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[RP] A l'auberge de La grenouille bleue

Attala
En entendant le bruit des pas dans le couloir se rapprocher, Attala aurait souhaité disparaître sous le lit. Mais étant donné que son compagnon ne semblait pas désireux de lui lâcher la main et qu'il aurait été peu glorieux de ramper sous le lit, elle fit face.
Rouge comme une pivoine, elle vit la porte s'ouvrir et Correba jeter un coup d'oeil dans la pièce. A son sourire goguenard, la jeune femme comprit que la situation l'amusait. Heureusement, il finit par repartir et Attala put à nouveau respirer normalement... quoi que...
Pendant ce temps, Langededouceur ne s'était pas laissé démonter au contraire, il était en train de...

Quoi!? Un rendez-vous?! Chez lui!

Rapidement, elle pesa le pour et le contre. Contre, les rumeurs et réflexions égrillardes qui n'allaient pas manquer en la voyant entrer chez un homme. Mais elle avait déjà vécu pire... Et pour, le plaisir d'une journée loin de l'auberge en agréable compagnie, ainsi que la curiosité de découvrir la demeure de cet homme aux talents appréciables. Plaisir et curiosité furent les plus forts.
Au moment où elle allait accepter, elle manqua s'étrangler et rougit de plus belle car Langededouceur venait de lui baiser la main!

Oups... un baise-main! Par le Très-Haut, cet homme sait y faire pour qu'une femme du peuple se sente duchesse!

Avec douceur, Attala reprit sa main et descendit du lit avec une dignité digne d'une duchesse (du moins se l'imagina-t'elle...).


Avec plaisir Messer Lange! Dès que l'auberge sera plus calme nous conviendrons d'un jour et si le temps le permet nous pourrions aller au port ou à la plage. En attendant, il nous faut descendre. Je vas mieux et je ne peux délaisser mes clients ainsi...

Avec un sourire à Langededouceur, la jeune femme ouvrit la porte et tous deux descendirent. Dans la salle commune, ils surprirent Correba qui enlaçait Laure... La situation se renversait.

Tiens... On dirait bien que Donã Laure a trouvé de quoi la distraire de son chagrin...

En entendant Correba parler d'un bain, l'aubergiste revint à ses devoirs et s'avança.

Hum... Messer Correba? Faites excuses mais je viens d'ouïr vos paroles... Je puis vous préparer un bain, l'étuve est à l'étage. L'est pas bien grande mais assez pour contenir un homme de vostre taille. J'ai déjà de l'eau qui chauffe, il me suffit de monter quelques seaux... Pendant ce temps là, détendez-vous auprès du feu. Je vous sers un peu d'hypocras, prenez garde il est corsé! Je vous conduit dès que le bain sera près... par contre... heu.... pour vous frotter le dos.... heu....

Attala hésita. Devait-elle proposer ses services?

S'il me mande... A moins que...

Embarrassée, elle regarda Laure.

Peut-être que Donã Laure aimerait s'en charger...?

En tous cas, ça m'oterait une épine du pied...
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!
Correba
Corre tourna la tête vers Attala qui venait d'arriver avec Lange, toujours Laure dans ses bras.

Il sourit a Attala ,pasdu tout gêner par la situation et amusé par la proposition de celle-ci.




Citation:
Hum... Messer Correba? Faites excuses mais je viens d'ouïr vos paroles... Je puis vous préparer un bain, l'étuve est à l'étage. L'est pas bien grande mais assez pour contenir un homme de vostre taille. J'ai déjà de l'eau qui chauffe, il me suffit de monter quelques seaux... Pendant ce temps là, détendez-vous auprès du feu. Je vous sers un peu d'hypocras, prenez garde il est corsé! Je vous conduit dès que le bain sera près... par contre... heu.... pour vous frotter le dos.... heu....
Attala hésita. Devait-elle proposer ses services?

S'il me mande... A moins que...



Mais quel service dame Attala, je vous en remercie, corsé cela tombe bien, j'adore ce qui est corsé.
Et oui pour me frotter le dos?
Vous souhaitez vous en charger?
Mais je pense que Messer Lange a besoin de vous, je ne veux accaparer notre charmante hôtesses


Attalla était visiblement embarassée elle retrouva son sourire pivoine qu'il apperçu dans la chambre.

Citation:
Embarrassée, elle regarda Laure.

Peut-être que Donã Laure aimerait s'en charger...?



