxe sur le mais, alors cette ressource permet au Conseil de pouvoir créer les animaux. Est-il logique de payer en supplément une taxe pour une marchandise qui vous est du ? Enfin quand je dis vous, je mentionne notre Gouvernement.


Restant debout, attendant d’être invitée à prendre position, ses lèvres étirent un sourire franc, en l'attente de connaitre l'avis de la Grande Chancelière sur ses questions.
Anantee
L'apparition de la nouvelle section "ROSES" était parvenue aux oreilles d'Ana. Le nom lui plaisait déjà beaucoup. D'ailleurs, son esprit et son attitude pouvaient paraitre parfois légers, pour être autant attirée par un nom de fleur - mais pas n'importe laquelle. Elle jouait malgré tout de ce petit air novice.
Elle en avait envie, mais elle n'en avait pas non plus envie. Paradoxal ? Mais non, mais non. Etait-elle prête à quitter sa petite vie paisible et tranquille à laquelle elle s'était accoutumée depuis quelques mois ? Elle avait peur de ne pas être à la hauteur sans doute. Mais elle avait terriblement le souhait de revenir à ses petites affaires comtales qui lui plaisaient tant. Comme toujours, la blondinette sortait de son terrier un temps, puis refaisait son nid, puis ressortait de son terrier, et ainsi de suite. Il était peut-être temps de pousser la terre pour sortir le bout de son nez.
Elle entendit soudain les paroles d'une jeune femme. Comme si elle s'adressait à elle, elle avait terriblement envie de lui répondre, pour avoir déjà effleuré le sujet. Les céréales, via les animaux, n'étaient-ils pas mangé par le peuple ? La création de bêtes n'était qu'un service rendu par le Comté, pour le peuple. Mais elle se retint en se raclant la gorge. Après tout, ce n'était pas ses affaires - pour l'instant.
Elle s'était apposée contre un mur de pierre tout proche et écoutait attentivement.

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Mahelya
La Rouquine n'avait pas dis un seul mot pour l'instant, il faut dire qu'elle en était encore à afficher quelques pancartes un peu partout lorsque la première personne fut introduite par Aldo le garde Rose au Déhanché de folie... Enfin presque... Quand elle entendit le nom Hildegarde, la Rouquine se précipita pour l'accueillir bien rapidement avant qu'Aldo n'outrepasse son rôle et ne fasse des siennes. L'homme était adorable, mais séducteur et disons-le un peu collant parfois. Un fin sourire accueilli la femme de loi et quelques mots furent prononcés rien que pour elle.

- Dame Hildegarde von Brunswick, je suis ravie de vous voir ici. J'espère que vous allez bien, nous n'avons pas eu beaucoup d'occasion de discuter depuis la fin du mandat de Victoire, mais je ne peux oublier l'estime que je vous porte. Aussi suis-je très honorée de votre présence. C'est un réel plaisir.


Elle s'apprêtait à poursuivre la conversation quand une jeune femme, déjà croisée à l'entrée du Pavillon des Émissaires fut introduite.

- Bonjour, appelez-moi Mahelya je vous en prie, ici l'étiquette de la Grande Chancelière n'a pas d'utilité. Oh et oublions le protocole également.


Le sourire s'élargit sur le minois aux tâches de Rousseurs, alors qu'elle invite la jeune femme à lui poser les questions.

- Bien alors tout d'abord, j'aimerai vous préciser que je ne siège pas au conseil actuellement donc je ne peux vous dire si les taxes sont judicieuses ou non, n'ayant aucun chiffre sur lesquels m'appuyer.
Cependant, en essayant de rester logique, la taxe à 1 % est appliquée aux marchandises qui se vendent le plus à savoir denrées et matières premières nécessaires à la fabrication d'aliments. De fait, ce 1 % rapporte nettement plus la taxes de 4 % appliquée pour les tonneaux de vin, dans la vente est beaucoup plus rare. Les taxes sont perçues par le Comté. Elles tombent donc dans les caisses de la provinces, et en toute logique sont ensuite réinvesties dans le bon fonctionnement de la provinces.

