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[RP ouvert] Les Mor au pilori.

Coquine_
Coquine prenait soin du bébé des condamnés, elle n'avait pas de mal d’ailleurs, car ce petit dormait comme un ange.
Elle se demandait même comment un couple aussi agité avait pu avoir un bébé aussi calme.
Arbéles, malgré ses protestations contre les enfants, s'accommodait tant bien que mal de la situation et elle lui était reconnaissante de sa patience.

Mais là n'était pas son souci, la blonde s'inquiétait pour ses amis, et surtout pour Fauve.
Elle avait acheté à des paysans du coin, une soupe un peu clair, qu'on lui avait mis bien chaude dans un pichet de lait, et Coquine s'était rendu sur la place à la tombée de la nuit, espérant qu'il n'y aurait plus personne.
Mais la blonde s'était arrêté un peu plus loin, alors qu'un élégant messire s'approchait des deux piloris.
Elle observait la scène et ouvrit de grand yeux effarés quand le Messire écrasa un fruit pourri sur le visage d'Aèl, cela lui donna presque la nausée.

pffff...Pas la peine d'être aussi bien habillé pour avoir d'aussi mauvaise manière...

L'homme s'était éloigné, Coquine s'approcha donc furtivement.

Fauve...tiens bon...il ne reste qu'un jour....j'ai quelque chose pour toi.

Coquine approcha le pichet de la bouche de Fauve, la soupe était tiède, mais cela lui ferait du bien.
Il y en avait suffisamment pour Ael aussi, cela les changerait des fruits pourris.


Ael_mor
Aël avait passé la journée de la veille en ne disant pas un mot. Des excréments tombaient le long de ses braies et restaient coincés dans les bas. Aël se mit à en rire nerveusement, l'urine, oui ça coulait aussi.

Pas un mot, pas un seul et le visage encore plus noir. Son regard ne se levait plus, ses yeux plissaient quand de faim, il se sentait obligé de lécher un morceau de fruit collé à sa joue. Il avait tendance à rougir de colère, mais le sourire revenait à chaque fois. Le même que l'on voit sur les démons penchés au dessus des berceaux contenant des bébés pleurnichards. Vous avez jamais vu? J'imagine bien moi.

Aêl observa enfin Fauve. Elle était pas mieux que lui, Aël avait cependant fermé les yeux, le coup rougit, il ne pouvait se laisser tomber pour dormir sous peine de s'étouffer. Il avait donc appris la compétence : - Dormir n'importe comment grâce à des micro siestes.

Le juge apparut. Aël trouvait bizarre qu'un couillon de villageois vienne après les autres, seul, ils sont comme les moutons, ou les oies, ou tout type d'animal pathétique qui cri sans cesse en se suivant. Des pleutres.

Là, c'était le juge. Aël redressa la tête et le fixa prendre un fruit. Le juge leur lança une magnifique poire pourris, enfin leur, plutôt lui lança une magnifique poire pourris. Aël resta le fixer. Il avait toujours respecté les juges même s'il fanfaronnait tout le temps pour les taquiner. Il ne craignait pas la mort, et être père n'avait rien changé. Mourir en place publique, le sourire au lèvre,, juste avant qu'on le pende, crier que le bourreau est membré comme un gamin de 6 ans, Aël en riait régulièrement. Une image aux bretons, que la peur ne l'affecterait jamais, même face à la mort.

Le juge repartit, Aël tourna la tête.
Ton corps nu dans un tonneau d'eau chaude entrain de se savonner, moi avec une bouteille de rouge dans la main, le chouchen dans l'autre. Voilà ce que je fais en sortant de c'merdier!

Aël se mit à rire nerveusement.
Oh putain, j'ai hâte!
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L'heure est venue!
Fauve_mor
Fauve...tiens bon...il ne reste qu'un jour....j'ai quelque chose pour toi.

