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[RP] Fers & Bouillon - Premier tour

Astana
- « Une brindille tu dis... Et pourtant ce n'est pas dit qu’il ne me file pas entre les pattes pour mieux m’allonger ensuite. »
- « Une brindille, oui-da. Je ne fais qu'énoncer une évidence. Ce type a l'allure d'une branche malmenée par le vent qui... »


Astana ne finit pas sa phrase. L'homme en question s'approche, la trogne auréolée de lauriers qu'il n'a pas encore gagnés. Rien que pour cet air condescendant qu'il arbore alors, Blondeur s'imagine tout à fait lui coller sa dextre dans la tronche. La main leste s'avère avoir un faible pour les arrogants qui se sentent à des lieues à la ronde. Ça chatouille. C'est une grimace que j'ai vu, là ?! - quand on vous dit que la chauve ne laisse pas indifférent, hein. La grisaille dérive un instant vers le borgne.

- « C'est bien le futur vainqueur de ces festivités que vous fixiez. »

Oh, pitié, bute-le.

T'as pas intérêt à te laisser démonter par cette mauvaise engeance, papy.


- « Maleus. »

Et non pas Malus. Quoique. Ça dépend de quel côté on voit les choses.

- « Il est devant vous. »

La dépigmentée serre les dents, et lâche, l'air mauvais.

- « Vous êtes bien trop sûr de vous. Je me méfierai à votre place. »

C'est vrai qu'une baffe est si vite arrivée de nos jours...
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Maleus
"Hm."

C'était que la cousine s'enflammait, l'idée de la mettre au combat à sa place fit son chemin quelques secondes dans la caboche du borgne et fut chassée par l'apparition du jeune coq.

"Maleus Ewen d'Assay, enchanté euh.. jeune homme."

Quoi ? C'était pas ça qu'il fallait dire quand on était poli et bien élevé ? Résister à l'envie de secouer le jeune paon et hocher la tête après s'être présenté ? Offrir un simili de sourire qui quand on était pas habitué, tirait sur les joues ?

Il fit tout ça.

"Futur vainqueur vous dites, personnellement je vous souhaite de perdre de suite pour ne pas à affronter ma chère cousine... Elle semble déjà avoir envie de vous dépecer sur place."

Vrai que l'attitude du gars donnait une furieuse envie de lui coller moult bourre-pifs et taquets mais n'enseignait-on pas dans les textes la modération dans les plaisirs ?

"Hm... Et sinon vous êtes ?"

La mirette grise du d'Assay devint plus glaciale que de coutume quand il détailla vraiment leur interlocuteur.
Non parce que c'était cool de tailler une bavette mais autant que ce fut ne serait-ce qu'un peu utile.

Coup d’œil version LAN avec la scandinave "T'es sûre que c'est lui ?".

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Mortimer_
Sa trogne s'illumine vaillamment suite à la diatribe de son interlocutrice. Elle a le phrasé facile et effronté, de fait, il la jauge un peu plus longuement, de haut en bas.
Nouvelle moue, si ce n'est la chevelure, la belle reste passablement appétissante. Il lâche:


La méfiance est la sagesse des faibles. La sagesse ne pousse pas à participer à ce genre de festivités. La faiblesse non plus, laissons donc la méfiance aux chalands ou aux perdants.

Ainsi, il ne s'est pas trompé, il s'agit bel et bien de son adversaire du jour. Pour sûr qu'intérieurement, au jugé, le Montestier ne joue pas le fier. Il sent bien l'homme qui sait user de son épée, en toutes situations, à contrario de lui même qui n'a jamais utilisé la sienne que pour parader en ville et pour échanger quelques passes avec mondains aussi peu doués que lui, mais la chance parfois... Et une cotte de mailles neuve...

Ainsi, suite aux présentations, à lui que de répondre:


Enchanté. Mortimer de Montestier. Votre future adversaire. Que le meilleur gagne.

Pour poursuivre, et comme pour moucher la tension qui exsude de chaque pores de l'Astana.

Je tâcherai néanmoins de vous ménager, car pour sûr que si je venais à vous vaincre trop violemment, votre cousine se ferait un plaisir, elle, comme vous le soulignez, de me le faire payer.

Il esquisse un nouveau rictus. Tailler une bavette, certainement, d'autant plus que c'est un peu eux qui l'ont montré du doigt et tutti quanti.

Bref, je venais jauger le "Pasteur mercenaire" d'un peu plus près, n'ayant guère l'occasion d'en croiser souvent, encore moins d'en affronter... Et ma foi...Soit.

