[RP] A l'auberge de La grenouille bleue

--Lelivreur

L'homme en sueur regarda attala reposer son verre une forte odeur d'alcool regnait dans la pièce. Il reconnu l'odeur de la niaule.

Oh la, c'est du rrrraide ça, vous devrrriez fairrre attention, ma p'tite dame, carrr sa tape sans s'annoncé ce genre de trrruc.

Citation:

Hum... Vous avez fini? Fort bien. Juste, avant que vous ne partiez, vous ne m'avez point dit... Qui vous a mandé de faire cette *hips* livraison? Tant qu'à faire, j'aimerai savoir qui je dois *hips* remercier!

Surrment un admirrrateurrr, mais j'peut pas vous dirrre moué. Mon patrrron m'as demandé de livrrrer je livrre.

Au revoir ma p'tite dame.

L'homme repartit en ce disant qu'il l'aurai bien gouter lui cette niaule.

Attala

Une fois le livreur bien pensant parti, Attala regarda la bouteille de lambig. Un troisième gobelet l'aurait bien tentée...Mais il y avait plus urgent: un bain!

Où est-il passé?

Se dirigeant vers la cheminée, elle vit que le chaudron avait été retiré du feu. rapidement, elle en remplit un autre et l'installa sur le trépied. Puis elle alla chercher deux seaux.
Un craquement du plancher à l'étage lui fit lever la tête.

Qu'est-ce qu'il fiche là-haut? il visite?
Oh... par le Très-Haut! Il va me répandre cette odeur de poisson crevé dans toute l'auberge!

Lâchant les seaux, Attala ouvrit la porte donnant sur la cour et cria:

Messer Asterix! Messer Asterix! Viens donc m'aider à monter les seaux!
Et t'avises pas de mettre tes fesses sur les lits! En tous cas pas avant d'avoir pris ce fichu bain! Sinon tout mon establissement va puir le poisson...
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Asterix29

asterix visitait toujours l'auberge lorsqu'il entendit du bruit en bas:
attala l'appelait:

"Messer Asterix! Messer Asterix! Viens donc m'aider à monter les seaux!
Et t'avises pas de mettre tes fesses sur les lits! En tous cas pas avant d'avoir pris ce fichu bain! Sinon tout mon establissement va puir le poisson...""

aussitot dit aussitot fait, asté descendit la rejoindre .

ma foi attala tu as la une bien belle auberge les chambres la decoration

.

j'espere ne pas avoir gacher le parfum des fleurs en haut...

qu'est ce qui s'est passé je ne suis pas rester mais j'ai entendu des conversations qui me semblaient houleuses?

asterix prit les seaux il savait maintenant ou son bain aurait lieu

J'emmene ça a la salle de bain, il y a autre chose a prendre?

Attala

Attala regarda Asterix en soupirant.

Ah! Les hommes... soit ils sont trop protecteurs, soit méfiants à outrance, soit ils n'ont jamais pris de bain... ou alors il y a très longtemps! Et on ose dire que les femmes sont compliquées...pfff!

Voyons Messer Asterix, tu crois quand mesme pas que deux seaux y suffiront pour remplir le baquet? D'accord, l'est point bien grand mais avec deux seaux t'auras que le bout des fesses de mouillé et crois-moi, vue ton odeur... c'est loin d'estre suffisant!
Enfin, puisque tu connais les lieux à présent, je te laisse monter ces seaux pendant que je remplis les suivants.
Il nous faudra bien dix seaux d'eau froide et tout autant d'eau chaude afin que tu en aies jusqu'au cou!
Ce qui nous fait pas mal d'allers et retours... Allez zou!! hardi matelot!
Et ne t'inquiètes point, je crois que nous ne serons plus dérangés .

Et il en fut ainsi, tandis qu'Asterix montait les seaux, Attala en remplissait d'autres et les lui tendait à son retour... Pas folle la guêpe!
Le pêcheur redescendit un peu "essoufflé" de son dernier voyage.
L'aubergiste lui tendit avec malice un gobelet de lambig.

Tiens! Pour ta peine... Tu l'as bien mérité! II ne reste plus que deux seaux d'eau chaude et je m'en occupe. Pendant ce temps, va à l'étuve, enlève ces vestements que je puisse les laver et installe-toi dans le baquet... Tu as de la chance, j'ai acheté ce matin un bloc de savon: comme chez les nobles qu'on va faire! Quand j'en aurai fini avec toi, tu attireras les donzelles comme les fleurs avec les abeilles... foi d'Attala!
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Asterix29

asterix montait et descendait puis remontait et redescendait les seaux d'eau vu le nombre de marche et le nombre de seaux, il etait un peu essouflé. Attala l'ayant bien remarqué, elle lui tendit un goblet de lambig qu'asterix avala d'un coup

rahha ça fait du bien

merci bien!

A la suite de ce verre offert par l'aubergiste, asterix prit la direction de l'etuve où il commença à deposer un a un les vetements qu'il enlevait.

Il se retrouva bien vite en tenue d'adam et allat s'installer dans l'etuve, cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas prit de bain qu'il ne s'en rappelait quasiment plus

C'est bon attala j'y suis lança t'il dans l'auberge

Attala

Voilà! J'arrive!

Attala posa les deux seaux fumants et ouvrit la porte de la salle de bains. A l'intérieur il régnait une chaleur humide. Elle allait refermer la porte quand elle avisa le tas de linges au sol. D'un air dégoûté, elle attrapa les vêtements et les laissa tomber dans le couloir.
Puis, la porte refermée elle prit savon et gant de crin dans le panier contenant le nécessaire de toilette avant de se retourner vers Asterix.
Celui-ci souriait béatement dans son baquet.
La jeune femme le regarda avec l'air d'un soldat en mission.

Alors? C'est pas mieux que tes bains de mer?
Et tu vas voir, quand j'en aurai fini avec toi... Tu brilleras comme un écu neuf!
On commence par la tignasse, plonge la teste dans l'eau... je te prie.

En attendant qu'Asterix s'exécute, Attala passa derrière lui et enleva son corsage pour être plus à l'aise (que les bonnes âmes se rassurent, dessous elle porte une chainse de gros drap!).
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asté etait dans son bain et dit a attala lorsqu'elle lui demanda de faire la comparaison avec les bains de mer qu'ils prenait lors de la peche :

oh que si c'est bien mieux ma foi, j'ai l'impression d'etre un enfant la.

Attala jeta les vetements du pécheur hors de la salle de bain et il eu un regard nostalgique et quelque part soulagé car cela lui pesait petit a petit a lui aussi, cette odeur dont ils s'etaient imprégnés

ma tete dans l'eau tu dis? soit c'est parti!

il plongea se mouilla bien comme il faut les cheveux blonds et le visage et lorsqu'il resortit la tete il ententit le corsage d'attala se defaire et etre posé par terre ou sur une chaise il ne savait pas! il ne se retourna pas voir ( on se sait jamais :d), mais il se doutait bien qu'elle n'etait pas totalement decouverte derriere lui. apres tout ce n'est pas elle qui prend un bain

.

ahh ça fait du bien d'y mettre la tete. dit il en souriant

Attala

Pour sûr que ça fait du bien.... surtout pour l'odeur tu vas voir!

L'aubergiste pouffa puis, absorbée par sa tâche en oublia de jacasser.
En lavant les cheveux d'Asterix, elle se prit à sourire.
Ce geste la ramenait presque deux ans en arrière avant qu'elle ne s'enfuit.
Dans la maison familiale, depuis ses onze ans, c'était elle qui s'occupait du bain de ses frères pas encore mariés. Et notamment le plus jeune Adrian, dix ans de plus qu'elle et blond comme Asterix.
Savonnant et frottant, elle se revit montée sur un tabouret pour atteindre leur tignasse. C'est qu'ils étaient grands ses frères... et cavaleurs!
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le père avait décidé de renvoyer la servante qui officiait à l'étuve. A ce qu'il semblait, un ou plusieurs des garçons avaient pris la mauvaise habitude de lutiner la femme en question. Et la pauvre s'était retrouvée enceinte de leurs oeuvres.

Une fois qu'Attala jugea la tête d'Asterix assez frottée et couverte de mousse, elle lui versa lentement le premier seau d'eau chaude sur la tête pour le rincer.

Une bonne chose de faite! A la suite....

L'aubergiste commençait à avoir chaud, elle remonta ses manches.
En savonnant les épaules -ma foi fort musclées - du pêcheur, elle effleura du doigt une petite cicatrice qu'il avait au creux de l'une d'elle.

Hum... qu'est-ce que cela? Un accident de pêche? Un mauvais coup?
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asterix se laissa laver les cheveux par attala, cette derniere semblait avoir de l'experience dans cette tache. Asterix apprecia sa façon de faire

puis, Attala s'arreta quelque secondes. Asterix garda les yeux fermés a cause du savon quand tout a coup paff le sceau chaude sur la tete. La chaleur ne fut pas sans effets il avait chaud tres chaud dans son bain mais cela dit il aimait cela ces vapeurs d'eau chaude il etait bien dans son bain.

Il ouvrit les yeux et dit a attala

ouahhhh c'est chaud c'est agréable vivement la suite oui!

attala toucha alors la cicartrice du pécheur, elle lui demanda d'ou venait elle. asterix eu un geste, venant poser sa main sur sa cicatrice et sur le doigt de l'aubergiste

ceci date ... de mon voyage de bretagne jusqu'a narbonne mon tout premier voyage une erreur que je ne referais plus. Je n'ai pas surveillé mes arrieres .. et un voyou m'a donner un coup de poignard.

asterix s'en rappelait comme si c'etait hier et pourtant cela faisait des années ce moment de silence où il eu l'impression que tout s'arreta

Attala

Un coup de poignard? Tes arrières? La Bretagne....

Les paroles d'Attala étaient un peu décousues, et pour cause: sous ses doigts elle venait de prendre conscience de la peau chaude d'Asterix et sur sur doigts à elle, les siens...

Qu'est-ce qu'il vient de dire? Ah oui...

Citation:

c'est agréable vivement la suite oui!

Soudain, la jeune femme eut un coup de chaud et ce n'était ni le lambig ni la température de la pièce qui étaient en cause...
Elle venait de se rendre compte qu'Asterix n'était en rien un de ses frères, qu'elle était seule avec lui, qu'il était très bien bâti et qu'il semblait ravi de la situation!
Rougissante, elle voulut retirer ses doigts de ceux d'Asterix mais ce faisant, son autre main lâcha le savon qu'elle tenait.
Savon qui glissa dans l'eau ...savonneuse.

Gloup....

Oups...

Sans réfléchir, Attala passa sur le côté et plongea les mains dans le baquet, à la recherche de son savon.
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oui mes arrieres helas je n'ai pas pu l'esquiver

attala eu un moment de silence et asté senti la main d'attala se chauffait. asterix se dit : elle doit avoir chaud vu la température ambiante il n'y aurait rien d'etonnant!

puis le savon glissa de sa main et tomba dans l'eau savonneuse on ne le voyait pas. attala vint sur le coté et mit ses mains dans l'eau a la recherche du savon, et astérix lui dit :

ahhh attend je vais t'aider a le trouver!

asterix plongea également ses bras dans l'eau ses mains parcourant le fond du bacquet rencontra a plusieurs reprises les mains et les bras d'atala sa peau etait douce, cela ne lui deplaisait pas. parfois leurs bras touchaient les pieds ou les jambes du pecheur.

pour s'amuser il eclaboussa de l'eau sur attala:p.

elle est bonne nan? :p lui dit il amusé

Attala

Penchée en avant, bras et mains dans l'eau savonneuse, Attala tâtonnait, tâtonnait, tâtonnait...

Quand Asterix se redressa pour se mêler de l'aider avec un sourire en coin, elle évita de croiser son regard, tâtonnant toujours...
Quand, sous l'eau il s'hasarda à la frôler, elle se demanda où dans un baquet si petit un morceau de savon pouvait bien se cacher!?

Quand il l'éclaboussa, trempant sa chainse qui se colla à sa peau et l'aveuglant par la même occasion, elle comprit que la situation menaçait de prendre une tournure... glissante...

C'est bien le moment de bâtifoler! Messer Asterix tu es pire qu'un marmot! Tiens-toi tranquille!

Menaça-t'elle en secouant la tête pour se débarrasser de l'eau qui lui tombait sur les yeux.
A cet instant, sous ses doigts, elle crut enfin sentir son savon et l'empoigna fermement.
Mais alors qu'elle allait le sortir de l'eau, elle devint cramoisie... ce qu'elle avait en main était chaud, palpitant et bien plus tendre qu'un morceau de savon....

Oups... Iésu Maria!!!

Dans une grande gerbe d'eau, Attala retira ses mains du baquet en éclaboussant le baigneur et en innondant ses jupes ainsi que le sol de la pièce.
Ne sachant où se mettre, elle porta les mains à ses joues en regardant Asterix avec l'air d'une nonne qui vient d'avoir une révélation divine...foudroyante!
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Citation:

C'est bien le moment de bâtifoler! Messer Asterix tu es pire qu'un marmot! Tiens-toi tranquille!

Dit attala qui voulait vraiment rattraper ce savon

astérix retorqua: rhooo si on peut plus rigoler héhé

attala et lui se remirent a la recherche du savon soudain attala attrapa quelque chose qu'elle pris bien en main seulement ce n'etait pas un savon mais plutot une partie importante du corps d'asté cela le fit sursauter d'etonnement tout d'abord puis il souria quand il vit attala rouge comme jamais elle n'avait du etre de son existance. L'aubergiste innoncente se mit les mains sur le visage

eh bien attala ça ne vas pas?

dit il a attala en se levant de la baignoire se decouvrant a grand jour face a elle pas mal de gouttes d'eau chaude coulaient ou tombaient de son corps. Il la rapprocha de lui par les hanches , la regarda droit dans les yeux et l'embrassa avec fougue et sérénité. apres ce long baiser il relacha ses mains et attandit la réaction d'attala qui semblait plus qu'etonnée de ce geste. Asté quand a lui souriait a la donneuse de bain

Attala

Pressée contre le corps nu d'Asterix, Attala avait la tête qui tournait. Cette bouche sur la sienne... Elle avait l'impression de perdre pied, de se noyer... Prise dans un tourbillon de sensations, elle en oublia de se débattre.
Quand enfin Asterix la relâcha, l'air égrillard, elle manquait d'air et le sang battait à ses tempes.
Troublée par ce baiser, elle baissa les yeux. Sa jupe était trempée. Si ça continuait ainsi elle n'aurait bientôt plus un poil de sec!

Miséricorde! qu'est-ce qui m'arrive?

Tentant de retrouver son calme, elle inspira profondément puis releva la tête vers le pêcheur le regardant résolument dans les yeux même si elle était bien tenter de vérifier si ce qu'elle avait senti entre ses doigts et contre son bas-ventre....

Non! Satanée curiosité!

S'approchant à nouveau, elle pointa son index sur le torse masculin en menaçant:

Messer Asterix! Je commence à me demander si tu n'avais point une idée en teste autre que le bain en venant ici...
Mais je suppose que je ne dois m'en prendre qu'à moi-mesme... J'aurai dû m'en douter après ce baiser dans la grange...
Passons! Assieds toi et ne crois pas m'impressionner par tes baisers et ton.. tes... j'ai vu ceux de mes frères! Et à ce que je sais, quand on en a vu un... On les a tous vus!
Mais d'abord, puisque tu es pêcheur de ton estat. Pêche donc mon savon dans ce baquet et rends-le moi!

Elle faisait la fière mais n'en menait pas large, grisée par le lambig et les grands yeux bleus coquins.
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l'aubergiste etait perturbée et il y avait de quoi apres un baiser fouguex et suprenant qu'asterix avait fait bien plus que savourer ses levres etait douces et humides et avait toujours un petit gout de lambig

ce qui rendit le baiser plus qu'unique

attala lui fit:

Citation:

Messer Asterix! Je commence à me demander si tu n'avais point une idée en teste autre que le bain en venant ici...
Mais je suppose que je ne dois m'en prendre qu'à moi-mesme... J'aurai dû m'en douter après ce baiser dans la grange...
Passons! Assieds toi et ne crois pas m'impressionner par tes baisers et ton.. tes... j'ai vu ceux de mes frères! Et à ce que je sais, quand on en a vu un... On les a tous vus!
Mais d'abord, puisque tu es pêcheur de ton estat. Pêche donc mon savon dans ce baquet et rends-le moi!

et il répondit :

eh bien vas dont savoir la raison de ma venue, peut etre juste un bain peut etre juste toi, peut etre ai je ete poussé par la chaleur de la piece je te laisse dans le doute tous vus tu dis? je n'en suis pas si sur tu pourrais encore etre etonnée je pense attala!

il eu un petit sourire coquin en la regardant lui savait tres bien pourquoi il etait venu.

le savon tu dis? ah oui le savon alors attends il doit etre par la ...
Puis par surprise le pecheur porta l'aubergiste a bout de bras avec comme idee en tete de lui faire prendre elle aussi un bon bain d'eau chaude

allez hop a l'eau a ton tour héhé

la jeune femme essaya de se debattre mais asterix tenait bon et alla la déposer dans le bacquet. Mais Asterix par mégarde marcha sur le savon glissa et en deux trois mouvement se retrouva dans le bacquet sous attala qui lui etait tombé dessus. ce fut une pirouette tres artistique, pas mal d'eau fut eclaboussée. Asterix rigolait de la situation comique de la scene et demanda a attala coincée dans les bras d'asterix :

tu n'as rien ? Je crois avoir retrouvé le savon et il sourait toujours

A l'auberge de La grenouille bleue

Attala

[HRP] RP ouvert à tous ceux qui voudraient faire une halte, narbonnais ou voyageurs de passage.[/HRP]

En recevant la clef de son logis il y a une quinzaine de cela, Attala n'était pas préparé à la surprise qui l'attendait.
Arrivée dans la ruelle des Dames, elle constata vite que tous les bastiments étaient occupés sauf un... incroyable!
Il s'agissait d'une longue bastisse haute d'un étage et d'un soupente... il devait y avoir une erreur!
c'était presque un palais pour la jeune fille... L'extérieur était plutôt engageant.

Quant à l'intérieur... Beurk! Une vraie porcherie! ca sentait le renfermé, la pourriture, l'urine, la vinasse...
Mais la salle était vaste avec une grande cheminée et au milieu deux longues tablées... recouvertes de détritus...
En se bouchant le nez, Attala avait enjambé les tabourets et les tonneaux renversés pour atteindre au fond une petite porte qui donnait sur une cour encombrée de paille moisie et de trois poules qui s'envolèrent à son arrivée.
Dans la cour minuscule se trouvait un escalier menant à l'étage. Les marches étaient branlantes, mais par chance ça tenait!

La porte de l'étage était entrebaillée... apparemment les poules y avaient élu domicile...
A travers les toiles d'araignée et en évitant les souillures des poules (sales bêtes!) Attala avait remarqué deux grands lits séparés par une cloison de bois et quelques marches. Des lits pouvant accueillir chacun au moins cinq personnes!
Les draps étaient en lambeaux et la paille des matelas avait servi de nichoir.

En redescendant, Attala avait pris conscience de deux choses: d'un elle était désormais "propriétaire" d'une ancienne auberge et de deux elle avait du pain sur la planche... sa maigre fortune allait y passer... mais l'aventure la tentait...
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Attala

Quinze jours plus tard, Attala était ruinée (plus que quatre écus en poche) et épuisée... Mais elle touchait au but: ouvrir une auberge pour les voyageurs et marchands de passage à Narbonne!

La grande salle commune et le dortoir avaient été balayés et récurés à grande eau (gare aux passants dans la ruelle!), les meubles décapés et rafistolés, le chaudron itou.

A l'étage, les matelas étaient remplis de paille fraîche et et de feuille de menthe (pour l'odeur...). Par bonheur, des draps de grosses serge retrouvés au fond d'un vieux coffre feraient l'affaire en attendant mieux...Dans l'écurie aussi (Ah oui, j'oubliais: à la dextre du bastiment Attala avait découvert quatre stalles attenantes à l'auberge) la paille avait été changée.

Ce matin, sur le marché, Attala avait pinailler avec les vendeurs présents pour obtenir du bois, quelques légumes, un bout de viande (une folie...), des chandelles et plusieurs littres de la piquette du coin.

Et à présent elle était prête: dans le chaudron les carottes , les poireaux et la viande de mouton mijotaient depuis plusieurs heures en répandant vers la ruelle un fumet appétissant (du moins l'espérait-elle!). Dehors, le seuil était décoré de quelques pots de fleurs pour attirer l'oeil ("empruntés" aux jardins de Narbonne)... Et...

Par Aristote! Gourdasse! L'enseigne! J'ai oublié l'enseigne!

Evidemment, entre le nettoyage de l'auberge, le travail dans les champs (fallait bien gagner sa croute!) et le temps passé en taverne (très rare si,si!)...

Voyons... vite... une idée...
C'est ici le quartier bleu... ruelle des Dames....
L'auberge des Dames? Euh...ça peut prêter à confusion...
L'auberge des voyageurs? Trop commun...
Un saint? Je connais point ceux du coin...
Un animal? Les poules...? Elles sont bonnes à pondre et en ragout mais pour le reste...
Tiens! Pourquoi pas la grenouille? Cette p'tite bête ça me connait!
Je sais ... ça va faire causer dans les chaumières mais qu'importe!
Ce sera l'auberge de "La grenouille bleue"
Pour l'enseigne, pas le temps aujourd'huy... je trouverai bien quelque peintre ou forgeron...

Et Attala s'assit près de l'âtre sur un tabouret pour souffler un peu en surveillant sa pitance... dans l'attente de son premier client...
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Celticdom

Sergueï s'arrêta devant une bâtisse imposante.
La porte était ouverte et une odeur de nourriture s'en échappait,
une dame s'affairait et nettoyait les tables.
Vu de la porte ça ressemblait fort a une auberge.
Il entra et apostropha la dame en ces termes:

Le bonjour.
Ce bâtiment est-il une auberge?
Si oui pourquoi n'y a t-il point d'enseigne
Répondez je vous prie, je suis Sergueï Kolnyasov envoyé spécial de sa seigneurie impériale le Tsar de toutes les Russies.

Sergueï attendit que la jeune dame réponde.
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---fromFRAppolonia_Koslovskaïa

Appolonia restait en retrait sur le perron de l'auberge en attendant que Sergueï prenne connaissance des lieux.

La fatigue commençait à marquer ses yeux. La bonne odeur de cuisine caressait doucement son estomac qui commençait à crier famine.

Un bon bain serait le bienvenu. C'était dans cet état qu'elle attendait que l'hôte de ces lieux veuille bien les accueillir....

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Attala

Attala, perdue dans ses pensées sursauta en entendant la voix grave de l'homme et faillit choir de son tabouret!

Flute! Les choses commençaient mal... En plus c'était un étranger... Sergueï quelquechose... Un envoyé spécial... de qui? Un star? Qu'est-ce que c'était que ce seigneur?

Mieux valait être aimable... Rassemblant tout son courage, Attala s'approcha:

Bienvenue Messire... Je me nomme Attala et vous vous trouvez céans à l'auberge de La grenouille verte... euh... mon enseigne... ne va pas tarder! Mais mon établissement est ouvert Messire. Si vous le désirez j'ai repas chaud et lit confortable à l'étage.
Il vous en coûtera 16 écus pour la nuitée et la pitance...

Ouf! C'était dit. En terminant sa tirade, Attala aperçut derrière l'homme une deuxième personne... Allons bon! Il était accompagné! Deux clients! Quelle chance!
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Celticdom

Sergueï sorti une bourse fort bien remplie de sa poche et l'a tendit a l'aubergiste

Prenez ceci en acompte et donnez nous donc de cette soupe, n'auriez vous pas quelque gigot sur une broche , je me sens d'appétit a dévorer un bœuf ah oui nous vous prendrons deux chambres pour la nuit.
Avec ce qui restera faites vous placer une enseigne je ne veux pas qu'on dise que Sergueï Kolnyasov est un rat .

Il se dirigea vers la comtesse et l'invita a le suivre

Последуйте меня моя дама здесь хотя бы ны будут иметь кровать.
Si vous voulez bien vous assoir comtesse cette auberge n'a pas la classe de celles de St Petersbourg mais l'odeur qui s'échappe du chaudron est engageante.

Sergueï choisit une table prés de la fenêtre, tira la lourde chaise et invita Apolonia a s'assoir.

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---fromFRAppolonia_Koslovskaïa

Appolonia s'avança et s'asseya sous l'invitation de Sergueï devant la table si agréablement bien mise et chaleureuse.

Elle avait une faim de loup et attendait la pitance avec impatience que cela se lisait sur son visage froid et gracieux.

Elle se pencha vers Sergueï quand celui ci lui soufflait mots.... Elle lui répondit : тем лучше, я теперь нуждаюсь в отдыхе

Puis elle fit un mouvement circulaire de la tête pour observer l'hôte de ces lieux. Elle la voyait s'affairer. Elle la regardait en silence un long moment.

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Attala

Attala prit la bourse tendue, surprise de tant de largesses... Avec toutes ces espèces sonnantes et trébuchantes, elle pourrait sans souci apporter quelques améliorations à l'auberge.

Mais qu'avait-il dit? Un boeuf à la broche! Pour l'instant il devrait se contenter de mouton...

Attala s'empressa de ranger la bourse sur une étagère pendant que l'homme s'adressait à la femme qui le suivait (une Dame sans aucun doute!) dans une langue inconnue.

Qu'est-ce qui pouvait bien amener ces étrangers à Narbonne?

Aussitôt les deux clients entrés, Attala mit la viande sur le gril et s'affaira à mettre le couvert.

Alors... les écuelles, les gobelets, les planchettes, les cuillères...

Et s'adressant au dit Sergueï:

Je suppose que vous avez vos couteaux?

Le pain... l'aiguière et le bassin pour se laver les mains...

Et après avoir jeté un coup d'oeil vers la cheminée:

Ce sera prêt dans deux minutes!
Euh... A propos des chambres Messire... mon humble demeure ne dispose que de deux dortoirs... mais étant les seuls clients, vous aurez toute la place pour vous!
Et si vous avez un équipage, des chevaux, l'écurie est à gauche en sortant mais... comme je n'ai pas encore de valet... il est souhaitable d'y mener les chevaux vous-même Messire... de même pour monter vos malles et celles de votre Dame à l'étage...

Attala croisa les doigts en espérant que ces inconvénients n'allaient pas faire fuir ses clients!
La Dame n'avait toujours pas dit un mot.
Attala enleva le chaudron de la crémaillère et remplit les écuelles du pot-au-feu fumant à l'aide de la louche, puis déposa deux belles pièces d'agneau sur les planchettes.

Voilà! Bon appétit!
Ah! J'oubliais... Pour étancher votre soif, vous désirez de l'eau fraîche ou du vin du pays?

(Si c'est pas se plier en quatre ça! Aubergiste c'est un métier mon ami!)
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Celticdom

Sergueï regarda son hôtesse et hocha la tête compréhensif, il regarda sa compagne, se leva et se dirigea vers la porte.
Arrivé a la porte il apostropha l'équipage du carrosse et les envoya a l'écurie, monter les bagages de la comtesse et bouchonner les chevaux:
Устремляйтесь сами маленькие бинты хорошие имеет что угодно
И не забывают к чистым лошадям
le cocher et les valets de pieds se hâtèrent vers leurs occupations.

Il revint vers l'hôtesse et lui demanda
Dame auriez vous l'obligeance quand nos gens auront finis de leur servir un bol de soupe. Ils dormiront dans l'écurie.

Sergueï revint vers la table et dit a la comtesse :
Ne vous inquiétez pas Appolonia nous trouverons facilement de quoi nous divertir ce soir.

Aubergiste nous aimerions gouter votre vin de pays.
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Attala

Un cocher, des valets... décidemment, ces gens avaient les moyens!

Attala jeta un coup d'oeil vers l'étagère où se trouvait la bourse pleine d'écus... puis fila chercher le vin.

Voici Messire! De la piquette narbonnaise dans laquelle j'ai ajouté quelques épices à ma façon! Ca vous réchauffe le coeur et le corps... vous m'en direz des nouvelles...

Sur sa lancée, après avoir servi le vin, Attala prépara le couvert sur la seconde table pour la suite des étrangers. Et tout en s'activant, mine de rien, elle entreprit d'en savoir plus...

Le voyage a du être long jusqu'ici non? Vous êtes venus pour faire du commerce? On a eu des problèmes avec les brigands il y a quelques temps... des marauds qui ont commis des larçins...

A ce moment, les valets entrèrent en portant les malles et Attala leur ouvrit la porte arrière qui donnait sur l'escalier avant de revenir vers les deux clients attablés.

Messire, peut-être que votre épouse aimerait un bain pour se débarasser de la poussière des routes? Je peux lui en préparer un à l'étage. Juste le temps de faire chauffer l'eau...

Celticdom

celticdom arrive à l'auberge de la grenouille bleue avec une mauvaise nouvelle pour sa propriétaire.

Bonjour dame Atala
Je suis franchement désolé de m'imposer dans votre auberge mais je dois vous dire que Sergueï Kolnyasov a disparu.
en partant il m'a demandé de vous dire qu'il espère que votre enseigne sera magnifique.

Je compte organiser une soirée autour du pot pour ceux qui voudront s'inscrire,
seriez vous d'accord pour organiser ce repas?
en cas d'acceptation communiquez moi votre prix et je vous recontacte pour vous donner le nombre de participants.

Celtic avec un grand sourire saluât l'aubergiste et quitta la grenouille.

Attala

Attala écouta parler Messire Celticdom sans dire un mot, catastrophée...
Après son départ, elle s'assit à la table et pour se remettre de cette nouvelle sidérante... s'empara de la bouteille de vin... qu'elle vida d'un trait!

Hips...

Ses premiers clients! disparus! Y'avait de quoi en tomber à la renverse!Quelle triste renommée son auberge allait-elle avoir?
Mais il n'était pas question qu'elle reste sur cet échec!

Attala se leva et alla chercher la bourse pleine que feux les étrangers avaient eu la bonté de lui laisser... Elle avait là un petit magot qui allait lui permettre d'apporter quelques améliorations à son auberge.
Quant à cette soirée dont Messire Celticdom venait de lui parler, c'était l'occasion à saisir!
Alors, Attala sortit de l'auberge et partit à sa recherche en réfléchissant tout haut aux plats qu'elle pourrait servir pour régaler ses prochains clients.

Voyons... des poulardes braisées... du lapin aux épices... du canard à la sauge... des flans de carottes au fromage... de la purée de féveroles... et bien entendu de l'hypocras!

En la voyant passer, parlant seule et avec une démarche... incertaine, certains murmurèrent qu'elle avait abusé de la piquette narbonnaise!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Celticdom

Voyant passer Dame Attala devant le commissariat Celtic se souvint du repas qu'il comptait organiser avec ses amis.
Il se leva rapidement de son siège, ouvrit la porte et s'élança dans la rue derrière elle.
Il la rattrapa rapidement et l'apostropha.

Dame Attala! Vous avez pensé a ma proposition? Vous pouvez nous préparer ça?

Celtic attendit qu'elle sorte de ses pensées et lui réponde.
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Attala

Hips...Oui? Ah, c'est vous Messire!
Vous tombez bien... hips... excusez-moi... je goûtais le vin que je propose à l'auberge... pas mal...
Euh... Vous disiez? Ah oui... mon établissement est à votre disposition, dites-moi seulement combien de convives je dois régaler et quand vous comptez ripailler... et je me mets à l'ouvrage!

Attala s'adossa discrètement au mur du bastiment en essayant d'adopter une contenance un peu plus digne et étouffa de la main un rot intempestif en attendant la réponse de Celticdom.

Maudite vinasse! On ne m'y reprendra pas deux fois!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Celticdom

Celtic regarda Attala d'un air amusé.

D'accord, je previens les amis et vous donne le nombre exact.
Je vous remercie beaucoup.

Celtic toujours amusé par les yeux trops brillants et qui de temps en temps se voilaient legerement de l'aubergiste la salua et regagna son bureau.
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Attala

Après le départ de Celticdom, Attala chercha la fontaine la plus proche pour s'asperger le visage et... les idées plus claires... s'arrêta à la boutique de l'enlumineur afin de commander une enseigne qu'elle voulait voir au-dessus de la porte de son auberge.
Puis, elle passa un long moment chez le menuisier qui, alléché par les écus qu'elle lui promit, accepta de venir sans délai procéder à l'amélioration des chambres à l'étage. En plus des cloisons et des portes, Attala lui commanda deux lits supplémentaires...

Une heure plus tard, la jeune femme était de retour chez elle, prête à accueillir les voyageurs de passage avec armes et baggages.
En ranimant le feu dans l'âtre, elle réfléchit à une liste de provisions pour la sauterie de Celticdom...

Ca va me donner de l'ouvrage tout ça, mais se serait plus facile si j'avais une aide... un valet... une servante... pour porter l'eau, s'occuper des chevaux... y'a tant à faire!
Il faudrait que je songe à passer une annonce en mairie ou... peut-être qu'en allant faire un tour en taverne... je peux tomber sur un narbonnais dégourdi, vaillant et n'ayant pas les deux pieds dans le même sabot... pour sûr!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Attala

Enfin! Après quelques jours de travaux, de bruit, de poussière, le premier étage de l'auberge était complètement transformé.
Le maître menuisier et ses deux apprentis avaient fait du bon travail.
Attala, pendant ce temps, avait passé tous ses instants de liberté et une partie de ses nuitées à coudre, assembler les tissus achetés sur le marché pour en faire des dais, draps et courtepointes pour les deux nouveaux lits et elle était plutôt fière du résultat!

A présent, chacune des quatre chambres étaient meublées d'un grand coffre et d'une chaise percée...
En souriant, Attala se dit que sa bourse était exactement dans le même état... il ne lui restait pas grand chose... et aux dernières nouvelles, les écus ne poussaient pas encore dans les champs de maïs!
Mais l'auberge avait meilleure mine, d'autant plus que l'enlumineur avait terminé de peindre l'enseigne: une grenouille bleue grasse et hautaine lorgnant les clients éventuels...

En attendant la fin des travaux, Attala avait fermé les portes de son établissement. Il était grand temps que des clients se présentent enfin pour remplir sa bourse et et temps aussi de songer aux préparatifs du banquet commandé par Messire Celticdom.
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Attala

Attala rentra du marché les bras et la tête ankylosés sous le poids des paniers contenant ses provisions. Les marchandages et pinailleries avec les commerçants lui avaient asséché la gorge. Elle se désaltéra d'une louche d'eau fraîche au tonneau avant de commencer à ranger.

Les légumes, herbes, racines, fruits ici, les miches de pain dans la huche, la viande dans...

Soudain, Attala entendit un léger bruit derrière elle... Elle se retourna en sursautant.

Personne... C'est sûrement les poules dans la cour...

L'aubergiste sourit de sa frayeur et reprit sa tâche. Mais, à nouveau ce bruit, une sorte de couinement aigu...

Allons bon! Voilà que j'entends des voix... Ah! Tiens, encore ce bruit... Ca vient de là!

Par précaution, la jeune femme reprit la louche en main et s'avança lentement, sans bruit vers un coin obscur de la réserve. Le bruit semblait venir de derrière un tonneau dans lequel elle entreposait ses grains. Et doucement, elle fit basculer le tonneau pour le déplacer...

Qu'est-ce... Aaaaaah! Mon Dieu! Une sou... Une sour... UNE SOURIS!!!

Une petit forme noire lui fila entre les pieds pour disparaître derrière un autre tonneau.

Ah non! Ca va pas se passer comme ça! Sale bête, gredine, voleuse! Viens là que je t'étripe! Touche pas à mes provisions!

Armée de sa louche, Attala déplaça les tonneaux et les meubles un à un à la recherche du rongeur, mais à chaque fois la bestiole avait sur elle une longueur d'avance!

Tu veux jouer à la finaude? Mais j'aurai ta peau! Toi et tes semblables, il est pas question que vous vous installiez chez moi!

Après un bon moment de vains efforts, essoufflée et en nage, Attala s'arrêta un instant pour reprendre son souffle... quand deux souris longèrent le mur à trois pas d'elle.

Ventre-Dieu! Voilà qu'y en a deux maintenant! Ben c'est ça, vous gênez plus! Faîtes comme chez vous! Mais vous avez ma parole: Y'AURA DU RAGOUT DE SOURIS AU MENU CE SOIR!

Et Attala repartit dans sa chasse à l'envahisseur, la louche levée au cas où... Zigzaguant entre les meubles et les tonneaux...

Elles allaient voir ce qu'elles allaient voir!
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Attala

En redescendant de l'étage où elle avait aéré les lits et jeté une jonchée fraîche sur le sol, Attala frissonnait... la température n'était pas en cause... Elle songeait à ce que le brigadier Sylla leur avait appris en taverne... L'idée d'une femme tuée, c'était déjà angoissant mais en plus, il semblait que la malheureuse avait eu le ventre ouvert! Attala savait que les rues de la cité n'étaient pas sûres à la nuitée, malandrins et malfaiteurs de tous poils...

Mais là, beurk... ça dépasse l'entendement! D'ailleurs...

Attala observa attentivement les quatre marchands qui ripaillaient joyeusement à la tablée en attendant leurs chambres.

Mais non, gourdasse! Ceux-là ont d'honnêtes trognes malgré leurs coutels et ne sont là que pour faire des affaires sur le marché... pas de quoi s'inquiéter...

Par précaution, l'aubergiste alla quand même vérifier que la porte de l'auberge était bien close pour la nuit...

Pas question de laisser entrer un meurtrier... ou il finirait comme les souris... embrôché et grillé vif!

Attala sourit malgré son angoisse au souvenir de son combat contre les rongeurs, puis s'empressa autour de ses clients qui lui réclamaient de l'hypocras.
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Attala

Exténuée, Attala se laissa choir sur un banc près du feu pour souffler un peu. Elle venait de récurer l'écurie, ce qui lui avait pris la matinée...

Pas eu le temps d'aller au marché...

Ses habits étaient sales et sentaient le crotin. Elle n'aspirait qu'à se laisser couler dans un baquet d'eau fumante... mais à l'idée de chauffer l'eau et de charrier des seaux jusqu'à l'étage... Sans parler du ménage à faire dans les chambres, de la pitance à préparer...

Mes journées n'y suffisent pas! Même en me levant à matines et en se couchant à point d'heure!
Y'a pas à dire, il me faut une aide, une servante, un second, unvalet qu'importe... deux bras de plus pour abattre le travail ici ça sera pas de trop...
Allez! Zou! C'est décidé, je vas aller passer une annonce à la halle. Le temps de trouver le crieur public et de lui glisser quelques écus... l'affaire est entendue!

Attala se releva ragaillardie par sa petite causette en tête à tête avec elle-même... attrapa un seau et sortit de l'auberge pour aller le remplir à la fontaine la plus proche... soulevant derrière elle un délicat parfum de crotin... qui fit retourner sur elle plusieurs passants incommodés.
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Attala

Vlan!

Attala claqua d'un geste rageur la porte de l'auberge derrière elle et sortit de ses braies les deux parchemins qu'elle y tenait à l'abris pour les poser sur une étagère avant de se diriger vers l'âtre.
Elle fulminait à voix haute en ranimant le feu.

Mordieu de mordieu! Pas moyens de trouver un panneau d'affichage ou un crieur public à c'te heure! Pas étonnant qu'on soit au courant de rien dans c'te ville... Là, elle exagérait un peu...
J'vais faire comment moi? Mon offre d'emploi passe encore, je peux attendre... mais l'annonce du Sénéchal Amras et de la dame Roukina! Je vais quand même pas l'afficher à la porte de mon auberge?
Crénom de crénom! J'ai promis de m'en charger!

Enervée comme elle l'était, elle actionna un peu brusquement le soufflet et avala en retour un nuage de cendres...

Teuh... teuh... Satané feu! Teuh... teuh... et voilà que je pleure à présent!

Attala se releva, s'essuya la figure avec ses manches et attrapa une louche pour prendre une gorgée d'eau fraîche au tonneau.

Eh ben! On peut dire que la journée a mal commencé... Si j'en croise un qui ose me dire que la vie c'est de la grosse boulasse... y trouvera à qui causer!

Pour se calmer, l'aubergiste s'attaqua à la préparation du brouet... au moins, son coutel tranchait parfaitement et aucun légume ni résista.
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Attala

Le lendemain, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes!

Attala souriait béatement en terminant de récurer le sol de la salle commune.

Ses clients avaient apprécié son brouet... faut dire qu'elle n'y était pas allé de main morte sur les morceaux de lard!
En sortant pour aller chercher de l'eau à la fontaine, elle avait trouvé devant sa porte un panier plein de pommes... une erreur? Un narbonnais reconnaissant? Un présent d'Aristote? en tous cas, de quoi se rempir la panse de tartes et de compotes pendant les jours à venir.
Plus tard, sur la halle, elle avait enfin trouvé un crieur pour son annonce... drôle de bonhomme...
Et pour couronner le tout, la mairesse avait tendu une oreille compatissante à ses doléances.

Restait plus qu'à attendre que quelqu'un s'intéresse à son offre.
Pour fêter dignement cette belle journée et vu que ses clients ne rentreraient qu'à la nuitée, Attala décida d'aller faire un tour...

...Sur le port! Histoire d'admirer les bateaux et de respirer l'air du large...
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Attala

Sidérée... Hésitant entre la colère et le rire, Attala s'assit pour se remettre de ses émotions tandis que sa dernière "postulante" tournait les talons et claquait la porte de l'auberge derrière elle après un juron... salé!

C'est pas Dieu possible de tels boulets!

Son annonce à la Halle pour embaucher avait eu un certain succès... Ca oui! Mais pas celui escompté!
L'après-midi s'achevait et depuis mâtines elle avait vu passer un échantillon original de la population de Narbonne!

Il y avait d'abord eu ce minot d'à peine dix ans, maîgre comme un bâton, incapable de soulever un seau d'eau, des mains fureteuses et l'air insolent...De la future mauvaise graine... Elle lui avait glissé une miche de pain avant de lui conseiller d'aller fourrer son nez ailleurs.

Ensuite, était entré un homme avec une toison à faire hurler un barbier, un crasseux qui puait, vêtu de loques douteuses et accompagné d'un essaim de mouches... Elle l'avait fait fuir en exigeant qu'il prenne, comme elle, un bain par semaine. Le bonhomme l'avait regardé d'un air horrifié avant de filer vers la sortie.

Le troisième candidat présentait bien mais était peu loquace. En peu de temps, après avoir tenté quelques questions, Attala avait compris qu'elle avait affaire à un benêt à qui on avait renoncé à enseigner le sens du mot "dégourdi"! Il était reparti rouge comme un coquelicot après s'être emmêlé les sabots et avoir chu de tout son long...

Quant à la dernière...Une coureuse de remparts... pour sûr! Jupe rouge, chemise plus qu'échancrée, vocabulaire à réveiller les morts et très désireuse d'améliorer l'ordinaire en montant à l'étage avec les clients!

Ben ma foi! Un vrai spectacle! C'est mieux qu'à la cour des miracles...

Toc, toc,toc

Attala se releva et se dirigea vers la porte.

Au suivant! J'arrive!
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Kenrui

A L’appel de la personne suivante, Kenrui entra dans l’auberge. Il découvrit a l’intérieur une grande salle où était disposé plusieurs tables. Une femme était assise au fond de la salle. Kenrui approcha et se présenta.

Bonjour, je me nomme Kenrui, et je suis ici au sujet de l’annonce pour la place de second. Travailler ne me fait pas peur, je peux m’occuper des chevaux, de l’écurie, du ménage ainsi que de petits travaux en tout genres… en revanche, désolé mais je ne sais pas faire la cuisine.

Attala

Ah!... enfin! En voilà un qui n'est pas maigrichon... et même plutôt bien bâti! Propre... quoique dépenaillé... un vagabond sans doute... mais qui a l'air de savoir ce qu'il veut! Et en plus il sait aligner deux mots sans bafouiller ou jurer... ça tient du miracle!

Attala s'avança, la main tendue et salua avec soulagement le nouveau venu.

Bienvenue l'ami! Kenrui? Drôle de nom...! Vous me semblez débrouillard et volontaire... voyons si on peut s'accorder... Venez!

D'un signe, Attala invita le jeune homme à s'asseoir et leur servit à tous deux un gobelet d'hypocras.

Alors voilà: j'ai reçu la jouissance de c'te auberge en arrivant à Narbonne. J'y ai apporté quelques améliorations grâce aux écus d'un client généreux. Mais j'ai besoin d'aide pour faire tourner la boutique, aller chercher l'eau à la fontaine, monter les seaux d'eau à l'étage pour le bain, changer la paille, curer les écuries... La liste est longue et le travail physique... mais vous m'avez l'air d'un gaillard en bonne santé!
Je crois deviner que vous ne roulez pas sur l'or aussi, pour la peine, je vous offre les repas et même une paillasse si vous désirez passer les nuitées ici... à moins que vous n'ayez déjà un logis?
Si le marché vous convient, je vous prends à l'essai et si nous nous accordons, je vous laisserai la charge de l'auberge quand je devrai m'absenter pour oeuvrer aux champs... quant à la tambouille, j'en fais mon affaire! Qu'en pensez-vous?

Attala pensait tenir enfin la perle rare. Elle resservit du vin à Kenrui en attendant sa réponse avec une pointe d'angoisse.

S'il dit "oui"... Je lui fais visiter la bastisse et je le mets à l'ouvr... Par Aristote! J'ai point mentionné la paie... pourvu qu'il soit pas trop gourmand!
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Kenrui

Apres un mment de réflexion, Kenrui regarda la jeune femme et lui dit:

J'accepte volontiers logis et couvert, votre proposition me conviens a la condition que je ne soit pas trop mal payé bien sur... A se propos combien comptez vous me rémunérer?

J'aimerai visiter les lieux, vous avez là un sublime bâtiment, bien que quelque petite chose soit encore a faire a premiere vu, comme réparer la chaise sur laquelle je suis assis, elle est bancale. Mais ça je peux aussi m'en occuper

Kenrui leva sont verre et le but d'un trait.
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Attala

Attala sourit en entendant les propos directs et assurés du jeune homme. Avec un brin d'émotion, elle s'aperçut que par certains côtés, Kenrui lui rappelait Moyse son frère aîné...

En plus jeune bien-sûr! Kenrui ne doit pas avoir plus de vingt années alors que Moyse va bientôt fêter ses... quarante ans!! Déjà une année que je suis partie...

Attala se leva, ce n'était pas le moment de se laisser aller à la mélancolie.

Ma chaise! Bancale? Si y'avait que ça! Y'a les écuries à retaper, un poulailler à bâtir, des tonneaux à recintrer.... alors si vous vous y connaissez dans le travail du bois... j'ai de la chance!
Viens... on peut se dire "tu", non? On n'a pas gardé les vaches ensemble mais tu pourrais être mon frère de lait, je pense...

Sans cesser son bavardage, la jeune femme se dirigea vers la porte arrière de l'établissement.

Je te fais faire le tour et je t'explique ce qu'il y a à savoir... Le plus important, c'est de ne pas laisser les chandelles mourir le soir et d'éteindre le feu dans l'âtre avec soin!

Elle ouvrit la porte en jetant un regard en arrière pour voir si Kenrui suivait et continua:

Pour la paillasse, je t'arrangerai un coin ici-bas avec moi... les chambres c'est pour les clients... et pi ça m'fera de la compagnie... Ah... et aussi... j'suis du genre causeuse, alors si t'as la tête farcie, n'hésite pas à me le dire et j'essaierai de tenir ma langue!
Pour ta paie, voilà: j'avais pensé que soixante écus la semaine, avec le jour du Seigneur chômé ça pourrait convenir...

La porte se referma sur eux.
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Kenrui

Kenrui se leva et suivit Attala tout en l'écoutant... Ils entrèrent dans une pièce qui s'emblé etre l'endroit où elle faisait la cuisine, plus petite que la pièce principale, il se trouvé une table en son centre, une grande cheminé dans le fond, ainsi que quelques meubles. Sur le coté gauche il y avais un petit renfoncement et Kenrui put apercevoir un bout de paillasse. Quant Attala eu fini de parler il lui répondit calmement...

C'est vraiment une très très belle demeure que vous... heu... que tu as là, vraiment.

Apres quelques secondes il continua:

J'accepte a soixante écus pendant ma période d'essai, dés qu'elle est terminé je passe a soixante cinq par semaine. Je pense que c'est plutot honnête comme marché. Cela vo... te convient-il? Pour se qui est des bavardages, cela ne me dérange pas, au contraire j'aime écouter se que les gens on a dire, et prendre la parole de temps a autre, je suis plutot franc et je te le ferais savoir si j'ai mal a la tête.

En revanche c'est vrai qu'elle parle quant même beaucoup...

Ensuite pour se qui est du travail du bois on ne peu pas dire que je mis connais vraiment mais je me débrouille en bricolage...
Alors ça te convient?

Kenrui fit son plus beau sourire....
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Attala

Tope-là! ça me va....

Au moment où elle allait tendre la main en signe d'accord, Attala entrevit du coin de l'oeil un éclair noir qui passait dans son champ de vision ...

et ni une ni deux elle fit demi-tour pour s'emparer d'une louche qui traînait là...

Ah non! ça va pas recommencer... les revoilà! Satanées bestioles! Par où êtes-vous entrées?

Elle se retourna un court instant pour lancer à Kenrui:

Désolée pour la visite... des souris! Une plaie! Elles sont têtues ... mais moi aussi!!

Avant de s'agenouiller pour partir en rampant à la recherche de la nouvelle cachette de ses petits ennemis voraces...
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Kenrui

Une petite dizaine de jours passérent et Kenrui aimait sa nouvelle vie, il avait réparé la porte d'une chambre qui grincé, deux chaises bancalent, une fuite sur le toit de l'écurie, retapé une partie de l'intérieur de cette derniére, en plus de son travail quotidien: ramener de l'eau, néttoyer l'auberge, curer les écuries, donner a manger au bêtes. Une fois il avait essayé de faire le lit mais se fut une catastrophe et Attala lui interdi formelement de recommencer....

Il aimait bien sa patronne, bien qu'elle parlait beaucoup et qu'elle affectionnait de temps a autre la chasse au souris, elle était tres sympatique....

Un dimanche soir, il revient tard, a l'auberge, toute ésouflé. Attala était en train d'écrire sur la table du fond. Kenrui s'aprocha en disimulant quelque chose dans son dos. il s'assit en face d'elle, attendit qu'elle reléve la tête, et, a son regard intérogateur sorti tout a coup un magnifique bouquet de rose rouge. Kenrui aussi rouge que les fleurs lui dit d'une voix tremblante:

Tien ... c'est pourr toi...

Il tendit le bouquet a Attala.
Il devint encore un peu plus rouge.

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Attala

Bouche-bée et pour une fois muette, Attala regardait Kenrui et son bouquet...
Quand il était entré, elle avait reposé la plume avec laquelle écrivait un court message à un moustachu de sa connaissance qu'elle n'avait pas croisé depuis fort longtemps... son message attendrait... Elle préférait écrire loin de tout regard pour éviter des regards méfiants.
Attala referma enfin la bouche et se leva.

Un bouquet!! C'est bien la première fois que je reçois un tel présent! Ce n'est ni mon anniversaire ni la fête de ma sainte patronne... qu'Aristote veille sur elle! A quoi dois-je cette offrande?

En approchant, elle vit qu'il s'agissait de roses.

Avec sa maigre fortune, Kenrui peut au mieux se permettre une brassée de fleurs des champs... d'où viennent ces roses-ci... c'est pour le moins étrange...
Etrange aussi de voir ce grand gaillard embarrassé et, pour une fois, un peu empoté!
Et... tiens, tiens, tiens qu'est-ce que ce bandage qu'il porte à la cuisse...? Serait-il tombé dans le buisson de roses pour les cueillir?

Souriant avec une pointe de malice, Attala prit les fleurs offertes.

Grand merci Kenrui! Ce bouquet est magnifique! Je ne sais ce que me vaut cet honneur mais il semble que tu as dû affronter un dragon pour l'aller cueillir, non?

En attendant d'en savoir plus, Attala attrapa une cruche sur la table pour y déposer les roses.
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Kenrui

Kenrui sentit le sol se dérober sous ses pieds. Ca tête commençait a tourner. Il avait envis de devenir invisible, d'etre ailleur... Mais il ne pouvait pas, il était en face d'elle, elle qui comptait beaucoup pour lui. Des phrases se mélangeaient dans ça tête. Il n'arrivait plus a réfléchir calmement.

Que faire? Qu'est ce que je peut lui dire? Comment lui dire? Je ne sais pas!

Kenrui décida de prendre son courage a deux main, s'approcha Attala. Il lui prit la main, et déposa un tendre baisé dessus. Il releva la tête et ouvrit la bouche pour parler mais aucun son ne sorti de sa bouche... il prit une profonde inspiration et retendit sa chance il ouvrit la bouche de nouveau et, cette fois, dit:

Hof, ce n'etait qu'un gros chien... Désoler, je suis un peu nerveux, voila je vous trouve tres sympatique et tres séduisante et je voudrai vous remercier de votre accueil.
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Attala

Hum... hum... hum...

embarrassée à son tour, Attala cacha sa main derrière son dos. Un bouquet d'abord, puis ce geste galant et ces compliments... Tout cela était nouveau pour elle.

Que dire?

Je... heu...Hum...

Pas mirobolant comme réponse!

Mais il faut dire qu'avec ses frères, elle n'avait rien appris sur l'art de se comporter en société et à plus forte raison avec un homme aux manières si plaisantes.

Je ne sais que dire... UN CHIEN!! Mais... j'y suis! KENRUI!!! Ces roses ne viendraient-elles pas de chez Messire Celticdom? Le Lieutenant! C'est son chien qui t'a mordu n'est-ce pas? Quelle audace! Cet homme aurait pu t'arrêter ou te mettre en pièces... Il est plutôt sur les dents en ce moment avec ces crimes odieux... D'où est venue cette idée saugrenue de piller les rosiers du représentant de la maréchaussée?

Subitement, Attala se tut.

Allons bon, il me fait des compliments et je le houspille... T'as tout faux ma fille!

Heu... Heureusement que tu es sauf et... heu... Je suis touchée mais plus de risques inutiles... promis? Même pour me faire plaisir...

Puis Attala s'approcha de Kenrui et déposa un baiser sur sa joue avant de se reculer en rougissant bêtement.

Encore merci et... moi aussi je suis heureuse d'avoir fait ta connaissance.

Et elle s'empressa d'aller éteindre le feu qui crépitait toujours dans le foyer... Il commençait à se faire tard.
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Kenrui

Quant Attala s'approcha et embrassa Kenrui sur la joue, se dernier sentit son coeur battre de plus en plus vite, tout a coup il eu chaud, tres chaud, il devint tout rouge. Il aimait cette sensation et il aurait voulu que le baisé d'Attala dure une éternité. Que faire, il y avait t'en de question qui se bousculaient dans ça tête. Quant elle s'éloigna de lui, tout bascula, le vide complé, il se sentait comme aspiré dans un trou sans fin...

Puis il s'approcha d'elle, et lui dit:

C'est moi qui suis heureux. Pour te faire plaisir, et pour une tel récompence qu'un baissé de ta part, je serai pres a affronter n'importe quel animal. Tout se qui compte pour moi, c'est ton bonheur, et j'aimerai pourvoir te rendre heureuse, enfin si tu en as envie.

Apres cette déclaration quelque peu ambiguë, Kenrui était partagé entre deux sentiments, le soulagement de lui avoir dit, même d'une façon, peut etre, trop vague, ce qu'il ressentait pour elle. Et la peur, la peur de se faire rejetter. Mais se qu'il souhaitait par dessus tout c'est qu'elle reste honnête avec lui, et qu'elle soit heureuse...
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Attala

Aux derniers mots de Kenrui, Attala se redressa vivement et manqua s'ouvrir le crâne sur le manteau de la cheminée!! Le choc la fit reculer et tomber sur les fesses... Il lui fallut un certain moment pour retrouver ses esprits.
Elle se releva tant bien que mal en frottant énergiquement son front sur lequel une bosse commençait à apparaître. En même temps, son coeur battait très fort sous le coup de l'émotion et elle tenta de rassembler ses idées pour répondre au mieux à une telle déclaration...

Il faut que ça tombe sur moi!... Décidemment tout va trop vite! Encore une première fois! Mes frères pourquoi n'êtes-vous pas là pour me conseiller!? Comment lui dire?

Je... Nous... Heu... Kenrui... Je suis flattée... et confuse... Je ne pensais pas que... C'est si soudain... pour moi! Tu es... je t'apprécies beaucoup, tu es solide, toujours de bonne humeur... un peu casse-cou... si j'en crois cette blessure à ta cuisse, serviable... Seulement... Heu... Seulement je ne pense pas être la bonne personne pour toi... Je ne veux pas m'attacher et avoir des regrets si je dois partir... Je suis désolée de te faire de la peine... mais Narbonne compte moult jeunes filles accortes et prêtes à aimer... Donne-leur seulement une chance de te le prouver!
Juste une chose... Je tiens à ton amitié alors soyons bons amis si tu es d'accord...

Attala déglutit péniblement, la gorge serrée soudain. Cela faisait presque aussi mal que quand elle avait fuit dans la nuit.
Elle s'avança, une main tendue en signe de paix ( valait mieux éviter un second baiser!) en espérant de tout son coeur que Kenrui allait comprendre et accepter.
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Kenrui

Kenrui resta la, a regarder Attala, tout venait de s'écrouler autour de lui, un gigantésque tremblement de terre avais tout ravagé dans sont esprit. Il ne c'était jamais sentis aussi seul de toute ça vie...
Il lui sera la main et dit:

Je comprend, je suis vraiment désolé. J'aurais du pas du.... Il y aura toujours une petite place pour toi dans mon coeur. Nous n'vaon qu'a faire come tu dis, restons bon amis.

