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[rp] Vu de loin ... le monde est petit

Hildegardeii
L'euphorie de la découverte de la pièce passée, je me redresse sur les coudes, je détaille la fille. Elle a une assurance folle quand même et je m'y connais en folles.
Je la regarde arriver, s'adresser au Persifleur comme s'ils se connaissaient depuis toujours, l'envoyer chier pour le bain... Personne n'envoie chier le Persifleur, on n'a jamais vu ça ! Je suis sans voix, c'est tellement peu habituel.

Vrai qu'il est fier le Serpent, pis qu'il est bô mon Loulou.. (lui dites pas que je l'appelle comme ça, je le fais que dans ma tête, il m'étranglerait s'il avait le malheur de m'entendre).

Il s'est posé là comme un Seigneur. Il a allongé ses jambes et regarde autour de lui d'un air détaché, voilà... tranquillou, blasé, content de lui...
Il attend qu'un commis sorte d'un chapeau magique et vienne lui apporter le repas. Il est persuadé qu'une servante va entrer avec juste un petit tablier blanc sur une tenue noire stricte, avec des nichons devant et un cul derrière et va se pencher par dessus son épaule pour lui détailler le menu tout en lui massant les cervicales...

voilà... C'est l'Homme quoi.

Sauf que l'écrivaine là, elle lui tient tête. Elle lui tient pied aussi, c'est peut être à cause de ça que lui se tient loin.

Moi je m'en tape de ses pieds parce qu'avec le pet que je me suis pris dans la tronche, je pense que les sinus on dû morfler et je ne sens plus rien. Ca sentirait la merde que je ne serait pas plus dérangée que ça.

Dites, ils sentent pas la m.........

Mes yeux louchent sur un doigt qui s'approche de mon front et vient se poser sur ma bosse.

C'est fou quand même ce petit dégradé de couleurs

En temps normal j'aurais anticipé et laché un ouille par précaution, en cas hein... des fois que ça fasse mal. Mais là je suis tellement surprise que je me contente de vriller mes yeux sur ce doigt qui glisse ensuite le long de mon nez pour finir sur mes lèvres.

et pour le reste non... Non, ne dis rien, c'est normal

heu...

Bon je dis rien finalement non... je l'aurais bien laissée faire beleu beleu beleu avec son index sur ma lèvre inférieure toute molle si elle avait voulu hein. Là, je suis un peu comme Jehanne qui a une vision divine ou Fantômette qui rencontrerait Claudine du club des cinq.

puisque ton mâle paye la chambre, le repas et ma nouvelle tenue pour s'excuser de la gène occasionnée j'suppose que tu s'ras pas contre l'idée de partager ta couche avec moi, c'pas tous les jours que tu vas coucher avec ta..heu... ton... enfin l'admirée quoi

....Non madame.......

Quoi ? ....... Qu'est ce que vous vouliez que je lui dise ?

Hein ? ... Que oui ????? Que ça me dérangeait ? Pute borgne ! Vous l'avez facile vous ! Vous rencontrez l'Héroïne du roman de l'été et vous lui dites que non vous ? Qu'elle n'a qu'à aller se faire empapaouter à Orléans par son boulanger ?

Bande de menteurs ! Moi je lui dis pas ça !

........ Mais tout de même je pers pas le Nord. C'est que j'ai pas fait fortune par hasard, je connais la valeur de l'art et celle là, sûre que lorsqu'elle aura clamsé, ce qu'elle pond vaudra de l'or !

Alors, j'enclenche la phase deux. Attention !

Dites... si je couche... j'pourrai avoir un autographe sur la page de garde de votre livre ?

Bonsoir, mise en taille zero de tout ce qui sort du contexte médiéval réaliste cf règles d'or:
Citation:
"Les Royaumes Renaissants" est un jeu médiéval se voulant réaliste et cohérent : les elfes, orcs, rangers de l'espace et autres personnages fantastiques n'y sont donc pas admis, les anachronismes non plus.
Fantomette, Claudine et le club des cinq s'entend. Bon jeu. Modo Judas
_________________
Andrea_
Regardez moi le l'Persssifleur, un vrai mâle dans toute sa splendeur. Il a déjà pris posssssessssion des lieux, et il l'a fait sans dessin -vous pouvez le remercier!-. Enfin je dis ça... Je le vois que d'un oeil hein, parce que moi...
Moi j'suis occupée avec la pucelle. Surtout qu'elle me lâche un joli


...Non madame...