Un peu mouché, son regard passe de la femme à l'homme, plusieurs fois. Il n'est guère fervent Aristotélicien, alors il s'imagine déjà l'Assay lui citer quelques passages du livre des vertus entre chaque coups d'épée... Par ce que Pasteur et curé, c'est pareil, non?

Edit car postes croisés avec Maleus.

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Astana
C'est qu'il a le phrasé savant, en plus. À s'y méprendre, l'on pourrait presque croire que la danoise étire un sourire. Ce qui n'est bien évidemment pas le cas. Bien sûr, qu'elle a capté le regard qui fouine jusque dans les détails. Bien sûr. Autant que la moue affichée. Blondeur s'en amuse, mais ne sourit pas. Non. Elle ricane.

- « Et l'abus de confiance rend aveugle. Voulez-vous que je vous rende la vue ? »


Moyennant trois-quatre ratiches, je peux arranger ça.

Sénestre plongée dans la poche, la chauve triture son fameux collier de dents Made-in-Maine-avec-crocs-d'Aliénor-et-Aislynn-en-supplément. C'est un peu la même chose que de toucher son chapelet en quête d'apaisement. Ça calme les nerfs. Un peu. Après ça, la d'Assay-Sørensen joue la taiseuse. Pas long. Un sourcil s'arque bien vite. Comment ça mes intentions transparaissent un peu trop facilement ? Ça se voit à ce point, que j'irai lui décrocher la mâchoire s'il te bat, cousin ? Attention, pas question ici de se battre en lice. Si affrontement il y a, il aura lieu à volets clos. Façon vicieuse. Parce qu'il s'en passe des choses à Bouillon à la sorgue...


- « Jauger ? Et avez-vous fini, ou devons-nous supporter votre prétention jusqu'à ce que mort s'en suive ? »

Jusqu'à ce que tu t'étouffes avec. Ou qu'on crève d'ennui. Rictus.
Oui, Sa Blondeur est impolie, en plus de ne pas se présenter.

Léger coup de coude à l'adresse du troué, en loucedé. T'as vu quand même qu'il parle de te ménager, hein. Comme les petits vieux. Haaaan, j'aurais pas aimé !

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Mortimer_
La seule chose qui me rend aveugle pour l'instant, c'est votre coiffure.

C'est dit, du tac au tac, le genre de remarque que le jeune homme ne sait garder pour lui, qui dépasse sa pensée, le genre de réplique cinglante, basse, qu'il regrette presque aussitôt d'avoir dit. Mais c'est ainsi. Alors, pour se sauver la face, il accompagne sa saillie d'un rictus carnassier, canines découvertes dans une grimace qui se veut moqueuse.
Le Montestier est mesquin quand il est agacé, et l'agressivité patente de la femelle qui lui fait face pousse sa patience -fort limitée- à ses frontières.


Jauger, découvrir, voir de mes propres yeux. Prenez ce que vous voulez. Quant au reste, j'ai dis juste avant que je ménagerai votre cousin, il n'y aura pas de mort, du moins pas lors de notre duel.

Il la toise, et contre toute attente, décide d'ajouter un peu de piment au combat à venir.

Je vois à votre regard que vous avez toute fiance en votre cousin pour me vaincre. Soit, jouons alors. Parions et misons, faisons de cette rencontre fortuite une rencontre intéressante, outre votre verbiage inconséquent et ordurier. Misez, allez, j'attends.

De la fixer, non sans effacer le sempiternel sourire en coin qui trônait habituellement sur son visage. Place, il jouait, jusqu'au bout.
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Astana
Nulle réplique vis-à-vis de la pique sur la coiffure. Rien qu'un menton relevé, haut, comme pour signifier que pour être blessant, faudrait-il encore qu'elle soit à sa portée. Ce qui n'est pas le cas. La scandinave ne s'est pas rasé le crâne pour faire joli. C'est laid, elle le sait, mais s'en fout. Au moins la cicatrice visible sur le côté gauche respire comme il faut, et la blonde se sent plus légère sans sa crinière dépigmentée d'antan. Symbolisme foireux ? Ouais, aussi.

Prenez ce que vous voulez. - Ah ? Un infime instant, la grisaille brille d'une lueur malsaine.