Une province comme le Limousin et la Marche, doit embaucher des fonctionnaires pour que ces administrations fonctionnent correctement.
Payer les mineurs.
Investir dans des denrées pour s'acquitter des repas lors des festivités.
S'assurer du bon entretien et du maintient à niveau des mines exploitées.
Équilibrer le prestige de la province.
Donc en toute logique oui ces taxes sont judicieuses puisqu'elles sont une source de revenue supplémentaire à la Province, lui permettant de fonctionner correctement. De là à vous dire si elles sont nécessaires ou si on peut s'en passer, pour cela il faudrait que j'ai accès au chiffres et que l'on fasse des calculs de combien sa rapporte ou pas ...

Concernant votre deuxième question, je dois vous avouer que je n'en ai pas bien saisi le sens. Si votre question est pourquoi le Comté paie une taxe sur une céréale nécessaire à son bon fonctionnement, la réponse est toute simple. La taxe retourne dans les caisses du Comté. En réalité, qu'il la paie ou ne la paie pas, cela ne change rien.


Les prunelles émeraudes glissèrent sur la jeune femme blonde qui venait de rentrer. Une inclinaison du minois et un fin sourire en guise de salut avant d'en revenir à Niurka.

- J'espère avoir répondu à vos questions.

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Zeinar
Une grande boucle vers le sud, trois drôles de scélérates pour égayer un voyage trop terne et le voilà revenu au point de départ : Limoges, capitale de son ennui. Une parenthèse de courte durée dans une vie sans intérêt.
La morosité, hideuse maladie qu'il s'était jurée de ne jamais attraper mais qui l'avait cueilli en traîtresse, dans le creux de la vague, lui l'infâme brun devenu bêtement aimant. Une aberration dont pouvait se vanter l'unique chaînon manquant à un être sans cœur. En général, il répare sans mal les absences, dispose des cailloux plats, en fait parler certains , leur imagine une vie et réinvente la sienne. Pas là. Non, cette fois les cailloux se sont méchamment agglomérés, forment un escarpement rocheux, sorte de falaise d'attente, qui chaque jour s'érode, et plonge vers un océan d'encre.
Il écrit, écrit et écrit encore.

Depuis l'improbable demande de la brune, sept mois se sont écoulés, entre prières le matin et maniement de plume l'après-midi, pour finalement le voir pointer son nez dehors, un soir d'été.

Il déambule comme un flocon de neige au milieu d'une fournaise, à contretemps, en pantin porcelaine dans une mine de charbon, n'a pas vécu l'été et sort comme en hiver. Il n'est jamais trop tard. Même si, dans son subconscient, deux petites voix s'affrontent.


- le soleil brille
- on crame en plein cagnard
- les enfants batifolent sous le regard bienveillant des grands-parents
- les gosses piaillent sans cesse et font sécher les vieux sur place
- les tenues légères sont de sortie
- Le mantel, il n'y a rien de plus classe
- décor de rêve
- paysage aride, vivement la grosse averse
- on se sent si bien
- en sueur, la gorge sèche, au bord de l'insolation. Au secours !


Mahelya : cancre en médecine selon le brun et sa fierté, mais surtout petite rousse pleine de vie et de fraîcheur. C'est elle, que la belle brune appréciait tant, vers qui il s'est d'abord tourné, pensant qu'il serait plus utile à ses côtés qu'au milieu de moines décrépits. Ou pas. Il proposera, elle disposera, ils aviseront. Son retour à la vie n'avait pas été plus violent que cela.


C'est surtout l'état des coffres et le contenu en écus qui détermine s'il est nécessaire de poursuivre avec ces taxes, aussi basses soient-elles. Elles ne sont judicieuses qu'à partir du moment où le fruit de la récolte sert concrètement. Seul le conseil comtal actuel le sait.

Pour le comté, ne pas taxer le maïs reviendrait à le reprendre à un prix sensiblement plus haut. Ce qui ne changerait rien pour le vendeur.