C'est pas l'plus joli " non madame " que vous ayez jamais entendu ça? Honnêtement ? Ouai, y a d'quoi péter trois pattes à un canard, j'vous l'dis.
Bon ok, y avait peut être un petit temps de latence avant et après mais ce que vous prenez pour une hésitation n'est en fait qu'une réelle, profonde et légitime admiration. Ça vous en bouche un coin hein? Bah elle, ça lui bouche tellement qu'elle ressort sur son front. C'est d'la bossse de compet' j'vous l'dis.
La preuve, elle est tellement en adoration devant moi, qu'elle en oublie de respirer. J'vois que ça comme explication pour expliciter qu'elle ne sente pas l'odeur de mes panards. Même moi ça m'chatouille le pif, j'en ai les poilounets qui frisottent c'est pour dire. M'enfin ça lui rappelle peut être les merveilleuses histoires que je contais, dans le temps. En gros j'ai les pieds qui sentent le soleil, le sable chaud, les voyages et... et les bottes de mauvaises manufactures, y a pas à dire ça appelle au voyage !

Mais revenons en à nos moutons.


Dites... si je couche... j'pourrai avoir un autographe sur la page de garde de votre livre ?

Est ce que quelqu'un peut lui expliquer quelque chose de basique?
Encore une qui a entendu les cancans ! Avec moi, même en couchant, on n'obtient pas ce qu'on veut! Nan sinon c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres!


Bien sûr!

Déa?
Nan mais Déa c'est en totale contradiction avec ce que tu...



Avec plaisir même.

Soit. Ce que Déa veut, Déa a -ahah-.
Et puis entre nous, qui pourrait refuser la dernière volontée d'une pucelle licornée?! Surtout pas moi. Par contre c'est pas gratos, tu t'en doutes.



Mais a une condition, parce que j'suis trop fatiguée et tendue pour le faire dans de telles conditions. Et c'est là que je m'adresse à toi. Oui toi, le gars dans le fauteuil de MA chambre d'auberge. Toi qui pose TES pieds sur MON parquet qui est en train de regarder MA fan, qui, accessoirement est peut être TA femme, mais qui est dans MON lit -tu saisis?-
Tu pourrais me masser les panards? J'ai l'gros goudi tout endormi Et des fois que tu comprendrais pas, mes jolis petits orteils dansent la samba, gros goudis -tu le reconnaitras, c'est celui qui dépasse du bas troué- figés vers le ciel.

Un regard charmeur vers la Belle dans le coltard, puis vers le mâle qui fait son lard. J'les aime bien au final.

Sinon c'est comment vos p'tits noms?

Parce que ouai, j'vous remets, mais pas totalement.
Allez Hilde, roule ta bosse!
Et toi Cob'... bosse!


[Bonsoir, mise en taille zero de tout ce qui sort du cadre médiéval, même chose qu'au dessus. Bon Jeu, Modo Judas ]
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Cobra.
C'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses !

Ca y'est je vous l'avais dit. Ca développe, ça s'auto-gratte dans le sens du poil. Avec un peu de chance vous pouvez même rêver qu'elles vont faire toute la panoplie de la meilleure copine et s'rouler sur l'édredon.

Faut que je claque des doigts pour vous sortir de votre rêve ? Vais je devoir être le seul à vivre pareil cauchemar ?

1. J'ai la dalle
2. J'ai un âne qui a manqué de crever de peur
3. Une charrette avec une roue en moins
4. Une donzelle qui s'prend pour un écrivain de génie
5. Une femme cornue qui lui file du madame

Alors quand l'autre me fixe en bougeant ses arpions qui t'ferait crever un rat mort depuis la couche où elle est vautrée et m'demande de lui masser son gros goudi , j'aime autant te dire que ça va chier j'ai jamais été diplomate, ah si mais l'plus mauvais du royaume je vous assure. J'aurais pu mener la Touraine à déclarer la guerre au Maine. Incident diplomatique avec La GraSSe Taya à l'époque pour dire et la Pucelle pourrait en témoigner.

Regard noir très froid en direction de la donzelle et son trou de balle ...de bas.

