[RP] A l'auberge de La grenouille bleue

Arrivée à l'étage, Attala eut à peine le temps de vérifier que son grand coffre était toujours là et clos qu'un appel venu du rez-de-chaussée la fit sursauter, puis sourire et enfin soupirer de contentement.

Mon amour... Que ces mots sont doux à entendre... Il est là mon promis!*

Rapidement, le coeur battant plus fort que de raison, la jeune femme reprit le chemin inverse.

Me voilà!! J'arrive!

Malheureusement pour elle, toute à la joie de sauter dans les bras de Langededouceur pour se faire consoler de ses malheurs et obtenir quelques baisers, elle rata les deux dernières marches de l'escalier.

Oups... Aïe!! Crénom...

Avant de s'étaler de tout son long dans la cour, au milieu des cadavres de poules en provoquant une envolée de plumes noires.
Le souffle coupé, les genoux douloureux, elle allait se relever quand, à une longueur de son visage, son regard se fixa sur un rat. Tranquillement assis sur ses pattes arrières, le rongueur la regardait d'un air qu'elle jugea affamé.

Ah non!! Oublie ça beste de malheur! Tu as déjà eu mes poules... Ouch!
Mes pauv'es genoux... Je t'aurai! Mais pas de suite car mon Ange m'attend...

Se relevant en boitant, elle tenta d'envoyer un bon coup de pied en direction du rat mais ne réussi qu'à envoyer une de feues ses poules valser un peu plus loin.
Dépitée, elle secoua ses jupes pleines de plumes et de paille. Le rat en profita pour prendre la poudre d'escampette.

Oh... Me voilà!!

Ouvrant la porte qui donnait dans la salle commune, elle adressa un sourire amoureux à Langededouceur.

Je suis là mon ami et bienheureuse de te voir... Regarde-moi tout ce fatras... Que... Qu'est-ce donc là? Une bourse pleine!? Mercé mais...

La brunette allait dire à Langededouceur de garder ses écus, qu'elle saurait se débrouiller quand celui-ci lui tendit un message.
Lecture faite, Attala regarda son promis très étonnée.

Ce n'est donc point à toi? Un généreux donateur qui me fait moults compliments sur mon establissement... Mon Dieu je n'y croyais plus avec tout ce qui nous est arrivé durant ce voyage mais le Ciel semble à nouveau clément. A moins que ce ne soit un présent de la Boulasse? Mazette!! Quelle somme!
D'où tiens-tu cela? Qui t'a confié ceci? Que je sache qui remercier dans mes prières...



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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Lange vis arrivé Attala boitillante, la coiffe de travers et de la paille et des plumes dans les cheveux. il remarqua des traces de poussiere sur sa jupe au niveau des genoux.

il lui tendit la bourse et la lettre et la regarda.

Je ne sais, on a frapper a la porte et il n'y avait personne que cette bourse et se mot.

Puis il s'approcha d'elle et la pris dans ses bras pour l'embrasser amoureusement. Il aimait sentir attala tout contre lui et ses baiser était si tendre et si sensuel qu'il ne pouvait resister a l'embrasser. Rien ne le rendait plus heureux que d'etre au près d'elle.

cette bourse tombe a pic dit moi?

Tout en lui parlant il enlevait les quelque brins de pailles et les plumes dans ses cheveux.
Lange sourit tendrement a attala

je suis venu pour t'aider!
dit moi par quoi tu veut que je commence.
Veux tu que je repare les tables et les chaises ou que j'en fasse du bois pour le feu?

Puis lui montrant une plume tirer de sa chevelure brune
Tu était dans le poulailler?
tu ramassait les oeufs?

je mangerait bien une omelette avant de me mettre au travail, moi!
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Hum... du bois pour le feu...
... le poulailler?
Des oeufs... une omelette...

Encore étourdie et rougissante du baiser reçu, Attala peinait à retrouver ses esprits. Les baisers de Langededouceur, pour son malheur, la faisait littéralement fondre et pas moyen d'y échapper même si elle l'avait voulu: son amoureux s'embarrassait rarement de lui demander la permission...

Tudieu! Une omelette!?

Enfin, l'aubergiste se secoua, reprenant pied dans la réalité. Elle glissa le message anonyme dans son corsage, attrapa au vol la plume qu'agitait Langededouceur puis s'en servit pour le menacer.