- « Dois-je vous prendre au mot ? »

L'Astana aussi est joueuse. En dépit du côté glacial, voire calculateur qu'on lui prête souvent. Le jeu est un péché mignon qu'elle cultive parfois jusqu'à l'irraison. Et surtout pour pas grand chose. La proposition est accueillie par un rire farouche jusqu'à ce qu'il ne s'évapore brusquement. C'est que l'inconduite du Mortimer, tout comme son insolence, lui reste en travers de la gorge. Sans parler de ce ton impérieux qu'il emploie, qui creuse sa tombe un peu plus profondément. Ton âpre :

- « Calmez vos ardeurs de petit étalon en mal de reconnaissance. »

Bim. Le sarcasme, inexorable, remonte comme un haut-le-cœur.

- « Si vous voulez du langage châtié ornementé de fleurs roses et bleues, je crains fort que votre place ne soit pas ici, mais au couvent Mortimer. »

Au tour de la nordique de le toiser. Un brin radoucie, elle surenchérit.

- « Quant à parier.... seriez-vous assez ouvert d'esprit pour miser autre chose que de l'argent ? »

L'or n'est pas un problème. Mais n'est pas le plus intéressant non plus.
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Mortimer_
Autre chose que de l'argent?

L’œil s'est allumé d'une lueur malsaine bien vite réprouvée. L'homme affiche un sourire commerciale, tout en dents, dextre elle vient caresser les poils qui recouvrent son menton. Le Montestier exulte, l'argent n'est pas non plus dans son intérêt, il a ce qu'il lui faut grâce à son cabinet notarial et son exploitation agricole qu'il gère de loin.

Évidemment.

C'est dit simplement, et, crânement il plante son regard de jais dans celui de la jeune femme, il a alors l'allure féline du prédateur qui guette sa proie, le même tension émane de lui, comme une onde. Les bras sont ramenés dans le dos, et les doigts viennent triturer nerveusement le tissu de sa chemise.
Il toise la danoise.


Toutefois, je ne parie pas n'importe quoi avec n'importe qui. Votre nom et votre mise ensuite, j'écoute et fixerai ce pour quoi, moi, je joue....

Car sa blondeur n'est pas tombée sur l'agneau né au dernier printemps, loin de là.
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Astana
La danoise observe sa gestuelle sans mot dire, planquée derrière une façade inexpressive. Main jointes derrière le dos ? Seriously* ? T'es stressé ou t'as pas envie qu'on t'approche ? Peut-être qu'il a peur de se faire bouffer, le Montestier. En même temps, il est vrai que la nordique a la gnaque facile. Comme pour vérifier son propos, elle amorce un pas vers l'adversaire du borgne.

- « Astana d'Assay-Sørensen. »


Sourire chicaneur assorti d'une inclinaison de tête.

- « Quant à ma mise, je vous laisse le bon soin de la définir. Vous savez ce qu'on dit : les enfants d'abord. »

Et un pas de plus en direction du notaire.

C'est d'autant plus drôle dit ainsi. Du moins pour la mercenaire qui ne cache absolument pas son amusement face à la réplique qui se veut plus taquine qu'autre chose. Mortimer étant à vue de nez le plus maigre et le plus jeune d'eux trois, ce serait presque de la logique. Le jeu n'a aucune forme prédéfinie, c'est ce qui fait son charme. Et à moins que l'imprudent ne se débine, Astana ne choisira pas l'enjeu du pari. Puisqu'il semble aimer commander à tout va, imposer son bon vouloir - foutue manie de bourgeois, ça - ainsi que sa victoire, autant qu'il aille jusqu'au bout. Mais gaffe à l'araignée qui entrevoit déjà les fils de sa prochaine toile.


* Sérieusement
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Mortimer_
Astana.... Astana...

Il le répète plusieurs fois, comme pour s'imprégner des multiples consonances que présente le nom de la chauve... Astana, original en soit, loin des très à la mode Cunégonde, Aliénor et autres petits noms désuets. Satisfait, il esquisse un sourire et un pas en avant pour répondre à celui de son interlocutrice.

Dire que je suis enchanté serait faire preuve d'une bien mauvais foi, vous en conviendrez.

A dire vrai, il n'est plus très sûr d'en convenir lui même, impressionné qu'il est par la verve qui semble intarissable et qui n'a de cesse que de s'opposer à chacune de ses paroles.
D'ailleurs, voila qu'elle en rajoute une couche, le tout enrobé d'une nouvelle bassesse cent pour cent féminine.Décidément.

Un pas de la femme, un autre de l'homme, comme le jeu qui égaye encore les cours de récrée, "choux-fleur", un pas puis un autre.." Choux."


Bien, laissez moi quelques secondes pour décider quelle sera votre peine.