Tes panards ma poule viennent pas en priorité sur MES priorités.
Tu t'arranges avec ton admiratrice, vous réglez ça entre filles et en sourdine !
Et j'oubliais l'essentiel cette chambre est mienne, je l'ai payé ! Tout ce qui est dedans est donc mien ! Pour le coup toi y compris.
Vu l'état dans lequel tu te trouves je te conseille d'être moins revêche, je doute que tu puisses sortir un écu de ta bourse je me trompe ? Alors si tu veux grailler et garder le cul au chaud ne me provoque pas !
Revendication encore ? Ou nous sommes d'accord ?


Légère pause.

Je suis Cobra Dict le Persifleur.

Ca frappe à la porte, je vais pouvoir enfin accéder à ma priorité numéro 1, une chose après l'autre.
L'commis dépose de quoi nourrir un régiment affamé. On dirait que le tavernier a vidé sa cuisine.

Posez tout là et faites monter un bain !

Si vous avez faim sortez vous les miches du plumard ......j'vais pas vous servir !

La porte se referme sur le gus. Je passe à table. Alors c'est qui l'chef ?
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Hildegardeii
Alors que l'écrivaine entreprend de me piquer le lit (je ne suis pas dupe non ...) je roule sur le coté, m'accoude face elle et plonge dans son regard de mes grands yeux candides...

Elle fait la belle, met la machine à séduire en route, la voix se fait grave, langoureuse.

Bien sûr!


Je plaque un sourire idiot sur mes lèvres et jette un coup d'oeil à Cobra pour ...erf.... me liquéfier en croisant son regard noir ! Et l'autre qui continue...


Avec plaisir même.


La star du roman rose surprend le coup d'oeil et s'aperçoit de la petite panique qui étrangle ma gorge là.
Elle s'engouffre dans la faille et en remet une couche, se faisant encore plus Héroïne qu'elle n'est et lui balance une phrase assassine qui finit en apothéose et en odorama d'orteils.

Tu pourrais me masser les panards?

Moi, je fais mine de m'extasier encore, roulant des yeux et les fermant un instant avec un soupir d'aise, puis revient à ses mirettes, une mine de dévote sur le visage. L'air de sainte je sais faire... Nitouche surtout.

Je mordille un peu la lèvre que son index a touché, lui signifiant par là que j'ai bien noté et apprécié son geste, que mon taux d'ocytocine monte en flèche, ce qui induit un stimulus nerveux sur les glandes qui irriguent le système musculaire utérin et accessoirement mammaire, provoquant ainsi une crispation aérolaire.

Je tétonne ?

Le sourire se fait plus appuyé, comme de connivence, pour rassurer l'animale sur sa toute puissance à mon encontre.

Bref, Je mouille...
... la chemise.
Et le corsage se fait soudain trop étroit pour que je puisse respirer à mon aise.
Je viens alors délacer la rosette qui maintient le lacet dudit corsage et donner un peu de mou à la toile trop tendue.
Je ne loupe rien du regard assassin de Cobra, ni de son claquement de doigts.

Sinon c'est comment vos p'tits noms?

La tension est à son comble. Avant que ça pète totalement, je baisse des yeux pudiques sur la toile du drap que je froisse un peu.

Et puis je me dis qu'après tout, il faut bien que je trouve une solution pour obtenir cet autographe.
J'entame alors une lente mais efficace escalade de sa main, puis de son poignet et enfin son avant bras, mimant de mon index et de mon majeur, les pas d'une aventurière imaginaire qui gravirait le mont Ventoux. Innocence quand tu nous tiens...

... Moi c'est Hildegarde avec deux ii.... Pucelle d'Orléans mais plus celle de Touraine depuis que le Serpent m'a fait croquer la pomme...
... Et vous, je vous ai reconnue... vous êtes Andréa Cartland n'est ce pas ? ... J'adore vos chapeaux.


... et puis aussi j'adoooore votre roman, celui où vous raconter si bien votre histoire avec ce type en bleu. Tous les matins j'allais à la taverne de La Rochelle pour y lire les nouveaux épisodes. Quelle histoire hein, une vraie romance, une chorégraphie parfaite, que dis-je... un ballet ! Du grand art !!!

Mooon Dieuu ! Mais qu'est ce que j'ai pas dit ?! Alors là c'est la déferlante. Le Serpent sort de ses gonds et les murs tremblent comme toujours quand Cobra se met à avoiner. Je stoppe mon geste et ma démonstration immédiatement. La vraie romance c'est la notre chéri ! Mais, Hilh de pute (notez : en deux mots hein, pas Hilde), j'peux pas le dire, elle serait jalouuuuuse !