Corre éclata de rire, a cette phrase, il regarda Laure en lui souriant, , l'ayant toujours dans ses bras.
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Laure3
Laure fut étonnée des paroles d’Attala mais non de l’éclat de rire de Juan. La jeune femme se retourna, lorsqu’elle vit la couleur rouge pivoine de l’aubergiste et son air embarrassé, elle ne put s’empêcher à son tour de pouffer de rire.

- Ne vous en faites pas, si ça vous rend service, j’irai lui frotter le dos…

Attala soupira de soulagement. Corre lui proposa de l’aider à monter l’eau à l’étage. Après plusieurs allers retours, l’aubergiste redescendit mais seul cette fois en lançant à Laure :

- Je crois que vous pourrez monter Messer Correba vous attend.

Laure lui sourit et lui demanda :

- Vous ne pensez pas que nous pourrions laisser tomber les Messer et Donã ? Corre et Laure suffiront amplement !

Puis sur ce, elle grimpa à l’étage. Arrivé devant la porte de Corre, elle l’entendit chanter ce qui la fit rire mais elle reprit son sérieux et tapa à la porte demandant si elle pouvait entrer, Corre lui répondit qu’il n’y voyait aucun problème. Lorsqu’elle poussa la porte, elle vit Corre au milieu de la pièce, dans son baquet en train de se savonner. La jeune femme s’avança vers lui et s’assit sur le rebord du baquet, prenant brosse et savon. Corre se retourna et ils ne purent s’empêcher de rire devant le comique de la situation. Il est vrai qu’à une époque ils avaient été plus que les amis qu’ils sont aujourd’hui donc il n’y avait aucune gène entre eux.

Laure commença à lui frotter le dos. Après les rires, une sorte de silence s’était installé. Laure avait jeté la lettre au feu et avait tiré un trait sur son passé. Elle savait que plus jamais ils n’en reparleraient. Elle vivrait DANS son présent, POUR son futur. Le silence se poursuivait, des souvenirs lui revenaient en tête mais bizarrement, elle ne repensa pas à Ayrton, la situation la fit repenser aux moments qu’elle avait partagé avec Corre… Peut être le « comique » de ce moment, le voir à ses côtés, ou tout bêtement le parfum de sa peau…

La jeune femme sortit de ses songes et lui tendit la brosse en disant qu’elle avait fini. Corre se retourna et leurs regards se croisèrent. Ils ne bougèrent pas, c’était une sensation étrange, comme s’ils se voyaient pour la première fois, comme s’ils se découvraient aujourd’hui…

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Correba
La situation était cocasse, Laure allait lui frotter le dos, au grand soulagement d'Attala et de Lange, enfin pour Lange ce ne sont que supposition, mais vu la position dans laquelle il les a trouvé.

Les dames étaient occupées, Attala avec l'eau et Laure aux fourneaux. Corre aida attala à porter les seaux et en attendant il s'approcha de Lange.


- Alors Lange, c'est la forme?


Puis plus bas :

- Je profite que nous soyons seule et vu que tu es proche d'Attala, je pense qu'avoir une épaule solide à ses côtés ne sera pas un luxe. Son amie Jaccu est décédée, nous l'avons découverte ce matin.



Puis Corre, fut invité à monter, ce qu'il fit sans se faire prier. Il était joyeux et entama la chansonnette, se savonna. Laure frappa, puis entra. Quelle situation, eux, maintenant, ainsi tout les deux, d'abord les rires du comiques de se retrouvez ainsi.

- Que de souvenirs, tu ne trouve pas?

Puis ce calme, ce sérieux, la situation avait changé. Corre ferma les yeux, les souvenirs affluèrent, d'agréables souvenirs, Laure et lui, leurs fous rire, toute cette complicité, Laure avait toujours été spéciale à ses yeux, il savait pouvoir compter sur elle, Laure était tant de choses : ancienne maîtresse, meilleures amies, la parfaite confidente.

Puis cette phrase qui le ramenait à la réalité. Corre se retourna et son regard se plongea dans le sien, mais que se passe t il, cette sensation bizarre.

