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[RP] A l'auberge de La grenouille bleue

Attala
Après le départ de Celticdom, Attala chercha la fontaine la plus proche pour s'asperger le visage et... les idées plus claires... s'arrêta à la boutique de l'enlumineur afin de commander une enseigne qu'elle voulait voir au-dessus de la porte de son auberge.
Puis, elle passa un long moment chez le menuisier qui, alléché par les écus qu'elle lui promit, accepta de venir sans délai procéder à l'amélioration des chambres à l'étage. En plus des cloisons et des portes, Attala lui commanda deux lits supplémentaires...

Une heure plus tard, la jeune femme était de retour chez elle, prête à accueillir les voyageurs de passage avec armes et baggages.
En ranimant le feu dans l'âtre, elle réfléchit à une liste de provisions pour la sauterie de Celticdom...


Ca va me donner de l'ouvrage tout ça, mais se serait plus facile si j'avais une aide... un valet... une servante... pour porter l'eau, s'occuper des chevaux... y'a tant à faire!
Il faudrait que je songe à passer une annonce en mairie ou... peut-être qu'en allant faire un tour en taverne... je peux tomber sur un narbonnais dégourdi, vaillant et n'ayant pas les deux pieds dans le même sabot... pour sûr!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!
Attala
Enfin! Après quelques jours de travaux, de bruit, de poussière, le premier étage de l'auberge était complètement transformé.
Le maître menuisier et ses deux apprentis avaient fait du bon travail.
Attala, pendant ce temps, avait passé tous ses instants de liberté et une partie de ses nuitées à coudre, assembler les tissus achetés sur le marché pour en faire des dais, draps et courtepointes pour les deux nouveaux lits et elle était plutôt fière du résultat!



A présent, chacune des quatre chambres étaient meublées d'un grand coffre et d'une chaise percée...
En souriant, Attala se dit que sa bourse était exactement dans le même état... il ne lui restait pas grand chose... et aux dernières nouvelles, les écus ne poussaient pas encore dans les champs de maïs!
Mais l'auberge avait meilleure mine, d'autant plus que l'enlumineur avait terminé de peindre l'enseigne: une grenouille bleue grasse et hautaine lorgnant les clients éventuels...

En attendant la fin des travaux, Attala avait fermé les portes de son établissement. Il était grand temps que des clients se présentent enfin pour remplir sa bourse et et temps aussi de songer aux préparatifs du banquet commandé par Messire Celticdom.

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Attala
Attala rentra du marché les bras et la tête ankylosés sous le poids des paniers contenant ses provisions. Les marchandages et pinailleries avec les commerçants lui avaient asséché la gorge. Elle se désaltéra d'une louche d'eau fraîche au tonneau avant de commencer à ranger.

Les légumes, herbes, racines, fruits ici, les miches de pain dans la huche, la viande dans...

Soudain, Attala entendit un léger bruit derrière elle... Elle se retourna en sursautant.

Personne... C'est sûrement les poules dans la cour...

L'aubergiste sourit de sa frayeur et reprit sa tâche. Mais, à nouveau ce bruit, une sorte de couinement aigu...

Allons bon! Voilà que j'entends des voix... Ah! Tiens, encore ce bruit... Ca vient de là!

Par précaution, la jeune femme reprit la louche en main et s'avança lentement, sans bruit vers un coin obscur de la réserve. Le bruit semblait venir de derrière un tonneau dans lequel elle entreposait ses grains. Et doucement, elle fit basculer le tonneau pour le déplacer...

Qu'est-ce... Aaaaaah! Mon Dieu! Une sou... Une sour... UNE SOURIS!!!

Une petit forme noire lui fila entre les pieds pour disparaître derrière un autre tonneau.

Ah non! Ca va pas se passer comme ça! Sale bête, gredine, voleuse! Viens là que je t'étripe! Touche pas à mes provisions!