Je le considère un instant et saute du lit avant qu'il ne nous saute dessus. Faut que je fasse diversion. Bouge Hilde !

J'vais vous apporter mon livre hein ? Enfin VOTRE livre puisque c'est vous qui l'avez écrit avec... Avec...

Mais il est où le boulanger à la Chiasse au fait ?

Je note mentalement que ce sera la prochaine question à lui poser. Je compte bien, en plus de me faires des tunes à couilles avec la revente de son bouquin post mortem, monter une espèces de club de fans littéraires, genre salon feutré où on s'emmerde mais si chic.....

Je fouille dans mon sac pour trouver ce livre et la porte s'ouvre sur le repas pantagruellique qui entre. Je relève la tête et commence déjà à me marrer devant cet amas de jambon, saucisson, paté, plats de patates juteuses.... lorsque j'aperçois le visage du commis....

Diooooos !... Mais ! Est ce bien lui ?

Je plonge la tête dans mon sac qui est profond heureusement ! Là.. sûr que là.... ce soir je suis morte.
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Andrea_
Je ne suis pas totalement dupe. J'suis pas très très intelligente mais j'ai quand même quelques capacités intellec....intelligentu... j'en ai. Un peu.
Et je vois bien qu'la donzelle elle en rajoute un max.Et si j'peux me permettre, "Pucelle", ça doit juste être un surnom. Elle doit pas être si pucelle que ça si vous voyez c'que j'veux dire... Parce que là, tout d'suite, alors que mes bleus se transforment en soucoupe au fur et à mesure qu'elle se tâte l'épiderme, j'ai la soudaine impression qu'on manque d'air, et ça n'a AUCUN rapport avec l'odeur nauséabonde qui se dégage du bas du la pièce.

Dans l'histoire, y a quand même un truc pas dégueulasse que j'voudrais relever -je ne parle pas de l'épée de Cobra hein-, nan je parle de l'admiration totale et inconditionnelle de la Pucelle pas pucelle qu'a eu l'cul bordé d'nouille avant d'avoir l'front licorné envers mapropre personne. D'ailleurs elle et moi on a plein de points communs.


Nous avons toute les deux de la corne, elle sur le front moi sur le talon.
Elle mouille. Sinon sa culotte au moins sa chemise. Moi, c'est sous les aisselles que ça commence à cocoter.
Elle tient à sa besace, et moi aussi... -j'y reviendrais-
Mais surtout : Nous admirons la même personne. MOI.

Du coup c'est vrai que quand elle me regarde en faisant voyager deux de ses doigts sur mon bras bah... j'en viens à écouter la moitié de ce qu'elle dit vraiment...



M...mmm...erci


Berdol que j'ai l'air conne en cet instant, j'me déteste, heureusement pour nous sortir de cette impasse qui tournait à la cyprine, nous pouvons compter sur Super Cobra qui rouspète sévère. Notons que le perssssifleur est plutôt du genre à gueuler calmement, jouant surtout du regard. Noir. Très noir. Très froid.

Et ouai... Ça s'affirme du côté du fauteuil !
Et on dirait qu'la Chiasse en reste bouche bée, elle qui n'a pas été mâtée par un bestiot depuis des mois, peut être même des années. Pour le coup le gros Goudi reste dehors mais les orteils restent fixes. Faut dire que ça commence à cocoter sévère dans la piole et qu'si on veut dormir va falloir se concentrer et/ou aérer un peu.


Alors elle écoute, la Chiasse, le Persifleur en pleine tirade, c'est qu'il a du souffle le bougre. Et surtout elle lorgne en souriant discrétos le séant de la Hilde -en un mot- qui se lève pour chercher le livre. Mon livre. Notre livre à Dd et moi, le livre des triples D, le.... Oui bon, mon livre ça vaaa! Je pense que c'est surtout son instinct de survie face au Cobra plutôt vénère qui la fait se bouger du pieu. Moi, j'trouvais qu'on était plutôt pas mal. Pis j'me serais bien vue, allongée sur le bel édredon, doigts de pieds en éventail, Cob' massant mon gros Goudi et Hilde me nourrissant, glissant des grains de raisin entre mes lèvres charnues, mes yeux détaillant ses...
Et voilà ENFIN la bouffe qui arrive. L'aubergiste, il faut le dire, a fait rapidement son taf, même si à première vue, il a cru qu'il allait servir une armée de lapins vu la dose de salade accompagnant chaque plat.