S'il y a un manque des ressources dont vous parlez, le facteur "taxes" ne doit pas être essentiel à mon avis. La période ensoleillée, le contexte de guerre, un commerce plus en délicatesse et surtout des mines plus attractives que par le passé, etc. Beaucoup de paramètres peuvent expliquer ces manques.


Il est comme ça, s'immisce dans une discussion sans y être invité, en oubliant les politesses.

Zeinar, bonjour.
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Esyllt_catarina
    De l'animation en gargote ? Fichtre ! Joie !
    Point de tombola, de dresseur d'ours ou de jongleurs habiles, point non plus de saynète de théâtre ou de clercs propageant la parole divine. Aucune raison de s'attrister de la situation, tout divertissement était bon à prendre.
    S'approchant peu à peu, la rouquine en découvrit une autre qui semblait être au centre de toutes les attentions. Il fallait tendre l'oreille pour tout entendre, une curieuse comme Esyllt ne se fit donc pas prier et la voilà qui écoutait attentive et consciencieuse.
    Elle reconnut la porte parole limousine du Roy, une ancienne conseillère de son époux mais aussi Branceilles. Du beau monde en somme. Le débat semblait fébrile jusqu'aux dernières interventions.

    L'animation des comtales, il n'y avait que cela de vrai ! Sourire aux lèvres, elle salua l'assemblée afin de rester courtoise.


    Bonjour !

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    Pas de PNJ pour nous, on assume tout, même de dire la vérité
Albin.
Devant la non réponse d'Anna, Albin s'avança et...

Si besoin de personnes et d'idée je veux bien aider et le nom est joli de ma fleur préférée et de ma maigre expérience issu d'ailleurs
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Mahelya
La Frêle avait finit sa réponse, quand Zeinar arriva, sortit de nulle part. Et un sursaut pour la Rouquine Un ! Tellement concentrée à se montrer la plus honnête possible qu'elle en avait un peu oublié que des gens pouvaient entrer. Un regard vers Aldo, le bougre ne tenait plus son poste, mais contait fleurette à une jeune femme probablement là pour assurer le service et la cuisine. Fichtre ! Aldo je te promets que demain je te force à porter du vert ! Comble du comble, elle qui aimait tant le Rose. Ayons une pensée émue pour Limoges, qui échappa de justesse au relooking rose et compagnie, teinte cuisse de nymphe émue et consorts, lorsque la Rousse en était Maire ! Amen. Bref ... Le rouge commençait à teinter les joues de l’Étincelle, faisant presque disparaitre ses tâches de rousseurs. Retrouve contenance Jeune Fille, tu risque de souvent sursauter. Un léger sourire se dessine sur les purpurines, la tête s'incline doucement et enfin la voix de la Flamme raisonne à nouveau.

- Bonjour Zeinar. Comment allez-vous ?

Au même instant une autre voix pas inconnue raisonna. Si Zienar n'avait pas déjà utilisé le Joker de sursaut de Rousse quotidien, Marie aurait sans doute eut un nouveau petit bond. Il n'en fut rien et elle salua la Malemort dans la foulée.

- Bonjour Esyllt.

Suivit de près par Albin.

- Bonjour Albin.
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Albin.
Des questions circulaient dans la tête de l'Ar Sparfel il alla donc les poser

Bonjour Marie, j'ai quelques questions pour toi.

Comment envisages tu la vie dans un conseil? Quelle est ta vision du travail de Comtesse? Si tu es comtesse, quelle suite donner a la chancellerie?

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Esyllt_catarina
    Chagrinée ! Oui Esyllt était chagrinée, affligée, triste, navrée, attristée, désespérée, consternée, atterrée, fâchée, éplorée. Au moins !
    La rouquine, l'autre, s'était préoccupée de la santé de Branceilles et même pas de la sienne. Elle aurait pu mourir la bouche ouverte que finalement seul son époux s'en préoccuperait ..
    Second point de discorde, l’appellation. Un simple "Esyllt". Mais que faisait la prévôté pour que l'ordre et la loi sot respectée ! Bigre ! Heureusement qu'elle connaissait Mahelya depuis qu'elle était encore enfant, une nomination ubuesque à l'ambassade de Poitou et que de chemin depuis.

