"Le ciel d'étain au ciel de cuivre
Succède. La nuit fait un pas.
Les choses de l'ombre vont vivre.
Les arbres se parlent tout bas.
Le vent, soufflant des empyrées,
Fait frissonner dans l'onde, où luit
Le drap d'or des claires soirées,
Les sombres moires de la nuit.
Puis la nuit fait un pas encore.
Tout à l'heure, tout écoutait.
Maintenant nul bruit n'ose éclore ;
Tout s'enfuit, se cache et se tait.
Tout ce qui vit, existe ou pense,
Regarde avec anxiété
S'avancer ce sombre silence
Dans cette sombre immensité.
C'est l'heure où toute créature
Sent distinctement dans les cieux,
Dans la grande étendue obscure,
Le grand Être mystérieux !"
Il est 21.35, la nuit commence à arrivée, doucement, perfide et traitre qu'elle est. Bientôt les rue seront obscures l'air sera froid et les gens chez eux ou dans leurs lits.
Alors que Morgan grimpait chez lui dans son carrosse avec seulement sa fille et qu'il prit la route de chez son amie, il n'était que 21.40. Son ventre criais famine mais il devait aller vérifier quelque chose. Quelque chose qui apprécierait mais en même temps détesterait. Quelque chose qu'il redoutait mais quelque chose qu'il imaginait.
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Depuis ses 20 ans, Morgan avait enchaîné les ébats amoureux, certains plus souvent que d'autre, certains qui nécessitait de la souplesse. Il avait eu comme crainte de devoir avoir un enfant de ses ébats amoureux non légitimes. Il ne voulait pas d'un bâtard car cela ferait tache et pour le bâtard et pour la famille. Il avait appris que l'un de ses ébats fut fructueux et qu'il avait une fille de 19 ans. Une fille apparemment blonde, jeune et fraîche tel une rose du matin.
Il n'en avait encore parler à personne et ne désirait le faire. Il avait une fille du nom de Elsa et c'est tout ce qu'il savait.
Il tapa sur le plafond du carrosse et ce dernier prit route vers là ou l'on sait. En route, Elisa posa les yeux sur son père et lui demanda avec toute la franchise et l'innocence du mondePère, Est-ce que je vais rentrée avec toi après le manger ?Il sourit. Il adorait entendre sa fille l'appelé Père et surtout "le manger" pour désigner le moment de se nourrir. Le matin c'était le Manger tôt, le midi, le manger froid et le soir le manger. Il adorait cela oui car Morgan était dévoué pour sa fille. Il lui sourit encore et fini par répondre.Et bien ma chérie, où irais-je sans toi ? Tu es une Black, cela signifie que tu es autant important que l'est ta maman. Sans vous deux je ne serais pas grand chose alors si je te perd, je serais la moitié de ce que je suis.De son visage innocent l'on pouvait lire qu'elle avait compris seulement qu'elle était une Black. Elle n'avait rien compris d'autre mais elle ne se gêna pas pour se lever et aller poser un baiser sur la joue de son père avant de s'asseoir et de lui sourire.
Morgan entrepris de faire passer le temps en faisant récité à sa fille une petite chanson. Celle que Élisa préférait.
Soudain, dans un demi suspens, le cocher s'arrêta. De son poids, l'on sentait qu'il descendait du carrosse et qu'il alla vers la porte. Là il l'ouvrit et c'est Élisa qui descendit la première sous prétexte que c'était une dame. Ô oui une très grande fille qu'elle était cette Élisa.
Puis Morgan descendit, prit la main de sa fille et alla devant la porte et frappa à l'aide de l'anneau disposé sur la porte.