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[RP]Notre petit nid d'amour au bord du lac

Hael
Hael rentra du travail et cria

MON AMOUR?Mon AMOUR?
OU ES TU?


Il arriva dans la cuisine et vit le mot sur la table,le parcouru

Citation:
Mon amour, je suis chez le médecin, rien de grave juste une rechute de la grippe d'Alexandrie, je ne rentrerai pas tard ne t'inquiètes pas !


Il partit en courant chez le médecin
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Asselyne_de_lavieu
Hael avait rejoint Lyne au cabinet médical où ils restèrent une nuit entière, lui à son chevet et Lyne évacuant peu à peu ses microbes grâce à l'essence curative du doyen Josuet et d'Emma. Au petit matin, après avoir remercié Emmaline, ils prirent la direction de leur maison. Le bébé allait arriver dans peu de temps, ce serait début mars avait dit Emma. Il sera en parfaite santé, la glairette ne l'ayant pas touché, prise à temps et soignée aussitôt. Elle angoissait de plus en plus, son amie Julie était partie sur Sémur avec la ferme intention d'y emménager à la grande tristesse de Lyne. Silvio son époux, était parti quelques temps chez les moines, Julie ne savait pas quand il allait en revenir. L'ambiance de Nevers ne lui plaisait plus et elle préférait quitter Nevers. Lyne en était fort chagrinée.

Il était temps de choisir un prénom pour leur enfant, Lyne et Hael se concertèrent et trouvèrent d'un commun accord, au cas où leur bébé serait un garçon le prénom, Childéric. Pour la fille c'était déjà plus compliqué, elle voulait un prénom qui sorte de l'ordinaire. Ils leur restaient encore quelques semaines pour le trouver. Hael était très pris ces derniers temps entre la maréchaussée et sa candidature pour les prochaines élections ducales, elle ne le voyait presque pas de la journée et quand il était de garde, elle passait ses nuits seule. Le fait d'accoucher seule, l'affolait. Elle se rendit à la bibliothèque de la ville, consulter les livres sur l'accouchement afin d'être prête au cas ou...

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Asselyne_de_lavieu
[Jeudi 28 février de l'an de Grâce 1462 : à la maison]

Hael avait emmené Lyne la veille, dans une des salles d’auscultation libre à Nevers par précaution car Lyne avait des contractions de plus en plus rapprochées. Heureusement qu'il lui tenait le bras pour qu'elle avance car elle avait un mal de chien tant elle souffrait. Le médecin l'ausculta et prédit la naissance d'ici deux à trois jours. Ils rentrèrent chez eux et elle monta s'allonger dans sa chambre. Hael restait à ses côtés et lui tenait la main. Il attendait souvent jusqu'à son endormissement puis partait travailler aux champs. Il ne pouvait plus la laisser seule. Hael préparait les repas, il cuisinait d'ailleurs très bien, elle adorait ça et en reprenait toujours deux fois, cela a du bon parfois...

Il fallait aller chercher Hannah, l'enfant n'allait pas tarder à naître. Hannah était une femme mûre, expérimentée, toujours disponible. Connue dans le village ou le quartier, elle a vu naître bien des jeunes mères et connaissait tous les secrets. C’est la matrone, la « bonne mère ». On l’appelle même pour laver les morts. Pas un métier, une vocation ; un service que l’on rend pour aider et pour vivre. Il irait demain matin, la chercher pour lui demander de rester quelques jours auprès d'elle et de mettre au monde leur enfant. Il n'était plus question de la laisser seule.

[Dans la soirée]

Asselyne, heureuse, s'était assoupie dans les bras d'Hael au terme d'une belle soirée en sa compagnie. A peine eut-il aidé la jeune femme à s'allonger sur le lit qu'elle tomba dans un lourd sommeil, fatiguée. Sa nuit fut plutôt agitée cependant, elle finit par glisser sur le côté se dégageant de la douce étreinte de son époux.

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Asselyne_de_lavieu
[Le lendemain matin très tôt]

Au petit matin, elle fut réveillée par de petits coups de pieds qui venaient de l'intérieur même de son ventre. L'enfant, embarrassé par cette position, lui affichait clairement son mécontentement. Elle s'obligea donc à ouvrir les yeux et s'assit doucement au bord du lit. Les trémoussements du bébé avaient enfin cessé. