Umbra
- Dans ce bas monde, il y a des gens dont la présence dérange. Ces derniers ne devraient jamais naître et pourtant, ils sont bel et bien là. On cherche alors à étouffer leur existence de quelques manières quitte à payer le prix fort. Ce que le monde ignore, cest que ces êtres nont rien demandés et ce que ces derniers ne savent pas, cest quils sont redoutés. Leurs apparitions peuvent briser des mariages, des familles, des alliances et réduire à néant les plus grands
-
[Le 12 Février 1445, au milieu des terres bretonnes]
Cétait une nuit plutôt douce pour la saison malgré les flocons qui tombaient en abondance sur le hameau. Le village semblait endormi quand des bruits de sabots étouffés résonnèrent à travers les rues défoncées. Deux pur sang jaillirent soudainement à lorée du patelin et senfoncèrent avec aisance à la lisière de la forêt bordant la bourgade. Leurs cavaliers drapés de noir tenaient un flambeau à la main afin déclairer leur chemin.
Tout le monde savait que derrière la densité darbres se cachait le logis de la dicte "Sorcière". Peu dhabitants osaient franchir le bois pour lui rendre visite : les plus téméraires étant les enfants curieux de la véracité des rumeurs qui courraient sur cette recluse. On racontait que plusieurs nuits par semaine, le "Cavalier Noir" frappait à sa porte: certaines versions supposaient que cétait un serviteur du Sans-Nom et dautres affirmaient que cétait lui en personne. En tout cas, il finissait toujours par entrer et on percevait leurs rires démoniaques par delà les plaines. Si tous entendait le "Destrier des Ténèbres" traverser le village, personne ne savait quand il repartait. Là encore, limagination des badauds était débordante.
En vérité, par-delà la végétation résidait Rosa Corleone de la grande Famiglia1. Loin du brigandage qui faisait la renommée de sa lignée, la jeune femme sétait installée au fond de la Bretagne. Son isolement et son attrait pour la nature lui avait donné la réputation de "Sorcière".par les résidents du coin. Le mystérieux hussard, quant à lui, nétait autre que le richissime et détesté armateur Yves Lisreux. Ce dernier excellait dans lart de masquer son identité aux yeux dautrui quand il le souhaitait. Mouillé jusquaux coudes dans moult magouilles, il avait le don pour ne jamais se salir les mains ni entacher sa notoriété.
Cette nuit-là derrière leurs chaumière barricadées, les bretons attendirent le terrible passage de celui-ci avant de reprendre paisiblement leur soirée sans songer une seconde à ce quil se passait de lautre coté de la pinède.
Les deux silhouettes descendirent de leur monture respective et les attachèrent au tronc dun arbre nu. Lun des profils avait lair dêtre aussi svelte et élégant que lautre paraissait imposant et grossier. Le plus petit dune taille raisonnable tout de même- frappa à lhuis de la maisonnée couverte de lierre tandis que lautre restait en retrait dans son dos. La porte souvrit et dans lencadrement de cette dernière apparut une dame blonde comme les blés et aux iris ambrés. Son regard doré redessina lombre face à elle alors que ses lèvres charnues sétirèrent en un large sourire :
Oh mi amo sexclama t-elle dune voix teinté dun fort accent italien avant de remarquer la seconde présence. Cest alors quelle baissa la tête et recula dans la salle afin de les laisser entrer. Son attitude se fit plus distante et son ton varia instinctivement, se faisant bien plus respectueux:
Buonasera signori 2 Jespère que le trajet fut agréable
Le premier homme prit rapidement son aise et détacha sa cape de cuir, révélant une toilette luxueuse. Il jeta le vêtement sur la table au centre de la pièce avant de balayer celle-ci de son regard noir. Tout en restant sur le pas de la porte, le deuxième retira simplement sa capuche, dévoilant un faciès écrasé à lair simplet surmonté dune brosse rousse.
La "Sorcière", qui navait rien du physique caricatural que les campagnards lui attribuaient, dévisagea le colosse avant de reporter son attention sur le bourgeois devant la cheminée. Après avoir retiré ses gants, le Lisreux tendit ses mains vers les flammes avant de briser le silence pesant:
Rose, je te présente Albin, mon homme de main. Cest un homme de confiance en plus dêtre muet.