Olalalaaa, aucun humour le Persifleur, c'est la faim qui vous rend affable?
Par contre je préviens la côte de boeuf, c'est LA mienne, vous aviez qu'à commander.
C'est peut être lui l'chef, mais moi j'suis une commandeuse d'abord. Un regard vers Hilde avant que la main Colombesque atteignent le plateau de goraille


Bah alors, t'as perdu MON livre?


Un sourire vers le bel homme qui attend sûrement un pourboire que je ne lui donnerais pas.


Et toi, c'est comment ton petit nom?
Hildegarde avec deux i regardez comme il est beau!
Non mais Hilde, nous trouverons ce bouquin plus tard, regarde! Nan mais REGARDEEEEEE !



Talali lalilalaaaaaaaa.
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Ephebe


L'orage grondait à l'extérieur avec violence, juste le temps pour moi de franchir la porte de l'auberge.
Dame Hilde m'avait donné le chemin à suivre pour rejoindre la ville suivante. Mais impossible de continuer sous le déluge.

J'avisais le tavernier de mon besoin de chambre pour la nuit, l'informant mon infortune sur le chemin, un vil individu m'avait volé ma bourse. Je n'avais pu voir que des cartes à jouer sortir de sa manche. Rien d'autre.

L'homme bourru fut plutôt réceptif à ma requête, trois personnes venaient de passer commande et son commis occupé à l'extérieur pour réparer leur charrette. Belle aubaine pour moi et pour lui.

Muni d'un plateau contenant une montagne de nourriture, un large sourire sur mes lèvres mon poing frappe à la porte, avant de la pousser.

Ma bouche reste grande ouverte quand j'aperçois ma Dame Hilde. L'homme n'a pas l'air de bon poil. Je dépose le tout sur la table.

Un.....bain ......?? Misère faut il que je bredouille encore et toujours ?

Bien.......bien Sire.....un bain je ....je m'en occupe ....

Bien ma chance pour le coup de devoir servir la personne qui me sert de professeur auprès des dames ......Ma Dame Hilde ! Et qui plus est ..son epoux !! Et cette femme qui me demande mon ptit nom ....Dois je le dire .......? Dois je mentir ......?

Je me nomme Ephèbe, dame, je vous prie juste de m'excuser ....Je ne suis pas commis, enfin si là .....là ......je le suis.....Mais mais ........

Je tente de me calmer. Je respire à fond.


Regard furtif vers Dame Hilde......"style sauvez moi je vous en prie....."
Hildegardeii
Ephèbe... Ephèbe, mon jeune élève, mon si naïf et adorable et maladroit et empoté et ... bel Ephèbe... Jamais je n'aurais pensé qu'il aurait l'audace de venir dans la même auberge que nous ! Mais pourtant c'est bien lui cette tête qui apparait derrière le plat de charcuterie.

Je suis blème... L'air me manque et ma gorge se serre. Non pas que je me sente coupable, en quoi devrais je l'être ? Après tout, je ne suis que son professeur de maintien. Mais soudain, me prend cette envie de plonger ma tête dans ma besace faute de la mettre dans le sable. Alors je plonge...

Au moins, là, au fond du sac, on ne voit pas le sang quitter mon visage pour venir l'empourprer l'instant suivant. Mais pourquoi je rougis moi ? Ca n'est jamais arrivé ça !

Je me rends vite compte que de rester la tête plongée dans mon sac, non seulement manque de m'étouffer, mais surtout ne me rend pas crédible du tout !

Et la Cartland qui en rajoute !

Bah alors, t'as perdu MON livre?

Hildegarde avec deux i regardez comme il est beau!
Non mais Hilde, nous trouverons ce bouquin plus tard, regarde! Nan mais REGARDEEEEEE !



Je n'ose pas jeter un regard du coté de Cobra, j'en tomberais raide certainement.
Je lance, par contre, un coup d'oeil affolé à Ephèbe, lui signifiant d'un discret mouvement de tête - qui me vrille les tempes de douleur, soit dit en passant - qu'il est complètement con à se pointer comme ça ! Que le type lààà, dans son fauteuil, c'est MON MARI et, qui plus est, un tantinet vif dans ses réactions ! Donc... gaffe !

Rapide inventaire des possibilités qui s'offrent à moi à cet instant. Yen a pas des tonnes. Il est urgent d'agir avant que le Serpent lève le nez de son assiette et qu'il réalise qui est Ephèbe.

