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[RP] A l'auberge de La grenouille bleue

Attala
Citation:
Que se passe-t-il Attala ? Je pensais que ma visite allait te faire plaisir, mais tu n'as pas une mine réjouie.


Et vlan.... Dans quel pétrin me suis-je fourrée?

Attala rougit, embarrassée, en voyant l'intérêt réel de son amie. Elle hésita un long moment entre la vérité et le mensonge.

Par Christos! Comment lui dire que les marmots et moi... c'est comme la tisane et moi...moins j'en vois...mieux j'me porte!

Comment dire cela à une jeune mère fière de sa géniture? Mieux valait louvoyer...

Plaisir? Bien-sûr que te voir est un plaisir mais... je suis très occupée entre mon champ, les moutons, la pastorale, le tissage... Au fait, ta houppelande sera bientôt achevée.... et un peu inquiète aussi. Depuis quelques jours, l'auberge marche au ralenti. J'ai peu de voyageurs en raison de la fermeture des frontières... Alors je m'interroge, je me pose des questions et parfois... Il me vient des envies d'aller voir ailleurs si la bière est meilleure...
Mais assez parlé de moi! T'aurais pas plutôt des ragots croustillants à me conter?

Attala sourit à Jaccuzi et l'entraîna en direction du marché où elles passèrent un long moment en devisant des dernières nouvelles de la cité.
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!
pnj
Jaccu trouvait qu'Attala n'était pas très sûre d'elle. Aussi, elle répondit:

Si ma visite te dérange, je préfère que tu me le dises Attala. Je ne renouvelerais pas l'expérience. Enfin, désolé, je n'ai pas de ragots. Et toi ?

Jaccu regarda Attala, droit dans les yeux. Ainsi, elle la supplia de dire la vérité.
Attala
Après avoir rassuré Jaccuzi et partagé quelques rumeurs avec elle, Attala reprit le chemin de l'auberge. Ses paniers ne pesaient pas lourd. Sur le marché, les étals n'étaient pas bien pourvus en cette saison. En marchandant, l'aubergiste avait réussi à obtenir des choux, des racines, une miche croustillante, six poissons, un bon gros morceau de lard... sans oublier quelques pommes séchées.
La salle commune de l'auberge était vide... Toujours pas de client ... et le feu se mourait lentement. Posant ses paniers, Attala commença par ajouter des bûches dans l'âtre.
Un, puis deux roucoulements l'avertirent que du courrier venait d'arriver. Elle délivra les pigeons de leur colis et s'assit pour lire.

Ah! Des nouvelles de Dame Rochelle!

Citation:


Bonsoir Attala,

Votre pigeon a mis un peu de temps à me trouver car nous sommes toujours à la recherche d'une ville où habiter. nous sommes en voyage en route vers Blaye, à coté de Bordeaux. Nous verrons bien comment est ce village.
A mon tour je vous souhaite une très bonne et heureuse année 1457.
La famille ne s'est pas aggrandie mais je n'hesiterai pas à vous en faire part quand ce sera le cas.
Passez le bonjour à nos amis de Narbonne... j'ai toujours une pensée nostalgique pour cette ville.

Je vous embrasse,
Rochelle


Hum... l'a toujours la bougeote notre ancienne narbonnaise!

Le second courrier était de Kenrui. A la lecture de sa missive, Attala se rembrunit. Son ami, en route pour venir la visiter, avait dû faire demi-tour en raison d'une épidémie mortelle qui s'étendait en Guyenne...

Encore cette maudite Guyenne!

Il s'en était retourné à Montpensier, refoulé par les autorités du duché...

Et moi qui me faisait une joie de le revoir... mais sa santé avant tout!

En soupirant, Attala replia les missives et s'occupa des provisions, le moral en berne.

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Attala
[le lendemain]

Dans la matinée, alors que le soleil d'hiver tentait en vain de percer à travers les nuages, l'aubergiste sortit sur le pas de sa porte pour jeter un coup d'oeil aux alentours...
La rue était animée et bruyante, pas l'ombre d'un ours à l'horizon, quoi qu'en dise la rumeur.
Munie d'un fagot de branches de frêne, Attala commença à balayer le seuil et les abords de l'auberge. Si un curieux s'était approché d'elle à ce moment là, il aurait pu l'entendre ronchonner...

Répulsif... répulsif... et pis quoi encore!!
Y va voir de quel bois je me chauffe si y s'avise de colporter des ragots pareils!