Il bluffe, il a déjà décidé, à l'instant.

Hmmm. Si je gagne, vous aurez la lourde tâche de détendre mes muscles endoloris de la manière que je le souhaite, à la fin de chacun de mes combats jusqu'à la fin du tournoi. Vous soignerez mes blessures, me dorloterez, ferez le nécessaire pour que je me sente à mon aise tout le temps que je séjournerai à Bouillon...

Il esquisse un rictus moqueur, pense déjà qu'elle se défilera, et si ce n'est pas le cas, il abusera. De conclure.

Je vous rend la pareille quant à la mise. Vous pouvez définir la mienne.

"Fleur"
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Astana
Plissement d'yeux. Marrant comme l'espèce masculine ramène toujours tout sur le plan de la possession d'un être. Même pour une durée limitée. Sorte d'esclavagisme par intérim, dont la première manifestation a été vue chez Judas il y a des longes. Généralement, ce sont les plus grandes gueules qui écopent de cette peine, parce qu'il faut bien affirmer son pouvoir et dominer une bonne fois pour toutes. Blondeur pèse le pour et le contre à visage fermé. Oui, le gage est une plaie. Mais une plaie avec beaucoup de failles. Exploitables qui plus est. Et puis ce n'est pas comme si le borgne pouvait réellement perdre face au moineau Montestier. Et si jamais, elle recoudra des blessures qu'elle-même lui aura causées. Mais ça n'arrivera pas. Parce que Maleus est un warrior.

Sourire en coin. Choux.


- « Faudra-t-il aussi que je vous borde et vous chante une chanson avant de dormir ? »

Oui, ho...

Elle se donne l'air de réfléchir, un instant. Mais c'est tout trouvé, déjà. Fleur.


- « Deux choses. En premier lieu, vous présenterez vos excuses à mon cousin après qu'il vous ait rossé pour avoir fait preuve d'une telle arrogance. Ensuite, un service. Quel qu'il soit. Que je vous demanderai quand bon me semblera. Auquel, c'la va de soi, vous ne pourrez pas vous défiler. Sauf si vous crevez avant. Parce que vous avez une parole, n'est-ce pas ? »

Homme d'honneur n'a qu'une parole. En théorie. Reste que le gage scandinave est bien plus vicieux que celui avancé par le notaire. Parce qu'il garde dans le noir. La brindille dévoile son jeu, tandis que le caladre garde ses atouts dans la manche. Sourire franc affiché sur fond d'ironie.

- « Marché conclu ? »

Et la dextre de se tendre vers le jeune homme. En attente.

Choux ?

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Scath_la_grande
[Manuel de base du ferrailleur : « Tu la tiens par le bout qui pique pas et t’enfonces l’autre dans l’ennemi.* »]


Basic.
Simple.
Rudimentaire.
Musteile aurait pu l’écrire, elle qui n’aime ni les fioritures, ni les futilités et qui rosse sans technique, avec cette hargne naturelle, mais pour l’heure, la gironde belette traîne sa silhouette à la panse convexe entre les tentes qui parsèment les alentours de la lice.
Ne pouvant bretter, elle se rabat sur un autre divertissement, la chasse au gros gibier, du breton, du princier, car il faut bien l’avouer, Retz lui plait.
Il y a des femmes enceintes qui ont des envies de citron, d’autres de mets épicés, certaines de baies des bois, la rouquine a pour sa part des envies de tripailles et d’amants.
Et plus ils sont odieux, et plus ça pique sa curiosité malsaine à fourrer un doigt dans l’engrenage.
Question de goût.

L’ample cotillon sombre relevé pour ne pas mêler l’étoffe à la boue, puisque toute la nuit la pluie a martelé le sol de Bouillon âprement, elle louvoie entre les abris de toile jusqu’à trouver celui recherché.
D’ailleurs la future victime en sort précipitamment et à grandes enjambées se presse à rejoindre la lice, et tant bien que mal, la Frayner tente de suivre son pas, et finalement l’interpelle.
Parce que courir dans la gadoue avec une excroissance grosse comme une citrouille, je vous garantis que ce n’est pas facile.


