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[RP] 5 fruits et légumes par jour

Cassandre_
Ouvert à qui veut, bien entendu


Il avait parlé de son souhait d’aller faire éventuellement un tour. Et la Blonde avait dit qu’elle était d’accord. Pensez donc. Elle avait un peu de mal à s’acclimater à Limoges. Pourtant la Blondinette venait d’une capitale. Mais parfois Cassandre ne pouvait pas nier qu’elle se sentait un peu seule, elle qui avait été habitué à toujours être largement entourée. Cependant, la jeune fille ne voulait pas le montrer au Comte. Par fierté sans doute un peu et aussi pour qu’il ne la pense pas faible. Bien qu’indéniablement, elle l’était par moment, comme tout être humain normalement constitué.

Et puis, il y avait eu cette histoire avec cet homme, qui l’avait un peu fragilisé, en bonne adolescente qui se posait des tas de questions, qu’elle était. Alors oui, voir autre chose ne pouvait lui faire que le plus grand bien. Et quoi de mieux que le verger, malgré la fraicheur de cette journée qui s’annonçait ensoleillée malgré tout ?

Avec sa bonne humeur habituelle, elle avait préparé ses affaires pour la journée. Aujourd’hui la Blonde irait conquérir le verger. Du moins espérait-elle. Elle avait pu affiner une tactique à Lyon pour cueillir aisément les fruits. Ne restait plus qu’à voir si elle avait su garder la main. Mais avant de l’essayer, il fallait déjà qu’elle s’assure d’un détail. Elle frappa donc à la chambre de Gailen.

Votre Grandeur ? J’suis prête !
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Gailen_d_arduilet
Parfois, une simple discussion tavernesque au coin d'un verre pouvait avoir des conséquences irrationnelles. C'est ainsi que le Comte de Meymac s'était retrouvé à discuter de fruits avec la maire de Limoges. C'est ainsi qu'il avait pris la route de Rochechouart le soir même. C'est ainsi que la blondinette nommée Cassandre l'avait accompagné malgré sa peur farfelue d'éventuels brigands réputés actifs entre la capitale et la ville fruitière.
Le voyage s'était passé sans encombres et ils avaient facilement trouvé une auberge. Le comte était tombé très vite endormi et le matin venu ne s'était pas réveillé. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus voyagé sans sa suite. Se retrouver ainsi loin de chez lui avec pour seule compagnie, celle de sa jeune amie le déstabilisait quelques peux. La disparition de Marguerite se faisait ressentir et le comte n'avait plus l'habitude de se réveiller sans l'aide de la jeune bonne.
C'est donc un Gaïlen en plein rêves fruités qui fût réveillé par la voix de la Castelléo. Un rêve ou à défaut d'avoir la banane, puisque le climat limousin ne s'y prêtait pas, il avait la pêche. Un rêve ou les pommes et les poires du verger s'empilaient dans son grand panier au plus grand plaisir du comte. C'est que la chose pouvait sembler banale pour les simples quidams mais pas pour un "bien né". Travailler de ses mains n'était pas chose courante pour l'héritier et cette idée le perturbait.

Sursautant il répondit.

Non, je ne suis pas prêt ! Qu'attendez vous pour faire votre office? Dois-je m'habiller seul ?

Il reprit alors ses esprits, se rappelant qu'il n'avait emmené personne et qu'il venait d'inviter sa blonde mutli-tâche à venir l'habiller. Il se mit a rougir et reprit en catastrophe :

Allez me chercher mon petit déjeuner n'etrez p...
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Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
Cassandre_
En attendant un signe de vie, Cassie imaginait que le Comte serait de mauvaise humeur. Devoir mettre la main à la patte pour cueillir des fruits, l’adolescente se doutait bien que ça ne serait pas son passe-temps favoris. Pourtant cela pouvait être agréable et même complice.

Alors lorsqu’elle l’entendit râler comme il savait si bien le faire, et quémander de l’aide, l’amie se transforma en employée modèle et sans plus attendre entra dans la chambre pour s’exécuter. Mais bien sûr, dans son esprit pas tout à fait réveillé, la Blondinette n’imaginait pas un seul instant voir l’Arduilet dans le plus simple appareil. Non, forcément qu’il lui demandait d’entrer pour venir l’aider à assortir ses vêtements de façon à ce qu’il reste élégant.

Lorsque la dernière phrase de Gailen fut prononcée, Cassandre avait déjà donc ouvert la porte. Et lorsqu’elle le trouva planté au milieu de la pièce, constatant qu’il était loin d’être prêt, le rouge lui monta aux joues et son réflexe fut de se cacher les yeux. Non pas qu’il était vilain à regarder, au contraire. Et de bredouiller un :

Je… je suis désolée Votre Grandeur… j’ai cru entendre que vous m’invitiez à entrer.

Et de rester immobile porte fermée de la chambre dans son dos. Elle n'osait plus rien faire sans qu'il lui demande. Toujours aveugle, elle enchaina pour cacher son malaise.

Le petit déjeuner devrait être prêt sous peu.
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Gailen_d_arduilet
Eh voilà comment en quelques pas on pouvait transformer un comte arrogant en jouvencelle effarouchée. Gaïlen devint rouge de honte et empoigna sa cape qui trainait sur une chaise (ben oui imaginez le désordre dans la chambre sans Marguerite pour tout ranger derrière l'héritier.) pour se cacher derrière comme un soldat se réfugie derrière son bouclier sous une pluie de flèches. Il ne vit pas le manège de Cassie qui se cacha les yeux et se préserva de certaines visions d'horreur en ressortant. Mais la savoir dehors le rassurait dans son égo, lui qui aimait faire preuve de prestance semblait quelques peu déstabilisé de se retrouver ainsi en position de faiblesse devant la blonde. Pourtant en des circonstances plus favorables, son esprit retord d'adolescents en manque de sensations aurait certainement pu rêvasser à une suite plus lubrique. Imaginez si c'était lui qui avait trouvé la Castelléo dans le plus simple appareil.

Mais heureusement, la jeune femme était totalement sainte (d'esprit) à ses yeux et il se disait qu'elle avait simplement du être surprise par la scène. Il lui répondit donc à travers la porte.

Ne vous inquiétez pas, attendez moi à la salle à manger. Nous prendrons le déjeuner ensembles.

Et il se dépêcha donc de s'habiller, tentant de sortir cet événement de son esprit. On pourrait croire que se vêtir seul serait une épreuve, mais même s'il avait pris l'habitude de se faire aider, ses nombreuses années chez les moines lui avaient donné une certaine autonomie. C'est donc parfaitement vêtu d'une tenue pratique qu'il rejoignit son amie dans la salle à manger. En s'asseyant, il noya le poisson par un :

Alors, vous avez déjà pratiqué la cueillette ?
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Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
Cassandre_
Elle avait fini par quitter l’antre du Comte. Retrouver ses esprits, c’était un peu compliqué pour la Blonde qui avait fait une découverte sur la constitution masculine. Non pas qu’elle n’y connaissait absolument rien. Mais là, le constater de ses yeux, y’avait de quoi donner des chaleurs à une pucelle.

Sans se faire prier, la Blondinette prit donc la direction de la salle afin que l’aubergiste commence à dresser la table pour le petit déjeuner. Elle savait que Gailen avait un petit faible pour les brioches de Marguerite. Ne pouvant lui en fournir, la Blonde avait cependant écumé quelques boulangeries pour lui en trouver qui y ressemblait en goût. Sans doute que l’attention passerait à la trappe mais ce n’était pas important.

Le Brun la rejoignit rapidement et elle ne put s’empêcher de laisser ses émeraudes détailler la tenue qu’il portait. Si bien que ses joues se colorèrent à nouveau, cette fois plus subtilement. A sa question pour sauver les apparences, Cassie lui sourit.