Kenrui fit demi-tour et s'arrétta devan la porte.
Je vais devoir m'absenté quelque temps je part dans le centre de la france dans une dizaine de jours. Je suis désolé. Il ouvrit la porte et sortie.
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Kenrui

Kenrui se remit plutot vite de cette déception, il avait l'habitude de ce faire rejetter ou alors il passait toujours pour "l'ami" de tout le monde. Il se disait que ce n'était peut etre pas plus mal qu'Attala l'ai rejetté, avoir une relation plus serieuse avec sa patronne aurait pu mal finir. Il ne lui en voulait pas au contraire il avait aimé sa franchise, et avai accepté son amitié.
Un matin il lui annonça:

Voila il faut que je te disent, je vais partir en voyage, dans une dizaines de jours. J'espére que cela ne te dérangera pas trop. Mais je reviendrai un peu plus tard. Voila je voulais te prévenir assez a l'avance pour que si tu décidais de me remplacer tu puisse le faire tranquilement.
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Bardaya

C'est en sac à patate que Bardaya déboula à Narbonne sur le dos de son poney. Double avantage que cette position puisque qu'elle évitait ainsi les frottements avec une partie sensible de son anatomie et permettait aussi de le rafraichir après une cure de piment espagnol du meilleur cru.

Deux jours de marches sans étape confortable, le trajet avait été rude, surtout sur les petits chemins de montagne. Heureusement que l'hiver n'était pas encore arrivé car le passage des cols étaient déjà suffisamment perrieu ainsi.
D'ailleurs, en levant le nez en l'air lorsque le ciel était dégagé, la jeune femme avait put apercevoir à plusieurs reprises, des sommets enneigés.
C'était sa première rencontre avec les montagnes et elle rendait encore grâce au chemin balisé en passant le portes de la ville.

Comme à chaque ville étape, elle repéra les grandes voies, guidant sa monture d'une main maladroite et chercha directement une auberge.

Voilà plus de deux semaines qu'elle n'avait parler françois, elle espérait que les mots lui reviendrait rapidement. Dans sa tête, festoyaient encore gastronomie hispanique, musique tzigane et consonances du sud dans un joyeux tintamarre qui la maintenait de bonne humeur.

Devant la fontaine principale, elle se laissa glisser de la selle, doucement, tout doucement pour ne point s'éclater les chevilles, siffla un gamin afin qu'il s'occupe de panser son poney, n'omettant pas au passage de lui glisser une pièce d'un écus dans la poche et se dirigea d'une démarche très rigidifiée par les courbatures, vers l'auberge.

Elle avait deux choses en tête lorsqu'elle frappa contre la lourde porte en chêne : manger et dormir
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Attala

Attala était assise près de la cheminée en train de surveiller une carbonnade de porc, retournant les morceaux de temps à autre à l'aide d'un croc.
Elle songeait à Kenrui et à son chagrin si vite consolé. Elle en était à la fois soulagée et... légèrement vexée!

Qu'on vienne pas me dire ensuite que souvent femme varie et bien fol qui s'y fie! Enfin... J'espère que son voyage lui apportera d'heureuses rencontres.

A ce point de ses réflexions, des coups retentirent à la porte de l'auberge et Attala se redressa prudemment: sa bosse n'avait pas encore disparu! Avant d'aller ouvrir.
Elle se trouva face à une jeune femme blonde aux vêtements de qualités mais... poussiéreux! Et à l'air harassé.

Bonjorn! Soyez la bienvenue en mon auberge ma bonne Dame. Je suis Attala... Si vous rechercher le gîte et le couvert, je suis à votre disposition! Entrez je vous prie... Que puis-je pour votre service?
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Attala

Sur le pas de sa porte, Attala regardait partir sa cliente arrivée la veille tout en se disant que:

Décidemment, l'état d'aubergiste est plutôt enrichissant... Tous les jours je rencontre des estrangers voyageant dans tout le royaume et même au-delà des frontières, comme cette noble dame là!

La noble dame en question venait de loin et n'était restée qu'une nuitée. Elle s'était jetée sur la nourriture comme un ours affamé en faisant fi des bonnes manières.

On peut dire qu'elle avait un solide appétit!

Puis elle avait réclamé une chambre en jetant une bourse pleine sur la table. Attala l'avait conduit à l'étage et aidé à ôter ses vêtements en essayant d'en savoir un peu plus... Mais outre une extrême lassitude, sa cliente semblait avoir du mal à trouver ses mots en français. Tout ce que l'aubergiste avait réussi à comprendre c'est qu'elle venait du royaume d'Espagne. Mais la discussion s'était arrêtée là car la jeune femme blonde avait sombré dès que sa tête avait touché l'oreiller. Et ce matin, elle avait avalé les restes du brouet et dévoré une miche de pain avant de repartir...

Pressée d'arriver on dirait!

Attala referma la porte et alla chercher la bourse que lui avait remis la cliente.

Hum... bien, bien... La somme est généreuse... Il y a même assez pour que je songe à améliorer mes frusques... et si je me faisais une jupe? Ca sera toujours plus féminin que ces braies! C'est décidé! En route pour le marché!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Kenrui

Ce matin, Kenrui pris la décision de finir de retaper l'écurie. Il commença par les enclos et les barriéres. L'écurie etait plutot grande et cela lui pris toute la matinée. Il était seul et c'est pour cette raison qu'il avait choisi de venir travailler ici aujourd'hui. il avait besoin de calme pour réfléchir... Il était plus perdu dans ces pensée que vraiment en train de travailler, bien qu'il fasse quant même du tres bon travail.

A midi, n'alla pas dejeuner, il resta dans l'écurie. Il commencait a réparrer les différentes fuites qui se tyrouvaient dans ce batiment. Il en vit une au dessus de la porte contre le mur. il pris la vieille échelle qui se trouvait au fond de l'écurie, et constata qu'elle était en tres mauvaise état. Mais il n'avais que ça, et pas envi de deçevoir Attala, il sentait bien que les chose ne serait plus pareil maintenant et ça lui faisait un peu peur. Il plaça l'échelle contre le mur et grimpa. Arrivé au cinquiéme barreaux, se dernier cassa sous le poid de Kenrui qui tomba sur la barriére qu'il vennait de faire. Se releva, regarda les degats autour de lui et vit la que la barriére etait entierement a refaire. Puis il constata également une petite douleur dans son avant bras droit. Il regarda et vit une petit coupure, rien de bien méchant, qui saigné un peu.

Comme si j'avais pas assez de problemet en se moment... pourquoi sa tombe sur moi, pourquoi...

Quant il se disait ça Kenrui pensait plus a se qui se passé dans ça vie en se moment qu'a l'accident qui venait d'arriver. Puis tout a coup il craqua, il se mit a pleurer et une rage incommensurable l'envahi, il prit l'echelle et la fracassa sur le sol. En pleur et énervé il libéra tout se qu'il avait gardé pour lui tout ces années, il cria de tout ces force...

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!

Quant il eu reduit l'echelle en tout petit morceaux il s'assit fond de l'écurie et continua de penser a sa vie et a se qui se serai passé si ... si ... si il n'avait pas fait autant de mauvais choix.
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Attala

Cet après-midi, Attala étrennait sa nouvelle jupe solide et sans fioriture. Quelques écheveaux de laine bleue achetés sur le marché avaient fait l'affaire.
La salle commune était déserte, tout était calme quand soudain, le jeune femme entendit un fracas venant de l'extérieur puis, un cri de rage.

Citation:

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!

C'est Kenrui! A n'en pas douter!

Angoissée, Attala courut à la porte de l'auberge, l'ouvrit...
Depuis quelques jours le jeune homme était taciturne. Lui ,d'habitude de si bonne humeur, paraîssait ruminer des pensées moroses.

Pourvu qu'il n'ait pas fait une bêtise!

Attala se précipita en direction de l'écurie et s'arrêta net, la main sur le coeur pour retrouver son calme, en observant la scène.
Kenrui était à terre, en train de pleurer au milieu des débris de l'échelle. Il ne semblait pas blessé ou du moins pas physiquement.

Que faire? Il sera peut-être vexé que je le trouve dans cet état... Mon pauvre ami, que lui arrive-t'il? J'espère que ce n'est point mon refus qui...

Indécise devant un tel désarroi, Attala n'osait pas entrer.
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Kenrui

Kenrui releva la tête et aperçu Attala dans l'entrebaillement de la porte, il essuya rapidement ces larmes, pris une profonde inspiration, et se releva. Il se décala sur le coté pour qu'Attala ne le voix pas.

Que faire.... Mince elle a du me voir, comment vais je expliquer ça, que vais je lui dire....

Il repris une nouvelle fois son souffle, et comme si de rien ne c'était passé et comme si il n'avait pas remarqué la presence d'Attla, commença a rammasser les débrits.

Voila une erreur de plus...

Il avait, d'un coté, tres envis de lui parler mais, d'un autre, coté il ne savais pas quoi faire ni quoi lui dire. Plus perdu que jamais Kenrui chassa tout émotion de sur sont visage et continua a rammasser les morceau de l'echelle.
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Attala

En voyant Kenrui sécher ses larmes et prendre sur lui, Attala recula sans bruit et retourna à l'auberge pour prendre une cruche de vin et deux gobelets. puis elle refit le chemin vers l'écurie en appelant:

Kenrui! Kenrui!? Ah... tu es là... je ne t'ai pas beaucoup vu aujourd'huy! On dirait que les réparations de l'écurie te donnent du fil à retordre... Et si tu faisais une pause?

Mine de rien, Attala s'assit sur une botte de paille qui gisait là, remplit les deux gobelets, en donna un à Kenrui et leva l'autre.

Santat!... Alors dis-moi, je ne t'entends plus siffloter ces temps-ci... Est-ce que tu aurais des soucis? Je peux peut-être t'aider...?
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Kenrui

Kenrui prit le goblet, et dit doucement.

Merci, et santé.

Il s'assit a coté d'Attala, but une petite gorgé, et prit une profonde inspiration, hésita quelque seconde et di d'une voix peu assuré.

Non, tout va tres bien, je crois que je suis peut etre un peu malade mais rien de bien grave ne t'en fait pas.

Se concentrant pour ne pas laisse voir ces émotions. Il sentit alors une larme couler le long de sa joue. Il détourna lentement la tête pour ne pas qu'Attala la remarque.

Excuse moi je ne suis pas tres productif en ce moment...

A chaque phases, a chaque mots, qu'il lui disait il sentait ces nerfs, peu a peu, lacher. Il ferma les yeux quelques secondes, finit son verre d'un trait puis apres avoir reprit le dessus, il se trouna vers elle et lui dit.

Excuse moi il me reste encore du travail. J'aimerai avoir fini un maximum de chose avant de partir.

Sur ces mots il ce leva et repris les travaux.
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Kenrui

Se soir la Kenrui avais rassemblé ces affaire, il fit un petit balluchon. Il entra dans la grande piéce en espérant voir Attala, mais il n'y avais personne, il monta a l'étage, et vit Attala en train de refert un lit. Il s'approcha doucement.

Excuse moi, Attala, il faudrait que je te parle.

Il entra dans la chambre et prit les mains d'Attala entre les siennes.

Voila je part pour montpensier, en auvergne, demain soir, je voudrai m'excuser de partir comme ça. Ne t'en fait pas j'ai fini les plus gros travaux que je pouvais faire, pour le reste tu devrais pouvoir t'en sortir. J'ai également fini l'écurie comme tu le sais.

Il s'arreta quelques instants et repris.

Heu... tu vas ...tu vas énormément me manquer, je voudrai que tu m'envoie des pigeont de temps a autre pour me donner de tes nouvelles, je revient dans moins de trente jours je te le promais.

Kenrui embrassa la main d'Attala et alla se coucher....
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Attala

Demain, demain, demain....

Comme une litanie, ces mots traînèrent dans la tête d'Attala toute la nuit, la faisant se retourner maintes fois sur sa paillasse. Les dés étaient jetés, Kenrui avait fait son choix.
A l'aube, la jeune femme se leva avant Kenrui pour ranimer le feu et préparer le repas du matin.

Montpensier... ça semble si loin.... mais le nom est beau....

Soudain Attala se rappela qu'elle avait réalisé en secret un couvre-chef pour le jeune homme. Elle monta à l'étage et, dans le couloir, ouvrit le coffre où elle enfermait ses biens.

Ah... Elle est là!

Elle prit la toque, referma le coffre et redescendit l'escalier.
Kenrui s'était levé pendant sa courte absence, sa paillasse était rangée...

Mais où est-il passé? Pas question qu'il parte sans que je lui dise adieu... Il doit être à la taverne... comme à son habitude!

Tenant toujours la toque, Attala sortit et prit elle aussi le chemin de la taverne, déterminée à faire montre d'une humeur égale afin que le départ de son ami se passe au mieux.
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Kenrui

Kenrui entra dans l'auberge et découvrit Attala dans la cuisine, Il s'approcha, avec sa toque dans les mains.

Heu... Attala je voudrai te remercier pour se merveilleux cadeau, mais je n'ai rien a t'offrir en retour. Je suis désolé, je te ramennerai un souvenir quant je reviendrai. Tu vas me manquer. Se ne sont pas des adieux mais juste un aurevoir, je te le promer, on se reverra...

Sur ces mots il s'approcha d'elle et la prit dans ces bras. Et il lui chuchotta.

Merci baucoup pour tous se que tu as fait pour moi, et tu sera toujours avecmoi, dans mon coeur.

Et il ajouta avec un pointe d'humour.

Et mantenant, grace a cette toque, tu sera aussi sur ma tête^^.

Il lacha Attala et se dirigea vers la porte pour partir......
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Attala

Surprise par cet au revoir soudain, Attala regarda Kenrui s'éloigner...
Au moment où la porte se refermait, elle réagit et lui cria:

Bon voyage! Prend soin de toi! Et revient en un seul morceau.... sinon il t'en cuira!!

Ensuite, désoeuvrée et morose, elle erra toute la soirée dans l'auberge en pensant à Kenrui, aux dangers qui le guettaient... Et à ce pauvre Cleric dont elle venait d'apprendre la mort... un si charmant moustachu...ami des premiers jours... un si charmant moustachu...destin funeste!
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Attala

Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis la mort de Cleric et le départ de Kenrui... Heureusement Attala, très occupée, n'avait pas eu le temps de ruminer sa tristesse. Tous les jours il lui fallait accueillir les clients...

Beaucoup de voyageurs en ce moment!

Préparer les repas...

Ils voyagent tous par petits groupes, peur des brigands? Ou en famille... vive la marmaille!

Et refaire les lits...

Un grand nombre ne reste qu'une nuitée, pressés qu'ils sont de reprendre la route.

Sans parler des achats au marché... les journées passaient vite.
Mais aujourd'huy tout était calme... même pas de petite souris à occire! A croire qu'elles se terraient toutes dans leurs trous par peur de finir sur le gril!
Attala venait de terminer de laver le sol de la salle commune à grande eau quand un vent froid s'engouffra par la porte et la fenêtre ouvertes..

Hum... Il fait de plus en plus froid... La mauvaise saison va commencer. Ca serait peut-être le moment de faire une grande lessive... et tant qu'à faire j'en profiterai bien pour laver mes frusques.

Attala jeta un coup d'oeil à ses vêtements. Entre la poussière, les taches de graisse et de transpiration... sa tenue laissait à désirer. La vue mais aussi l'odeur... en un mot, elle commençait à puir! De quoi rebuter un client éventuel!
Sa décision prise, la jeune femme monta à l'étage, plia et entassa tous les draps et courtepointes, prit dans son coffre un battoir et un cube de savon, descendit le tout et alla chercher la brouette réparée par Kenrui.
Au moment de partir avec son fardeau, elle se rappela une certaine jupe rouge à sequins... qui avait elle aussi besoin d'un nettoyage... et fila la prendre pour l'ajouter au tas sur la brouette avant de partir vers le lavoir...
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Tigresse74

La grenouille bleue ?
On se demande comment c'est et comment ça vas etre , mais quand on entre ; on se retrouve emmené dans un univers fantastique rempli de reve et de désirs .
Elle nous fait peur , elle nous possède telle un ange qui nous emmene au paradis .
C'est comme une poésie , comme un reve que l'on a pas fini !

Attala

De retour du lavoir, Attala poussa la porte de l'auberge sans rencontrer aucune résistance.

Tiens... Je l'avais pourtant fermée en partant... des clients?

Mais la salle commune était vide, silencieuse.
Attala passa le seuil en frissonnant...floc, floc, floc, floc...Ses chausses laissèrent sur le dallage des traces humides.
Elle se dirigea vers la cheminée, y rajouta une bûche et regarda avec plaisir les flammes repartir.

Mais Attala était encore trempée de sa chute inopportune dans le lavoir. Alors, la jeune femme ota sa toque et ses chausses, les suspendit à la crémaillère. Ensuite, elle quitta sa jupe, descendit ses bas pour les mettre eux aussi à sécher. Son corsage suivit de peu... Mais rien à faire, elle grelottait toujours. Un coup d'oeil vers la porte d'entrée... fermée!
Après avoir hésité un court instant, Attala fit passer sa chemise par dessus sa tête pour l'accrocher avec le reste de ses effets et, nue comme un ver, elle fila à l'étage.
Dans la cour, seules les poules assistèrent à son passage. Dans les chambres elle chercha un drap sec qui aurait échappé à la lessive...

En voilà un! At... atchouumm! Bon sang de bon soir! V'la t'y pas que j'vais être malade!?

Elle redescendit... Poussez-vous les poules!
rapidement se réfugier auprès du feu qui crépitait à présent, se sécha tant bien que mal, les doigts engourdis par le froid.
Pour terminer, l'aubergiste remplit un pot en fonte de vin du pays, y ajouta quelques épices et posa le tout sur le trépied. En attendant de boire une bonne rasade de vin chaud, elle s'allongea le plus près possible du foyer.

Sniff... Etrange quand même cette impression... On dirait que quelqu'un est entré... mais rien n'a bougé... peut-être un curieux, un voisin...Mmmm... ça fait du bien!

La chaleur du feu commençait à agir, lui réchauffant le creux des reins...
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Rochelle*

Rochelle qui avait reçu une lettre d'Attala se précipita chez elle.... Malgré une tristesse évidente de laisser des amis ici à Narbonne... Cette lettre lui avait fait très plaisir.... C'est d'un pas joyeux qu'elle se rendit chez elle pour lui donner la réponse.... Leur départ était imminent... il était question de quelques jours maintenant... Et plutot que de se laisser envahir par la tristesse... la peur de l'inconnu l'habitait déja... Elle trouvait l'idée d'Attala merveilleuse... Réunir tous leurs amis avant leur départ....

C'est toute essoufflée qu'elle arriva devant la porte.. Elle n'eut même pas le temps de reprendre son souffle que déjà elle frappait de quelques secs sur la grande porte en bois....
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Attala

Toc, toc, toc...

Attala se redressa brusquement.
Réchauffée par la chaleur du feu, elle s'était tout bonnement endormie.

Toc, toc, toc...

Mon Dieu! Des clients!

Elle se précipita vers la porte avant de rebrousser chemin... Elle allait quand même pas ouvrir dans cette tenue! En hâte, Attala attrapa sa chemise qui avait eu le temps de sécher sur la crémaillère, l'enfila tant bien que mal...

Voilà... Voilà! J'arrive...

Et ouvrit enfin la porte.

Dame Rochelle! Bonjorn! Que me vaut...? Ah, je suppose que vous avez reçu mon message... Pardonnez ma tenue, je viens de faire une lessive et... peu importe... Entrez je vous prie.
Alors? Mon idée de soirée d'adieux vous tente? Je trouvais dommage que vous et votre famille quittiez notre ville ainsi. En tant que tribun vous avez beaucoup fait pour Narbonne ces derniers mois. Et vous vous y êtes fait de nombreux amis. Ce serait là l'occasion de les saluer avant que messire Jeroen et vous-même ne repartiez vers d'autres aventures...
Prenez place! Je vous apporte un verre d'hypocras si ça vous dit et on pourra causer des préparatifs de cette soirée...

Tout en jacassant, Attala avait fait entrer sa visiteuse, disparaître ses vêtements du séchoir improvisé et rempli deux verres du vin qui chauffait depuis un certain temps.
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Rochelle*

Rochelle reprit son souffle..... Bonbonbonjour Dame Attala....

J'ai reçu votre courrier proposant une petite soirée chez vous et je dois avouer que je suis séduite par votre idée.... Ce serait l'occasion de reunir à nouveau les narbonnais....

Tout en discutant, Rochelle prit place sur une chaise....

Je ne peux vous dire quand nous partons exactement mais je pense que cela ne devrait pas trainer.....

Je peux vous aider à organiser tout ça ?
Je vais faire une affichette pour annoncer la fête que l'on pourrait accrocher sur votre porte d'entrée.... Pour la cuisine, je pourrai aussi vous aider pendant que Jeroen s'occupe de Lucas... Vous pouvez compter sur moi vous savez. Nous ne serons pas trop de deux....

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Attala

En sirotant son vin, Attala écouta Rochelle avant d' exposer son projet.

Bonne idée que cette affiche! J'ai pu apprécié vos talents pour l'enluminure à diverses occasions et je vous fait confiance. Ainsi vos amis et connaissances seront prévenus...
Pour ce qui est de la mangeaille, je propose de mettre toute la nourriture sur un dressoir et que chacun aille s'y servir à la bonne franquette avant de s'asseoir à une tablée pour festoyer.
Pour les aliments, j'ai en réserve légumes et racines de saison, plusieurs tonneaux de vin dont un petit de Montpellier dont vous me direz des nouvelles!
Pour le reste, il est trop tard ce jourd'huy et les étals doivent être vides, mais demain dès mâtines j'irai faire un tour au marché... Le poisson est abondant en ce moment, et je prendrai aussi des pièces de viandes...
Votre aide sera la bienvenue mais ne vous sentez pas obligé Dame, vous avez sûrement d'autres préparatifs à faire en vue de votre départ... et puis vous serez l'hotesse de la soirée et accueillir tous les invités vous occupera suffisamment...
Dans le pire des cas, je trouverai bien un ou deux narbonnais prêts à mettre la main à la pâte! Et pour amuser tout ce monde, on peut essayer de trouver jongleurs et ménestrels... Si vous en connaissez... voir même un bouffon!

Attala reposa son gobelet vide, prête à l'action.

Allons! L'affaire est entendue... Y'a plus qu'à!
Heu... si, un détail, en tant que tavernière, quelques futs de votre bière seraient sans doute les bienvenus... si vous pouviez me faire porter ça demain en même tant que l'affiche...

Attala serra la main de Rochelle en signe d'accord et la raccompagna vers la sortie en se demandant si son auberge serait assez grande pour accueillir tous ceux qui souhaiteraient venir faire leurs adieux à Rochelle, Jeroen et Lucas...
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Rochelle*

Le lendemain matin, en allant au marché, Rochelle déposa sur le bas de la porte de l'auberge de Dame Attala, le parchemin qu'elle venait de confectionner....

Puis elle repartit chercher de quoi festoyer, accompagnée de Lucas....

Ils chevauchèrent tous deux Crème et se dirigèrent vers la taverne municipale....
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Attala

Les cloches de la cathédrales sonnaient les sextes quand l'aubergiste rentra chez elle poussant sa brouette - décidemment très utile!- pleine de poissons, viandes et fruits. Avec un peu d'entraînement, elle avait même réussi à ne pas verser malgré les pavés disjoints et glissants.
Attala était en train de réfléchir aux recettes qu'elle allait confectionner quand elle aperçut un parchemin roulé devant la porte.

Tiens... Voyons... Ah! L'affiche de Dame Rochelle. Hum... c'est joliment tourné!

Après avoir rentré les provisions, Attala cloua l'invitation bien en évidence sur la porte.
En même temps, elle jeta un coup d'oeil aux maisons alentours en se demandant si l'un ou l'autre de ses voisins pouvaient éventuellement lui cuire un ou deux plats... Sa cheminée n'y suffirait pas... Mais pas de chance...

Comme d'habitude messer Maclaren est absent... Toujours en mer c't homme là! Pis l'autre le meunier... j'l'ai jamais vu... me demande s'il a pas quitté la cité...
Bon, pas la peine de rêver... Faut que j'm'y mette! J'ai du pain sur la planche!
Y'a de quoi trancher, hacher, farcir jusqu'à la tombée de la nuit pour assurer la pitance de toute la joyeuse assemblée... Sans parler de certains qui vont en profiter pour se goinfrer à s'en faire péter la panse!

Peu de temps après, le feu dans l'âtre était à son maximum et dans la salle commune on n'entendait plus que le bruit du coutel qui tranchait, tranchait,tranchait...
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Attala

Le lendemain en fin d'après-midi, Attala s'assit un instant pour boire un gobelet d'eau fraîche et faire le point...
Côté nourriture, tout était prêt. Sur une table le long du mur s'étalaient poulardes farcies à l'estragon, merlans frits, anguilles en croûte, carbonnade de porc aux poireaux pigeons à la broche aux fèves, brochets en galantine... Et pour le dessert, beignets de pommes, flans de crème, raisins et pommes dépices. En bout de table il y avait les miches de pain, les tonnelets du vin de Montpellier et les pichets d'hypocras.
Dans la cheminée, les brouets de carottes et pois mijotaient tranquillement à côté d'une porée aux bettes et un agneau tendre finissait de dorer à la broche...
En milieu de salle, sur les deux longues tablées, Attala avait disposé toute sa vaisselle: gobelets, écuelles, cuillères, tranchoirs tout y était et quelques rameaux de lierre décoraient l'ensemble.

Qu'est-ce que j'ai bien pu oublier...? Ah oui! Les aiguières...et il faut plus de lumière...

Attala se releva pour apporter les aiguières et ajouter ici et là quelques chandelles pour illuminer la piéce car la nuit n'allait pas tarder à tomber.

Ouf! Voilà c'est prêt!
Manque plus que.... les invités pardi!
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Toon3146

Toon , guidé par les rires et par le délicieux fumet qui émmanaient de la taverne s’approcha de la porte en souriant car il n’avait pas oublié l’invitation qu’Attala lui avait fait la veille pour la soirée en l’honneur du départ de Sire Jeroen et de Dame Rochelle. Et Toon souriait car il sétait juré de ne plus penser à ce triste départ pour se réjouir au contraire du proche retour de ses amis.

Toon n’eut pas besoin de frapper à la porte car Attala l’avait apperçu par la fenêtre et elle ouvrit la porte avec un grand sourire en lui sautant au cou pour lui faire deux grosses bises. Elle profita de la deuxième bise pour lui glisser à l’oreille :

Nous as tu trouvé un bouffon et un troubadour Toon ?

Je vous l’ai déjà dit Attala , ne comptez pas sur moi pour le bouffon mais par contre je suis venu avec un ami qui vient de Sète et qui a quelques talents de troubadour et quand ce sera le moment il chantera peut être.

Pour l’heure je vais saluer tous le monde comme il se doit et je vous demande la permission de me mettre dans un coin discret pour faire quelques esquisses car j’ai l’intention de faire un petit tableau en souvenir de cette soirée qui s’annonce magnifique.

Nunky141

Nunky entendait de loin le bruit de la fête et se dirigea d'un pas rapide vers l'auberge chez Attala puis poussa la porte.

Pas question de rater une telle fête, se disait-elle, surtout en l'honneur de ses ami(e)s et puis elle trouvait que c'était une rudement bonne d'idée qu'avait eu attala...

Elle entra et vit que déjà, l'auberge était bien remplie et toute joyeuse...
Elle s'avança parmi les invités en souriant
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Franck42

Franck toqua a son tour a la porte de la petite auberge que tenais dame Attala
Ne voyant aucune réaction du fait qu'un bon bruit ce faisait déjà entendre a l'intérieur, il entra en fanfare

Bonsoir Bonsoir mes amis
Me voici! Me voila!
L'animateur de la soirée^^

Il sautilla dans la salle vers chaque personne pour leur faire une bise...même Toon y avait eu droit
Puis il se dirigea vers Rochelle et lui sauta au coup

Alors comme sa tu nous quitte vraiment...pfff moi qui espéré que tu ne change d'avis...Enfin bon^^ du moment que tu m'offre a boire moi je te laisse a ton destin!

Il prit une chaise et se posa a son tour autour de la grande table ou etait déjà réunit les autres

Attala pourrais je avoir quelque chose de fort s'il vous plait?

Posant alors son coude sur la table après s'être dévêtit, il se mêla un peu a la conversation engendrée avant son arrivée.
Puis son attention s'agrippa a quelques mots

je vous demande la permission de me mettre dans un coin discret pour faire quelques esquisses car j’ai l’intention de faire un petit tableau en souvenir de cette soirée qui s’annonce magnifique.

Un tableau dis tu?
Eh bien cela serait une très bonne idée en effet
pourras tu me le montré lorsque tu auras terminé?
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Rochelle*

Rochelle et Jeroen avaient bien du mal à quitter leur demeure ce soir.. .Il y avait tant de préparatifs en vu de leur départ qu'ils s'étaient mis en retard...

Quand enfin ils fût prêts, ils grimpèrent sur leur cheval, Lucas dans les bras de sa mère.... Jeroen aux commandes... Ils traversèrent tout Narbonne à vive allure....

Enfin, ils arrivèrent devant l'auberge de la Grenouille bleue... Jeroen descendit et tendit les bras vers Rochelle..... Elle sauta dans ses bras en lui souriant....

Heureux, ils s'embrassèrent sur le bas de la porte... frappèrent à la porte...et entrèrent....

Leurs amis étaient déja arrivés... Ils saluèrent tout le monde....
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Jeroen

Jeroen tenait la main de sa belle tendrement et la suivis en entrant dans la taverne, saluant les personnes déjà ici, et se frotta les mains pour se rechauffer quelque peut......

Il s'avanca dans la pièces et vu un feu qui sans aucun doute allait faire un grand bien...

Bonsoir tous le monde, vous allez bien? Un peut frais je trouve......
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Attala

Entrez, entrez... Mettez vous à l'aise! Un verre d'hypocras?
Un troubadour messer Toon?! Heureusement que vous êtes là, j'avais complètement oublié!
Bienvenue Dame Nunky!
J'ai un bon vin de Montpellier à vous proposer messer Franck... ça vaut bien une bière non? Je vous sers?

Sur le seuil de l'auberge, Attala accueillait les narbonnais les uns après les autres et les regardait s'installer joyeusement... La soirée s'annonçait bien même si empreinte de nostalgie.
A ce moment, les invités d'honneur arrivèrent...

Ah! Enfin! Messer Jeroen, Dame Rochelle... et le petit Lucas! On vous attendait pour commencer à festoyer!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Max64

Maximus avait bien sûr entendu parler de la fête en l'honneur du départ de Rochelle, Jeroen et leur fils Lucas. Il hésita longtemps à y aller^^ car il ne voulait pas fêter un départ qu'il ne souhaitait en aucun cas...

Il décida toute de même de participer à la fête. Peut être cela lui remonterait le moral descendu en flèche apprès pluiseurs départs d'amis très proches et l'annonce de celui là. Afin la soirée avait déja commencé que Maximus arrivait à l'auberge de la Grenouille Bleue chez Dame Attala. Il arriva en trombe et lança comme à son habitude un léger...

Hey hey hey !.... dont il avait le secret^^...

Déja de nombreux invités étaient arrivés, que du beau monde ce soir.

Coucou tout le monde vous allez bien ?

Il s'approcha ensuite de chacun pour une légère poignet de mains ou une petite bise, puis fit un énorme poutoux à Rochelle et serra fort Jeroen^^.

Alors les amoureux vous allez bien ? Vous nous quittez donc vraiment....

C'est donc votre décision, tachons tout de même de bien s'amuser en cette dernière soirée avec vous.

Sans tarder, il se dirigea vers Dame Attala pour la complimenter de cette réception très réussie. Un magnifique décor, une magnfique ambiance et un très beau buffet. En parlant de buffet, il partit en ça direction pour s'y servir à boire...
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Max64 dit Maximus le Béarnais.

Virgo2007

Cebyss et Virgo arrivèrent à leur tour à la fête. La salle était déjà bien animée et les invités étaient arrivés. Il lui enleva son manteau et le posa à l'entrée puis ils allèrent saluer leurs amis, en commençant par Rochelle, Jeroen et Lucas.

Bonsoir à vous, rendons cette dernière soirée ensemble inoubliable.

Virgo serra la main de Jeroen et fit la bise à Rochelle et à Lucas, puis attendit Cebyss et entreprit le tour de la salle pour saluer chaque personne. Il interpela Attala, amusé.

Madame, magnifique travail, comme d'habitude.

Puis il se retourna vers Cebyss et lui demanda

Tu veux un verre, mon coeur ?

Attala

"Mon coeur"!!!

Attala en resta bouche bée, occupée comme elle l'était, avec peu de temps pour s'attarder en taverne, elle avait raté un commérage de première importance... qui l'eut crû? ainsi messer Virgo et Dame Cebyss.... Attala ne put s'empêcher de sourire en saluant les nouveaux arrivants.

Je suis honorée de vous recevoir dans ma modeste auberge et si vous voulez vous désaltérer, suivez donc messer Max! Il a déjà repéré les tonnelets de vin... Il se fera un plaisir de...

Toc, toc, toc

Alons bon! Encore! On va finir par être à l'étroit...

Attala alla ouvrir et tomba sur un inconnu portant une sorte de mandoline.

Bonsoir! Je suppose que vous êtes l'ami de messer Toon? Entrez ! Un peu de musique fera plaisir à entendre. Installez vous dans un coin et plus tard peut-être que vous pourrez nous grâtifier d'une de vos compositions?

Peu loquace, l'homme opina du chef et se dirigea vers Toon qu'il salua avant de prendre place près du feu et de commencer à gratter son instrument.

Eh ben... espérons qu'il chante plus qu'il ne cause!

Attala chercha Rochelle des yeux et s'approchant d'elle, lui tira discrètement sur la manche pour attirer son attention et lui murmura

Dame Rochelle... Hum... toute cette assemblée est là pour vous... Alors à vous de lancer début du festin... Tout est prêt! A moins que vous ne souhaitiez dire quelques mots à tous vos amis de Narbonne?
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Franck42

La propriétaire de cette auberge avait en effet quelques douceurs pour les papilles de Franck

Citation:

J'ai un bon vin de Montpellier à vous proposer messer Franck... ça vaut bien une bière non? Je vous sers?

C'est sera avec grand plaisir dame!
Merci bien pour cet accueil

Une fois son verre entamé, les principales personnes pour qui ce petit pot d'adieu avait lieux arrivèrent enfin

Bien le bonsoir mes amis!
Ravis de vous revoir une dernière fois avant votre départ

Il alla donc les saluer comme il se devait
Une forte poigne pour Jeroen qui peut de temps encore auparavant été son supérieur militaire et une bise sur la joue de Rochelle qui lui avait fait découvrir son merveilleux talent

Vous allez vraiment nous manquer...vous le savez sa?

C'est alors que deux nouveaux invités arrivèrent a leur tour
Max toujours son arc sur lui et Virgo une verre dans la main

Hey Hey Hey !!!
Comment sa va vous deux?

A nouveau, il sortit une bonne poinge pour ses deux nouveaux arrivants
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Celticdom

C'est avec un peu de retard que Celtic et sa petite famille arrivèrent au repas en faveur de ses amis.
Tenant le couffin de sa fille dans une main il ouvrit la porte et passa devant Tiphany comme le préconise la bienséance dans ce genre de cas.

SALUT LA COMPAGNIE
Oups j'ai parlé un peu fort.

Il attendit que Tiph eut franchi la porte, prit Maella dans un bras et la main de Tiph dans l'autre.
Saluant tout les participants au fur et a mesure de son avancée il se dirigea vers ses amis.
C'étaient la première fois depuis très longtemps qu'ils seraient séparés, d'autant plus que cette fois la serait probablement tres longue voire définitive. oh ils se verraient pendant leurs voyages et s'écriraient mais les contacts quotidiens seraient terminés.
Il s'approcha de Rochelle et lui claque deux bises sonores sur les joues, puis serra la main de Jeroen.

Comme d'habitude nous sommes en retard mais le boulot m'a gardé un peu plus que prévu.
J'espere simplement qu'il reste de quoi manger.

Maella se mit a gigoter et a gazouiller dans ses bras.

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Tiphany

Tiphany suivit celtic et entra assez vite car il faisait tres froid dehors ^^ elle prit la main de celtic et le suiva pas a pas en disant bonsoir aux personnes présente ce soir

- bonsoir a tous

celtic et tiphany arriva devant rochelle et jeroen elle leur faisa la bise, puis alla vers le buffet
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Attala

Alors qu'elle tentait vainement d'attirer l'attention de Rochelle trop occupée à serrer des mains et distribuer des baisers à droite et à gauche, Attala vit entrer un nouveau couple... et non des moindres...
Elle attendit son tour pour les saluer puis se dit qu'il était temps de commencer.

Tanpis pour les discours... On verra quand ils auront la panse remplie et l'esprit à la gaieté.

Peu habituée à prendre la parole en public, elle dû s'y reprendre à plusieurs fois pour capter l'attention de tous.

Heu... Si vous voulez bien... Hum... S'il vous plaît!

Rien à faire, trop de brouhaha. Elle frappa dans ses mains.

Tap, tap, tap!

Et rougit en voyant les regards se tourner vers elle.

Heu... Je pense qu'il est temps de passer à table... Allez vous servir et prenez place... Les aiguières sont sur les tables pour vos ablutions et... Dame Rochelle, Messire Jeroen à vous l'honneur de vous asseoir en bout de tablée!
Messer Celticdom... J'ai ouïe dire que vous vous défendiez en tant que maistre-queue... Si vous pouviez me donner un coup de main pour découper l'agneau sur la broche... Il est rôti à point!

Bonne ripaille à tous!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Celticdom

Celtic se tourna complètement devant Dame Attala leur hôtesse et inclina légèrement son buste accompagnât cette courte révérence d'un mouvement de tète du haut vers le bas

Donà Attala el tindríeu un ganivet ben esmolat?
Auriez vous un coutel bien aiguisé

Mais laissez donc je vais prendre le mien.

Celtic sortit une superbe navaja plaques de manche en corne de cerf et lame en acier de Damas, l'ouvrit et après s'être vêtu d'un grand tablier blanc emprunté a son hôtesse, s'approcha de l'agneau et commença la découpe.

Il tailla une longue ligne de la nuque a la naissance de la queue séparant la chair en deux parties égales, la lame entrait dans la bête comme dans du beurre frais, le sang suintait doucement d'une chair légèrement rosée signe que le cuisson était parfaite.

Celtic dégagea les deux épaules et les déposa sur un grand plat, il en fit autant avec les deux gigots.

A partir du dos il dégagea les deux muscles situes de part et d'autre de la colonne vertébrale et les déposas intacts sur le plat.

Les cotes suivirent.

D'un habile coup de son couteau a la première vertèbre il dégageât la tête qu'il déposât au sommet des découpes, il y a de nombreux amateurs de tête de mouton.

Ceci fait , il prit le plat fumant et alla le placer au centre de la grande table.

Il essuya sa navaja , enleva son tablier et regagna sa place entre Rochelle et Tiphany.
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Rochelle*

Rochelle était occupée à embrasser tous ses amis... Elle était contente de les voir la tous présents... Cette idée de fête venant d'Attala était merveilleuse... décidément...

Attala interpella Rochelle... Ses pensées étaient confuses... Elle ressentait tellement de tristesse de les quitter.... Euh un discours.... un discours... ben euh..... Comme à son habitude quand quelque chose la genait... Elle fit mine de ne pas entendre en espérant qu'Attala ne lui en veuille pas....Elle avait quelques défauts... Elle en était consciente... mais comment se refaire.... il était bien trop tard....

Elle avait tant de choses à dire à ses amis... Qu'ils lui manqueraient tous... Elle n'avait jamais été séparée de Tiph et Celtic... Parler pour elle serait trop difficile... Elle ne voulait pas qu'ils ressentent tous sa tristesse... Elle était la pour fêter et passer un bon moment avec ceux qu'elle aimait....

Celtic et Tiph avaient toujours été la pour elle, pour la soutenir.... pour l'accompagner à son baptême afin qu'elle ne vive pas ce moment seule... Ils lui avaient fait là une sacré surprise, qu'elle n'était pas prête d'oublier...

Elle se remémora la soirée où Calva leur chien l'avait coursé dans tout Narbonne le soir où elle avait chipé des roses dans leur jardin... quelle crise de fou rire...

Tous les bons souvenirs lui venaient en tête... Les soirées folles estivales avec Catrance... à boire plus que de raison en se prenant pour deux detectives face à des brigands qui finalement ne l'étaient pas.... Elles avaient risqué leur vie pour rien.... Cela fit sourire Rochelle...
Puis la nuit des deux femmes dans le champ de blé fraichement récolté....

Les fous rire en taverne avec Milla, Max, Nunky... et bien d'autres... Sans compter les interventions folles de son frère Rochelet.... Décidément cette ville comptait à ses yeux, bien plus qu'elle ne voulait se l'avouer....

Elle en était la dans ses pensées quand elle entendit un Tap, tap, tap!

C'était Attala qui mettait fin à ce brouhaha joyeux... Elle plaçait les gens à table.. Tout le monde s'exécuta... Celtic découpa le gigot....

Rochelle, assise, tenta un timide.... Merci mes amis d'être présents ce soir... Cela me fait très plaisir... Elle prit la main de Jeroen dans la sienne sous la table pour se donner encore plus de courage... et continua... Je remercie tout particulièrement Attala de nous avoir organisé cette soirée si magnifique... Bon appêtit tout le monde tout ceci sent merveilleusement bon et semble très appétissant... Je ne sais pas vous mais moi ça m'a donné faim toute cette émotion....
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Cebyss

Cebyss était venue à la soirée en l’honneur de Rochelle, Jeroen et leur petit Lucas, accompagnée de Virgo, qui comme à son habitude était aux petits soins. Il venait de lui proposer un verre, elle le regarda et accepta en lui souriant.

Pendant ce temps, elle fit le tour de salle saluant les invités qui étaient déjà nombreux, elle cherchait Rochelle du regard afin d’aller l’embrasser. Attala était toute afférée, elle s’était vraiment donné du mal pour faire de cette soirée une réussite. Au bout d’un instant elle lança un

Citation:

Bonne ripaille à tous!

Tous les convives se dirigèrent vers la table pour y prendre place. Cebyss rejoignit Virgo et ils s’installèrent guidés par Attala.

Rochelle en bon « Maitre de cérémonie » souhaita un bon appétit à ses amis. La soirée promettait d’être animée et riche en émotions.
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Tiphany

Tiphany était assise pres de Celtic, Maella sur ses genoux,

elle voulait toucher a tout ce qu il y avait sur la table, aussi tétue

que ce son papa cette petite

tout etait bien organisée, une jolie table, de quoi manger et boire c etait vraiment une jolie fete, mais tiphany s avait qu ils ne resteraient pas longtemps étant donner qu ils devaient partir le lendemain soir en voyage......

tiphany regarda celtic, et lui dit tu veux prendre Maella sur tes genoux mon amour
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Celticdom

Allez! Viens ma fille! Celtic tendit les bras et Maella en fit autant, il attrapa la petite et l'assis sur les genoux devant lui.
Elle attrapa une cuillère en bois et commença a taper sur le tranchoir de son père.
Celtic la regarda en souriant.
De la pointe de son coutel il piqua un morceau de viande dans le plat et le déposa sur son tranchoir.
Il prit une bonne tranche de pain, détacha un petit morceau de croute qu'il laissa tremper dans le jus de la viande et il humecta les lèvres de Maella avec le jus de viande.
Goute ma fille, bientôt tu mangeras la même chose que nous.
Puis, pris d'une inspiration soudaine , il remplit son verre d'hypocras, se leva tenant bien maella sur son bras gauche et leva son verre en direction de Rochelle et de Jeroen.
Nous sommes réunis ce soir en votre honneur et pour vous dire au revoir. Car c'est bien d'un au revoir qu'il s'agit. Je ne désespère pas de vous revoir un de ces jours. A ce sujet sachez que nous avons suffisamment de chambres pour vous loger tous les trois ou peut être tous les 4, qui sait ce que nous réserve l'avenir.
Rochelle et Jero nous avons fait de la route ensemble et nous en referons encore.
A vous et a votre fils mes amis.
Il but son verre d'un trait et l'envoya se fracasser dans l'âtre.
Plus personne ne boira dans cette choppe.
Il se rassit et mordit dans sa viande.
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Attala

Ulcérée, Attala regarda passer sa chope qui finit dans le feu. Elle se mordit les lèvres pour ne pas faire d'esclandre.

Ma chope!! C'est quoi cette coûtume de sacrifier la vaisselle de son hôte!? Mon dieu! Pourvu qu'un autre n'ait pas la même idée...!

Pour parer à toute éventualité, l'aubergiste alla se poster devant l'âtre en faisant mine de remuer la porée qui attendait d'être servie. Si d'autres discours étaient à venir, elle voulait être prête à attraper tout objet volant...

Et comment qu'y vont faire pour boire après... directement au tonneau?
Pfff... ça m'étonnerait pas!

Encore une fois: bravo LJD Celticdom!

)

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Attala

Au bout de quelques minutes, Attala se rendit compte que les paroles de Celticdom avait jeté un froid... Tous les convives présents avaient en tête ce départ qui approchait et les séparations à venir.
Après avoir hésité quelques instants, elle se dirigea vers le troubadour qui semblait perdu dans ses rêveries ... C'était le moment ou jamais! Elle se pencha vers lui pour lui murmurer:

Allez mon brave! A votre tour! C'est le moment de nous montrer de quoi vous êtes capable! Si par hasard vous connaissiez un lai entraînant... l'assemblée est toute ouïe!

L'homme à la moustache sursauta en entendant sa voix et la regarda sans répondre avant de s'éclaicir la voix et

http://bseince.free.fr/Attala1/index.html

Attala sourit en l'écoutant.

Pas vraiment gai...mais ça s'écoute... S'il était un peu plus loquace il aurait un certain succès à la cour!
En tous cas, mes convives ont l'air d'apprécier...
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pnj

Apres plusieurs jours de voyages et une agression nocturne, horlane s’arrêta à Narbonne afin de déposer une plainte au poste de police, ayant été volé de tout ses biens, elle fut obligé de rester quelque temps dans cette ville… sortie du poste de police, horlane aperçue une auberge, elle décida de s’y arrêter, elle y rentra, salua les personnes présente et s’installa a une des tables.

Rochelle*

Rochelle se mit à rire quand elle vit Attala courir devant l'âtre après le lancé de chope spectaculaire de Celtic....

Un troubadour fit son entrée et se mit à chanter... Toutes les têtes se tournèrent vers l'homme et restèrent bouches bées lors de son intervention.

Quand il eut terminé, l'assemblée se mit à applaudir bruyamment.... C'est à ce moment la qu'on frappa à la porte....
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Attala

Tout en applaudissant le troubadour sétois, Attala regarda avec étonnement la nouvelle arrivante.

Une retardataire? Personne ne semble la connaître... plutôt une voyageuse... Que vient-elle faire céans?

Brusquement, Attala sursauta et se pressa vers la jeune femme inconnue.

Triple buse! C'est une cliente bien-sûr!

Bonsoir! Je me nomme Attala, aubergiste du lieu. Je suppose que vous venez pour une chambre? Nous avons une... heu... soirée en cours... Alors, en attendant que je m'occupe de vous, allez donc vous servir sur la table là-bas pour vous restaurez. Voici l'aiguière pour vos mains. Mais de grâce, posez votre baston... Il ne vous sera d'aucune utilité ici! Nous sommes des gens de bonne compagnie... Faites excuses, mais j'espère que vous avez de quoi payer les nuitées au moins...?

Tout en parlant à sa jeune cliente, Attala regardait du coin de l'oeil Rochelle qui semblait avoir retrouvé sa bonne humeur et souriait enfin...
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Virgo2007

Virgo se mit à rire à son tour, amusé par Attala.
Il balaya rapidement la salle, se leva, prit deux nouvelles choppes, en amena une à cette invité surprise et amena la seconde à Celtic.

Tiens donc l'ami, sur tes belles paroles, nous allons pouvoir trinquer, maintenant que nous sommes tous là.

Il se tourna vers Jeroen et Rochelle, leva sa choppe en leur direction et cria plus vivement :

A vous qui avez remplit nos vies d'agréables souvenirs ! A l'amitié !

pnj

Apres l’accueil de l’aubergiste, qui lui fut fort agréable, Horlane s’installa à l’une des tables puis s’adressa à la jeune femme tout en souriant :

Enchanté Attala, je me prénomme Horlane, je suis de passage dans votre ville et comme j’ai subi une agression nocturne sur les chemins menant a votre ville, je suis dans l’obligation de rester quelques jours ici, mais rassurez vous, il me reste encore de quoi me payer un bon repas chaud et une nuit dans l’une de vos chambres…

Rochelle*

Rochelle sourit à Virgo, elle leva son verre et renchérit... à l'amitié !
J'ai vécu de bons moments à Narbonne grâce à vous tous....

Des moments que je ne suis pas prête d'oublier....

Elle bu son verre d'un trait... Regarde l'âtre puis Dame Attala, un sourire aux lèvres.... mais finalement reposa sa choppe sur la table. Une envie de rire non dissimulée....

Rochelle sourit à la voyageuse qui cherchait le gîte et le couvert... Elle regarda Attala et d'un air entendu lui proposa de s'asseoir à la grande table où trônaient les Narbonnais....

Voulez vous partager notre repas Dame ?
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Attala

Rassurée sur l'état des fonds de la jeune Horlane, Attala n'eut cependant pas le temps de compatir sur son sort... Elle saisit ses jupes à deux mains et repartit vers la cheminée...
Voilà que Virgo et Rochelle à leur tour levaient leur chope et la regardaient d'un air amusé!

Ah non! Pas question...

Malgré elle, Attala se mit à sourire en retour. Après tout, que valaient quelques chopes brisées face au départ d'une ... amie? Elle abandonna son poste de surveillance, alla se servir du vin et éleva la main:

Dame Rochelle, Messire Jeroen... Vous nous manquerez et puisse Aristote veiller sur vous pendant votre voyage!
Dame Rochelle, je pense parler au nom de tous ici en disant que vous avez été un bon tribun pour Narbonne, accueillante, disponible et de bon conseil...

L'aubergiste avala une rasade et ajouta:

Quand vous serez arrivés à destination... Choisissez un vaste logis car il se peut qu'un jour où l'autre... vous receviez la visite impromptue de quelques narbonnais en goguette... si vous voyez ce que je veux dire!

Après un clin d'oeil appuyé, Attala termina son vin et annonca:

Allez sus au buffet! Il en reste encore! Vous allez pas me laisser ça? Vous aurez droit au dessert quand tous les plats seront vides!

Et elle reposa délicatement sa chope sur la table...
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Rochelle*

Rochelle regarda Attala et lui répondit....

La première chose que je ferai lors de notre installation est de faire construire d'immenses chambres pour vous y accueillir mon amie ainsi que tous ceux qui souhaitent voir Sontauban....

J'espère vous revoir très bientot, vous allez me manquer aussi... Attala ! nourrissez nos amis de viande bien rouge durant mon absence...

Rochelle lui fit un clin d'oeil d'un air entendu et lui sourit...

Elle se leva prit une bouteille de calva et servit tout le monde...

Là où je suis née, il faut faire une pause au milieu du repas... le trou normand... Elle regardait les convives qui avaient l'air ébahis, ne connaissant pas les coutumes de sa région natale....

Elle leva son verre, fit signe aux invités d'en faire autant et en bu une gorgée par politesse car en elle grandissait leur enfant....

Le trou normand fait, Rochelle se leva avec son assiette afin que tout le monde l'imite pour aller se servir au buffet....

il parait que la halle de narbonne me sera supprimée dans 3 jours pour la halle d'où je me trouverai.... quelle tristesse... ne m'en voulez pas si je ne puis finir ici....

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Attala

Pas peu fière, Attala regardait son buffet dévasté. Toutes les victuailles avaient été englouties. Les plus gourmands achevaient les beignets de pomme en les faisant glisser à l'aide de quelques gorgées d'hypocras.
Finalement, les convives présents avaient fait honneur à la réputation des narbonnais...

De solides ripailleurs ma foi!

Le festin touchait à sa fin et le moment des séparations était venu. Attala soupira:

c'est ainsi... toutes les bonnes choses ont une fin!

Et puis il était temps qu'elle prépare une chambre pour sa cliente qui semblait exténuée de ses mésaventures et baillait ostensiblement.
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Rochelle*

La soirée touchait à sa fin... Rochelle et Jeroen se levèrent, l'emploi du temps du lendemain allait être chargé, ils prenaient la route.....

Rochelle se dirigea vers ses amis... dans des accolades, elles les embrassait tous et regarda Attala.... prit ses mains dans les siennes et la remercia pour cette délicieuse soirée.... ce n'est qu'un au revoir, je sais que nous nous reverrons très bientôt...

Un dernier sourire et Rochelle et Jeroen sortirent pour rentrer chez eux....
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Toon3146

Toon se décida enfin à quitter la douce chaleur de la cheminée auprès de laquelle il avait passé le plus clair de la soirée pour se diriger vers Attala.

Il y a fort longtemps que je n'ai pas passé soirée aussi agréable Attala et je vous en remercie, votre auberge est sans nul doute à conseiller à tout voyageur en quête de repos et je ne manquerais pas d'être l'un de vos plus fidèles ambassadeurs. Je vous demande également de me permettre de vous confier que la qualité de votre accueil n'a d'égal que votre grâce et votre beauté.

Je tiens à vous donner cette petite esquisse en souvenir de cette inoubliable soirée, prenez garde ! la peinture nest pas encore tout à fait sèche.

http://bseince.free.fr/grenouille.jpg

Toon s'inclina devant Attala et retourna auprès de son âtre dans le cas où des retardataires auraient la bonne idée de faire une apparition.

pnj

Tino entendit des festivités émanant de l'auberge ee Dame Attala.Intrigué,celui-ci frappa à la porte et entra dans l'auberge.

Bien le Bonsoir tout le monde.

Tino Vit tous ses amis présent en ce lieux.Après avoir salué La Gente Dame ainsi que toutes les personnes présentes,il se rapprocha de son ami le Sir Toon qui semblait il tenait une peinture en ses mains.

Et bien mon ami,vous êtes un artiste.Quel bel oeuvre que voilà!!!

Sur ces quelques mots Tino alla s'assoir à coté du Sir Toon et trinqua à la santé de la maîtresse de l'auberge.

Attala

Etonnée et rougissante, Attala prit avec précaution la toile que lui tendait Toon.
Que de compliments... Elle n'en avait pas l'habitude... quoi que, avec Kenrui, elle avait déjà eu un aperçu de discours galant!
Au moment où, pour une fois muette, elle réfléchissait à quoi répondre pour ne pas paraître niaise, elle vit la porte de l'auberge s'ouvrir à nouveau...
Un instant elle crut au retour de Rochelle... Mais c'est Tino, un nouveau narbonnais qu'elle avait eu l'occasion de croiser en taverne qui entra et salua. Avec Toon, ils formaient une belle paire de barbus buveurs de tisane... Et malgré tout piliers de taverne...

...Allez comprendre!

Elle salua le nouvel arrivant de la tête.

Fort belle tenue ma foi!

Avant de revenir à la peinture qu'elle avait en mains. C'était bien la première fois... Etonnant! Au fond, on apercevait son auberge, enfin la salle commune et devant, chacun des invités présents à la soirée était représenté. C'était tout simplement magnifique! Toon avait un véritable talent...Et cela ferait un souvenir de cette soirée spéciale!
Toute à sa contemplation, Attala en avait complètement oublié de remercier...
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pnj

Jaccuzi entra dans l'auberge. Elle reconnu tout de suite Attala.

Salut, Attala. Sa fais longtemps ! Je me disais que j'allais te prendre une chambre, pour une semaine. Ce serait possible ?

La jeune femme sourit.

pnj

La jeune femme avança d'un pas soutenu à travers les rues.... Elle n'avait pas l'habitude du froid qui s'installait dans cette ville. A force de déambuler, elle se retrouva face à une auberge. Elle lui parait, vue de l'extérieur, une bien belle auberge à son goût. Elle se trouva face à la pancarde et lut ce qu'il y avait d'inscrit.

Hum, Au...ber...ge... de... la... gre... gre...nouille.... bleue. Original para un hostal. Vayamos a ver el interior al que esto se parece.

Dolaine savait parler un peu le français puisse qu'on lui avait appris pendant ses divers périples en france. Elle frappa à la porte d'entrée et entra dans la salle commune. Elle, qui avait greloté toute la journée, était contente de trouver un peu de chaleur. La jeune femme était un peu perdue dans cette salle. Elle se réchauffa les mains en les frottant l'une contre l'autre et chercha des yeux une personne à qui s'adresser...

Attala

Au secours!! Je fais comment moi avec la cohérence du récit en cours? Bon, alors on dit que tous les invités sont partis et... vite! vite! une idée... scrogneugneu...

Après la soirée joyeuse et nostalgique de la veille, Attala finissait de ranger sa vaisselle en baillant à s'en décrocher la mâchoire...
Fidèles à leur réputation, les sieurs Tino et Toon avaient été les derniers à partir en chantant à tue-tête dans la ruelle endormie les louanges de la Sainte Boulasse!
Avec tout le rangement, l'aubergiste avait à peine eut le temps de s'écrouler sur sa paillasse. Et ce matin, il avait bien fallu ranimer le feu pour réchauffer un brouet pour sa cliente.
Attala baillait une énième fois... quand Jaccuzi entra, fraîche et dispose, pour lui demander une chambre...
Attala mit un certain temps à réagir: ses pensées comme ses mouvements étaient engourdis... le froid? l'abus d'alcool? la fatigue? Allez savoir...