« Hoc'h uhelded ! »

A vos souhaits !
C’est sorti tout seul !
Même la Bertrix en est la première étonnée, et jette presque un regard derrière pour s’assurer que personne n’a parlé à sa place.
Ayant capté l’attention de l’Infernal –clébard- elle peut radiner ses courbes jusqu’à lui, hiératique dans sa démarche –ou à peu près si on ne prend pas en compte les deux trois glissades qu’elle évite de justesse-, se raccroche à son bras pour ne pas se vautrer à ses pieds.
Le museau se fend d’un sourire renardier, la lippe s’entrouvre, la rousse va parler…


«« Digiliiiing Digiliiiing Digiliiiing Digiliiiing »»

Ah non, ceci est une cloche, à n’en point douter… quoique…

« Raaaa merde ! Font chier ça commence déjà ! Oui parfois la Mustela nivalis est vulgaris. J’étais venue… glisse ses doigts dans sa flamboyante crinière et retire un de ses précieux petits peignes garnis de perles et le pose dans sa paume. Enfin… vous allez trouver ça con –mais je préfère que tu fermes ta gueule sur le sujet tant qu’à faire- c’est pour vous. Qu’il vous apporte la bonne fortune pour votre duel. Vous en aurez besoin. »

Mazette ! C’est que la rouquette deviendrait sentimentalo-superstitieuse sous le coup de sa grossesse.
C'est pa-thé-ti-que !
Fichue hormone ! Mais de cela, elle en ignore tout.
Elle ignore même les convenances, car jà ses doigts se nouent à la nuque du Montfort et la lippe audacieuse s’accidente sur les princières lèvres, on frôle l’incident diplomatique.
Trop gourmande, Musteile en croque un bout, l’affamée, au plus grand déplaisir de Retz, qui se dégage d’elle un peu brutalement.


«« Digiliiiing Digiliiiing Digiliiiing Digiliiiing »»

Raaaa merde ! Font ch… ah non ça c'est déjà dit.
Pas le temps pour le prologue, on verra plus tard… ou pas.
La rousse détale, la rousse cavale, la rousse quasi se rétame et arrive au moment fatidique où un inconnu propose des choses indécentes à SA blonde-danoise-sans-cheveu à elle !
Nan mais sans déc’ c’est qui lui ?
Ambres suspicionneuses qui dardent le grand échalas, pas mal, quoiqu’un peu maigrelet, il a la membrature sèche des fines lames italiennes, car plus le bretteur est fin et souple, plus il excelle dans son art.


- « Marché conclu ? »

Marché conclu ? Pis quoi encore, t’es cinglée blondeur.
Museau fouinard, et ventre qui prend toute la place, façon de dire bonjour et de se taper l'incruste, bousculant le grincheux éborgné.


« Oh ? T'es là toi ? »

Genre, « j't'avais pas vu », les prunelles impatientes retournent déchiqueter d'un regard assassin l'innocent notaire.

« MA Championne ne perdra pas ! Ça c’est l’inconvénient de débarquer au milieu d’une conversation, il y a toujours des données qui échappent, forcément. Je préfère vous péter les deux jambes plutôt qu’elle vous serve à vous tripoter quoi que ce soit ! »

Dit comme ça.
Gros dégueulasse va !


« Changez la teneur de votre pari –sinon tu vas bouffer tes chignoles, promesse de Musteile- et hâtez-vous, cela commence jà ! D’ailleurs on attend le Juge. »

Ouais et même que le Juge c’est moi !
Et sans attendre plus de réponse, de rassembler son foutoir froufroutant de velours noir pour rejoindre l’estrade avant que l’on ne remarque sa non-présence.



*citation de Terry Pratchett
Hoc'h uhelded : d'après mon super dictionnaire en ligne français/breton : Votre Altesse (mais sans certitude)
Mustela nivalis : nom scientifique de la belette / vulgaris : vulgaire en latin

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Mortimer_
Marché conc...Hmm

Car la Rouge fait apparition plus qu'impressionnante. L'homme se tait et la laisse s'exclamer, tout en force et en exubérance. Il ne dit rien, la détaille un instant car ne la connais pas.
Il semblerait que ne pas se présenter soit une coutume locale, peut être devrait-il s'y mettre... Enfin, elle est déjà partis, et lui ne peut esquisser qu'un nouveau rictus tout en se perdant dans ses pensées, pensées qu'il expose à haute voix...


Fiantrecul, les gens sont agressifs par ici.


De se reprendre, il se demande si il survivra à la journée, et, si c'est le cas, si il parviendra à y survivre en restant entier, et commençait sérieusement à en douter. Toutefois, il prend le risque, il a pesé le pour et le contre de la mise imposée par la danoise. Des excuses, soit, même si il ne comprend pas pourquoi, perdu comme il est dans son indolence, pour le reste, il verra. Il a une parole, mais il ne la respecte pas forcément, et encore eut-il fallut qu'elle le retrouve par la suite dans le royaume de France.