    Toute cette mauvaise humeur, feinte, disparut à l'idée qu'on lui offrirait un verre sous peu, c'était la coutume lors des élections -et elle avait intérêt à être respectée celle-là.


    Ne vous dérangez pas pour moi, je ne fais que passer et écouter les échanges. Simple curiosité ou encore déformation naturelle.

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    Pas de PNJ pour nous, on assume tout, même de dire la vérité
Sofja
C'est du fond de son lit que la Vicomtesse reprit en main l'actualité Limousine. Son brigandage suite à son retour de la levé de ban lui avait laisser quelques blessures ainsi que l'accumulation de la fatigue de cette "guerre". C'est en écoutant les récits de son personnel qu'elle apprit que la jeune Mahelya se tenta à la création d'une liste.

Aucune envie de l'avait prise, elle avait été dégouté de la politique, de certains limousins, elle ne savait pas de quoi été fait son avenir. Elle attendait le retour de son époux pour réfléchir et aviser. Mais il fallait encourager les jeunes et elle avait toute confiance à la jeune femme. C'est donc missive et bourse qu'elle confia à son coursier.

Citation:
Ma chère Mahelya,

J'espère que tu vas bien et que ta grossesse se passe à merveille.

Me voilà de retour en Limousin suite à mon engagement à la levée de ban. Je viens d'apprendre que tu montais une liste et je souhaitai t'apporter tous mes encouragements. J'espère que cela sera un succès car le Limousin a besoin de sang frais, chose que tu apporteras sans aucun doute !

Mon coursier te confiera également une bourse de 30 écus pour les fonds de ta liste. Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, politique ou autre, ma porte te reste ouverte.

Amicalement,
Sofja Jagellon de Port Kar



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Mahelya
La Frêle esquissa un sourire à chacun et fit signe à la serveuse celle qui ne se faisait pas courtisée par Aldo, de proposer quelques rafraichissement à tout le monde. C'est toujours plus agréable de tenir de longues conversations si on a à disposition quelque chose pour hydrater le palais. Et la Rousse n'avait pas lésiné sur les boissons. Elle avait ouvert pour l'occasion quelques grands cru de sa cave personnelle, des liqueurs importées des quatre coin du royaumes et des bières d'abbaye. Immédiatement la femme d'un certain age s'exécuta proposant ça et là bordeaux, bourgogne, prune, poire ou bière. Et la Rousse en profita pour répondre à Albin.

- Et bien la vie dans un conseil je dirai qu'elle commence d'abord et avant tout par un respect de chacun. Que tout le monde n'ait pas les mêmes idées sur tout, c'est normal, je dirais même que c'est nécessaire si on veut que les choses avancent dans le bon sens. Il faut donc savoir écouter tout le monde et argumenter lorsqu'on est pas d'accord pour exprimer sa vision des choses. Je dirais aussi, qu'il faut que les membres du conseil quel qu'ils soient, se montrent motivés, impliqué, réactif et présent. En fait, il faut du respect, du dynamisme et aussi et surtout penser au bien de tous. Car il ne faut surtout pas oublier que l'on est au service des habitants du Comté, qu'ils soient riches ou pauvres. Tous doivent être entendu.

- Le rôle du Comte ou de la Comtesse est de veiller à ce que la machine administrative de la province fonctionne de façon optimal. Il est selon moi, là pour écouter prendre en compte les remarques et suggestions que l'on peut lui soumettre mais c'est à lui aussi de trancher en cas d'impasse. Pour faire simple, le Comte doit gérer sa province en bon père de famille. A l'écoute, attentionné, mais ferme quand cela est nécessaire. C'est également le représentant de la province chez les feudataires de ce fait, il doit avoir une conduite irréprochable.

- Enfin pour la Chancellerie ne t'en fait pas, s'il s'avère que je devenais Comtesse, tout est déjà prévu pour ma succession. Kylian prendra ma suite. Ce sera une continuité de ce que j'ai fait pendant tous ces mois où je fut vice chancelière, puis chancelière.