Une chambre? Une semaine? Ben pourquoi pas mais l'a-t'y pas un logis la fillote?

Au moment ou elle ouvrait la bouche pour répondre, la porte se fit à nouveau entendre.
Attala s'avança dans la salle commune et aperçut une autre femme.

Ben décidemment... pas le temps de souffler aujourd'huy!

La brune narbonnaise afficha un sourire de circonstance.

Bonjorn mes dames! Vous êtes les bienvenues à la Grenouille bleue!
Jaccuzi, je peux sans problème te loger à l'étage mais... pardonne ma curiosité... n'as-tu pas déjà un logement à Narbonne?
Quant à vous Dame, sachez que je me nomme Attala, tenancière du lieu... Oh, mais je vois que vous êtes transie! Venez donc vous réchauffez au coin du feu. On dirait qu'il gèle ce matin... Et puisqu'on y est...

Attala fila chercher trois gobelets qui avaient échappé au feu destructeur et aux lancers de Celticdom et les remplis de l'hypocras qui chauffait tranquillement sur le trépied.

Tenez! Buvez ça! Y'a rien de tel pour faire reculer la morsure du froid!
Santat!
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pnj

Jaccuzi bu son verre et se réchauffa auprès de la cheminée. Après cela, elle répondit

Oh si, j'ai déjà un logement ne t'en fais pas. Mais j'avais envie de venir te rendre visite et de passer un peu de temps à l'auberge. C'est pour moi... Comme des vacances ! Tu comprends ?

Jaccuzi regarda Attala d'un air malicieux.

pnj

Jeina avait marché toute la nuit. Epuisée par sa longue route, elle se rendit à peine compte qu'elle tenait encore debout et qu'elle était devant une auberge. Elle trouva la force de frapper à la porte et d'entendre une voix lointaine lui dire d'entrer. Elle poussa la porte avec les dernières forces qu'il lui restaient et s'écroula dans la pièce, la main fermée sur un étrange médaillon...

Attala

Encore!!!

Ce fut tout ce qui vint à l'esprit d'Attala en entendant à nouveau des coups à la porte.
A regrets, elle posa son gobelet d'hypocras et s'éloigna des deux femmes présentes pour se diriger vers l'entrée.

Qui que vous soyez... entrez!

Au moment où elle arrivait, la porte s'ouvrit en grinçant et une femme s'écroula à ses pieds, visiblement transie...

Par Christos!

L'aubergiste jeta un coup d'oeil à l'extérieur mais ne vit personne d'autre. Puis elle s'agenouilla sur la forme évanouie pour la secouer.

Sainte mère de Christos... qu'est-ce que je vas faire de vous? Réveillez-vous! Allez debout!

Mais rien n'y faisait, visiblement l'inconnue était bien vivante mais trop faible...Il fallait la réchauffer...
Attala se retourna.

Jaccuzi! Et vous aussi Dõna! Sans vous commander... accourrez ici! J'ai besoin de votre aide! On sera pas trop de trois pour la porter près du feu et voir ce qu'elle a...

Et sans plus attendre elle saisit sa probable nouvelle cliente sous les bras pour la transporter plus aisément.
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pnj

Oh Sainte Mère !

Jaccuzi accourra et aida les deux femmes à transporter l'évanouie. Attala eu le mauvais réflexe de l'allonger, mais Jaccuzi le corrigea immédiatement.

Non, il faut qu'elle soit assise !

Jaccuzi courru jusqu'à la cuisine et en sortit, un verre d'eau à la main. Elle fit une manoeuvre qui força l'évanouie à avaler l'eau et comme par miracle la femme se réveilla.

Oh, mon dieu ! Vous êtes vivante ? On a eu peur, vous savez !

pnj

Jeina se réveilla en sursaut. Devant elle se tenaient trois femmes qui avaient l'air inquiètes.

Où... où suis-je ??

La jeune femme crispa sa main droite mais n'y sentit qu'une chaine.

Mon médaillon, je... je l'ai perdu... NON !

Jeina se releva d'un coup mais ne put tenir sur ses jambes et s'écroula sur le sol.

Mon médaillon... je dois le retrouver...

La jeune femme, abattue, se mit à pleurer espérant retrouver l'objet cher à son coeur.

Attala

Allons bon! Qu'est-ce encore?

Se dit Attala en voyant la femme qui venait juste de reprendre ses esprits fondre en larmes.

De quel médaillon parle-t'elle?

Embarassée mais compatissante, elle se pencha vers l'inconnue.

Voyons Donã... Calmez-vous! Je suis Attala et vous êtes dans mon auberge.
Dites-nous plutôt comment vous vous nommez et d'où vous venez... Ensuite, si vous avez de quoi me payer, je vous promets un bon lit et vous retrouverez vos forces dès demain!
Pour votre médaillon, il doit pas être loin... Regardez donc dans votre giron! il ressemble à quoi d'ailleurs ce médaillon?

L'aidant à se relever, Attala la conduisit près du feu.

Tenez, asseyez-vous au coin de la cheminée et racontez nous ça pendant que je vous prépare une écuelle de brouet pour vous remplir la panse.

Attala était du genre à penser qu'on voyait les choses sous un meilleur jour l'estomac plein.
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Jeina regarda la Dame au nom d'Attala. Elle s'efforça de sourire mais ses larmes continuaient de couler. Elle repensa à sa route mouvementée et au médaillon...

Je...je me nomme Jeina. Je viens de loin, très loin... J'ai beaucoup voyagé ces derniers temps et...et l'on m'avait confier un médaillon... et je... je devais le donner à quelqu'un mais je n'ai pas finit ma route, pas encore. Le médaillon, je dois le retrouver.Vous ne pouvez méme pas vous imaginer le nombres de personnes qui sont à sa recherche...Une étrange légende l'entoure, des morts aussi, beaucoup de morts. Mais il doit parvenir jusqu'a son destinataire...

Jeina se tut un instant et regarda les dames qui devaient la prendre pour une folle... Elle attendit et mangea tout ce qu'on lui donna et annonça d'une meilleure voix:

Je pense que je vais rester un petit moment ici...Le temps de retrouver le médaillon. Quand à l'argent...

Jeina prit un couteau et coupa le bas de sa longue robe mauve. Il en tomba plusieurs écus. La jeune femme reposa le couteau et jeta le bout de sa jupe dans le feu. Elle sourit en voyant l'air étonné des Dames.

Simple précaution... il y a beaucoups de brigands sur les routes... Au faite, combien vous faut-il Dame Attala ??

Jeina sourit aux dames, posa l'argent sur une table et sortit au dehors à la recherche de médaillon...

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Dolaine accepta l'invitation au coin du feu par la femme qui se mommait Attala. Elle but une boisson qui semblait réchauffer le corps. Une autre dame fit de même car elle semblait connaître la maîtresse des lieux. Elle s'adressa à Attala avec son accent espagnol :

Ennn...chantée Señora Attala, je me pré...sente Señorita Dolaine... Je viens d'Espagne et suis en vo...ya...ge... Je cher...che une cham...bre pour la nuit....

D'un coup, Dolaine fut arrêtée dans son discours car une deuxième personne fit son entrée dans l'auberge. Elle s'écroula sous leurs yeux et toutes se précipèrent pour lui porter secours. Les trois femmes s'occupèrent de la personne qui était mal en point.... Lorsque celle-ci reprit un peu de force, elle expliqua aux personnes autour d'elle, l'histoire de son médaillon... Dolaine écouta avec attention en essayant de comprendre le plus possible. Les deux autres femmes semblaient bien gérer la situation. Puis, elle repartit en route pour rechercher son médaillon... Dolaine s'adressa à nouveau à Dame Attala :

C'est... hum.... tou...jours comme... hum... ça ici ??? Au...tant a..gi...tée...

Puis, elle lui sourit en attendant sa réponse en espérant qu'elle est compris ce qu'elle venait de dire....

Attala

Agitée... agitée.... c'est un bien grand mot Senoritã Dolaine... disons que ça vient et ça va...

répondit machinalement Attala en regardant machinalement les écus déposés par Jeina qui venait de partir à la recherche de son mystérieux médaillon.
Puis, se voulant rassurante, elle sourit, empocha prestement les dits écus et ajouta:

Mais je dois dire que malgré l'hiver qui s'annonce et la fermeture des frontières du Languedoc, je n'ai jamais vu autant d'estrangers à Narbonne! Notamment en provenance des royaumes espagnols... comme vous Senoritã... Je ne sais pas ce que cela signifie, mais si ça fait marcher mon commerce, j'en suis fort aise!

Attala tapota ostensiblement son aumonière rebondie puis reprit:

Bon, c'est pas le tout, mais pendant que Dona Jeina est sur les traces de son médaillon... je vous montre les chambres?
Suivez-moi par ici... Jaccuzi, Senoritã Dolaine, je vous précède...

Attala ouvrit la porte arrière...

Ohhhh! Regardez! Il neige!

L'aubergiste leva les yeux au ciel et admira un instant les premiers flocons qui tombaient.

Prenez garde à ne point glisser dans l'escalier! Les chambres sont en haut...

Arrivée à l'étage, elle ouvrit deux des chambres et laissa ses clientes choisir.

En ouvrant une des lucarnes pour aérer, elle jeta un coup d'oeil dans la ruelle en bas en tentant d'apercevoir la voyageurse au médaillon perdu... mais sans succès...
Mine de rien, Attala était légèrement inquiète. Ce médaillon devait être de grande valeur et cela risquait d'attirer des ennuis... surtout si d'autres personnes le convoitaient...

Bah... à la nuitée la milice patrouillera et la porte de l'auberge est solide... espérons que ça dissuadera les fredains éventuels...
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Je vais prendre la première chambre, je te remercie Attala. Quant à cette histoire de médaillon, il demeure tout de même un mystère... On ne sait pas pourquoi, ce bijoux est si important ! J'espère que ça ne rapportera pas de personnes indésirées à sa recherche, ici.

En vérité, Jaccuzi était paniquée. Elle n'avait pas peur pour elle, mais plutôt pour Narbonne et pour cette dame au médaillon perdu. Qu'allait-il lui arrivé ? Voyant qu'Attala était dans le même état, elle prit un ton rassurant et annonça, en tapotant l'épaule de l'aubergiste:

Mais ne t'en fais pas Attala. Narbonne est une ville tranquille, je ne pense pas qu'on aura de soucis. Et puis, nos brigadiers veillent, sur notre si jolie ville.

Jaccuzi sourit, puis reprit la parole :

Je te laisse, je vais m'installer tranquillement. Je serais là ce soir pour le dîner.

Jaccuzi entra dans sa chambre referma la porte et changea son petit, pour ensuite le coucher.

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Dolaine écouta attentivement Dame Attala... et lui sourit. L'aubergiste était contente d'avoir des clientes étrangères qui faisaient tourner son affaire. Dolaine était sûre qu'une chambre ici serait parfait pour la nuit. Elle aurait de quoi s'alimenter et se reposer dans un lieu assez calme. Puis, Attala proposa la visite des chambres.

Muy vamos !

Dame Attala ouvrit la porte et........ surprise la neige tombait... Les trois femmes regardèrent, un instant, la neige venant du ciel. Pour Dolaine, la neige était tout nouveau car dans son pays, il neigé très peu voire pas du tout ! Elle suivit le conseil de l'aubergiste concernant les escaliers et elles arrivèrent toutes à l'étage des chambres. Dame Attala ouvrit deux des chambres qu'elles possédaient. Les deux jeunes femmes n'avaient qu'à choisir leur chambre parmi les deux proposées.

Je..... vais..... pren....dre la... deu...xième... cham...bre. Gracias Señora Attala ! Voy a hacer lo mismo. Et... je... pren...dre... le dîner... ici ... ce soir !

Dolaine fit un sourire à l'aubergiste et entra dans sa chambre. Elle referma la porte et s'installa tranquillement en attendant le dîner...

Attala

Après avoir installé ses clientes, Attala avait fait un saut jusqu'au marché pour se réapprovisionner. Il y avait foule malgré la neige. Un pélerinage était apparemment en cours et faisait halte à Narbonne...
En rentrant à l'auberge, Elle prépara de quoi rassasier des dames affamées puis alla chercher quelques oeufs auprès des poules dans la cour arrière de l'auberge.
Avec surprise, elle vit là deux pigeons porteurs de messages. Rapidement, l'aubergiste récolta les oeufs sous le ventre des poules caquetantes et retourna au chaud pour lire son courrier.
La première lettre était de Kenrui, à présent installé à Montpensier et toujours à la recherche d'une promise, qui lui demandait de venir le rejoindre... Tout en lisant le message de son ami, Attala souriait avec nostalgie.
La seconde lettre commencait par:

Citation:

/SPAN>Bonjour ma petiote

Sans avoir besoin de regarder la signature, Attala se mit à rire.

Ce bon frère Isaac! Comment a-t'il su où j'étais? Comment va-t'il? Voyons... Miséricorde!!

Citation:

Il faut que tu fixes une date afin que je puisse descendre dans le Sud pour pouvoir participer à ton baptème. Cela me fera un long voyage mais j'en profiterai pour étudier quelques livres.

Le moine semblait décidé à venir...
Aussitôt, la jeune femme ressentit un fort sentiment de culpabilité.

Et moi qui n'ai même pas commencé la pastorale...

Accaparée par l'auberge et le travail aux champs, Attala avait complètement oublié sa promesse de se faire baptiser.

Faut dire aussi que les bondieuseries et moi... ça fait deux! Et faut pas s'y tromper, la grenouille de mon enseigne n'a rien d'une grenouille de bénitier!

Mais une promesse était une promesse et dès demain elle irait à l'archevêché pour étudier le dogme...
En attendant, elle ressortit dans la cour et monta à l'étage prévenir ses clientes que le repas était prêt.
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Jeina avait finit par retrouver son médaillon. Elle rentra tard la nuit dans l'auberge. Ne voulant réveiller personne, elle prit une plume et écrivit un mot qu'elle posa sur le comptoire.

Citation:

Je ne ve pa vou dérangé plu lonten. Je vé repartir, le médaillon me lésse pa le choi...

Jeina relut son mot et soupira.

Citation:

Veillé escusé mon écritur, je né pa labitude...

Jeina prit son col qu'elle avait laissé sur une chaise, le mit et sortit en courant, vers les remparts de la ville.

Attala

Allongée sur sa paillasse dans un coin de la salle commune, Attala s'était réveillée en sursaut en entendant la porte de l'auberge s'ouvrir...
Aussitôt, elle s'était raidie, terrorisée à l'idée qu'un malandrin soit entré. N'osant ni bouger, ni respirer, mais les yeux grands ouverts, elles avait observé avec angoisse la forme qui se mouvait dans la pièce à la lueur du feu.
L'intrus n'était pas resté longtemps, mais cela lui avait semblé une éternité. Une éternité passée à se demander s'il allait la tuer, la violer, mettre le feu à l'auberge, monter à l'étage s'en prendre à ses clientes... Et puis l'ombre était repartie. Et Attala avait reprit son souffle, le corps trempé de sueur.
Avec précaution, elle se leva, s'attendant à tout moment à voir la porte s'ouvrir de nouveau...
Puis, soudain, en colère contre elle-même et son imprévoyance, elle fonça, ferma et barricada l'entrée en se demandant bien pourquoi elle avait oublié de le faire...?

Arg... Pardieu! J'attendais l'estrangère partie à la recherche de son médaillon... Mais vu la visite que je viens d'avoir l'histoire qu'elle nous a contées devait être vraie!

Peu rassurée, la brune aubergiste fit de la lumière et inspecta les lieux.

Sur une table elle aperçut un parchemin et, approchant la flamme de la bougie, déchiffra le message.
Un gros soupir de soulagement lui échappa.

Loué soit Aristote! C'était donc elle! Ben par ma foi, cette drôlesse doit être un peu dérangée mais pas démunie... Elle m'a payé et fort généreusement une nuité dont elle n'a même pas profité!

Attala souffla la chandelle, remit une bûche dans la cheminée pour conserver une chaleur agréable dans la pièce et retourna s'allonger bien décidée à finir sa nuit tranquillement avant que les matînes ne carillonnent.
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Lorsque Dolaine entendit la voix de Dame Attala, elle sut qu'il était l'heure de dîner. Elle sortit de sa chambre et se diriga vers la grande salle commune... Elle vit que l'aubergiste avait préparé un bon repas. Dolaine s'installa à une table et dégusta avec appétit ce délicieux repas qui lui faisait mettre en essence toutes ses papilles gustatives.

Gracias Señora Attala ! Vo...tre... dî...ner... est.... bon. Gracias !!!

Puis, Dolaine quitta la salle commune et se réfugia à nouveau dans sa chambre. Elle s'endormit rapidement après le bon repas qu'elle venait de prendre...

Le lendemain matin, après avoir passé une bonne nuit agréable, elle se précipita dans la grande salle avant que Dame Attala ne soit debout. Elle entra discrètement et posa sur la table une bourse bien rempli d'écus pour la chambre. Dolaine laissa un petit mot qui accompagné la bourse.

Citation:

Gracias Señora Attala ! Gracias por su acogida y su gentileza ! Je... hum... doit partir.... rápidamente. Hasta la vista Señora Attala !

Dolaine quitta l'auberge en douce, à la fraîcheur matinale pour continuer sa route vers une autre ville....

Attala

Quand les matînes carillonnèrent, Attala était debout depuis longtemps.
Enfin, debout est un bien grand mot... Plusieurs fois, elle avait dû plonger la tête dans le tonneau d'eau claire pour éviter de s'endormir ... Il y avait trop à faire...
Pour le moment, elle aérait et battait les courtepointes des chambres vides en maugréant après certaines mauvaises habitudes de certaines clientes... comme celle de quitter une auberge au petit matin en pensant ne réveiller personne...

Mais qu'est-ce qu'elles ont donc ces femmes du Sud à avoir la bougeote?! On dirait qu'elles ont le Sans-Nom à leurs trousses...
Au moins, la jeune Horlane est repartie au grand jour vers Montpelhier, ses forces retrouvées... m'a laissé une jolie somme!

A présent, il ne restait plus que Jaccuzi à l'auberge, Jaccuzi et son marmot.
Mais l'aubergiste savait que de ce côté là elle serait tranquille un bon moment étant donné que le dit marmot avait tenu sa jeune mère éveillée une bonne partie de la nuit...

Y doit faire ses dents...

Le ménage terminé, Attala redescendit pour trouver deux pigeons envoyés l'un par Rochelle:

Citation:

En effet, le lendemain de notre arrivée à Montauban, celle ci a été prise par des espagnols qui ont dévalisé la mairie. Le pire de tout c'est qu'avec mon accent Occitan, ils m'ont pris pour l'une des leurs. J'ai subis un interrogatoire musclé..... Je ne vous explique pas ma frayeur..... Du coup nous avons laissé tomber leurtauban et sommes partis dans le village d'a coté, cahors.
Je ne sais pas du tout si nous y resterons. La guyenne est vraiment dans un sale etat.... Plus d'argent et des gens qui se dechirent sans cesse. C'est usant.....

Ah... encore ces espagnols! J'espère que Cahors sera plus accueillante pour eux...

Attala soupira, tracassée. l'autre courrier était de Kenrui:

Citation:

je vais me rapprocher de toi car apres mon voyage je vais dans le duché de guyenne. je serai plus pres ^^ et je passerai te rendre visite a Narbonne ^^

Attala était partagée entre la joie et l'inquiétude: joie de revoir bientôt un ami et inquiétude de savoir qu'il allait s'aventurer dans un duché envahi de brigands et affaibli par les querelles... Elle se promit, dès qu'elle aurait un moment, de répondre à ses amis.

En attendant, la journée va être longue... j'vas faire un tour aux champs, cueillir du gui pour la veillée de Noël, filer à l'archevêché pour me renseigner sur ce fichu baptême, pis y'a encore l'hypocras qui infuse à filtrer, des victuailles à négocier au marché...
Allez! Zou! courage ma fille... et si j'commençais par aller prendre un p'tit remontant en taverne? Voilà une bonne idée! Ca va me requinquer...
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La porte de l'auberge s'ouvrit timidement et Amydrion entra. Il regarda tous autour de lui et contempla avec admiration l'auberge. Il faisait une chaleur agréable à l'intérieur.

Voici donc la fameuse Auberge de la Grenouille Bleue!

Il chercha une place ou s'installé et s'assit.

Attala

L'arrêt en taverne avait duré plus longtemps que prévu... difficile de s'arracher à la bière et à la convivialité qui y régnaient.
Mais à présent, Attala se hâtait car il lui restait encore à s'occuper de son hypocras qui infusait depuis trois jours en prévision de la veillée de Noël.
A cette idée, un sourire espiègle naquit qur ses lèvres... En l'honneur de ses frères, elle avait décidé d'attraper sous le gui tous les hommes qui lui tomberaient sous la main... et peu importe le quand-dira-t'on:

J'ai une coutûme familiale à respecter par Christos!

En entrant dans l'auberge, Attala vit un jeune homme assis près de la cheminée.

Tiens... un client?

En entendant du bruit, l'homme se retourna et l'aubergiste reconnut le vagabond dont elle avait fait la connaissance quelques heures plus tôt en taverne.

Oh... Bonne journée à vous Amydrion! Vous êtes venu jeter un coup d'oeil à mon auberge? Ou vous voulez que je vous enseigne le peu que je connais en occitan?

Attala lui fit un clin d'oeil au souvenir de leur conversation en taverne et ajouta:

Vous tombez bien... Vous allez m'aider à filtrer mon hypocras et en échange je vous le fait goûter! Et pis vous m'raconterez ce qui vous amène à c'te heure...

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Amydrion se retourna et écouta l'aubergiste avec attention. Il sourit aux propos d'Attala et se leva.

Si je peus aidez ^^

Tiens, Bonjour Aubergiste!

Celà le fit sourir. Amydrion était d'Humeur joyeux et content. Il fallait donc faire attention a son humour dévastateur.

Ce sera avec un très grand plaisir que je vais vous aidez a filtrer votre .... heu ... c'est quoi déja? Votre truc ...

Si vous me le faîte pas gouté...

Il regarda d'un aire géné Attala.

Alors, qu'est-ce qui m'anène? Ben rien de très spécial en fait. Je passais devant votre auberge, et je me suis dit : Une grenouille bleue? Sa existe? Alors par curiosité je suis venu voir! Et j'ai aussi entendu quelques rumeurs à propos de cette auberge .... comme quoi que la patronne offrait de très bon Hypocras.

Zut, elle va me le faire gouté à coup sûr!

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Jaccuzi entra. Attala n'était pas au guichet alors pour ne pas la déranger, elle prit un crayon et un parchemin, puis elle écrivit:

Citation:

Bonjour, Attala. Je suis partie de ton auberge un peu plus tôt que prévu, une nuit. Alors pour ne pas te réveiller, j'ai emporté la clef avec moi et je n'ai pas payé. Je suis revenue aujourd'hui, mais ne t'ai pas trouvé alors je t'ai déposé ce mot. L'enveloppe qui est à côté contient l'argent que je te dois, ainsi que la clef de la chambre. A bientôt. Jaccu.

Jaccuzi posa l'enveloppe contenant les écus à côté du message et cacha le tout derrière le comptoir. Après cela, elle repartit, refermant avec soin la porte de l'auberge.

Attala

En écoutant le discours d'Amydrion, Attala sourit et retroussa ses manches.

A la bonne heure beau moustachu! Vous m'avez l'air plutôt dégourdi et j'aime ça!
Les grenouilles bleues j'sais point si ça existe mais c'était ma fantaisie de nommer mon establissement ainsi...
Quant à l'hypocras, je tiens la recette de mon père... qu'Aristote le garde! Et y dois être prêt pour ce soir.
J'vas chercher mes ustensiles et j'vous explique comment on procède... bougez pas!

L'aubergiste collecta tout ce dont elle avait besoin: louches, carrés de tissu propre, tonnelets... et les rassembla sur le comptoir.
Ce faisant, elle vit une lettre posée là. En la lisant, elle secoua la tête stupéfaite.

Ben décidemment... ma grenouille est un vrai moulin à vent... ça arrive, ça repart... mais au moins, ça rapporte!
Le bon côté, c'est que j'ai plus à me soucier d'aucun client pour l'instant...

Bon... alors voilà!

Elle enleva le couvercle de bois qui fermait le chaudron où infusait l'hypocras.

Sentez-moi cette bonne odeur d'épices!

Tendant une louche à Amydrion, elle entreprit de lui expliquer ce qu'elle attendait de lui...
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Attala

[une matinée de janvier]

Quelques jours après la veillée de Noël qui s'était révélée riche en surprises, Attala était à l'étage.
Elle venait d'avoir une idée pour améliorer le confort de ses clients. Après avoir fouillé dans ses coffres et dans l'écurie attenante à la bastisse, son projet commençait à prendre forme...
En fait, l'aubergiste avait dans l'idée de proposer une salle d'étuve aux marchands poussiéreux et aux dames courbattues par les soubressauts des voitures ou des longues chevauchées.
Pour être honnête, la salle d'étuve en question était un petit réduit doté d'une minuscule fenêtre et situé entre deux chambres. Un grand baquet tenait lieu de bain. Les draps de bains et les serviettes étaient rèches et rapiécés... Elle n'avait pas trouvé mieux... Mais le lieu était à l'abri des regards. Quelques chandelles habilement disposées le rendraient chaleureux et intime.
Après maints allers et retours pour rassembler les objets nécéssaires à l'endroit, Attala s'arrêta, satisfaite.

Ouf! Une bonne chose de faite! Reste encore le souci de l'eau à chauffer et à monter... Mais les riches marchands et les nobles ont toujours dans leur suite un ou deux valets qui pourront s'acquitter de la tâche.

Attala ferma la porte de sa nouvelle "salle de bains" et descendit à la salle commune pour s'offrir un gobelet d'hypocras bien mérité. Elle le dégusta près de la cheminée en pensant aux récents changements survenus dans sa vie...

Saint Noël a été plus que généreux avec moi...
D'abord, il y a eu les quatre moutons achetés grâce aux écus gagnés en tissant des vêtements pour qui veut. Quatre moutons bien dodus qui paissent dans un enclos hors les murs. Quatre moutons nommés Chapi, Chapo, Esteban et Tao, sur une idée de Kiara, narbonnaise un brin originale...
Ensuite, il y a eu cette rencontre en taverne avec la femme du nouveau Coms, Dame Nanelle d'Euphor qui m'a proposée de devenir médiatrice comtale... J'ai fini par accepter... par curiosité!
Et pis y'a eu cette barque venue d'on ne sait où et qui a échoué devant la porte de l'auberge.

Attala sourit et termina son gobelet

Eh ben... Si on m'avait dit à l'été dernier que je traverserai tout le Royaumes pour m'installer ici, à Narbonne... Et que j'y ferai de belles rencontres....
Hum, ça mérite une autre tournée!

La jeune femme alla se servir et leva haut son gobelet en citant de mémoire.

Où l'amitié est bonne
Où l'amour se donne
Des louanges je chanterai pour toi, Narbonne!
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Jaccuzi entra accompagné de son fils qu'elle tenait dans ses bras. Elle avait envie de rendre visite à son amie. Elle souria à Attala:

Coucou, Attala. Je viens te rendre une petite visite accompagné du petit Romaric, déclara Jaccu.

Jaccu fourra Romaric dans les bras d'Attala. La jeune femme regardait les mûrs magnifiquement tapissés et la pièce chaude et chaleureuse qui les entouraient.

Et bien tu as fais de ce petit bout d'maison, un vrai paradis ! Bravo, franchement, dit sincèrement Jaccu.

Attala

Tenant Romaric à bout de bras, Attala regardait alternativement le marmot et sa mère d'un air aterré...
La dite mère, Jaccuzi était entrée dans l'auberge à l'improviste et lui avait planté son rejeton dans les bras en devisant gaiement.
Attala n'osait bouger de peur de faire tomber son fardeau qui, en plus, commençait à gigoter.
C'était la première fois qu'elle tenait un enfant... En tant que petite dernière de la fratrie, elle n'avait jamais eu l'occasion de jouer avec un bambin ou même de s'en occuper.
En voyant que l'enfant la regardait, Attala tenta un sourire que Romaric lui retourna tout en gigotant de plus belle!

Un asticot! Qu'est-ce qu'il a à bouger comme ça?

Pas décidée à prolonger l'expérience, Attala profita de ce que Jaccuzi se rapprochait d'elle pour lui rendre son enfant. Soulagée...

Bonjorn Jaccuzi! Heureuse de te voir! Mercé pour tes compliments!
A ce que je vois, tu vas bien et ton petit... Il est magnifique! Et très...heu...dynamique!
Je dois aller au marché. Tu m'accompagnes et tu me racontes ce que me vaut ta visite?

De peur de devoir reprendre le paquet gigotant, Attala alla chercher deux grands paniers d'osier et ouvrit la porte à son amie en lui faisant signe de passer devant.

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Attala remuait dans tous les sens et durant un instant Jaccuzi se demanda à quoi était dû tout ce rafut.

Euh, oui... Si tu veux, je t'accom...

Jaccu n'eut pas le temps d'en dire plus qu'Attala l'avait déjà poussé hors de l'auberge. Sur le chemin du marché, Attala était très silencieuse et ce n'était pas du tout dans son habitude. La jeune femme avait une mine triste...

Que se passe-t-il Attala ? Je pensais que ma visite allait te faire plaisir, mais tu n'as pas une mine réjouie.

Attala

Citation:

Que se passe-t-il Attala ? Je pensais que ma visite allait te faire plaisir, mais tu n'as pas une mine réjouie.

Et vlan.... Dans quel pétrin me suis-je fourrée?

Attala rougit, embarrassée, en voyant l'intérêt réel de son amie. Elle hésita un long moment entre la vérité et le mensonge.

Par Christos! Comment lui dire que les marmots et moi... c'est comme la tisane et moi...moins j'en vois...mieux j'me porte!

Comment dire cela à une jeune mère fière de sa géniture? Mieux valait louvoyer...

Plaisir? Bien-sûr que te voir est un plaisir mais... je suis très occupée entre mon champ, les moutons, la pastorale, le tissage... Au fait, ta houppelande sera bientôt achevée.... et un peu inquiète aussi. Depuis quelques jours, l'auberge marche au ralenti. J'ai peu de voyageurs en raison de la fermeture des frontières... Alors je m'interroge, je me pose des questions et parfois... Il me vient des envies d'aller voir ailleurs si la bière est meilleure...
Mais assez parlé de moi! T'aurais pas plutôt des ragots croustillants à me conter?

Attala sourit à Jaccuzi et l'entraîna en direction du marché où elles passèrent un long moment en devisant des dernières nouvelles de la cité.
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Jaccu trouvait qu'Attala n'était pas très sûre d'elle. Aussi, elle répondit:

Si ma visite te dérange, je préfère que tu me le dises Attala. Je ne renouvelerais pas l'expérience. Enfin, désolé, je n'ai pas de ragots. Et toi ?

Jaccu regarda Attala, droit dans les yeux. Ainsi, elle la supplia de dire la vérité.

Attala

Après avoir rassuré Jaccuzi et partagé quelques rumeurs avec elle, Attala reprit le chemin de l'auberge. Ses paniers ne pesaient pas lourd. Sur le marché, les étals n'étaient pas bien pourvus en cette saison. En marchandant, l'aubergiste avait réussi à obtenir des choux, des racines, une miche croustillante, six poissons, un bon gros morceau de lard... sans oublier quelques pommes séchées.
La salle commune de l'auberge était vide... Toujours pas de client ... et le feu se mourait lentement. Posant ses paniers, Attala commença par ajouter des bûches dans l'âtre.
Un, puis deux roucoulements l'avertirent que du courrier venait d'arriver. Elle délivra les pigeons de leur colis et s'assit pour lire.

Ah! Des nouvelles de Dame Rochelle!

Citation:

Bonsoir Attala,

Votre pigeon a mis un peu de temps à me trouver car nous sommes toujours à la recherche d'une ville où habiter. nous sommes en voyage en route vers Blaye, à coté de Bordeaux. Nous verrons bien comment est ce village.
A mon tour je vous souhaite une très bonne et heureuse année 1457.
La famille ne s'est pas aggrandie mais je n'hesiterai pas à vous en faire part quand ce sera le cas.
Passez le bonjour à nos amis de Narbonne... j'ai toujours une pensée nostalgique pour cette ville.

Je vous embrasse,
Rochelle

Hum... l'a toujours la bougeote notre ancienne narbonnaise!

Le second courrier était de Kenrui. A la lecture de sa missive, Attala se rembrunit. Son ami, en route pour venir la visiter, avait dû faire demi-tour en raison d'une épidémie mortelle qui s'étendait en Guyenne...

Encore cette maudite Guyenne!

Il s'en était retourné à Montpensier, refoulé par les autorités du duché...

Et moi qui me faisait une joie de le revoir... mais sa santé avant tout!

En soupirant, Attala replia les missives et s'occupa des provisions, le moral en berne.
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Attala

[le lendemain]

Dans la matinée, alors que le soleil d'hiver tentait en vain de percer à travers les nuages, l'aubergiste sortit sur le pas de sa porte pour jeter un coup d'oeil aux alentours...
La rue était animée et bruyante, pas l'ombre d'un ours à l'horizon, quoi qu'en dise la rumeur.
Munie d'un fagot de branches de frêne, Attala commença à balayer le seuil et les abords de l'auberge. Si un curieux s'était approché d'elle à ce moment là, il aurait pu l'entendre ronchonner...

Répulsif... répulsif... et pis quoi encore!!
Y va voir de quel bois je me chauffe si y s'avise de colporter des ragots pareils!

Pour tout vous dire, un narbonnais de sa connaissance... blond, moustachu, éleveur de moutons de son état et à la langue bien pendue... avait osé sous-entendre que son établissement rebutait les voyageurs...

Non mais! Quel affront! Ma Grenouille est tout à fait honorable et accueillante! La pitance y est abondante et gouteuse, les lits sont aérés tous les jours, les paillasses changées toutes les semaines, le sol est lavé à l'eau deux fois la semaine... et en plus, on peut y prendre un bain!
Foi d'Attala, je lui tirerai bien les oreilles à l'occasion à ce Messer!

Après avoir fait place nette, l'aubergiste se redressa, encore vexée. Mais bien vite, son air renfrogné disparut, remplacé par un sourire de bienvenue.
Deux cavaliers à l'évidence harassés venaient de mettre pied à terre devant l'auberge.

Les affaires reprennent!

Bien le bonjour mes sires! Entrez je vous prie! Mon auberge vous est ouverte...

Mentalement, Attala adressa une prière de remerciement au Très Haut et un pied de nez à celui qui avait osé se moquer.
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Correba

(Par une belle matinée)

La Journée était belle, la chasse à l'Ours allait démarré mais avant de partir rejoindre le groupe, un chose importante devait être faites.

Le groupe devait se trouver un nouveau lieu ou dormir, hier Corre avait escorté Attala chez elle, il en découvrit une très belle petite auberge des plus sympathiques.
Attala lui avait gentiment proposé de repassé.

Et dès le lendemain matin, c'est ce qu'il fit, avec armes et bagages.
Corre entra avec Laure et sa fille Julia et alla droit vers Attala

-Bonjour Attala tu aurais 2 chambres de libre Stp. Pour 2 semaines au moins
Comme tu peux le constater je vais accepter ton invitation, et suis venu en force

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Laure3

[dans sa chambre à l'auberge... assez tard dans la soirée…]

Laure avait suivi les conseils de Corre et était retournée à l'auberge où elle logeait avec sa fille et son ami en attendant de s'installer définitivement à Narbonne. Corre leur avait réservé deux magnifiques petites chambres dans cette auberge le matin même avant de partir à la chasse.

La jeune femme faisait les cent pas dans la pièce. Essayant de ne pas trop montrer sa peur face à sa fille qui la regardait. L'enfant voyait que depuis quelques jours, quelque chose n'allait pas. Laure voulait préserver Julia et ne lui avait rien dit...

Elle allait de sa fille à la fenêtre. Laure sursautait au moindre bruit. Il commençait à se faire tard, le soir tombait. Corre ne devrait plus tarder à présent...

Elle espérait qu'il lui ramènerait de bonnes nouvelles. Qu'il l'avait retrouvé... La douleur en elle était grande, elle ressentait un vide immense...

Des pas résonnèrent dans le couloir. Des coups frappés à la porte. Elle s'immobilisa. Son coeur s'arrêta de battre, sa respiration resta en suspend. Elle n'arriva pas à prononcer un seul mot.

De l'autre côté de la porte, une voix s'éleva :

- Laure ? C'est Corre, ouvre-moi...

Elle était incapable de faire le moindre mouvement. Par contre, Julia qui avait reconnu la voix de Corre se jeta sur la porte et lui ouvrit.

Corre fit quelques pas dans la pièce et prit l'enfant dans ses bras tout en faisant signe à la nourrice de l'emmener avec elle hors de la chambre.

Une fois Julia et la nourrice sorties, Corre s'approcha de Laure qui le regardait droit dans les yeux. Les larmes roulaient sur ses joues. Elle connaissait bien Corre et elle attendit qu'il prononce les mots qu'elle avait déjà lu sur son visage...
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Correba

Corre était arrivé a l'auberge, salua Attala et se dirrigea vers les chambres, pris une grande respiration. Puis frappa.

- Laure ? C'est Corre, ouvre-moi...

Julia lui ouvrit ,il la prit dans ses bras et l'embrassa puis demanda a la nourrice de l'enmener dehors.
Attendit près de la porte que ceux -ci sorte, puis s'approcha de Laure, lesyeux déjà empli de larmes.

-Je .... Je suis désolé , je ne l'ai point encore retrouver

Lui ouvre grand les bras , la serre très fort

J'ai trouvé sa trace, il s'est perdu, ...... Mais il ne faut pas perdre espoir, dès l'aube je repars a sa recherche

Marque un blanc ne sachant s'il doit lui parler de sa besace et de l'ours

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Laure3

Laure était tombée dans les bras de Corre laissant ses larmes couler. Il la serra fort dans ses bras. Elle savait qu'il n'allait pas lui annonçait de bonnes nouvelles...

Il prit enfin la parole et brisa ce trop long silence.

Citation:

J'ai trouvé sa trace, il s'est perdu, ...... Mais il ne faut pas perdre espoir, dès l'aube je repars a sa recherche

La jeune femme s'effondra à ses mots. Elle ne pouvait retenir ses sanglots, tout son corps en était secoué. Ses jambes ne la portèrent plus et elle se laissa aller dans les bras de Corre qui la porta sur le lit.

Ses bras restèrent accrochés autour du cou de son ami. Elle ne pouvait le lacher, la douleur était trop grande... Elle déversa toute sa peine contre Corre.

Elle releva un visage en larme vers lui et entre deux sanglots lui murmura :

- Tu me dis la vérité Corre ? Si il lui été arrivé quelque chose, tu me le dirais ?
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Correba

La serre très fort dans ses bras, lui tapottant de la main dans le dos.

-Oui , je te le dirai, d'ailleur j'ai trouvé quelque chose, sa besace, il a du l'abandonner elle était vide. J'ai également vu les traces de l'Ours , les deux si dirrigent vers le même endroits.

Demain dès l'aube nous repartons en 2 groupes et nous le retrouverons .

La serre fort, la sentant défaillir
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Laure3

Laure ne savait que penser des dernières paroles de Corre. Elle savait qu'il ne voulait pas la faire souffrir plus qu'elle ne souffrait déjà. Mais il était lui même inquiet... Les traces de l'ours mélées à celle de Ayrton... Que devait elle en conclure ? Elle n'était pas en mesure de réfléchir, la tristesse l'envahissait au même titre que la peur, l'angoisse...

La porte s'ouvrit lentement et la tête de la nourrice dépassa pour demander si elle pouvait faire entrer la petite mais celle si passa devant elle et se jeta sur le lit entre sa mère et Corre. Toute fière d'elle, elle leur offrit son plus beau sourire. Laure se disait qu'heureusement qu'elle avait Julia. Sans elle, elle serait en train de parcourrir la forêt à la recherche de Ayrton...

Elle sécha ses larmes et fit bonne figure devant sa fille. Celle ci les serra contre elle en riant. Laure était contente que la fillette ne se doute de rien et ses rires étaient le meilleur des réconforts pour elle.

Julia voulut jouer avec Corre. Il ne pouvait rien refuser à la fillette. Laure les regarda jouer mélancoliquement... Elle était vidée...

Corre insista pour leur faire monter le repas. Laure n'était pas dupe, il voulait juste s'assurer qu'elle mange...

Après le repas, à la demande de Julia, il lui lu une histoire. La petite fille s'endormit rapidement. Corre et Laure se regardèrent. Ils étaient de par et d'autre de l'enfant dans le lit. Corre tenait sa main dans la sienne quand il se rendit compte que ses yeux se remplissaient de larmes à nouveau. Elle retint sa main dans la sienne et posa sa tête sur l'oreillier... Corre lui sourit et en fit autant. Elle ne pouvait le laisser partir, elle avait besoin de la présence de son meilleur ami à ses côtés et il l'avait compris. Ils restèrent un moment dans le noir ainsi puis très tard dans la nuit, ils trouvèrent le sommeil...
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Correba

Le dîner fut rapidement avalé , Laure n'avait pas grand faim et cela se comprenait mais néanmoins elle dîna.

Après avoir joué avec Julia et la regarder s'endormir, les deux amis discutèrent de choses et d'autres, Corre la connaissait bien, il savait ce qui la toucherait, ils étaient si semblables.
Laure lui prit la main et se coucha , l'invitant a faire de même, il lui sourit et resta a ses côtés. Une grosse partie de la soirée, ils la passèrent a discuter de choses et d'autres, corre essayant de lui faire oublier , lui faire retrouver le sourire.

Tâche ardue, mais il savait quel mot la toucherais. Enfin ils s'endormirent sa main toujours dans la sienne.

Corre ne dormit pas beaucoup cette nuit là, il avait beaucoup de choses en têtes, tout ces évènements qui se bousculent sur ses 2 dernières semaines, Il ouvrit les yeux et regarda Laure dormir, il venait de passer la nuit, allongés côte a côté, il sourit, sa main était toujours dans la sienne, il l'observa quelques instants, puis retira délicatement sa main de la sienne, se leva sa la réveiller, déposa un tendre baiser sur son front, fait de même avec Julia, prit ses affaires et ses armes et sortit sans faire de bruit , allant rejoindre les chasseurs.
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Langededouceur

Il y a un mois, Lange avait rencontrer Attala en taverne et apres une breve présentation lui avait commander des vetements. Il la trouva fort agréable de surcroit.
Puis le temps s'écoula et il la revit deux trois fois avec toujours beaucoup de plaisir.

Ce jour il l'avait rencontrer en taverne et avait discuter de chose et d'autre pendant un bon moment.
Depuis longtemps il n'avait passé un si agreable moment en si charmante compagnie.

Vers la fin de l'apres midi, un paquet sous le bras, il se rendit a l'auberge de la grenouille bleue.
Il hesita longuement avant d'entrer. Il avait peur d'arriver comme un cheveu sur la soupe.

Puis il pris son courrage a deux main et entra dans l'auberge.

Cela sentait le propre et la cire, la salle était vide. Il vit sur une table une petite cloche, il la pris et la secoua legerement.

Dreling, Dreling!

Et il attendit.......

Attala

En cette fin d'après-midi, l'aubergiste était dans la cour arrière à batailler avec ses poules. Elle avait dans l'idée de cuisiner une poularde à l'estragon pour les trois clients arrivés la veille.

Quat'e si je compte la nourrice de la petiote...

Parmi eux, le Sieur Correba qu'elle avait croisé en taverne et qui venait de repartir à la chasse à l'ours, l'air soucieux. A l'étage se trouvait la dame au regard triste qui n'avait pas quitté sa chambre depuis son arrivée.
Et Attala se disait qu'elle n'avait jamais eu autant de clients d'un coup, les quatre chambres de l'auberge étaient occupées...

Dire qu'y a deux jours à peine je me plaignais du manque de client et de la loi martiale... et ce jour, ma Grenouille est pleine! Vive la fin de la loi martiale et loué soit Aristote!
Mais en attendant....

Couti, couti, couti... viens par ici ma poulette....

Attala plongea, les bras tendus, vers une belle poule noire dodue et atterrit dans la paille, sa proie sous le bras. Elle se releva aussitôt en tenant fermement le volatile caquetant. Elle s'apprêtait à lui tordre le cou d'un geste décidé quand, à l'intérieur, une cloche retentit.

Tiens.... Qu'est-ce...? De la visite? Un client?

En soupirant, la jeune femme jeta un regard goguenard à la poule affolée.

Toi, ma belle... Tôt ou tard tu passeras à la broche... mais pour l'instant, je te laisse la vie sauve... file!

Attala lacha son dîner qui se réfugia auprès de ses congénères en caquetant sa réprobation.
En entrant dans la salle commune, l'aubergiste vit une de ses connaissances de taverne, Langededouceur.

Bonjorn Messer Lange, heureuse de vous voir céant! Que me vaut vostre visite?
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Langededouceur

lange sourit en voyant Attala.

Ben! je ... passait dans le coin... et je voulais voir votre taverne

Un peu gené

Je vous est apporter quelque chose

Lui tends un paquet

Lange sourit timidement

Attala

Etonnée, Attala regardait le paquet que lui tendait Langededouceur.
Elle le connaissait depuis un certain temps et lui avait rendu service à l'occasion. Quelques jours auparavant ils avaient même causé religion et aristotélisme ensemble, en taverne.

Un présent? Pour moi? Mais je... C'est trop aimable de vostre part Messer Lange...

L'aubergiste s'essuya les mains sur son tablier avant de s'avancer pour prendre le paquet... qui se révéla plutôt lourd. Avec précautions, elle le posa sur la table la plus proche et défit la corde qui fermait le parchemin grossier pour déballer....

Des.... des livres!! Oh....

Du bout des doigts, Attala effleura la couverture de cuir du premier ouvrage. C'était là un présent...inattendu! Elle n'avait jamais vu de livre chez son père mais à l'abbaye, Frère Isaac lui avait apporté une fois une copie du Livre des Vertus dont il avait tourné les pages de papier. Elle y avait observé, fascinée, les enluminures qui ornaient les écrits racontant la vie de Christos.
Mais là... il s'agissait de deux livres reliés!... De plus en plus étonnée, la jeune femme se tourna vers Langededouceur qui attendait visiblement une réaction de sa part. De la main, elle l'invita.

Prenez place près de moi Messer Lange... et expliquez-moi la raison de ce généreux présent... Je suis très honorée... mais je ne sais ...si je peux l'accepter!
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Langededouceur

Lange s'avança et s'assis au pres d'Attala, son coeur battait fort, il sourit et timidement lui expliqua:

Vous m'avez dit que vous alliez vous faire baptisé. Alors j'ai pensée que ce livre d'heure vous plairais.

Le livre était en cuir avec au centre de la couverture un vitrail en forme de rosace trés finement peint. Il l'ouvrit et lui montra.
Toutes les pages était plus belles les unes que les autres enluminé de magnifique dessins au couleurs vives et doré a l'or fin

vous voyez vous avez une page par jour et des prieres , des textes le tout enluminé.

Il tira a lui le second livre en cuir egalement color]

Et puis j'ai penser qu'il serait bien que les gens qui passe chez vous puisse ecrire comment ils ont passer leur sejour dans votre auberge, alors voila un livre d'or pour votre auberge.

[color=darkblue]Puis tres gené il baissa la tete et doucement dans sa barbe dit:

si je vous offre se cadeau c'est que je vous estime beaucoup et je voulais vous faire plaisir.

Il rougit legerement.

regarda Attala et lui sourit timidement

Attala

Deux livres... un trésor pour une femme de sa condition, une richesse, une source à laquelle satisfaire son désir de connaissance et abreuver sa curiosité....

Vraiment, Messer Lange, je ne sais comment vous remercier... Je vas conserver précieusement ces ouvrages. Le livre d'or me fera des souvenirs et le livre d'heures me sera d'une grande aide pour approfondir ce que l'on m'a enseigné à l'archevêché en vue du baptême.
Je suis honteuse de ne rien avoir à vous offrir en retour... à moins que.... Hum... J'ai bien une petite idée d'une chose qui pourrait vous faire plaisir... mais ...motus!
En attendant, le moins que je puisse faire, c'est de vous inviter pour la pitance de ce soir! J'avais pensé faire des poulardes farcies à l'estragon à la broche... trois devraient suffire...

Attala se leva, disparut quelques instants dans l'arrière-salle pour revenir un gobelet d'hypocras à la main.

Venez donc vous asseoir près du feu et goûtez-moi ceci... ma spécialité!

Pendant que Langededouceur s'installait près de l'âtre, l'aubergiste remballa les ouvrages, les porta dans son coffre à l'étage, puis redescendit au poulailler pour s'occuper du sort des trois poules qui devaient servir de repas à ses clients et son invité. Pour les pauvres volailles le répit fut donc de courte durée.

Edit pour cause de censure italienne!!
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Langededouceur

Citation:

Vraiment, Messer Lange, je ne sais comment vous remercier... Je vas conserver précieusement ces ouvrages. Le livre d'or me fera des souvenirs et le livre d'heures me sera d'une grande aide pour approfondir ce que l'on m'a enseigné à l'archevêché en vue du baptême.

elle etait ravie de son cadeau il n'en demandait pas plus.

Citation:

Je suis honteuse de ne rien avoir à vous offrir en retour... à moins que.... Hum... J'ai bien une petite idée d'une chose qui pourrait vous faire plaisir... mais ...motus!

Il la regarde et lui sourit

Je suis heureux que mon present vous plaise.

Citation:

En attendant, le moins que je puisse faire, c'est de vous inviter pour la pitance de ce soir! J'avais pensé faire des poulardes farcies à l'estragon à la broche... trois devraient suffire...

Voila en plus qu'elle l'invite a diner. Quelle joie de rester plus longuement a ces cotés.

Citation:

Venez donc vous asseoir près du feu et goûtez-moi ceci... ma spécialité!

Il la suivie et ce laissa faire. il s'assie pres du feu et la regardait partir reprendre le cours de ses occupations

Il degusta son verre a petite gorgée pensif et heureux:

Cette femme est charmante, elle devrait prendre plus de temps pour elle. Toujours a travailler pour les autres

il ce laissa rechauffé par le feu et par l'alcool il était bien. des mots lui parcourait l'esprit debut de poesie.

Quand attala reviens avec ses poules et ce dirrigea en cuisine il se leva, la suivie et lui dit:

Je peut vous aidez j'aime cuisiner, vous savez

Attala

Aider? Vous voulez m'aider!? Tudieu... un homme en cuisine... je demande à voir!

Une idée en tête, Attala s'approcha tenant les poules par le cou. Elle posa les volatiles avant de se pencher dans le foyer pour retirer le couvercle du large chaudron d'où s'échappa un nuage de vapeur. L'eau était prête. Elle saisit une des poules par les pattes et la plongea dans l'eau frémissante en expliquant:

Alors voilà... Si vous y tenez... J'vas vous demander de plumer les poulardes! Juste le temps de mouiller les plumes...

Tout en maintenant la poule d'une main, Attala attrapa un carré de toile qui séchait sur la crémaillère et le tendit à Langededouceur.

Assoyez-vous et mettez ça sur vos genoux. une fois la poularde ébouillantée, z'aurez plus qu'à lui arracher les plumes... Ca chauffe un peu les doigts mais c'est assez simple... Vous verrez!

Jugeant la peau prête, la cuisinière de la Grenouille bleue retira la volaille fumante de l'eau et la tendit à Langededouceur, l'air malicieux.

Allons Messer Lange... au travail!
Pendant que vous plumez les poulardes, je suis à costé. Je m'occupe des légumes pour la porée... C'est que j'ai des bouches à nourrir!
Quand vous aurez fini la première, appelez-moi pour que je vous prépare la seconde!
Et surtout, n'abimez pas les plumes! Elles me serviront pour remplir paillasses et oreillers...

Après ce flot d'ordres et de recommandations, la jeune femme fila dans l'arrière salle laver et couper les légumes. Amusée et vaguement honteuse du bon tour qu'elle venait de jouer à son "invité", en espérant qu'il n'en prendrait pas ombrage, elle souriait toute seule... Le souvenir d'un ami parti au loin lui revint.

Eh ben mon cher Kenrui... J'ai trouvé là une aide inattendue mais bienvenue... Et lui, il est prêt à aider en cuisine... talent rare pour un homme! Même toi tu ne t'aventurais pas à fourrer ton nez dans mon domaine... et pourtant tu as beaucoup de talents...
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Langededouceur

Citation:

Aider? Vous voulez m'aider!? Tudieu... un homme en cuisine... je demande à voir!

Lange eu un sourire amusé

Citation:

Alors voilà... Si vous y tenez... J'vas vous demander de plumer les poulardes! Juste le temps de mouiller les plumes...

Tout en maintenant la poule d'une main, Attala attrapa un carré de toile qui séchait sur la crémaillère et le tendit à Langededouceur.

Assoyez-vous et mettez ça sur vos genoux. une fois la poularde ébouillantée, z'aurez plus qu'à lui arracher les plumes... Ca chauffe un peu les doigts mais c'est assez simple... Vous verrez!

Jugeant la peau prête, la cuisinière de la Grenouille bleue retira la volaille fumante de l'eau et la tendit à Langededouceur, l'air malicieux.

Allons Messer Lange... au travail!
Pendant que vous plumez les poulardes, je suis à costé. Je m'occupe des légumes pour la porée... C'est que j'ai des bouches à nourrir!
Quand vous aurez fini la première, appelez-moi pour que je vous prépare la seconde!
Et surtout, n'abimez pas les plumes! Elles me serviront pour remplir paillasses et oreillers...

Il écouta les ordres et ce mis au travail en regardant Attala partir un peu deçu car il aurai aimé discuter avec elle tout en cuisinant.

Il se mis a plumer la poule tel un grand cuisinier.

Des souvenirs lui vint en mémoire : il se rappela de sa jeunesse passée au monastère, ayant les moines comme éducateurs et parents. Il avait tout appris la cuisine, le jardinage, l'entretien des locaux, la calligraphie, la reliure et l’enluminure durant ses 16 ans passé chez eux, alors trois poularde a plumer ne lui faisaient pas peur.

Quand il eu fini la première, il n'appela pas Attala et trempa la seconde dans l’eau qui bouillait sur l’âtre et la pluma. Il fit de même avec la troisième.

Il les positionna parfaitement alignées sur la table apres les avoir vidées et reservé les abats dans une ecuelle, puis fit un tas des plumes en séparant les grandes des autres les jugeant trop dur pour des oreillés.

Il alla rejoindre Attala dans l’autre pièce, lui fit un grand sourire et dit :

Puis-je vous aider pour le reste ?

Laure3

[Dans sa chambre à l’étage]

Laure s’était réveillée de bonne heure ce matin là. Corre était déjà parti cependant. Ils avaient trouvés le sommeil très tard dans la nuit. Les deux amis avaient énormément parlé. Laure savait que Corre avait voulu la préparer au pire. Tout en douceur il lui avait expliqué qu’il existait une éventualité pour qu’Ayrton soit… Non, elle n’arrivait pas à prononcer ce mot et encore moins à l’imaginer. Il fallait qu’elle chasse cette idée de sa tête.

La jeune femme était seule dans la pièce, Julia était partie comme tous les matins au marché avec la nourrice. Elle ne voulait pas que la fillette en soit affectée même si à un moment ou à un autre il faudrait lui parlait. Elle arpentait la chambre de long en large, essayait de s’occuper par moment mais elle n’y arrivait pas.

Des pas résonnèrent dans le couloir, certainement un habitant de l’auberge. Des coups se firent entendre à la porte. Corre ??? Non, elle venait de passer un moment à la fenêtre et ne l’avait pas aperçu et il était encore trop tôt dans la journée pour qu’il rentre, sauf si… Elle ferma les yeux et prit une profonde inspiration avant d’aller ouvrir.

Face à elle, un jeune homme, encore un enfant qui lui tendait un parchemin tout froissé. La propriétaire de l’auberge, Attala était derrière lui. Certainement était elle monté avec lui pour être sur du motif de sa visite. Elle prit le parchemin entre ses mains et lança un petit sourire à Attala pour lui montrer que tout allait bien puis elle dit merci au jeune homme. Elle alla chercher une pièce qu’elle lui glissa dans la main avant qu’il ne fasse demi-tour et qu’il ne reparte comme il était venu sans un mot. Le regard des jeunes femmes se croisa aussi étonnées l’une que l’autre. Attala retourna à ses occupations et Laure rentra dans sa chambre.

Ses yeux se posèrent à nouveau sur le parchemin qu’elle ouvrit presque par obligations, ces pensées étant ailleurs. Elle resta pétrifiée devant le courrier ouvert. Cette écriture… Ayrton ??? Mais comment ??? Elle ravala ses larmes et parcourut la lettre…

Laure,
Quand tu auras ce courrier, je serai loin. J’avais monté une jolie mise en scène pour ma disparition mais contrairement à mon habitude, j’ai eu quelques remords.

Laure resta bouche bée devant ses mots. De quoi parlait-il ? Quelle disparition ? Elle ne comprenait plus rien… Elle poursuivit.

Tu m’as tant donné que je ne pouvais te laisser croire à ma mort. Donc, non, je ne suis pas mort ! Je suis juste un homme qui aime la vie comme j’aime dire et par-dessus tout qui aime profiter de la vie. Je vais te briser le cœur par ces mots mais je te les dois. Quelque part, je t’ai aimé mais pas assez pour rester à tes côtés ni aux côtés de celles qui t’ont précédées et celles qui te succèderont… Tu es la seule cependant qui a réussi à me donner des remords. Je te tire mon chapeau. Mais nos chemins se séparent tout de même ici. Adieu. Ayrton.