Jamais cela ne fut aussi fort, Corre hésita, que devait t il faire ? Pour la première fois en face d'une femme il ne savait que faire, c'est sa meilleure amie, mais ses sentiments à cet instant ne sont pas ceux pour une amie. Corre lui prit la main, son autre main se dirigea vers son visage qu'il caressa tendrement, il devenait fébrile, jamais une telle sensation ne le traversa, pour la première fois il avait peur, peur de tout gâcher, il ne voulait pas la perdre et avait peur que son comportement ne soit déplacé, mais ce sentiment ce coeur qui bat dans sa poitrine, tout en lui le poussait, mais ne pas bouger c'est aussi ne pas savoir. Corre était un battant, un fonceur, c'est aussi ce qui plaisait à Laure, mais là ce n'était pas le démon qui l'habitait, mais l'ange, il se lança sensuellement, son visage se rapprocha du sien, ses lèvres se tendirent vers les siennes, puis il lui déposa un baiser tendre à la commissure des lèvres, la sensation fût magique, ce baiser glissa doucement vers ses lèvres se transformant en baiser langoureux.

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Langededouceur
Lange descendit avec Attala et fut aux anges que la jeune femme lui est répondu favorablement à son invitation.

Arriver en bas il resta en retrait. Mais quand Attala parla de monter des sceaux d’eau chaude à l’étage il lui proposa ses services.

Il regardait Attala s’affairée et quand Corre lui parla de la mauvaise nouvelle il se dit qu’il ne demandait pas mieux d’être l’épaule sur laquelle elle se reposerait. Mais voila Attala le voyait peut être pas ainsi.

Lange alla en cuisine car tout le monde était bien affairé. il se mit aux marmites, histoire de pas manger des poulardes calcinées.
Laure3
[à l’étage]

Laure et Corre se regardaient intensément. Leurs regards ne pouvaient se détacher. Corre avança son visage vers le sien, elle ne su que faire. Une sorte de frisson la parcourut lorsqu’elle sentit sa main se poser sur son visage. Que leur arrivait-il ? Son visage se rapprochait toujours lentement du sien. Ses lèvres se posèrent à la commissure des siennes. Que devait-elle faire ? Le repousser ? Oui, elle l’aurait voulu mais son cœur lui disait le contraire.

Elle hésitait mais Corre pris les devant et laissa glisser ses lèvres sur les siennes. Elle en fut d’abord surprise, mais décida d’écouter son cœur qui battait à tout rompre dans sa poitrine. Elle répondit à ce baiser que se fit très langoureux. Elle sentit ses bras glisser autour de sa taille, il l’enlaça. Ses mains glissèrent sur ses épaules. Il l’attira à lui, Laure glissa sur ses genoux dans le baquet… leur baiser se poursuivit un moment. Puis ils se regardèrent partagés entre la surprise, le comique de leur situation, et la douceur du moment qu’il venait de vivre.

Ils se sentaient heureux comme deux gamins. Ils se sourirent et Laure lui murmura :

- Je pense que nous devrions descendre, ils vont nous attendre pour le repas…

Corre lui fit signe de la tête que oui, tout deux étaient émus au plus haut point. Ils sortirent de l’eau. Corre se vêtit et Laure alla se changer.

Quelques minutes après, il passa la chercher pour descendre. Sans une parole, il lui tendit la main, qu’elle prit dans la sienne, et s’avancèrent vers les escaliers.

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Correba
Corre s'habilla de propre, ce baiser l'avait troublé et visiblement Laure n'avait pas été indifférente, mais que faire, une fois habillé, il rejoignit Laure, lui prit la main et sans un mot de part et d'autres, ils se dirigèrent vers la porte. Corre en avait gros sur le coeur, allaient ils continués ainsi à faire comme avant?

Laure ouvrit la porte et entraîna Corre dans sa suite, mais non il fallait savoir, Corre plaça sa main sur la porte et la referma, retirant de son autre main Laure de l'embrasure de la porte.

il lui fit face, s'approcha d'elle, son regard fixé dans le sien et l'embrassa avec passion. Elle répondit, Ouiiiii elle venait de répondre à ce baiser.

Corre prit une grande respiration et se lança.



Laure, c'est dernier événement m'ont ouvert les yeux sur certaines choses, je t'aime, je crois que je t'ai toujours aimé, mais j'étais aveugle, je viens de me rendre compte que je t'aime. Je sais que cela doit te paraître ridicule, dans ma bouche avec tout ce que nous avons vécu.


Il plaça son doigt sur sa bouche pour qu'elle le laisse finir, car ce n'était pas facile de lui ouvrir son coeur, était ce réciproque? Et aimé a sens unique n'est pas facile.
Puis il reprit avec une nouvelle respiration.