Pour tout vous dire, un narbonnais de sa connaissance... blond, moustachu, éleveur de moutons de son état et à la langue bien pendue... avait osé sous-entendre que son établissement rebutait les voyageurs...

Non mais! Quel affront! Ma Grenouille est tout à fait honorable et accueillante! La pitance y est abondante et gouteuse, les lits sont aérés tous les jours, les paillasses changées toutes les semaines, le sol est lavé à l'eau deux fois la semaine... et en plus, on peut y prendre un bain!
Foi d'Attala, je lui tirerai bien les oreilles à l'occasion à ce Messer!

Après avoir fait place nette, l'aubergiste se redressa, encore vexée. Mais bien vite, son air renfrogné disparut, remplacé par un sourire de bienvenue.
Deux cavaliers à l'évidence harassés venaient de mettre pied à terre devant l'auberge.

Les affaires reprennent!

Bien le bonjour mes sires! Entrez je vous prie! Mon auberge vous est ouverte...


Mentalement, Attala adressa une prière de remerciement au Très Haut et un pied de nez à celui qui avait osé se moquer.

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Correba
(Par une belle matinée)

La Journée était belle, la chasse à l'Ours allait démarré mais avant de partir rejoindre le groupe, un chose importante devait être faites.


Le groupe devait se trouver un nouveau lieu ou dormir, hier Corre avait escorté Attala chez elle, il en découvrit une très belle petite auberge des plus sympathiques.
Attala lui avait gentiment proposé de repassé.


Et dès le lendemain matin, c'est ce qu'il fit, avec armes et bagages.
Corre entra avec Laure et sa fille Julia et alla droit vers Attala



-Bonjour Attala tu aurais 2 chambres de libre Stp. Pour 2 semaines au moins
Comme tu peux le constater je vais accepter ton invitation, et suis venu en force

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Laure3
[dans sa chambre à l'auberge... assez tard dans la soirée…]

Laure avait suivi les conseils de Corre et était retournée à l'auberge où elle logeait avec sa fille et son ami en attendant de s'installer définitivement à Narbonne. Corre leur avait réservé deux magnifiques petites chambres dans cette auberge le matin même avant de partir à la chasse.

La jeune femme faisait les cent pas dans la pièce. Essayant de ne pas trop montrer sa peur face à sa fille qui la regardait. L'enfant voyait que depuis quelques jours, quelque chose n'allait pas. Laure voulait préserver Julia et ne lui avait rien dit...

Elle allait de sa fille à la fenêtre. Laure sursautait au moindre bruit. Il commençait à se faire tard, le soir tombait. Corre ne devrait plus tarder à présent...

Elle espérait qu'il lui ramènerait de bonnes nouvelles. Qu'il l'avait retrouvé... La douleur en elle était grande, elle ressentait un vide immense...

Des pas résonnèrent dans le couloir. Des coups frappés à la porte. Elle s'immobilisa. Son coeur s'arrêta de battre, sa respiration resta en suspend. Elle n'arriva pas à prononcer un seul mot.

De l'autre côté de la porte, une voix s'éleva :


- Laure ? C'est Corre, ouvre-moi...

Elle était incapable de faire le moindre mouvement. Par contre, Julia qui avait reconnu la voix de Corre se jeta sur la porte et lui ouvrit.

Corre fit quelques pas dans la pièce et prit l'enfant dans ses bras tout en faisant signe à la nourrice de l'emmener avec elle hors de la chambre.

Une fois Julia et la nourrice sorties, Corre s'approcha de Laure qui le regardait droit dans les yeux. Les larmes roulaient sur ses joues. Elle connaissait bien Corre et elle attendit qu'il prononce les mots qu'elle avait déjà lu sur son visage...

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Correba
Corre était arrivé a l'auberge, salua Attala et se dirrigea vers les chambres, pris une grande respiration. Puis frappa.


- Laure ? C'est Corre, ouvre-moi...


Julia lui ouvrit ,il la prit dans ses bras et l'embrassa puis demanda a la nourrice de l'enmener dehors.
Attendit près de la porte que ceux -ci sorte, puis s'approcha de Laure, lesyeux déjà empli de larmes.


-Je .... Je suis désolé , je ne l'ai point encore retrouver

Lui ouvre grand les bras , la serre très fort

J'ai trouvé sa trace, il s'est perdu, ...... Mais il ne faut pas perdre espoir, dès l'aube je repars a sa recherche

Marque un blanc ne sachant s'il doit lui parler de sa besace et de l'ours

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Laure3
Laure était tombée dans les bras de Corre laissant ses larmes couler. Il la serra fort dans ses bras. Elle savait qu'il n'allait pas lui annonçait de bonnes nouvelles...