Son sang s’était glacé dans ses veines. Elle ne savait plus faire un mouvement, plus aucun son ne parvenait à sortir de ses lèvres. Il lui avait menti… une parmi tant d’autres… elle avait été abusée… Cette froideur dans ses écrits, comment cela pouvait il être possible ? Il en été presque amusé ! Elle ne pouvait y croire. Ses larmes roulaient sur ses joues, la pièce se mit à tourner autour d’elle, elle sentit ses jambes flageoler puis ce fut le trou noir… Elle s’écroula inconsciente sur le sol.
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Attala

Occupée dans l'arrière-salle, l'aubergiste tendait l'oreille au cas ou Langededouceur aurait eu du fil à retordre avec les poules... Mais étonnement, elle n'entendait ni juron, ni imprécation... Son "assistant" semblait sans tirer admirablement.
Alors qu'elle finissait ses préparations, des coups ébranlèrent la porte de l'auberge et un jeune homme entra. C'était un porteur de missives. Après les salutations d'usage, il déclara avoir un message à remettre à Donã Laure. Par précaution, Attala le mena jusqu'à la chambre en question avant de redescendre. Sa tâche accomplie, le messager repartit aussitôt.

Mesme pas le temps de lui proposer un gobelet d'hypocras...

A ce moment, Langededouceur qui était resté discret jusque là, s'avança vers l'aubergiste, le sourire aux lèvres.

Citation:

Puis-je vous aider pour le reste ?

Eberluée, Attala aperçut les poules plumées sur la table... Il avait accompli sa tâche sans aide et en un temps record!

Ma foi Messer Lange... vous estes un homme fort surprenant! Mais je voudrai point abuser... Si...

Soudainement, un bruit sourd retentit à l'étage. Etonnée, Attala leva la tête.

Qu'est-ce qu'y se passe là-haut?
Pardonnez-moi Messer Lange mais... je vas voir!

La jeune femme ouvrit la porte de la cour sans voir ce que faisait Langededouceur, monta rapidement l'escalier et toqua la porte de chacune des quatre chambres avant de les ouvrir... Rien... Rien...

Mon Dieu!! Donã!! Donã!! Sainte Maria... Réveillez-vous!

Avec inquiétude, Attala s'agenouilla près de la femme inconsciente, la secouant légèrement aux épaules... Pas de blessure apparente, mais la Dame ne bougeait plus.
Sans relever la tête, l'aubergiste cria du plus fort qu'elle pouvait:

Messer Lange!! A l'aide!! J'ai là une cliente sans connaissance!! Accourrez prestement!

Elle avait besoin de lui pour étendre la Dame sur le lit, assurément plus confortable que le plancher, et voir s'il était possible de la ranimer.
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Langededouceur

Citation:

Ma foi Messer Lange... vous estes un homme fort surprenant! Mais je voudrai point abuser... Si...

Lange sourit content de son effet de surprise

Citation:

Soudainement, un bruit sourd retentit à l'étage. Etonnée, Attala leva la tête.

Qu'est-ce qu'y se passe là-haut?
Pardonnez-moi Messer Lange mais... je vas voir!

Il suivi Attalla sans courrir,

Citation:

La jeune femme ouvrit la porte de la cour sans voir ce que faisait Langededouceur, monta rapidement l'escalier et toqua la porte de chacune des quatre chambres avant de les ouvrir... Rien... Rien...

Mon Dieu!! Donã!! Donã!! Sainte Maria... Réveillez-vous!

Lorsqu’il entendit Attala, il accéléra le pas,
Il arriva sur le pas de la porte a l’instant même ou

Citation:

Messer Lange!! A l'aide!! J'ai là une cliente sans connaissance!! Accourrez prestement!

Ils vit Attala a genoux devant le corps inerte de Laure

Oh Mon dieu !

Il s’approcha et s’accroupi pour mieux voir l’état de Laure. Il vit qu’elle respirait. Il la pris délicatement dans ses bras et alla la posé sur le lit, puis se retourna vers Attala :

Elle s’est évanouhie ! auriez vous des sels ou du vinaigre ?

Attala

En entendant Langededouceur, Attala fut surprise. Elle ne le savait pas si proche. Se reculant, elle le regarda prendre les choses en main.

Des sels? ... Du vinaigre?... Evanouie!?

Apparemment, c'était moins grave qu'il n'y paraîssait.

Du vinaigre? Pour sûr que j'en ai! De la piquette de Montpelhier... J'y cours!

En tournant les talons, elle marcha sur ce qui semblait être une missive...

Oh!... le courrier!

Sans réfléchir, elle se pencha, ramassa la missive froissée et la fourra dans son corsage avant de descendre l'escalier quatre à quatre, manquant trébucher sur une poule qui avait échappé au massacre...

Scrogneugneu... Fichu volatile! Déguerpis de là!

En entrant dans la salle commune, l'aubergiste jeta un coup d'oeil contrarié aux poules... mortes et plumées celles-là! Qui attendaient d'être vidées, farcies et cuites.

Si ça continue, y z'auront rien à se mettre dans la panse au souper! Mais ma parole... c'est qu'il les a vidées itou... C'est pas Dieu possible! Qu'est-ce qu'il me réserve encore comme surprise?

Puis de farfouiller dans ses réserves en commentant à haute voix.

Bon, ce vinaigre.. Ah! Le voilà! Un pichet... un gobelet? Non! Triple buse... y va pas lui donner à boire! Quoi que... ça serait radical. A sentir? Hum... un carré de tissu devrait faire l'affaire.

En revenant dans la chambre au pas de course, Attala tendit le pichet à Langededouceur qui était penché sur sa cliente, toujours inconsciente.

Tenez! Je présume que vous savez ce qu'il faut faire? Moi, j'aurai plutôt choisi le remède préféré de mes frères... une bonne paire de claques! Enfin, ce que j'en dis... Je me doute que c'est pas des façons de faire avec une Dame comme celle-ci...

Rougissante, la jeune femme finit par se taire. Encore une fois elle parlait trop et à tort.
Sentant le papier contre sa poitrine, elle sortit la lettre de son corsage, hésitant à la lire... Mais la curiosité l'emporta.

Une aubergiste bavarde et curieuse... étonnant non?
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Langededouceur

Lange était rester près de Laure en essayant de la faire revenir a elle en lui tapotant les mains, mais rien ni fit.
A l'arrivée d'Attala, il la regarda, prenant le pichet qu'elle lui tendait avec le carré de tissus,il posa sa main sur celle de la jeune femme, restant un court instant ainsi, puis il l'as retira en la caressant doucement, il eu un tendre sourire,

Il sourit a la reflexion d'Attala et lui dit:

Ce sera en dernier recours.[/ b]

Il mis du vinaigre sur le morceau de tissus et le presentat devant le nez de Laure, tenant de l'autre main sa la tête de la cliente pour la relevé doucement, en esperant que cela fera effet.

Du coin de l'oeil il vit Attala regarder un parchemin

[b]C'est a cause de cela qu'elle s'est evanouie?

Laure3

Laure sentit qu'on la souleva mais elle était incapable de revenir à elle. Des voix dans le loin lui parvenaient mais le choc avait été trop grand.

Lange lui mit un linge imbibé de vinaigre qui la fit lentement revenir à elle. Elle tournait la tête lentement pour oter cette odeur de dessous ses narines. Ses yeux s'ouvrirent doucement. Elle aperçut deux silhouettes à ces côtés, puis un moment après les reconnuent. C'était Lange et la propirétaire de l'auberge, Attala.

Elle les regarda tour à tour se demandant ce qui se passait. Puis elle vit le parchemin dans les mains de l'aubergiste. Tout lui revint en tête, le courrier d'Ayrton, sa trahison, sa douleur....

La tête lui tournait à nouveau mais Lange la maintenait. Aucun son n'était encore sortit de ses lèvres. Les larmes lui revenaient aux yeux puis roulèrent le long de ses joues. Elle regarda Lange et lui murmura :

- Je veux voir l'un de mes amis. Pensez vous qu'il soit possible de les faire prévenir ?

Elle ne se sentait pas la force de se lever. Mais il le fallait, Julia allait rentrer et il était hors de question que l'enfant voit sa mère ainsi.

Elle esquissa un sourire et leur dit :

- Je vous remercie de m'aider ainsi...

Puis avec l'aide Lange, elle se leva doucement.
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Mounira

Mounira venait d'arriver à Narbonne. Insctivement, ses pas la conduire devant son ancienne maison. Elle eut un pincement au coeur et serra fort sa fille Candice dans ses bras. C'état ici où elle aurait du grandir, avec son père... Mais la mort l'avait rappelé, laissant la jeune femme seule avec sa fille. Elle avait alors décider de retourner à Carcassonne pour refaire sa vie, mais aussi pour être plus proche de sa famille. Et puis elle était là, de nouveau, pour une semaine. Voyant que sa fille s'était endormie, elle décida de passer dans une auberge pour y passer les quelques jours de sa venue.

C'est ainsi qu'elle se retrouva devant la lourde porte de l'auberge de la Grenouille bleue, espérant qu'Attala lui ouvre vite; il faisait froid en cette saison. Elle frappa trois coups tout en souriant. Elle était à Narbonne, ville de son coeur, tout allait pour le mieux.

Toc, Toc, Toc !!

En attendant, elle pensa à Jaccu qui lui manquait énormément, et qu'une fois installée dans l'auberge, elle passerait la voir avec Candice... Sans se douter que la mort avait encore frappé...
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Heureuse mère de Candice,
Triste, sans savoir que penser......

Attala

Embarrassée de son indiscrétion et outrée de ce qu'elle venait de lire, Attala rendit la lettre à Laure.

Tenez Donã, et pardonnez-moi d'avoir lu ce.. ce tissu de vilenies qui explique le choc que vous avez dû ressentir et vostre évanouissement. Dire qu'il existe des hommes... des individus de ce genre... Ca fait froid dans le dos!
Dites-nous qui est cet ami que vous voulez avoir près de vous? S'il s'agit de Messer Correba...

Citation:

Toc, Toc, Toc !!

Attala s'interrompit. Il lui semblait avoir entendu des coups.

Allons bon, je crois qu'on vient de heurter la porter... encore un client! Je vous abandonne un instant mais je vous confie aux bons soins de Messer Lange.

Après un sourire contrit à Langededouceur pour se faire pardonner de l'étrange situation dans laquelle elle l'entraînait, l'aubergiste repartit pour le rez-de-chaussée.
Les poules étaient toujours sur la table à attendre qu'une main experte daigne les farcir!
Elle alla ouvrir.

Qu'est-ce...? Mounira! Mounira... Bonjorn! De retour à Narbonne? Ca me fait plaisir de te revoir! Sais-tu que j'ai entendu parler de toi et de tes exploits de ... souleuse? C'est bien comme ça qu'on dit?
Je cause, je cause.. mais il fait froid!Entre!
C'est gentil de venir me rendre visite. Je suis un peu débordée en ce moment... Comment vas-tu? Et qu'est-ce qui t'amène dans nostre bonne ville?
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Laure3

Laure prit le courrier que l'aubergiste lui tendait. Elle le posa sur sa table de chevet. Quand celle lui lui dit :

- Tenez Donã, et pardonnez-moi d'avoir lu ce.. ce tissu de vilenies qui explique le choc que vous avez dû ressentir et vostre évanouissement. Dire qu'il existe des hommes... des individus de ce genre... Ca fait froid dans le dos!
Dites-nous qui est cet ami que vous voulez avoir près de vous? S'il s'agit de Messer Correba...

La jeune femme lui répondit :

- Ne vous en faites pas d'avoir lu ce... enfin nous nous comprenons ! Et pour mon ami, je sais que Corre est parti à la chasse à l'ours. Mais si ça ne vous ennuie pas, je préfèrerai ne pas rester seule... Je peux peut être vous être d'une aide pour votre repas...

Laure les regarda avec un air supliant. Elle avait décidé qu'elle ne verserait une larme de plus pour Ayrton. Il s'était joué de ces sentiments, malgré la douleur, elle ne se rendrait pas malade pour lui, il n'en valait pas la peine... Il fallait qu'elle tourne la page, qu'elle n'y pense plus, ça serait dur mais il le fallait... pour elle et surtout pour Julia. Il ne fallait pas qu'elle voit sa mère dans cet état. Pour le moment, il était préférable qu'elle ne reste pas seule, cela lui éviterait de trop penser...
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Mounira

Mounira sourit quand Attala vint lui ouvrir. Elle rentra à sa suite dans l'auberge avec Candice dans les bras. Narbonne... il ne manquait que son ange qui n'avait pas put venir à cause de l'ost... et de la soule aussi.

Citation:

Qu'est-ce...? Mounira! Mounira... Bonjorn! De retour à Narbonne? Ca me fait plaisir de te revoir! Sais-tu que j'ai entendu parler de toi et de tes exploits de ... souleuse? C'est bien comme ça qu'on dit?
Je cause, je cause.. mais il fait froid!Entre!
C'est gentil de venir me rendre visite. Je suis un peu débordée en ce moment... Comment vas-tu? Et qu'est-ce qui t'amène dans nostre bonne ville?

Bonjorn Attala !! Ca commençait à faire un petit peu que je 'étais venue à Narbonne... et ça me manquait ! Et puis maintenant avec la soule... j'ai du mal à échapper aux entrainements ! Sinon...

En passant en taverne, la jeune femme avait apprit que sa meilleure amie n'était plus de ce monde, et qu'elle n'était pas venue à temps pour la voir une dernière fois... Elle ne put empécher une larme de couler le long de sa joue.

Ca va pas très fort, non... Jaccu... Jaccu...

Mounira étouffa un cri et pleura de plus belle. Tous ces bons moments passés avec elle faisaient partis du passé désormais... Plus de tisanes, pourtant infectes... il n'y avait qu'avec elle qu'elle en buvait...
Séchant ses larmes, elle esquissa un sourire et montra Candice.

Et voici la petite, elle a un peu grandit depuis la dernière fois, c'est pour ça que je suis venue peut-être plus tôt que prévu... mais pas assez tôt visiblement...

Une autre larme coula sur sa joue et elle dû s'assoir sur une chaise pour ne pas s'écrouler par terre devant tout le monde...
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Heureuse mère de Candice,
Triste, sans savoir que penser......

Langededouceur

Lange était rester près de Laure alors qu'attala etait descendu pour ouvrir a la porte.

Il regarda Laure et vit qu'elle était vraiment pas bien et que ce n'etait pas le moment pour elle de rester seule.

Citation:

Mais si ça ne vous ennuie pas, je préfèrerai ne pas rester seule... Je peux peut être vous être d'une aide pour votre repas...

pour moi j'y voit q*aucun inconvéniant.

Nous pouvons descendre rejoindre Attala, je pense que l'on sera pas trop de trois pour tous faire

Il lui sourit en l'invitant a se levé et a sortir de la chambre.

Laure3

Laure sourit lorsque Lange lui dit qu'il ne voyait aucun soucis à ce qu'elle reste un peu avec eux.

Elle se leva et descendit à sa suite pour rejoindre Attala.

L'aubergiste était occupée avec une dame. Pour ne pas la déranger, Lange et Laure se dirigèrent vers la cuisine en silence. Une fois dans la cuisine, le jeune femme regarda Lange et lui dit :

- Je suis vraiment navrée de vous causer ces soucis. Je vous remercie d'avoir accepté mon aide.

Lange lui répondit par un sourire. Il poursuivit ce qu'il faisait avant de monter l'aider. Laure enfila un tablier et commença à couper les légumes qui serviraient d'accompagnement aux volailles. Ils continuèrent leur travail en parlant de banalités. Laure était reconnaissante à Lange de ne pas évoquer ce qui venait de se passer. Elle espérait que Corre ne rentrerait pas trop tard de sa chasse. Elle avait tellement besoin des bras de son ami...
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Attala

Après avoir fait asseoir Mounira qui visiblement venait d'apprendre une triste nouvelle, Attala alla chercher un pichet du meilleur remède qu'elle connaissait... de l'hypocras!
Après en avoir bu plusieurs rasades, Mounira parvint, entre deux reniflements, à expliquer la cause de ses larmes. Jaccuzi était morte, décédée d'une maladie soudaine, laissant derrière elle le brigadier Sylla et Romaric leur rejeton, seuls.

Ben ma foi... pour une nouvelle...

Machinalement, l'aubergiste s'assit et se versa à son tour un, deux puis trois gobelets d'hypocras qu'elle but d'un trait... avant de réagir enfin.

Triste nouvelle... Paix à son âme! Voilà un homme privé de sa femme, un marmot sans sa mère et une ville sans tribun... Ca va de mal en pis à Narbonne, moi j'te le dis! Entre not'e Maire disparue, l'ours qui s'balade, les brigands qui pullulent comme la mauvaise herbe et maintenant...
Boudiou! Ben ma pauvre, j'ai l'impression que tu vas entamer ton séjour ici par une cérémonie funéraire...

Pour surmonter cette douloureuse nouvelle, Attala remplit à nouveau leurs gobelets.

Faut bien ça...

Tant et si bien que très vite...

Oh! Il est vide!

L'aubergiste se releva avec une sensation de légèreté étonnante pour retourner chercher de quoi étancher leur peine.
Dans l'arrière salle une autre surprise l'attendait. Son invité et sa cliente étaient là tranquillement occupés à trancher des légumes!
Attala sursauta... C'était le monde à l'envers! Instinctivement, elle tourna la tête vers la salle...

Ben oui-da, j'rêve point... j'suis bien chez moi...

Heu... Fallait pas vous déranger... Notez, c'est bien gentil à vous mais... Hum... mes légumes sont déjà prêts. Heu... dans le chaudron à vostre dextre... Y'a qu'à les mett'e sur l'feu... Enfin, je dis ça... c'est vous qui voyez...
Ca vous dirai une p'tite lichée d'hypocras?

La jeune femme remplit à nouveau le pichet mais le posa brusquement sur la desserte avec maladresse, manquant le faire tomber.

Scrogneugneu! J'allais oublier... mes poulardes!!

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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Mounira

Mounira écoutait ce que lui disait Attala. C'est vrai que ça allait pas fort à Narbonne. Pour une fois depuis 1 mois et demi, elle avait trouvé le courage de revenir seule avec Candice... et là... Encore, il y aurait eu son ange, il l'aurait consolé... Mais il n'avait put venir. Elle se demandait si elle ne ferait pas mieux de repartir le soir même avant qu'il n'arrive autre chose de plus grave encore, même si se serait dur. Avisant la bouteille d'hypocras à moitié vide et sa choppe vide complètement, elle se reservit et but cul sec, comme pour oublier. Oublier le passé... encore un fois.

Elle poussa un profond soupire et regarda Candice qui dormait, sans ce soucier de quoi que se soit. Elle l'enviait. Elle enviait son innocence, son insouciance... Son regard se posa sur sa choppe vide, encore une fois...

*Oh non... n'oublie pas que tu repars ce soir... et pense à Candice, t'as voisine n'est pas la pour la garder lorsque tu seras ivre...*

La jeune femme se leva et alla plutôt à la cuisine chercher un grand verre d'eau. Elle y découvrit deux personne et Attale qui venait juste d'y partir. Elle salua les deux personnes qu'elle ne conaissait pas et murmura à Attala :

Je crois que je vais repartir... Ce...ça va pas trop... Faut mieux que je retourne à Carcassonne et que je reviennes un peu plus tard avec... avec mon ange...

Mounira regarda l'aubergiste et esquisa un sourire. Elle retourna dans la pièce principale, posa quelques écus sur le comptoir pour l'accueuil et pour l'hypocras. Elle prit Candice dans ses bras et ferma tout doucement la porte de l'auberge en glissant un "aurevoir" discret...
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Heureuse mère de Candice,
Triste, sans savoir que penser......

Langededouceur

Laure et lange vit arrivé Attala toutes étonner de les voir là.

Lange sourit en la voyant se retourner pour s’assurer qu’elle était bien chez elle

Il lui sourit tendrement, ce disant qu’elle avait peut etre pris un peu trop d’hypocras.

Citation:

Heu... Fallait pas vous déranger... Notez, c'est bien gentil à vous mais... Hum... mes légumes sont déjà prêts. Heu... dans le chaudron à vostre dextre... Y'a qu'à les mett'e sur l'feu... Enfin, je dis ça... c'est vous qui voyez...

Oh je suis navré j’avais pas vu !

Laure ne voulais pas rester seul alors je me suis permis de l’invité a nous aidez.

Il pris les légumes préparés et les mis dans le chaudron, et y ajouta ceux qu’il venait de faire.

Ils ne seront pas de trop car apparemment nous serons plus nombreux.

Citation:

Ca vous dirai une p'tite lichée d'hypocras?

C’est pas de refus mais sans en abuser alors !

Citation:

La jeune femme remplit à nouveau le pichet mais le posa brusquement sur la desserte avec maladresse, manquant le faire tomber.

Scrogneugneu! J'allais oublier... mes poulardes!!

Dites nous ce qu’il faut faire et nous le ferons. Tu … euh ! vous y mettez quoi comme farce dans vos poulardes ?
Puis il regarda attala en lui souriant

Attala

L'air un peu perdu, Attala regarda Mounira repartir sans essayer de la retenir... à quoi bon?

Mercé et adissiatz Mounira! Bonne route!

Puis elle revint à ses deux assistants inattendus mais pleins de bonne volonté.

Mes poulardes....

Un peu confuse, elle tenta d'expliquer à Langededouceur où se trouvait l'estragon et ce qu'il fallait en faire.
En lui parlant, Attala souriait béatement.... Il faut dire qu'elle venait de découvrir que son invité avait un double qui agissait et parlait comme lui! Bizarre....

Tiens... Ils sont deux? J'savais pas qu'il avait un besson...

Puis, pas très stable sur ses pieds, elle vogua vers la cheminée pour faire mine de surveiller la cuisson du repas assise sur un tabouret.
Peu de temps après, grâce à Laure et Langededouceur, tous les ingrédients du repas cuisaient.
Et heureusement, car les deux marchands qui logaient aussi à l'auberge ne tardèrent pas à rentrer.
Mais Attala ne remarqua rien car, sous l'effet combiné de l'hypocras et de la chaleur du foyer, elle venait de s'endormir adossée à l'âtre!

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Langededouceur

Lange écoute attentivement les recommandations d’Attala, en s’amusant de son etat, et ce met au travail aider de laure.

Au bout d'un moment, il remarqua qu’attala s’était endormie.

Aillant mit les poulardes au feu il murmure a laure :

Tu peut surveillé le feu je vais allez allonger notre hôte qui a besoin de repos

Dis moi tu sait où est sa chambre ?

Il s’approcha d’attala doucement puis passe un bras sous le sien et et l’enlace puis passe l’autre doucement sous ses genoux et la soulève.

Lange était tout chose d’avoir attala dans ses bras il la regardait.
Il ne pouvait ôter ses yeux de ce visage si beaux et si doux

il se dirigea vers sa chambre

Attala

Allongée dans la barque, bercée par le mouvement de l'eau, Attala se prélassait. Les rayons du soleil jouaient entre les branches et réchauffaient par instant son visage.
Son père était parti au château faire son rapport au Sire de la Tournelle. Elle avait donc un après-midi pour elle. Et Adrian, son plus jeune frère, avait promis de lui montrer un coin de rivière riche en poissons.
Attala l'attendait en souriant à l'idée de la pêche qu'ils allaient faire... Mais soudain, un remous plus appuyé manqua de faire basculer l'esquif. La jeune fille battit des pieds et des mains pour ne pas tomber à l'eau en râlant:

Je t'attends, tu lambines! Et en plus tu manques me faire chavi...

En ouvrant les yeux, elle vit Langededouceur penché vers elle et s'aperçut qu'elle reposait sur un lit!?

Qu'est-ce...? Par Aristote! J'ai dû m'endormir... Oh! Ma pauvre tête!
Messer Lange? Que faisons-nous dans cette chambre? Mon client ne va pas apprécier de voir que je me prélasse dans son lit....

En voyant Langededouceur sourire, l'aubergiste se demanda se qu'il devait bien penser d'elle...

Y doit me prendre pour une poivrote à présent.... Bah... chacun ses défaults!
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Langededouceur

Apres avoir déposée Attala sur le lit elle ouvrit les yeux et surprise

Citation:

Qu'est-ce...? Par Aristote! J'ai dû m'endormir... Oh! Ma pauvre tête!
Messer Lange? Que faisons-nous dans cette chambre? Mon client ne va pas apprécier de voir que je me prélasse dans son lit....

Lange sourit, il ne voyait plus qu’elle et était émerveillé par cette jeune femme, son parfum, sa fraîcheur. L’avoir eu dans les bras et la sentir si près de lui l’avait transporté.

Se n’est pas votre chambre ?

Je pensais que… tu ….vous……aviez besoin de repos……

Lange bafouillait, et ne su quoi dire. Son cœur battait fort dans sa poitrine et ce qu’il ressentait n’était pas nouveau pour lui, mais jamais ce n’avais été aussi fort.

C’était la première fois que tous cela lui faisait perdre ses moyens.

Il la regarda puis lui pris la main. Et s’assis sur le lit a ses côtés.

Attala je euh…..
mon cœur euh….
Enfin je euh….
Vous me ….
Je vous …

Il inspira pronfondement et ce jeta a l'eau

Mes sentiments, pour vous, ne vont que grandissant

Mon cœur, quand auprès de vous je suis, va bringuebalant

Toutes mes pensées, à votre personne, sont portées

Et les heures, à vous espérée, sont éternité

Etre près de vous, est ma plus belle quête

Je vous aime et votre bonheur je souhaite

Etonné d’avoir pu dire tous cela il la regarde et lui sourit tendrement

Attala

Un hoquet, deux inspirations et dix battements de coeur plus loin, Attala était encore en train de tenter de comprendre ce qu'elle venait d'entendre et de remettre de l'ordre dans ses idées plus que confuses...la faute à l'alcool ou à la déclaration?
Cette journée n'en finissait pas de dérouler ses surprises.
Elle se sentit d'abord flattée.

Un poème!? Pour moi!

Langededouceur était donc également poète? La liste de ses mérites s'allongeait, s'allongeait....
Mais même si son coeur battait la chamade, Attala s'interrogeait...

L'amour....j'y connais point grand chose, mis à part le costé sombre: ruptures, rancoeurs et reproches... A quoi le reconnaitre si...?

Cependant, le jeune homme attendait sa réaction.

Que dire? Que dire? Aristote! Christos! Venez à mon secours!

Attala rougissait, perdait pied. Ses sentiments étaient par trop confus, il lui fallait du temps.

Messer Lange... mercé pour ce charmant poème. Encore une de vos... de tes qualités et je... que... je suis honorée. Mais cet amour me semble si soudain, nous nous connaissons à peine... je ne sais que dire... Je crois qu'il va me falloir du temps pour digérer la nouvelle... quant à mes sentiments... ben, c'est un peu confus. Je sais que je t'apprécie beaucoup mais je ne puis en dire plus pour le moment...

Hésitante, Attala regarda Lange qui tenait toujours sa main en espérant qu'il avait compris un mot du charabia qu'elle venait de débiter. Et qu'il n'en prenait pas ombrage. Elle ne voulait certes pas le peiner mais elle nageait en plein brouillard!
Soudain, un bruit de pas lourd dans l'escalier l'alerta.

Je pense qu'il vaut mieux que je me lève et que nous sortions de là... Ou, si j'en crois mes oreilles, un de mes clients va se poser des questions en nous voyant tous les deux dans sa chambre, sur son lit....
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Correba

Corre était épuisé, mais plus moralement que physiquement, la chasse à l'Ours n'avait pas rencontrés le succès espérer.

Avant le départ tomber sur le cadavre de Jaccu, puis cette recherche d'Ayrton infructueuse, comment allait t'il annoncer à Laure qu'il n'avait pas su le retrouver, voilà le village, d'abord retrouvé Céline et lui rendre Typhon, la pauvre elle doit être morte d'inquiétude sans son typhon.
Celui-ci par contre c'est bien amusé apparemment, il gambade, sautille dans tous les sens. Voilà c'est fait Céline a récupérer Typhon en bon état et heureux.

Maintenant comment annoncer à Laure. Corre s'avance vers l'auberge, prend une grande inspiration et ouvre la porte.

-Hola la compagnie

Personne , un peu de bruit dans la cuisine, Attala probablement.
Parle plus fort pour qu'elle entende, en se dirrigeant vers l'escalier.

Coucou Attala, je suis rentré, je monte voir Laure

Monte les escaliers deux par deux, puis en passant devant la première porte de la chambre, ...
Tiens elle est ouverte, Corre y jette un oeil puis Oh Attala sur le lit et Lange a ses côtés.
Grand sourire.

Je suis de retour, je vais voir Laure et après je devrai vous parler aussi.

Comment Laure est dans la cuisine?

Bon ben je redescend, merci.

Les quitte et redescend les escaliers.
Vois Laure enfin, lui sourit lui ouvre ses bras.

Tu vas bien?
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Laure3

Laure était toujours en cuisine. Lange était parti monter Attala dans sa chambre pour l'étendre sur son lit. Le temps passait et aucun des deux ne redescendait, la jeune femme sourit en se disant qu'il avait raison d'en profiter, ces deux là semblaient plutôt bien s'entendre.

D'un coup, elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir puis la voix de Corre résonna :

- Hola la compagnie

puis...

- Coucou Attala, je suis rentré, je monte voir Laure.

Laure se précipita mais Corre avait déjà monté les marches à toute vitesse. Elle entendit des voix, Attala ou Lange lui auront dit qu'elle était en cuisine donc elle poursuit de tourner dans la marmite en s'assurant de la bonne cuisson du repas.

Corre pénétra dans la cuisine. Il lui souriait en lui ouvrant les bras, il se voulait joyeux... Il lui demanda comment elle allait... La jeune femme savait qu'il devait être mal et que pour lui, il s'apprettait à lui dire qu'il n'avait pas retrouvé Ayrton. Comment pouvait il en être autrement puisqu'il ne s'était jamais perdu. Elle regarda Corre avec tristesse et prit dans sa poche la lettre qu'elle lui tendit en lui disant.

- Il n'a jamais disparu... Ce n'était que mise en scène...

Laure respira profondément, elle s'était promis de ne plus pleurer cet homme. Elle ne le haissait même pas... Elle avait juste mal d'avoir été dupée. Elle regarda Corre et lui dit d'une voix ferme :

- Je veux que tu lises ceci, puis ensuite nous n'en reparlerons plus jamais. Je dirai à Julia qu'il est parti. Plus jamais je ne veux entendre son prénom...

Elle se retourna et reporta sa attention sur le plat.
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Correba

Citation:

Corre pénétra dans la cuisine. Il lui souriait en lui ouvrant les bras, il se voulait joyeux... Il lui demanda comment elle allait... La jeune femme savait qu'il devait être mal et que pour lui, il s'apprettait à lui dire qu'il n'avait pas retrouvé Ayrton. Comment pouvait il en être autrement puisqu'il ne s'était jamais perdu. Elle regarda Corre avec tristesse et prit dans sa poche la lettre qu'elle lui tendit en lui disant.

- Il n'a jamais disparu... Ce n'était que mise en scène...

Corre devint livide, étonné de la nouvelle, il prit la lettre la lu

Citation:

Laure respira profondément, elle s'était promis de ne plus pleurer cet homme. Elle ne le haissait même pas... Elle avait juste mal d'avoir été dupée. Elle regarda Corre et lui dit d'une voix ferme :

- Je veux que tu lises ceci, puis ensuite nous n'en reparlerons plus jamais. Je dirai à Julia qu'il est parti. Plus jamais je ne veux entendre son prénom...

Elle se retourna et reporta sa attention sur le plat.

Au fur et a mesure qu'il la lu son étonnement se transforma en colère, la fin du voyage ne s'était pas bien passé entre les deux hommes, pour Laure il vait pris sur lui. Mais là s'en était trop. Il valait mieux pour lui que jamais il ne recroise sa route.

Corre respira profondément, il était devenu froid, ses yeux impassibles,son cerveau imaginait déjà les souffrances qu'illui infligerait, mais là c'est pas le moment, Laure avait besoin de lui. Une autre respiration, oubliez Ayrton, être là pour Laure.

Il s'approcha d'elle sans mot dire. Se plaça derrière elle et la pris dans ses bras la serrant très fort, lui apportant son réconfort de sa bouche le nom Ayrton venait d'être bannit.

-Je suis là si tu as besoin. Tu nous prépare quoi de bon?

Puis se rend compte que son odeur n'a pas vraiment sa place ici , une partie de chasse n'est pas faite pour l'esthétique, un bon bain était plus que nécessaire.

- Oups je flaire là, je vais prendre un bain. Je peux te laisser le temps de mon bain?
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Laure3

Laure n'avait pas pu voir l'étonnement sur le visage de son ami puis la colère qui avait suivi. Elle l'entendit froisser le courrier et se lever. Corre était venu se placer derrière elle et la serrer très fort dans ces bras. Puis il lui murmura :

- Je suis là si tu as besoin. Tu nous prépare quoi de bon?

La jeune femme sourit, elle se laissa aller contre son ami. Lui seul savait lui redonner le sourire. Elle se rendait compte qu'il avait toujours était là pour elle, l'un des seuls qui ne l'avait jamais trahi. Sa présence à ses côtés était bien plus qu'importante. Elle sentait ses bras l'entourer et au delà du geste complice, c'était pour Laure un soutien réel.

Son comportement ne laissait rien paraitre de ce qu'il devait ressentir. Car elle savait qu'il ne supportait pas qu'elle souffre. Ils étaient tellement proche.

- Oups je flaire là, je vais prendre un bain. Je peux te laisser le temps de mon bain?

Elle posa ses mains sur les siennes et lui répondit :

- Oui, bien sûr, vas-y ! Je t'assure que je vais bien !

Il la fit se retourner et ils se sourirent. Corre déposa un tendre baiser sur la front de Laure et quitta la pièce sans rien ajouter. Les paroles entre eux étaient inutiles, ils se comprennaient par un regard. En le regardant sortir, le jeune femme se rendit compte qu'il ne lui restait plus que Julia et Corre à présent, sa fille et son ami de toujours...
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Langededouceur

Il regarda attala étonner, comme lui, d’ailleurs de ce qu’il venait de dire. Ce regard perdu fit battre encore plus vite son cœur qui prenait apparemment un malin plaisir a envoyer des salves de canons dans sa poitrine.

Il ce demanda un moment, si il avait bien fait de dire tous cela et n’aurait-il pas du ce taire ?

quand Attala lui répondit, il sourit, libérer, au dire de la jeune femme. Elle ne l’avait point repoussé, c’était plus qu’un espoir.

Doucement en lui caressant la main avec douceur il lui dit :

Tu as raison prenons le temps de nous connaître mieux, je te promet de m’habiller de patience.
Et te demande de me pardonner d’avance si quand mon cœur me presse je suis un peu trop entreprenant. Tu sait je n’arrive pas toujours a le contrôler, dit –il en souriant.

Son cœur a cet instant aimerai qu’il la prendre dans ses bras mais lange se maîtrise et n’en fait rien.

Il entendit du bruit dans l’escalier.

Attala n’avait pas plutot dit :

Citation:

Je pense qu'il vaut mieux que je me lève et que nous sortions de là... Ou, si j'en crois mes oreilles, un de mes clients va se poser des questions en nous voyant tous les deux dans sa chambre, sur son lit....

Que la porte s’ouvrit.
Ouf ! c’etait corre.

Il était autant etonner que nous.

Puis il reparti vers la cuisine.

Lange regarda Attala et lui sourit

Je peux te demander une chose ?

Je souhaite comme toi que nous nous connaissions mieux, j’aimerai t’invité a passer un moment ensemble rien que nous deux. Je t’invite a ma maison je te préparerait une de mes spécialité et nous pourrons bavarder, et si le temps si prête nous irons nous promener.

Lange lui fit son plus beau sourire, empreint de douceur et très légèrement suppliant espérant avoir une réponse positive.

Puis approcha la main de la jeune femme, qu'il tenais, pres de ces levres et lui deposa un tendre baiser sur le dos de sa main douce

Attala

En entendant le bruit des pas dans le couloir se rapprocher, Attala aurait souhaité disparaître sous le lit. Mais étant donné que son compagnon ne semblait pas désireux de lui lâcher la main et qu'il aurait été peu glorieux de ramper sous le lit, elle fit face.
Rouge comme une pivoine, elle vit la porte s'ouvrir et Correba jeter un coup d'oeil dans la pièce. A son sourire goguenard, la jeune femme comprit que la situation l'amusait. Heureusement, il finit par repartir et Attala put à nouveau respirer normalement... quoi que...
Pendant ce temps, Langededouceur ne s'était pas laissé démonter au contraire, il était en train de...

Quoi!? Un rendez-vous?! Chez lui!

Rapidement, elle pesa le pour et le contre. Contre, les rumeurs et réflexions égrillardes qui n'allaient pas manquer en la voyant entrer chez un homme. Mais elle avait déjà vécu pire... Et pour, le plaisir d'une journée loin de l'auberge en agréable compagnie, ainsi que la curiosité de découvrir la demeure de cet homme aux talents appréciables. Plaisir et curiosité furent les plus forts.
Au moment où elle allait accepter, elle manqua s'étrangler et rougit de plus belle car Langededouceur venait de lui baiser la main!

Oups... un baise-main! Par le Très-Haut, cet homme sait y faire pour qu'une femme du peuple se sente duchesse!

Avec douceur, Attala reprit sa main et descendit du lit avec une dignité digne d'une duchesse (du moins se l'imagina-t'elle...).

Avec plaisir Messer Lange! Dès que l'auberge sera plus calme nous conviendrons d'un jour et si le temps le permet nous pourrions aller au port ou à la plage. En attendant, il nous faut descendre. Je vas mieux et je ne peux délaisser mes clients ainsi...

Avec un sourire à Langededouceur, la jeune femme ouvrit la porte et tous deux descendirent. Dans la salle commune, ils surprirent Correba qui enlaçait Laure... La situation se renversait.

Tiens... On dirait bien que Donã Laure a trouvé de quoi la distraire de son chagrin...

En entendant Correba parler d'un bain, l'aubergiste revint à ses devoirs et s'avança.

Hum... Messer Correba? Faites excuses mais je viens d'ouïr vos paroles... Je puis vous préparer un bain, l'étuve est à l'étage. L'est pas bien grande mais assez pour contenir un homme de vostre taille. J'ai déjà de l'eau qui chauffe, il me suffit de monter quelques seaux... Pendant ce temps là, détendez-vous auprès du feu. Je vous sers un peu d'hypocras, prenez garde il est corsé! Je vous conduit dès que le bain sera près... par contre... heu.... pour vous frotter le dos.... heu....

Attala hésita. Devait-elle proposer ses services?

S'il me mande... A moins que...

Embarrassée, elle regarda Laure.

Peut-être que Donã Laure aimerait s'en charger...?

En tous cas, ça m'oterait une épine du pied...
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Correba

Corre tourna la tête vers Attala qui venait d'arriver avec Lange, toujours Laure dans ses bras.

Il sourit a Attala ,pasdu tout gêner par la situation et amusé par la proposition de celle-ci.

Citation:

Hum... Messer Correba? Faites excuses mais je viens d'ouïr vos paroles... Je puis vous préparer un bain, l'étuve est à l'étage. L'est pas bien grande mais assez pour contenir un homme de vostre taille. J'ai déjà de l'eau qui chauffe, il me suffit de monter quelques seaux... Pendant ce temps là, détendez-vous auprès du feu. Je vous sers un peu d'hypocras, prenez garde il est corsé! Je vous conduit dès que le bain sera près... par contre... heu.... pour vous frotter le dos.... heu....
Attala hésita. Devait-elle proposer ses services?

S'il me mande... A moins que...

Mais quel service dame Attala, je vous en remercie, corsé cela tombe bien, j'adore ce qui est corsé.
Et oui pour me frotter le dos?
Vous souhaitez vous en charger?
Mais je pense que Messer Lange a besoin de vous, je ne veux accaparer notre charmante hôtesses

Attalla était visiblement embarassée elle retrouva son sourire pivoine qu'il apperçu dans la chambre.

Citation:

Embarrassée, elle regarda Laure.

Peut-être que Donã Laure aimerait s'en charger...?

Corre éclata de rire, a cette phrase, il regarda Laure en lui souriant, , l'ayant toujours dans ses bras.
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Laure3

Laure fut étonnée des paroles d’Attala mais non de l’éclat de rire de Juan. La jeune femme se retourna, lorsqu’elle vit la couleur rouge pivoine de l’aubergiste et son air embarrassé, elle ne put s’empêcher à son tour de pouffer de rire.

- Ne vous en faites pas, si ça vous rend service, j’irai lui frotter le dos…

Attala soupira de soulagement. Corre lui proposa de l’aider à monter l’eau à l’étage. Après plusieurs allers retours, l’aubergiste redescendit mais seul cette fois en lançant à Laure :

- Je crois que vous pourrez monter Messer Correba vous attend.

Laure lui sourit et lui demanda :

- Vous ne pensez pas que nous pourrions laisser tomber les Messer et Donã ? Corre et Laure suffiront amplement !

Puis sur ce, elle grimpa à l’étage. Arrivé devant la porte de Corre, elle l’entendit chanter ce qui la fit rire mais elle reprit son sérieux et tapa à la porte demandant si elle pouvait entrer, Corre lui répondit qu’il n’y voyait aucun problème. Lorsqu’elle poussa la porte, elle vit Corre au milieu de la pièce, dans son baquet en train de se savonner. La jeune femme s’avança vers lui et s’assit sur le rebord du baquet, prenant brosse et savon. Corre se retourna et ils ne purent s’empêcher de rire devant le comique de la situation. Il est vrai qu’à une époque ils avaient été plus que les amis qu’ils sont aujourd’hui donc il n’y avait aucune gène entre eux.

Laure commença à lui frotter le dos. Après les rires, une sorte de silence s’était installé. Laure avait jeté la lettre au feu et avait tiré un trait sur son passé. Elle savait que plus jamais ils n’en reparleraient. Elle vivrait DANS son présent, POUR son futur. Le silence se poursuivait, des souvenirs lui revenaient en tête mais bizarrement, elle ne repensa pas à Ayrton, la situation la fit repenser aux moments qu’elle avait partagé avec Corre… Peut être le « comique » de ce moment, le voir à ses côtés, ou tout bêtement le parfum de sa peau…

La jeune femme sortit de ses songes et lui tendit la brosse en disant qu’elle avait fini. Corre se retourna et leurs regards se croisèrent. Ils ne bougèrent pas, c’était une sensation étrange, comme s’ils se voyaient pour la première fois, comme s’ils se découvraient aujourd’hui…
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Correba

La situation était cocasse, Laure allait lui frotter le dos, au grand soulagement d'Attala et de Lange, enfin pour Lange ce ne sont que supposition, mais vu la position dans laquelle il les a trouvé.

Les dames étaient occupées, Attala avec l'eau et Laure aux fourneaux. Corre aida attala à porter les seaux et en attendant il s'approcha de Lange.

- Alors Lange, c'est la forme?

Puis plus bas :

- Je profite que nous soyons seule et vu que tu es proche d'Attala, je pense qu'avoir une épaule solide à ses côtés ne sera pas un luxe. Son amie Jaccu est décédée, nous l'avons découverte ce matin.

Puis Corre, fut invité à monter, ce qu'il fit sans se faire prier. Il était joyeux et entama la chansonnette, se savonna. Laure frappa, puis entra. Quelle situation, eux, maintenant, ainsi tout les deux, d'abord les rires du comiques de se retrouvez ainsi.

- Que de souvenirs, tu ne trouve pas?

Puis ce calme, ce sérieux, la situation avait changé. Corre ferma les yeux, les souvenirs affluèrent, d'agréables souvenirs, Laure et lui, leurs fous rire, toute cette complicité, Laure avait toujours été spéciale à ses yeux, il savait pouvoir compter sur elle, Laure était tant de choses : ancienne maîtresse, meilleures amies, la parfaite confidente.

Puis cette phrase qui le ramenait à la réalité. Corre se retourna et son regard se plongea dans le sien, mais que se passe t il, cette sensation bizarre.

Jamais cela ne fut aussi fort, Corre hésita, que devait t il faire ? Pour la première fois en face d'une femme il ne savait que faire, c'est sa meilleure amie, mais ses sentiments à cet instant ne sont pas ceux pour une amie. Corre lui prit la main, son autre main se dirigea vers son visage qu'il caressa tendrement, il devenait fébrile, jamais une telle sensation ne le traversa, pour la première fois il avait peur, peur de tout gâcher, il ne voulait pas la perdre et avait peur que son comportement ne soit déplacé, mais ce sentiment ce coeur qui bat dans sa poitrine, tout en lui le poussait, mais ne pas bouger c'est aussi ne pas savoir. Corre était un battant, un fonceur, c'est aussi ce qui plaisait à Laure, mais là ce n'était pas le démon qui l'habitait, mais l'ange, il se lança sensuellement, son visage se rapprocha du sien, ses lèvres se tendirent vers les siennes, puis il lui déposa un baiser tendre à la commissure des lèvres, la sensation fût magique, ce baiser glissa doucement vers ses lèvres se transformant en baiser langoureux.
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Langededouceur

Lange descendit avec Attala et fut aux anges que la jeune femme lui est répondu favorablement à son invitation.

Arriver en bas il resta en retrait. Mais quand Attala parla de monter des sceaux d’eau chaude à l’étage il lui proposa ses services.

Il regardait Attala s’affairée et quand Corre lui parla de la mauvaise nouvelle il se dit qu’il ne demandait pas mieux d’être l’épaule sur laquelle elle se reposerait. Mais voila Attala le voyait peut être pas ainsi.

Lange alla en cuisine car tout le monde était bien affairé. il se mit aux marmites, histoire de pas manger des poulardes calcinées.

Laure3

[à l’étage]

Laure et Corre se regardaient intensément. Leurs regards ne pouvaient se détacher. Corre avança son visage vers le sien, elle ne su que faire. Une sorte de frisson la parcourut lorsqu’elle sentit sa main se poser sur son visage. Que leur arrivait-il ? Son visage se rapprochait toujours lentement du sien. Ses lèvres se posèrent à la commissure des siennes. Que devait-elle faire ? Le repousser ? Oui, elle l’aurait voulu mais son cœur lui disait le contraire.

Elle hésitait mais Corre pris les devant et laissa glisser ses lèvres sur les siennes. Elle en fut d’abord surprise, mais décida d’écouter son cœur qui battait à tout rompre dans sa poitrine. Elle répondit à ce baiser que se fit très langoureux. Elle sentit ses bras glisser autour de sa taille, il l’enlaça. Ses mains glissèrent sur ses épaules. Il l’attira à lui, Laure glissa sur ses genoux dans le baquet… leur baiser se poursuivit un moment. Puis ils se regardèrent partagés entre la surprise, le comique de leur situation, et la douceur du moment qu’il venait de vivre.

Ils se sentaient heureux comme deux gamins. Ils se sourirent et Laure lui murmura :

- Je pense que nous devrions descendre, ils vont nous attendre pour le repas…

Corre lui fit signe de la tête que oui, tout deux étaient émus au plus haut point. Ils sortirent de l’eau. Corre se vêtit et Laure alla se changer.

Quelques minutes après, il passa la chercher pour descendre. Sans une parole, il lui tendit la main, qu’elle prit dans la sienne, et s’avancèrent vers les escaliers.
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Correba

Corre s'habilla de propre, ce baiser l'avait troublé et visiblement Laure n'avait pas été indifférente, mais que faire, une fois habillé, il rejoignit Laure, lui prit la main et sans un mot de part et d'autres, ils se dirigèrent vers la porte. Corre en avait gros sur le coeur, allaient ils continués ainsi à faire comme avant?

Laure ouvrit la porte et entraîna Corre dans sa suite, mais non il fallait savoir, Corre plaça sa main sur la porte et la referma, retirant de son autre main Laure de l'embrasure de la porte.

il lui fit face, s'approcha d'elle, son regard fixé dans le sien et l'embrassa avec passion. Elle répondit, Ouiiiii elle venait de répondre à ce baiser.

Corre prit une grande respiration et se lança.

Laure, c'est dernier événement m'ont ouvert les yeux sur certaines choses, je t'aime, je crois que je t'ai toujours aimé, mais j'étais aveugle, je viens de me rendre compte que je t'aime. Je sais que cela doit te paraître ridicule, dans ma bouche avec tout ce que nous avons vécu.

Il plaça son doigt sur sa bouche pour qu'elle le laisse finir, car ce n'était pas facile de lui ouvrir son coeur, était ce réciproque? Et aimé a sens unique n'est pas facile.
Puis il reprit avec une nouvelle respiration.

Mais je tiens à toi plus que tout, nous n'avons jamais été libre tous les deux, nos vies étaient faite des plaisirs de la vie. Mais toi et moi cela à toujours, été spécial.
Une complicité unique, je voulais que tu sache que je t'aime, c'est n'est pas le moment, mais y a t-il vraiment un moment pour aimer?

J'ai rompu avec Céline et Ayrton est loin, c'est la première fois que nous sommes libre tous les deux, je sais, j'avais quitter Céline pour retrouver ma vie d'avant, mais j'ai changé, Céline m'as changé, elle m'a fait entrevoir l'amour, hélas elle n'as pas su me combler. Mais elle m'as apporté beaucoup. Les semaines qui ont suivi j'ai fait la fête, oui c'était agréable, mais il me manquait quelque chose, mon bonheur n'était pas complet avec ses femmes, je me suis amusé oui, mais manquait ce petit plus. Plus que je trouve auprès de toi.

Puis il se mit a genoux plaçant sa tête contre son ventre.

Laure je t'aime, je souhaite que nous soyons un couple, me lever à tes côtés, me coucher à tes côtés. Faisons table rase de nos vies passées et démarrons ensemble une vie commune.

Te amo Laure.

Puis fébrilement il attendait une réponse, un geste. Son avenir, son bonheur se jouait en ce moment.
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Laure3

Corre referma la porte qu’elle venait presque de franchir, la faisant rentrer à nouveau dans la chambre. Il la regardait avec insistance puis il lui ouvrit son cœur. La jeune femme allait prendre la parole mais son doigt vint se poser sur ses lèvres et l’en empêcha. Le jeune homme n’avait pas fini… Laure était troublée, émue, ses yeux s’était emplis de larmes.

Il était face à elle. Les questions s’entrechoquaient dans sa tête. Lors de ce baiser, elle avait ressenti une telle sensation. Et là, son meilleur ami, son confident qui lui disait qu’il l’aimait, qu’il l’avait toujours aimé…

Lorsqu’il se mit à genoux et qu’il prononça ses dernières paroles, elle ne put retenir la larme qui coula le long de son visage. Sentir ses bras autour de sa taille et sa tête contre son ventre… Elle ferma les yeux, tout se bousculait dans sa tête. Mais il fallait qu’elle se rende à l’évidence, leur rapprochement, leur entente si parfaite, leur complicité envers et contre tous…

Laure se laissa tomber à genoux, leurs visages à quelques millimètres l’un de l’autre. Elle laissa couler ses larmes sans retenue. Corre la fixait, il attendait qu’elle parle, qu’elle lui réponde, il ne savait que penser de ses pleurs… Il passa ses mains sur son visage pour lui essuyer les joues. A travers ces larmes, elle lui sourit et prenant à son tour une profonde inspiration, elle se lança.

- Corre, tu es tellement pour moi… Elle plaça sa main sur sa poitrine, sur le tatouage qu’elle lui avait fait. Depuis un bon moment, tu es mon meilleur ami. Mais je mentirai si je te disais qu’aujourd’hui, je ne ressens rien d’autre que de l’amitié. Le baiser que nous avons échangé tout à l’heure a été une révélation pour moi.

Le visage de Corre s’était éclairé, il lui souriait. Elle poursuivit donc dans un souffle, presque un murmure :

- Je t’aime Corre.

Il la serra très fort dans ses bras et ils échangèrent un long baiser. Ils étaient à ce moment précis, les plus heureux au monde, ils s’aimaient… Corre se releva, emmenant Laure avec lui, il la souleva dans ses bras et l’embrassa à nouveau. Leurs lèvres se détachèrent enfin, ils se sourient et ne prononçant aucune autre parole, ils se dirigèrent vers la porte. Pas besoin de rajouter quoi que se soit, il y a des regards qui en disent bien plus long. Les deux amoureux descendirent les escaliers main dans la main et rejoignirent leurs amis en cuisine pour le repas.
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Attala

[Plus tard dans la nuit]

Une fois le feu étouffé, Attala debout une chandelle à la main, prêta l'oreille aux bruits à l'étage. Le grincement d'une porte qui se ferme, des pas qui résonnent sur le plancher... L'auberge sombrait peu à peu dans le sommeil.

Et c'est pas trop tôt!

En baillant à s'en décrocher la machoîre, elle installa sa paillasse près de la cheminée et ota ses chausses. Puis elle se laissa tomber sur sa couche avec un soupir de soulagement avant de se relever d'un bond!

La porte! Pestouille!!

En râlant, elle alla donner deux tours à la clef et posa la barre .

Pas question qu'un maraudeur entre ici. La nuit les rues sont peu sûres...

Epuisée, l'aubergiste retourna s'affaler sur sa paillasse.

Pas le temps de dire une prière... que le Très-Haut me pardonne!

Elle souffla la chandelle et... deux secondes plus tard, elle dormait.

On lui pardonnera son manque de courage pour remplir son devoir de presque aristotélicienne car sa journée fut longue et pour le moins déroutante...
Une amie décédée brutalement, un invité qui se révèle un galant, un poète transformé en maistre-queux, une cliente éplorée promue assistante en cuisine, un chasseur d'ours revenu bredouille, une lettre infamante, des poulardes finalement délicieuses dont il ne restait que les plumes, deux marchands au verbe haut amateurs d'hypocras, une aubergiste débordée et grise, la liste était longue.

De tout cela il ressortait que les deux clients marchands ambulants avaient décidé de reprendre la route dès le lendemain, que Correba et Laure avaient eux aussi décidé de lui fausser compagnie mais pour s'installer définitivement à Narbonne (il était question d'une villa à acheter...), que Langededouceur était reparti (normal il était pas client!) chez lui le coeur plein d'espoir et que l'aubergiste endormie espérait bien que les jours à venir seraient plus calmes!!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Attala

Plantée devant sa porte, Attala hésitait.
Pour la première fois depuis une semaine, elle n'avait aucun client.
Ce matin elle en avait profité pour laver et récurer les planchers, renouveler la paille des matelas et battre les courtepointes et draps.
Après avoir avalé un brouet consistant, elle sortit pour finir ses tâches en nettoyant le seuil de son auberge. C'est seulement à ce moment là qu'elle s'aperçut que la journée était belle et fleurait bon le printemps (malgré les odeurs douteuses qui montaient de la ruelle!)

Enfin! Il estait plus que temps... Et si j'en profitais pour musarder?

Elle songea d'abord à l'invitation de Langededouceur mais la journée était déjà bien entamée.

La plage? Hum... trop loin!
Et si... et si je prenais un bain maintenant que j'ai ma propre étuve? Ca fait si longtemps....

Très longtemps en effet, Narbonne ne possédant pas de bain publique et le lavoir étant un poil trop froid à son goût, Attala avait dû jusqu'à présent se contenter de toilettes de chat à la nuit tombée une fois ses clients servis et couchés. N'ayant pas de chambre, elle n'avait que peu d'intimité à l'auberge. Mais depuis peu, elle avait installé cette baignoire à l'étage et Laure et Correba avaient semblé l'apprécier...

Pourquoi pas... Je pourrai mesme utiliser le flacon d'eau de rose que Messer Lange m'a grâcieusement offert...

L'idée la tentait de plus en plus.

Y'a plus qu'à faire chauffer l'eau et monter les seaux!

Ravie à l'idée de patauger en toute quiétude, elle allait rentrer quand elle aperçut dans la ruelle animée une silhouette familière, un pêcheur de sa connaissance....
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Asterix29

astérix se promenait dans cette belle journée dans les rues de narbonne plusieures personnes qu'il avait croisé dans les rues le regardaient bisarrement et il se demandait pourquoi. Puis il se rendit compte que c'etait a cause de son odeur, désagréable au nez de ces passants

mince alors mais je pues vraiment la dit il, agacé des mauvais regards qu'il subissait puis il se rappela d'une certaine proposition d'attala

ahhh bon allez j'y vais dit asterix tout seul au bout milieu de la rue

Il se dirigea vers l'auberge de la grenouille bleue ou devait se trouver attala,un sac sur lui il esperait qu'elle n'etait pas debordee avec des clients

lorsqu'il arriva a la porte de l'auberge il vit attala qui etait devant la porte comme si elle l'attendait il s'approcha d'elle et lui dit

bien le bonjour dame attala j'espere ne pas te deranger et que tu n'a pas trop de client?

Attala

Bien le bonjour Messer Asterix!
Des clients? Pas un, mon auberge est déserte... Oh! Par Christos....

Malgré elle, après avoir chaleureusement salué le blond pêcheur, Attala recula d'un pas en fronçant le nez.

Mon ami... En un mot comme en cent....Tu puis!
Une méchante odeur de poisson crevé... sans vouloir te vexer, c'est point comme ça que tu pourras attraper des donzelles dans tes filets!
M'est avis qu'un bon bain... Enfin, je dis ça...

La jeune femme se mordit la lèvre. Encore une fois, elle avait parlé sans réfléchir. Discrètement, elle s'obligea à respirer par la bouche... Cela valait mieux que de défaillir!