Il y a un verger à Lyon. Alors oui, j’ai souvent passé mes journées là-bas. Etre perchée sur une échelle j’ai l’habitude. Parfois avec des amis nous grimpions même sur les branches. On faisait parfois des concours à celui qui grimperait le plus haut ou qui cueillerait le plus de fruits. D'ailleurs ca pourrait être marrant de le tester avec vous.

Son visage c’était illuminé en lui racontant cela. Rien de tel que des souvenirs de chez soi, pour vous remonter la pêche.
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Gailen_d_arduilet
Le Comte rejoignit donc la blonde dans la grande salle à manger. La table était bien garnie: du pain, de la brioche, de la tarte et des fruits, le repas serait bon et plein de forces pour la journée. Il vit bien que la blonde le regardait de bas en haut mais feint de ne pas s'en rendre compte. Que pouvait-elle bien regarder ainsi ? Était-ce la vision de son corps nu quelques minutes plus tôt qui la rendait si curieuse? C'est vrai que lui s'imaginait souvent le corps nu des jeunes filles sous leur jupe et rêvassait sur cette improbable découverte. S'imaginant leurs formes suivant les courbes que leurs tenues laissaient deviner. Mais en était-il de même pour les jeunes filles ?

Tout en se servant une bonne assiette, il l'écouta et s'amusa de ses réponses, en oubliant presque la scène précédente.

Voulez vous me mette au défi ? Si c'est un concours que vous me proposez, il va falloir qu'il y ai un prix à la clé.

Croquant sa brioche, il ajouta :

Cette auberge fait de l'excellent pain. Il faudra que l'on note l'adresse !
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Cassandre_
Elle le regardait se régaler tout en mangeant du pain avec du miel. De loin son repas matinal préféré avec quelques fruits et du lait. Cela lui rappelait aussi de bons souvenirs, comme lorsqu’elle faisait avec sa mère une tarte aux pommes avant de la manger parfois encore tiède. Car aussi surprenant que cela puisse paraitre, le Chevalier était aussi un fin cordon bleu.

Elle opina du chef, faisant bouger ses boucles blondes lorsque le Comte lui parla de noter l’adresse de l’auberge. Bien sûr que Cassie n’y manquera pas, à un moment plus propice. Elle vida sa bouche et sourit, amusée de voir le Brun se prendre au jeu du concours.

Un prix dites-vous ? Qu’avez-vous en tête ?

La Blonde semblait tout à coup bien songeuse, plissant le nez à certaines idées saugrenues. Mais avant toute chose, elle était curieuse de connaitre ce qu’il avait à proposer.
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Gailen_d_arduilet
Tout en mangeant de bon cœur il s'amusait des expressions que prenait le visage de la blonde. Visiblement, ça turbinait dans la caboche de la Cassie. Gaïlen ne savait pas vraiment ce qu'elle pouvait bien penser, lui était serein. Il profitait simplement de ce moment de détente seuls, sans soucis, juste le plaisir de vivre ou une simple tarte peut devenir presque jouissive.

Mais je n'ai rien en tête. C'est vous qui avez parlé de concours. Moi je dis, simplement, qu'un concours sans prix ça ne compte pas. Sans enjeu la compétition est bien moins amusante ne trouvez vous pas ?

Il aurait bien ajouté que seules les filles avaient continuellement des trucs tordus en tête et que les hommes étaient bien moins compliqués, leurs pensées cachées se résumant souvent à des désirs charnels, mais préféra se taire .
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Cassandre_
La Blonde était amusée par la réponse typiquement masculine que le Brun lui fit. Ou l’art et la manière de se défiler l’air de rien. Elle prit un bout de brioche, puis pencha légèrement la tête sur le côté gauche, comme pour essayer de mieux lire en lui.

Oh, en ce cas ! Si j’vous mets au défi, vous pourriez par exemple accepter de passer toute une semaine dans mon monde, relativement simple, oubliant certaines barrières ? Au cas où vous perdriez, j’entends bien.