A ces dires, la Corleone ne sut si cela devait la rassurer ou linquiéter davantage. Elle se rapprocha à son tour du feu et murmura :
Mais Est-il au courant pour enfin de ?
Bien évidement , trancha-t-il presque sévèrement. LItalienne se redressa donc et demanda poliment:
Puis-je vous servir un verre de chouchen, signori ?
Bien que le géant naurait surement pas refusé une goutte dalcool pour se réchauffer du long voyage, le bourgeois répondit sèchement :
Non, merci Rose. Venons en aux faits, il me reste bien des affaires à régler.
Le muet réprima une moue vexée quand son employeur se retourna vers son interlocutrice. Ses bottes, dexcellente facture, claquaient lentement les lattes de bois tandis quil contournait la table afin de faire le tour de lunique pièce du logis. Ses yeux perçants détaillaient chaque objet rencontré et lanalysait, sans doute à la recherche dindices. Un rictus fendit sa bouche quand son regard se posa sur la couche. Emmitouflé dans une couverture, un nouveau-né langé dormait innocemment. Avant quYves ne se baisse pour lobserver de plus près, Rosa expliqua :
Voilà deux jours quelle est née
- As-tu enfanté seule ?
Lintonation trahissait une certaine curiosité même si dans le fond, lArmateur se fichait royalement des réponses comme son attitude détachée en témoignait.
- Si 3
- As-tu crié en le mettant au monde?
- E una ragazzina, signore.4
- Parles donc en françois, Rose ! Je ne comprend rien à ton charabia.
Les ambres de la jeune femme fixèrent dun air de reproche le brun dont lattention était rivée sur lenfançon.
Je vous disais que cest une petite fille, signore.
- Comment las-tu nommé ?
- Ombeline.
- Hum Excellent choix, Rose.
Lhomme contempla un instant le nourrisson puis sortit de sa fascination tout en se relevant. Ce nétait pas son premier fruit mais celui-ci était défendu par les liens sacrés du mariage qui lunissait à une autre.
- Portera-t-elle votre nom, signore ?
- Mon nom ? Cest une bâtarde, bien sûr que non, voyons
- Ma 5
- Mais quoi ?
- Cest votre fille Puis je nai pas les moyens de lélever seule, signore. Elle sera comblée dans votre famille
- Si tu nes pas capable de léduquer, pourquoi las-tu mise au monde ?
Pour appuyer ses propos, le Lisreux lança un regard sévère en direction de la blonde, la défiant dajouter un mot de plus. La bouche lippue se pinça en signe de résignation et le bourgeois conclut par un bref :
- En ce cas, tue-la.
Les yeux de la Corleone sécarquillèrent, simprégnant dun profond désespoir et quand son corps lui permit à nouveau de sexprimer, elle supplia :
- No, ve ne supplico, signore !6 Tout mais pas ça ! Ce nest quune bambina7 ! Elle a tant à vivre, à découvrir Je vous en prie, signore.
Yves ne semblait pas affecter par les jérémiades de litalienne et les sanglots qui suivirent ses paroles lirritèrent davantage.
- Une enfant ?! Un rejeton, oui ! Une bâtarde qui na pas la place en ce monde !
Le "Cavalier Noir" vociféra à en réveiller le bébé. Aux cris stridents de lenfant, il éructa :
- Albin, fais la taire !
Le colosse, effacé jusquà présent, réagit à lordre et sempara du nouveau-né tandis que sa mère, éplorée, agrippait le géant, limplorant de le lâcher. Le roux lécarta dun geste de la main et sortit de la maisonnée avec le nourrisson.
-No ! No, signore ! Vous ne pouvez pas faire cela! Cest votre fille ! Elle se nomme Ombeline Lisreux quoi que vous décidiez !
En fureur, lArmateur gifla Rosa pour la faire taire et se plaça dos à la porte afin quelle ne tente pas de retrouver Albin.
Dehors, le muet dévisageait le bébé qui brayait. Il essuya les larmes de lenfant puis senfonça davantage dans les bois. Après quelques mètres, le nouveau-né sétait rendormi au creux des bras de lhomme de main.