Je me dirige alors vers l'écrivaine, vu les bouquins tordus qu'elle écrit, elle va me sortir de la mouise.

J'ai le livre !

Le bouquin rose brandi au bout de ma main un peu flageolante, j'arbore un grand sourire vainqueur, le rose de mes joues pourra passer pour de l'excitation à l'idée de la dédicace.

Heu... oui oui très beau, très beau oui.. Déconnez pas Andréa... Mais on s'en fout là... Ce type est mon... Regardez là, juste après la couverture et avant le titre.... il y a la place pour y mettre quelques mots...mon jardinier personnel...! Et promis, là, si vous y mettez un joli compliment.... vous voyez ce que je veux dire ? Alors filez moi un coup de main bordel !....je .... JE ... VOUS EMBRASSE !
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Andrea_
Le mec il est canon. J'vais pas vous mentir, si ma culotte pouvait parler elle demanderait sûrement une bouée. Mais bizarrement il casse tout son charme avec sa manière de parler. Nan il est pas bègue il est pire que ça. Il est hésitant. Rien de pire qu'un mec hésitant. Déjà qu'un mec tout seul c'est pas une sinécure mais là... On touche le fond.

En parlant d'fond -du sac-, nous y trouvons Hilde. Qui aurait mieux fait d'y rester. J'aimerais juste que vous voyez le même spectacle que moi, juste pour que vous compreniez pourquoi j'a ce sourire de conn*sse sur le visage.

Oh ouai, la Hilde elle a l'air dans la merdaille, et jusqu'au cou. Du coup, j'me complais un peu dans la situation. Mes aciers se baladent de l'éphèbe à la Licorne en passant par le Persifleur qui...



Hep toi là bas, lâche ce cornichon, c'est l'mien

Pardon, cet homme n'a aucune éducation. D'ailleurs il aurait bien pris la parole mais il a la bouche pleine, ouai depuis des jours et des jours qu'on l'attend -hahum-.
Donc je disais qu'elle a l'air bien embêté la Licorne et si j'avais pas compris entre deux balbutiements que le joli garçon ici présent est son amant j'aurais presque pris ça pour de l'éxcitation dûe à la dédicace.
D'ailleurs, faudra que j'lui dise qu'y a que lorsqu'on est une femme désespérée qu'on couche avec son jardinier.

Moi j'ai vraiment envie de la sortir de son merdier. Mais vraiment hein, j'suis pas méchante comme fille. Juste un peu chiante, on m'appelle pas la Chiasse pour rien hein!
Ouai... J'ai vraiment envie de l'aider, mais alors que j'enfourne une tranche de rosette dans mon bec, ma main vient se poser sur le dos du serveur. D'une part pour m'essuyer le gras, d'autre part, pour capter son attention.



Éphèbe ? C'est assez bizarre, m'enfin de nos jours plus rien ne m'étonne. Alors vous êtes jardinier ? Et vous taillez quoi? Dites moi tout Éphèbe, les rosiers? Le gazon?

L'hilde ? Mouahahah-pardon, elle était facile-. Le séant percute le lit, les mains déjà pleine de munitions charcutièsques.


Dites... J'avez qu'à rechter mancher avec nous. Pis vous m'ferez un machage de pieds. OU chinon vous pouvez partir mais ch'est Hilde qui me le fait.


Ouai, j'ai toujours envie de mon massage de pieds.
Ouai, c'est du chantage.
Ouai.
Mais putain c'que c'est bon!

Alors, ça vient?

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Cobra.
A son nom, mon regard se fait plus scrutateur vers le zigue. Ephèbe....c'est bien le nom que m'a donné Hilde concernant un jeune jouvenceau qui veut apprendre les bonnes manières avec les dames.

Quelle idée elle a encore eut là....dès qu'il y a connerie à faire faîtes le 1 et taper Hilde !
Faut dire que j'lui ai donné carte blanche sans même avoir jamais rencontré l'asticot.

Un lent sourire se dessine sur mes lèvres, pourquoi ne pas profiter de la situation après tout et rendre tout le monde content.

1 . Pouvoir savourer en toute quiètude mon repas, et rendre l'atmosphère de la chambre moins détestable. Mortec***lle ces pieds sont une infection !
2. Voir un peu l'type à l'œuvre et son avancée dans les leçons.
3. Jauger de l'intérêt d'Hilde vis à vis de ce bellâtre.