Malgré les menaces de la grosse, soit, marché conclu.

Top là.

Bien, maintenant que les choses sont dites, je vais me retirer dans ma tente pour me préparer et y faire préparer les diverses huiles dont vous aurez besoin tout à l'heure. A bientôt.

Il tourne les talons, déjà, de son pas leste et félin, sa mince silhouette, sans être maigre de disparaitre vers les tentes.
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Scath_la_grande
[La lice : 8 heures du matin… ah non… 8h 15]


La ventripotente rousse à la bourre s’installe à la place qui lui est dévolue, apparemment Agnès a déjà donné le départ des festivités puisque les deux concurrents sont déjà en lice.
Discrètement, Musteile glisse un petit salut de la main à un des bretteurs.
Le mâle, il va sans dire.


Résumé du duel a écrit:
__________Marie du Lourdou VS Taliesyn de Monfort

Cerbère croqueur de Brebis de Pasteur.

Il a plu dru cette nuit en les terres de Bouillon, gorgeant le terrain d’eau, le rendant lourd, il sera intéressant de voir l’évolution des duellistes sur ce genre de sol.
Notre bon Juge a, semblerait-il, interdit l’entrée du tournoi aux jeunes pucelles hystériques qui huchaient à s’en crever les poumons aux éliminatoires, voilà une bonne chose d’accomplie, les duels peuvent se dérouler sereinement.
La Lourdou a fait les preuves de son âpreté à manier l’épée à son dernier duel, et pour ne pas perdre sa coutumière habitude, se fend de sa première attaque, mais Son Altesse de Retz est un adversaire qui reste dans les favoris, fin bretteur de ce que l’on dit, et sans mal il esquive le coup avec élégance.
Les deux adversaires restent alertes, le Montfort, la stature mobile, brise de prime les défenses de la guyennoise en portant son fer, et par un retrait rapide de celle-ci, Marie ne récolte qu’un dommage superficiel.
Sans attendre la réplique féminine, le Prince derechef rabat sa lame, déstabilise la femme du Pasteur, la mettant sans ménagement à terre et la soumettant à son fer.
Son Altesse est dans son bon droit de réclamer s’il le souhaite rançon.

Belle victoire de Taliesyn de Monfort


Deux, trois applaudissements brefs avant de sourire finement au breton, la Frayner est rassurée, il est entier.

« Les règles de Bouillon sont ainsi faites, vous avez soumis votre adversaire à votre lame, il est désormais vôtre et vous pouvez en exigez rançon. Pécune, ou service, à votre guise, et même en bon Prince, vous pouvez décider de la laisser libre. Comme il siéra à votre Altesse. »



Résumé du duel a écrit:
__________Fred de Castelviray VS Arthanagor Urquhart

Le Normand mode Haggis

Courtes salutations pour ces deux hommes qui semblent tailler pour la guerre, c’est le Connétable qui s’élance le premier, le coup porté est puissant, l’écossais le pare non sans une certaine difficulté.
L’Ail-glandeur n’en perd pas son mordant, bien au rebours, et cogne sans ambages, affligeant une lourde blessure* au Vicomte, on peut le dire, il ne l’a pas raté, et il ne compte pas en rester là, en abattant une seconde fois son fer sans ménagement sur le normand qui malgré sa blessure, se retire vivement, n’écopant qu’une vétille**.
L’intrépide Castelviray redouble d’ardeur, assaillant à plusieurs reprises son adversaire, le premier coup ne fait qu’égratigner** l’écossais –ils ont le cuir coriace par là-bas-, le second manque de précision et ne brasse que de l’air sans que l’insulaire ne cille, le troisième touche à peine la cuirasse.
Ce n’est qu’à la quatrième tentative qu’à la parfin notre valeureux français entaille la chair, sous les applaudissements et sifflets de la foule, ravie d’avoir du beau spectacle, le normand navre gravement*** l’Urquhart qui encaisse vaillamment et assène une belle frappe en retour, blessant**** le Connétable, mais plus légèrement que la première fois.
Geste de la main du Juge qui décide d’arrêter le duel.

Sanguinolente victoire Arthanagor Urquhart


*à choix : hanche, cuisse, fesses (+1 semaine)
**où qu’ils veulent, ne prête pas à conséquence au combat
***à choix : pied, jambe, genou, jarret (+1 semaine) malus -2 au prochain duel, et -1 par la suite
****à choix : épaule, bras, main (-1 semaine)


On ne pouvait pas dire qu’ils avaient chômé ces deux-là, se maravant joyeusement la gueule.