Armée de sa louche, Attala déplaça les tonneaux et les meubles un à un à la recherche du rongeur, mais à chaque fois la bestiole avait sur elle une longueur d'avance!

Tu veux jouer à la finaude? Mais j'aurai ta peau! Toi et tes semblables, il est pas question que vous vous installiez chez moi!

Après un bon moment de vains efforts, essoufflée et en nage, Attala s'arrêta un instant pour reprendre son souffle... quand deux souris longèrent le mur à trois pas d'elle.

Ventre-Dieu! Voilà qu'y en a deux maintenant! Ben c'est ça, vous gênez plus! Faîtes comme chez vous! Mais vous avez ma parole: Y'AURA DU RAGOUT DE SOURIS AU MENU CE SOIR!

Et Attala repartit dans sa chasse à l'envahisseur, la louche levée au cas où... Zigzaguant entre les meubles et les tonneaux...

Elles allaient voir ce qu'elles allaient voir!
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Attala
En redescendant de l'étage où elle avait aéré les lits et jeté une jonchée fraîche sur le sol, Attala frissonnait... la température n'était pas en cause... Elle songeait à ce que le brigadier Sylla leur avait appris en taverne... L'idée d'une femme tuée, c'était déjà angoissant mais en plus, il semblait que la malheureuse avait eu le ventre ouvert! Attala savait que les rues de la cité n'étaient pas sûres à la nuitée, malandrins et malfaiteurs de tous poils...

Mais là, beurk... ça dépasse l'entendement! D'ailleurs...

Attala observa attentivement les quatre marchands qui ripaillaient joyeusement à la tablée en attendant leurs chambres.



Mais non, gourdasse! Ceux-là ont d'honnêtes trognes malgré leurs coutels et ne sont là que pour faire des affaires sur le marché... pas de quoi s'inquiéter...

Par précaution, l'aubergiste alla quand même vérifier que la porte de l'auberge était bien close pour la nuit...

Pas question de laisser entrer un meurtrier... ou il finirait comme les souris... embrôché et grillé vif!

Attala sourit malgré son angoisse au souvenir de son combat contre les rongeurs, puis s'empressa autour de ses clients qui lui réclamaient de l'hypocras.
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Attala
Exténuée, Attala se laissa choir sur un banc près du feu pour souffler un peu. Elle venait de récurer l'écurie, ce qui lui avait pris la matinée...

Pas eu le temps d'aller au marché...

Ses habits étaient sales et sentaient le crotin. Elle n'aspirait qu'à se laisser couler dans un baquet d'eau fumante... mais à l'idée de chauffer l'eau et de charrier des seaux jusqu'à l'étage... Sans parler du ménage à faire dans les chambres, de la pitance à préparer...

Mes journées n'y suffisent pas! Même en me levant à matines et en se couchant à point d'heure!
Y'a pas à dire, il me faut une aide, une servante, un second, unvalet qu'importe... deux bras de plus pour abattre le travail ici ça sera pas de trop...
Allez! Zou! C'est décidé, je vas aller passer une annonce à la halle. Le temps de trouver le crieur public et de lui glisser quelques écus... l'affaire est entendue!

Attala se releva ragaillardie par sa petite causette en tête à tête avec elle-même... attrapa un seau et sortit de l'auberge pour aller le remplir à la fontaine la plus proche... soulevant derrière elle un délicat parfum de crotin... qui fit retourner sur elle plusieurs passants incommodés.
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Attala
Vlan!

Attala claqua d'un geste rageur la porte de l'auberge derrière elle et sortit de ses braies les deux parchemins qu'elle y tenait à l'abris pour les poser sur une étagère avant de se diriger vers l'âtre.
Elle fulminait à voix haute en ranimant le feu.


Mordieu de mordieu! Pas moyens de trouver un panneau d'affichage ou un crieur public à c'te heure! Pas étonnant qu'on soit au courant de rien dans c'te ville... Là, elle exagérait un peu...
J'vais faire comment moi? Mon offre d'emploi passe encore, je peux attendre... mais l'annonce du Sénéchal Amras et de la dame Roukina! Je vais quand même pas l'afficher à la porte de mon auberge?
Crénom de crénom! J'ai promis de m'en charger!


