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[RP] Linards, Linards ?! Vous avez dit Linards ?

Harchi
Et quelle chance pour la Jeune d'Elicahre que de tomber sur Harchi. Ombre, Valet, Soldat, Homme à tout faire de la Rousse Marie, suzeraine en ces terre de Linards. Mais bien plus que cela Harchi se nomme en réalité Theobald, père secret d'un Étincelle et Oncle presque dévoilé de Sindanarie. La Vicomtesse en tout cas le savait. Avait-elle mise sa fille dans la confidence quand la propre enfant du Reître ignorait tout de l'identité du Grisonnant ? Qu'importe pour l'heure. L'Homme observe la jeune Fille. Une chance que ce soit lui qui sa tombé sur la délicate, ainsi il pourrait lui-même l’introduire auprès de sa Rousseur, et ainsi passer un peu de temps avec cette chair et ce sang qui lui sont si chers et si inaccessible pourtant. Il était là aux allégeances, il avait entendu la Cars présenter la jeune fille comme sa descendance et bien évidemment il en avait tiré ses propres conclusions. * Bonjour Eloïse-Prudence, appelles-moi grand Tonton. * Auraient pu être les premières paroles de la Vieille carcasse si cela n'avait dévoilé le secret qu'il tenait absolument à cacher à Sa fille Marie-Amélya. Alors le visage buriné se contente de sourire avec bienveillance sur l'autre Elicahre. Les opales s'adoucissent et la voix qui s'extirpe de ce corps musculeux, vestige d'un chevalier, prononce doucement.

- Bonjour Jeune Elicahre, ravie de vous revoir. Vous ne vous en souvenez certainement pas, mais nous nous sommes croisés aux allégeances des Nobles Gens. Vous souhaitez rencontrer votre cousine ? Car c'est bien votre cousine n'est-ce pas ? Vous êtes la fille de la Vicomtesse des Cars ? ... Une personne admirable que votre Mère, je lui dois beaucoup, bien plus sans doute qu'elle ne le pense ...

Le vert clair des pupilles usées par le temps se perd dans les souvenirs ... Un instant ... sa nièce va mal ... Va-t-il la perdre elle aussi ? Fille d’Éloïse ! Sa sœur tant chérie ! ... l'esprit s'évade vers les longues discussions qu'il avait eu avec la Licorneuse pour faire revivre un souvenir ... Éloïse aurait sans doute trouver les mot pour faire que Sindanarie s'accroche plus encore à la vie ... Il faudrait qu'il aille la voir, qu'il lui parle, qu'il cherche ces mots magiques que la feraient tenir ... S'ils existaient seulement ... Un soupire s'échappe des ses lèvres ridées ... l'homme retrouve peu à peu contenance. Pas le temps pour la mélancolie, alors le sourire fleurit de nouveau comme si de rien n'était. Pourtant là aussi la culpabilité dévorait le cœur du Soldat. Il n'avait pas su ... Elle était morte et il n'avait pas su ... pas pu prendre le Lys sous son aile ... Bienveillance et une pointe d'amour familiale - pourtant réprimée, réfrénée, c'est un secret vous savez - anime le regard du Vieux lorsqu'il reprend la parole.

- Marie loge dans la maison de l'Intendant. La mienne donc. Elle sera sans doute navrée de vous recevoir dans si modeste mais le château n'est pour l'heure qu'un amas de pierres en ruine. Linards a souffert, mais Linards reprend peu à peu des couleurs.

L'homme à la chevelure d'argent esquisse alors un pas dans la direction de sa maison la main se tendant vers la bride de l'équidé.

- Me permettez-vous demoiselle de vous conduire à bon port ? Et je m'occuperai de Vengeance pendant que vous discuterez.

Et oui, le Reître avait reconnu la jument, n'avait-il pas passé des journées entière aux Cars, isolé avec pour seul compagnie les animaux de la mesnie, et les visites agréable de son presque frère d'arme Elric.
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Eloise_prudence_d_e
L'homme qu'elle avait interpellé était plus vieux qu'Eloïse-Prudence ne l'avait escompté de loin, et son visage lui rappelait quelque chose même si elle était bien en peine de savoir quoi jusqu'à ses premiers mots. D'Harchi (de Théobald), elle ne savait rien, mais elle arriva cependant à fixer l'occasion en laquelle ils s'étaient déjà croisés. La fin de la cérémonie d'allégeances l'avait quelque peu tourneboulée, comme assommée, et elle en gardait des souvenirs semblables à ceux d'un rêve. En bien plus réel. A cette évocation mentale, la jeune fille se sentit pâlir et murmura d'une voix blanche, qui se raffermit progressivement :

Je me souviens de vous, oui... Et apparemment c'est réciproque !

La fin lui arracha un léger sourire. C'était vrai, même si sa mère l'avait quelque peu perdue dans cette étrange réunion où l'on s'adressait deux mots avant de papillonner vers le groupe ou le noble suivant. Cependant, la suite des mots d'Harchi fut bien plus agréable, et, glissant sur un apparent moment de mélancolie du vieil homme, Eloïse-Prudence acquiesça avec un regain d'enthousiasme impossible à juguler (pour l'instant...), que son regard d'un vert d'eau ne cela pas :

C'est bien ma cousine, oui ! Enfin, c'est celle de Mère, mais nous avons presque le même âge, alors... C'est tout comme, non ? Et d'ailleurs, comment connaissez-vous Vengeance ? Vous connaissez bien ma mère ?