Si ce dernier navait pas de voix, cela ne voulait pas dire quil navait pas de cur. Au contraire, il était très sensible aux enfants sachant pertinemment quil nen aurait jamais de descendance. Pour tout lor du monde, ce mercenaire lassé ne tuerait pas la vie dun innocent. A labri des regards indiscrets, il bâillonna à contre cur le nourrisson et le glissa maladroitement dans la sacoche de sa monture. Pour plus de crédibilité, le colosse sentailla même la jambe et se badigeonna les mains avec. La nuit, son employeur ne remarquerait surement pas la blessure.
Une fois que son plan semblait assez certain, il revint dans la maisonnée, ensanglanté et fit signe au brun que tout était réglé. La "Sorcière", en voyant létat dAlbin, devint hystérique et se jeta sur lui en hurlant :
Assassino ! Perché?! Il Signore Dio ! No ! Assassino ! Ombeline ! Mia cara ! Assassino !!![b]8
Le Lisreux, excédé, fit signe discrètement au mercenaire de mettre un terme à toute cette agitation et le colosse exécuta. Il plaqua son énorme main sur la bouche de la jeune femme et légorgea rapidement, proprement.
[bAssas
Tandis que le corps de la blonde gisait à terre baignant dans son propre sang, les deux hommes se rhabillèrent et remontèrent en selle comme si de rien nétait. Le bourgeois nota tout de même avec une pointe de cynisme et de condescendance envers son homme de main:
La bougresse navait pas si mal choisi le prénom du rejeton Ombeline vient du latin "Umbra" qui veut dire "Ombre", assez ironique pour une bâtarde qui doit rester dans le secret, non ?
[Cara bella, cara mia bella!
Mia bambina, o ciel!
Ché la stimo...
Ché la stimo.
O cara mia, addio!]9
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Mode tamago pour quelques temps...
[Le 12 Février 1445, au milieu des terres bretonnes]
Cétait une nuit plutôt douce pour la saison malgré les flocons qui tombaient en abondance sur le hameau. Le village semblait endormi quand des bruits de sabots étouffés résonnèrent à travers les rues défoncées. Deux pur sang jaillirent soudainement à lorée du patelin et senfoncèrent avec aisance à la lisière de la forêt bordant la bourgade. Leurs cavaliers drapés de noir tenaient un flambeau à la main afin déclairer leur chemin.
Tout le monde savait que derrière la densité darbres se cachait le logis de la dicte "Sorcière". Peu dhabitants osaient franchir le bois pour lui rendre visite : les plus téméraires étant les enfants curieux de la véracité des rumeurs qui courraient sur cette recluse. On racontait que plusieurs nuits par semaine, le "Cavalier Noir" frappait à sa porte: certaines versions supposaient que cétait un serviteur du Sans-Nom et dautres affirmaient que cétait lui en personne. En tout cas, il finissait toujours par entrer et on percevait leurs rires démoniaques par delà les plaines. Si tous entendait le "Destrier des Ténèbres" traverser le village, personne ne savait quand il repartait. Là encore, limagination des badauds était débordante.
En vérité, par-delà la végétation résidait Rosa Corleone de la grande Famiglia1. Loin du brigandage qui faisait la renommée de sa lignée, la jeune femme sétait installée au fond de la Bretagne. Son isolement et son attrait pour la nature lui avait donné la réputation de "Sorcière".par les résidents du coin. Le mystérieux hussard, quant à lui, nétait autre que le richissime et détesté armateur Yves Lisreux. Ce dernier excellait dans lart de masquer son identité aux yeux dautrui quand il le souhaitait. Mouillé jusquaux coudes dans moult magouilles, il avait le don pour ne jamais se salir les mains ni entacher sa notoriété.
Cette nuit-là derrière leurs chaumière barricadées, les bretons attendirent le terrible passage de celui-ci avant de reprendre paisiblement leur soirée sans songer une seconde à ce quil se passait de lautre coté de la pinède.