Enervée comme elle l'était, elle actionna un peu brusquement le soufflet et avala en retour un nuage de cendres...

Teuh... teuh... Satané feu! Teuh... teuh... et voilà que je pleure à présent!

Attala se releva, s'essuya la figure avec ses manches et attrapa une louche pour prendre une gorgée d'eau fraîche au tonneau.

Eh ben! On peut dire que la journée a mal commencé... Si j'en croise un qui ose me dire que la vie c'est de la grosse boulasse... y trouvera à qui causer!

Pour se calmer, l'aubergiste s'attaqua à la préparation du brouet... au moins, son coutel tranchait parfaitement et aucun légume ni résista.
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Attala
Le lendemain, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes!

Attala souriait béatement en terminant de récurer le sol de la salle commune.

Ses clients avaient apprécié son brouet... faut dire qu'elle n'y était pas allé de main morte sur les morceaux de lard!
En sortant pour aller chercher de l'eau à la fontaine, elle avait trouvé devant sa porte un panier plein de pommes... une erreur? Un narbonnais reconnaissant? Un présent d'Aristote? en tous cas, de quoi se rempir la panse de tartes et de compotes pendant les jours à venir.
Plus tard, sur la halle, elle avait enfin trouvé un crieur pour son annonce... drôle de bonhomme...
Et pour couronner le tout, la mairesse avait tendu une oreille compatissante à ses doléances.

Restait plus qu'à attendre que quelqu'un s'intéresse à son offre.
Pour fêter dignement cette belle journée et vu que ses clients ne rentreraient qu'à la nuitée, Attala décida d'aller faire un tour...


...Sur le port! Histoire d'admirer les bateaux et de respirer l'air du large...
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Attala
Sidérée... Hésitant entre la colère et le rire, Attala s'assit pour se remettre de ses émotions tandis que sa dernière "postulante" tournait les talons et claquait la porte de l'auberge derrière elle après un juron... salé!

C'est pas Dieu possible de tels boulets!

Son annonce à la Halle pour embaucher avait eu un certain succès...
Ca oui! Mais pas celui escompté!
L'après-midi s'achevait et depuis mâtines elle avait vu passer un échantillon original de la population de Narbonne!

Il y avait d'abord eu ce minot d'à peine dix ans, maîgre comme un bâton, incapable de soulever un seau d'eau, des mains fureteuses et l'air insolent...
De la future mauvaise graine... Elle lui avait glissé une miche de pain avant de lui conseiller d'aller fourrer son nez ailleurs.

Ensuite, était entré un homme avec une toison à faire hurler un barbier, un crasseux qui puait, vêtu de loques douteuses et accompagné d'un essaim de mouches... Elle l'avait fait fuir en exigeant qu'il prenne, comme elle, un bain par semaine. Le bonhomme l'avait regardé d'un air horrifié avant de filer vers la sortie.

Le troisième candidat présentait bien mais était peu loquace. En peu de temps, après avoir tenté quelques questions, Attala avait compris qu'elle avait affaire à un benêt à qui on avait renoncé à enseigner le sens du mot "dégourdi"! Il était reparti rouge comme un coquelicot après s'être emmêlé les sabots et avoir chu de tout son long...

Quant à la dernière...
Une coureuse de remparts... pour sûr! Jupe rouge, chemise plus qu'échancrée, vocabulaire à réveiller les morts et très désireuse d'améliorer l'ordinaire en montant à l'étage avec les clients!

Ben ma foi! Un vrai spectacle! C'est mieux qu'à la cour des miracles...

Toc, toc,toc

Attala se releva et se dirigea vers la porte.