Heu... Désolée... Mais entre! Ta visite ma fait grand plaisir malgré l'odeur! Oups... Qu'est-ce qui t'amène céant?
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Langededouceur

Lange était particulièrement heureux. Le printemps montrai son nez et Attala ne semblait pas indifférents à ses avances. Apres s’être lavé et parfumer il alla cueillir un énorme bouquet de roses rouges pour sa tendre amie.
Son coeur battait a l’idée de passer un moment avec elle et surtout de lui faire plaisir.

Il avait pris le temps de nouer un joli nœud noir autour du bouquet et de lui écrire un doux poème sur un parchemin qu’il avait enluminé.

Il sautillait en chemin comme un petit garçon content d’aller voir sa bien aimée, rêvant de promenade bras dessus bras dessous avec celle qui occupait toutes ses pensées.

Arrivé a l’angle de la rue de l’auberge il vit deux silhouettes devant la porte. L’une d’elle était attala sans aucun doute, quand à l’autre il ne la reconnaissait pas. En se rapprochant de plus en plus de l’auberge il réussi a reconnaître Asterix.
Au même moment il vit Attala l’inviter a entré avec un large sourire.

Tout ce passa très vite dans sa tête, hier soir où il les surprit ensemble, elle qui lui dit qu’il ni avait rien entre eux, mais qui ne savait pas qui lui tenait la main. Lui mentait-elle ? Jouait-elle avec lui? Etait-il qu’un pantin ? un jouet ?

Son sang fit qu’un tour. La s’était trop. Il jeta de rage son bouquet de roses au milieu de la rue et fit demi tour. En colère il rentra chez lui.

Asterix29

asterix écouta attala l'acceuilir il souriait, mais quand elle recula et lui dit qu'il puait , astérix pensa: encore .... ça doit cesser! Elle laissa echapper l'eventualité d'un bain pour eliminer cette odeur oppressante, asterix souriat

eh bien tout d'abord je t'ai amené une bouteille de lambig que je suis sur, tu appreciera mais attention pas boire trop trop vite

!

et par ailleurs puisque tu emet l'hypothese d'un bain je suis venu en ces lieux pour une requete! etant donné qu'il n'y a pas de client comme tu viens de me le dire je me demandais si il etait possible que je prenne un bain afin de comment dire...liberer la ville de mon odeur si pesante comme j'ai pu le remarquer dans les rues!

asterix rentra dans l'auberge qui ma foi etait chaleureuse puis dit a attala

tu me ferais visiter l'auberge j'aimerais bien la connaitre

Attala

De deux maux il faut choisir le moindre.... De deux maux il faut choisir le moindre... De deux maux....

Laisser l'odeur du poisson pas frais imprégnée toute l'auberge ou laisser filer sa place dans le baquet à quelqu'un qui en avait grandement besoin...?
La jeune femme n'hésita pas longtemps.

A la bonne heure Messer Asterix! Un bain ça vous change un homme. Pose donc ton sac là pour commencer.
Ma salle de bain est à l'étage, le baquet l'est pas bien grand mais tu y seras à ton aise. je t'y mènerai tout à l'heure.
Pour l'instant, aide-moi je te prie en mettant ce grand chaudron sur le trépied du foyer, il nous faut une grande quantité d'eau chaude. Et pis tiens, pour passer le temps, je gousterai bien à ce... lambig? Jamais entendu causé. C'est point une boisson d'ici pour sûr!

Pendant qu'Asterix installait le chaudron, l'aubergiste alla chercher un seau pour transvaser l'eau de sa réserve au dit chaudron puis, une fois l'eau mise à chauffer, prit deux gobelets sur l'étagère.
Toujours curieuse de découvrir de nouvelles choses, elle les tendit au pêcheur pour qu'il les remplisse. Puis, elle renifla le breuvage avant d'y tremper les lèvres.

Snif.... Ca n'a pas l'air de sentir la vinasse ou le houblon c'te chose. Avec quoi c'est donc fait?
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Asterix29

asterix écouta les recommandations d'attala, il posa son sac contre un mur posa le chaudron sur le foyer. Attala mit de l'eau dans ce chaudron et asterix entretenait le feu

Attala semblait montrer beaucoup d'interet pour le présent qu'asterix venait de lui offir il souriait

ça t'intrigue hein cette bouteille de lambig??

il versa un peu de lambig dans chacun des gobelets que lui donna l'aubergiste

puis il lui dit en lui tendant son verre rempli.

Ceci est breton fait a base de pommes, c'est un digestif qui a plusieurs dizaines de degrés pour lui suivant la fabrication ça peut monter tres haut! C'est l'alcool des guerriers ça

tu m'en diras des nouvelles!

c'est vraiment sympathique de ta part de m'acceuillir comme ça surtout pour un bain. Je touve ton auberge tres chaleureuse en passant

! dit il en ayant un grand sourire

Attala

Avant de goûter, Attala renifla une fois encore la boisson.

De la pomme dis-tu? Pour les guerriers? Bah... voyons ça!

Elle leva son gobelet en souriant, c'était pas un petit alcool de pomme qui allait l'arrêter, au contraire.

Santat Asterix! Au lambig et à ton prochain bain!

Puis elle engloutit une bonne rasade du breuvage, histoire de montrer au pêcheur que....
Soudain, une langue de feu venue de l'intérieur la sécha sur place.
La gorge en feu, elle lâcha son gobelet qui tomba au sol pour porter les mains à son cou.
Puis reculant, elle s'affala sur place, les jambes coupées.

Keuf, keuf, keuf... keuf...oh.... keuf, keuf.... Gné pas potib!! Keuf... Misère!

Attala sentit que le feu intérieur qui la dévorait se répandait sur son visage.

Keuf...Tudieu! Qu'est-ce qu'y fait chaud ici....

Rouge comme une pivoine, l'aubergiste regarda Asterix d'un air effaré.

Tu veux ma mort ou quoi!? C'est à réveiller les morts ton breuvage!

Puis, manquant toujours d'air, elle ôta sa coiffe et délaça légèrement son corsage. Elle avait l'impression de bouillir... Elle venait de découvrir le lambig!
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Asterix29

asterix trinqua avec attala

Aulambig et a mon prochain bain alors

santattt

il but une razade,plus habitué qu'attala a ce breuvage, asterix ne'aurais jamais pensé qu'elle en boirait autant que lui, cependant il aperçut le visage d'attala qui devint plus rouge que rouge.

il la regarda se demandant si elle n'en avait pas bu trop puis elle dit :

"euf, keuf, keuf... keuf...oh.... keuf, keuf.... Gné pas potib!! Keuf... Misère!"

apres ces bruits il comprit tres vite.

mais non attala je ne veux pas ta mort bien au contraire, je t'avais prévenu tu ne m'a pas ecouté rhooo

! Je vais te chercher un verre d'eau tu en as besoin.

il s'empressa d'aller chercher un verre d'eau et de l'apporter a la dame rouge

quand il revint il s'aperçut qu'attala avait enlevé a coiffe et delacé un peu son corsage. Il pensa "ça a du la secouer"

tiens ton verre d'eau atta euh tu ne veux pas t'aérer ou te passer de l'eau sur le visage ça a l'air de t'avoir fait un choc non?

etrangement il n pouvais s'empecher de la regarder avec des yeux comprehensifs et balladeurs et de sourire en la voyant rouge comme cela

--Lelivreur

Une charette tirer par un homme épais et sale s'arête devant l'auberge .

L'homme pose sa charette et se dirige vers la porte de l'auberge, regarde:

L'auberrrge de la grrrenouille bleue c'est bien là!
drrrôle de nom pour une auberrrge prrres de la mérrr
j'aurrrais plutiot cru que les grrrenouilles c'etiont verrrt et cela vivait en etang mouéé.
Enfin

Il frappa

TOC TOC TOC
j'espérrre que ciest ouvérrrt

Attala

Toujours sur les fesses, Attala regarda Asterix et son verre d'eau d'un air goguenard... c'était pas avec ça qu'elle allait éteindre l'incendie déclenché par le lambig!

Enfin, c'est mieux que rien...

D'une main, elle saisit le gobelet et s'en aspergea le visage.

Oups... Mercé! Ben ma foi... c'est fort ton jus de pomme mais cela dit... assez goûteux!

La jeune femme claqua la langue avec une moue d'appréciation avant de se relever, dégoulinante.

Ouf... ça va mieux. Tu m'en resserts une lichée maintenant que je sais à quoi m'attendre?

Apparemment ravi de son effet, Asterix avait un petit sourire en coin mais avant qu'il puisse la resservir, des coups retentirent à la porte.

Crénom! Pas moyen d'estre tranquille... Désolée, je vas voir.

Attala s'essuya le visage avec le bas de son tablier et alla ouvrir.
Un homme pas très reluisant se tenait devant la porte. Jetant un coup d'oeil aux alentours, elle aperçut une charette.

Bonjorn... C'est pour quoi? Vous désirez une chambre?
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Asterix29

asterix vit attala se relever avec la ferme intention de reprendre un verre.
elle s'etait arrosée du peu d'eau qu'il avait amené mais cela suffisait pour l'avoir trempé du visage jusqu'au corsage.

sans souci je vais te resservir dans ce cas ravi de savoir que le gout te plait!

lorsque a ce moment la ou il allait la reservir, on frappa a la porte attala allat ouvir et acceuilla avec un soupçon de mécontentement.
Pendant ce temps, asterix resservi attala d'un autre verre en l'attendant patiamment en surveillant l'eau sur le feu.

--Lelivreur

L'homme vit la porte s'ouvrir sur une jeune femme. Il la regarda de la tête au pied et ce demanda ou il etait tomber. Il fut surpris de l'odeur de marée qui reignait dans l'auberge. Mais encore plus lors que la jeune femme ouvrir la bouche par son haleine qui empestait l'alcool.
La jeune femme legerement humide le corssage defait lui paru bien jeune et il lui dit d'un ton paternaliste:

Ma cherrrre enfant vous devrrriez vous rrrevetirrr, aprrres quoi allez me cherrrcher votre patronne, c'est elle que je desir voir!

Attala

Et vlan! prends ça ma fille...

Interloquée, Attala porta machinalement la main à son corsage délacé qu'elle avait complètement oublié.
Elle voyait très bien dans les yeux de l'homme qu'il était à deux doigts de la prendre pour une coureuse de remparts dérangée en pleine action.

Mais...mais....

Elle qui commençait juste à apprécier les plaisirs de la vie narbonnaise et qui s'était habituée à ce qu'on lui donne du "Donã" par ci et "Dame" par là, venait de se voir proprement mouchée.
Vexée, la jeune femme redressa le buste, ce qui eut pour effet d'ouvrir un peu plus son corsage. Mais sans s'en soucier, elle regarda l'homme d'un air frondeur et lui répondit:

La patronne? Mon brave, apprenez que la patronne vous l'avez devant vous! oui-da! Je suis Attala, propriétaire de c't établissement, la Grenouille bleue. Et quant à me revestir...Hum... Je suis ici chez moi et... il fait un peu chaud aujourd'hui...

Pour accréditer son petit mensonge, elle fit mine de s'éventer de la main.

Trêve de fadaises, dites-moi plutôt ce qui vous amène pasque...Heu... j'ai là un client qui m'attend!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

--Lelivreur

L'homme se demanda encore plus ou il etait tombé.

Excuser moi c'est bien une auberrrge ici? C'est pas un clac?

Dans se cas si j'peut vous donner un conseil ma p'tite, c'est pas une tenue pour accueillirrr les client et a plus forrrte rrraison si un d'eux vous atends, a moins que ce soit pour la baguatelle mais bon !
Et si vous buviez moins vous n'aurrriez pas chaud!
mais ce que j'en dit c'est pourrr vous et vot' rrreputation ma p'tite dame.

Bon j'suis pas la pourrr ça moué mais pour livrrré, j'ai quatre sterrre de boué pour vous qui sont payer et je doit les mettrrre où vous voulez?

Langededouceur

Lange devait allez chez un ami lui apporter un livre pour ses etudes. Il passa devant l'auberge a ce moment et vie Attala le torse bonbé, le corsage grand ouvert devant un homme sale et costaud.

Son sang ne fit qu'un tour. il se dirrigea vers l'auberge et furieux il prends attala par le bras.

s'adressant au livreur

Vous poser ce que vous devez devant la porte et deguerpissé

Il fit entrer attala dans l'auberge en la regardant d'un air furieux

qu'est-ce que tu fait dans cette tenu? Mais tu sent l'alcool?

Attala

De mal en pis... adieu quiétude, oisiveté et bain.... Est-ce que toute la ville s'est donnée le mot pour me gâcher mon après-midi?!

Attala regarda sur son bras nu la marque laissée par les doigts de Langededouceur.

C'est qu'il a une forte poigne le bougre!

En se demandant où était passé l'homme galant, souriant et calme qui lui avait ouvert son coeur. Là, il semblait furieux et pas seulement contre le livreur.
L'aubergiste inspira un grand coup, relaça son corsage en tournant sept fois sa langue dans sa bouche puis, son calme revenu, leva les yeux vers Langededouceur.

Tout doux mon ami... Et d'un, ma tenue ne regarde que moi quand je suis chez moi. Et de deux, je viens de goûter un alcool de pomme fameux ce qui explique l'odeur mais....

Attala ferma les yeux en manquant laisser échapper un juron: dans l'esclandre elle avait oublié Asterix!

Par Christos! Pourvu qu'il ne s'en mêle point! Pas la peine qu'il vienne ajouter son grain de sel à une situation déjà compliqué... si y bouge un doigt... y sera privé de bain!!

N'osant se retourner pour vérifier ce que faisait le blond pêcheur, Attala enchaina:

Mais que toi Lange tu me réprimande, passe encore... quoique... Par contre, ce fichu livreur qui ne me connaît ni d'Eve ni d'Adam..

Tirant à son tour Langededouceur par le bras, la jeune femme ressortit pour dire son fait au bonhomme toujours planté devant la porte.

Faites excuses, mon ami a cru bien faire mais.... Ma réputation mon bon Monsieur ne regarde que moi! De même que ma tenue! Non mais!! Est-ce que moi je juge vot'e drôle d'accent? Non! Alors de grâce, épargnez-moi vos remarques!
Quant à vostre chargement... J'ai rien commandé ni acheté mais c'est toujours ça de gagné. Entassez ce bois dans la cour si ça vous chante...

En s'écartant du seuil pour laisser passer le livreur, elle désigna la porte qu'on apercevait à l'arrière de la salle commune.

Tiens... Où c'est qu'il est?

Asterix semblait avoir disparu. Sur la table, trônaient une bouteille et deux gobelets....
Revenant au livreur, elle termina:

C'est la porte là au fond. Je vous laisse faire.

Puis, après un soupir reflétant contrariété et contrition, Attala s'adressa à Langededouceur.

Quant à toi Messer Lange, ne te soucie point de moi et fais ce que tu as à faire. Je pense être assez grande pour me débrouiller seule et j'ai la situation en main. Tu peux me faire confiance.... Je te souhaite une bonne fin de journée...

Attala espérait de tout coeur que les choses allaient en rester là.
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Langededouceur

Lange , la porte fermée repris son calme.

Citation:

Tout doux mon ami... Et d'un, ma tenue ne regarde que moi quand je suis chez moi. Et de deux, je viens de goûter un alcool de pomme fameux ce qui explique l'odeur mais....

je te signal que tu était dehors, et il me semblait que ta reputation te tenais a coeur.
Excuse moi mais .... en parlant d'odeur, tu devrais aerer car ton ami a laisser derriere lui une odeur forte de marée.

Lange soupçonnait qu'il etait toujours la, mais se dit qu'attala ne lui avait encore rien promis et que si elle preferait le pecheur il se retirerait

oui excuse moi mais te voyant ainsi ....

Attal le tira par le bras vers la porte...

Citation:

Quant à toi Messer Lange, ne te soucie point de moi et fais ce que tu as à faire. Je pense être assez grande pour me débrouiller seule et j'ai la situation en main. Tu peux me faire confiance.... Je te souhaite une bonne fin de journée...

Il trouva attala un peu seche.
Ne voulant pas agraver la situation et tenant trop a elle pour chercher querelle il ce dit qu'il verait cela avec elle plus tard, et qu'il ce devait de lui faire confiance

Bonne journée

Lange inquiet partit a son rendez vous?

--Lelivreur

L'homme fut interloquer par la venue du jeune homme qui lui ferma la porte au nez. Il ne compris pas et resta là, regadant sa charrette et la porte, la porte et sa charrette,....la porte se reouvrit.
la jeune feme le corsage en place apparue.

Citation:

Faites excuses, mon ami a cru bien faire mais.... Ma réputation mon bon Monsieur ne regarde que moi! De même que ma tenue! Non mais!! Est-ce que moi je juge vot'e drôle d'accent? Non! Alors de grâce, épargnez-moi vos remarques!
Quant à vostre chargement... J'ai rien commandé ni acheté mais c'est toujours ça de gagné. Entassez ce bois dans la cour si ça vous chante...

je vous disait c'la pourrr vo'te bien ma p'tite dame vous pourrriez e'tes ma fille. Moué c'que j'en dit.

Suivant les conseille de la jeune femme il mis le bois dans la cours en bougonnant

Mon accent? J'ai pas d'accent moué, elle c'est pas entendu. C'est elle qui as un accent.

Asterix29

la situation était compliquée et attala semblait colerique de tout ce remue ménage. Asterix décida de ne point intervenir et pensa que plutot que d'attendre a la table en entendant les gens se quereller, il n'avait qu'a visiter l'auberge qui l'avait acceuillit et qu'il trouvait tres chaleureuse.

il enleva l'eau sur le feu, ce n'etait pas la peine qu'elle boue puis il entamma sa visite: le rez de chaussée qu'il connaissait deja un petit peu puis l'etage les differentes chambres joliment décorées de fleurs et de meubles bien entretenus.

Puis il decouvrit la salle de bain et la baignoire ou beintot, si tout se passait bien il pourrait se detendre et eliminer cette facheuse odeur qu'il avait du répandre dans tout l'auberge a son plus grand desarroi

Attala

Une fois Langededouceur parti, Attala soupira. Elle espérait ne pas avoir été trop brusque.

Mais quand mesme... Qu'est-ce qu'y lui a pris de me sauter dessus comme ça? Et son air soupçonneux... Est-ce qu'il sait que j'ai de la compagnie? Bah... de toutes façons, j'ai rien à me reprocher que je sache! Je m'expliquerai plus sereinement avec lui à l'occasion.
Bon, revenons à nos moutons ou plutôt à mon pêcheur! Où qu'il est passé? Avec l'odeur qu'il répand, y devrait pas être difficile à dénicher....

Sourire aux lèvres en songeant à ce qui attendait Asterix, Attala s'avança vers la table où se trouvaient la bouteille d'alcool et les gobelets. Ces derniers étaient pleins...
Le livreur étant toujours occupé dans la cour avec le bois, Attala en profita pour vérifier si le lambig lui ferait le même effet que la première fois. Elle s'empara d'un gobelet et le vida à petites gorgées en claquant la langue entre chaque.

Mmm...On s'y fait... je dirai mesme que c'est fameux!

Quand le livreur réapparut, elle reposa vivement le gobelet vide et s'essuya la bouche de la main en essayant de prendre un air dégagé.

Hum... Vous avez fini? Fort bien. Juste, avant que vous ne partiez, vous ne m'avez point dit... Qui vous a mandé de faire cette *hips* livraison? Tant qu'à faire, j'aimerai savoir qui je dois *hips* remercier!
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--Lelivreur

Citation:

Attala

Asterix29

Attala

Asterix29

Attala

Asterix29

.

ahh ça fait du bien d'y mettre la tete. dit il en souriant

Attala

Asterix29

Attala

Citation:

c'est agréable vivement la suite oui!

Asterix29

Attala

Asterix29

Citation:

C'est bien le moment de bâtifoler! Messer Asterix tu es pire qu'un marmot! Tiens-toi tranquille!

Attala

Asterix29

ce qui rendit le baiser plus qu'unique

attala lui fit:

Citation:

Attala

Empêtrée dans ses vêtements gorgés d'eau, aveuglée par ses cheveux dénoués qui lui tombaient devant les yeux et crachant l'eau savonneuse avalée lors de la chute d'Asterix, Attala tentait d'évaluer la situation.
Une chose était sûre, elle était en train de prendre un bain toute habillée en compagnie d'un homme tout déshabillé!
Le baquet étant très étroit, l'aubergiste tenta malgré tout de se redresser. Mais ce faisant, elle prit un malin plaisir à s'appuyer sur le corps musclé nu sous elle.
Une fois à genoux entre les cuisses d'Asterix, elle récupéra sa coiffe qui flottait dans ce qui restait de l'eau du bain.
Puis, elle regarda le pêcheur qui riait toujours, hésitant entre le meurtre ou un baiser pour le faire taire...

Comment ça si j'ai rien?! regarde dans quel estat je suis! Hormis mon corsage j'ai plus un seul vestement de sec... Scrogneugneu!

Suivant le regard d'Asterix, elle baissa les yeux sur sa chainse qui lui collait à la peau et ne cachait plus grand chose de sa poitrine qui pointait hardiment sous le tissu.

Oh...Fripon! C'est donc ça que tu reluques...? Attends voir...Moi aussi je peux jouer!

Et elle lui envoya une grande gerbe d'eau dans la figure, histoire de faire disparaître ce grand sourire qu'il arborait.
Ensuite, troublée malgré elle par ce corps si proche, la jeune femme essaya de se lever pour échapper à la tentation d'en découvrir plus.
Elle venait de comprendre qu'à ce jeu sa vertu risquait gros...
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Asterix29

asterix appreciait de plus en plus ce bain, le corps d'attala sous ses vetements mouillés lui donnait d'agréables frissons. Il la regardait tres attentivement puis fixa son regard sur sa poitrine quasiment decouverte qui etait de bonne taille et forme :p pointant de façon plus que remarquable. Il se demanda si c'etait de l'exitation ou le contact de l'eau qui lui faisaitcet effet la. Cela dit quelle que soit la raison asterix prenait plaisir a la regarder

oh bah tu sais si tes vetements mouillés t'embete tu n'a qu'a les enlever héhé

puis attala le surpris a regarder avec un grand sourire la poitrine de l'aubergiste . Cette derniere lui lança de l'eau afin qu'il arrete de la regarder qu'il prit en pleine tete. Cela n'enleva rien a son sourrire, il etait amuséc de ces petits jeux entre eux

Lorsque qu'attala voulut sortir du bain il se pencha la recupéra lui mettant une main aux fesses et en l'embrassant fougueusement

Reste donc ici un moment nous sommes bien nan? Rajoutes de l'eau au pire mais prend donc ce bain que j'ai tant attendu avec moi.

Asterix lui lança des regards qui en disait long sur son envie. il voulait qu'elle reste avec lui dans ce bacquet etroit

Attala

Les lèvres en feu, Attala reprenait son souffle.

Ah... bah au moins, ça a le mérite d'estre clair! Une donzelle! Y me prend pour une donzelle! Y va me le payer! Mais mon Dieu... qu'il est séduisant ce scélérat!

Serrée dans l'étreinte d'Asterix, elle leva les yeux vers la bouche qui venait de fougeusement l'embrasser et d'un sourire malicieux lui lança:

Un bain avec toi? Quelle bonne idée... mais attends donc que je me mette à l'aise d'abord!

Puis elle lui déposa un baiser furtif au coin des lèvres avant de se redresser à nouveau.
Sans attendre, elle saisit sa jupe et enjamba le baquet. A terre, une immense flaque d'eau s'étendait.
Se retournant vers Asterix, Attala afficha un sourire trompeur.

Tu as raison mon beau pêcheur, mes vestements m'embestent.

En tremblant un peu (elle n'avait pas l'habitude de ce genre de choses) elle dénoua la corde qui retenait sa jupe trempée et laissa celle-ci lentement tomber au sol. Ensuite, elle saisit le bas de sa chainse pour la relever... mais s'arrêta à mi-cuisses.

Oh... j'oubliais... ajoutons donc d'abord ce seau d'eau chaude...

La jeune femme souleva le lourd seau avec difficultés puis déversa en une seconde tout son contenu sur la tête d'Asterix!
Et sans plus s'attarder, lâchant le seau vide, elle quitta la pièce avant qu'il ne puisse la retenir.
Dans le couloir, Attala saisit les vêtements masculins qu'elle avait posés là peu auparavant.

Je les prends, c'est plus sûr... Il osera point sortir sans ses effets...

Entrant dans la chambre attenante, elle ota le drap du lit et, frissonnante, se hâta de quitter sa chainse qui ne cachait plus grand chose de ses formes.
Nue, elle hésita un instant, regardant de tous côtés avant de cacher les vêtements du pêcheur sous le grand lit. En se relevant, elle entendit du bruit dans l'étuve à côté. Remis de son "arrosage", Asterix devait être en train de sortir du baquet.
Avec un rire nerveux, Attala se dit:

Il ira pas bien loin nu comme un vers...

Puis, vivement, tenant le drap roulé en boule sous le bras, elle sortit dans le couloir.

Personne...

Et descendit l'escalier avant d'entrer dans la salle commune.

Ouf... une folie que j'ai failli faire...

Une fois loin de la tentation, elle rougit en repensant à ce qui venait de se passer tout en s'enroulant tant bien que mal dans le drap de toile.

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Asterix29

asterix etait impatient de voir si la belle aubergiste allait venir l'accompagné dans le bain ou pas.

Oui mets toi a l'aise il vaut mieux vu cette chaleur torride héhé

Nouveau coup de chaud pour asterix! la belle deversa le deuxieme sceau d'eau chaude sur la tete du pauvre baigneur.

il eu un cri de surprise, puis du a l'eau tres chaude ^^ il ne voyait plus rien et il s'ecria " oh attala tu pourrais me prevenir la quand meme. Quand il pu regarder ce qui l'entourait, il s'aperçut qu'il etait bien seul dans la salle de bain. Il sortit du baquet et la ce fut le plus grand etonnement en ne voyant plus ses vetements posés par terre.

Il n'en fut pas long au pecheur pour comprendre ce qui s'etait passé. Elle etait partit avec ses vetements. cela dit la femme n'irait pas loin vu l'etat de ses propres vetements mouillés comme jamais.

Le pecheur attendit silencieusement voir si il ne pouvait pas la reperer a l'oreille. mais en vain il fouilla l'etage.

Il entendit un bruit en bas dans la salle commune et descendit a pas tranquille l'escalier et aperçut attala nue avec seulement un drap en dessous du bras et lui dit a haute voix:

Ou as tu dont mis mes vetements grrrr viens la que je t'attrape!

il commença a lui courrir apres dans la salle commune et attala avait fait un demarrage hasardeuxdu a l'effet de suprise de l'homme a pieds et corps nu mais elle se reprit

Attala

Perdue dans ses pensées, Attala sursauta en voyant débouler le blond pêcheur nu comme un vers et pas du tout honteux de se montrer à elle ainsi.

Faut dire, il aurait tort... Est-ce que tous les pêcheurs de Narbonne sont aussi bien pourvus? Crénom! Qu'est-ce que je raconte moi?

Citation:

Où as-tu donc mis mes vetements grrrr viens là que je t'attrape!

Cours ma fille! cours! Taïau!!

Le drap enroulé sous les bras, Attala appeurée détalla à l'approche d'Asterix.
S'ensuivit une course effrénée et hasardeuse autour des deux tablées de l'auberge.
A ce jeu, la jeune femme savait bien qu'elle ne faisait pas le poids, empêtrée dans son drap. Cependant, à chaque fois que son poursuivant pensait l'avoir coincée, elle se tortillait pour lui échapper.
Finalement, épuisée elle abandonna et le laissa tomber au sol, près de la cheminée, partagée entre le rire et la peur.
Levant les mains et les yeux vers lui, elle fit mine de l'implorer .

Pitié Messer... Arrêtons là...Je... Je vas te rendre tes vestements... mais admet que tu avais bien mérité ce seau... et en plus, tu aurais tort de te plaindre... snif... Tu sens bon à présent! Mais de grâce...

Attala rougissante balaya d'un regard le corps nu de l'homme avant de revenir à son visage.

Cache-moi ce ... hum... ces joyaux que je ne saurai voir... ma pudeur est mise à rude épreuve...et dire que je dois bientôt être baptisée...

Tout d'un coup, la brunette frissonna malgré le feu dans son dos, elle batifolait et n'avait pas songé aux conséquences. D'une voix faible elle ajouta:

Je crois... je crois qu'un petit remontant serait le bienvenu... y'aurait'y encore de ce lambig?
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Elfarranne

Elfarranne se demandait depuis plusieurs jours quelle conduite à tenir. Elle était allée voir sa maison depuis son retour du Puy, mais un pressentiment l’empêchait d’entrer, donc en attendant elle habitait dans son herboristerie. Puis elle se souvint que Dame Attala lui avait proposé de venir dans son auberge. Elle pouvait s’absenter quelques instants, son patient n’ayant toujours pas repris connaissance. Elle laissa Lucius à ses côtés, au moindre problème son loup viendrait la chercher.

Un peu de marche lui ferait le plus grand bien. Elle flâna donc tranquillement. Arrivée devant l’auberge, elle admira la bâtisse. La jeune femme se demanda si elle devrait toquer ou pas. Puis après tout Attala l’avait invité. Elle appuya sur la poignée de la porte et celle-ci s’ouvrit doucement.

Elfie se retrouva dans la pièce principale et elle écarquilla les yeux. Devant elle se trouvait le plus curieux des spectacles. Attala et son ami Astérix étaient nus comme des vers. Elle ouvrit la bouche pour parler mais aucun son ne pouvait sortir. Elle les regarda donc ne sachant quoi penser attendant que l’un ou l’autre lui disent quelque chose.

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Asterix29

asterix retrouva attala dans la salle commune, elle ne savait plus ou se mettre elle rougissait etonnée de voir le pecheur debarqué devant elle. Lui tres a l'aise avec sa personne, réalisa qu'a present il sentait bon apres qu'elle le lui signala!

c'est bien vrai que je sens bon a present merci beaucoup. d'accord nous allons nous arretez la meme si c'est a contre coeur pour moi!

il lui souriait. attala semblait vouloir un remontant, il commença a se rapprocher de la table pour lui servir le breuvage breton que asterix lui avait offert et qui lui avait donné un bon coup de chaud la derniere fois. il lui tendit le verre bien rempli

tiens je t'en prie voila......

quand tout d'un coup la porte de l'auberge s'ouvrit laissant rentrer la lumiere et par la meme occasion une silouhette qu'on ne distinguait pas vraiment. quand ses yeux virent un peu plus clair il reconnut elfarranne a sa chevelure blonde et a son allure posée. il s'arreta net et la regarda puis regardait le corps d'attala puis le sien il etait un peu surpris tout d'abord puis un peu géné. Mais il ne voulait pas montrer cette gène alors il dit a elfie sereinnement:

tiens coucou elfie ça va? tu veux un peu de lambig?

il esperait que la situation ne dégènerait pas trop......

Attala

Alors qu'elle allait prendre le verre, Attala s'était figée en voyant la porte s'ouvrir puis avait vainement cherché du regard où se cacher.

Miséricorde! L'estait donc point fermée cette maudite porte!? Derrière le dos d'Asterix? Trop tentant.... Dans la resserre? Pas le temps.... Sous la table? Pas très malin.... Sous le drap? Pas très discret...

Ne voyant pas de cachette où disparaître, Attala resserra le drap qui lui tenait lieu de vêtement et se leva pour faire face, rouge des pieds à la tête.
Clignant des yeux pour s'habituer à la lumière qui entrait par la porte ouverte, elle reconnut enfin Elfarranne.

Boudiou! Je pensais point qu'elle répondrait si prestement à mon invitation... Qu'est-ce qu'elle va penser? Et voilà t'y pas qu'il lui propose à boire comme si de rien n'était....

Attala déglutit péniblement.

Pour un peu il va l'inviter à prendre un bain... Plus on est de fous... A moins que... Il envisage de la saouler pour faire diversion... Après on pourra dire qu'elle a rêvé...Hum... pas très aristotélicien tout ça...mais la fin justifie les moyens...

Avec un sourire qu'elle voulait naturel et innocent, et tenant fermement son drap, l'aubergiste s'avança.

Bonjorn blonde Elfarranne! Heureuse de te voir céans. Mais tu me semble un peu surprise... Laisse-moi t'expliquer... Messer Asterix et moi venons de prendre un bain et nous devisions en attendant que nos vestements sèchent....

Après tout, ce n'était qu'un demi-mensonge.

Ca te dit de gouster au lambig d'Asterix? Mais assieds-toi d'abord... il est plutost renversant...comme son propriétaire!

Et comme le pêcheur, tout sourire, ne semblait pas se rendre compte de l'effet que sa tenue d'Adam pouvait avoir sur deux femmes jeunes et en bonne santé, elle sacrifia son drap avec un soupçon de regrets.
Le déroulant avec précaution de la longueur d'un bras, elle saisit le bord non ourlé et le déchira de haut en bas avant de donner le morceau de tissu à l'homme nu.

Tiens... tu sens bon mais n'en profite pas... Couvre-toi ou Elfarranne va finir par penser qu'elle est entrée dans un lupanar! Je file chercher tes vestements Ils doivent estre secs à présent.

Tu parles qu'ils le sont! Mais ça pue toujours autant le poisson!

Et Attala s'enfuit bien vite, laissant le blondinet se dépétrer de la situation.

Avec son charme.... y devrait pas avoir de mal à lui faire prendre les vessies pour des lanternes!
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Elfarranne

Elfarranne regardait toujours les deux jeunes gens. Astérix le plus naturellement du monde lui dit :

Citation:

tiens coucou elfie ça va ? tu veux un peu de lambig ?

Puis Attala qui elle avait eu au moins la décence de s’envelopper d’un drap lui dit aussi

Citation:

Bonjorn blonde Elfarranne! Heureuse de te voir céans. Mais tu me semble un peu surprise... Laisse-moi t'expliquer... Messer Asterix et moi venons de prendre un bain et nous devisions en attendant que nos vestements sèchent....
Ca te dit de gouster au lambig d'Asterix? Mais assieds-toi d'abord... il est plutost renversant.

Elfie se demandait ce que pouvais être ce breuvage. Effectivement, elle avait bien besoin d’un remontant, mais elle pensait se délecter de l’hypocras de l’aubergiste.

Suivant les indications d’Attala, elle s’assit et se servit une choppe de ce mystérieux liquide. Elle en bu une bonne gorgée et se mit à tousser. Sa gorge était en feu. Heureusement qu’elle était assise, sinon ses jambes aurait céder. La jeune femme avait le souffle coupé. Elle sentait qu’elle devenait toute rouge.

Pendant qu’elle buvait, ou du moins s’étouffait Attala, avait donné un morceau de son drap à Astérix pour que celui- ci cache sa nudité. Il faut dire que de voir ainsi son ami nu la troublait beaucoup. Elle ne pensait pas qu’il était si bel homme. D’ailleurs Attala la belle brunette avait également un très joli corps, du peu qu’elle en devinait malgré le drap qui la couvrait

Puis l’aubergiste s’enfuie laissant Elfie au bon soin d’Astérix.

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Asterix29

asterix regardait la scene attala qui le suivait dans sa sérénité enfin du moins c'est qu'il voulait croire mais il s'imaginait bien que la belle aubergiste n'etait pas tranquile se retrouver dans cette tenue devant elfie n'avait pas l'air de la rassurer heuresement encore que ce drap etait la

attala dechira un morceau de ce dernier et le donna a asterix pour qu'il se couvre un petit peu, il le mit autour de son bassin servit un verre de lambig a elfarrane. elle le but d'un coup et l'effet eu le meme que pour attala bouffée de chaleur pour ne pas dire un choc thermique elle etait assise rouge essayant de se remettre

l'aubergiste quant a elle remonta a l'etage laissant elfaranne et asterix seuls et laissant par la meme occasion le pecheur se debrouiller tout seul

mes vetemens oui quelle bonne idee :p

il ne manqua pas de regarder les courbes de la belle qui montait l'escalier. voila le blonds et la blonde seule

alors elfaranne comment trouve tu ce lambig? il donne chaud n'est ce pas ça avait surpris attala aussi euhh pour qui ce qui est de notre tenue il s'agit d'un malentendu hein moi je sort du bain et attala a eu le malheur de tomber dedans egalement héhé je suppose que tu dois etre surprise de nous voir comme ça

asterix avait un petit sourire en repensant aux precedentes scenes le baquet le savon etc etc...

Elfarranne

Elfarranne regarda Astérix pendant que celui- ci se couvrait d’un drap, il le faisait avec tellement de naturel qu’Elfie en avait presque oublié que quelques instants plutôt, il était nu comme un vers. Pendant que la jeune femme se remettait de son breuvage, le jeune homme lui dit :

alors elfaranne comment trouve tu ce lambig? il donne chaud n'est ce pas ça avait surpris attala aussi euhh pour qui ce qui est de notre tenue il s'agit d'un malentendu hein moi je sort du bain et attala a eu le malheur de tomber dedans egalement héhé je suppose que tu dois etre surprise de nous voir comme ça

Retrouvant la parole, elle lui dit :

Dis donc, c’est fort ta boisson, tu aurais pu me prévenir. En parlant de coup de chaud, j’en ai un sacré et je me demande si un bon bain tiède me ferait du bien. L’hypocras ne me fait pas le même effet heureusement.

Peux tu me conduire au baquet et t’occuper de l’eau, j’i l’impression que cela bout à l’intérieur de moi. Alors comme cela tu prenais un bain et Attala par accident t’as rejoins ? Dis ton breuvage, ce ne serait pas un truc pour faire succomber les femmes ?

La jeune femme sourit en parlant à Astérix, puis elle attendit qu’il lui montre le chemin. Ayant trop chaud, elle commença à délacer son corsage, pour avoir plus d’air.
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Asterix29

asterix vit avec sourire que ce lambig avait eu le meme sur elfie que sur attala , il n'aurais jamais pensé que les filles tomberaient sous son brevage

ah oui tu veux un bain aussi oh bah je pense qu'attala ne verra pas d'inconvenient! atalaaaaaaa? attalaaaaaaa?

Il attendit un moment que l'aubergiste répondemais pas de bruit alors il montra l'escalier a elfaranne

bon ben je vais te montrer ou est la salle de bain!

elfaranne ouvra son corsage et le pcheur eu le souvenir d'attala effectuant les memes gestes il n'y avaispas si longtemps.

Il pensa oula c'est reparti. Apres tout on verra bien, il mit de l'eau a chauffer

je vais te montrer ou c'est tu t'installeras et j'irais chercher l'eau qui chauffe la. viens suis moi!
astérix arriva suivit d'elfie dans la salle de bain. l'air etait chaud et humide et l'eau etait encore bien presente sur le sol

Attala

A l'étage, penchée sur son coffre, Attala cherchait en vain quoi mettre en attendant que ses vêtements sèchent.
Finalement, elle finit par dénicher une paire de braies blanches, la chainse mainte fois ravaudée qu'elle portait en arrivant à Narbonne ainsi que sa vieille pélerine grise.

C'est mieux que rien...

Au moment de refermer le coffre, son regard tomba sur les cadeaux de Langededouceur. Du bout des doigts elle caressa le Livre d'Heures qu'elle n'avait pas encore ouvert en soupirant.

Messer Lange... mon ami... Je me demande ce que tu vas penser de tout ça? Si jamais tu l'apprends...

Puis, renonçant à aprofondir le sujet pour l'instant, elle se releva et enfila les vêtements secs avant d'aller prendre ceux d'Asterix restés sous le lit dans la première chambre.
Elle était encore à genoux en train de les renifler d'un air dégouté quand des pas se firent entendre dans le couloir...
Le temps qu'elle se lève et atteigne la porte pour jeter un coup d'oeil, elle entrevit fugitivement un bout de tissu rose et la porte de l'étuve qui se refermait.

Elfarranne?!

Un fou rire la prit qu'elle réprima tant bien que mal.

Tiens, elle aussi... Décidemment, c'est point une auberge que j'aurai dû ouvrir mais des bains publics!!

Mais quand la voix d'Asterix se fit entendre en réponse à un propos d'Elfarranne, Attala en resta bouche béée, à la fois étonnée et vexée.

Eh ben! Voyez-vous ça? Ce fripon lui fait les honneurs de mon étuve... Y perd point de temps le bougre! Pfff... les hommes....

Sa fierté féminine venait d'en prendre un coup.
Elle tourna les talons, résistant à la tentation d'entrer dans la pièce d'eau pour interrompre ce qui s'y passait, ramassa tous les vêtements, descendit l'escalier, alla chercher sa brouette dans l'écurie et...

En route pour le lavoir!

Elle avait besoin de se calmer un peu en frappant sur les vêtements du pêcheur ... à défaut de leur propriétaire!
Pas un instant elle ne pensa qu'Asterix serait coincé à l'auberge sans ses vêtements.
Ses pensées étaient toutes occupées par ce qui pouvait bien se passer dans la salle de bains à ce moment même...
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Elfarranne

Elfarranne suivit le blond pêcheur à l’étage. Il l’emmena dans la pièce où se trouvait le baquet. Elle sourit en voyant l’eau étalée par terre. Pendant qu’Astérix allait cherche les seaux d’eau, elle en profita pour chercher une chambre où se reposer. Quand elle revint, le jeune homme avait rempli le baquet d’une eau bien chaude.

La jeune femme se glissa dans l’eau fumante. Peu à peu les effets de l’alcool se dissipèrent.
Après son bain, elle alla se coucher. Elle eut du mal à s’endormir. Il fallait vraiment qu’elle retourne dans sa maison. Elfarranne n’y avait pas remis les pieds depuis son retour du Puy. Il était temps pour elle d’y retourner. Elle finie par s’endormir, étant sûre d’avoir pris la bonne décision. Demain elle irait au 22 rue des Alizés
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Attala

(Quelques semaines plus tard)

Attablée dans un coin de la salle commune, éclairée par une chandelle et le rougeoiment du foyer, Attala comptait ses écus.
100, 110, 120... Pour que ça soit plus facile, elle avait fait de petites piles. 220, 230, 240... Depuis dix mois qu'elle avait ouvert son auberge, elle s'était constitué un joli pécule. 450, 460, 470... En tant que tisserande elle n'avait pas à se plaindre non plus... 780, 790, 800... Entendant un bruit à l'étage, elle arrêta un instant son comptage. Pour être tranquille, elle avait attendu que tous ses clients soient couchés... 990, 1000, 1010... La somme commençait à être intéressante et de nouvelles perspectives s'ouvraient à elle... 1100, 1110, 1120...

De nouveaux vestements? Une houppelande? Lange m'a dit....

A l'évocation de son soupirant, elle sourit et son coeur fit une embardée. Langededouceur lui avait fait remarquer que pour une tisserande elle avait à peine de quoi se changer. 1220, 1230, 1240...

Ou alors améliorer l'étuve et acheter un baquet plus grand?

La pensée d'Asterix nu la fit pouffer puis froncer les sourcils. Depuis ce bain particulier, elle l'avait à peine vu et il semblait morose... 1350, 1360, 1370...

Et pourquoi pas voyager, partir sur les routes?

Parfois, elle se languissait de revoir son père et ses frères, de revoir les amis partis au loin et de découvrir de nouvelles têtes... 1420, 1430, 1440... Soudain elle s'arrêta et mis deux piles de côté pour donner à la quête et aux mendiants après la messe... 1500, 1510, 1520... Quelques jours auparavant, le nouveau curé de Narbonne l'avait entendue en confession et la pénitence n'était pas trop rude... faut dire aussi qu'elle n'avait pas tout dit...
Encore quelques piles à compter et Attala acheva sa tâche, les yeux brillants dans la pénombre.

Mazette! Quel magot!!

Jamais elle n'aurait pensé avoir une telle fortune.
Après avoir un instant admiré son trésor, elle remit avec précaution tous les écus dans sa cassette. Puis, ferma celle-ci, souffla la chandelle, sortit sa paillasse du recoin où elle la tenait, y mis la cassette à la place et s'allongea pour dormir, les yeux encore brillants des possibilités qui s'offraient à elle.

Et des estudes? Pourquoi pas aller à l'université? Ou alors acheter un appartement à la capitale du comté? Ou un castel en Espagne? C'est à la mode......ZZZZZZZ

La petite aubergiste qu'elle était se prenait à rêver...
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Attala

Le lendemain, Attala tenait entre ses mains deux messages qu'un pigeon puis une mésange venaient de lui apporter. Le premier contenait un invitation qui la fit bondir de joie.

Kenrui?! Mon Kenrui!? Des noces!?

Elle parlait tout haut sans s'en rendre compte.

Par le Très-Haut! Il a donc décidé de se laisser mettre la corde au cou! Faut dire... il ne demandait que ça! Mon cher Kenrui....

Depuis que le jeune homme avait quitté son auberge et Narbonne, elle n'avait cessé de suivre son parcours de loin. Et tous deux s'envoyaient régulièrement des courriers. Mais là, la nouvelle était de taille!
Fébrilement, Attala déplia le second message et bondit une nouvelle fois.

Boudiou!! Moi?? Il me mande pour estre son témoin...Mazette!!
Je vas m'y rendre de ce pas! Juste le temps de faire ma besace!

Mais à peine avait-elle terminé sa phrase que la jeune femme retomba sur terre.

Mon Dieu! Mais ça fait loin Montpensier! Je vas estre partie un bon bout de temps... Oh la la... et mon auberge? Qu'est-ce que je vas faire?
Et il va falloir quitter mes amis et oh... Lange....

Une boule se forma dans la gorge de la jeune femme. Depuis quelques temps sa relation avec Langededouceur avait pris un tour...

Dieu que ça va estre dur...

Attala s'assit un instant. Elle avait besoin de réfléchir.
En quoi le fait de s'asseoir pouvait agir sur la qualité de sa réflexion? Mystère... Toujours est-il que ce voyage impliquait pas mal de préparatifs et surtout des séparations dont l'une serait.... A cette idée, la jeune femme se secoua et se releva vivement.

De l'action! D'abord... d'abord... oups! Crénom! Pour estre témoin à des noces faut estre baptisé... Et moi qui fait traisner... Zou! A l'archevesché!

L'aubergiste quitta précipitamment son établissement, plantant là le couple de nîmois arrivés la veille qui devisaient tranquillement avant de reprendre la route et qui la regardèrent partir sans trop comprendre.
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Asterix29

le lendemain asté se promena dans les rues de narbonne reflechissant, pensant a plein de choses, il s'arreta un moment devant l'auberge d'attala.

des souvenirs de baignoires arriverent a son esprit, il voulait rendre visite a l'aubergiste qu'il n'avait pas vu depuis quelques temps. C'etait de sa faute trop occupé a pécher, asterix se réfugiait sur la mer.

il frappa a la porte et attendit attala, ne sachant pas si elle etait la ou non

IL y a quelqu'un???? dit il assez fortement

Attala

C'est une aubergiste énervée qui se précipita pour ouvrir la porte.
Depuis la veille, Attala avait l'impression d'être emportée dans un véritable tourbillon.
Récurer l'auberge de la salle au grenier, faire des provisions au marché, honorer ses dernières commandes de vêtements, refuser des clients, faire occire ses moutons, envoyer des courriers à droite et à gauche, écouter les conseils des uns et des autres sur l'itinéraire à emprunter, dire au revoir, décider d'une chose puis changer d'avis...
Elle commençait à se désespérer d'être prête à temps, encore que... La très bonne nouvelle était qu'elle ne serait pas seule pour entreprendre ce voyage...
Mais en attendant, il allait falloir qu'elle refuse le client qui venait de frapper.

Boudiou! Faut que j'mette un écriteau "establissement fermé pour cause de voyage"!

Voilà! J'arrive! Qu'est-ce que...?

En découvrant Asterix, Attala resta un instant étonnée avant de sourire.

Tiens... un revenant! Bien le bonjour messer Asterix! Je commençais à me demander si tu... enfin, peu importe. Hum... snif, snif...

L'odeur du poisson mort venait de lui chatouiller les narines.

A ce que je sens, tu as dû passer beaucoup de temps en mer à...

La jeune femme s'interrompit, une idée venait de lui traverser l'esprit.
Avec un sourire malicieux, de l'index, elle invita le pêcheur à entrer. Puis, pour ne pas être dérangée (l'expérience de la dernière visite d'Asterix lui restait en mémoire), elle referma la porte de l'auberge à clef.

Dis-donc, ça me fait plaisir de te voir.... J'aurai une proposition à te faire mon beau pêcheur... Ca te dirait de prendre un bain chaud tous les jours et de te prélasser dans un grand lit confortable?
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Asterix29

peu de temps apres sa derniere visite a l'auberge de la grenouille bleue, asterix revint, attala etait partie mais il alla a l'auberge quand meme!

il se trouva face a la porte mais il ne frappait il fouilla dans sa poche et sortit les clés de la porte. En effet l' aubergiste actuellement en voyage lui avait a son plus grand etonnement donner les clés de l'auberge le temps de son voyage.

bonn aller faut que je previenne les gens!

il se mit a fabriquer des affiches et des panneaux pour prevenir les gens ça disait :

CHANGEMENT TEMPORAIRE DE PROPRIETAIRE A L AUBERGE DE LA GRENOUILLE BLEUE ASTERIX REMPLACE ATTALA LE TEMPS DE SON VOYAGE

il s'installa mit quelques elements de decorations nouveaux comme des ptits trolls sympathique pour rappeler sa bretagne natale en esperant que cela plaise aux gens.

Russocarine

Trainant son épée et sa peau d'ours qui sentait l'ours, la marée, la poussière, et le cheval transpirant, accompagnée de son mari, grognant et pestant, Russo arriva devant l'auberge de la Grenouille Bleue.

Mouais... ça n'a pas l'air le grand luxe, mais au moins, on a des chances d'être bien reçus.

ASTE !!!!!!! Ouvre, ya des clients !!!!!

Russo poussa du pied la statuette décorative.

Tiens, un troll... ça pousse ici les trolls ?

Puis après avoir tambouriné un moment à la porte

Bah.. ya qu'à camper dans la cour, c'est pas pire ... et demain, on va chasser le flamand rose.
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Guilhem arriva à son tour, mis pied à terre puis attacha la bride d'Actéon à une charrette.

Voyant ses amis commencer à s'installer dans la cours, il gromella.

Bein voyons... pas encore pour ce soir le Luxe le Calme et la Volupté...
J'aurais mieux fait de rester sur mon chantier...

Asterix29

asterix sortait d'un bain bein agréable cela lui rappelait des souvenirs héhé! quand il finissa de s'essuyer et de s'habiller il entendit tambouriné a la porte pendant un bon moment il decida d'aller voir dans sa tete il se dit " déja des clients chouette alors"!

quand il ouvrit il decouvrit russocarine peu avant retrouvée en taverne

eh bien alors russo qu'est ce que tu fais la? je te croyais dans une autre auberge! ravi de te voir tu veux rentrer?

il attendit la reaction de la femme qui semblait assez contrariée

Guilhem se dirigea vers l'aubergiste

Mon brave, vous tombez à pic, je commençai à craindre que nous dussions dormir dehors cette nuit, alors qu'il a plu tout le jour et menace de repleuvoir.
Auriez vous quatre chambres disponibles?

Russocarine

Russo avait commencé à inspecter la cour avant de choisir où s'installer. Guilhem était arrivé, et pestait.

Heureusement, le patron intérimaire ouvrit la porte...

Haa, Aste, bah, comment dire.... l'autre auberge ne nous convenait pas vraiment, alors on a hésité, entre installer un campement fortifié au bord de la ville, et venir ici, même si ça vient à peine de rouvrir. Bref, nous voilà, on est 5, si tu as 4 chambres, c'est parfait.

Ploc.... bah vla qu'il pleut tiens........
Tout comme vient de dire le chevalier, en fait....

Ah si tu sais dire où on peut chasser le flamand rose, faut qu'on s'occupe demain..
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Vanyel

Elle avait trainé Félicien, et donc elle sur son dos, jusqu’en Languedoc. Arrivée non loin derrière Russo, elle ronchonnait que ce n’était pas la destination qu’elle avait choisie pour les jours à venir. Seulement le choix n’avait ici pas grande place il faut dire.
Elle se demandait également où pouvait bien être Rose, il était ici lui aussi, elle le savait.

Trouver une auberge il fallait.. plus tard.. elle était partie faire un tour, profiter de l’accalmie, pour aller voir la mer agitée…vive les capes en tissu fin serré huilé, elle était humide certes, mais n’avait pas des allures des rat mouillé tout de même, c’était toujours ça.

Elle revint dans l’enceinte de la ville, tomba un peu au hasard sur une Grenouille, aperçut Russo et Guilhem. Additionnant 1 et 1, qui donnent chacun le sait 3.. ou peut-être 2 hein, bref, logiquement elle en déduit que c’était le lieu choisi par les ex-languedociens toulousains pour passer la nuit.
Elle leur laissa le soin de papoter avec l’aubergiste, chose qu’ils avaient semble-t-il de toute façon déjà commencé, et alla directement mettre Félicien à l’écurie et s’en occuper, se vider l’esprit, avant de les rejoindre.

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Asterix29

l'homme a coté de russo pris la parole demandant 4 chambres soit l'auberge en dispose

oui bien sur il y a 4 chambres a l'etage rentrez je vous prie!

il fit rentré la troupe de voyageurs et leur indiqua leur chambre

installez vous je vous en prie je suis a votre service le temps de votre séjour ici! si vous desirez quoi que ce soit , de l'eau du lambig, un bain n'hesitez pas a me le signaler!

un bain madame peut etre vous semblez extenuée cela vous detendrait et un bon verre de lambig pour tout le monde?

Guilhem, soulagé, était sur le point de dire à ses domestiques de monter ses bagages quand la dure réalité se rappela à lui, il n'avait pas encore de domestiques.
Il se retourna vers l'aubergiste.

Messer, je gouterai volontiers de votre... lambig.
J'aimerais aussi trouver pitance, préparez moi ce que vous voulez, mais quelque chose de consistant, chaud ou froid si les cuisines sont déjà closes.
Pendant que vous préparez ça j'irai mettre Actéon à l'écurie et je monterai mes affaires dans ma chambre.

Asterix29

asterix sortit la bouteille de lambig servit un verre a tout le monde lui y compris et alla chercher dans la cuisine quelques patés et 2 ou 3 pains qu'il avait ramener de chez lui

tenez, buvons a votre santé, je vous ait ramener du paté et du pain je n'ai helas que peu de choses a vous offrir ceci vient de chez moi mais servez vous tant qu'il y en a!

pnj

J'avais quitter ma tente au abord de la ville pour faire des provisions, passant dans le quartier des auberges j'avais aperçu une silhouette et une voix familière...
a l'entendre pester ce ne devait être que...RUSSO ! Avait 'elle oublier son tonneau de bière ??....
Je décidais donc de les suivre...
En ouvrant la porte de l'auberge j'affichai un large sourire..

VANY !!! RUSSO !!! TT !!! ah ben çà alors vous parler d'une surprise !

Je sautais au cou de Vanyel en lui faisant une grosse bise bien appuyée.....

Dans un éclat de rire :

Je manque tant que ca a Toulouse....

Je savais très bien pourquoi ils étaient là mais j'avais toujours une ânerie a sortir.....

Aubergiste !! tournée générale !!!!

Zaknafien

Zak arriva à son tour à la suite de sa femme et de ses amis. Il espérait que l'accueil serait au moins au rendez vous pour cette auberge. Voyant que tout le monde s'y était déjà réfugié pour la nuit, il installa dans l'écurie Mandoline au côté de Félicien et d'Actéon.

Bon va falloir que j'amène tout ça dans la chambre. Zak attrapa son barda et se dirigea vers l'entrée de la Grenouille.

Bonsoir tout le monde, je suis un peu en retard, j'espère que vous n'avez pas encore mangé.

Le Vicomte se dépêcha d'amener ses affaires dans sa chambre pour se reposer devant un bon repas avec de la bonne compagnie.
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Vanyel

Elle s’était glissée dans l’auberge, avait monté ses affaires dans l’une des chambres et était redescendue dans la salle commune. Là, l’aubergiste dont elle apprendrait qu’il avait un fameux nom gaulois, avait déjà sorti de quoi boire et manger.. elle regarda et regarda.. et retint un léger soupir. Pain, pâté, liquide indéniablement néfaste à la sobriété, tout ça était parfait.. pour Russo. Si elle pouvait avoir juste une tisane, du foin mouillé certain dirait, mais l’appellation de la chose la laissait de marbre, bref un truc avec de l’eau chaude.

Pas vraiment le temps de déjà embêter l’aubergiste avec sa demande que la porte s’ouvre en grand, et qu’elle se retrouve avec les tympans à moitié percés et un Rose au cou qui lui claque une énorme bise sur la joue, qu’elle lui rendit avec un sourire.

Coucou Rose

Elle lui ébouriffa les cheveux malicieusement

Ca fait plaisir de te retrouver, comment vas-tu ?

'lut Zak fit-elle quand celui-ci les rejoint.
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Russocarine

Une fois les affaires posées dans la chambre, Russo s'attabla avec le reste du groupe, et descendit quelques chopines de Lambig pour rincer les tartines de paté. Le repas était sommaire, il fallait donc penser au lendemain...

Chomp... Chomp.. Faut capturer un flamand rose pour le rotir à la broche.

Hurlements, regards horrifiés, discussion sur les appats, utilité des plumes, tout y passa. La stratégie retenue fut d'attirer le flamand rose avec des fausses crevettes en parchemin plié, puis de lui couper les pattes d'un grand coup d'épée.

Une fois ceci établi, la soirée passa à préparer les appats.

Après une bonne nuit de repos, Russo fut réveillée par les premiers rayons du soleil, et secoua son mari.