Pfff... voilà ben les hommes! Toujours menés par leur ventre! Qui ne pensent qu'à la bonne chère!
Mes pauv'es poules font le délice des rats et mesme s'il restait des oeufs, je n'ai plus le moindre ustensile. Pots, poêlons, chaudrons... tout a esté rapiné!
Alors si tu veux ripailler mon ami c'est donnant-donnant! Cours sur le marché acquérir quelques oeufs, une demie-douzaine de poules et un assortiment de poêles... Cette bourse tombée du ciel va se vider très vite je le sens mais qu'importe!
En attendant, je vas tâcher de faire un bon feu et nous débarrasser de la puanteur qui règne céant.
Mais avant que tu ne partes... J'ai de quoi te faire patienter...

Se retenant de rire, elle lâcha la plume et embrassa Langededouceur à son tour. Juste assez pour le laisser sans voix et le pousser vers la sortie après lui avoir glissé la bourse dans la main.

Allez... promis, tu auras ton omelette si j'ai mes courses... Adissiatz mon Ange!
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kermor passait devant l auberge,elle se dit qu'elle devrait un jour y entrée

quel jolie taverne !
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Après le départ de Langededouceur, Attala ouvrit en grand les fenêtres de la salle commune, adressa un rapide signe de la main à une passante qu'elle avait croisé en taverne, puis se mit au travail.
La venue de Langededouceur et ce don inespéré lui avaient redonné le moral.
Fort heureusement, il lui restait quelques fagots dont elle se servit pour nettoyer l'âtre en soulevant un nuage de cendres, préparer de quoi allumer un feu, puis déblayer le sol tout en pestant contre les brigands.

Gibier de potence... Détrousseurs d'honnestes gens! Faiseurs de malheurs... Voleur d'épée!

Il faut dire que son voyage n'avait pas été de tout repos, loin de là! Le pire avait alterné avec le meilleur... Et le pire avait sans aucun doute été ce brigand, ce _gab_ qui les avait détroussés Langededouceur et elle sur la route entre Millau et Lodève. Il leur avait pris tout ce qu'il avait pu trouver, y compris la magnifique épée que Kenrui, bailli du Bourbonnais-Auvergne avait offert à la jeune femme. Alors, les brigands, Attala commençait à en avoir par-dessus la tête.

Graine de prison! Coupe-jarrets... Suppots du Sans-Nom! Heu... Vermine!

Après avoir balayé le plus gros des saletés, à court de vocabulaire, elle passa sa colère sur les tabourets brisés qu'elle acheva de démolir avant de les lancer dans l'âtre et d'allumer le feu.
Puis elle entassa dans un coin de la salle tout ce qui avait été détérioré: tables, bancs, tonneaux...
Tirant, poussant, râlant, tapant et... transpirant à grosses gouttes...
Une éternité plus tard, l'aubergiste s'arrêta un instant pour souffler.

Ben ma foi... c'est pas grand chose mais...snif... Arf... ça puit toujours!
Trois ou quatre seaux d'eau là-dessus et un bon récurage devraient faire l'affaire... Au pire, j'irai mander à la blonde Elfarranne cette eau de lavande qu'elle m'a promis y'a un bail... et je lui donnerai des nouvelles d'un de ses amis...
Bon, à la fontaine! Oups! Crénom d'un p'tit bonhomme! Y z'ont pris les seaux itou! Arf... et Lange qu'est toujours pas revenu... Est-ce qu'il m'aurait encore oublié??
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Lange après avoir enlevé la plume des cheveux de sa bien aimée fut surpris par les dire d'attala:

Il eu un petit retour en arrière les voyant tout deux devant moultes plats préparer par lui et qu'attala, bien qu'elle soit une femme, et de cela il ne pouvait dire le contraire, appréciait tout particulièrement. Il eu un sourire amusé.

Sa bien aimée l'embrassa et sans savoir comment il se retrouva dehors avec une bourse a la main.

Ah oui des oeufs, une poele voir plus, et je verraait bien après tout!

Il se rendit au marcher et acheta de quoi faire un petit encas : des oeufs, du lard, des champignon, de la creme puis des poele et des casserole..