Il prit enfin la parole et brisa ce trop long silence.


Citation:
J'ai trouvé sa trace, il s'est perdu, ...... Mais il ne faut pas perdre espoir, dès l'aube je repars a sa recherche


La jeune femme s'effondra à ses mots. Elle ne pouvait retenir ses sanglots, tout son corps en était secoué. Ses jambes ne la portèrent plus et elle se laissa aller dans les bras de Corre qui la porta sur le lit.

Ses bras restèrent accrochés autour du cou de son ami. Elle ne pouvait le lacher, la douleur était trop grande... Elle déversa toute sa peine contre Corre.

Elle releva un visage en larme vers lui et entre deux sanglots lui murmura :

- Tu me dis la vérité Corre ? Si il lui été arrivé quelque chose, tu me le dirais ?

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Correba
La serre très fort dans ses bras, lui tapottant de la main dans le dos.


-Oui , je te le dirai, d'ailleur j'ai trouvé quelque chose, sa besace, il a du l'abandonner elle était vide. J'ai également vu les traces de l'Ours , les deux si dirrigent vers le même endroits.

Demain dès l'aube nous repartons en 2 groupes et nous le retrouverons .



La serre fort, la sentant défaillir
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Laure3
Laure ne savait que penser des dernières paroles de Corre. Elle savait qu'il ne voulait pas la faire souffrir plus qu'elle ne souffrait déjà. Mais il était lui même inquiet... Les traces de l'ours mélées à celle de Ayrton... Que devait elle en conclure ? Elle n'était pas en mesure de réfléchir, la tristesse l'envahissait au même titre que la peur, l'angoisse...

La porte s'ouvrit lentement et la tête de la nourrice dépassa pour demander si elle pouvait faire entrer la petite mais celle si passa devant elle et se jeta sur le lit entre sa mère et Corre. Toute fière d'elle, elle leur offrit son plus beau sourire. Laure se disait qu'heureusement qu'elle avait Julia. Sans elle, elle serait en train de parcourrir la forêt à la recherche de Ayrton...

Elle sécha ses larmes et fit bonne figure devant sa fille. Celle ci les serra contre elle en riant. Laure était contente que la fillette ne se doute de rien et ses rires étaient le meilleur des réconforts pour elle.

Julia voulut jouer avec Corre. Il ne pouvait rien refuser à la fillette. Laure les regarda jouer mélancoliquement... Elle était vidée...

Corre insista pour leur faire monter le repas. Laure n'était pas dupe, il voulait juste s'assurer qu'elle mange...

Après le repas, à la demande de Julia, il lui lu une histoire. La petite fille s'endormit rapidement. Corre et Laure se regardèrent. Ils étaient de par et d'autre de l'enfant dans le lit. Corre tenait sa main dans la sienne quand il se rendit compte que ses yeux se remplissaient de larmes à nouveau. Elle retint sa main dans la sienne et posa sa tête sur l'oreillier... Corre lui sourit et en fit autant. Elle ne pouvait le laisser partir, elle avait besoin de la présence de son meilleur ami à ses côtés et il l'avait compris. Ils restèrent un moment dans le noir ainsi puis très tard dans la nuit, ils trouvèrent le sommeil...

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Correba
Le dîner fut rapidement avalé , Laure n'avait pas grand faim et cela se comprenait mais néanmoins elle dîna.


Après avoir joué avec Julia et la regarder s'endormir, les deux amis discutèrent de choses et d'autres, Corre la connaissait bien, il savait ce qui la toucherait, ils étaient si semblables.
Laure lui prit la main et se coucha , l'invitant a faire de même, il lui sourit et resta a ses côtés. Une grosse partie de la soirée, ils la passèrent a discuter de choses et d'autres, corre essayant de lui faire oublier , lui faire retrouver le sourire.

Tâche ardue, mais il savait quel mot la toucherais. Enfin ils s'endormirent sa main toujours dans la sienne.


Corre ne dormit pas beaucoup cette nuit là, il avait beaucoup de choses en têtes, tout ces évènements qui se bousculent sur ses 2 dernières semaines, Il ouvrit les yeux et regarda Laure dormir, il venait de passer la nuit, allongés côte a côté, il sourit, sa main était toujours dans la sienne, il l'observa quelques instants, puis retira délicatement sa main de la sienne, se leva sa la réveiller, déposa un tendre baiser sur son front, fait de même avec Julia, prit ses affaires et ses armes et sortit sans faire de bruit , allant rejoindre les chasseurs.
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Langededouceur
Il y a un mois, Lange avait rencontrer Attala en taverne et apres une breve présentation lui avait commander des vetements. Il la trouva fort agréable de surcroit.
Puis le temps s'écoula et il la revit deux trois fois avec toujours beaucoup de plaisir.