« Avant que cela tourne à la boucherie, j’ai décidé que par trois touches, dont une pleine, une semi pleine contre trois touches dont une pleine, que soit déclaré Arthanagor valeureux vainqueur de ce duel.
Que l’on fasse venir les soigneurs ! »




Résumé du duel a écrit:
__________Zeiss d'Acoma VS Asphodelle di Césarini

Impérieuse rencontre Impérial(e)

Nous verrons si le commandeur de Lorraine sera tout autant à l’aise face aux douces grâces de l’archevêque qu’avec son ancien adversaire qu’il a presque mis en charpie.
Le populaire s’agite un peu à l’annonce du voisin lorrain, mais la matinée bien fraiche a refroidi quelques ardeurs des curieux –et ayant interdit l’entrée, comme mentionnée plus haut aux garces écervelées- les duels se font dans un calme relatif.
Positions offensives prises par les protagonistes, et c’est le d’Acoma qui déclenche les hostilités en portant le fer sur son adversaire et touchant succinctement la cuirasse de la di Césarini.
Ah ! La courbe est douce, le regard de velours, voilà le vénéneux charme qui agit, la belle archevêque ne le ménage pas, réussissant à le mettre à terre tout en échouant à le garder sous sa contrainte.

Victoire époustouflante d'Asphodelle di Césarini


Le museau dans son verre, écopant le précieux liquide, la Bertrix surprise de tant de célérité essaie de conserver sa prestance.

« Ben.. heuuu c’est jà terminé ? Sanguienne ! Bouillon a sa règle, adversaire à terre, duel gagné ! Soyez félicité Asphodelle. »

Demi-sourire renardier avant d’appeler les suivants.



Résumé du duel a écrit:
__________Mortimer de Montestier VS Maleus d'Assay

M&M’s

La foule devant le premier représentant de Bouillon s’anime enfin, donnant de l’encouragement et des applaudissements au récent aumônier.
La pluie en profite pour s’en mêler et commence à tomber en fines gouttelettes, mouillant les deux carcasses en lice.
Le borgne entame les civilités de la lame en portant coup sur coup deux attaques comme pour imprimer le rythme du combat, la première est parée difficilement et la seconde touche légèrement la cuirasse sans dommage pour son adversaire qui lui ne tergiverse guère et après un bref instant où il ne bouge mie, finalise son assaut par la chute du mercenaire et réussit adroitement à le maintenir sous la contrainte de sa lame.
Néanmoins le Juge semble sourcilleux et l’on se demande dans le public si la flamboyante va taper du scandale comme pour le combat Calico-Tynop (et si la foule va effectuer enfin une mise à mort).

Brillante victoire du jeune Mortimer de Montestier s'il reste assez longtemps en vie pour en profiter.


Musteile se redresse sur son siège, morgue au museau et sur un ton impérieux scelle la fin des premiers duels.

« Adversaire à terre, duel gagné Sehnér de Montestier néanmoins comme vous le savez, Bouillon n’est pas rançonnable –wesh gros, c’est ballot, hein !- vous remportez donc ce combat, mais pas l’aumônier… »

La silhouette rondie se lève et annonce d’une voix forte.

« Relâche ! »

Le ton s’abaisse lorsque la rousse s’adresse au jeune notaire qui semble vouloir prendre la poudre d’escampette.

« Vous ! Toi tu vas déguster. Vous restez ici. La grosse agressive –on avait dit pas d'attaques sur le physique, merde !- comme vous dites, a quelque chose à vous dire ! »

Parce que ouais, Musteile à l’ouïe très très fine, surtout si c'est une critique de son sublimissime corps.

« Minah ! Mon épée et vite ! »

La rousse discute toujours armée, c’est sa diplomatie à elle.
Bourres-pif et belles-paroles ensuite.

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Astana
    [Avant le carnage]

La tornade Rouge braille et défait tout sur son passage. Ricanement de la championne de Bertrix ragaillardie par l'apparition, même brève, du feu-follet en cloque. Bien sûr que les gens sont agressifs ici, on est pas à un concours de broderie. La danoise considère le séduisant Montestier en arquant un sourcil. Tu vas quand même pas jouer la pleureuse, si ? Chouineuse, peut-être pas, mais vipère par contre... Tu veux mourir, en fait. Au regard de l'insulte faite à l'encontre de la Musteile, Blondeur claque sa menteuse contre son palais. Agacée. Elle est à "ça" d'allonger le bras pour lui en coller une, sauf qu'il se tire déjà avec sa ganache de vainqueur. Ce n'est que partie remise, sa baffe il l'aura. Quart de tour vers le borgne, demeuré à portée de voix.