Allez Zak, aujourd'hui on va chasser le flamand rose. Pis je pourrai mettre des plumes pour décorer ma peau d'ours aussi, vu que TT les veut pas pour son hostal.

Aussitôt levée, débarbouillée, habillée, elle descendit à la salle commune et fit son petit déjeuner avec les restes de la veille: de la bière et des tartines de paté.

Humpf... ça manque d'omelette ici...

En attendant que les autres soient prêts, Russo inspecta son épée, retouchant la lame de ci de là pour qu'elle soit bien affilée et tranchante pour cueillir les flamands.
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Je les veux pas pour décorer seulement si vous choppez des petits, gardez moi le duvet pour des coussins.

Zaknafien

Il se tenait dans un tonneau vide sur un océan remplit d'eau. Des crevettes en papier rose sautaient autour de lui avec un large sourire.Des flamands roses grillés volaient tout autour de lui. D'une même voie, ils criaient sur Zak:

Manges nous!! Manges nous!!!

Zak se réveilla brutalement au contact des mains de sa femme

Allez Zak, aujourd'hui on va chasser le flamand rose. Pis je pourrai mettre des plumes pour décorer ma peau d'ours aussi, vu que TT les veut pas pour son hostal.

Gnéééé...J'ai fait un drôle de rêve.....horrible...

Le vicomte se leva à son tour et après quelques minutes de préparation, il descendit à la suite de sa femme pour prendre un casse croute. Il salua Tt et s'assit à côté de lui, un oeil encore endormis.
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Vanyel

Ils avaient passé la soirée tranquillement dans la salle commune. A parler principalement de flamand rose, desquels chasser – surtout pas ceux de Quirin, mais les sauvages plutôt, sinon il faudrait qu’elle le dédommage pour une sombre histoire de serment et promesse de justice.
Le couillard n’était pas approprié et de toute façon Zak et Russo l’avait oublié à Foix, ce qui n’était pas plus mal. Il avait été question d’armes de jet, d’épée, et de ruse pour attirer les bêtes…

Et inévitablement, il avait été question de crevette… Ayant une affinité particulière avec les petits crustacés pour une raison qui lui était propre, il lui avait fallu être inventive pour protéger ces petites bestioles que d’aucun aimait à manger, surtout les flamands d’ailleurs. Bref, ainsi une tortueuse idée lui était venue, à savoir : faire des leurs, des fausses crevette en somme. Comment ? avec une technique bien particulière connue sous le nom d’origami. Il suffisait d’utiliser des feuilles de papier rose pour faire naitre une armée de petits – et non vivants – crustacés, tout prêt à endosser le rôle d’appât.

Forts d’avoir trouvé finalement un plan pour la chasse du lendemain, ils étaient partis se coucher chacun dans leur chambre respective. Rien de telle qu’une bonne nuit auprès de Salamandra, à courir après Morphée, réussir à le ficeler quelques heures, et ensuite attaquer une nouvelle journée.
Rapidement se réveiller en se passant de l’eau sur le visage, et s’habiller pour sortir et aller dans la salle commune.

‘jour tout le monde.

Constatant que c’était le même repas qu’au soir, elle se mit de l’eau à chauffer vers l’âtre et jeta dans un gobelet propre trouvé par là quelques bâtons de cannelle pris dans une petite sacoche et mâchouilla quelque chose qui ressemblait à s’y tromper à un biscuit sorti d’on ne sait où, sans doute d'un ballotin.

Ché quand qu’on y va ?
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Russocarine

‘jour tout le monde.

Russo répondit avec un grand sourire
Bonjour crevette !!!!!

Ché quand qu’on y va ?

Ha bah.. ben si tout le monde est prêt, autant y aller. T'oublies pas les appats, hein ....

Coup d'oeil appuyé.

Russo s'empara d'un dépliant déposé par l'aubergiste sur le comptoir, le déplia au milieu des miettes du petit déjeuner, et comme à la veille des grandes batailles elle chercha à positionner les différentes forces en présence.
Par chance, une croix indiquait la position de l'auberge, et la mer était aussi indiquée par des vagues bleues. Un point de plus pour l'organisation.

On est là
le doigt sur la croix
On va la
le doigt sur la mer

Je propose qu'on se répartisse les rôles de façon stratégique avant la bataille.
Vanyel et moi, on appate avec les fausses crevettes, et les hommes récoltent les flamands en leur coupant les pattes à grand coups d'épées.
Un instant de réflexion
Faudra faire gaffe à pas leur abimer les plumes. ça vaut cher des plumes de flamand rose.

Russo se dirigea alors vers la porte d'un pas assuré, puis mit sa main en visière, et chercha à localiser la mer.

Là bas. Je suis sure que j'en ai vu atterrir.

Et elle dégaina son épée et partit dans les rues en courant

Ah moi les Flamands Roses !!!!!! Sus au roti !!!!!!!!

Essoufflée avant d'arriver à la plage, elle ralentit le pas et attendit les autres toulousains.
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Vanyel

Vanyel préféra ne pas relever l’allusion sur un hypothétique oubli d’appâts. Ce n’est pas comme si Russo ne savait pas qu’elle avait décrété les crevettes espèce protégée à Villemur, réaction en parti provoquée par une certaine personne avait trouvé de bon ton de lui offrir un malheureux sacrifié crustacé pour sceller une allégeance…

Elle prit sa tisane tout en regardant la carte de Russo, hochant juste la tête et évitant de parler, surtout qu’elle venait de se brûler la langue avec son infusion de cannelle…

Moins pressée que Russo, il faut dire que contrairement à elle, Vanyel n’avait pas vraiment envie d’un rôti de flamand, mais bon la n’était pas la question… Tout sauf qu’elle ait à nouveau droit à un « mais j’ai pas eu ça.. » en rentrant. Le coup des fromages, ça suffisait.

Tasse finie, elle la reposa tandis que Russo était déjà sur le pas de la porte.
Vérifier l’attache de Salamandra, même si ce n’était pas son rôle dans la stratégie russo-ienne de prendre l’épée pour .. faire moisson de flamand, elle aurait tout de même la lame avec elle.
Attraper les petits pliages roses mimiquant les crevettes, et sortir à son tour.

Elle rejoint Russo qui reprenait son souffle, un petit sourire en coin

J’espère que tu n’as pas effrayé tous les flamands avec ton cri de guerre hein.

Puis elle lui fourra quelques crevettes appâts dans les mains et pointa une marre laissée là par la marée, bordée de quelques herbes, pas assez hautes à son goût, mais bon, à défaut de mieux.

On va mettre les leurres par là, y a pas grand-chose d’herbe à côté, mais bon les hommes auront qu’à se faire petit et puis se fondre dans la paysage, pis c’est à eux de voir sont assez grands pour ça, c’est pas comme s’ils avaient pas d’expérience militaire.

Et d’aller disposer ses petites crevettes-qui-n-en-étaient-pas, en les enterrant un peu dans le sable mais pas trop quand même, fallait qu'elles restent visibles.
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Zaknafien

Bon...Moi je dis qu'on se tape encore le sale boulot. Zak jeta un regard vers Tt encore pessimiste à l'idée de récupérer des plumes de flamand rose, puis il commença a réfléchir au camouflage utile. Vanyel lui avait donné une bonne idée de tunnel. Un trappe pour chacun d'eux pourrait leur permettre d'être le plus proche de leur cible et de les surprendre au dernier moment. Resterait plus qu'à jouer à la faucheuse.

Bon, allez on va creuser un pti coup près des crevettes.

Le travail fut long et pénible, surtout que les petites dames en profitaient pour discuter de repas, de bière, tisane, crevette, rôti d'ours... Le travail fut long mais le résultat satisfaisant. Après avoir créer un "couvercle" avec des branches et de l'herbe pour son abris, Zak s'y installa, épée en main.

Heee, Vany, fait le bruit de la crevette, ça va les attirer!!
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Vanyel

Elle regarda Zak avec un air ennuyé. C’est quand même qu’il les interrompait en pleine discussion interminable – donc oui certes, il n’avait pas d’autre choix que les interrompre s’il voulait en placer une.

Mais je te l’ai dit hier soir en taverne Zak.. tu es même parti en le criant, tu ne l’as quand même pas oublié.. non ?

Constatant l’air tout à fait trop innocent de celui-ci, elle sut qu’il n’avait rien oublié mais ferait tout comme. Elle soupira en levant les yeux au ciel.

Bli bli bli bli bli lança-t-elle légèrement exaspérée… et alors un bruissement d’ailes rose (celui qui dit qu’on reconnaît pas une couleur par un bruit.. y a ça, hum, désolée) se fit approchant, avant de se poser pour commencer un pseudo festin.. bin oui, pseudo, parce que les flamands allaient découvrir le goût du papier.

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Zaknafien

Bli bli bli bli bli

Il ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il entendit Vanyel faire la crevette, c'était du grand art.

Soudain la cible apparut, ou plutôt les cibles car un trio de flamands rose arriva tranquillement vers leur diner en papier.

Petit, petit...allez, approchez un peu plus. Zak serrait de plus en plus fort son épée et se préparait à l'action.

Rôtiiiiiiii!!!!

Le signal fut lancé. Zak sortit brusquement se retrouvant nez à nez avec un flamand rose dont les yeux exprimés la surprise et la frayeur. Il se doutait surement de son avenir proche...Ne laissant pas l'animal méditait plus sur son triste futur, le Vicomte lui faucha les pattes d'un rapide coup d'épée. Il laissa le soin aux dames de vérifier que l'animal ne bougeait plus puis il se précipita vers un fuyard qui tentait de sauver ses plumes.

La course poursuite ne dura pas bien longtemps car dès que l'animal commença à prendre de l'altitude, Zak en profita pour lui faucher à son tour ses pattes. L'animal s'écrasa au sol bruyamment.

Heeee Russo!!! Ton repas est servi!
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Russocarine

Les hommes avaient bien travaillé. Pendant que Russo papotait avec Vanyel sur le meilleur accompagnement du flamand, ils avaient creusé une cave de bière sur la plage, et ils s'étaient cachés dedans pour surveiller les tonneaux. Quand un flamand rose tenta de voler un tonneau, il fut immédiatement fauché par Zak.

Celui ci ramena la proie à sa femme, ce qui était le seul moyen d'avoir la paix.

Heeee Russo!!! Ton repas est servi!

Russo sauta de joie, et embrassa son mari.
Elle entreprit aussitot de plumer le bestiau pour le faire rotir, tout en faisant bli bli bli pour attirer d'autres flamands. Alors que le tas de plume grossissait, les grandes plumes pour son manteau, le duvet pour les coussins moelleux de l'hostal de TT, une pensée soudaine la frappa. Arggggg.... Mais qui donc a pensé à prendre la broche ?

Car faire un roti sans broche était une chose impossible....
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Guilhem attendait tranquillement non loin de là, assis sur un caillou, regardant le Canigou se dessiner au Sud, majestueux.

Bli bli bli bli bli

Il se retourna, apparemment la chasse commençait.

Rôtiiiiiiii!!!!
Flap flap flap flap

Ils approchaient.
Il tendit son épée et un volatile vint s'y embrocher, tout seul, comme un grand.
Pourquoi s'embêter à creuser des affûts quand il suffisait d'attendre sa proie à l'endroit où elle se rabattrait, effrayée par ceux qui s'embêtaient à creuser des trous? (n'est pas Maistre es Art de la Guerre qui veut ^^)
Il retourna alors vers les autres, vit avec plaisir que c'était la technique de coupage de patte qu'il avait évoquée la veille qui avait été utilisée non sans succès.

Heeee Russo!!! Ton repas est servi!

Euh... Je suis pas spécialiste en cuisine mais.... t'es sur que ça se mange cru?
Je préfère gouster le mien à la broche, j'ai déjà la broche, manque plus que le feu....

Russocarine

Euh... Je suis pas spécialiste en cuisine mais.... t'es sur que ça se mange cru?
Je préfère gouster le mien à la broche, j'ai déjà la broche, manque plus que le feu....

Russo gromella une réponse incompréhensible. Puis voyant comment TT s'en était sorti, elle embrocha son flamand sur son épée, fourra les poignées de plumes dans ses poches, jeta l'épée enflamandée sur son épaule, et jetant un dernier regard à la plage, déclara solennellement.

Spa faux. Faudrait du feu pour le roti.
L'aubergiste devrait avoir ça, pis ça nous évitera d'avoir plein de grain de sable dans le roti de flamand rose. Toute façon faut qu'on fasse nos paquets avant de reprendre la route.

Un instant de réflexion

C'est quoi la spécialité culinaire de Carcassonne ? On pourrait peut être ......

Sentant plusieurs regards assez noirs se porter sur elle, elle rajouta assez vite

Rhooo... c'est bon... Promis, pendant au moins 3 jours je ne demande pas de nouvelle spécialité locale.
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Russocarine

[2 jours après, à l'auberge]

Un rapide aller-retour à Carcassonne histoire de voir si les routes étaient désertes, et puis zou, retour en arrière inattendu. Russo avait fait tout le voyage avec des flamands roses encore entiers emballés dans des torchons qui se balançaient sur les côtés de sa selle.

Une fois de retour à Narbonne, tout le groupe se dirigea vers l'auberge de la Grenouille Bleue, et s'y installa pour la nuit.

Russo sortit un flamand de son emballage, et commença à réfléchir à la préparation. La viande était encore fraiche, elle n'avait faisandé que 2 jours en plein soleil, alors qu'une semaine dans un trou dans la terre aurait été bien mieux, mais dans ce cas elle aurait du abandonner le flamand, ou transporter le trou, et ce n'était pas pratique.
Elle envisagea de le cuire au four avec des pommes, mais le flamand était destiné à être roti, donc il ne pouvait pas être mis au four. Puis vint l'illumination: il suffisait de le faire mariner pour l'attendrir.

Aussitôt dit, aussitôt fait, Russo donna les ordres en cuisine, que le flamand soit bien mariné avec des herbes, des oignons, du vin, encore du vin, et des épices. Puis le bestiau fut embroché, en mettant le cou en accordéon il tenait dans la cheminée. Russo empoigna la broche, et s'affaira à faire rotir le flamand rose sur les différents cotés, tout en discutant et en se léchant les doigts.

Alors demain Béziers, pour voir ce qui a changé en un an. On pourra aussi voir si les flamands de Quirin ont le même goût. Oups.. désolée, crevette, c'est vrai qu'on a promis de ne pas y toucher.
Tiens, c'est quoi la spécialité en cuisine de Béziers, à part la bière ?
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Asterix29

[quelque jours apres]

asterix avait des journées fortes occupées entre l'auberge et la peche et ... les bains qu'il savourait de plus en plus. ce jour ci il avait acheter une abrque il y a fort longtemps qu'il n'etait pas monter en barque pecher au loin dans la mer il etait souriant comme il y a fort que ça n'etait pas arrivé, une agreable relation naissante de plusieurs jours y etait surement pour quelque chose!

il commencit a faire le menage s'occuper des chambres il changit les draps mit des fleurs egalement pour le parfum!

ensuite, il allat prendre un autre de ces bon bains chaud! et enfin il allat faire une petite sieste bien merité

Asterix29

peu de clients a l'auberge, asterix s'ennuyait et se disait qu'il devait surement moins plaire que attala en tant qu'aubergiste. Ceci dit cela se comprenais il n'avais pas les memes atouts visuels que la dame

il allat faire le tour des maisons pour continuer a s'occuper des demeures de ses amies

Arya92290

[ Arrivée à Narbonne ]

La journée était bien avancée quand un groupe de voyageuses arriva dans la belle ville de Narbonne, après être passées obligatoirement par le contrôle des gardes, elles commencèrent a se promener dans les rues, principalement à la recherche d'une auberge. Et après avoir fait quelques tours dans la ville, elles en trouvèrent une. Sans perdre de temps, les voyageuses pénétrèrent dans l'établissement.

Le groupe était en fait composé de 2 femmes et d'une petite fille, lorsqu'elles entrèrent dans l'auberge, tout était calme. La brune tenant par la main la fillette, suivit de son amie, alla au comptoir et elles attendirent que quelqu'un vienne.
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Tisiphone

Le petit groupe arrivait à proximité de Narbonne et cherchait un endroit pour se reposer après le chemin effectué ... Tisi s'amusait avec la petite fille de son amie en lui racontant des histoires inventées. La petite aimait particulièrement les histoires de princesses, surtout celle qui mangeait une pomme et tombait raide morte !

Quand elles trouvèrent enfin une auberge, son amie reprit sa fille par la main et elles se dirigèrent vers le comptoir en attendant que quelqu'un vienne leur proposer une chambre. Tisi observait les lieux comme à chaque fois qu'elle entrait dans une nouvelle auberge ! Elle trouva celle ci plutot agréable, faut dire que la dernière ou elle avait mis les pieds était la valériane ...
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Nunky141

Nunky qui passait voir si tout allait bien à l'auberge trouva la porte entrouverte. Elle entra doucement et vit qu'il y avait 2 dames et une petite fille, fort jolie.

Nunky s'approcha d'elles et dit :

"Bien le bonjour mes dames et demoiselle, bienvenue à l'auberge de la grenouille bleue. Je me présente, je suis Nunky, amie de dame Attala, la tavernière qui est en voyage actuellement.
Si vous désirez me suivre, je serais heureuse de vous montrer vos chambres."

Nunky pensait qu'Attala ne lui en voudrait pas de la remplacer ainsi.

"Messire Astérix s'occupe de l'auberge en ce moment, je pense que vous l'apercevrez prochainement, et si vous souhaitez vous rafraichir ou même prendre un bon bain, n'hésitez pas à me le demander, je reste ici un moment"

Puis Nunky suivit des dames, monta l'escalier et leur fit visiter les chambres.
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Arya92290

Les 2 amies commençaient a se demander si cette auberge n'était plus habitée, elles parlèrent alors de ce qu'elles pourraient prendre ici lorsqu'une voix se fit entendre derrière leur dos:

Citation:

"Bien le bonjour mes dames et demoiselle, bienvenue à l'auberge de la grenouille bleue. Je me présente, je suis Nunky, amie de dame Attala, la tavernière qui est en voyage actuellement.
Si vous désirez me suivre, je serais heureuse de vous montrer vos chambres."

Arya sursauta et se retourna pour faire face à l'aubergiste de remplacement.

Bien le bonjour Dame, enchantée d'faire votre connaissance. Je suis Arya et voici Morgane ma fille et Dame Tisiphone une amie.

Arya acquiesça d'un signe de la tête, puis suivit Tisi avec Morgane dans les escaliers en portant son sac et celui de sa fille.
Dame Nunky leur fit visiter les chambres et leur indiqua qu'elle resterait ici un moment pour répondre à leurs besoins. Arya la remercia et posa les sacs dans leur chambre.

Alors qu'est-c'qu'on fait? On se repose un peu ou on va s'balader?

Mômaaaan moi j'ai faim! J'veux à manger puis boire aussii et euh z'veux promener.

Arya éclata de rire en entendant sa fille, toujours la première à répondre a une question!

Tout d'abord jeune fille quand on veut quelque chose on dit s'il te plaît, je t'écoute.

Morgane écouta sa môman. Bon ben s'il faut ça pour manger du nougat, j'vais l'dire! Pensa-t-elle.

S'il te plaît môman j'peux avoir du nougat et du jus d'pômme?

Arya secoua la tête puis sortit de sa besace une barre de nougat, dont elle coupa un morceau et le donna sa princesse, puis elle se tourna vers Tisi.

Tu en veux aussi?
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Tisiphone

Tisi commençait à regarder discrétement de l'autre coté du comptoir cherchant ou se trouvait les écus éventuels quand une dame arriva et leur demanda de la suivre.

Tisi poussa un soupir et suivit la dame pendant qu'Arya faisait les présentations. Tisi marmonna un b'jour dame parce qu'elle savait qu'Arya lui aurait reproché son impolitesse.

Arrivée devant les chambres Tisi dit
bon ben j'prends c'te chambre et toi l'autre hein ! j'suis fatiguée j'voudrais dormir et tes ronflements j'm'en passerai !
puis elle vit morgane demander à manger ! le regard de Tisi s'illumina quand Arya lui proposa du nougat !

ouiiiiiiiiiiii dit-elle en sautillant de joie ! c'est trop bon ! puis elle tomba sur le regard de morgane et stoppa net ses sautillements et reprit une allure plus calme et sereine !

bon j'propose qu'on se repose un peu ! une bonne sieste pour tout l'monde !!! voyant la mine déconfite de morgane, elle ajouta d'accord on va s'promener alors ! Elle sortit de l'auberge en souriant accompagnée d'Arya et sa fille ...
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Arya92290

Arya éclata de rire en entendant Tisi!

Moi?! Ronfler?! Hum tu confonds avec toi-même!!! Mais j't'en veux pas ^^

La jeune femme sourit en voyant son amie sautiller de joie et manqua d'éclater a nouveau de rire en la voyant se stopper net sous le regard de Morgane.

Eh bien! C'est pas les enfants qu'il faut calmer mais les adultes maintenant?! Les rôles s'inversent^^ [colord=darkblue] Elle lui tendit un bout de nougat et acquiesça quand elle proposa de sortir.[/color]

Oui je pense que ça nous fera du bien et Morgane prendra l'air.

Elles sortirent donc toutes les 3 pour visiter la belle ville de Narbonne.
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Hanort

[Le soir du 31 Mai]

La nuit était déjà bien avancée lorsque retentis l’alarme … Tout ce petit groupe bien joyeux c’était frappé a une force plus grande Qu’eux… et venait l’heure de la fuite …

Riants aux éclats les deux amoureux en étaient… Léa et Han s’enfuyaient main dans la main a travers les rues de Narbonne … tenant par la bride son Fidel destrier Era … qui elle traînait un chariot vide … ben oui ils auraient due le remplir mais certainement a cause d’une fuite … ils devaient se contenter de rien … même pas un petit Alcool a se mettre sous la dent … Norf de Norf … le bruit de pas des gardes s’estompaient … Ils avaient réussi a la semer enfin …… reprenant leurs souffle Han’ éclata de rire …

_ Norf de Norf Quelle cavale héhé …

Même s’ils l’avaient pas eu cette maire … il était content, parce que près d’elle … tout devenait merveilleux … Même le coups qu’il avait pris dans le ventre ne lui faisait plus mal, pas plus que la bonne bosse qui ornait sa tête d’ailleurs … Il L’attira contre lui … un baiser passionné … rhaaa c’est qu’il l’aimait sa Léa … Souriant … il finirent par se détacher … le calme qui régnait dans cette rue n’était rompu que par le souffle rauque de sa jument … scrutant les alentours … il finit par reconnaître la rue … lorsqu’il aperçu enfin l’enseigne du bâtiment …. « Auberge de la grenouille bleue »… Haha ce soir ils allaient pas repartir les bras ballant !

_Mon Cœur … Ca te dis de pas repartir les bras vides ce soir … maintenant qu’on a semés les gardes ?

Un sourire malicieux aux lèvres il savait qu’elle serait tentée … Bien sur… elle ne rechignait devant rien … elle était formidable … Han’ finit par tirer la jument près de la battisse … après une contemplation de sa douce, le sourire aux dents …

Plus le temps de papoter, ils avaient une auberge a piller Norf de Norf !… Sans plus attendre Han’ s’approcha de la porte … et tourna la poignée … Hum … ca tombe bien ils avaient oubliés de la fermer, un petit grincement sadique faussement joué il se frotte les mains …

_ héhé … La porte est ouvert Ma chère !

Et c’est partis pour le grands déménagement !
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Leamance

Autant pour la chasse aux mouettes ou au corbeau, le lance pierre c'est efficace, autant pour l'assaut sur une mairie...il faut passer à autres choses. Même si un milicien c'est crétin comme un piaf, c'est quand même plus résistant aux coups. Bref..assaut loupé...Lea n'en connait pas exactement les raisons, et elle s'en moque. Le bilan est juste une course folle dans les ruelles de la cité endormie, avec l'homme qu'elle aime, dans la douce tiédeur d'une nuit printanière.

Pause enfin, où Lea se pend au cou d'Han et l'embrasse vigoureusement, avant que celui ci ne l'attire vers un autre pillage..de la l'auberge proche. Et bien entendu, l'Helvète le suit, enjouée.

*Grouiiiiiiikkkk* – porte qui s'ouvre

- ah ah mon Amour, on prend tout ce qu'on peut. On le distribuera au fil de notre voyage, à qui en aura besoin, ou posera tout à la grotte.

La Réformée ne cherche pas la richesse, elle est juste un peu rebelle, et aime cette vie de sensations..

Les chandeliers
Les jambons Espagnols
Les pâtés de mouettes
Les nappes tricotées par les vieilles Narbonnaises
Un tonneau de vinasse blanche au goût sucré – spécialité locale
Un tonneau de vinasse rosée – spécialité locale
Un tonneau de vinasse rouge

En chargeant la charrette, Lea fait remarquer à Han

- C'est Serrallonga qui sera content, il paraît qu'il lui reste des gobelets estampillés du château de Montpellier.

Et l'Helvète s'agite, s'agite, charge, charge..une liste sans fin d'objets divers variés et inutiles...la charrette déborde. Même plus la place de caser un jeu de cartes. Le sens de l'organisation typiquement féminin a fait que là où on pouvait caser l'équivalent volumique de 5 stères de bois, il en rentre que 2..

- Hanort? Je crois qu'il faudrait tout décharger...y'a plus de place

* sourire même pas confus*
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Blurp

Blurp, sortant de taverne avait rencontré Hanort, léa et tout le tralala en taverne, il avait était un peu secoué et intrigué par se couple...

Il se devait l'avouer, meme aprés les apriori qu'on lui avait conter, il apprécier le couple qui l'avait bien fait rire en taverne....

Le cloches sonnaient, ont avait tenter de pillé la mairie, blurp qui se ballader sourit, ca devait étre han et léa, sans aucun doute,ils s'en fichait en fait, car les milicien pouvait se défendre tous seul....

Il s'était donc, rendus prés de la mairie ou il avait assisté a l'assaut qui n'avait aboutis a rien,amusé par l'engouement de léa et han...

Puis quand ils avaient fuis il les avait suivit discrétement, la téte dissimuler sous son capuchons, les rues était bien vide, il avait donc eu beaucoup de mal a se cacher des regards du jeune couple.

Néanmoin ceux ci finire par s'arrétez devant l'auberge d'Attala, puis ils ouvrirent la porte et commencérent a empilé les objets dans leurs carrioles, néanmoin Léa ne se montré pas trés pratique, blurp se rapprochat donc, se dissimulas dérriere une caisse et dit:

-Ola!!!!L'ost du languedoc, vous étes sous la visé des archer, ne bougez plus!!!!!

Pouffant pour lui meme, blurp ne pus qu'éclater de rire devant l'air du jeune couple est sortie donc de l'ombre, s'approchant d'eux a grands pas, son visage coupé en un grand sourire!

-Nan je plaisante, ce n'est que moi, est c'est l'auberge d'attala que vous étes en train de pillés!!!!*nouveau sourire*En fait je vais vous filler un coup de main, cette mégere m'a insulter de comique, mais chut hein!!!je suis avec quelqu'un de l'Ost....

Souriant toujour, blurp s'attla a ressortire tous du chariot, pour mieu proportionné et mieu ranger a l'intérieure de celui ci, leur souriant

Leamance

-Ola!!!!L'ost du languedoc, vous étes sous la visé des archer, ne bougez plus!!!!!

Lea lâche la magnifique poterie, sans doute venue de Cordoue, au vue des arabesques dessinées dessus.

*SCLANCK*

Surgit alors gai comme un pinson, telle une souris attirée par une morceau de fromage Hélvète, Blurp.

Blurp, c'est une des rares personnes croisées en taverne depuis belle lurette qui n'a pas tapé immédiatement sur les nerfs de Lea. Le bougre était même sympathique, poli, avec de l'humour...de quoi se souvenir de lui en somme. Et tout cela se confirme, puisqu'il aide, comme si de rien n'était, à remettre de l'ordre dans la charrette.

Nul n'est parfait..l'homme est épris d'un membre de l'OST. Gloups..un coup à se faire inscrire sur une liste des gens à abattre ça...cependant, cela n'a pas l'air d'être son style, la délation.

Faut dire que quand on est né avec un nom aux consonnances proche d'une éructation , blurp...ça doit marquer dans la vie, p'tetre pour ça qu'il s'interesse au couple..différent.

Après l'avoir observé faire quelques secondes, Lea se joint à lui pour tout remettre en place aussi. En peu de temps, c'est presque un convoi militaire qui est prêt, tant tout est plié au carré. Du coup, y'a la place pour prendre quelques chaises en plus, ce que l'Hélvète va immédiatement chercher.

Merci Blurp ! Pour ta promise...que veux tu..le Très Haut ne fait pas les choses par hasard. Il y'a sans doute une bonne raison pour que vous vous aimiez.

La Réformée, le fixe, d'un sourire chaleureux et amical, puis cherche la main d'Han pour la prendre dans la sienne.

Et toi, tu fais quoi dans la vie? Et surtout, que voudrais tu faire de ta vie?

Certes, l'heure n'est pas à la discussion existentielle, mais Lea ne peut s'empecher de vouloir en savoir un peu plus sur cet homme qui leur a prêté main forte, connaissant les risques. Un maréchal pourrait surgir à tout moment
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Chanteclairvoyant

Chante...

Chante en proie à des divagations...

Mais que se passe t-il icelieu?

Tragédie ô combien comique que l'on vient de lui rapporter, il paraît qu'il y a du grabuge par des fauteurs de troubles en la boen cité de Narbonne.

Un valet vient le lui dire, la nuit a été rude, Chante est d'une humeur que l'on ne peut même pas qualifier.
Chez lui il tourne et retourne tel un fauve en sa cage, maugréant et exultant de temps en temps.

Soudain l'imprudent valet ose l'interrompre sans cette danse infernale, le toisant d'un regard noir, signe des plus mauvais jours, il vient lui apprendre que des marauds s'amusent à piller une auberge.

Chante en furie, ne fait ni une ni deux, comme s'il n'avait que ça à faire s'occuper de freluquets sans envergure alors qu'il a tant de problèmes à gérer dans cette cité.
Bousculant au passage le pauvre bougre qui vient de lui annoncer la fâcheuse nouvelle, il va dans la cave, récupérer sa hache et sa masse d'arme d'ancien chevalier franc.

Congédie le valet en revenant, et harnache lui même promptement Orpheus, au passage, il requiert la présence de deux de ses hommes, qui étaient justement là pour défendre sa personne.
Leur donne deux chevaux, et après avoir hélé un autre de ses valets ordonne qu'on se mette en route le plus promptement possible.

Ils sortent de la vaste demeure qui est souvent inoccupée, et descendent tels des sauvages dans les rues de Narbonne, les sabots heurtant frénétiquement les pavés de certaines rues qui ont pu l'être cette année.
Criant au passage aux manants de laisser la place libre et ce le plus prestement possible.

Chante et ses amis arrivent rapidement sur les lieux.

Une auberge sentant l'abandon, tenue par une médiatrice comtale que l'on ne voit plus depuis des siècles, et qui avait un gout déjà fort prononcé pour les gens de petite engeance.
Spectacle fortement déplaisant qui se livre sous ses yeux ébahis...sur place quelques personnes osent piller en toute impunité ce lieu.
Il constate avec grande déception qu'un Narbonnais fasse partie du tas d'immondices et se livre lui même au pillage.

Ils mettent pied à terre et sans aucune autre forme de procédé s'en vont les trouver et ce sans aucune forme de ménagement.

Armé de leurs arbalètes aux pointes acérées, ils s'en vont les trouver. Chante tenant dans sa dextre sa hache...

Une fois près de celui qui ne devrait pas porter de nom tant la trahison est une chose abominable, Chante le regarde en le vomissant presque:

Tiens, vous icelieu...

Le Glurp de service...

Je n'ay point en remembrance le nom de vostre personne, mais meshui saschiez qu'il n'auroit point d'importance une fois vos doigts roides...

Se tourne vers ses deux hommes leur faisant signe de l'encercler et de voir qui d'autre se trouve sur les lieux.
Une femme à l'aspect ridicule semble faire partie de la bande, et...

et...

Oui, le voilà, cette raclure immonde que Narbonne a presque considéré comme son fils...celui-là même qui un jour avait trinqué en leur compagnie, cet homme qui osait se prétendre des leurs, cette abomination sur pattes à qui il arracherait bien tripes et boyaux ainsi que sa langue, afin de ne plus entendre sa voix de crécelle et ses mensonges inqualifiables.

Messer...

Icelieu l'en m'appel Mestre ClairVoyant, et meshui je ne suy plus Chante, vous estes banni et vous n'estes point le bienvenu en estre.

Sachiez ne ja por nul desirier ne remanrai chi avuec ches tirans...j'ain lou grant signor c'an honour beie, large doneour et bien fiert d'espee cant il vient a la melee, iceu me plaist et m'agree mais des mavais tels que vous, n'ai ge cure c'on ne s'en poroit desduire, plain sont de malle faiture n'i ait raison ne droiture, fous est qui si s'aseüre!

Je ne quier aller an poignis de gerre mais cil a a la mer à boire que de souffrir vos personnes icelieu...

Einsi vous estes pitable et sans coraige et c'est lacrimable que de vous veoir...

Soit vous partez...vous et vostre affidée

Soit...

Icelieu pourroit estre vostre dernière maisnie...

Chante, fait signe à ses deux hommes de se placer de telle sorte qu'il ne puisse y avoir aucune échappatoire en attendant l'arrivée de la maréchaussée.
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Qua quidem in causa et benivolos obiurgatores placare et invidos vituperatores confutare possumus, ut alteros reprehendisse paeniteat, alteri didicisse se gaudeant ; nam qui admonent amice, docendi sunt, qui inimice insectantur, repellendi.

Leamance

Et c'est à ce moment que chez les Hélvètes, la marmotte met le morceau de fromage à trou dans le parchemin brillant...

Voilà donc qu'arrive tel un preux chevalier, cheveux au vent, fort et invincible, et toujours accompagné d'une troupe de gros bras que personne peut battre...des siecles plus tard, le Très Haut dans son omniscience et son omnipotence, dira qu'il se nomme un superman. Il est beau, il est fort et il va occire tous les manants des Royaumes, en deux coups de hache pour la fôret..ou même à coup de rame pour la peche sur le lac.

Applaudissement de tous les rats et cancrelats présents dans la rue. Charmant est là. C'est beau. Une mouette passant proche en verse même une larmichette.

Et en face, Lea bouche bée, l'air totalement idiote, le regarde, ne comprenant un pas un seul mot de ses borborygmes.

Que dire? absolument rien. Il est trop beau, il est trop fort, il sent bon des aisselles, et surtout, elle ne veut pas le décoiffer, ou user de sorcellerie pour faire voler en éclat les 2 pitbulles sortis d'on ne sait où.

A si, elle pourrait siffler et faire apparaître une horde de brigands sanguinaires, la bave au lèvre, de dessous les fagots. Mais ce serait risquer le bucher pour apparition de personnages inexistants, user de stratagèmes du SansNom.

C'est alors que le Très Haut envoie un signe par l'apparition d'un majestueux flamand rose, qui se pose entre Léa et Charmant. A son front, brillant de milles feux, l'oiseau roi couronnée, portait une missive bleue.

Chope la missive avec le sceau de la justice
l'ouvre
la lit
la plante sous le nez du chevalier qui sort de la nuit aux dents blanches.

Citation:

Titre : Avis de plainte déposée à votre encontre

Expéditeur : Le tribunal du Comté

Par la présente, les autorités de police du Comté vous signifient votre mise en accusation.
Il vous est reproché notamment des faits de trouble à l'ordre public.

Votre procès commence dès aujourd'hui. Vous êtres prié de vous rendre au tribunal d'ici à deux jours ouvrables.

Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté.

- on vous suit direction le tribunal. On est attendu. Vous nous escortez? les routes ne sont pas sures il paraît ...
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Hanort

Tout ce passe avec une telle rapidité, seule chose qu’il ne put voir fut simplement le vol de la cape miraculeuse, ainsi qu’un vol flamboyant de cheveux couleur de l’astre lumineux, le soleil …

Puis une valse de muscle bombés sous leur parure moulante, armés jusqu’au bassin de véritables balistes, oui bien sur …. Ce genre d’arbalètes qui lorsque leur projectile vous touche le mur de l’auberge est repeint …. Bref de quoi rester pantois un moment … pas plus malin que sa compagne Han’ reste bouche béante devant le spectacle, a n’en point douter a couper le souffle …

Soudain des lèvres couleur d’amour du Charmant, sortent des paroles tellement douces qu’un ange serait tombé amoureux du beau chevalier sans même ne l’avoir regardé …

De nouveau… l’air bête …Han’ se fige …essayant tant bien que mal de saisir l’amplitude des mots … Banni, pas bienvenue … en gros il est en train de Dire a Han’ de dégager … Voiiila … suite du message oral …

Tyran…. Oula ça se complique … mauvais …. Ah oui cela il l’avait compris …
Je … mer a boire … souffrir …
Et après c’est un grand charabias … mais il faut que les deux jeunes gens partent sinon il les occira de son épée flamboyante …

Bon si han devait reconstituer l’histoire … Chante, n’est plus chante mais Chanteclairvoyant… qu’il c’est auto bannis de son propre Duché …. Ah non … voilà … Han et Léa ne sont plus les bienvenue chez lui … ils ne pourrons plus siroter son alcool
Que un bon tyran est un mauvais gars qui bois l’eau de la mer a en souffrir … Et que Il faut qu’ils partent sinon un le mauvais, viendra les occire …

Bref … un truc a donner un mal de crâne pas possible … heureusement la lumière divine s’abattant par le biais d’un flamand rose sur le lieu … viens leurs donner une lettre … Hum … convoqués …

Han n’ayant strictement rien compris décida de se rendre avec Léa t’facons rien ne sert de cou…. Ah non … rien ne sert de résister, le gars a l’épée flamboyante nous pourfendra … Han laisse tomber son épée au sol …

_ Apres vous Messire … que le soleil… qui n’est point levé guide nos pas vers un tribunal qui ma foi, me semble magnifique …
A h si ... euuu le Brup sur patte la ... le gars au nom Grossier ... ben on l'a violenté et menacé quand il a voulu nous arrêter ... Alors vous pouvez le laisser partir ...
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Chanteclairvoyant

Que dire de ces pensées?

Qu'en faire?

Au royaume de la bêtise et des billevesées les aveugles sont sans doute rois...

Quand on ne veut pas jouer au chevalier et non pas se plier à quelques règles élémentaires, même si au demeurant, elles n'ont rien d'extraordinaires, il ne faut pas venir se poser sur les épaules du super méchant que l'on est pas...où sinon le soir on reste à faire du tricot, ou parler philosophie et données existentielles...

Au secours!

Aristote priez pour nous...dire que la dame a les esgourdes ensablées et qu'elle ne semble rien comprendre à la langue qui nous est à tous commune en cette époque...

Mais quelle est donc cette époque...

Diantre, oui, nous sommes en 1457... que le temps passe vite...

Penser que tout le monde sent mauvais...que l'on a aucune hygiène, il faudrait sans doute avoir lu quelques traités de bienséance...mais sans doute que l'on ne doit pas savoir de quoi il s'agit...
Mais si...cela porte un nom...des clichés...mais au royaume des pensées...

Alors nous pouvons poursuivre gaiement en chantonnant.
Charmant n'est point là, il est franchement désagréable, et la bave du vilain crapaud qu'il a sous ses yeux le répugne au plus haut point.

Pourquoi perdre son temps avec ce genre de personne...il n'avait rien d'autre à faire sans doute aujourd'hui, entre les impôts, les sempiternelles histoires de blé de poissons et de lois martiales, sans compter qu'il faut réguler le marché mais aussi ne pas oublier de protéger la mairie de quelques brigands à cours d'idées...

Ou...

Mon Dieu...auraient-ils les idées courtes?

Ainsi il écoute la chose qui lui parle...de très très loin...et surtout de très très haut...et puisqu'elle ne semble rien entendre aussi bien intellectuellement qu'auditivement, il ne perdra pas son temps à lui répondre...

Le comté semble déjà avoir fait son office, ainsi donc leur sort sera réglé par un tribunal...dommage...car la justice pourrait être quelque peu plus expéditive...cela ferait gagner du temps à tout le monde...

Hélas, il ne nous faut pas oublier que nous pataugeons dans un monde fait de paradoxes et qu'il faut bien laisser agir de temps à autre ce genre de personnes...

Ah... si le royaume m'était conté...il n'y aurait point de charmant, et les mécréants seraient tous brulé vifs...histoire que cela sonne plus vrai.

Fait un signe à Thanatos et Sentleportos...qui ne sentent pas des aisselles, mais qui ne font pas non plus la vaisselle, oui il ne faudrait pas pousser le bouchon trop loin quand même...

Bouchon qui d'ailleurs...

Cette pensée le fait sourire...

Mais à qui parler d'elle?
Cette chose qui ensorcelle
Comment dire ce qui fût
En ce présent dépourvu

Où chaque mot se gèle
Où ma vois n'a plus d'ailes
Surtout ne pas faire du zèle
Dire qu'on aura tout vu...

Nouveau regard vers la chose...arf...désolé c'est pas de la même dont il parle...qu'il est pratique quand même...

Doulz dame, saschiez que je suy en grant joliveté d'oïr cela...

Dans sa tête se dit qu'elle peut bien aller au diable, il n'en a cure, elle va encore couter de l'argent au comté, une procédure, un procès, faire perdre du temps à tout le monde...
et s'il y a bien quelque chose que Chante ne supporte pas...c'est perdre son temps...
Il remonte en selle, sans autre forme de procédé, dommage qu'il ne puisse pas la ligoter et la trainer derrière son cheval, c'eût été assez distrayant...

Il n'en fera rien...il a déjà assez perdu de temps et user de salive pour des gens qui n'en valent pas la peine.
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Qua quidem in causa et benivolos obiurgatores placare et invidos vituperatores confutare possumus, ut alteros reprehendisse paeniteat, alteri didicisse se gaudeant ; nam qui admonent amice, docendi sunt, qui inimice insectantur, repellendi.

Blurp

Blurp, avait suivit l'échange de prés, celas l'avait amusé, il souriait de toute ses dents devant la haine de chante, hum intéressant se dit t'il....

Quand notre haut et illustre maire fut partie, Blurp se tournat vers le jeune couple:

-Je vous accompagne, j'ai du temp a perdre, tfacons maintenant ma réputation va en avoir pris un coup à Narbonne!!!*sourit* sinon je ne sait se que je veut devenire dame léa, mais ce que je ne veut point devenir ca je le sait, et c'est un pete sec comme notre ô grand maire!!!

Nouveau petit sourire, puis blurp embarque le jeune couple, leur disant de prendre la charette et de le suivre

Leamance

La jeune Hélvète ne comprend pas un traitre mot de ce que lui raconte l'homme. Dans ses vallées montagneuses, personne ne parle ainsi, les envahisseurs de bord de Mediterrannée et de Germanie Occidentale n'ont pas du être les mêmes, et sans doute les langages sont ils différents..La seule chose qu'elle voit, c'est qu'il s'en va, lui et ses gros bras armés jusqu'au lobe des oreilles.

Sourire à Hanort, puis à Blurp, proche de l'éclat de rire tout de même.

-Je vous accompagne, j'ai du temp a perdre, tfacons maintenant ma réputation va en avoir pris un coup à Narbonne!!!*sourit* sinon je ne sait se que je veut devenire dame léa, mais ce que je ne veut point devenir ca je le sait, et c'est un pete sec comme notre ô grand maire!!!

Blurp les invite d'un geste à le suivre.

- Il se fait très tard Blurp, la journée et la nuit ont été longue.

Si ça c'est pas un doux euphémisme...

- je passerai te voir dans une taverne si je t'y aperçois, nous pourrons discuter tranquillement. Et sinon, je te ferai parvenir une missive.

Lea a l'impression que cet homme bouillonne du même feu qu'elle, avant qu'elle ne quitte son Lac Leman pour partir à l'aventure.
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Hanort

Le Chante les laisse ... héhé ... finalement avec leur butin même .... et sans les embètter plus ... quelle belle journée vraiment ... mains dans la main il adresse un signe de remercient de la tête au blurp ...

_Merci pour l'aide ... Ben écoute j'te propose un truc ... T'a qu'a ramener un joli truc a ta douce ... Chui sur qu'un beau vase ça lui fera plaisir !

Puis il donne une petite claque sur la croupe de son animal pour qu'ils avancent ... hum ... où est ce qu'il allait les emmener

Hum ... une très bonne idée que voilà de l'emmener avec eux ... peut etre se découvrait il une âme de brigand ... Où peut être était il la simplement pour les espionner mais cette thèse n'était pas vraiment vérifiable ... et certainement des plus absurde ...

Bref ... dans un bruit de charrette roulante ... les trois « compagnons » de la soirée ... s'enfonce dans les rues de Narbonne ...
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Laure3

Le lendemain matin, Laure arriva chez Atta pour , comme promis, veiller sur son auberge durant son absence. Arrivée devant la batisse, la jeune femme fut surpise de trouver la porte entreouverte. Elle appela :

- Y'a quelqu'un ???

Elle fit quelques pas à l'intérieur n'entendant nulle réponse. Les pièces étaient en désordre... mais que c'était il donc passé ici ? Elle parcourut les pièces une à une mais n'y trouva personne. Elle redescendit et fit le tour du chantier. Quel gachi...

Elle commença par ouvrir les fenêtres et se dit qu'il fallait prévenir quelqu'un. Elle savait que Corre devrait passer devant l'auberge avant de se rendre à la caserne, elle en profiterait pour lui exposer le problème. Qui donc avait bien pu faire cela à son amie ?
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Correba

Corre aspirait aux calmes, décidément que de soucis, d'abord les rusés, puis ses brigand et ses parents, ce premier contact avec sa belle ne s'était pas super bien passé si l'on puis dire.
Corre réfléchissait tout en s'avançant vers la caserne quand il marqua l'arrêt, il cru voir Laure chez Attala, il regarda plus attentivement mais oui c'est bien Laure.

Il décida donc de rentrer

-Coucou amor, que fait tu ici, pffffff quel chantier, ils l'ont pas raté la pauvre.
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Henrine

Henrine de retour de son labeur quotidien...et après un brin de toilette...se décida à pousser la porte d'une taverne afin de voir si elle pouvait y trouver bonne compagnie et de quoi satisfaire la soif qui la taraudait...
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Henrine

Les lieux étant peu animé..., Henrine sortit et s'en fut au gré des ruelles et sentes...
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Blurp

Blurp, qui se baladait dans les ruelles de la Belle Narbonne, repassat devant l'auberge, ou il avait, en quelque sorte, aidé des brigand a emporté les biens de Atala...

Il marchait donc est s'arretas, appercevant Laure et Correba a l'intérieure....Il avait était amis avec le jeune couple,néanmoin celas prenait fin....Corre lui avait mis la dague sous la gorge...Et Laure...celle qu'il considérait comme une grande amie, ne pouvait que suivre les choix de corre...

Il resta quelque temp, à contempler l'auberge....il s'en voulais un peu de se qu'il avait fait,k mais ne le montrais guére, notamment devant se mére, trop heureux d'avoir trouvé quelqu'un a tourmenté pour s'en rendre compte...Néanmoin il ne lui donnerais pas la satisfactuion de quittez Narbonnne....

De bonne chose lui était arrivé ici, il avait rencontré Elfie, son ange blond, et pour elle il ne quitterais pas Narbonne....

Il soupirat donc, risqua un coup d'oeil vers laure, puis continuat a déambuler dans les rues, saluant le peu de personne qui ne lui en voulais guére...

Laure3

Laure était désolée pour son amie Attala. Avec Corre, ils traversèrent les pièces plus dévastées les unes que les autres. Le jeune homme dit à Laure qu'il fallait tout laisser en état pour qu'on "constate" et qu'Atta à son retour fasse la liste de ce qu'il lui avait été dérobé.

En revenant à l'entrée avant de fermer, Laure aperçut Blurp. Il passait tout penot devant l'auberge, la tête baissée, lui jetant à peine un regard. Il n'allait pas s'arrêter mais Laure l'interpella :

- Blurp...

Elle s'avança à sa rencontre, Corre lui lachant la main pour qu'elle aille vers son ami. Arrivée à sa hauteur, elle plaça un doigt sous le menton de Blurp pour qu'il relève la tête et la regarde. Elle lui sourit, bien sur, il avait commis une erreur mais n'a t'on pas tous le droit à une seconde chance. Elle lui avait offert son amitié et cette "erreur" ne changeait rien pour elle. Jamais elle ne pourrait le défendre car il avait aidé des malfaiteurs mais son soutien, il l'aurait toujours.

- Tu allais passer sans venir me diire bonjour, Chouchou...

Elle marqua une pause et reprit :

- Tu restes mon ami Blurp. Je sais qui tu es vraiment et je ne te jugerai pas. Tu as commis une erreur, mais on en commet tous... Alors ne passe plus jamais devant moi sans venir me bisouiller sinon c'est là que tu aurais de vrais problèmes...

La jeune fille sourit franchement et Blurp se dérida enfin.
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Blurp

Blurp laissat son amis Laure s'approcher de lui, et sourit enfin,devant son amie Laure avant de dire:

Ma Belle, je suis désolé...je ne sait que dire merci...pour ton soutieznt...meme si je ne le mérite pas...mais bon je te dois une chose..

Puis souriant blurp déposat un bisous sur la joue de laure, avant de lui sourire, sourire a son amis, et de reprendre la diréctions du logis

Correba

Corre n'avait pas du tout apprécier le comportement de Blurp, cette désinvolture, ce besoin de détruire tout ce qu'Attala vais mis tant de temps a créé.

Mais bon pour Laure, il avait commis une bétise et il avait droit a une seconde chance, elle n'avait pas hésité a rappelé a Corre certain détails d'un passé pas si éloigné.
Laure connaissait très bien Corre, elle savait choisir ses arguments et se montrer très persuasive.

Corre laissa donc une seconde chance a Blurp.
Il ne réagit pas de suite quand Blurp lui sourit, restant impassible, puis voyant Laure il fit un signe de la tête a Blurp pour répondre a son sourire
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Attala

[Le 18 juin, dans la matinée]

Assise sur un tabouret bancal au milieu de la salle commune, Attala était en plein découragement.
Bien qu'avertie de ce qui s'était passée dans son établissement, elle ne s'attendait pas à ça...
Les brigands n'y étaient pas allé de main-morte, ce qu'ils n'avaient pas emporté, ils l'avaient vandalisé.

A l'étage, tous les draps, courtepointes et autres pièces de tissus avaient disparu. Les matelas de paille et les tentures de lit avaient été tailladés.
Dans la salle de bain, tout le nécessaire de toilette avait été emporté. Ne restait que le baquet...trop encombrant sans doute.

En bas, dans la cour, les poules noires n'étaient plus que des cadavres dont les plumes s'envolaient au moindre souffle de vent. Et évidemment, en passant, la jeune femme avait fait déguerpir une floppée de rats qui se régalaient des oeufs abondonnés et de ce qui restait des volatiles.

Quant à la salle commune...

Pffff.... Me voilà revenue un an en arrière...plus de provisions, plus de vaisselle... Y z'ont tout pris! Ecuelles, gobelets, pots, cuillères, gril, croc... reste plus que la crémaillère parce qu'elle est scellée dans la pierre!

Là aussi, le mobilier n'ait pas été épargné: tables aux pieds brisés, bancs fendus, étagères tombées...
Et pour couronner le tout, des chiens errants avaient dû en profiter pour fouiner dans le coin vus les excréments qu'on apercevait ça et là et l'odeur qui régnait.

Mais par dessus tout, ce qui démoralisait Attala c'était que personne, pas une de ses connaissances, pas un de ses voisins n'avait jugé utile de la prévenir.
Seul un vagabond un peu simplet qui avait assisté à la fuite des brigands lui avait envoyé un message pour l'alerter. Suite à quoi elle avait aussitôt pris le chemin du retour avec Langededouceur.

Pffff... Mesme ce coquin d'Asterix qui pourtant avait dit qu'il se chargeait de ma Grenouille pendant mon voyage! Ca m'apprendra à faire confiance à un pêcheur! L'a du repartir à la pêche à la sirène, oublieux de mon commerce... Encore heureux que Dame Nunky soit passée une fois ou deux à ce qu'elle m'a dit...
Et pis combien qu'y z'étaient pour faire un tel charivari? Deux? Six? Dix?
Mouaih... Comment je vas faire à présent? J'en ai pour des jours à remettre tout ça en estat! Et avec quels écus?

Oh... Par le Tout-Puissant!! Ma cagnotte!!! Pourvu que...

D'un bond, Attala se releva et fila à l'étage pour voir si ses économies avaient échappé aux voleurs.
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Langededouceur

Lange avait promis a attala de venir l'aider, connaissant attala il savait qu'elle aurait besoin de lui non seulement pour tout remettre en ordre mais aussi moralement.

En faisant la route il se dit que la derniere fois qu'il était entrée en ses lieux s'etait pour lui faire sa declaration... Oh non s'est vrai s'était pour la disputer ... en ce rememorant cela lange eu un petit sourire en se disant qu'Il y avait pas mal d'eau passée sous les ponts depuis et attala et lui avait fait un grand chemin ensemble déja.

Il arriva la porte était ouverte et la grande salle dans un état pitoyable et personne. Il entendit quelqu'un monter a l'etage. S'approchant de l'escalier il cria :

Mon Amour?
Tu es là?
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Blurp

Blurp tournait en rond, en effet depuis qu'il avait vidé l'auberge d'attala...il ne se sentait plus lui méme....il ne pouvais se justifié...un tel acte méritais chatiments...chatiments qu'il avait attendus en vain...

Il avait appris le retour d'Attala...le désespoire de cette derniere devant cette catastrophe...son acte était impardonnable...mais il n'en demandais pas temps....

Blurp, quand il avait vidé l'auberge, avait tout de meme minutieusement enregistrais chaque meuble dans sa mémoire, meuble d'on il avait évaluer le cout....le travail d'une vie se dit t'il....

Il avait également était mis au courant des dégradations qui avait eu lieu dans cette auberge...il n'y avait point participé, mais ne pourrais blamer quiquonc penserait le contraire....

C'est donc d'un pas résolut, qu'il s'approchat de l'auberge, lange y était, il put l'appercevoir par la fenétre...Blurp sortie donc une bourse bien garnie de sa poche, un parchemin froissé qu'il coinca en dessous et toquat à la porte...avant de s'éloigner

Il avait du puiser dans les reserve qu'il avait gardais pour son mariage avec elfie pour sortire tout cet argent...

Il était conscient que celas n'arrangerais rien mais il voulais aidé attala...sincérement méme si l'argent ne venait point de lui au yeux d'attala....

En effet, il ne voulais pas se déculpabilisais c'est pourquoi il avait écrit cet lettre, qu'il avait glissé sous la bourse, afin qu'attala, ne l'oublie point...et le punnisse, le chatie...il méritais se qui devait arrivé, le jour ou il croiserait la brune aubergiste en taverne...

Voila ce que dis cette lettre:

Dame Attala,

J'ai eu vent des méfais accomplis en votre auberge...je trouve celas profondément injuste.
Je sais cette argent vous aideras a rachetter tous se qu'il vous ont pris...du moin je l'espére.
Accepter cecis simplement, le bien,la beauté de votre établissement se doit de renaitre.
Cordialement

Une aide simplement.

Blurp attendis donc que la porte s'ouvre, et quand elle fut ouverte,sans meme regardais qui récceptionner la bourse il tournat le dos a la scene, avancas dans la rue, rabattis son capuchons, et s'enfoncat dans l'ombre...

Langededouceur

Au moment où lange appelait son amour il entendit tocquer a la porte.

Surpris il alla ouvrir, surpris de ne voir personne devant il regarda la rue où quelque passant si trouvait. Il regarda partout et trouva a ses pied une bourse et un mot.

Citation:

Dame Attala,

J'ai eu vent des méfais accomplis en votre auberge...je trouve celas profondément injuste.
Je sais cette argent vous aideras a rachetter tous se qu'il vous ont pris...du moin je l'espére.
Accepter cecis simplement, le bien,la beauté de votre établissement se doit de renaitre.
Cordialement

Une aide simplement.

quand il le lu il fut d'abord etonné puis joyeux pour Attala il l'appela

Mon Amouuur!
Où es tu?

Mon Amouuuur!
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Attala

Arrivée à l'étage, Attala eut à peine le temps de vérifier que son grand coffre était toujours là et clos qu'un appel venu du rez-de-chaussée la fit sursauter, puis sourire et enfin soupirer de contentement.

Mon amour... Que ces mots sont doux à entendre... Il est là mon promis!*

Rapidement, le coeur battant plus fort que de raison, la jeune femme reprit le chemin inverse.

Me voilà!! J'arrive!

Malheureusement pour elle, toute à la joie de sauter dans les bras de Langededouceur pour se faire consoler de ses malheurs et obtenir quelques baisers, elle rata les deux dernières marches de l'escalier.

Oups... Aïe!! Crénom...

Avant de s'étaler de tout son long dans la cour, au milieu des cadavres de poules en provoquant une envolée de plumes noires.
Le souffle coupé, les genoux douloureux, elle allait se relever quand, à une longueur de son visage, son regard se fixa sur un rat. Tranquillement assis sur ses pattes arrières, le rongueur la regardait d'un air qu'elle jugea affamé.

Ah non!! Oublie ça beste de malheur! Tu as déjà eu mes poules... Ouch!
Mes pauv'es genoux... Je t'aurai! Mais pas de suite car mon Ange m'attend...

Se relevant en boitant, elle tenta d'envoyer un bon coup de pied en direction du rat mais ne réussi qu'à envoyer une de feues ses poules valser un peu plus loin.
Dépitée, elle secoua ses jupes pleines de plumes et de paille. Le rat en profita pour prendre la poudre d'escampette.