Voila de quoi faire!

il ne pris pas les sous dans la bourse d'attala mais dans la sienne car il se dit qu'elle en aura bien besoin.

En retournant a la taverne, il passat chez lui et pris un bouquet de roses .

Coucou! me revoila!

Les bras charger il posa le tout où il pouvait, puis s'approcha de sa belle, lui sourit et lui tendit le bouquet puis la bourse sans rien dire . Puis il lui déposa un petit baiser sur ses douces levres.

Bon je m'occupe de l'encas!

Il pris la bouteille de vin qu'il avait ramener de sa cave et la tendit a Attala .

Tu nous serre un verre?

Il avait se sourire qu'attala connaissait si bien, le sourire d'un homme heureux d'etre avec elle et de vivre un moment simple.
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[à quelques jours de là]

Sur le pas de la porte, Attala quêtait un souffle d'air en regardant l'animation de la ruelle. Il faisait chaud en ce début d'été et malgré les nombreux relents qui émanaient du caniveau, de nombreux passants profitaient de la brise marine.

Ce matin même, la jeune femme avait achevé le nettoyage de l'auberge. Il n'était pas encore possible d'accueillir des clients mais grâce à Langededouceur les meubles brisés avaient été débités et constituaient à présent une réserve de bois et de nouvelles poules avaient fait leur apparition dans la cour. Des poules ainsi qu'un coq.
Un coq que l'aubergiste regardait d'un oeil furibond quand elle passait par la cour car le volatile prenait un malin plaisir à chanter à toute heure du jour et de la nuit...

A l'étage, les matelas avaient été ravaudés et emplis d'herbe fraiche, et des oreillers bourrés des plumes des précédentes poules avaient pris place sur les lits.
Grâce à la bourse du généreux donateur, Attala avait racheté tous les ustensiles de cuisine nécessaires et reconstitué son stock de provisions.
Mais il restait beaucoup à faire.
Des commandes à passer, des artisans à mettre à contribution et une enquête à mener...

Une enquête en effet car Attala se posait des questions à propos de plusieurs choses, et comme elle aimait par dessus tout satisfaire sa curiosité... Elle était bien décidée à apprendre qui lui avait fait don de tous ces écus, qui était le troisième comparse de Hanort et de sa donzelle lors du forfait à son auberge, et quel était ce différent qui d'après la rumeur l'opposait à Blurp.

Hum... pour ce qui est des brigands, j'a déjà ma petite idée, mesme si Laure n'a point voulu me dire son nom... mais elle estait toute embarrassée la pauvre...
Enfin... pour en savoir plus, quoi de mieux que d'aller faire un tour en taverne? On y trouve toujours quelques narbonnais qui, après une bière ou deux se laissent aller à des confidences... Pis une bière par cette chaleur...

Une fois son excuse toute trouvée, l'aubergiste ferma la porte de son établissement et s'en fut vers la taverne la plus proche pour... se désaltérer!
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[ à quelques jours de là Vive la relativité temporelle!]

Prenez garde! Si fait, c'est bon! Ca va entrer je vous dis... Non! Boudiou!! Ma porte! Vous allez me la fracasser... Allez un peu plus vers la dextre... Encore un pas...Voilà! Posez! Mercé! Pour la peine je vous offre une lampée d'hypocras!

Tout en servant les apprentis charpentiers qui venaient de lui livrer tables, bancs et tabourets, Attala souriait, ravie d'avoir enfin de quoi asseoir ses prochains clients. L'auberge commençait à revivre.

Une fois les hommes payés et partis, La jeune femme soupira. La bourse tombée du ciel se retrouvait bien maigre tout d'un coup.

Las,y me reste encore les chambres . J'ai besoin de parures pour les lits, et les courtines sont dans un estat pitoyable... Ma cagnote va y passer... c'est ainsi. Bon où ai-je fourré ma liste? Oh... bien au chaud.... évidemment!

Glissant les doigts sous sa chemise, Attala en retira un velin lové contre son sein depuis la veille mais au lieu de la liste des tâches elle trouva un poème. Un poème qui la veille au soir lui avait fait beaucoup d'effets quand Langededouceur le lui avait récité...

Le relire la fit frissonner de la tête aux pieds et elle le replaça bien vite au chaud contre son coeur.