Le sourire qu’elle arborait et son regard se firent mutins. La Blondinette était amusée de la future réaction. Cependant, Cassandre lui offrit une échappatoire en reprenant son sérieux lorsqu’elle changea de sujet.

Je pense profiter de notre séjour pour faire ma pastorale à distance.

Phrase banale lancée à un ami, qui ressemblait toutefois à un début de confession sur ce qu’elle ressentait depuis quelque temps.
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Gailen_d_arduilet
Votre monde ? Que devrais-je faire ? Porter une robe et me faire des boucles ?

Mais la blonde changeait déjà de sujet. les femmes et leur, fameuse, "polyvalence". Ou comment vous parler de religion au milieu d'un pari fruto-sportif.

Vous comptez donc embrasser la foi par correspondance ? Vision intéressante.

Il était bien placé pour parler le petit Comte. Lui, qui lors de son premier séjour limougeaud avait multiplié les courriers avec l’archevêque de Malines afin de faire avancer le sujet de son baptême. Mais la mémoire a ses limites et le comte qui se veut si pieu sait souvent être d mauvaise foi.
Il marque un temps d'arrêt pour reprendre son plus beau sourire et reprend :

Et moi, je gagne quoi si vous perdez ? Parce que bon, c'est bien de rêver mais ....
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Cassandre_
Cassandre rit de bon cœur, bien que le plus discrètement possible lorsque Gailen parla de robe. Elle l’imaginait en fille.

Je ne doute point que la houppelande vous aille à merveille, mais je ne pense pas que je pousserais le vice jusque-là. Je pensais plutôt vous faire vivre la dure semaine d’un roturier.

Ses émeraudes n’avaient pas quittées ses pupilles. Puis elle fit à nouveau un crochet sur le sujet sérieux de la foi.

Ma mère m’avait confié à un de ses plus proches amis qui est prêtre. Il m’a déjà enseigné quelques bases lorsque j’étais plus jeune. Seulement j’étais trop petite pour pouvoir passer ma pastorale. N’étant pas Limougeaude, je suppose qu’on ne voudra pas de moi pour la faire ici. Alors autant que je m’adresse directement au diocèse de Lyon. Et puis qui sait, peut-être que je reverrais le Père Alexandre.

Le Comte ne le savait pas, mais à ses 8 ans, la Blonde avait logé durant quelques mois au presbytère avec le curé. Le regard se fit mutin à la dernière question.

Qu’est-ce qui vous inspirerez ? Parce que là bizarrement je n'ai pas d'idée…

Et un sourire angélique, et un.
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Gailen_d_arduilet
Sur un ton provocateur il répondit:

Oh mais si ce n'est que cela, je suis votre homme ...enfin vous me comprenez. Vous ne croyez quand même pas que je vais être effrayé à l'idée de mener pendant une semaine votre vie de pauvre martyre ? Je pense même que si vous l'aviez demandé gentiment, voire habilement, vous n'auriez même pas eu besoin de me défier pour que j'accepte. Tant que vous ne me demandez pas de me déshonorer.

Il écouta ensuite le chapitre religieux et ne put que hocher la tête en signe d'accord.

La foi est importante, et je suis heureux que vous cherchiez à rejoindre les rangs des fidèles.

Puis :

Ah non, c'est trop facile. Puis ce serait arrogant et prétentieux de choisir moi-même ma récompense. Je préfère laisser le soin à l'organisatrice de proposer un prix alléchant au concurrent qu'elle veut défier.
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Cassandre_
La Blondinette ne répondit pas à la provocation. Elle se contenta de sourire et d’écouter ce qu’il avait à dire. Comme quoi, ça lui arrivait d’être calme et d’oublier son effronterie qui l’aurait sans doute poussée à dire au Comte que c’était un imbécile qui avait une vue sur la roture bien loin de la réalité.