Citation:

Mon Amouuur!
Où es tu?

Mon Amouuuur!

Oh... Me voilà!!

Ouvrant la porte qui donnait dans la salle commune, elle adressa un sourire amoureux à Langededouceur.

Je suis là mon ami et bienheureuse de te voir... Regarde-moi tout ce fatras... Que... Qu'est-ce donc là? Une bourse pleine!? Mercé mais...

La brunette allait dire à Langededouceur de garder ses écus, qu'elle saurait se débrouiller quand celui-ci lui tendit un message.
Lecture faite, Attala regarda son promis très étonnée.

Ce n'est donc point à toi? Un généreux donateur qui me fait moults compliments sur mon establissement... Mon Dieu je n'y croyais plus avec tout ce qui nous est arrivé durant ce voyage mais le Ciel semble à nouveau clément. A moins que ce ne soit un présent de la Boulasse? Mazette!! Quelle somme!
D'où tiens-tu cela? Qui t'a confié ceci? Que je sache qui remercier dans mes prières...

* Effectivement, la rumeur qui se propage est vérifiée: Attala et Langededouceur se sont promis l'un à l'autre pendant leur périple... mais cela serait trop long à vous raconter

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Langededouceur

Lange vis arrivé Attala boitillante, la coiffe de travers et de la paille et des plumes dans les cheveux. il remarqua des traces de poussiere sur sa jupe au niveau des genoux.

il lui tendit la bourse et la lettre et la regarda.

Citation:

Ce n'est donc point à toi? Un généreux donateur qui me fait moults compliments sur mon establissement... Mon Dieu je n'y croyais plus avec tout ce qui nous est arrivé durant ce voyage mais le Ciel semble à nouveau clément. A moins que ce ne soit un présent de la Boulasse? Mazette!! Quelle somme!
D'où tiens-tu cela? Qui t'a confié ceci? Que je sache qui remercier dans mes prières...

Je ne sais, on a frapper a la porte et il n'y avait personne que cette bourse et se mot.

Puis il s'approcha d'elle et la pris dans ses bras pour l'embrasser amoureusement. Il aimait sentir attala tout contre lui et ses baiser était si tendre et si sensuel qu'il ne pouvait resister a l'embrasser. Rien ne le rendait plus heureux que d'etre au près d'elle.

cette bourse tombe a pic dit moi?

Tout en lui parlant il enlevait les quelque brins de pailles et les plumes dans ses cheveux.
Lange sourit tendrement a attala

je suis venu pour t'aider!
dit moi par quoi tu veut que je commence.
Veux tu que je repare les tables et les chaises ou que j'en fasse du bois pour le feu?

Puis lui montrant une plume tirer de sa chevelure brune
Tu était dans le poulailler?
tu ramassait les oeufs?

je mangerait bien une omelette avant de me mettre au travail, moi!
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Attala

Hum... du bois pour le feu...
... le poulailler?
Des oeufs... une omelette...

Encore étourdie et rougissante du baiser reçu, Attala peinait à retrouver ses esprits. Les baisers de Langededouceur, pour son malheur, la faisait littéralement fondre et pas moyen d'y échapper même si elle l'avait voulu: son amoureux s'embarrassait rarement de lui demander la permission...

Tudieu! Une omelette!?

Enfin, l'aubergiste se secoua, reprenant pied dans la réalité. Elle glissa le message anonyme dans son corsage, attrapa au vol la plume qu'agitait Langededouceur puis s'en servit pour le menacer.

Pfff... voilà ben les hommes! Toujours menés par leur ventre! Qui ne pensent qu'à la bonne chère!
Mes pauv'es poules font le délice des rats et mesme s'il restait des oeufs, je n'ai plus le moindre ustensile. Pots, poêlons, chaudrons... tout a esté rapiné!
Alors si tu veux ripailler mon ami c'est donnant-donnant! Cours sur le marché acquérir quelques oeufs, une demie-douzaine de poules et un assortiment de poêles... Cette bourse tombée du ciel va se vider très vite je le sens mais qu'importe!
En attendant, je vas tâcher de faire un bon feu et nous débarrasser de la puanteur qui règne céant.
Mais avant que tu ne partes... J'ai de quoi te faire patienter...

Se retenant de rire, elle lâcha la plume et embrassa Langededouceur à son tour. Juste assez pour le laisser sans voix et le pousser vers la sortie après lui avoir glissé la bourse dans la main.

Allez... promis, tu auras ton omelette si j'ai mes courses... Adissiatz mon Ange!
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Kermor86

kermor passait devant l auberge,elle se dit qu'elle devrait un jour y entrée

quel jolie taverne !
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Attala

Après le départ de Langededouceur, Attala ouvrit en grand les fenêtres de la salle commune, adressa un rapide signe de la main à une passante qu'elle avait croisé en taverne, puis se mit au travail.
La venue de Langededouceur et ce don inespéré lui avaient redonné le moral.
Fort heureusement, il lui restait quelques fagots dont elle se servit pour nettoyer l'âtre en soulevant un nuage de cendres, préparer de quoi allumer un feu, puis déblayer le sol tout en pestant contre les brigands.

Gibier de potence... Détrousseurs d'honnestes gens! Faiseurs de malheurs... Voleur d'épée!

Il faut dire que son voyage n'avait pas été de tout repos, loin de là! Le pire avait alterné avec le meilleur... Et le pire avait sans aucun doute été ce brigand, ce _gab_ qui les avait détroussés Langededouceur et elle sur la route entre Millau et Lodève. Il leur avait pris tout ce qu'il avait pu trouver, y compris la magnifique épée que Kenrui, bailli du Bourbonnais-Auvergne avait offert à la jeune femme. Alors, les brigands, Attala commençait à en avoir par-dessus la tête.

Graine de prison! Coupe-jarrets... Suppots du Sans-Nom! Heu... Vermine!

Après avoir balayé le plus gros des saletés, à court de vocabulaire, elle passa sa colère sur les tabourets brisés qu'elle acheva de démolir avant de les lancer dans l'âtre et d'allumer le feu.
Puis elle entassa dans un coin de la salle tout ce qui avait été détérioré: tables, bancs, tonneaux...
Tirant, poussant, râlant, tapant et... transpirant à grosses gouttes...
Une éternité plus tard, l'aubergiste s'arrêta un instant pour souffler.

Ben ma foi... c'est pas grand chose mais...snif... Arf... ça puit toujours!
Trois ou quatre seaux d'eau là-dessus et un bon récurage devraient faire l'affaire... Au pire, j'irai mander à la blonde Elfarranne cette eau de lavande qu'elle m'a promis y'a un bail... et je lui donnerai des nouvelles d'un de ses amis...
Bon, à la fontaine! Oups! Crénom d'un p'tit bonhomme! Y z'ont pris les seaux itou! Arf... et Lange qu'est toujours pas revenu... Est-ce qu'il m'aurait encore oublié??
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Langededouceur

Lange après avoir enlevé la plume des cheveux de sa bien aimée fut surpris par les dire d'attala:

Citation:

Pfff... voilà ben les hommes! Toujours menés par leur ventre! Qui ne pensent qu'à la bonne chère!

Il eu un petit retour en arrière les voyant tout deux devant moultes plats préparer par lui et qu'attala, bien qu'elle soit une femme, et de cela il ne pouvait dire le contraire, appréciait tout particulièrement. Il eu un sourire amusé.

Sa bien aimée l'embrassa et sans savoir comment il se retrouva dehors avec une bourse a la main.

Ah oui des oeufs, une poele voir plus, et je verraait bien après tout!

Il se rendit au marcher et acheta de quoi faire un petit encas : des oeufs, du lard, des champignon, de la creme puis des poele et des casserole..

Voila de quoi faire!

il ne pris pas les sous dans la bourse d'attala mais dans la sienne car il se dit qu'elle en aura bien besoin.

En retournant a la taverne, il passat chez lui et pris un bouquet de roses .

Coucou! me revoila!

Les bras charger il posa le tout où il pouvait, puis s'approcha de sa belle, lui sourit et lui tendit le bouquet puis la bourse sans rien dire . Puis il lui déposa un petit baiser sur ses douces levres.

Bon je m'occupe de l'encas!

Il pris la bouteille de vin qu'il avait ramener de sa cave et la tendit a Attala .

Tu nous serre un verre?

Il avait se sourire qu'attala connaissait si bien, le sourire d'un homme heureux d'etre avec elle et de vivre un moment simple.
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Attala

[à quelques jours de là]

Sur le pas de la porte, Attala quêtait un souffle d'air en regardant l'animation de la ruelle. Il faisait chaud en ce début d'été et malgré les nombreux relents qui émanaient du caniveau, de nombreux passants profitaient de la brise marine.

Ce matin même, la jeune femme avait achevé le nettoyage de l'auberge. Il n'était pas encore possible d'accueillir des clients mais grâce à Langededouceur les meubles brisés avaient été débités et constituaient à présent une réserve de bois et de nouvelles poules avaient fait leur apparition dans la cour. Des poules ainsi qu'un coq.
Un coq que l'aubergiste regardait d'un oeil furibond quand elle passait par la cour car le volatile prenait un malin plaisir à chanter à toute heure du jour et de la nuit...

A l'étage, les matelas avaient été ravaudés et emplis d'herbe fraiche, et des oreillers bourrés des plumes des précédentes poules avaient pris place sur les lits.
Grâce à la bourse du généreux donateur, Attala avait racheté tous les ustensiles de cuisine nécessaires et reconstitué son stock de provisions.
Mais il restait beaucoup à faire.
Des commandes à passer, des artisans à mettre à contribution et une enquête à mener...

Une enquête en effet car Attala se posait des questions à propos de plusieurs choses, et comme elle aimait par dessus tout satisfaire sa curiosité... Elle était bien décidée à apprendre qui lui avait fait don de tous ces écus, qui était le troisième comparse de Hanort et de sa donzelle lors du forfait à son auberge, et quel était ce différent qui d'après la rumeur l'opposait à Blurp.

Hum... pour ce qui est des brigands, j'a déjà ma petite idée, mesme si Laure n'a point voulu me dire son nom... mais elle estait toute embarrassée la pauvre...
Enfin... pour en savoir plus, quoi de mieux que d'aller faire un tour en taverne? On y trouve toujours quelques narbonnais qui, après une bière ou deux se laissent aller à des confidences... Pis une bière par cette chaleur...

Une fois son excuse toute trouvée, l'aubergiste ferma la porte de son établissement et s'en fut vers la taverne la plus proche pour... se désaltérer!
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Attala

[ à quelques jours de là Vive la relativité temporelle!]

Prenez garde! Si fait, c'est bon! Ca va entrer je vous dis... Non! Boudiou!! Ma porte! Vous allez me la fracasser... Allez un peu plus vers la dextre... Encore un pas...Voilà! Posez! Mercé! Pour la peine je vous offre une lampée d'hypocras!

Tout en servant les apprentis charpentiers qui venaient de lui livrer tables, bancs et tabourets, Attala souriait, ravie d'avoir enfin de quoi asseoir ses prochains clients. L'auberge commençait à revivre.

Une fois les hommes payés et partis, La jeune femme soupira. La bourse tombée du ciel se retrouvait bien maigre tout d'un coup.

Las,y me reste encore les chambres . J'ai besoin de parures pour les lits, et les courtines sont dans un estat pitoyable... Ma cagnote va y passer... c'est ainsi. Bon où ai-je fourré ma liste? Oh... bien au chaud.... évidemment!

Glissant les doigts sous sa chemise, Attala en retira un velin lové contre son sein depuis la veille mais au lieu de la liste des tâches elle trouva un poème. Un poème qui la veille au soir lui avait fait beaucoup d'effets quand Langededouceur le lui avait récité...

Le relire la fit frissonner de la tête aux pieds et elle le replaça bien vite au chaud contre son coeur.

Bon...Hum... c'est point le moment de rêvasser ma fille! Y'a encore à faire et les jours n'y suffisent point! Qu'elle idée j'ai eu d'aller me proposer pour aider les vagabonds! C'est point un filleul qu'il me faut! J'aurai plutost besoin d'une aide... d'un valet... d'une servante... d'un solide gaillard ou d'une garce volontaire...
Et comme si j'avais pas assez à faire et à penser à l'auberge... Y'a tout le reste...
Ce Blurp qui se cache derrière les jupes d'Elfarranne mais qui ne perd rien pour attendre à présent que je sais qu'il estait parmi les marauds qui ont mis les pieds icelieu...
Et ce cher Frère qui est dans de beaux draps à ce qu'il semble... Qu'Aristote le protège et q'u'il ne finisse point pendouillé ou écartelé et je jure d'aller tout les matins à la messe!

Ruminant, râlant, inquiète, Attala était perdue dans ses pensées quand soudain un pigeon se posa sur le bord de la fenêtre ouverte.
Elle attrapa le volatile pour s'emparer du message. Message qui l'étonna, la fit sourire mais comme son auteur tenait à garder le secret...

Tiens donc... Ca pour une nouvelle, c'est une bonne nouvelle et y voudrait que... Ah... l'affaire requiert de la discrétion... Ben suffisait de me mander... y'a pas plus discrète que moi! Allez zou! Y'a de l'ouvrage en perspective...
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Virgo2007

Virgo arriva à une heure tardive de la matinée, les bras chargés.
Il frappa lourdement à la porte pour s'annoncer avant d'entrer dans l'auberge.
Il découvrir la nouvelle salle. Que de changements. Il n'était pas vraiment au courant de la situation.

Dame Attala, j'ai ... heu ... Bonjour.
Vous m'aviez laissé entendre que vous manquiez de linge ... (hésitation) ... pour vos chambres.
Et comme il faut toujours rendre ce que l'on nous donne et que vous m'avez rendu moultes services, je me permets de vous amener ces draps, couvertures et courtepointes. Je n'ai malheureusement pas pu en faire assez pour toutes les chambres, juste 4 ensembles mais je vous amènerai le reste sous peu, promis.
J'espère que cela vous conviendra.
Je ne reste pas, j'ai encore beaucoup de choses à faire, aujourd'hui.
A très bientôt.

Virgo posa le linge sur une des tables et reprit le chemin de son atelier.

Attala

Ebahie, l'aubergiste pourtant si bavarde, n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que le tisserand était déjà reparti.

Elle fournissait souvent Virgo en laine et peaux et tout cela à un prix raisonnable mais ne s'attendait pas à un tel geste de bonté.

Et après un rapide inventaire,elle s'aperçut que tout les tissus apportés suffiraient amplement pour les lits des quatres chambres.

Incroyable! Et tout ça sans débourser un écu...Messer Virgo,vous avez ma reconnaissance éternelle!
Je vas pouvoir réouvrir dès demain!

Attala passa toute la journée à terminer l'aménagement des chambres. Puis, dans la soirée elle s'occupa de l'affaire dont on l'avait chargée la veille.
Une préparation mystérieuse à laquelle elle consacra beaucoup d'énergie...
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Virgo2007

Virgo arriva avec Rochelle et ses enfants à l'auberge. Il annonça son arriva et les laissa entrer avant de refermer la porte. L'auberge avait une seconde jeunesse. On pouvait dire ce qu'on voulait, Attala était une sacrée bosseuse.

Il eu une pensée compatissante pour Lange ... et un sourire.

Il attendit qu'Attala accueille ce petit monde, la salua et ressortit chercher le reste des affaires de Rochelle* puis revint les voir.

Voilà Attala, comme promis, je les laisse à tes bons soins.

On se revoit demain, sauf avis contraire.

Virgo sortit, se mordant la lèvre pour éviter de leur dire de ne pas finir sous les tables.

Attala

Après un sourire entendu à Virgo, Attala accueilli avec grand plaisir Rochelle et ses enfants.

Comme c'était là ses premiers clients, elle offrit à la lodévoise les nuitées à venir pour peu quelle consente à lui faire la causette de temps à autre...
Seule ombre au tableau, Jeroen, le père et l'époux n'était pas là. Il semblait s'être plié à une étrange coutûme du Royaume qui consistait en des séjours plus ou moins longs dans des monastères...

Après que les enfants aient été couchés, l'aubergiste invita Rochelle à goûter sa nouvelle infusion d'hypocras tout en échangeant des nouvelles de connaissances communes.

Les connaissances étant nombreuses, les deux femmes bavardes et l'hypocras légèrement trop épicé, la causerie se poursuivit jusque tard dans la soirée avant qu'enfin Attala ne réalise que Rochelle était en train de piquer du nez.

Il était plus que temps de la conduire à sa chambre surtout que, si tout se passait selon ce qui était prévu, le lendemain serait une journée bien remplie...

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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Rochelle*

Le long de la route qui les menait chez Attala, Rochelle ramassa des coquelicots pour un faire un bouquet que Lucas lui offrira.

Quand le bouquet fut terminé, Lucas marchait tranquillement près des adultes en chantant et serrant fièrement le bouquet dans ses mains, malgré les recommandations de Rochelle qui lui disait de ne pas trop écraser les tiges...

Le kilomètre qui séparait la joyeuse troupe de l'auberge de leur amie s'était fait dans la joie et les chants....

Chez Attala, Rochelle embrassa son amie pendant que Lucas tendait fièrement les fleurs vers la jeune femme..... un grand sourire sur son visage.

Virgo quitta les femmes, Rochelle le remercia pour cette belle surprise.

Après avoir donné à manger aux enfants et les avoir couché, Rochelle et Attala discutèrent jusqu'au bout de la nuit avant d'aller elles aussi, se coucher....

L'air marin réussissait à la jeune femme, elle avait dormi du sommeil du juste quand elle fut réveiller par le chant des coqs du village.
Elle s'étira d'avoir autant dormi et attendit d'entendre du bruit pour descendre au rez de chaussée... Elle ouvrit la fenêtre, le soleil inonda la pièce d'un seul jet, elle s'allongea sur le lit à contempler le ciel et se laissa emporter par le chant des oiseaux en rêvassant.

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Attala

Levée dès Matines, Attala s'activait pour que tout soit prêt à temps.
La table était enfin dressée. Dans la cheminée les légumes à porée mijotaient doucement. Un cochon de lait grésillait sur la broche.
Entre deux allers-retours l'aubergiste passait lui donner une quart de tour et l'arroser.
Il restait encore beaucoup à faire mais dans l'ensemble, tout se présentait bien.
A l'étage, pas un bruit ne se faisait entendre et comme le coq de la cour venait de passer à la casserole (vengeance personnelle) pour faire un délicieux brouet houssié, aucune crainte à avoir que son chant matinal ne réveille Rochelle et les enfants.

Alors qu'Attala allait s'atteler à la préparation des entremets, tout en continuant à surveiller le cochon, des coups retentirent à la porte de l'auberge.
Elle sursauta.

Sacrebleu! Qui tambourine ainsi? Ca va me les réveiller!

Et puis, par un curieux hasard, tous les coqs des alentours se mirent à chanter à l'unisson... comme s'ils s'étaient donné lemot...

Scrogneugneu... avec tout ce tintamarre faudrait un miracle pour réussir à dormir!

Voilà! J'arrive! Y'a point l'feu!
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Virgo2007

Virgo arriva de bon matin s'enquérir de la fin de soirée d'hier, chargé d'un panier et d'un sac. Il avait dans l'esprit qu'il ne devrait pas parler trop fort ...
Il frappa vigoureusement à la porte, comme à son habitude, pour annoncer son arrivée. La bassecour reprit en cœur. Il faisait beau et son humeur était sans tache.

A sa grande surprise, Attala répondit et lui ouvrit la porte. Sa voix dépassait sans difficulté le chant du coq. C'était toujours aussi impressionnant. Il vit que la dame était déjà à l'ouvrage.

Bonjour Attala, quelle énergie ! Je passe comme convenu pour emmener Rochelle* et ses enfants à la plage. Je repasserai dans la journée pour t'aider, Max est d'accord pour lui tenir un peu compagnie à la plage.

Virgo ajouta plus bas en souriant.

Elle n'a pas bu, dis moi ?

Puis Virgo alla rapidement frapper à la porte de Rochelle*.

Rochelle, il est l'heure de retourner profiter du soleil et de la mer.

Il retourna l'attendre dans la grande salle.

Rochelle*

A l'étage, montait une délicieuse odeur de cuisine... Rochelle sortit de ses rêveries quand elle entendit frapper vigoureusement à la porte... Elle sursauta et se leva d'un bond quand elle entendit Virgo derrière la porte de sa chambre... Elle enfila une robe... et jeta un oeil vers les lits des enfants... Lucie se réveillait doucement en s'étirant tandis que Lucas sauta de son lit joyeusement en entendant la voix masculine... Il se dirigea vers la porte avant que Rochelle n'ait pu le retenir. Il claqua la porte derrière lui et sauta dans les bras de Virgo d'un bond avant de descendre les marches avec lui. Pendant que Rochelle, derrière la porte donnait le sein à Lucie..

Enfin prêtes toutes les deux, Rochelle descendit au rez de chaussée, Lucie, repue, dans ses bras...

Elle rit en voyant Attala énervée dont le tintamarre des coqs à l'extérieur avait recouvert sa voix....

Joyeusement, Rochelle embrassa tout le monde....
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Virgo2007

Virgo se tourna vers Attala.

Nous partons, à plus tard.

Virgo rassembla les affaires, ouvra la porte à Rochelle et à Lucas et ils prirent la direction de la plage. Virgo prit la main de Lucas dans la sienne.

En route pour la plage ! Quelle belle journée !

Attala

Trop bu? Comment ça...?

Les yeux ronds, une cuillère à la main, Attala regarda Virgo entrer, monter, redescendre et sortir avec Rochelle et les enfants sans réagir.

Mais....

Quand elle ouvrit enfin la bouche pour souhaiter une bonne journée à tout le monde, l'auberge était à nouveau calme et.... une légère odeur de brûlé commençait à se faire sentir...

Par Aristote!! Mon cochon!

La jeune femme se précipita vers la cheminée quand à nouveau on frappa à la porte... Après un instant d'hésitation, à mi-chemin entre le cochon et la porte... Attala retourna à la porte en soupirant.
A l'extérieur se tenaient deux hommes et une femme, visiblement pas des clients vu leurs costumes.

Oh.... bonjorn! Entrez, entrez, vous tombez bien... Grâces soient rendues... un instant plus tost et ... enfin...Je vas vous trouver un coin... On est toujours d'accord pour dix-huit écus chacun?
Bien... Le brûlé? Comment ça? Oh.... Boudiou!! Mon cochon!!

Nouveau départ précipité vers la cheminée puis nouvel arrêt.

Heu... dites... y'en a point un de vous qui voudrait faire le mitron...? Ca m'arrangerait bien... Faut me tourner ce cochon...

Finalement, après avoir courue en tous sens et s'être beaucoup agitée, l'aubergiste réussit à venir à bout de tout ce qu'elle avait prévu de faire.
En fin de journée, les plats s'étalaient sur la désserte et le cochon était à point grâce à l'aide du mitron improvisé.
Ne restait plus qu'à attendre...
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Virgo2007

Virgo arriva rapidement, la journée était déjà bien avancée.
Il regarda rapidement, localisa Attala et lui demanda :

Revenu. Ordonne, et je me mets au travail. Décorations ? Préparations des tables ?

Virgo attendit la réponse et se mit aussitôt au travail pour finir la salle avant l'arrivée des invités et le retour de Rochelle* et Max.

Attala

Amusée, Attala regardait Virgo2007 aller et venir, s'agiter en tous sens.

Allons bon... le voilà qui s'agite et prétend faire avancer la machine tel un sergent de bataille allant en chaque endroit pour haster la victoire.... Ne dirait-on pas une mouche? Qui va, vient, fait l'empressée....
Est-ce que mes décorations ne sont pas à son goust? Ou alors est-il anxieux que tout soit pour le mieux?

Tranquillement, Attala alla remplir deux gobelets d'hypocras puis les posa sur une table avant d'appeler Virgo2007.

Tout doux Messer Virgo! Du calme.... Tout est prest... Pendant que vous preniez l'air avec Dame Rochelle et les enfants je ne suis point restée les bras croisés.
Tiens...Si vous voulez estre utile, venez donc me dire ce que vous pensez de ma dernière infusion d'hypocras et posez vos fesses sur ce banc!

Petit emprunt à Jean de La Fontaine

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Virgo2007

Virgo la regarda. Et dire que ça faisait des jours qu'il préparait cette sortie. Il avait même demandé à Max de tenir Rochelle* loin de l'auberge le temps de tout finir.
Il s'assit, le temps de souffler, la regardant sourire, puis lui dit :

Riez, riez. En tout cas, merci pour tout. C'est parfait. Il ne manque plus que les invités. Les premiers ne devraient pas tarder. Les autres viendront quand on fera assez de bruits, je suppose.
Mais puisque vous avez terminé, j'avais une question. Qui de vous ou Rochelle* à le plus d'échelles ?

Virgo sourit. La brunette ne l'emporterait pas si facilement. Il prit le verre si gentiment offert et le dégusta.

Délicieux, tout est parfait. On peut compter sur toi. Tu es une redoutable gérante d'auberge et, je crois, une bonne amie.

Attala

Des échelles? Par Aristote! Comment sait-il?

Attala rosit légèrement en entendant les paroles de Virgo mais ne se démonta pas.

Hum... mercé pour le compliment Messer Virgo. J'espère en estre digne.
Pour ce qui est des échelles, je dois avouer que la Boulasse abuse un peu... j'en suis à quatre, des petites uniquement mais quand mesme...
Que Dame Rochelle bénéficie des mesmes grâces ne m'étonne point. En voilà une qui sait lever le coude!

Puis, se tournant vers les trois musiciens qui accordaient leurs instruments, elle leur lança:

Ménestrels!
Je crois que ça va estre à vous de jouer!
Faites chanter vos instruments! Il paraist que les invités viendront plus vite s'ils entendent une douce musique...
J'offre un verre d'hypocras après chaque morceau!

Paraist mesme que la musique adoucit les moeurs et certains dans notre cité en ont ben besoin! D'ailleurs...

Gardant cette dernière réflexion pour elle-même, Attala se leva pour aller ouvrir en grand les deux fenêtres du rez-de-chaussée qui donnaient sur la ruelle.

Motivés à l'idée de se rincer le gosier à l'oeil, les musiciens attaquèrent joyeusement par une saltarelle
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Nunky141

Nunky avait bien vu qu'une certaine agitation régnait en ville et plus particulièrement autour de l'auberge de dame Attala. Depuis quelques jours déjà, elle sentait qu'il s'y trâmait quelque chose et avait fini par apprendre qu'une belle fête s'y préparait, orchestrée par Virgo, son parrain et ami et dame Attala, fête en l'honneur de l'anniversaire de Rochelle, amie depuis son arrivée ici à Narbonne.

Aussi Nunky était bien décidée à être de la partie mais ne se sentant pas le courage d'y aller seule, elle avait demandé à son ami Lange de l'y accompagner. Il avait accepté, ravi, venant de sortir de chez les moines et trop pressé de revoir sa chère et tendre....

C'est ainsi qu'il était venu la chercher dans sa demeure, l'avait attendu un bon moment, le temps qu'elle finisse de se préparer et qu'ils se trouvaient tous deux présentement devant la porte de l'auberge.

"Toc, toc, toc" fit Lange, un grand sourire aux lèvres en frappant à la porte
On pouvait entendre une douce musique à l'intérieur et lorsque la porte s'ouvrit sur dame Attala, une bonne odeur s'échappa de l'auberge aussi. (un peu de grillé peut être mais Nunky ne dit rien..)

Le visage de lange s'illumina à la vue de sa Belle Attala qui les fît entrer prestement.
"Bonjour attala" lui dit Nunky "j'espère que nous ne sommes pas trop en avance..."

Puis regardant autour d'elle, elle vit qu'à part Virgo, Attala et les menestrels, ils étaient les premiers.

"Nous sommes les premiers ? et bien qu'à cela ne tienne, nous aurons ainsi le temps de causer un peu "

Puis regardant Lange et Attala, elle sourit et pensa "enfin, causer...."
Alors, elle s'empressa de tendre à l'aubergiste un panier rempli de victuailles....disons de quelques carafes de "Calvados" qu'elle avait déniché en voyage.

Puis s'en plus attendre, Nunky laissa là, les deux tourtereaux, et se dirigea vers son parrain. Celui ci encore tout occupé à tout regarder ne les avait même pas entendu arriver. Elle s'approcha de lui sans faire de bruit puis lui cria "Bouh" à l'oreille. Il sursauta et se retourna, puis un sourire apparût sur ses lèvres. Nunky déposa deux bises sonores sur ses joues et lui dit
" Bonjour Parrain, arrêtes donc un peu de trépigner ainsi, tout me semble parfait. Attala et toi pouvaient être fiers de vous..."

Enfin, sans même lui laisser le temps de respirer, elle lui sourit et sortit de
nulle part, un cadeau enveloppé, elle lui tendit et lui dit
" Je sais, ce n'est pas ta fête mais ton anniversaire quand même, alors voilà..."
Elle le regarda ouvrir son cadeau, anxieuse....une peinture...

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Cebyss

Cela faisait déjà plusieurs jours que Virgo concoctait en cachette sa petite fête, il avait prévenu Cebyss et le grand jour était enfin arrivé.

Ce soir là elle mit sa plus belle robe, brossa ses cheveux et les noua avec un ruban de satin blanc. Avant de partir elle emballa le cadeau qu’elle avait préparé pour son amie Rochelle. Ce n’était pas grand-chose, un petit mouchoir de toile fine et de dentelle qu’elle avait brodé le soir à la veillée.

Une fois prête elle mit son châle sur les épaules et prit le chemin de l’auberge d’Attala. En approchant elle entendant déjà une douce musique et des rires qui s’échappaient des fenêtres ouvertes.

Elle poussa la porte de l’auberge et entra dans la grande pièce, qui avait été décoré avec soin et tellement de gout, pour sur qu’Attala avait du y mettre sa patte, Virgo n’aurait jamais pu faire tout ça tout seul… Elle l’aperçu d’ailleurs un peu plus loin en conversation avec Nunky.

Elle s’approcha d’Attala et Lange pour aller les saluer. Elle les embrassa tous les deux chaleureusement, félicitant Attala pour le joli travail qu’elle avait accompli pour la fête. Laissant les amoureux elle se retourna vers Virgo et alla le saluer.

Elle s’approcha doucement et lui déposa une bise sur la joue

Bonsoir blondinet^^, tu as vu je ne suis même pas en retard aujourd’hui^^

Elle le regardait en souriant

Et ne rêve pas, je n’ai pas de cadeau pour toi ce n’est pas toi le roi de la fête ce soir^^… tiens d’ailleurs, Rochelle n’est pas encore arrivée ?

Elle parcouru la salle du regard à la recherche de la brunette reine de ce soir.
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Attala

En entendant frapper, Attala était allée ouvrir la porte pour tomber sur Langededouceur auquel elle adressa un sourire étonné: elle ne l'attendait pas là ce soir. Et il était accompagné de Nunky, laquelle était pendue à son bras...

Lange...? Nunky... Bienvenue! Entrez nous attendons la principale intéressée...

Puis l'aubergiste accepta avec reconnaissance les victuailles de Nunky, surtout que le Calvados, elle n'en avait encore jamais goûté!
Mais tout en allant déposer les carafons près des tonnelets d'hypocras, elles ne quittait pas les arrivants des yeux... légèrement contrariée...
Puis à son tour, Cebyss entra et Attala s'avança vers elle.

Tiens... la voici vestue de blanc. Serait-ce un signe?

Bien le bonsoir Dame Cebyss! Mercé pour le compliment, j'espère n'avoir rien oublié... ah si ! Il est temps d'allumer chandelles et torches!

Une fois la chose faite, la jeune femme profita de ce que Virgo semblait bien entouré et très occupé pour prendre Langededouceur par la main et l'entraîner dans la cour, refermant doucement la porte derrière eux.
Elle avait peu de temps avant que d'autres invités n'arrivent mais certaines explications s'imposaient...
Le genre d'explications qu'une femme demande quand elle voit son homme arriver au bras d'une autre....
Jalouse l'aubergiste? Qui sait....
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Nunky141

Nunky se retourna soudain et vit arriver Cebyss, magnifiquement vêtue comme d'habitude. Elle le vit saluer Lange et Attala rapidement et s'approcher d'elle et de Virgo. Elle l'entendit dire :

Citation:

Bonsoir blondinet^^, tu as vu je ne suis même pas en retard aujourd’hui

Nunky se regarda alors...de haut en bas...Etait - elle donc devenue transparente ?

S'absentant donc quelques instants pour aller chercher de quoi se rafraîchir, elle revînt vers Virgo et Cebyss et dit :

"Tiens bonsoir Cebyss !!je ne t'avais pas vue, désolée...."
Puis elle fit semblant de trébucher les verres dans la main, tout prêt de la tenue de cebyss...

"oups, pardon...ça a failli...." dit elle heureuse de voir la tête de Cebyss se transformait de peur....

Elle leur tendit à chacun un verre puis s'en fut flâner alentour attendant l'arrivée de Rochelle.
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Virgo2007

Virgo terminait de déplacer et replacer un peu tout pour se vider la tête. Il fut surpris par l'arrivée de sa fillotte qui ne lui laissa que quelques secondes pour se remettre avant de l'embrasser et de lui remettre un cadeau.

Complimenté et fortement poussé par la demoiselle, il l'ouvrir pour découvrir une magnifique peinture. Il lui sourit, quelque peu gêné par la démarche avant de se reprendre :

Il ne fallait pas, Nunky. Mais ça me touche, merci.

Il lui déposa un baiser sur la jour pour la remercier.

Installe toi, la reine de la soirée et le reste des invités ne devraient plus tarder.

A peine eu-t-il fini de parler que la porte s'ouvrit à nouveau. Laissant Nunky s'éloigner, il aperçu Cebyss qui saluait Lange et Attala.
Puis elle vint l'embrasser, lui glissant au passage quelques familiarités dont il ne fut pas surpris. Il sourit avant d'ajouter :

Et bien, tu es particulièrement élégante ce soir.
Ça faisait longtemps que je n'avais eu le plaisir de t'admirer dans de tels atours.
Je me contenterai bien volontiers de ce cadeau.

Nunky revint alors leur présenter deux verres, à sa façon. Virgo ne put s'empêcher de rire.

La fête s'annonçait des plus divertissantes.

Cebyss

Elle regardait Virgo en souriant, quand Nunky l’interpella

Citation:

"Tiens bonsoir Cebyss !!je ne t'avais pas vue, désolée...."

Ah Nunky, bonsoir, je ne t’avais pas vu non plus…

Celle-ci leur tendit deux verres et manqua de les renverser avant qu’ils n’arrivent dans leurs mains, Virgo riait et Cebyss la regarda étonnée, elle était vraiment très maladroite… Elle jeta un œil à Attala et Lange qui s’éclipsaient, notre aubergiste semblait des plus contrariée… Lange risquait de passer un sale quart d’heure…

Elle prit donc le malheureux verre en remerciant Nunky et se retourna vers Virgo qui venait de prononcer quelques paroles agréables

Citation:

Et bien, tu es particulièrement élégante ce soir.
Ça faisait longtemps que je n'avais eu le plaisir de t'admirer dans de tels atours.
Je me contenterai bien volontiers de ce cadeau.

Elle le regarda malicieusement

Je te remercie mon Cher, je voulais me faire belle pour Rochelle… Tu sais bien…

Elle éclata de rire en le regardant

Quant au compliment… tu sais à quel point il me touche… Par contre pour le cadeau, il ne tient qu’à toi de le déballer^^

Elle le regardait lui souriant toujours et lui fit un clin d’œil.

La soirée promettait d’être agréable et amusante, Cebyss attendait avec impatience l’arrivée de Rochelle, qu’elle n’avait que très peu eu l’occasion de croiser en taverne pendant le début de son séjour.

Et tiens au fait Virgo, je voulais te féliciter pour ta nomination au poste de représentant du Tiers-Etat, te voici avec de nouvelles responsabilités… Je sais que tu y seras parfait.

Elle posa la main sur son bras, se hissa sur la pointe des pieds et en profita pour lui déposer un nouveau baiser sur la joue. Elle se retourna ensuite guettant l’arrivée de Rochelle et des autres invités.
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Rhonon

Kaleks était passée voir Rhonon dans l'après-midi, lui proposant de l'accompagner à l'Auberge d'Attala pour une petite soirée en l'honneur de dame Rochelle. Intimidé tout d'abord, le jeune Rhonon finit par accepter sous l'insistance de sa marraine. Cette Kaleks était vraiment une sacrée bourrique !

C'est ainsi qu'ils arrivèrent bras dessus, bras dessous devant la porte de celle qu'on appelait la Grenouille.

La musique était audible depuis assez loin, et des plus agréables. Rhonon se permit d'ouvrir la porte à Kaleks et de la faire entrer devant lui.

Quand même, c'est un sacré gentilhomme que mon cher filleul. Il a beaucoup de défauts, mais la galanterie n'en fait pas partie... Encore un qui va faire soupirer bien des cœurs à Narbonne !

Il la suivit, refermant la porte. Voilà un endroit où il était passé maintes fois mais n'avait jamais osé s'aventurer... Pourtant, la tenancière, il l'appréciait énormément, et puis, c'était la première personne qu'il avait rencontré en arrivant à Narbonne ! Kaleks dans son entrain habituel de tavernière lança à la cantonade :

Bien le bonjour la compagnie ! Voilà une bien belle soirée qui s'annonce à Narbonne !
Attala ? Attala ! Attalaaa... Je vous ai ramené quelques bonnes bouteilles de mon cellier personnel ! Il en est un qui vient de notre pays !

Elle la chercha du regard mais ne la trouvait pas. Tant pis, elle posa donc sur la table le panier remplit de bouteilles qui lui gênait le bras. Elle entraîna Rhonon à sa suite et vint saluer sa marraine et le sieur qui était avec elle. Oh, elle connaissait son nom, elle savait de qui il s'agissait mais, c'est comme s'il lui était inconnu !

Elle s'inclina devant eux et fit une grosse bise sur la joue de Cebyss.

Bonjour chère marraine, messire Virgo... Ravie de vous revoir, enfin... De pouvoir avoir enfin l'occasion de faire un peu plus votre connaissance.
Oh ! Nunky est déjà présente ? Je vais la saluer, je reviens vous voir aussitôt après... Il faut tout de même que j'essaie de changer d'avis à votre propos ! Et de vous faire changer le votre à propos du mien, d'ailleurs...

Arf, j'oubliais, je vous présente mon filleul, Rhonon.

Elle ne laissa même pas le temps à Rhonon de dire quoique ce soit et l'entraina de nouveau dans la salle pour faire un grosse bise à Nunky. C'était comme si elle avait oublié qu'elle le tenait par le bras.

Bonjour ma belle. Je ne te présente pas mon filleul, Rhonon, je crois que vous vous êtes croisés plusieurs fois déjà, et même pour affaire si mes souvenirs sont bons !

Dit moi, ça te dérange si je te laisse quelques instants en sa compagnie ? Il n'est pas désagréable, sauf s'il s'endort, mais un seau d'eau et il repart ! J'ai une ou deux petites choses à voir avec le sire Virgo.

Elle lui lâcha le bras et repartit de l'autre côté de la pièce, rejoindre Cebyss et Virgo.

Rhonon n'avait pas vraiment eu le temps de s'attarder. A peine arrivés, ils étaient tombés sur dame Cebyss et sire Virgo. Cela faisait longtemps qu'il n'avait vu la tavernière et il serait bien resté à prendre des nouvelles. Quant à ses côtés, le sieur Virgo, il ne l'avait croisé que quelques fois au marché mais une certaine animosité involontaire naquit à son égard - que sa raison faisait taire -, il n'en montrait cependant pas le moindre signe. Certaines choses qu'ont lui avait raconté dernièrement étaient restées encrées en sa mémoire. Enfin, peu importe, il n'avait même pas eu le temps de comprendre qu'il se retrouva tout à coup face à dame Nunky.

Il resta soufflé tant elle était resplendissante. Bien sur, il s'attendait à la voir encore plus charmante qu'à l'habitude mais là...
Sentant le sang lui monter aux joues, il inclina la tête, comme à son habitude, puis perdit son regard dans les yeux de la damoiselle.

- "Vous êtes ... je... je ne trouve mot...
Je... wouaw !"

Elfarranne

Elfarranne avait su par son amie Cebyss qu'une fête se préparait à l'auberge de la grenouille bleue, pour l'anniversaire de son amie Rochelle. Elle prépara donc comme cadeau dans un panier qu'elle avait décoré de guirlande de fleurs et de rubans quelques herbes aromatiques : du thym, de la menthe, de l'estragon, de la sauge. Toutes ces herbes si bonnes à rajouter à la cuisson des mets.

De plus Rochelle pourrait essayer d'en replanter arrivée chez elle. Elfie se présenta à l'auberge, de la musique s'en échappait. Elle ouvrit la porte et fut subjugé devant la restauration de l'auberge. Elle en perdit la voix. L'odeur de la nourriture lui montait aux narines. Reconnaissant Cebyss et Kaleks, la jeune femme s'approcha d'elles.

Bonjour mes amies.
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Nunky141

Nunky tournait et virait dans la salle, admirant ci et là les décorations en laissant vagabonder ses pensées.

Elle pensa à Virgo, elle se dit que vraiment elle avait été stupide de lui offrir ce cadeau : premièrement elle avait bien vu que cela ne lui avait pas plu et ensuite cela l'avait même ennuyé. Elle venait enfin de comprendre que sa compagnie elle même l'ennuyait tout court. Elle avait toujours beaucoup aimé son parrain et ils étaient devenus amis et même un peu plus à une époque mais elle se rendait compte qu'en fait il se moquait bien d'elle, il avait bien du rire...Enfin, elle ne le laisserait pas gâcher son plaisir d'être ici et de revoir son amie Rochelle.

Elle chercha alors Attala du regard afin de la féliciter pour la décoration des lieux, tout était absolument splendide. Mais nulle part elle ne la vit et soupçonnat qu'elle s'était éclipser avec Lange, surement trop pressée de le retrouver après son séjour chez les moines. Elle espérait d'ailleurs que dame attala ne lui en voudrait pas d'être arrivée accompagner de Lange.
Bien sur que non, Attala était bien trop intelligente et sensée pour être jalouse...

Puis Nunky repensa à ces derniers jours et particulièrement à un certain sire que son amie Kaleks lui avait présenté...
C'est à ce moment précis qu'elle entendit la voix de son amie

Citation:

Bonjour ma belle. Je ne te présente pas mon filleul, Rhonon, je crois que vous vous êtes croisés plusieurs fois déjà, et même pour affaire si mes souvenirs sont bons !

Dit moi, ça te dérange si je te laisse quelques instants en sa compagnie ? Il n'est pas désagréable, sauf s'il s'endort, mais un seau d'eau et il repart ! J'ai une ou deux petites choses à voir avec le sire Virgo

Nunky n'eut même pas le loisir de répondre qu'elle s'était déjà éclipsé la laissant seule face à...celui dont elle venait à l'instant de penser. Elle plongea son regard dans le sien et l'entendit prononcer ces mots :

"

Citation:

Vous êtes ... je... je ne trouve mot...
Je... wouaw !"

Nunky sentit son coeur s'accélérer et ses joues devenir écarlates. Ne pouvant sortir un son elle n'eut pas d'autre choix que de s'approcher de lui
et de déposer un léger baiser au coin de ses lèvres pour le remercier de ses douces paroles.
Le voyant rougir à son tour, elle reprit doucement son souffle avant de lui adresser enfin :

"Bonsoir sire Rhonon, je...heu je suis vraiment ravie de votre présence....je...ne m'y attendais nullement...j'espère que vous allez bien..."

Puis elle s'arrêta, il allait la prendre pour un vrai moulin à paroles. Puis levant les yeux, son regard se perdit à nouveau dans le sien.

"je heu...venez, je vais vous présenter à mes amis... j'espère que Rochelle va bientôt arriver, elle est merveilleuse et ..."

Voilà qu'elle recommençait à parler, parler ....Elle lui prit alors le bras et l'entraîna avec elle vers ses amis.
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Rochelle*

Rochelle avait passé une agréable journée en compagnie de max. Ils avaient tellement discuté qu'elle n'avait pas remarqué que le jour baissait. Ils se dirent au revoir et se séparèrent. Il était temps pour Rochelle de regagner l'auberge d'Attala.

Elle sentait la fatigue la gagnait. Lucas avait joué toute la journée au bord de l'eau, la faim commençait à se faire sentir.
Elle rassembla toutes leurs affaires, Lucie dans ses bras et rentra tout doucement au village.

Devant l'auberge, elle entendit du bruit à l'intérieur, il semblait qu'il y avait du monde. Elle se mit un châle sur les épaules, le soleil avait bruni sa peau et la fraicheur du soir la faisait frissonner.

Devant la porte, elle frappa deux coup et attendit qu'Attala vienne lui ouvrir.
Discrètement, elle regarda par la fenêtre, sa curiosité lui jouerait un tour un jour, il en était certain.
Elle n'avait pas pu distinguer les silhouettes et se demandait bien qui était tout ce monde à l'Auberge.

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Max64

Maximus avait passé l'après midi avec Rochelle, avant de rentrer rejoindre sa tendre Alaine, l'attendant chez eux, au 14 quartier des sirènes.

La soirée promettait d'être des plus conviviales, et c'est le sourire aux lèvres que le petit couple Narbonnais, avançait lentement dans les ruelles de la cité.

Une belle soirée, et un anniversaire surprise qui se devait d'être parfait...

L'auberge de la Grenouille Bleue leur faisait à présent face...

Le remue ménage était important en ces lieux, et Maximus, impatient pressa légèrement le pas, bras dessus bras dessous avec sa tendre Alaine, enceinte de 8 mois.

S'arrêtant net devant la porte, il la poussa d'un trait s'exclamant de son fameux :

Hey hey hey !

Les convives s'étaient déjà retournées vers eux, et les visages plus que familiers de celles ci donnèrent le sourire à Maximus.

Que du beau monde et en particulier Virgo, et ses brunettes.
Les taquineries devraient ainsi fuser, mais à deux contre...combien de brunettes déjà ?
C'est une espèce qui prolifère alors j'ai peur d'en oublier ^^

Pénétrant dans la pièce, au son d'un large Bonsoir ! Maximus portant un panier, s'avança avec Alaine pour saluer chacun des invités...
S'arrêtant un instant quand vint le tour de saluer Virgo, il lui glissa ces mots au creux de l'oreille :

Que la partie commence !

Il savait qu'il comprendrait et c'est l'air taquin qu'il continua son tour des invités.
Cela terminé, il enlaça tendrement Alaine, et lui déposa un baiser dans le cou, murmurant tout près d'elle :

Je t'aime tell...On venait de frappait à la porte, tous les regards venaient de se tourner vers celle ci, porte encore close, devant laquelle se trouvait certainement, la fameuse destinataire de tout ceci :

Rochelle...

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Max64 dit Maximus le Béarnais.

Attala

Quand Langededouceur et Attala revinrent de leur aparté, cette dernière s'aperçut que de nouvelles têtes avaient fait leur apparition.

Alaine... ça doit estre pour bientost! Messer Max... Kaleks...Elfarranne...Tiens! Rhonon...hum... celui-là il m'intrigue. M'étonnerait point que...

Mais elle n'eut pas le temps de les saluer qu'on frappait à nouveau.
Les joues rouges, les lèvres encore gonflées des baisers reçus, Attala lâcha la main de Langededouceur et fila ouvrir pour faire entrer une Rochelle visiblement saoule du grand air et de sa journée sur la plage.
Pour la décharger, l'aubergiste prit d'office Lucie sous un bras et Lucas de l'autre main. Puis, d'un sourire malicieux elle fit signe à la jeune mère.

Entrez! Vous arrivez juste à temps... Vous avez de la visite... deux, trois narbonnais qui passaient par là...
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Rochelle*

Surprise Rochelle salua Attala, se vit arracher son bébé des bras et son fils... Intimidée par tant de monde et intriguée par la raison d'une telle réunion, elle resta quelques secondes interdite avant d'entrer dans la salle... Elle ne s'attendait pas à voir tous ses amis, ici ce soir....

Elle reconnut Virgo, Cebyss, Max, Alaine, Elfie, Nunky, Lange et vit un homme qu'elle ne connaissait pas

Elle s'avança et joyeusement embrassa ses amis tout en se demandant toujours pourquoi ils étaient tous réunis en cette belle soirée d'été.

Bonjour tout le monde, dit elle à l'assemblée... Il fait si chaud que cela pour que vous buviez tous ainsi ?

Un petit rire amusé sur ses lèvres.... D'un signe de main elle fit signe à Max de ne pas relever sa phrase...
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Virgo2007

Tout se bouscullait dans la tête de Virgo et tout s'accélérait.
Cebyss avait décidé de le taquiner. Il ajouta :
Attendons Max, ma chère, et on te soignera, à ne pas en douter !

Dame Kaleks arriva accompagnée d'un jeune homme.
Elle vint les saluer. Il lui répondit, l'air ravi :

Bonsoir, je vous en prie. Je serai ravi de parler avec vous et de vous faire changer d'avis à mon propos et de vous exposer le miens.

Elle lui présenta le jeune homme, Rhonon, avant de le laisser entre les mains de Nunky et revint le voir.
Enchanté de vous rencontrer, messire.

Virgo sourit. Nunky n'avait pu s'empêcher de lui parler de cette rencontre et il avait aperçu les mots laissés par Kaleks dans le journal. Quels que fut leurs avis, il se réjouissait pour eux.

Avant qu'il n'est pu commencer à parler, C'est Elfarranne qui vint dire bonjour.
Naturellement, il la salua, oubliant son recul. Il ne la connaissait que très peu mais il avait si souvent entendu parler d'elle par sa commère préférée.
Bonjour Elfie. Ravie de te voir ici. Roche sera contente et nous le sommes également.

Et le couple du jour arriva. Qu'eut été la fête de l'amitié sans la vue de leur bonheur. Virgo eut chaud au cœur, et ne put s'empêcher de sourire lorsque Max lui chuchota à l'oreille.

Bonsoir Max, bonsoir Alaine. Comment va la future maman ? Si tu le désires, j'irai te chercher et il haussa la voix de quoi rendre les chaises d'Attala plus confortable ! et il lâcha un fou rire.
Oui, l'heure de faire râler ces demoiselles approchait. Mais il manquait encore la reine de ce soir.

Elle ne se fit pas attendre. Ce qu'il aimait chez elle, c'était cette faculté qu'elle avait de tendre ainsi les plus jolies perches. Et lui n'avait pas eu de signe.

Mais non, Roche, nous n'aurions jamais commencé à boire sans la favorite de Dame Boulasse. Bien que ce soir, la compétition s'annonce des plus serrées.

il ne manqua pas de regarder rapidement toutes les brunettes de la salle, mais ne laissa pas en reste Dame Kaleks et Elfie qu'il savait maintenant de redoutables adversaires. Il rit de bon coeur avant de reprendre assez fort :

Joyeux anniversaire, Marraine, pardon Maitre Marraine. Que cette année t'apporte tout le bonheur attendu.

Et il ne se fit pas prier pour être le premier à lui déposer une bise sur la joue.

Rochelle*

Rochelle sourit à tout le monde, heureuse de les voir réunis. Elle aimait beaucoup Narbonne et ses habitants.

Puis elle regarda Virgo qui la taquinait.... elle lui fit les gros yeux quand il lui dit marraine... c'est une grosse grimace sur son visage qui accompagnait les paroles du jeune homme.... Elle le regardait et lui dit... je ne suis pas ta marraine hein! rhannnnn... puis elle rajouta en riant, tu n'as donc pas peur à ma collection d'échelles......

Elle s'approcha de lui et le remercia à l'oreille pour cette petite fête, lui souhaita le sien et le félicita pour ses nouvelles fonctions... Elle comprenait enfin son impatience de rentrer en début d'après midi... voila pourquoi, il avait tant à faire...

Les conversations allaient bon train, elle entendit frapper à la porte et devina que c'était sa soeur, elle lui avait demandé de passer ce soir pour boire à la santé de l'anniversaire de son fiancé Maathéo. Elle pensait fêter cela en petit comité mais était plus qu'heureuse de faire une pierre, deux coups... Qu'elle merveilleuse soirée... passer avec sa famille et ses amis chers...

Elle se précipita vers la porte avant Attala, qui était encore occupée par les enfants...

Un grand sourire, elle accueillit Djiinn et Maat et les invita à entrer en criant presque à l'assemblée, je vous présente ma soeur et son fiancéPuis d'un ton plus bas, elle ajouta.... encore une brune!
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Djiinn

De loin Djiinn apercevait l'enseigne de "La grenouille bleue" . Sa sœur lui y avait donné rendez-vous. Elle tenait fermement la main de Maat et avait glissé un petit caillou dans sa poche pour lui fêter son anniversaire.
Un an qu'il était arrivé à Marmande.
Bientôt un an de bonheur ... de hauts et de bas... de délices et de supplices...
Leur Amour n'était pas de tout repos. Mais à ce jour ... Djiinn n'en connaissait pas de meilleur.
Arrivée devant la porte, elle sourit à Maat, se recule un peu pour lui laisser le soin de frapper

Maatheo

Djiinn et Maat s'était aventurés dans les rues de la ville,ayant accepté l'invitation de Rochelle,jumelle de Djiinn et,par conséquent,personne chère à son cœur.Ils marchaient à un rythme cadencé,un des bras de Maat enserrant la taille de sa belle pour aller prendre une main libre,le bras de la jeune femme positionné de la même manière.Ils passaient donc dans les rues,observant bâtiments,personnes et des centaines d'autres petits détails intéressants.A un moment,un homme allongé à même le sol lorgna sur les douces haches de la jeune femme,son mari le calma d'un coup de pied bien placé,à l'insu de la belle qui regardaient maintenant une bâtisse à l'enseigne indiquant le nom de "La grenouille bleue".

Finalement,ils s'approchèrent en serrant leurs mains l'une dans l'autre,sentit un poids dans sa poche,souriant d'un "Joyeux anniversaire" amoureux...Djiinn s'écarta ensuite et lui sourit,l'invitant à les annoncer en frappant à la porte...Ce qu'il fit en lui rendant son sourire.

Ils attendirent un instant puis une figure connue apparut après l'ouverture de l'entrée.Rochelle leur dit d'entrer et les présenta aux personnes présentes.Le couple obtempéra donc en pénétrant le bâtiment,Maatheo ne put que grogner à l'adresse de Rochelle "Pas une brune..MA brune!".Les amoureux saluèrent ensuite hommes et femmes,se tenant toujours l'un contre l'autre...Ensembles...
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Ciel,je suis amoureux!Et j'adore ça...

Rochelle*

Rochelle rit à la remarque de Maat et les fit entrer au milieu du salon en les présentant à ses amis. Elle regarda Attala, Lucie dans ses bras et Lucas lui tenant la main... elle se dirigea vers elle et lui reprit sa fille en la remerciant. Elle la blottit contre son épaule en se penchant vers Lucas pour lui dire d'aller embrasser tout le monde. le petit homme ne se fit pas prier deux fois et sauta d'abord dans les bras de sa tante avant d'aller embrasser chacun. Pendant que Rochelle rejoignit l'assemblée.
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Jeroen

Enfin il l’avait……. Depuis le temps, tous ces voyages, ses villes découvertes, ces journées passer a pêcher pas top loin du bord, et voila qu’enfin il c’était décidé a acheter une barque…..

Une bien jolie barque, robuste, solide et bien finit pour lui permettre de la garder longtemps et lui faire prendre beaucoup de poisson. Ce qui lui plaisait le plus, autant le dire, était le prix qu’il avait du déboursé pour cette petite merveille, a n’en pas douter, une vrai affaire…..

Il l’avait mise a l’eau, avait passer une bonne partie de la journée a la tester, a pêcher, quand il se souvint qu’il devait rejoindre sa belle, Maat et Djiinn pour une petite fête de retrouvaille pour elle.

Il se dépêcha d’attacher sa barque, et se précipita au centre du village, pour se rendre à l’auberge d’Attala ou devait se passer la petite fête. Au détour de la rue, il aperçu juste Maat passer la porte, il devait être en retard lui aussi…….

Jeroen hâta un peut le pas, se trouvant devant la porte il frappa un grand coup.

D’un seul coup, un long filé de sueur coula le long de son dos……. Il n’avait même pas pris le temps de rentrer se changer….. il avait pêcher toute la journée, il devait sentir le poisson à des lieux, et les autres invités n’allaient sans doute pas manquer de s’en apercevoir, sans parler de sa belle, déjà que lorsqu’il transporte un pauvre poisson de ville en ville elle râle, alors là, elle allait être servie……

Il entendit une personne derrière la porte s’approcher, il était maintenant trop tard…..
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Djiinn

Djiinn rit alors que Lucas lui saute dans les bras

"hummm mon tit homme préféré ... Méfies toi du beau Sire qui m'accompagne il est jaloux de tout ce que j'embrasse"

Elle lui colle alors une énorme bise sur la joue et toujours en riant le tend à Maat.

"Allez embrasses ton neveux... Bientôt ce sera une vraie concurence"

*Petit sourire en coin plein de sous-entendus... Il croit vraiment qu'elle n'a pas vu le coup de savatte dans la rue ?*

Lucas gigotte aux bout de ses bras et réclame ses cousins. Tout en le passant à Maat, elle lui explique que ceux ci sont restés a Marmande avec la nourrice, le voyage étant trop dangereux pour eux.

A ce moment, cognement de porte, celle ci surement mal fermée s'ouvre sur un Jeroen qui visiblement a eu une journée des plus remplies. Une légère odeur de marée... Djiinn sourit, c'est donc bien lui qu'elle a croisé au loin sur sa barque... Elle s'approche, lui pose un bise rapide

"Bonjour beau-frère" puis elle se tourne vers Maat qui vient de poser Lucas et lui prend la main pour saluer les personnes que sa soeur vient de leur présenter.