Mais je tiens à toi plus que tout, nous n'avons jamais été libre tous les deux, nos vies étaient faite des plaisirs de la vie. Mais toi et moi cela à toujours, été spécial.
Une complicité unique, je voulais que tu sache que je t'aime, c'est n'est pas le moment, mais y a t-il vraiment un moment pour aimer?

J'ai rompu avec Céline et Ayrton est loin, c'est la première fois que nous sommes libre tous les deux, je sais, j'avais quitter Céline pour retrouver ma vie d'avant, mais j'ai changé, Céline m'as changé, elle m'a fait entrevoir l'amour, hélas elle n'as pas su me combler. Mais elle m'as apporté beaucoup. Les semaines qui ont suivi j'ai fait la fête, oui c'était agréable, mais il me manquait quelque chose, mon bonheur n'était pas complet avec ses femmes, je me suis amusé oui, mais manquait ce petit plus. Plus que je trouve auprès de toi.



Puis il se mit a genoux plaçant sa tête contre son ventre.



Laure je t'aime, je souhaite que nous soyons un couple, me lever à tes côtés, me coucher à tes côtés. Faisons table rase de nos vies passées et démarrons ensemble une vie commune.

Te amo Laure.




Puis fébrilement il attendait une réponse, un geste. Son avenir, son bonheur se jouait en ce moment.
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Laure3
Corre referma la porte qu’elle venait presque de franchir, la faisant rentrer à nouveau dans la chambre. Il la regardait avec insistance puis il lui ouvrit son cœur. La jeune femme allait prendre la parole mais son doigt vint se poser sur ses lèvres et l’en empêcha. Le jeune homme n’avait pas fini… Laure était troublée, émue, ses yeux s’était emplis de larmes.

Il était face à elle. Les questions s’entrechoquaient dans sa tête. Lors de ce baiser, elle avait ressenti une telle sensation. Et là, son meilleur ami, son confident qui lui disait qu’il l’aimait, qu’il l’avait toujours aimé…

Lorsqu’il se mit à genoux et qu’il prononça ses dernières paroles, elle ne put retenir la larme qui coula le long de son visage. Sentir ses bras autour de sa taille et sa tête contre son ventre… Elle ferma les yeux, tout se bousculait dans sa tête. Mais il fallait qu’elle se rende à l’évidence, leur rapprochement, leur entente si parfaite, leur complicité envers et contre tous…

Laure se laissa tomber à genoux, leurs visages à quelques millimètres l’un de l’autre. Elle laissa couler ses larmes sans retenue. Corre la fixait, il attendait qu’elle parle, qu’elle lui réponde, il ne savait que penser de ses pleurs… Il passa ses mains sur son visage pour lui essuyer les joues. A travers ces larmes, elle lui sourit et prenant à son tour une profonde inspiration, elle se lança.

- Corre, tu es tellement pour moi… Elle plaça sa main sur sa poitrine, sur le tatouage qu’elle lui avait fait. Depuis un bon moment, tu es mon meilleur ami. Mais je mentirai si je te disais qu’aujourd’hui, je ne ressens rien d’autre que de l’amitié. Le baiser que nous avons échangé tout à l’heure a été une révélation pour moi.

Le visage de Corre s’était éclairé, il lui souriait. Elle poursuivit donc dans un souffle, presque un murmure :

- Je t’aime Corre.

Il la serra très fort dans ses bras et ils échangèrent un long baiser. Ils étaient à ce moment précis, les plus heureux au monde, ils s’aimaient… Corre se releva, emmenant Laure avec lui, il la souleva dans ses bras et l’embrassa à nouveau. Leurs lèvres se détachèrent enfin, ils se sourient et ne prononçant aucune autre parole, ils se dirigèrent vers la porte. Pas besoin de rajouter quoi que se soit, il y a des regards qui en disent bien plus long. Les deux amoureux descendirent les escaliers main dans la main et rejoignirent leurs amis en cuisine pour le repas.

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Attala
[Plus tard dans la nuit]

Une fois le feu étouffé, Attala debout une chandelle à la main, prêta l'oreille aux bruits à l'étage. Le grincement d'une porte qui se ferme, des pas qui résonnent sur le plancher... L'auberge sombrait peu à peu dans le sommeil.

Et c'est pas trop tôt!