Comme c'était rassurant d'entendre la douce voix de son amie.
Elle ne l'avait pas vu s'approcher tant ses pensées étaient prises par ses idées obscures.
Et le doux fumet qui vient lui chatouiller les narines remit la Féline à la dure réalité de l'instant présent.
Sans un mot elle ouvrit ses lèvres, fixant Coquine comme un ange dans une apparition.

La soupe était bonne.
Ooooh oui.
Divinement bonne.
Aristote en culotte de velours qui lui descend dans la gorge !
La Féline s’en délectait, fermant ses mirettes pour mieux en ressentir la saveur qui lui coulait au fond de sa gorge.
Oh combien elle en avait besoin juste à ce moment-là.
Des larmes roulèrent sur ses joues, sans même qu’elle ne put les retenir.
De ses yeux mouillés elle regarda son amie sans pouvoir lui décrocher un mot.
Pas besoin de parler, les mots n’auraient pas trouvé leur juste valeur pour la remercier comme il se doit.
Juste un murmure soufflé entre ses lèvres…

Sauve-toi vite Coquine. Je ne me le pardonnerai pas s’il t’arrivait malheur.

Un regard vers les gardes, l’un d’eux se releva et se rapprocha, dodelinant de sa grosse tête, le pas lourd et Coquine fila très vite avant qu’il n'ai pu rétorquer quoi que ce soit.
Fauve la regarda s’éloigner, lui souriant doucement, la chaleur qui avait envahie ses entrailles l’avait quelque peu apaisée et la nuit s’en portera alors moins douloureuse.

Tournant son regard sur Aël, son silence de la journée l’avait inquiété.
Elle l’observa, sourcils relevés, le jugeant dans un état tout aussi pitoyable que le sien.
Elle soupira, rageant intérieurement et tellement impuissante face à leur situation.

La nuit allait encore être longue…

[ Dernier jour… ]

Fauve n’avait pas dormi.
Sachant qu’ils allaient enfin être libérés ce jour-là, elle trépignait d’impatience.
Son esprit n’avait pas pu se mettre en veille comme les nuits précédentes ou elle arrivait à s’imaginer être ailleurs.
Là non.
Elle avait gardé ses yeux grands ouverts, scrutant l’obscurité et les ombres qui dansaient à la flamme des torches.
Parfois elle relevait la tête, sa nuque raidit par la position oh combien inconfortable qu’elle arrivait à tenir malgré tout, trouvant sa force au fond de ses tripes ou par sa simple volonté de battante et de guerrière.
Elle se savait à bout de forces pourtant.
Mais fallait pas faiblir.
Oh non.
Hors de question de leur laisser cette joie de la voir s’écrouler comme une pauvre loque.
Ouais, là elle puait, elle était crade et le visage déformée par les coulures séchées des projectiles la rendaient quasi-méconnaissables.
Même son fils ne l’aurait pas reconnu. Pas plus à l’odeur !

Regardant le ciel qui s’éclaircissait peu à peu, l’astre bienfaiteur lançait ses rayons qui illuminaient la place la rendant encore plus crade que la veille.
La rosée du matin avait fini de détremper les restants de légumes et fruits pourrissant dans un état de décomposition plus qu’avancé et par l’odeur qui s’en dégageait, Fauve espérait que ce serait suffisant pour faire fuir les hargneux de la journée.

Le dernier jour… c’est le dernier jour Aël…
On va bientôt être libre…


Un léger sourire éclaira ce qui était quelques jours auparavant un visage que l’on disait plus qu’agréable à regarder, et fermant les yeux elle répéta les mots de son homme, si croyant déjà.

Ton corps nu dans un tonneau d'eau chaude en train de se savonner, moi avec une bouteille de rouge dans la main, le chouchen dans l'autre…

Ooooh que ça va être bon ! Bientôt… trèèès bientôt…

Elle resta un instant là, à rêvasser, suffisamment longtemps pour retrouver la force en elle d’affronter la dernière ligne droite.