Eh oui, Harchi avait piqué la curiosité de la jeunette, qui avait d'ailleurs mis de côté l'évocation de la maison de l'intendant. Comme quoi, quand il s'agissait de la famille, elle se fichait voire contrefichait du decorum. Une déformation familiale, peut-être... Même si, en des occasions plus publiques, la jeune bourgmestre savait qu'elle serait la première à tenir son rang, même en présence des siens. Surtout en présence des siens. Foutu honneur du sang...

Curiosité, donc, fut éveillée par la mention de la jument adorée de Sindanarie. Pour connaître ce nom, il fallait avoir fréquenté soit Les Cars et Viam, soit la Licorne, soit Sindanarie, puisque c'était sa monture préférée, soit les trois. Ceci étant, elle mit cependant pied à terre d'un mouvement qui avait encore beaucoup à envier à l'aisance et la fluidité de ceux de sa mère. Et Eloïse-Prudence emboîta le pas à Harchi, tenant encore de son côté les rênes :


Alors vous êtes l'intendant de Marie ? Quel est votre nom, s'il vous plait ?
Harchi
Un coup d’œil en coin pour observer la Brunette descendre de la Jument. Le vieux Soldat nota que la Jeune Elicahre ne devait pas être habituée à siéger sur le dos d'un destrier, mais elle n'avait rien pourtant de la novice pure. Comme toute la lignée elle devait avoir ça dans le sang. Il suffirait juste de quelques promenades et échappées pour que l'inhabituel devienne réflexe. Le sourire courtois sur le visage buriné se mue en véritable amusement lorsque Harchi constate qu'il a piqué la curiosité d'Eloïse. Là aussi un trait de Famille. Après tout, sa Fille Marie, cousine au second degrés de la présente petite Cars, n'est-elle pas connue pour n'user d'aucun filtre de langage ? Pour poser les question les plus embarrassante quand elle chercher à élaborer un quelconque raisonnement répondant à ses interrogations ? Pas de doute possible, tout ceci est bien une affaire de sang. Alors l'amusement du vieil homme perdure tandis qu'ils continuent d'avancer.

- Si je connais Votre Mère ? L'amusement ridé s'élargit sur le visage du vieux Reître. Oh que oui ! Elle fut ma bienfaitrice. J'ai vécu aux Cars savez-vous ? Quelques mois, et je rendais service en m'occupant des équidés. Vengeance est magnifique, majestueuse ... avec son fort caractère. Mais jamais elle ne désellera un ou une Elicahre.

La précision du "Un" est sans doute un lapsus, après-tout, il n'y a plus d'Elicahre Homme toujours en vie ... Non ? Embarrassé par son allusion trop riche de précisions - après tout Harchi semblait comprendre que Sindanarie n'avait pas dévoilé le secret de famille à sa fille, l'Homme enchaina précipitamment.

- Sinon Oui, Marie est votre cousine qu'importe le degrés qui vous lie, vous avez le même sang dans les veines non ?

Un nouveau regard bienveillant sur celle qui était sa petite nièce, même si elle ne le savait pas ... pas encore du moins. Et le cortège avance toujours. La Maison de l'Intendant est à présent en vue. Marie doit être auprès de sa fille ou auprès des médicastres qui chaque jour l'examine afin de s'assurer que sa santé se porte mieux et qu'aucune rechute n'aura lieu. Le regard opalescent se perd à l'horizon. Évidemment le vieux Valet / Père secret s'inquiète pour sa Lumière. C'est que sous ses apparences fortes, il sait Ô Combien l’Étincelle est fragile. Alors le silence tombe peu à peu entre Eloïse et Harchi, lui bien trop concentré sur "comment obtenir le diagnostique réel des médicastres", car si quelque chose n'allait pas, pour sur la Rouquine ne lui en dirait rien. Comme souvent l'Homme se perd dans ses pensées bien qu'il fasse tout pour l'éviter, car se perdre dans son esprit c'est risquer d'entendre murmurer sa Folie. Heureusement pour le Vieux, Vengeance remue le museau, ramenant ainsi le Perdu à l'instant présent. Quelques battement de cils de flottement avant de voir le visage d'Eloïse et de lui sourire à nouveau comme si de rien était.

- Je me nomme Harchi ... Et oui je suis en quelques sortes l'Intendant de Marie. A vrai dire, je là suis depuis qu'elle n'a que quelques mois. Voyez-vous, on m'avait demandé de veiller sur Elle. Je l'ai vu grandir et je suis encore là. Je suis un vieil Homme qui en a vu dans sa vie, mais j'espère que Dieu me prêtera vie encore quelques années.

Pointant l'index vers sa maison, il ajoute d'un ton enjoué.

- Nous voilà arrivés, c'est ici. Je vais vous introduire, puis après vous laisserez en famille. J'irai bichonner Vengeance.

Et il agrippe la bride de la Jument au piquet planté dans le mur de pierre. Deux coup à la porte, même chez lui c'est Marie la Maîtresse, et il l'ouvre à la volée. Invitant la jeune Elicahre à le suivre, il entre et se laisse envelopper par la douce chaleur du foyer avant de prononcer quelques mots.

- Filia ? Vous êtes avec les Médicastres ? Sont-ils partis ? Vous avez de la visite et je suis certain que cela vous fera plaisir de voir qui est venue jusqu'à vous.

Le "Fille" latin déborde de douceur. Et c'est un sourire amusé qu'il adresse à la Brunette lorsqu'il entend les pas de Marie venir en leur direction alors que la voix cristalline de la rousse chantonne à tue-tête.

- C'est qui ? c'est qui ?
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