Les deux silhouettes descendirent de leur monture respective et les attachèrent au tronc dun arbre nu. Lun des profils avait lair dêtre aussi svelte et élégant que lautre paraissait imposant et grossier. Le plus petit dune taille raisonnable tout de même- frappa à lhuis de la maisonnée couverte de lierre tandis que lautre restait en retrait dans son dos. La porte souvrit et dans lencadrement de cette dernière apparut une dame blonde comme les blés et aux iris ambrés. Son regard doré redessina lombre face à elle alors que ses lèvres charnues sétirèrent en un large sourire :
Oh mi amo sexclama t-elle dune voix teinté dun fort accent italien avant de remarquer la seconde présence. Cest alors quelle baissa la tête et recula dans la salle afin de les laisser entrer. Son attitude se fit plus distante et son ton varia instinctivement, se faisant bien plus respectueux:
Buonasera signori 2 Jespère que le trajet fut agréable
Le premier homme prit rapidement son aise et détacha sa cape de cuir, révélant une toilette luxueuse. Il jeta le vêtement sur la table au centre de la pièce avant de balayer celle-ci de son regard noir. Tout en restant sur le pas de la porte, le deuxième retira simplement sa capuche, dévoilant un faciès écrasé à lair simplet surmonté dune brosse rousse.
La "Sorcière", qui navait rien du physique caricatural que les campagnards lui attribuaient, dévisagea le colosse avant de reporter son attention sur le bourgeois devant la cheminée. Après avoir retiré ses gants, le Lisreux tendit ses mains vers les flammes avant de briser le silence pesant:
Rose, je te présente Albin, mon homme de main. Cest un homme de confiance en plus dêtre muet.
A ces dires, la Corleone ne sut si cela devait la rassurer ou linquiéter davantage. Elle se rapprocha à son tour du feu et murmura :
Mais Est-il au courant pour enfin de ?
Bien évidement , trancha-t-il presque sévèrement. LItalienne se redressa donc et demanda poliment:
Puis-je vous servir un verre de chouchen, signori ?
Bien que le géant naurait surement pas refusé une goutte dalcool pour se réchauffer du long voyage, le bourgeois répondit sèchement :
Non, merci Rose. Venons en aux faits, il me reste bien des affaires à régler.
Le muet réprima une moue vexée quand son employeur se retourna vers son interlocutrice. Ses bottes, dexcellente facture, claquaient lentement les lattes de bois tandis quil contournait la table afin de faire le tour de lunique pièce du logis. Ses yeux perçants détaillaient chaque objet rencontré et lanalysait, sans doute à la recherche dindices. Un rictus fendit sa bouche quand son regard se posa sur la couche. Emmitouflé dans une couverture, un nouveau-né langé dormait innocemment. Avant quYves ne se baisse pour lobserver de plus près, Rosa expliqua :
Voilà deux jours quelle est née
- As-tu enfanté seule ?
Lintonation trahissait une certaine curiosité même si dans le fond, lArmateur se fichait royalement des réponses comme son attitude détachée en témoignait.
- Si 3
- As-tu crié en le mettant au monde?
- E una ragazzina, signore.4
- Parles donc en françois, Rose ! Je ne comprend rien à ton charabia.
Les ambres de la jeune femme fixèrent dun air de reproche le brun dont lattention était rivée sur lenfançon.
Je vous disais que cest une petite fille, signore.
- Comment las-tu nommé ?
- Ombeline.
- Hum Excellent choix, Rose.
Lhomme contempla un instant le nourrisson puis sortit de sa fascination tout en se relevant. Ce nétait pas son premier fruit mais celui-ci était défendu par les liens sacrés du mariage qui lunissait à une autre.
- Portera-t-elle votre nom, signore ?
- Mon nom ? Cest une bâtarde, bien sûr que non, voyons
- Ma 5
- Mais quoi ?
- Cest votre fille Puis je nai pas les moyens de lélever seule, signore. Elle sera comblée dans votre famille
- Si tu nes pas capable de léduquer, pourquoi las-tu mise au monde ?
Pour appuyer ses propos, le Lisreux lança un regard sévère en direction de la blonde, la défiant dajouter un mot de plus. La bouche lippue se pinça en signe de résignation et le bourgeois conclut par un bref :
- En ce cas, tue-la.
