Anne.so
« L'inconscient se venge la nuit. »
Il y a des semaines qui dans une vie peuvent sembler débuter comme les autres, avec ses petits soucis et ses petites joies, et dun coup la vie saccélère. Cela commence simplement par une nouvelle qui sur le moment peut faire sourire et dont on ne peut mesurer les conséquences. Mais la réalité rattrape vite, quand tout est annoncé, les risques sont là et bien là.
La décision avait été prise, rapidement, et la blonde Bayle et lItalien avaient pris tous deux les choses en main, après c'être concerté avec Key et le conseil.
Se répartir les biens, réquisitionner le moindre garde, la moindre soubrette pour le « Grand déménagement » La nuit des chariots pleins quittèrent le Castel, les ordres étaient précis, et la destination étaient ensuite donner quà quelques gardes de confiance. Anne Sophie de son côté avait pris un coffre où le Trésor du PA, trésor accumulé par tous ses prédécesseur à léconomie était rassemblé. Elle lavait fait caché dans un lieu sur et avait fait transférer la partie confié des biens matériels dans les grottes aux étranges dessins que Seurn avait découvert un jour par le plus grand des hasards.
Comment, en était-on arrivé là ? Flex, Enguerrand, elle le nommait ainsi à lépoque, se souvenir de ce maire de Périgueux atypique. Le bal des vendanges quils avaient lancé ensemble, un an après c'était un tout autre bal qu'ils dansaient. Repenser aux mises en garde faite à lépoque par Renlie. Un soupire fendit le coche qui la ramenait discrètement sur Bergerac.
Ne plus penser, juste un instant à tout ce qui sabattait sur ses épaules frêles, fermer ses yeux pers, ne laisser quune ombre gracile se former sur ses pommettes. Les chaos de la route, secouaient sa tête qui était déjà bouillonnante de pensées, dinquiétude.
Les contreforts de Bergerac se rapprochèrent, elle indiqua lendroit où elle pensait trouver Son blond, son âme cur et sauta de la carriole au plus vite. Laisser sa silhouette déambuler dans les ruelles, dans les endroits où elle pouvait le trouver et se réfugier dans ses bras. Profiter dune nuit, de ces moments qui semblaient se vouloir éphémères. Avant au petit réveil apprendre la nouvelle. Larmée du félon siégeait devant la ville.
Partir soutenir Fergy et laider si elle le pouvait, tandis que des envols de pigeons se faisaient, ralliant la capitale, la décision était prise, les portes de la ville ne seraient pas fermées. Le quartier de la mairie était en ébullition, les crieurs partaient informer chaque habitant, les prévenir de la menace, quils se barricadent, quils sapprovisionnent. Seurn écrivait parchemin sur parchemin, elle avait pu lire la fatigue sur son visage, ses mâchoires se serrer en pensant au borgne. Rentrer chez MoiNous, se changer dans des gestes automatiques, ses yeux étaient vides, son regard absent, sauf quand il croisa son épée. Epée que lui avait confié Renlie, elle ferma les yeux et inspira profondément, les bras le long du corps durant un instant, instant qui lui parut infiniment long, avant de se décider. Elle la saisit, ce soir elle serait sur les remparts. Il lui fallait être avec lui, ses jambes ne voulaient toujours par le porter, mais elle savait quil serait là-bas, à donner des consignes, et elle se sentait pas capable de se terrer dans un coin. Risquer sa vie sûrement.
La nuit était tombée, la blonde dEvrecy prit la direction des remparts, quelques ombres se hâtaient dans les ruelles sombres. Elle avait sorti de son fourreau son épée et avançait dun pas rapide. Quand des voix se firent entendre derrière elle, elle se retourna fit un demi-tour, ils étaient plusieurs à sengager, leurs bottes claquaient le pavé, un frisson la parcourue, descendant sur toute son échine. Il était-là, elle pouvait que le reconnaitre, le borgne avec son visage balafré, reculant dun pas, elle se cacha à lombre dun porche.