Mon regard se pose sur mon épouse que je vois toute affolée.

Allons bon Hilde voilà une bonne chose non ? C'brave garçon va pouvoir se rendre utile comme il se doit. Une vraie aubaine n'est ce pas ?

Je croque dans le cornichon narguant la Chiasse d'un sourire en coin, puis je reviens sur l'brun qui me regarde bouche ouverte.

Fermez la bouche vous !
Allez donc chercher de quoi nettoyer les pauvres pieds de cette dame qui est l'invitée de ma femme et ensuite vous lui masserez les pieds !


Je porte à mes lèvres un verre de vin et j'en savoure une gorgée. Tout va s'arranger.......ou presque non ?
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Hildegardeii
La main qui, il y a quelques instants encore, brandissait le livre, retombe mollement le long de mon corps. Mes paupières se ferment au ralenti et le cornichon dans lequel Cobra vient de planter ses dents, semble crier de douleur.
La douleur irradie dans mon front et mes yeux se posent sur Ephèbe. Il grelotte derrière son plateau de charcuterie.

C'est mort.

J'aurai ni mon autographe, ni mon jardinier !

L'écrivaine s'enfile des rondelles de saucifflard tout en posant son regard concupiscent sur mon élève. Elle a les doigts, la bouche et les pieds gras. Sûr que les rillettes, elle aime ça. D'ailleurs, elle serait pas un peu boudinée dans sa robe là lorsqu'elle va promener sa main le long du dos d'Ephèbe ?

Peste ! Salopiote ! ... Gangourdine ! - comme m'a dit une fois l'autre dyslexique de kiki9 !

Je sens que mon sang reflue de mon visage à voir le manège de la Cartland. Et le Cobra qui en rajoute... Mais écoutez moi ces deux compères.

Alors vous êtes jardinier ? Et vous taillez quoi? Dites moi tout Éphèbe, les rosiers? Le gazon?

Fermez la bouche vous !
Allez donc chercher de quoi nettoyer les pauvres pieds de cette dame qui est l'invitée de ma femme et ensuite vous lui masserez les pieds !


Non mais faut le vivre hein... Mon invitée ? Il sait plus quoi inventer pour me faire passer pour une conne hein !
Ouuuuuh que tu es vilain Cobradeche !

Je rassure Ephèbe d'un regard que je tente de rendre doux à grand renfort de battements de cils lents et apaisants.


Ne vous inquiétez pas mon doux, faites tout comme je vous ai appris avec cette... heu... personne et tout ira bien.


Puis plus bas

Utilisez la méthode 2 dicte de la femme mûre. Flattez, flattez, flattez ! Et si ça prend pas... Attaquez !



Je reste digne. Je m'empare d'une bouteille de vin et sans lâcher le regard de Cobra, je me la joue fatale en attendant qu'il boive sa gorgée de vin.

Bon d'accord, je suis pas au plus fort de ma beauté là avec ma bosse irisée sur le front qui ne cesse d'enfler et mon chignon de traviole. Mais l'intention y est, faites donc un effort d'imagination !

J'incline ensuite la bouteille pour remplir son verre à nouveau. Le chinon sombre coule alors que mon regard se soude au sien... et...

Oups ! Pardon Amore ! Ca a débordé ! Oh putain ! Tes braies neuves !
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Andrea_
Je me sens comme un coq en pâte. Un coq en pâte qui pue l'pâté certe, mais un coq en pâte quand même. Et ch'ais pas chi vous chavez comme ch'est bon de ... Pardon j'fini ma bouche, et je n'sais aps si vous pouvez savoir à quel point c'est bon.

En face de moi, un bellâtre, Éphèbe c'est son p'tit nom, plutôt jeune, plutôt canon. En face vers la gauche Cobra, Persifleur, un peu moins jeune, un peu moins canon. Et en face vers la gauche gauche Hildegarde, ancienne pucelle qui r'semble plus à grand chose depuis sa rencontre avec un mur.
Entre eux et moi, il y a le monde. Le monde et mes pieds.
Mes pieds et mes bas.
Mes pieds et mes orteils.
Mes pieds et mon gros goudi.
Mes pieds et une sorte de bulle puante qui entoure le tout. Pas d'mouche. Même les grosses vertes ont décidé de mourir plutôt que de rester voler là dedans.

Et d'entendre Cobra prendre ma défense et ordonner ce massage de panards dont je rève depuis ma naissance -ou presque- bin ça m'donne limite la larme à l'oeil. Limite. A moins que ça soit l'odeur qui... Nan j'suis émue épicétou.

