Sybille
[Angoulême, par une nuit fraîche dAutomne]
La nuit était fraîche et la brise mapportait les senteurs de lautomne qui roussissait le monde autour de moi. Sybille prit de profondes inspirations tout en se dirigeant vers le grand rempart. Elle était de garde ce soir. Les claquements lointains des sabots parvenaient jusquà elle, comme issus dun rêve ou de vieux souvenirs.
Arrivée sur la rue principale, elle flâna. Quelques chariots passaient revenant du marché ou de quelque échoppes. Un vieillard sorti fumer sa pipe toucha son chapeau et la salua. Quelques minutes plus tard, elle quittait le quartier central pour arriver sur les faubourgs. Les lieux pouvaient être mal famés mais rien ne stoppait la maréchale, surtout pas livrogne qui venait vers elle en titubant, la main tendue.
Elle accéléra le pas, elle avait pour mission de veiller sur sa ville et des rumeurs commençaient à courir, de folles rumeurs parlant de traitrise, de félonie Mais Angoulême était loin de tout et rien ne semblait troubler les habitants.
La pluie commença à tomber transformant les rues de la ville en autant de cloaques. Cest à ce moment que Sybille vit approchait des voyageurs. Les flambeaux quils brandissaient les signaler à la maréchaussée mais leur permettaient déloigner les loups. La maréchale descendit prestement vers le guet pour les accueillir. Les sabots de leurs montures clapotaient dans la boue à grand bruit.
Les frontières étaient encore ouvertes mais pour combien de temps Sybille, garda la main sur le pommeau de son épée jusquà ce quils atteignent les abords de la ville. Elle les suivit du regard. Amis ou ennemis ? Il faudrait se poser la question tôt ou tard.
Un nouveau jour se levait sur Angoulême mais laube était blafarde, les rues détrempées. Sybille regagna la caserne. Elle resserra la cape autour de ses épaules, la capuche recouvrant sa tête et masquant son visage. Beaucoup trop de visiteurs se disait-elle. Cela ne gageait rien de bon. Plusieurs lances et groupes darmes sétaient positionnés dans la ville. Rapidement, elle fît son rapport et envoya un pigeon pour la caserne de Périgueux, la prévôté et un dernier pour le conseil comtal. Elle hésita un instant puis ressortit en direction de la ville. Il lui fallait mener son enquête sur ces visiteurs.
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La nuit était fraîche et la brise mapportait les senteurs de lautomne qui roussissait le monde autour de moi. Sybille prit de profondes inspirations tout en se dirigeant vers le grand rempart. Elle était de garde ce soir. Les claquements lointains des sabots parvenaient jusquà elle, comme issus dun rêve ou de vieux souvenirs.
Arrivée sur la rue principale, elle flâna. Quelques chariots passaient revenant du marché ou de quelque échoppes. Un vieillard sorti fumer sa pipe toucha son chapeau et la salua. Quelques minutes plus tard, elle quittait le quartier central pour arriver sur les faubourgs. Les lieux pouvaient être mal famés mais rien ne stoppait la maréchale, surtout pas livrogne qui venait vers elle en titubant, la main tendue.
Elle accéléra le pas, elle avait pour mission de veiller sur sa ville et des rumeurs commençaient à courir, de folles rumeurs parlant de traitrise, de félonie Mais Angoulême était loin de tout et rien ne semblait troubler les habitants.
La pluie commença à tomber transformant les rues de la ville en autant de cloaques. Cest à ce moment que Sybille vit approchait des voyageurs. Les flambeaux quils brandissaient les signaler à la maréchaussée mais leur permettaient déloigner les loups. La maréchale descendit prestement vers le guet pour les accueillir. Les sabots de leurs montures clapotaient dans la boue à grand bruit.
Les frontières étaient encore ouvertes mais pour combien de temps Sybille, garda la main sur le pommeau de son épée jusquà ce quils atteignent les abords de la ville. Elle les suivit du regard. Amis ou ennemis ? Il faudrait se poser la question tôt ou tard.
Un nouveau jour se levait sur Angoulême mais laube était blafarde, les rues détrempées. Sybille regagna la caserne. Elle resserra la cape autour de ses épaules, la capuche recouvrant sa tête et masquant son visage. Beaucoup trop de visiteurs se disait-elle. Cela ne gageait rien de bon. Plusieurs lances et groupes darmes sétaient positionnés dans la ville. Rapidement, elle fît son rapport et envoya un pigeon pour la caserne de Périgueux, la prévôté et un dernier pour le conseil comtal. Elle hésita un instant puis ressortit en direction de la ville. Il lui fallait mener son enquête sur ces visiteurs.
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