Le groupe du félon se dirigeait vers les remparts, allait monter la flopée de marches, ceux menant aux fortifications où se trouvaient habituellement Seurn, Childeric et Poissac. Elle ne réfléchit pas une seconde et une fois quils passèrent devant elle, sortit de lobscurité qui la cachait, et dune voix sèche et cinglante linterpella.
Flex de la Mirandole !! Vous voici donc.. Nous vous attendions !!
Lironie de son ton, une inclinaison de tête comme pour le saluer, le provoquer, lisant sa surprise dans son regard de borgne à reconnaître sa voix, et ce à défaut de son minois, une seule mèche dor rebelle sortait de sa capuche.
Le groupe avait stoppé, elle aperçut des personnes descendant les escaliers allant à leur rencontre. Tout saccéléra comme les battements de son cur, en face delle se trouvait celui qui se disait une des meilleures lames du Royaume. Il la toisa, et avant quil ne puisse bouger et le surprenant là où il pensait sans doute faire une bonne prise, avec une agilité, lui asséna un premier coup à la main, pour essayer de le désarmer. Ceux descendant soccupant des autres hommes présents. Tous ferraillait, quand elle lévita, le touchant à nouveau, une fois, deux fois, avant de sentir le tranchant de son épée senfoncer dans son ventre. Une odeur de fer la saisie, lodeur du sang, il se tint le ventre avant de seffondrer.
Ne réalisant pas encore ce quelle venait de faire, elle sentit quelquun la prendre par la main, la tirant, lui ordonnant de courir, un voile était passé devant son esprit. Tous les événements venant de se passer, ne pouvait être vrai, tout était un cauchemar, il lui fallait se réveiller.
On la fit asseoir dans un endroit ou peu de lumière filtrait, ne prenant même pas conscience doù elle se trouvait et resta là prostrée. Laube pointait son nez elle nen prenait nullement conscience, on aurait dit que ses yeux ne pouvait se détacher du sang qui séchait sur son épée, avant dentendre une voix qui seule pouvait la sortir de sa léthargie, et qui la ramena dans une sorte de réalité chaotique.
Søren était là, Childéric venait de le poser à ses côtés. Se serrer contre son torse et vivre, il était là.
Louis Scutenaire
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Il y a des semaines qui dans une vie peuvent sembler débuter comme les autres, avec ses petits soucis et ses petites joies, et dun coup la vie saccélère. Cela commence simplement par une nouvelle qui sur le moment peut faire sourire et dont on ne peut mesurer les conséquences. Mais la réalité rattrape vite, quand tout est annoncé, les risques sont là et bien là.
La décision avait été prise, rapidement, et la blonde Bayle et lItalien avaient pris tous deux les choses en main, après c'être concerté avec Key et le conseil.
Se répartir les biens, réquisitionner le moindre garde, la moindre soubrette pour le « Grand déménagement » La nuit des chariots pleins quittèrent le Castel, les ordres étaient précis, et la destination étaient ensuite donner quà quelques gardes de confiance. Anne Sophie de son côté avait pris un coffre où le Trésor du PA, trésor accumulé par tous ses prédécesseur à léconomie était rassemblé. Elle lavait fait caché dans un lieu sur et avait fait transférer la partie confié des biens matériels dans les grottes aux étranges dessins que Seurn avait découvert un jour par le plus grand des hasards.
Comment, en était-on arrivé là ? Flex, Enguerrand, elle le nommait ainsi à lépoque, se souvenir de ce maire de Périgueux atypique. Le bal des vendanges quils avaient lancé ensemble, un an après c'était un tout autre bal qu'ils dansaient. Repenser aux mises en garde faite à lépoque par Renlie. Un soupire fendit le coche qui la ramenait discrètement sur Bergerac.
Ne plus penser, juste un instant à tout ce qui sabattait sur ses épaules frêles, fermer ses yeux pers, ne laisser quune ombre gracile se former sur ses pommettes. Les chaos de la route, secouaient sa tête qui était déjà bouillonnante de pensées, dinquiétude.
Les contreforts de Bergerac se rapprochèrent, elle indiqua lendroit où elle pensait trouver Son blond, son âme cur et sauta de la carriole au plus vite. Laisser sa silhouette déambuler dans les ruelles, dans les endroits où elle pouvait le trouver et se réfugier dans ses bras. Profiter dune nuit, de ces moments qui semblaient se vouloir éphémères. Avant au petit réveil apprendre la nouvelle. Larmée du félon siégeait devant la ville.