Au suivant! J'arrive!
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Kenrui


A L’appel de la personne suivante, Kenrui entra dans l’auberge. Il découvrit a l’intérieur une grande salle où était disposé plusieurs tables. Une femme était assise au fond de la salle. Kenrui approcha et se présenta.

Bonjour, je me nomme Kenrui, et je suis ici au sujet de l’annonce pour la place de second. Travailler ne me fait pas peur, je peux m’occuper des chevaux, de l’écurie, du ménage ainsi que de petits travaux en tout genres… en revanche, désolé mais je ne sais pas faire la cuisine.
Attala
Ah!... enfin! En voilà un qui n'est pas maigrichon... et même plutôt bien bâti! Propre... quoique dépenaillé... un vagabond sans doute... mais qui a l'air de savoir ce qu'il veut! Et en plus il sait aligner deux mots sans bafouiller ou jurer... ça tient du miracle!

Attala s'avança, la main tendue et salua avec soulagement le nouveau venu.

Bienvenue l'ami! Kenrui? Drôle de nom...! Vous me semblez débrouillard et volontaire... voyons si on peut s'accorder... Venez!

D'un signe, Attala invita le jeune homme à s'asseoir et leur servit à tous deux un gobelet d'hypocras.

Alors voilà: j'ai reçu la jouissance de c'te auberge en arrivant à Narbonne. J'y ai apporté quelques améliorations grâce aux écus d'un client généreux. Mais j'ai besoin d'aide pour faire tourner la boutique, aller chercher l'eau à la fontaine, monter les seaux d'eau à l'étage pour le bain, changer la paille, curer les écuries... La liste est longue et le travail physique... mais vous m'avez l'air d'un gaillard en bonne santé!
Je crois deviner que vous ne roulez pas sur l'or aussi, pour la peine, je vous offre les repas et même une paillasse si vous désirez passer les nuitées ici... à moins que vous n'ayez déjà un logis?
Si le marché vous convient, je vous prends à l'essai et si nous nous accordons, je vous laisserai la charge de l'auberge quand je devrai m'absenter pour oeuvrer aux champs... quant à la tambouille, j'en fais mon affaire! Qu'en pensez-vous?


Attala pensait tenir enfin la perle rare. Elle resservit du vin à Kenrui en attendant sa réponse avec une pointe d'angoisse.

S'il dit "oui"... Je lui fais visiter la bastisse et je le mets à l'ouvr... Par Aristote! J'ai point mentionné la paie... pourvu qu'il soit pas trop gourmand!
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Kenrui
Apres un mment de réflexion, Kenrui regarda la jeune femme et lui dit:

J'accepte volontiers logis et couvert, votre proposition me conviens a la condition que je ne soit pas trop mal payé bien sur... A se propos combien comptez vous me rémunérer?

J'aimerai visiter les lieux, vous avez là un sublime bâtiment, bien que quelque petite chose soit encore a faire a premiere vu, comme réparer la chaise sur laquelle je suis assis, elle est bancale. Mais ça je peux aussi m'en occuper


Kenrui leva sont verre et le but d'un trait.

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Attala
Attala sourit en entendant les propos directs et assurés du jeune homme. Avec un brin d'émotion, elle s'aperçut que par certains côtés, Kenrui lui rappelait Moyse son frère aîné...

En plus jeune bien-sûr! Kenrui ne doit pas avoir plus de vingt années alors que Moyse va bientôt fêter ses... quarante ans!! Déjà une année que je suis partie...

Attala se leva, ce n'était pas le moment de se laisser aller à la mélancolie.

Ma chaise! Bancale? Si y'avait que ça! Y'a les écuries à retaper, un poulailler à bâtir, des tonneaux à recintrer.... alors si vous vous y connaissez dans le travail du bois... j'ai de la chance!
Viens... on peut se dire "tu", non? On n'a pas gardé les vaches ensemble mais tu pourrais être mon frère de lait, je pense...


Sans cesser son bavardage, la jeune femme se dirigea vers la porte arrière de l'établissement.