Cassie resta silencieuse un instant, cherchant le gage qu’elle pourrait faire si jamais elle perdait. Le problème étant que la Blonde était déjà à son service, elle ne voyait pas vraiment ce qu’elle pouvait lui proposer de plus. Les gages du genre, courir toute nue autour de la fontaine de la place du village n’étant pas franchement son truc. La seule chose qu’elle pourrait lui offrir et qu’il n’a pas pour l’heure la concernant, ce serait un baiser. Mais ça Cassandre était loin d’être convaincue que cela provoque l’effet escompté. Et puis si jamais elle lui proposait cela, Gailen imaginerait sans doute qu’elle avait fait exprès d’entrer dans sa chambre, alors que c’était réellement un malentendu. Devenir toute lisse et obéissante ? Elle lui avait déjà proposé lors d’une pseudo remontrance et il avait refusé.

Puisque le plan B n’avait pas fonctionné, la Blonde opta pour le plan C : le repli. Pas très téméraire sur ce coup, il est vrai. Mais le fait de travailler pour lui compliquait les possibilités dans son esprit d’adolescente. Surement à tort.

Eh bien, là je ne vois vraiment pas. Vous avez déjà obtenu de moi, tout ce que vous vouliez, non ? Je crains qu’il faille oublier ce concours. Dommage. A moins que vous aillez quelque chose à me proposer.

Ou comment lui faire comprendre que s’il voulait autre chose, il n’avait pas été assez clair. Le petit déjeuner terminé, il était temps pour eux de se rendre au verger.
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Gailen_d_arduilet
Vous avez déjà obtenu de moi, tout ce que vous vouliez, non ?

Voila donc la phrase clé. Que pouvait-il y répondre. Un simple ado en manque de découvertes aurait certainement sauté maladroitement sur l'occasion. Mais les choses étaient brouillées dans l'esprit du comte. Certes Cassandre était une jeune fille qu'il trouvait jolie. Certes elle ne le laissait pas indifférent, même s'il aurait bien préféré se trouver dans la position du voyeur plutôt que de l'exhibitionniste. Certes, ses hormones le travaillaient et malgré ses premières expériences plus ou moins conclues, son corps lui réclamait de goûter bien plus aux femmes. Mais, cette petite était différente. S'il lui pardonnait bien des choses , bien des attitudes, bien des remarques, ce n'était pas innocent. Gaïlen ne croyait pas à l'amour, qu'il trouvait futile et inutile, mais Gaïlen croyait à l'amitié et voilà bien le hic. Des amis on en avait peu, et même si son ami était une amie il ne pouvait se résoudre à mettre ceci en péril. Bien-sur avec un peu de charme et de stratégie féminine elle aurait bien vite fait de le faire succomber, mais lui ne provoquerait pas ce qu'il ne pourrait contrôler.

Il chercha donc dans son esprit retord comment résoudre cette affaire sans donner l'impression de fuir devant un défi.

Ce n'est pas très original mais disons que le gagnant choisi l'auberge de ce soir et le perdant offre le repas .

Tout en prononçant ces mots il l'emmena vers le verger.
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Cassandre_
Ils avaient joliment esquivé l’ambiguïté de leur relation. Ce non-dit que l’autre pouvait parfois percevoir dans le regard mais dont le moment de faiblesse était vite masqué. Alors Cassie ne tenta pas de creuser comme elle aimait le faire parfois. Ils s’en sortaient du bourbier dans lequel ils étaient en train de s’enliser. Elle avait attelé mini Storm afin que celui tire la charrette dans laquelle était posé le matériel dont ils avaient besoin.

Très bien, allons-y pour ça ! Topez là !

La Blonde lui offrit un sourire radieux mais aussi mutin tout en tendant sa main vers le Comte, paume vers le ciel. Une idée lui trottait déjà dans la tête. Elle aurait tendance à vite retomber sur ses pattes la Blondinette ? Noooon si peu. Lorsqu’ils arrivèrent sur place, elle tenta scruta avec attention certains arbres, cherchant l’endroit idéal. Et puis elle se tourna soudainement vers Gailen.

Et elle intervient quant au juste, cette balade romantique dont vous m’aviez parlé ?
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