Le sourire se fait plus amicale sur le visage aux tâches de rousseurs. Marie allait demander s'il avait d'autre question quand Aldo tout de rose vêtu vint à sa rencontre.

- Domoissello Mario ! Une plio pour vous.
- Euh Mercio ... Merci plutôt.

Et oui, le garde exubérant rajoutait des "o" à chaque fin de mot, depuis que Marie lui avait demandé de le faire ... Pensée pour Seleina et le Bal rouge, un nouveau sourire se dessine sur le minois aux tâches de rousseurs alors qu'elle décachète le pli. le sourire se fit plus timide quand le regard se posa sur l'écriture de Sofja. Relevant la tête la Frêle s'adressa à l'assemblée.

- Je vous prie de ien vouloir m'excuser quelques instant, je dois m'appuyer sur un coin de table pour répondre à une missive, j'arrive tout de suite, je n'en ai pas pour longtemps. Profitez des rafraichissement et du petit buffet.

Et la rousse se trouva une chaise, un coin de table, et après avoir sorti son nécessaire d'écriture se mis à rédiger une réponse.


Citation:

    A Sofja Jagellon de Port Kar

    Tout d'abord je tiens à te dire que je suis heureuse que tu sois rentrée en Limousin. J'ai appris qu'il y avait eu des blessés, dis-moi que ce n'est pas toi ou Bosk, j'étais en Lyonnais et les informations ne me parvenaient pas entièrement. Enfin tu es rentrée à présent, et de cela j'en suis heureuse. Tu pourras te reposer et t'occuper de ton enfant. Comment se porte-t-il ? Quel age a-t-il maintenant ?

    Quant à moi, ma grossesse se passe bien, l'enfant bouge et c'est un ravissement que de le sentir s'épanouir. Même Kylian a pu le sentir, nous étions aux anges.

    Enfin je voulais te remercier pour ton soutien. Merci, merci beaucoup au nom de ROSES, de mes camarades et de moi-même. Je ne manquerais pas de me rapprocher de toi au besoin. Merci encore.

    Amicalement,
    Marie.



La lettre finit, l’Étincelle s'approcha d'Aldo lui demandant d'apporter ceci au relais courrier afin que le pli arrive dans les mains de qui de droit, puis elle s'en retourna auprès des personnes présentent.


- Me revoilà.

_________________
Eldearde
    En plus de vouer à sa pétillante cousine une admiration toute particulière, Eldearde soutenait cette délicieuse hyperactive dans chacun des menus projets germant à son esprit infatigable. Meshui, l'Ephélide s'était mis en tête de braver farouchement les prochaines élections comtales. Soit. La jeune tribun de Limoges avait beau tout ignorer de ces choses-ci, jusqu'à la définition même du mot "politique" (au sujet de laquelle il semblait d'ailleurs n'y avoir aucun consensus), il était tout bonnement inconcevable que Marie mène fièrement campagne sans le renfort (probablement superfétatoire mais hautement symbolique) d'un loyal et intime parent. Kierkegaard à la vie à la mort, nanmého !

    "ROSES"...Aurait-il pu en être autrement ? Ébauchant un sourire conquis, la future Ribeaupierre gratifia d'un sec hochement de tête l'épouvantail carminé avant d'oser une entrée tout en discrétion, non sans avoir préalablement inspecté la bonne tenue de son austère toilette. Par malchance, aucune de ces nobles trognes sagement rassemblées n'éveillait un semblant de souvenir chez la jouvencelle intimidée. Crotte alors !

    Bien heureusement, les douilles filasses du très illustre Zeinar, apperçues au loin, redonnèrent un simulacre de courage à nostre pusillanime invitée. Aussi icelle s'hasarda-t-elle vers le buffet, les tartelettes en ligne de mire, lançant par-ci par là quelques ravissants :

    - Bien le bonjour ! Eldearde Kierkegaard, pour vous servir. Je suis absolument ravie de vous connaitre.

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