Je te fais faire le tour et je t'explique ce qu'il y a à savoir... Le plus important, c'est de ne pas laisser les chandelles mourir le soir et d'éteindre le feu dans l'âtre avec soin!

Elle ouvrit la porte en jetant un regard en arrière pour voir si Kenrui suivait et continua:

Pour la paillasse, je t'arrangerai un coin ici-bas avec moi... les chambres c'est pour les clients... et pi ça m'fera de la compagnie... Ah... et aussi... j'suis du genre causeuse, alors si t'as la tête farcie, n'hésite pas à me le dire et j'essaierai de tenir ma langue!
Pour ta paie, voilà: j'avais pensé que soixante écus la semaine, avec le jour du Seigneur chômé ça pourrait convenir...


La porte se referma sur eux.

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Kenrui
Kenrui se leva et suivit Attala tout en l'écoutant... Ils entrèrent dans une pièce qui s'emblé etre l'endroit où elle faisait la cuisine, plus petite que la pièce principale, il se trouvé une table en son centre, une grande cheminé dans le fond, ainsi que quelques meubles. Sur le coté gauche il y avais un petit renfoncement et Kenrui put apercevoir un bout de paillasse. Quant Attala eu fini de parler il lui répondit calmement...

C'est vraiment une très très belle demeure que vous... heu... que tu as là, vraiment.

Apres quelques secondes il continua:

J'accepte a soixante écus pendant ma période d'essai, dés qu'elle est terminé je passe a soixante cinq par semaine. Je pense que c'est plutot honnête comme marché. Cela vo... te convient-il? Pour se qui est des bavardages, cela ne me dérange pas, au contraire j'aime écouter se que les gens on a dire, et prendre la parole de temps a autre, je suis plutot franc et je te le ferais savoir si j'ai mal a la tête.

En revanche c'est vrai qu'elle parle quant même beaucoup...

Ensuite pour se qui est du travail du bois on ne peu pas dire que je mis connais vraiment mais je me débrouille en bricolage...
Alors ça te convient?


Kenrui fit son plus beau sourire....
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Attala
Tope-là! ça me va....

Au moment où elle allait tendre la main en signe d'accord, Attala entrevit du coin de l'oeil un éclair noir qui passait dans son champ de vision ... et ni une ni deux elle fit demi-tour pour s'emparer d'une louche qui traînait là...


Ah non! ça va pas recommencer... les revoilà! Satanées bestioles! Par où êtes-vous entrées?


Elle se retourna un court instant pour lancer à Kenrui:


Désolée pour la visite... des souris! Une plaie! Elles sont têtues ... mais moi aussi!!


Avant de s'agenouiller pour partir en rampant à la recherche de la nouvelle cachette de ses petits ennemis voraces...

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Kenrui
Une petite dizaine de jours passérent et Kenrui aimait sa nouvelle vie, il avait réparé la porte d'une chambre qui grincé, deux chaises bancalent, une fuite sur le toit de l'écurie, retapé une partie de l'intérieur de cette derniére, en plus de son travail quotidien: ramener de l'eau, néttoyer l'auberge, curer les écuries, donner a manger au bêtes. Une fois il avait essayé de faire le lit mais se fut une catastrophe et Attala lui interdi formelement de recommencer....

Il aimait bien sa patronne, bien qu'elle parlait beaucoup et qu'elle affectionnait de temps a autre la chasse au souris, elle était tres sympatique....


Un dimanche soir, il revient tard, a l'auberge, toute ésouflé. Attala était en train d'écrire sur la table du fond. Kenrui s'aprocha en disimulant quelque chose dans son dos. il s'assit en face d'elle, attendit qu'elle reléve la tête, et, a son regard intérogateur sorti tout a coup un magnifique bouquet de rose rouge. Kenrui aussi rouge que les fleurs lui dit d'une voix tremblante:

Tien ... c'est pourr toi...

Il tendit le bouquet a Attala.
Il devint encore un peu plus rouge.



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