Elle termine par Rochelle
"Bon anniversaire" Soeurette... avec un peu de retard je sais ... mais avec tous ces voyages, l'attaque contre Maat, les aller et retour au monastère... et lui murmure *c'est aussi celui de Maat d'ailleurs*."
Elle sort de sous sa houppelande un paquet bien ficelé qu'elle lui tend avec malice.

Elle embrasse tendrement sa soeur.

Rhonon

Kaleks souhaitait grandement avoir une discussion avec ce fameux Virgo, fantôme de Narbonne, finalement un peu plus présent maintenant. Et puis, il risquait fortement de devenir leur représentant au sein du comté : travail volontaire, il ne s'était pas fait prier pour se proposer et cela était tout à son honneur.

Citation:

Bonsoir, je vous en prie. Je serai ravi de parler avec vous et de vous faire changer d'avis à mon propos et de vous exposer le miens.

Messire Virgo, je suis bien heureuse que quelqu'un comme vous puisse nous représenter au sein de notre comté. D'après les ouïes dires, vous êtes personne à toujours vouloir aider les bonnes petites gens, entre autre grâce à votre métier de tisserand. Enfin, c'est ce dont j'ai entendu parler.

Tout à fait entre nous, j'ai vu deux de mes chères amies si malheureuses que je ne peux que vous en vouloir pour cette raison... Mais à présent, oublions cela, je pense pouvoir passer outre à présent et vous apprécier à votre juste valeur. J'ai entendu tant d'éloges à votre sujet que j'aimerais beaucoup m'en apercevoir par moi-même.

Kaleks lui sourit et ajouta :

Je dois tout de même vous avouer que je suis bien heureuse de ne pas faire partie des brunettes de Narbonne pour qui vous avez l'air de porter grand intérêt, particulièrement ce soir... Je ne sais pour quelle raison d'ailleurs.

Elle éclata de rire. Arrivèrent alors Max et Alaine, de plus en plus jolie avec ses rondeurs, presque aussitôt suivis de Rochelle, la reine de la soirée et ses deux mignons petits monstres. Rien à faire, malgré leurs sublimes petites bouilles, elle ne pouvait se faire aux mioches. Elle salua tout ce petit monde et chercha à sa ceinture le petit cadeau qu'elle avait fabriqué à l'intention de Rochelle. Dame qu'elle ne faisait que commencer à connaître mais qui lui plaisait énormément.
Le présent, des plus humbles, était un pot de confiture de pêches.

Pourvu qu'elle aime cela !

Kaleks regarda en direction de son filleul, il avait l'air de plutôt bien s'en sortir, ainsi lâché seul, malgré sa grande timidité.

Rhonon, quant à lui, semblait sur un petit nuage devant la douce Nunky, émerveillé de la voir ainsi radieuse. Ce n'est qu'en sentant ce doux baiser qu'il se ressaisit, se souvenant qu'ils n'étaient pas seuls dans l'auberge. Cherchant à retenir son sang, qui désirait ardemment lui monter aux joues, il plongea son regard dans celui de la belle damoiselle. Pendu à ses lèvres, il l'écouta en souriant... Apparemment, elle semblait autant embarrassée que lui.

Il fut cependant surpris par ses mots, sans pour autant relever son fidèle sourcil. Elle ne s'attendait pas à le voir ? Pourtant il se rappelait bien lui avoir promis à plusieurs reprises qu'il passerait. Ne relevant pas, il n'en eu de toute façon pas le temps car après Kaleks, ce fut elle qui l'entraîna par le bras il ne savait où. A dire vrai, il ne connaissait pas vraiment grand monde ce soir-là et se sentait fortement intimidé. Même l'invitée d'honneur de la soirée, il ne l'avait jamais croisé auparavant.
Un instant, il se demandait même s'il avait bien fait de venir... Enfin, il n'avait pas vraiment eu le choix de toute manière, sa marraine l'avait entraîné sans attendre de réponse et puis, chaque occasion de revoir la belle Nunky était à ne pas manquer ! Surtout après avoir donné sa parole, ce qu'il ne faisait jamais à la légère et à laquelle il ne dérogeait jamais... enfin, le moins possible en tout cas.

Nunky141

Nunky essayait tant bien que mal de reprendre ses esprits tenant Rhonon par le bras ou plutôt s'accrochant à lui plus exactement.

Elle l'entraînat donc vers ses amis pour le présenter mais d'abord fit un petit détour, histoire de le garder un peu plus pour elle seule.

Faisant semblant de lui montrer la salle et les décorations, elle ne pouvait détourner son regard du sien.

Enfin, pour ne pas trop qu'il se pose de questions, elle se dirigea vers ses amis. Ils allèrent tous deux saluer Elphie, qui venait d'arriver, puis ensuite Max et Alaine. Cela faisait une éternité qu'elle ne les avait pas croisés tous les deux et Alaine lui apparut dans toute sa splendeur.

"Coucou vous deux !! ça va ? Alaine, tu es radieuse" lui dit Nunky
"Je ne pense pas que vous connaissiez Sire Rhonon, le filleul de Kaleks et un ....ami à moi" dit elle ne pouvant s'empêcher de rougir.

"Rhonon, je te présente Max et Alaine" lui dit elle.Il s'empressa de les saluer à son tour.

"Nous faisons un petit tour et reviendrons bavarder avec vous.."

Enfin, elle l'entraina presqu'en courant vers la reine de la soirée qui venait de faire son appartion, Rochelle.

Celle ci fut bien vite "prise d'assaut" tant tout le monde était pressé de profiter de sa présence. Nunky s'approcha doucement et reconnut Dame Djiin, qu'elle avait déjà croisée accompagnée d'un sire qu'elle ne connaissait pas, puis enfin, sire Jéroen.
Et Dame Attala et son Lange était enfin de retour aussi.
Nunky, sans même s'en apercevoir, tenait maintenant Rhonon par la main et ils réussirent à trouver un passage pour aller souhaiter un joyeux annniversaire à Rochelle

"Bonjour Rochelle, Joyeux Anniversaire à toi" et Nunky sortit de sa ceinture, un collier de coquillage de sa confection espérant qu'il lui plairait.
"des coquillages de la plage de Narbonne, Roch" lui chuchota t elle.
"Je te présente Sire Rhonon, un...ami..." Roch la connaissait par coeur et Nunky savait qu'elle avait deviné ses sentiments pour lui.
"Rhonon, je te présente Rochelle, Reine de la soirée"
Rhonon salua Rochelle à son tour lui souhaitant un joyeux anniversaire et lui offrant un bouquet de fleurs que Nunky n'avait même pas remarqué.
Nunky le reagrda et lui sourit.

Puis ils s'éloignèrent tous deux laissant la place à leurs amis. Elle savait que Rhonon voulait saluer Dame Attala qu'il appréciait beaucoup, aussi se dirigèrent t ils vers Attala.
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Elfarranne

Elfarranne fut contente de voir enfin Virgo de près. La jeune femme ne le connaissait point trop et cela lui fit plaisir de lui dire bonjour. Après avoir salué tout le monde, elle se mit un peu à l'écart, et se mit à guetter la porte. Elle attendait la venue de Blurp et chaque fois que la porte s'ouvrait, son coeur faisait un raté.

Il lui manquait énormément en ce moment. Elle pourrait ainsi lui présenter ses amis, il en connaissait certains, mais grâce à cette petite fête, il connaitrait ceux qui étaient cher à son coeur. Donc pour l'instant, elle ne quittait point la porte des yeux. Espérant sa venue.
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Max64

Son panier à la main, Maximus, Alaine blottie contre lui, n'avait pas eu le temps de terminer sa phrase...Rochelle, entrant dans la pièce le sourire aux lèvres, avait fait une entrée bien remarquée.

Citation:

Il fait si chaud que cela pour que vous buviez tous ainsi ?

Se penchant légèrement sur Virgo, debout à ses côtés, il lui murmura :

Va vite nous chercher un bon hypocras, Rochelle n'a presque pas bu de la journée, j'ai peur qu'elle nous fasse un malaise.

Jetant un œil vers la principale intéressée, celle ci le regardait intriguée, se doutant que les taquineries fuseraient

Commença alors une véritable parade, chacun des invités se présenta presque en file indienne devant notre chère Rochelle :

Attention, s'exclama Maximus, vous faîtes obstacle entre elle et les bouteilles, je vous aurais prévenu si elle se met de mauvaise humeur

Le sourire aux lèvres, Maximus déposa, dans un coin de la pièce, son panier cadeau, contenant quelques bons légumes de son potager, une bouteille d'hypocras, ainsi qu'un bocal de pâté de son enfance

plus connu sous le nom de foie gras.
Il décida ainsi de le remettre à Rochelle, à la fin de cette fête, dans le but de ne pas l'encombrer...

La pauvre, elle a déjà bien assez besoin de ses mains pour porter sa choppe et la bouteille allant avec.

Sur cette énième pensée, Djiin et Maatheo, respectivement sœur jumelle et beau frère de Rochelle, pénétrèrent dans la pièce. Maximus ne les connaissait que très peu, résultat de rencontres certainement trop rares pour faire un peu plus connaissance.

L'entrée du couple de Marmande fut suivie de très près par celle de Jeroen, tout de suite très sollicité...

Quel homme soupira Maximus , d'un ton ironique prononcé .

Enfin, si l'on y regarde de plus près....De loin aussi en fait...Quel est donc cette odeur si spéciale

émanant de lui ? Mouais...Bon...Je retire ce que j'ai dit et je m'arrêterais là ,pensa t-il ensuite.

Nunky vint alors les saluer accompagnée d'un jeune homme méconnu de Maximus.

Citation:

Coucou vous deux !! ça va ? Alaine, tu es radieuse"
"Je ne pense pas que vous connaissiez Sire Rhonon, le filleul de Kaleks et un ....ami à moi"

Ainsi donc les présentations étaient faîtes. Maximus tendit sa main au jeune homme, après avoir adressé deux bises à cette chère Nunky.
La revoir avec le sourire lui faisait très plaisir.

Enchanté Messire, j'espère que nous aurons l'occasion de faire plus ample connaissance en cours de soirée...

Maximus eut à peine le temps de terminer sa phrase que Nunky entrainait à vive allure son "ami" dans l'espoir de parvenir à Rochelle, étouffée par toutes ces groupies hystériques...
Le sergent se rappelant de sa précédente observation, s'exclama :

Je vous aurais prévenu ! ^^

Volant un tendre baiser à Alaine, il observait la scène, le sourire aux lèvres, menton sur son épaule.
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Max64 dit Maximus le Béarnais.

Alaine_3

Depuis qu'elle avait entamé le 8éme mois de sa grossesse, Alaine évitait le plus possible de sortir seule de chez elle de peur d'accoucher dans la rue ou dans une taverne. Du coup, elle ne voyait presque personne à part ses amis soldats à la caserne, puisqu'elle était obligée de pointer et son amoureux bien sur, bien qu’elle ne le voyait que le soir parce qu’il travaillait beaucoup …

Ce soir la, on fêtait l'anniversaire de Rochelle à l'auberge d'Attala, une fête surprise, lui avait annoncé Max à son retour de sa promenade à la plage.
Alaine s'était donc préparée à la hâte, mettant une robe légère à l’occasion et enroulant une longue écharpe sur elle cachant son ventre rond bien au chaud quoiqu’il fasse très chaud dehors !
L'auberge d'Attala était à quelques pas de leur chez eux, la route fut longue et fatigante pour la future maman mais le couple était arrivé tout de même devant la grande bâtisse ...
Max poussa la porte de l'auberge et entraina Alaine dans la foule pour saluer leurs amis, il était impatient et ça se voyait bien .Les filles ravissantes comme à leur habitude ^^ Nunky en compagnie d'un charmant jeune homme, puis Kaleks , Elfie ,Ceb et Messire Virgo que Alaine connaissait que de nom...

Citation:

Bonsoir Max, bonsoir Alaine. Comment va la future maman ? Si tu le désires, j'irai te chercher et il haussa la voix de quoi rendre les chaises d'Attala plus confortable !

Alaine se retenait de rire à ses mots.

Bonsoir messire Virgo ,
Je vais très bien ,j'espère que vous aussi .
Et félicitation pour votre nouveau poste !

Puis saluant un à un leurs amis présent , Alaine était ravie de revoir tous ce monde ainsi réuni pour fêter l’anniversaire de Rochelle.
Et en parlant d’elle justement, la voila qui apparait enfin, un peu surprise ce qui était tout à fait normal mais rayonnante comme à son habitude .Alaine porta son regard sur ses deux petits bout de choux à présent dans les bras d' Attala, adorable ! Elle posa sa main sur son ventre,il lui tardait de porter leur bébé à venir dans ses bras.

On voyait à peine Rochelle ,cachée par la file des amis qui l'accablaient de joyeux souhaits pour son anniversaire...Impossible de s'y frayer un chemin ,ce sera pour plus tard alors .
Alaine venait d'apercevoir l'aubergiste et son promis,elle quitta alors les bras de son chéri à regret,le laissant discuter et taquiner avec messire Virgo ^^ pour aller saluer Attala et lange, surtout que ce dernier se faisait de plus en plus rare ces temps ci…

Les invités affluaient et la soirée battait son plein, la porte s’ouvrit et c’était Djiin la sœur de Rochelle qui faisait son apparition avec son fiancé suivi de prés de Jereon…
Que du beau monde ce soir, ça faisait longtemps!
Mais Alaine ne comprenait cependant pas cette histoire de brunettes…bizarre tout de même d’insister sur ce sujet, une taquinerie commune ??? Qui sait... Elle retourna prés de Max pour se blottir contre lui alors qu'il continuait ses taquineries sur Jereon cette fois ci,quoiqu'il était vrai que l'odeur ...enfin bon!

Quand Nunky très épanouie ce soir au bras d’un messire inconnu, vient saluer Alaine et Max.

Citation:

"Coucou vous deux !! ça va ? Alaine, tu es radieuse" lui dit Nunky
"Je ne pense pas que vous connaissiez Sire Rhonon, le filleul de Kaleks et un ....ami à moi" dit elle ne pouvant s'empêcher de rougir.

C’est sourire aux lèvres qu’Alaine la bisouilla et lui répondit,

Merci Nunky,je te retourne le compliment ,tu es magnifique ce soir et le rouge de tes joues te vas à ravir . Un sourire pour le messire et le salua aussi…Enchantée messire Rhonon .

Citation:

"Nous faisons un petit tour et reviendrons bavarder avec vous…"

Nunky semblait un peu pressée,

Et bien Nunky ,revient nous vite ,j'ai hâte de papoter avec toi ma chère !

Profitant de ce court moment seule avec Max, elle noua un bras autour du cou de son amour alors qu'il venait de lui volait un tendre baiser et l’embrassa langoureusement avant de lui demander:

Comment ça se fait que tu sois si taquin ce soir mon cœur??? Amusée ,elle attendit sa réponse.
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Jeroen

Djinn lui ouvrit la porte, et il fut surpris par le nombre de personne qui pouvait tenir dans l’auberge…..

Il salua Maat et Djinn qui lui avaient ouvert la porte, avant de saler ça et là les convives qu’il conaissait depuis leurs premier passage ici même voici quelques mois……

Il fit un signe de la tête à Max, qui le regarda d’un air bien curieux. Il se doutait bien que son odeur de poisson, qui le suivait comme un chien son maître devait en être la cause, et fit mine de ne pas prêter attention, et de faire comme si de rien n’était…..

Il fit un signe de la tête a Virgo et Nunky et Atala, qu’il connaissait depuis un petit moment maintenant, avant d’apercevoir son fils, qui se trouvait dans les jupes de Djinn….. Lorsque le petit homme le vit, Jeroen lui fit un clin d’œil, et se dernier ce précipita vers lui se jetant sur ses cuisses au son d’un « Papa » qui arracha un sourire à Jeroen qui se baisa pour l’embrasser……

Il se redressa son fils dans ses bras, en essayant de chercher Rochelle qui devait se trouver dans les parages.

Tu viens, on va voir maman……

Il avança avec Lucas accrocher a lui dans la direction du petit attroupement au centre de la pièce, là ou devait sans doute se trouver sa belle…..
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Virgo2007

Virgo ne savait plus ou donner de la tête.
Kaleks vint lui parler à nouveau. Il l'écouta puis ajouta :

Merci pour votre confiance, je ferai de mon mieux en tant que représentant de Narbonne. Et ne vous inquiétez pas, je ne vous tiens nulle rigueur de m'en vouloir, bien au contraire. Ça vous grandit, même si j'eus préféré d'autres lieux pour en parler. Je n'ai aucune raison par contre de changer d'opinion sur vous, elle est excellente et n'en a jamais été autrement.

Profitez bien de la fête. Et ne vous inquiétez pas, pour moi ce soir, vous êtes toutes brunes.

Il vit Jeroen, Djiin et son ami Maatheo rentrer. Jeroen lui fit un signe. Il alla les saluer.

Bonjour Djiinn, maatheo. Enchanté de vous voir. Bonjour Jeroen, je ne te savais pas ici sinon je t'aurai mis au courant de cette petite fête.
Faites comme chez vous, ce soir, on fête l'amitié, les brunes et l'année que vient de prendre Rochelle*.
Les brunes, c'est comme qui dirait, par tradition. A Narbonne, les blondes sont rares ou discrètes, à moins que ce soit nos brunes qui ne savent point le rester.
Bon, pour l'année de Roche, faut rester discret, surtout pour la ride, sinon, on risque l'écartèlement.

Il avait oublié que Djiinn était la jumelle de Roche. Il fit une moue discrète, puis il se tourna vers Attala.

On attend encore quelqu'un ? Sinon, je te laisse lancer la fête.
Au nom de tous, merci de nous accueillir ici et pour le travail accompli.

Puis il se fit discret, laissant le temps à Attala de lancer les festivités.

Blurp

Blurp courait comme un fou dans les rues de Narbonne...En effet il avait était invité par la reine de la féte chez la grenouille en personne...

Il était donc rentré chez lui, avant de se changer, enfilant un de ses plus beau vétements....Chemise satinée blanche, simple braies noirs, le tout accompagné de bottes de la méme couleurs...

Arrivé devant l'auberge, Blurp, entrat tranquillement dérriere, lui semblait t'il Rochelle...

Il se rendit compte de son érreure quand le maris de cette derniére arrivas, regardans l'autre Brune, il constata, quelques infimme détaille qui les différencié...des jumelles pensat t'il.....

Jettant un oeil vers l'Aubergiste de ces lieu qu'il saluat d'un regard, déposant un bisous sur un joue de Rochelle en lui souhaitant un bon anniversaire, le triste sieur Blurp s'enfoncat dans la foule, saluant les invités d'un sourire, d'un signe de téte, avant de se dirigé vers des chaises libres.....

Jettant un oeil vers Attala, (il se demandait comment elle accepterais de le voir ici, ou pas), il s'abimat ensuite à regardé chaque invité....il espéré que l'alcool arriverais bientot, il avait soif, il avait mal au pied grace à notre chere Grenouille et sa sérrénade dans les jardins de l'archeveche...bref il espérait de l'alcool, pour oublier quelque instant quelque sombres sentiments qui l'étreignaient....
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Sourire et allez de l'avant..face au vent...sa fille contre son coeur!!!!

Maatheo

Maatheo embrassa son neveu avant de le laisser filer jouer,un sourire éclairait le visage du jeune homme ainsi que celui de l'enfant.L'endroit était bien éclairé,confortable,et Maatheo souhaita un joyeux anniversaire à sa belle sœur,salua Jeroen qui entrait,éclata de rire en sentant l'odeur de poisson.

L'homme rendit aussi son salut à ceux qui le disait bonjour,et il décida de discuter avec Djiinn,Jeroen et Rochelle,de tout et de rien...Cependant,il gardait sa femme dans ses bras et ne la lâchait que lorsqu'elle lui chuchotait quelques mots à l'oreille....

Au bout de quelques temps,il appela sa belle sœur,la taquina quelque peu avant de lui tendre un paquet contenant...Quelque chose..

Lorsque Virgo2007 prit la parole,Maatheo grogna,et l'on voyait Djiinn prendre sa main pour l'empêcher de la poser sur la garde de sa lame.

Z'insinuez qu'ma femme est aussi ridée que Rochelle,p'tête?
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Ciel,je suis amoureux!Et j'adore ça...

Attala

Mercé Messer Virgo...Si on attend encore du monde?! Ben...

L'aubergiste n'eut pas le temps de répondre à Virgo que celui-ci était interpellé par l'un des invités.
Attala soupira puis, étonnée, aperçut Blurp qui venait d'entrer à son tour et la saluait.
Elle lui rendit son salut d'un air mi-figue mi-raisin.

Allons bon... le revoilà! Y vient voir si ses écus ont bien esté employés? Ou il a une autre idée farfelue en teste?
Arf... Où que j'en étais...?

Depuis un bon moment, la jeune femme tentait de dénombrer les invités mais malheureusement, ceux-ci y mettaient vraiment de la mauvaise volonté: soit ils n'arrêtaient pas de bouger, de s'embrasser, soit il en arrivait de nouveaux! A tel point qu'elle était perdue dans ses comptes et n'était plus sûre de rien. Et surtout, elle n'était pas sûre d'avoir assez d'écuelles pour toutes ces bouches.

Bah... On verra ben...

Attala se rapprocha alors des musiciens qui avaient abandonné l'idée de jouer quoi que ce soit dans le brouhaha ambiant. Elle murmura quelques mots à l'oreille du joueur de flûte.

TIIIIIIIIIIIIITTT

Le son aigu en surprit plus d'un et eut l'effet recherché... le silence!

Hum... Bienvenue à tous! Dame Rochelle... Dame Rochelle?

L'aubergiste chercha des yeux et vit l'objet de toutes les attentions qui commençait à ployer sous les cadeaux.

Dame Rochelle, bon anniversaire et bon retour à Narbonne! Et puisque vous estes la brune de la soirée... Si vous voulez bien prendre place au centre de la tablée avec Messer Jeroen...

Puis s'adressant au reste des convives.

Messers , mes Dames... posez vos fesses où bon vous semble et selon votre bon plaisir!
Une seule condition.... Tout doit disparaistre!!

Tout en disant cela, Attala désignait le cochon qui grésillait encore dans la cheminée et les dessertes chargées de plats.

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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Virgo2007

Avant d'obéir à Attala, Virgo répondit à Maatheo.

Je n'insinue rien de tel messire, rassurez-vous ?

Ses yeux bifurquèrent sur la garde de Djiinn.

Voulez-vous que je vous débarrasse un peu ? Ceci ne sera pas utile pour la fête.

Il sourit avant d'ajouter.

Cela dit, que vous confirmiez que Rochelle est ridée rend la soirée prometteuse.

Il glissa un clin d'œil au jeune homme et se tourna vers Jeroen.

Ta chambre est prête si tu souhaites te mettre à l'aide. Si tu me trouves déplacé, je veillerai à rester plus calme. Je suis d'humeur joueuse mais je ne veux pas te vexer.

Puis, il attendit avant d'aller prendre place où il le pouvait.

Djiinn

Djiinn regarde Virgo et rit en secouant ses longs cheveux noirs.

"Ne vous inquiètez pas Virgo"

*regard sur les armes de Maat*

"Il n'y touchera pas en ma présence je vous le garantie" et lui murmure * "ne tentez pas de lui enlever ses jouets ou alors je ne garantie plus rien"

"Hummmm les rides de ma soeur vous dites.... Je m'abstiendrai de tout commentaire."

"Oui nous sommes là pour rire, boire et nous amuser."

Elle saisit une choppe sur la table, la lève, regarde Maat dans les yeux...tendrement... Elle ne l'a pas laché et est tout contre lui ...Elle regarde l'assistance... Rochelle... Lève sa choppe....

"Aujourd'hui est un grand jour ... Nous fêtons l'anniversaire de ma soeur Rochelle et je viens également de fêter celui de l'arrivée il y a 365 lunes de l'homme qui me rend le plus heureuse en ce monde MAATHEO"

SANTEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE LES AMIS.............

Max64

Citation:

Comment ça se fait que tu sois si taquin ce soir mon cœur???

Souriant à ces questions, Maximus lui glissa ces quelques mots à l'oreille :

Le clan des brunettes languedociennes est une organisation réputée dans tout notre comté, pour trouble à l'ordre public. Leurs agissements ?
- des taquineries importantes pouvant gêner et faire rougir chacune de leur victime.
L'heure est donc grave mais deux justiciers que ce sont Virgo et moi-même sont chargés de surveiller leurs moindres faits et gestes.
Nous devons les prendre, à leur propre jeu, pour éviter qu'elles fassent de nouvelles victimes.
Si notre mission échoue, Narbonne risque de sombrer dans un cataclysme important, un régime totalitaire dominé par le clan des "Brunettes aux folles taquineries" (c'est leur nom de scène).

Maximus trouvait qu'il s'était légèrement emporté mais à peine eut il le temps de terminer son récit, qu'Attala prit la parole :

Citation:

Messers , mes Dames... posez vos fesses où bon vous semble et selon votre bon plaisir!
Une seule condition.... Tout doit disparaistre!!

Il se dirigea lentement, Alaine à son bras, vers deux chaises placées non loin deux, où la jeune future maman pourrait enfin se reposer un peu...

"8 mois de grossesse, ça commence à peser"

pensa t-il.

L'aidant à se déplacer, il s'assit non loin d'elle, l'oeil vigilant et prudent à la recherche de son acolyte

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Max64 dit Maximus le Béarnais.

Langededouceur

regardant sa bien aimée s'agité en tout sens et ne sachant plus où donner de la tête, il sourit tendrement. C'est une chose qu'il aimait chez Attala sont coté a vouloir tout avoir en main et surtout ne perdre aucune miettes des divers conversations.
Il est vrai que la jeune femme avait du mal a tout suivre, mais elle était vraiment professionnel dans sa tache de aubergiste et l'on voyait que c'était vraiment une joie pour elle d'accueillir. Lange n'en perdait pas une miette et s'amusait beaucoup, bien que certain souci lui envahissait l'esprit. Il fit tout son possible pour oublier ne serait-ce qu'un soir tous cela.

Quand il eu reussi a s'approcher de Dame rochelle il l'accosta:

Le bonsoir dame Rochelle et joyeux anniversaire!

Il lui fit la bise et lui tendit un panier où tronais une bouteille de forme octogonale avec une étiquette manuscrite

Citation:

essence de Rose
distillé au 56 rue de la brise par lange de douceur

Elles était entourrée de trois savons l'un a la rose l'autre au jasmin et le troisieme au cerfeuil.

Lange sourit a Rochelle lorsqu'elle le prit.
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Rochelle*

Rochelle était au milieu de ses amis et ouvrait ses cadeaux, émerveillée par toute cette effusion amicale. Elle avait salué Nunky et son nouvel ami, Rhonon, prit le bouquet de fleurs et le remercia avant de sentir leur parfum. Un sourire entendu à Nunky et elle enfila le collier de coquillages qu'elle lui offrit.

Elle remercia Elfie de ce si joli panier dont le contenu dégageait une merveilleuse odeur d'herbes aromatiques qu'elle ne manquerait de parfumer les plats qu'elle confectionnerait.

Jeroen entra, elle lui fit un petit sourire tendre pour qu'il la rejoigne.

Lucas n'avait pas attendu et lui avait sauté au cou à son arrivée.

Rochelle se retourna vers Max quand il commença à la taquiner, elle lui fit un sourire et lui répondit... il est vrai qu'il faisait chaud cette après midi à la plage hein... n'as tu pas soif toi ?!

Elle regarda Maat quand celui ci parlait de ride et elle lui rappela que leur âge était le même à sa soeur et elle, que les rides, elles ne connaissaient pas....

Blurp choisit ce moment pour arriver, Rochelle s'était permise de l'inviter, elle l'avait croisé en rentrant...
elle avait été témoin des excuses faites à Attala, elle avait pris le soin de vérifier que l'homme était bien passé aux toilettes publiques... il avait tenu sa parole... tout était noté dans un calepin...
Elle le salua avant qu'il rejoigne son Elfie.

Lange s'approcha de Rochelle et lui offrit une fiole contenant un doux parfum, elle approcha son nez de la bouteille pour se délecter de son parfum et le remercia...

Elle se tourna vers tous ses amis et les remercia...

Je vous remercie tous pour cette belle surprise... puis se retournant vers Virgo et Attala... un grand merci tout particulier pour vous deux pour tout le mal que vous vous êtes donné.... les rides... marraine tout est pardonné hein... Elle sourit à Virgo avant d'aller s'installer à table....
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Jeroen

Jeroen avait rejoint sa belle et l'avait embrasser avec Lucas dans ses bras. Il sourit en voyant les cadeaux se succéder, et se dit que çà allait encore être pour sa pomme de tout ramener à la maison…..

Il sourit à la dernière allusion de sa belle pour Virgo. Des rides, hum, il ne les avaient jamais remarqué, Rochelle était pour lui belle comme au premier jours. La voyant se diriger vers la table ou ils étaient attendu, il sortie de son dos un gros bouquets de jolie rose rouge, cadeau qu’il lui offrait tous les ans pour son anniversaires. Il la retint de la manche de sa houppelande, et lui sourit lui tendant le jolie bouquet.

Rien de très originale mon cœur, de jolie roses rouge comme a chaque fois, symbole de notre amour, et bien loin de ta beauté et de ton doux parfum mon cœur.

Il lui sourit et l’embrassa tendrement sous les yeux de Lucas, qui semblait lui aussi vouloir obtenir de sa maman un doux baiser. Il sourit.

Vi vi mon cœur, tu vas aussi avoir droit a un gros bisous hein.

Il tendit le petit homme vers sa maman et lui sourit. La faim commençait doucement a se faire sentir, il avait hâte de se retrouver à table et de commencer le festin.
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Elfarranne

Elfarranne guettait avec impatience l'arrivée de Blurp. Elle eut un pincement au cœur quand il se présenta. Il était si beau qu'elle ne voyait que lui. Les autres hommes devenaient insignifiants à ses yeux.

Hélas après avoir salué Rochelle et Attala, Blurp se dirigea dans un coin de la pièce. Il avait l'air sombre et préoccupé et Elfie ne savait point pourquoi.

La jeune femme ne savait quoi faire aller le rejoindre ou attendre qu'il vienne à elle ?

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Attala

Alors que tout le monde commençait à s'asseoir, l'aubergiste fut rassurée. Les trois tables disposées en U étaient assez longues et les sièges suffisants.
En attendant que chacun trouve sa place, elle fit circuler aiguières et bassins afin que les invités se lavent les mains.
Ensuite, Attala déposa sur les tables les pichets emplis d'hypocras et les tranchoirs, avant d'apporter les pâtés et le brouet de cailles. En fait de cailles, ses poules avaient fait l'affaire mais elle était sûre qu'aucun convive n'y trouverait à redire. Tous étaient bien trop occupés à discuter et plaisanter.
En faisant les allers-retours entre la tablée et la desserte, la jeune femme fut très vite incommodée par une odeur contre laquelle elle menait une ardente croisade.

Qu'est-ce donc...? On jurerait du poisson crevé... Boudiou! Encore un pescheur qui ne connaist point l'usage du savon! Arf... snif...snif...

Reniflant à gauche et à droite, elle finit par s'arrêter devant...

Par tous les Saints! Messer Jeroen! Ca puit! Vous auriez besoin d'un bon bain!

A peine avait-elle ouvert la bouche qu'Attala souhaita disparaître dans un trou de souris. Elle rougit, se mordit les lèvres, murmura une vague excuse avant de battre en retraite.
Mortifiée de sa bévue, elle se réfugia dans la cour.

Crénom de nom! Tu peux point apprendre à tenir ta langue!? Oh la la... pourvu qu'y prenne point la mouche... C'est point des choses à dire à un homme comme lui... Pis si ça lui plaist de jouer au pescheur... Arf... je vas quand mesme lui préparer un bain au cas où...

Inutile de se morfondre, ce qui était dit, était dit.
Oublieuse des convives et désireuse de se racheter, Attala grimpa à l'étage, longea le couloir et entra dans la salle du bain pour vérifier que tout était en place. Il ne manquait que le linge.
Le coffre à linge étant dans la chambre occupée par la nourrice et les enfants de Rochelle, l'aubergiste y entra pour trouver la dite nourrice endormie sur le lit.

Hum... Doit estre ben lasse la pau've pour dormir ainsi avec tout ce raffut en bas. Mais... Arf! C'est point prudent!

Attala venait d'apercevoir une bougie non éteinte qui achevait de se consumer près de l'écritoire.
Elle alla la prendre puis ressortit sans déranger la dormeuse... avant de faire demi-tour.

J'allais oublier...

La jeune femme s'approcha du coffre et s'agenouilla pour l'ouvrir, posant le bougeoir à terre afin d'avoir les mains libres.
Rapidement, elle farfouilla et finit par se relever, les bras chargés de différentes pièces de tissu.
Un rire venant du rez-de-chaussée lui rappela qu'elle ne pouvait s'absenter trop et elle sortit de la chambre en refermant la porte du pied sur son passage.
Après avoir déposé le linge près du baquet, Attala redescendit et inspira un grand coup avant d'entrer dans la salle commune.
Juste à ce moment là, les musiciens entamaient un nouvel air.
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Attala

Ouf!

L'aubergiste s'essuya le front de la manche, en nage mais soulagée: elle avait craint un instant de manquer de victuailles mais avec ce que les uns et les autres avaient eu la bonne idée d'apporter, tous avaient de quoi faire bombance.
A présent, plus la soirée avançait, plus les rires et les réparties fusaient. A cause de la boisson qui coulait à flot sans doute. Les narbonnais avaient la descente facile. Certaines femmes avaient délacé leur corsage pour être plus à l'aise et les hommes n'étaient pas en reste.
Attala retroussa ses manches et termina d'apporter les desserts en évitant soigneusement de s'approcher de Jeroen...
Puis elle alla porter aux musiciens qui avaient jeté l'éponge depuis un bon bout de temps de quoi se restaurer. Ils semblaient eux aussi souffrir de la chaleur... faut dire qu'ils étaient tout près de la cheminée!
Comme promis elle leur servit une écuelle de brouet et un morceau de porc rescapé du festin.

Tenez! Pour votre peine et votre art! Mercé mais si vous pouviez... d'ici peu l'assemblée aura fini de ripailler et il se pourrait que certains soient d'humeur à danser une tarentelle ou un branle... Vous avez ça dans vos instruments? Oui? Parfait, mais restaurez-vous d'abord et pis servez-vous donc une rasade d'hypocras pasque boudiou! Qu'est-ce qu'y fait chaud ce soir!

L'été languedocien était réputé chaud mais quand même...
En quête d'air frais, l'aubergiste alla ouvrir la porte arrière donnant sur la cour et en profita pour se soulager la vessie (c'est qu'elle en avait bu des gobelets d'hypocras elle aussi!) dans les latrines situées sous l'escalier, dans la cour.
En ressortant de là, elle fut saisie à la gorge par une odeur de fumée.
Etonnée, elle regarda la petite cour plongée dans le noir, le poulailler endormi, puis leva la tête. La nuit était tombée depuis longtemps et la lune brillait.
Soudain, un filet de fumée noire qui s'échappait de l'encadrement de la porte à l'étage l'alerta.

Mon Dieu...

Sans réfléchir, inquiète, Attala grimpa l'escalier de bois et saisit la poignée en tirant la porte.

Aïe!! Non!! Par le Tout...

Sa main la brûla et un nuage noir l'enveloppa toute entière.

A l'aide...

Toussant, inhalant la fumée, la jeune femme se recula, oublieuse de l'escalier.
Le nuage noir enfla, gonfla et soudain des flammes apparurent, léchant l'encadrement de la porte.
Attala manqua la marche sous elle et dévala l'escalier. Dans la chute, sa tête heurta le rebord d'une planche et elles demeura quelques instants sans connaissance.
Puis, dans un hoquet, ses poumons se soulevèrent. Gémissant, crachant, elle revint à elle en portant la main à son front d'où elle la retira toute poisseuse.

Oh... miséricorde! Du sang...

Sa voix n'était qu'un murmure rauque. Nauséeuse, elle se redressa.
Là-haut, à l'étage, les flammes prenaient de l'ampleur, s'étiraient et commençaient à grignoter le toit. Tout l'étage était en feu...

Par Aristote! A l'aide... Au feu!

Hypnotisée, la jeune femme regardait l'incendie dévorer son auberge.

Mon Dieu...La nourrice!!!

Se secouant, elle regarda la porte ouverte sur la salle commune, tous les invités insouciant du danger qui les guettait.

Dame Rochelle... Cebyss... Messer Virgo... Lange... Lange!! Oh non!!!

Blessée, barbouillée de fumée, elle déboula dans la pièce en hurlant:

Au feu!! Au feu!!

Fuyez!! Fuyez tous!!

De l'eau! De l'eau vite...
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Langededouceur

Lange occuper en cuisine a chercher quelque bouteille oublier pour desaltérer les convives, entendit un bruit un bruit sourd dans les escaliers.
Il se precipita vers l'escalier.

Une épaisse fumée noire envahissait la descente d'escalier et il ne vit pas tout de suite Attala qui l'appelait. Il se precipita, la voyant tousser et la tete en sang il l'a prit dans ses bras en la soulevant de terre et parcourru toute la salle où étaient les convive en hurlant:

AU FEU, AU FEU, SORTEZ TOUS, SORTEZ, L'AUBERGE EST EN FEU.

se dirigeant lui même, avec sa douce dans les bras, vers la sortie.

Arrivé dehors Attala pu respirer l'air frais. La rue était eclairer comme en plein jour alors que la lune était haute. Il se retourna et vit l'auberge prise par les flammes sur toutes la partie du haut. Celles-ci embrasaient le toit.

Il regarda Attala qui avait un regard effrayé:

Ca va? lui dit-il tendrement

Puis il la posa délicatement au sol en la soutenant par l'épaule, sortant un carré de tissus propre de sa poche il lui essuyat le front.
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Rochelle*

Lucas et Lucie dormaient à l'étage pendant que toute l'assemblée, joyeuse, dinait et parlait... L'alcool coulait à flots et les bons petits plats d'Attala avaient du succès.
Rochelle sortit une bouteille de calva, en servit à tout le monde... la tête commençait à lui tourner quand elle décida de se mettre à chanter, aider par l'alcool.... d'une voix claire et joyeuse, elle entonna à tue tête....

E vola vola si sa, sempre più in alto si va
e vola vola con me, il mondo è matto perché
e se l'amore non c'è basta una sola canzone
per far confusione fuori e dentro di te.
E vola, vola si va- sarã perchè ti amo
e vola, vola con me- e stammi più vicino
e se l'amore non c'è - ma dimmi, dove siamo
che confusione ! Sarã perchè ti amo

Quand un cri strident montait de l'étage... Rochelle s'arrêta net en voyant Lange monter les escaliers quatre à quatre... une épaisse fumée descendait de l'escalier... La jeune femme qui avait monté les enfants se reposer à l'étage se mit à suffoquer en pensant à eux....

Elle se mit à crier en regardant Jeroen, effrayée... Lucaaaaaaaaaaaaaaas et Luciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie.... le feuuuuuuuuuuuuu

Mes enfants au secouuuuuuuuuuuuuurs

La tête lui tournait, elle était au bord de s'évanouir en pensant à ses deux bambins prisonniers des flammes.....
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Attala

Sans réagir, Attala laissait Langededouceur essuyer le sang qui coulait de son front tout en regardant les flammes qui prenaient de l'ampleur.
En entendant le hurlement de Rochelle, elle se raidit et porta la main à sa bouche pour étouffer un cri qui ne vint pas, juste un murmure...

Mon Dieu! Non! Pas les marmots!

Lucas et Lucie devaient être dans la seconde chambre.
Mais tout à l'heure, dans la chambre à présent en feu, elle n'avait vu que la nourrice. La nourrice qui avait oublié d'éteindre la chandelle. La chandelle qu'elle-même avait laissé au sol.
A coup sûr, c'était là qu'il fallait chercher la cause du désastre.

C'est ma faute.... la nourrice... les enfants...

Assaillie par la culpabilité, l'aubergiste se dégagea de Langededouceur qui tentait de la retenir et courut à l'écurie tout en murmurant sans fin:

Non, non, non... pas les marmots! Pitié!

Elle ressortit de là avec trois seaux qui servaient pour les chevaux.

Pas les enfants... de grâce... pas eux!

Puis, sans perdre un instant, elle pénétra à nouveau dans l'auberge. Les réserves d'eau étaient dans l'arrière salle, dans de grands tonneaux.
La jeune femme traversa la salle commune que la fumée commençait à envahir afin de remplir ses seaux... moyens dérisoires, mais elle agissait par instinct.

Lucas...Lucie... les petiots...Pitié!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Jeroen

La soirée c’était bien passé, tous le monde étant heureux et joyeux, jusqu'à ce que le drame survint……. Un goût de feu, de chaleur se dégagea, et lorsqu’il entendit au feu, Jeroen se précipita vers sa belle, la regarda, lui pris les mains pour la diriger vers la sortie, quand il l’entendit crier…….

Ils étaient a l’étage, Rochelle les avaient monter se reposer, et c’est de là que les flammes arrivaient…….

Sort mon cœur, vite, je vais les chercher, ne t’en fait pas, on va te rejoindre très vite…..

Il l’embrassa vite fait, voyant Attala revenir avec 3 seaux. Il lui emboîta le pas, elle devait sans doute se diriger vers les réserves d’eau, et il ne serait pas trop de deux pour tenter de circonscrire le feu……

Il avait déjà retiré sa cape, il fallait absolument humidifier ses vêtements afin de s’approcher le plus possible du feu….. Arrivé a la réserve, il trempa sa cape dans l’eau fraiche avant de la passer, et trouva deux autres seaux a coté des tonneaux…..

Mouille toi les vêtements Attala, sinon on ne pourra pas accéder au centre de l’incendie…..

Il remplis ses deux grand seaux et se précipita dans la grande salle, prêt a dévaler les marches afin de porter secours aux enfants prisonnier du feu…..
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Langededouceur

Lange emboita le pas d'attala et la suivi quand il la vit rentrer a nouveau dans l'auberge:

Tu est folle Attala mon amour arête le feu est trop fort on ni arrivera pas!

Puis il vit un messir suivre attala et ce laissa emporter par l'action il pris le chaudron qui trainait vide vers la cheminée ainsi que trois torchons qui trainaient.

Messir il nous faut aussi mouillé ses torchon et nous les mettres en bandeau devant la bouche et le nez afin de ne pas respirer la fumée.

tous les trois partir a l'assau du feu sans vraiment reflechir au consequences.
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Rochelle*

Rochelle se mit à paniquer en entendant Lange parler à Attala....

Le feu est trop fort... on n'y arrivera pas...

A la porte prête à sortir, rentra dans l'auberge sans réfléchir... il était hors de question de laisser ses enfants..... rien qu'à l'idée... elle se mit à pleurer tout en courant quatre à quatre dans l'escalier....

Elle criait à tue tête... Lucie... Lucas...

Essoufflée en haut de l'escalier, elle se rendit compte de l'étendue du feu qui avait mangé toute la toiture... Il y avait un immense nuage de fumée et avancer était presque impossible... Il fallait qu'elle les retrouve... elle ne pourrait pas supporter de vivre sans eux...

Les mains devant elle, elle avança à tâtons en toussant..... Elle ferma ses yeux qui lui piquaient et continuait d'appeler ses enfants dans le bruit fracassant des poutres qui dégringolaient les unes après les autres...

Pour eux, le sang de son sang, elle était capable de tout... même y laisser sa vie s'il le fallait mais elle n'avait qu'une chose en tête les sortir de la....
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Blurp

Blurp profitais tranquillement de la soirée, plutot silencieux se contentant d'écouter les gens rires, discuter et meme chanter...
Il avait bien sur rejoint sa belle sont ange blond et ils avaient échangé de nombreux baisé, regard et sourire complice...

Toutefois le drame était survenue, un maudit feu qui détruiser tout sur son passage à l'étage...Bien sur quand Attala criat au feu, tout le monde sortie en toute hate, sa belle également entrainé par la foule, néanmoin lui était rester à sa place, vérifaiant que tout le monde était sortie, toussant, à moitier asphixier par la fumée....

Il s'apprétait à sortire quand Attala déboulat dans l'auberge, suivit de prés par mestre Jeroen, et lange...ceux ci ne l'appercevérent guére...
Les suivant du regard, un cris atteignit les oreilles de Blurp, celuis de Rochelle qu'il considérait comme son amis...appellant au secours pour ces deux petits...
Le sang de Blurp ne fit qu'un tour, remontant son capuchons sur son visage, nouant un chiffons au niveau de sa bouche il s'apprétait à monter rejoindre les autres au labeurs quand rochelle le dépassat hystérique et au bord de la crise de nerf....il savait qu'elle s'apprétaient a fair des bétises...
Arrachant la nappe du banquet de la tables et déversant sur le sol tous ce qu'elle contenait blurp court a la réserve d'eau pour la trempé et commence à monter les marches une nappes dégoulinante sur son épaules..

Courant presque il dépassat Attala, lange et Jeroen qui se demenaient avec le feu, leur hurlant donc
Ou est Rochelle!!!!!!????!!!!

N'attendant pas de réponse blurp saisit son courage à deux main est montes les dernieres marches à la volée avant d'arrivé à l'étage est le spéctacle qui se joue devant ses yeux est horrible..

Le feux dévaste l'étage, la fumée noir obscurcis la vue, les flammes lechent de leur langue mortelle les planchers, murs est porte, détruisant tout sur leur passage...et au milieu de celas une rochelle déséquilibrés, perdus beaucoup tros prés des flammes...

Courant vers la jeune femmes blurp pose une main sur son épaules et la place dérriere lui avant de se saisire de la nappes trempée et de frappés chaque flamme pour ce fair un passage

-Reste dérriere moi!!!pose tes main sur mes épaules est avancons tranquillement...ne panique pas rochelle..je te promet qu'on vas les trouvais tes petit...

A peine à t'il le temps de finir sa phrase que dériere lui le toit s'éffondre coupant toute retraite....

Avancant toujour le blurp se déméne avec la Nappe pour crée un passage est la il appercoit enfin quelque chose...

En effet dans une des chambres trois silhouette recroquvillé sur le lit entourés par les flamme....

Mort de peur blurp travaille a crée un passage à coup de nappe jusqu'au enfant constatant que les petit est la nourisse son évanouis il s'exclame:

-On vas devoir les porter...prend lucie..je prend lucas..est surtout garde une main sur mon épaules pour que l'on ne se perdent pas...

Soulevant la fillette il la place dans les bras de sa mere et se saisit du garcons, tapotte la joue de la nourrice inconsciente...en vain...il ne pourrons pas tous les sauver....fesant demis tour il guide à travers kles flamme rochelle jusque la fenétre du bout, l'ouvre et regarde le sol....

Une petite haie pourrat amortire la chute néanmoin le choc serat lourd informant Rochelle de son intention:

-Va falloir sauter....le choc risque d'étre lourd!!!!

Joignant le geste à la parole Blurp se hisse sur le rebord de la fenétre avant de se laisser tomber du premier sur le dos, le petit lucas tout contre lui...

Le choc lui couple le souffle, une douleur vive au poigné s'empare de lui mais il na pas le temp de discuter, Lucas et lui son sauver, reste encore Rochelle et la petite....que vont elle faire..?

Saute rochelle!!!!! Saute!!!!
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Sourire et allez de l'avant..face au vent...sa fille contre son coeur!!!!

Jeroen

Jeroen avait vu Blurp le dépasser dans les marches, tout comme Rochelle…..

Equipez vous, le feu est trop chaud, vous aller vous brûlez……

Ils ne l’écoutaient pas, lui non plus, leurs emboîtant le pas, et se précipita à l’étage……. Déjà Blurp avait pris Lucas dans ses bras et était passé par la fenêtre, Rochelle n’était pas loin, mais semblait tétanisé par la peur du vide sans doute, ou les flammes qui léchait les poutres de plus en plus……

Il pris la main de sa belle, lui pris Lucie qui commençait a pleurer, afin de ne pas l’alourdir et lui rendre le déplacement plus dure encore……

Il passa la cape humide autour de Lucie et l’emmitoufla, avant de se diriger vers les marches de l’auberge….

Viens mon cœur, on peut encore passer par là…..

Il descendit les marches rapidement, lui serrant la main bien fort et arriva enfin a la salle principale, là ou quelques minutes avant encore, la fête battait son plein…..

Il se dirigea vers la sortie de l’auberge, Lucie dans les bras, pendant qu’il serra Rochelle prêt de lui en sortant enfin afin de respirer l’air frais et la danger s’écarter……. Il tomba vers l’avant, serrant Lucie contre lui dans un bras, et Rochelle dans l’autre….

Il suffoqua de temps de fumé avalé…..

Lucas…… Va voir si Lucas va bien mon cœur…….
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Kaleks

Après s'être confondue en excuse auprès du sieur Virgo, suite à ses agissements passés et offert son pot de confiture de pêche à la reine de la soirée, Kaleks retourna voir Nunky et Rhonon. Elle sentait qu'elle dérangeait un peu, ou bien était-ce eux qui étaient gênés d'être ainsi en présence l'un de l'autre avec autant de monde autour d'eux, lorsqu'elle voulu les laisser enfin seuls, ils la rattrapèrent avec un gobelet du bon hypocras d'Attala.

Elle bût plus que de raisonnable, et lorsque le tête commença à lui tourner, Kaleks alla s'asseoir sur un banc et s'endormit au son de la musique.

Elle se réveilla bien plus tard, tous les invités criaient, une forte odeur de chaleur qui ne paressait pas naturelle la fit sursauter. De ses yeux encore embrumés par l'alcool, elle vît tout le monde s'affoler.
Des escaliers, descendait un nuage de fumée. Sans qu'elle ne puisse distinguer qui que ce soit, elle apperçût quelques-uns des invités monter à l'étage. Tout se replaça dans son esprit perturbé.

LES ENFANTS !

Elle ne savait trop que faire, la fumée devenait opressante, elle se sentait de plus en plus étriquée dans son bustier. Doucement, elle se leva. La tête lui tournait. Elle se dirigea vers la sortie dodelinant légèrement, et lorsque l'air pur entra dans ses poumons, la tête lui tourna et une quinte de toux lui prit, elle posa sa min sur le mur de l'auberge pour se soutenir puis regarda, dans la pénombre de la nuit narbonnaise qui était présent.
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Virgo2007

Virgo passait une agréable soirée, se demandant s'il devait provoquer encore un peu ses amies brunettes. Bercé par sa voix, il respirait le bonheur de ses amis.

Tout à coup, il fut réveillé par la voix alarmante d'Attala. Il avait demandé à Attala d'animer la soirée mais là, elle plaçait la barre à un autre niveau. Il lui fallu plusieurs minutes et un début de panique pour réaliser la gravité de la situation.

Les enfants, à peine cette idée l'avait traversé qu'il remarqua qu'un groupe partait déjà pour les chercher. Il regarda autour de lui, il fallait aider les plus faibles à sortir. Il saisit les linges de table et commença à les humidifier avec l'eau et les distribuer, guettant le retour de ses amis de l'étage.

Il réalisa bientôt qu'il n'avait pas lui-même pris ses précautions, inquiet pour les autres. Ses poumons lui rappelèrent qu'il n'était pas invincible et il alla respirer avant de retourner à l'intérieur, protégé comme il pouvait pour aider les derniers à sortir, toujours inquiet.

Attala

Adossée contre un renfoncement en face de l'auberge en feu, Attala regardait sans les voir les gens qui se démenaient pour tenter d'éteindre l'incendie ou ceux qui se mettaient à l'abri.
Elle tressaillit quand Blurp jaillit soudain par une fenêtre de l'étage pour atterrir sur une haie sans gros dommages. Une haie providentielle qu'elle n'avait jusqu'alors jamais remarqué.
Blurp serrait contre lui un des enfant.
Quand Jeroen déboula à son tour, protégeant Rochelle de sa cape roussie, Attala porta juste la main à son coeur, soulagée. Et découvrant Lucie dans les bras de sa mère, elle murmura une vague prière...

Mercé pour eux...mercé de les avoir épargnés...

Mais les mots n'atteignaient pas sa pensée toute occupée à de douloureux souvenirs.
Depuis qu'elle avait rebroussé chemin devant la chaleur du feu avant d'arriver en haut de l'escalier, laissant Jeroen et Langededouceur se débrouiller. Depuis qu'elle avait fui lâchement, trop terrifiée par le désastre dont elle était seule responsable...
La jeune femme avait devant les yeux des images de son passé, des images d'un temps qu'elle espérait révolu depuis son arrivée à Narbonne.

Des harpies... de vieilles bigotes édentées... Allez-vous en!

Mais celles-ci la poursuivaient sans relâche.

Maudite! Tu es maudite! C'est le malheur que t'apportes! Fille du Sans-nom!

Peut-être que finalement elles avaient raison...peut-être que c'est vrai, je n'apporte que le malheur... comme pour mon pauvre frère Eloy... noyé dans la Bièvre...Oh! Lange...mon amour...

Celui-ci venait de sortir de l'auberge, visiblement épuisé de sa lutte inégale contre le feu mais sauf.
En le voyant la chercher du regard, Attala pinça les lèvres et détourna les yeux.
Elle redoutait qu'il s'empresse de venir la réconforter comme à son habitude alors qu'elle ne le méritait pas.

Tout ceci est ma faute, à cause de ma distraction coupable la nourrice a péri d'une façon horrible et tant de gens ont été mis en danger... et moi je... Mais personne n'est au courant pour la bougie... Et si je reste silencieuse, tout le monde compatira pour mon auberge...

Attala était partagée entre sa conscience et sa peur de voir la milice ou la maréchaussée arriver. Et alors elle serait questionnée...

Maria.... mère de Christos... que faire? Je vas avoir droit à la prison, aux fers, au tribunal... Quel sort réserve-t'on aux incendiaires? Aux sorc...
Arg... mais j'ai été assez lâche comme ça! Je dois... je dois...leur dire!

Et la jeune femme s'avança à reculons du trio formé par Jeroen, Rochelle et Lucie. Elle s'agenouilla près d'eux, se tordant les mains d'angoisse.

Dame Rochelle... Messer Jeroen... Si vous saviez comme je suis soulagée de voir voir sains et saufs...je suis désolée... affreusement... pour la nourrice... je ne savais pas... j'ai pas fait attention... la bougie...

A ce moment là, le plancher de l'étage céda et l'auberge s'effondra sur elle-même dans un fracas apocalyptique projetant tout autour, braises, cendres, fumée et débris.
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Langededouceur

Sortant de l'auberge dans un etat de grande fatigue suite a la chaleur intance, lange eu un moment ou il ne voyait plus grand chose. Il eu un temps d'adptation et se mit a chercher Attala inquiet.

Il y eu un grand fracas qui le fit sursauter s'était l'auberge qui s'éfondrait sous l'emprise du feu.

Il chercha attala et la vie a genous devant Rochette. Il vit egalement avec un grand soulagement les enfant près de leur parents.

Il attendit que sa douce et tendre se releva pour aller la rejoindre.

Il l'embrassa tendrement. Il sentait qu'elle n'allait pas bien et la pris sans rien dire par les epaules.

Lange sentait qu'il lui fallait attendre d'etre seule avec elle pour parler de tout cela et surtout laisser le temps que les choses se passe.

Il la regarda et lui murmura a l'oreille:
Ma pauvre tendresse te voila sans maison.
Puis d'un air coquin histoire de detendre un peu l'atmosphère il ajouta:
Tu va etre obligée de venir habiter un temps chesz moi!
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Attala

Serrée contre Langededouceur, Attala regardait partir en fumée les derniers pans de son auberge.
Quelques instants plus tôt, l'arrivée providentielle de la milice avait permis d'organiser une chaîne de volontaires désignés d'office qui luttaient pour que l'incendie ne se propage aux maisons mitoyennes.
Heureusement, la fontaine la plus proche était au bout de la ruelle et malgré des seaux qui semblaient ridiculement petits et qui arrivaient à moitié vides vu la fébrilité des sauveteurs, le feu semblait peu à peu diminuer.
Il ne restait rien de ce qui avait été la vie d'Attala depuis plus d'un an, rien qu'un bout de terrain et quelques moutons à l'extérieur de la cité.
Mais le pire était qu'une femme venait de perdre la vie, et Attala qui s'était crue un instant soulagée de n'avoir rien dit, stoppée dans son élan par la prévenance de Langededouceur, se sentit soudain très faible, tourmentée par sa conscience.
Se retournant vers Langededouceur, elle lui murmura à l'oreille:

Emmène-moi je te prie... tous nos amis sont à présents saufs... exceptée cette pauvre femme...

Puis soudain, elle fondit en larmes... fatigue, impuissance, culpabilité... tout se mêlait.
Pour la jeune femme, en acceptant la proposition de Langededouceur, s'était un peu comme si tacitement elle acceptait l'idée de noces avec lui.
Mais en abandonnant sa liberté chérie, elle gagnait la sécurité, un homme amoureux et surtout, si elle gardait le silence, personne pas même Langededouceur ne saurait jamais sa part de responsabilité dans l'incendie.
Sa vie pourrait continuer, tranquille, dans cette cité qu'elle aimait.

Rapidement, tout en la réconfortant, inconscient de son malaise, Langededouceur l'entraîna hors de la ruelle. Ils quittèrent les lieux laissant derrière eux ce qui avait été l'auberge de la Grenouille bleue du 28 ruelle des Dames... à Narbonne.
FIN

**verrouillé à la demande de l'auteur
{LeChoucas}**
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[RP] A l'auberge de La grenouille bleue