Ce jour il l'avait rencontrer en taverne et avait discuter de chose et d'autre pendant un bon moment.
Depuis longtemps il n'avait passé un si agreable moment en si charmante compagnie.

Vers la fin de l'apres midi, un paquet sous le bras, il se rendit a l'auberge de la grenouille bleue.
Il hesita longuement avant d'entrer. Il avait peur d'arriver comme un cheveu sur la soupe.

Puis il pris son courrage a deux main et entra dans l'auberge.

Cela sentait le propre et la cire, la salle était vide. Il vit sur une table une petite cloche, il la pris et la secoua legerement.


Dreling, Dreling!

Et il attendit.......
Attala
En cette fin d'après-midi, l'aubergiste était dans la cour arrière à batailler avec ses poules. Elle avait dans l'idée de cuisiner une poularde à l'estragon pour les trois clients arrivés la veille.

Quat'e si je compte la nourrice de la petiote...

Parmi eux, le Sieur Correba qu'elle avait croisé en taverne et qui venait de repartir à la chasse à l'ours, l'air soucieux. A l'étage se trouvait la dame au regard triste qui n'avait pas quitté sa chambre depuis son arrivée.
Et Attala se disait qu'elle n'avait jamais eu autant de clients d'un coup, les quatre chambres de l'auberge étaient occupées...


Dire qu'y a deux jours à peine je me plaignais du manque de client et de la loi martiale... et ce jour, ma Grenouille est pleine! Vive la fin de la loi martiale et loué soit Aristote!
Mais en attendant....

Couti, couti, couti... viens par ici ma poulette....

Attala plongea, les bras tendus, vers une belle poule noire dodue et atterrit dans la paille, sa proie sous le bras. Elle se releva aussitôt en tenant fermement le volatile caquetant. Elle s'apprêtait à lui tordre le cou d'un geste décidé quand, à l'intérieur, une cloche retentit.

Tiens.... Qu'est-ce...? De la visite? Un client?

En soupirant, la jeune femme jeta un regard goguenard à la poule affolée.

Toi, ma belle... Tôt ou tard tu passeras à la broche... mais pour l'instant, je te laisse la vie sauve... file!

Attala lacha son dîner qui se réfugia auprès de ses congénères en caquetant sa réprobation.
En entrant dans la salle commune, l'aubergiste vit une de ses connaissances de taverne, Langededouceur.

Bonjorn Messer Lange, heureuse de vous voir céant! Que me vaut vostre visite?
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Langededouceur
lange sourit en voyant Attala.

Ben! je ... passait dans le coin... et je voulais voir votre taverne


Un peu gené


Je vous est apporter quelque chose

Lui tends un paquet

Lange sourit timidement
Attala
Etonnée, Attala regardait le paquet que lui tendait Langededouceur.
Elle le connaissait depuis un certain temps et lui avait rendu service à l'occasion. Quelques jours auparavant ils avaient même causé religion et aristotélisme ensemble, en taverne.

Un présent? Pour moi? Mais je... C'est trop aimable de vostre part Messer Lange...

L'aubergiste s'essuya les mains sur son tablier avant de s'avancer pour prendre le paquet... qui se révéla plutôt lourd. Avec précautions, elle le posa sur la table la plus proche et défit la corde qui fermait le parchemin grossier pour déballer....

Des.... des livres!! Oh....

Du bout des doigts, Attala effleura la couverture de cuir du premier ouvrage. C'était là un présent...inattendu! Elle n'avait jamais vu de livre chez son père mais à l'abbaye, Frère Isaac lui avait apporté une fois une copie du Livre des Vertus dont il avait tourné les pages de papier. Elle y avait observé, fascinée, les enluminures qui ornaient les écrits racontant la vie de Christos.
Mais là... il s'agissait de deux livres reliés!... De plus en plus étonnée, la jeune femme se tourna vers Langededouceur qui attendait visiblement une réaction de sa part. De la main, elle l'invita.

Prenez place près de moi Messer Lange... et expliquez-moi la raison de ce généreux présent... Je suis très honorée... mais je ne sais ...si je peux l'accepter!
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