Les yeux de la Corleone sécarquillèrent, simprégnant dun profond désespoir et quand son corps lui permit à nouveau de sexprimer, elle supplia :
- No, ve ne supplico, signore !6 Tout mais pas ça ! Ce nest quune bambina7 ! Elle a tant à vivre, à découvrir Je vous en prie, signore.
Yves ne semblait pas affecter par les jérémiades de litalienne et les sanglots qui suivirent ses paroles lirritèrent davantage.
- Une enfant ?! Un rejeton, oui ! Une bâtarde qui na pas la place en ce monde !
Le "Cavalier Noir" vociféra à en réveiller le bébé. Aux cris stridents de lenfant, il éructa :
- Albin, fais la taire !
Le colosse, effacé jusquà présent, réagit à lordre et sempara du nouveau-né tandis que sa mère, éplorée, agrippait le géant, limplorant de le lâcher. Le roux lécarta dun geste de la main et sortit de la maisonnée avec le nourrisson.
-No ! No, signore ! Vous ne pouvez pas faire cela! Cest votre fille ! Elle se nomme Ombeline Lisreux quoi que vous décidiez !
En fureur, lArmateur gifla Rosa pour la faire taire et se plaça dos à la porte afin quelle ne tente pas de retrouver Albin.
Dehors, le muet dévisageait le bébé qui brayait. Il essuya les larmes de lenfant puis senfonça davantage dans les bois. Après quelques mètres, le nouveau-né sétait rendormi au creux des bras de lhomme de main.
Si ce dernier navait pas de voix, cela ne voulait pas dire quil navait pas de cur. Au contraire, il était très sensible aux enfants sachant pertinemment quil nen aurait jamais de descendance. Pour tout lor du monde, ce mercenaire lassé ne tuerait pas la vie dun innocent. A labri des regards indiscrets, il bâillonna à contre cur le nourrisson et le glissa maladroitement dans la sacoche de sa monture. Pour plus de crédibilité, le colosse sentailla même la jambe et se badigeonna les mains avec. La nuit, son employeur ne remarquerait surement pas la blessure.
Une fois que son plan semblait assez certain, il revint dans la maisonnée, ensanglanté et fit signe au brun que tout était réglé. La "Sorcière", en voyant létat dAlbin, devint hystérique et se jeta sur lui en hurlant :
Assassino ! Perché?! Il Signore Dio ! No ! Assassino ! Ombeline ! Mia cara ! Assassino !!![b]8
Le Lisreux, excédé, fit signe discrètement au mercenaire de mettre un terme à toute cette agitation et le colosse exécuta. Il plaqua son énorme main sur la bouche de la jeune femme et légorgea rapidement, proprement.
[bAssas
Tandis que le corps de la blonde gisait à terre baignant dans son propre sang, les deux hommes se rhabillèrent et remontèrent en selle comme si de rien nétait. Le bourgeois nota tout de même avec une pointe de cynisme et de condescendance envers son homme de main:
La bougresse navait pas si mal choisi le prénom du rejeton Ombeline vient du latin "Umbra" qui veut dire "Ombre", assez ironique pour une bâtarde qui doit rester dans le secret, non ?
[Cara bella, cara mia bella!
Mia bambina, o ciel!
Ché la stimo...
Ché la stimo.
O cara mia, addio!]9
1 Famille
2 Bonsoir messieurs
3 Oui
4 C'est une petite fille
5 Mais...
6 Non, je vous en supplie !
7 Fillette
8 Assassin ! Pourquoi ?! Seigneur Dieu ! Non ! Assassin ! Ombeline ! Ma chérie ! Assassin !!!
9 Chère belle, ma belle chérie!
Mon bébé, oh ciel!
Je l'estime ...
Je l'estime.
O ma chérie, adieu!
2 Bonsoir messieurs
3 Oui
4 C'est une petite fille
5 Mais...
6 Non, je vous en supplie !
7 Fillette
8 Assassin ! Pourquoi ?! Seigneur Dieu ! Non ! Assassin ! Ombeline ! Ma chérie ! Assassin !!!
9 Chère belle, ma belle chérie!
Mon bébé, oh ciel!
Je l'estime ...
Je l'estime.
O ma chérie, adieu!
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Mode tamago pour quelques temps...