Le corps Colombesque se laisse tomber sur l'édredon et bientôt l'espace litique -du lit quoi- est rempli par une Colombe, bras en croix et doigts de pieds en éventail. Ça sent pas l'bonheur ça? -l'argent n'a pas d'odeur, mais le bonheur, oui... et c'est pas réjouissant-.

A peine si dans cette parenthèse enchantée on entend le sifflement de l'Hilde qui renverse on ne sait trop quoi sur...



Tes braies neuves !
Bah il a qu'a les enlever!



Hmmm que c'est bon ce bonheur... Bon il arrive l'autre ?
Pitié, si c'est un rève, laissez moi dormir.

_________________
Ephebe



Il y'a des moments dans votre vie vous vous demandez ce que vous faites là. Celui là est le pire que j'ai vécu. La chambre n'est pas exigue, mais je n'en mène pas large.
La voix de Ma Dame Hilde monte trop dans les aigus pour que je ne sente pas un frisson de trouille le long de ma colonne vertébrale. Par contre la femme vautrée sur le lit a l'air de prendre malin plaisir de la situation. Je dois dire malgré tout que je suis envahi d'un trouble énorme qui je l'espère échappe à tout le monde quand elle glisse sa main légère dans mon dos.

Mais je n'ai pas le temps de savourer que déjà la voix du brun, mari de Ma Dame, Himself me ramène à la réalité et en même temps m'évite de répondre au flot de questions de la femme aux pieds odorants. Je peux vous assurer que je suis sorti ventre à terre de la pièce tout en écoutant les consignes de Ma Dame Hilde. Appliquer donc la méthode deux dicte de la femme mûre. Vrai qu'elle a l'air d'avoir des heures de vol, l'écrivain....

Je remonte donc avec mes deux seaux d'eau chaude et deux serviettes propres, pousse la porte et tente de ne pas prêter cas à la maladresse dont je suis le témoin. Le vin sur les braies du Serpent....Neuves les braies.....Mon regard se pose sur Hilde et je dépose le plus discrètement possible un seau proche de la table ainsi qu'une serviette.

Cela vous sera sans doute utile.......pour votre époux, Ma Dame...

Je n'attends pas non plus la réponse, me dirige vers le lit, fronce le nez à mesure que je m'approche d'Andréa. Le plus dur reste à faire, mais je dois me montrer digne et à la hauteur de Ma Dame Hilde.

Je bloque ma respiration pour éviter de défaillir, souhaitant qu'elle n'ouvre pas les yeux et évite de me bombarder de questions. Mes mains tremblent un peu quand elles effleurent la première cuisse de la brunette pour retirer ses bas, je tressaille à nouveau en sentant sa peau douce et chaude sous mes doigts. J'inspire, grave erreur ! Je manque de m'évanouir .......l'odeur est ......pestilentielle. Je prends sur moi, ne surtout pas faire honte à Ma Dame Hilde, surtout pas.

Détendez vous, je vais m'occuper de vous comme il se doit. Vous avez des pieds superbes qui mérite de recevoir les meilleurs soins. Un petit lavage.......vraiment minime et je vous masse ensuite

Flatter......flatter.....respecter la première étape.....toujours...

Morceau de saponaire et linge humide en main je dépose un pied sur ma cuisse tout en m'installant sur le lit. je lave, rince à grand eau plusieurs fois le dit pied, c'est que la crasse est tenace. Avec la serviette je tamponne, je sèche. Le deuxième subit la même faveur.

Penser à ce que Ma Dame Hilde m'a dit pour me rassurer et être moins gauche. Vous êtes un élève brillant et troublant Ephèbe. Vous allez faire des ravages. Vous apprenez vite.

Etape numéro deux, entreprendre le massage. Mes mains sont chaudes désormais quand je m'empare à nouveau du premier peton. Une de mes mains passe sur le haut du pied, entre les tendons situés au dessus de la cambrure du pied, se deplace dans la direction orteil vers cheville, tout en continuant en passant ma main sur la plante du pied, délicatement puis en pressions plus fermes.

Est ce que vous aimez ce que je vous fait .....?

Mes doigts font de lents mouvements circulaires sur toute la plante du pied, se pressent plus fortement au niveau du talon.

Mon regard se pose sur Ma Dame Hilde cherchant son approbation.
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