Partir soutenir Fergy et laider si elle le pouvait, tandis que des envols de pigeons se faisaient, ralliant la capitale, la décision était prise, les portes de la ville ne seraient pas fermées. Le quartier de la mairie était en ébullition, les crieurs partaient informer chaque habitant, les prévenir de la menace, quils se barricadent, quils sapprovisionnent. Seurn écrivait parchemin sur parchemin, elle avait pu lire la fatigue sur son visage, ses mâchoires se serrer en pensant au borgne. Rentrer chez MoiNous, se changer dans des gestes automatiques, ses yeux étaient vides, son regard absent, sauf quand il croisa son épée. Epée que lui avait confié Renlie, elle ferma les yeux et inspira profondément, les bras le long du corps durant un instant, instant qui lui parut infiniment long, avant de se décider. Elle la saisit, ce soir elle serait sur les remparts. Il lui fallait être avec lui, ses jambes ne voulaient toujours par le porter, mais elle savait quil serait là-bas, à donner des consignes, et elle se sentait pas capable de se terrer dans un coin. Risquer sa vie sûrement.
La nuit était tombée, la blonde dEvrecy prit la direction des remparts, quelques ombres se hâtaient dans les ruelles sombres. Elle avait sorti de son fourreau son épée et avançait dun pas rapide. Quand des voix se firent entendre derrière elle, elle se retourna fit un demi-tour, ils étaient plusieurs à sengager, leurs bottes claquaient le pavé, un frisson la parcourue, descendant sur toute son échine. Il était-là, elle pouvait que le reconnaitre, le borgne avec son visage balafré, reculant dun pas, elle se cacha à lombre dun porche.
Le groupe du félon se dirigeait vers les remparts, allait monter la flopée de marches, ceux menant aux fortifications où se trouvaient habituellement Seurn, Childeric et Poissac. Elle ne réfléchit pas une seconde et une fois quils passèrent devant elle, sortit de lobscurité qui la cachait, et dune voix sèche et cinglante linterpella.
Flex de la Mirandole !! Vous voici donc.. Nous vous attendions !!
Lironie de son ton, une inclinaison de tête comme pour le saluer, le provoquer, lisant sa surprise dans son regard de borgne à reconnaître sa voix, et ce à défaut de son minois, une seule mèche dor rebelle sortait de sa capuche.
Le groupe avait stoppé, elle aperçut des personnes descendant les escaliers allant à leur rencontre. Tout saccéléra comme les battements de son cur, en face delle se trouvait celui qui se disait une des meilleures lames du Royaume. Il la toisa, et avant quil ne puisse bouger et le surprenant là où il pensait sans doute faire une bonne prise, avec une agilité, lui asséna un premier coup à la main, pour essayer de le désarmer. Ceux descendant soccupant des autres hommes présents. Tous ferraillait, quand elle lévita, le touchant à nouveau, une fois, deux fois, avant de sentir le tranchant de son épée senfoncer dans son ventre. Une odeur de fer la saisie, lodeur du sang, il se tint le ventre avant de seffondrer.
Ne réalisant pas encore ce quelle venait de faire, elle sentit quelquun la prendre par la main, la tirant, lui ordonnant de courir, un voile était passé devant son esprit. Tous les événements venant de se passer, ne pouvait être vrai, tout était un cauchemar, il lui fallait se réveiller.
On la fit asseoir dans un endroit ou peu de lumière filtrait, ne prenant même pas conscience doù elle se trouvait et resta là prostrée. Laube pointait son nez elle nen prenait nullement conscience, on aurait dit que ses yeux ne pouvait se détacher du sang qui séchait sur son épée, avant dentendre une voix qui seule pouvait la sortir de sa léthargie, et qui la ramena dans une sorte de réalité chaotique.
Søren était là, Childéric venait de le poser à ses côtés. Se serrer contre son torse et vivre, il était là.
Louis Scutenaire
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