Rouvrant les yeux, elle serra les poings. La douleur qui paralysait son corps devenait intenable, presque inhumaine.
Comment pouvait-on laisser des êtres humains dans de telles conditions.
Faut vraiment être un monstre.
Un monstre. Un monstre…
Le Juge est un monstre…

Ses mirettes fixèrent celles d’Aël.
Quelques secondes.
Juste quelques secondes.
Un voile obscure teinta de noir ses orbites félins et son sourire se figea.

Bientôt mon cœur. Oui…
Et ensuite…

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Gaya2525
Pas que l'spectacle soit désagréable à r'garder non.Le père Mor qu'en prend plein les dents ça l'amuse la patronne du Poudou.P'têtre bien parce qu'il a cru utile en plus de piller l'marché ,de v'nir jouer au mariole dans son bouge.

Elle reçoit le pauvre,le sans l'sou,le perdu mais l'voleur ça ,ça lui a un peu pesé sur le bide.Ca l'amuse aussi beaucoup d'voir sa dulcinée faire un peu moins sa mijorée accrochée à son pilori,nourrie à la pourriture,seul met qu'elle mérite.

Elle irait bien elle aussi en coller plein leur tronche mais aller s'rabaisser à ça ...Nan pas son truc ,elle préfère avoir une personne apte à s'défendre face à elle.La bonne giroflée n'est excellente que quand en face on tente de la rendre.Là ça perd de son charme quand même.

L'idée en soit reste bonne malgré tout.Fallait bien une petite séance d'humiliation publique même si Gaya imagine pas une seule minute que ça va les calmer.Elle imagine pas non plus qu'ils iront voir ailleurs si la pourriture tâche moins.

Y a des fois où elle pense que quand même..un gibet ça serait plus sympa ,surtout pour Rohan.C'est qu'avec ces deux margoulins sa ville commence à avoir un mauvaise réputation.Obligés d'croiser ces deux ordures dans les ruelles d'la ville ça colle un coup au prestige!

Après quelques minutes à r'garder le pitoyable spectacle,elle décide qui y a quand même mieux à faire qu'assister à une humiliation qui vaudra une belle envie de revanche de la part de ces deux là.

Z'ont pas fini d'nous faire marner ,j'prends le pari
Don.
Un pilori ?
Gwilherm en parlait, elle savait à peu prés à quoi cela correspondait, mais elle n'en avait jamais vu.
La jeune femme avait bien conscience de ce qui allait se dérouler durant ces quelques jours, elle savait qu'ici devait avoir lieu l'humiliation des Mor, ceux qui lui ont tout pris il y a de cela quelques mois alors qu'elle envisageait un tro avec son frère, ici présent.
Mais s'ils n'avaient fait que cela... Le bailli se souvient encore des coups, des cris, et des douleurs infligées.
Tiernvael avait dû lui passer un baume contre les coups plusieurs jours durant, la terreur éprouvée le jour de l'attaque ne serait jamais oubliée, alors lorsque Dinn l'entraina devant les "victimes" ce fut d'abord un soubresaut de peur qu'elle dû retenir, les tripes retournées de voir ces visages qu'elle détestait tant couverts de larves et de restants de moisissures les nausées ne se firent pas attendre et c'est l'estomac malmené et le teint livide que la petite Kerdraon se replia sur elle même.
Sensible, il lui était difficile de voir tel spectacle mais rancunière et avide de justice elle réussirait à tenir. L'odeur des fruits en décomposition qu'on écrasait depuis quelques jours était l'épreuve la plus difficile à surmonter.

Bien que délicate, et quelque peu chamboulée, Dôn remercia son frère du regard, et profita de sa posture repliée pour récupérer quelques restants de légumes, au sol.
Un amas de substances vertes dégoulina entre ses doigts blancs, quelques bouts compacts restèrent dans sa paume, forte de ses nouveaux projectiles, elle pris du recul afin de participer à son tour.
Il y avait trop de monde, une foule trop agitée pour pouvoir vérifier si son tir fut concluant, mais bon dieu ! Qu'il était bon de pouvoir se venger... un tout petit peu.

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