Bon...Hum... c'est point le moment de rêvasser ma fille! Y'a encore à faire et les jours n'y suffisent point! Qu'elle idée j'ai eu d'aller me proposer pour aider les vagabonds! C'est point un filleul qu'il me faut! J'aurai plutost besoin d'une aide... d'un valet... d'une servante... d'un solide gaillard ou d'une garce volontaire...
Et comme si j'avais pas assez à faire et à penser à l'auberge... Y'a tout le reste...
Ce Blurp qui se cache derrière les jupes d'Elfarranne mais qui ne perd rien pour attendre à présent que je sais qu'il estait parmi les marauds qui ont mis les pieds icelieu...
Et ce cher Frère qui est dans de beaux draps à ce qu'il semble... Qu'Aristote le protège et q'u'il ne finisse point pendouillé ou écartelé et je jure d'aller tout les matins à la messe!

Ruminant, râlant, inquiète, Attala était perdue dans ses pensées quand soudain un pigeon se posa sur le bord de la fenêtre ouverte.
Elle attrapa le volatile pour s'emparer du message. Message qui l'étonna, la fit sourire mais comme son auteur tenait à garder le secret...

Tiens donc... Ca pour une nouvelle, c'est une bonne nouvelle et y voudrait que... Ah... l'affaire requiert de la discrétion... Ben suffisait de me mander... y'a pas plus discrète que moi! Allez zou! Y'a de l'ouvrage en perspective...
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Virgo arriva à une heure tardive de la matinée, les bras chargés.
Il frappa lourdement à la porte pour s'annoncer avant d'entrer dans l'auberge.
Il découvrir la nouvelle salle. Que de changements. Il n'était pas vraiment au courant de la situation.

Dame Attala, j'ai ... heu ... Bonjour.
Vous m'aviez laissé entendre que vous manquiez de linge ... (hésitation) ... pour vos chambres.
Et comme il faut toujours rendre ce que l'on nous donne et que vous m'avez rendu moultes services, je me permets de vous amener ces draps, couvertures et courtepointes. Je n'ai malheureusement pas pu en faire assez pour toutes les chambres, juste 4 ensembles mais je vous amènerai le reste sous peu, promis.
J'espère que cela vous conviendra.
Je ne reste pas, j'ai encore beaucoup de choses à faire, aujourd'hui.
A très bientôt.

Virgo posa le linge sur une des tables et reprit le chemin de son atelier.

Ebahie, l'aubergiste pourtant si bavarde, n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que le tisserand était déjà reparti.

Elle fournissait souvent Virgo en laine et peaux et tout cela à un prix raisonnable mais ne s'attendait pas à un tel geste de bonté.

Et après un rapide inventaire,elle s'aperçut que tout les tissus apportés suffiraient amplement pour les lits des quatres chambres.

Incroyable! Et tout ça sans débourser un écu...Messer Virgo,vous avez ma reconnaissance éternelle!
Je vas pouvoir réouvrir dès demain!

Attala passa toute la journée à terminer l'aménagement des chambres. Puis, dans la soirée elle s'occupa de l'affaire dont on l'avait chargée la veille.
Une préparation mystérieuse à laquelle elle consacra beaucoup d'énergie...
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Virgo arriva avec Rochelle et ses enfants à l'auberge. Il annonça son arriva et les laissa entrer avant de refermer la porte. L'auberge avait une seconde jeunesse. On pouvait dire ce qu'on voulait, Attala était une sacrée bosseuse.

Il eu une pensée compatissante pour Lange ... et un sourire.

Il attendit qu'Attala accueille ce petit monde, la salua et ressortit chercher le reste des affaires de Rochelle* puis revint les voir.

Voilà Attala, comme promis, je les laisse à tes bons soins.

On se revoit demain, sauf avis contraire.

Virgo sortit, se mordant la lèvre pour éviter de leur dire de ne pas finir sous les tables.

Après un sourire entendu à Virgo, Attala accueilli avec grand plaisir Rochelle et ses enfants.

Comme c'était là ses premiers clients, elle offrit à la lodévoise les nuitées à venir pour peu quelle consente à lui faire la causette de temps à autre...
Seule ombre au tableau, Jeroen, le père et l'époux n'était pas là. Il semblait s'être plié à une étrange coutûme du Royaume qui consistait en des séjours plus ou moins longs dans des monastères...