En baillant à s'en décrocher la machoîre, elle installa sa paillasse près de la cheminée et ota ses chausses. Puis elle se laissa tomber sur sa couche avec un soupir de soulagement avant de se relever d'un bond!

La porte! Pestouille!!

En râlant, elle alla donner deux tours à la clef et posa la barre .

Pas question qu'un maraudeur entre ici. La nuit les rues sont peu sûres...

Epuisée, l'aubergiste retourna s'affaler sur sa paillasse.

Pas le temps de dire une prière... que le Très-Haut me pardonne!

Elle souffla la chandelle et... deux secondes plus tard, elle dormait.

On lui pardonnera son manque de courage pour remplir son devoir de presque aristotélicienne car sa journée fut longue et pour le moins déroutante...
Une amie décédée brutalement, un invité qui se révèle un galant, un poète transformé en maistre-queux, une cliente éplorée promue assistante en cuisine, un chasseur d'ours revenu bredouille, une lettre infamante, des poulardes finalement délicieuses dont il ne restait que les plumes, deux marchands au verbe haut amateurs d'hypocras, une aubergiste débordée et grise, la liste était longue.

De tout cela il ressortait que les deux clients marchands ambulants avaient décidé de reprendre la route dès le lendemain, que Correba et Laure avaient eux aussi décidé de lui fausser compagnie mais pour s'installer définitivement à Narbonne (il était question d'une villa à acheter...), que Langededouceur était reparti (normal il était pas client!) chez lui le coeur plein d'espoir et que l'aubergiste endormie espérait bien que les jours à venir seraient plus calmes!!

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Attala
Plantée devant sa porte, Attala hésitait.
Pour la première fois depuis une semaine, elle n'avait aucun client.
Ce matin elle en avait profité pour laver et récurer les planchers, renouveler la paille des matelas et battre les courtepointes et draps.
Après avoir avalé un brouet consistant, elle sortit pour finir ses tâches en nettoyant le seuil de son auberge. C'est seulement à ce moment là qu'elle s'aperçut que la journée était belle et fleurait bon le printemps (malgré les odeurs douteuses qui montaient de la ruelle!)

Enfin! Il estait plus que temps... Et si j'en profitais pour musarder?

Elle songea d'abord à l'invitation de Langededouceur mais la journée était déjà bien entamée.

La plage? Hum... trop loin!
Et si... et si je prenais un bain maintenant que j'ai ma propre étuve? Ca fait si longtemps....

Très longtemps en effet, Narbonne ne possédant pas de bain publique et le lavoir étant un poil trop froid à son goût, Attala avait dû jusqu'à présent se contenter de toilettes de chat à la nuit tombée une fois ses clients servis et couchés. N'ayant pas de chambre, elle n'avait que peu d'intimité à l'auberge. Mais depuis peu, elle avait installé cette baignoire à l'étage et Laure et Correba avaient semblé l'apprécier...

Pourquoi pas... Je pourrai mesme utiliser le flacon d'eau de rose que Messer Lange m'a grâcieusement offert...

L'idée la tentait de plus en plus.

Y'a plus qu'à faire chauffer l'eau et monter les seaux!

Ravie à l'idée de patauger en toute quiétude, elle allait rentrer quand elle aperçut dans la ruelle animée une silhouette familière, un pêcheur de sa connaissance....

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Asterix29
astérix se promenait dans cette belle journée dans les rues de narbonne plusieures personnes qu'il avait croisé dans les rues le regardaient bisarrement et il se demandait pourquoi. Puis il se rendit compte que c'etait a cause de son odeur, désagréable au nez de ces passants

mince alors mais je pues vraiment la dit il, agacé des mauvais regards qu'il subissait puis il se rappela d'une certaine proposition d'attala

ahhh bon allez j'y vais dit asterix tout seul au bout milieu de la rue


Il se dirigea vers l'auberge de la grenouille bleue ou devait se trouver attala,un sac sur lui il esperait qu'elle n'etait pas debordee avec des clients

lorsqu'il arriva a la porte de l'auberge il vit attala qui etait devant la porte comme si elle l'attendait il s'approcha d'elle et lui dit

bien le bonjour dame attala j'espere ne pas te deranger et que tu n'a pas trop de client?
Attala
Bien le bonjour Messer Asterix!
Des clients? Pas un, mon auberge est déserte... Oh! Par Christos....

Malgré elle, après avoir chaleureusement salué le blond pêcheur, Attala recula d'un pas en fronçant le nez.