- « Je te fais confiance. »

Pour lui péter la gueule.


    [Pendant que les M&M's se foutent sur la cacahuète]

C'est raide droite contre la barrière sise à gauche des tribunes que l'on retrouve la blonde. Imperméable au bruit des fers qui s'entrechoquent, elle observe, l'oeil critique. Pas du genre démonstrative, on ne lui collera aucun fanion ni pompon à la gloire de Maleus. Tout en-dedans. Les deux premières frappes, vives, lui décrochent un rictus. Quand bien même le notaire s'en sort sans une égratignure, avec souplesse. Papy fait de la résistance et c'est beau à voir. Tu vois que tu vas t'en prendre une, Montestier ! Et que j'aurai pas à masser ta mignonne carcasse, va ! Astana exulte presque, à l'intérieur. Trop confiante ? Sûrement. L'espace se fige un quart de secondes. Plus personne ne bouge, le palpitant loupe un battement. Froncement de sourcils. Et là, c'est le draaaaame.

- « For helvede da ! » *

Juron impossible à retenir.
Cousin les quatre fers en l'air.
Et tirage de gueule sévère.

Bon, bah t'es bonne pour jouer la masseuse, Sa Blondeur. Alors, heureuse ?



    [L'après carnage, un autre en perspective]

Grognements de mauvaise foi. Baignée dans la foule de bretteurs, la nordique pousse tout et tout le monde sur son passage.
Le borgne a peut-être été relâché sans heurt - si ce n'est mental - la siphonnée de la carafe ne laissera pas passer pour autant. Narmol.
Pas touche à la famille, qu'importe que ladite souris se soit subitement transformée en lion. Une tête de félin ça fait aussi joli qu'un blaireau au-dessus de la cheminée.


- « Montestier ! »

Où es-tu, vile petite chose ?
Gueule toujours, il entend pas.
Scath a déjà intercepté l'animal.


« Minah ! Mon épée et vite ! »

Oh. Oh. Allure triplée de la mercenaire. Poussez-moi, excusez-vous.

- « Palsambleu ! elle va me le péter avant que je puisse l'approcher. »

Finalement, Sa Blondeur arrive en vue, et se place volontairement à quelques encablures dans le râble** du notaire. Avec vue directe sur la rousse.
Une fois les fauves captées, la réformée fait de grands signes équivoques. Genre "je t'aime, mais c'est MON défouloir, prière de ne pas l'abimer".

Elle a peut-être un gage à respecter, auquel elle se pliera malheureusement n'ayant qu'une parole - c'est moche l'honneur hein ? -, mais l'un n'empêche pas l'autre. Ouais je t'ai fait mal mais je te répare, donc tu la boucle, mon petit. "Mon petit" ? C'est un homme, pas un enfant. On sait. Un homme qui se bat plutôt bien qui plus est. Mais là où la pensée confirme, la bouche dit non et reste close.


* Bordel de m., en danois.
** le dos.

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Minah
« Minah ! Mon épée et vite ! »

Et v’là… ça s’remet encore à gueuler. T’jours pour ma pomme.

Comment vouliez-vous admirer tranquillement les bourrinades dans ces conditions-là ? Comment vouliez-vous vous entraîner pour votre propre combat ?
Minah fais ci, Minah fais ça… Minah va nettoyer l’écurie, Minah casse-toi tu pues, Minah file-moi du vin et bois pas dans mon gobelet… Pff…
La Bête posa la patte sur l’épée de la Rouge patronne et sauta sur ses pieds pour la lui apporter puis hésita.

D’abord, c’était pas réglo. La juge, elle avait pas le droit de casser la gueule aux candidats. Tout le monde savait ça. Et c’était encore l’écuyère qu’on allait accuser de faire n’importe quoi. Pis elle était grosse comme une barrique, Musteile, et il y avait fort à risquer qu’elle roule sur elle-même et finisse par s’empaler sur son épée. Pas un bon plan du tout, du tout.


Aheum… C’pas la peine d’prendre vot’ épée. Elle va s’coincer dans sa carcasse, ça va l’abîmer.

Timide tentative d’enrayer la machine à conneries de la patronne.
Sauvée par le gong en la personne de la grande chauve. La manchote, derrière la Roussissime baleine, lui lança un regard dégoulinant de gratitude.

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