Après que les enfants aient été couchés, l'aubergiste invita Rochelle à goûter sa nouvelle infusion d'hypocras tout en échangeant des nouvelles de connaissances communes.

Les connaissances étant nombreuses, les deux femmes bavardes et l'hypocras légèrement trop épicé, la causerie se poursuivit jusque tard dans la soirée avant qu'enfin Attala ne réalise que Rochelle était en train de piquer du nez.

Il était plus que temps de la conduire à sa chambre surtout que, si tout se passait selon ce qui était prévu, le lendemain serait une journée bien remplie...

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Le long de la route qui les menait chez Attala, Rochelle ramassa des coquelicots pour un faire un bouquet que Lucas lui offrira.

Quand le bouquet fut terminé, Lucas marchait tranquillement près des adultes en chantant et serrant fièrement le bouquet dans ses mains, malgré les recommandations de Rochelle qui lui disait de ne pas trop écraser les tiges...

Le kilomètre qui séparait la joyeuse troupe de l'auberge de leur amie s'était fait dans la joie et les chants....

Chez Attala, Rochelle embrassa son amie pendant que Lucas tendait fièrement les fleurs vers la jeune femme..... un grand sourire sur son visage.

Virgo quitta les femmes, Rochelle le remercia pour cette belle surprise.



Après avoir donné à manger aux enfants et les avoir couché, Rochelle et Attala discutèrent jusqu'au bout de la nuit avant d'aller elles aussi, se coucher....

L'air marin réussissait à la jeune femme, elle avait dormi du sommeil du juste quand elle fut réveiller par le chant des coqs du village.
Elle s'étira d'avoir autant dormi et attendit d'entendre du bruit pour descendre au rez de chaussée... Elle ouvrit la fenêtre, le soleil inonda la pièce d'un seul jet, elle s'allongea sur le lit à contempler le ciel et se laissa emporter par le chant des oiseaux en rêvassant.

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Levée dès Matines, Attala s'activait pour que tout soit prêt à temps.
La table était enfin dressée. Dans la cheminée les légumes à porée mijotaient doucement. Un cochon de lait grésillait sur la broche.
Entre deux allers-retours l'aubergiste passait lui donner une quart de tour et l'arroser.
Il restait encore beaucoup à faire mais dans l'ensemble, tout se présentait bien.
A l'étage, pas un bruit ne se faisait entendre et comme le coq de la cour venait de passer à la casserole (vengeance personnelle) pour faire un délicieux brouet houssié, aucune crainte à avoir que son chant matinal ne réveille Rochelle et les enfants.

Alors qu'Attala allait s'atteler à la préparation des entremets, tout en continuant à surveiller le cochon, des coups retentirent à la porte de l'auberge.
Elle sursauta.

Sacrebleu! Qui tambourine ainsi? Ca va me les réveiller!

Et puis, par un curieux hasard, tous les coqs des alentours se mirent à chanter à l'unisson... comme s'ils s'étaient donné lemot...

Scrogneugneu... avec tout ce tintamarre faudrait un miracle pour réussir à dormir!

Voilà! J'arrive! Y'a point l'feu!
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Virgo arriva de bon matin s'enquérir de la fin de soirée d'hier, chargé d'un panier et d'un sac. Il avait dans l'esprit qu'il ne devrait pas parler trop fort ...
Il frappa vigoureusement à la porte, comme à son habitude, pour annoncer son arrivée. La bassecour reprit en cœur. Il faisait beau et son humeur était sans tache.

A sa grande surprise, Attala répondit et lui ouvrit la porte. Sa voix dépassait sans difficulté le chant du coq. C'était toujours aussi impressionnant. Il vit que la dame était déjà à l'ouvrage.

Bonjour Attala, quelle énergie ! Je passe comme convenu pour emmener Rochelle* et ses enfants à la plage. Je repasserai dans la journée pour t'aider, Max est d'accord pour lui tenir un peu compagnie à la plage.


Virgo ajouta plus bas en souriant.

Elle n'a pas bu, dis moi ?

Puis Virgo alla rapidement frapper à la porte de Rochelle*.

Rochelle, il est l'heure de retourner profiter du soleil et de la mer.

Il retourna l'attendre dans la grande salle.