Mon ami... En un mot comme en cent....Tu puis!
Une méchante odeur de poisson crevé... sans vouloir te vexer, c'est point comme ça que tu pourras attraper des donzelles dans tes filets!
M'est avis qu'un bon bain... Enfin, je dis ça...

La jeune femme se mordit la lèvre. Encore une fois, elle avait parlé sans réfléchir. Discrètement, elle s'obligea à respirer par la bouche... Cela valait mieux que de défaillir!

Heu... Désolée... Mais entre! Ta visite ma fait grand plaisir malgré l'odeur! Oups... Qu'est-ce qui t'amène céant?
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Langededouceur
Lange était particulièrement heureux. Le printemps montrai son nez et Attala ne semblait pas indifférents à ses avances. Apres s’être lavé et parfumer il alla cueillir un énorme bouquet de roses rouges pour sa tendre amie.
Son coeur battait a l’idée de passer un moment avec elle et surtout de lui faire plaisir.

Il avait pris le temps de nouer un joli nœud noir autour du bouquet et de lui écrire un doux poème sur un parchemin qu’il avait enluminé.

Il sautillait en chemin comme un petit garçon content d’aller voir sa bien aimée, rêvant de promenade bras dessus bras dessous avec celle qui occupait toutes ses pensées.


Arrivé a l’angle de la rue de l’auberge il vit deux silhouettes devant la porte. L’une d’elle était attala sans aucun doute, quand à l’autre il ne la reconnaissait pas. En se rapprochant de plus en plus de l’auberge il réussi a reconnaître Asterix.
Au même moment il vit Attala l’inviter a entré avec un large sourire.

Tout ce passa très vite dans sa tête, hier soir où il les surprit ensemble, elle qui lui dit qu’il ni avait rien entre eux, mais qui ne savait pas qui lui tenait la main. Lui mentait-elle ? Jouait-elle avec lui? Etait-il qu’un pantin ? un jouet ?

Son sang fit qu’un tour. La s’était trop. Il jeta de rage son bouquet de roses au milieu de la rue et fit demi tour. En colère il rentra chez lui.
Asterix29
asterix écouta attala l'acceuilir il souriait, mais quand elle recula et lui dit qu'il puait , astérix pensa: encore .... ça doit cesser! Elle laissa echapper l'eventualité d'un bain pour eliminer cette odeur oppressante, asterix souriat

eh bien tout d'abord je t'ai amené une bouteille de lambig que je suis sur, tu appreciera mais attention pas boire trop trop vite !

et par ailleurs puisque tu emet l'hypothese d'un bain je suis venu en ces lieux pour une requete! etant donné qu'il n'y a pas de client comme tu viens de me le dire je me demandais si il etait possible que je prenne un bain afin de comment dire...liberer la ville de mon odeur si pesante comme j'ai pu le remarquer dans les rues!



asterix rentra dans l'auberge qui ma foi etait chaleureuse puis dit a attala

tu me ferais visiter l'auberge j'aimerais bien la connaitre ?
Attala
De deux maux il faut choisir le moindre.... De deux maux il faut choisir le moindre... De deux maux....

Laisser l'odeur du poisson pas frais imprégnée toute l'auberge ou laisser filer sa place dans le baquet à quelqu'un qui en avait grandement besoin...?
La jeune femme n'hésita pas longtemps.

A la bonne heure Messer Asterix! Un bain ça vous change un homme. Pose donc ton sac là pour commencer.
Ma salle de bain est à l'étage, le baquet l'est pas bien grand mais tu y seras à ton aise. je t'y mènerai tout à l'heure.
Pour l'instant, aide-moi je te prie en mettant ce grand chaudron sur le trépied du foyer, il nous faut une grande quantité d'eau chaude. Et pis tiens, pour passer le temps, je gousterai bien à ce... lambig? Jamais entendu causé. C'est point une boisson d'ici pour sûr!

Pendant qu'Asterix installait le chaudron, l'aubergiste alla chercher un seau pour transvaser l'eau de sa réserve au dit chaudron puis, une fois l'eau mise à chauffer, prit deux gobelets sur l'étagère.
Toujours curieuse de découvrir de nouvelles choses, elle les tendit au pêcheur pour qu'il les remplisse. Puis, elle renifla le breuvage avant d'y tremper les lèvres.

Snif.... Ca n'a pas l'air de sentir la vinasse ou le houblon c'te chose. Avec quoi c'est donc fait?
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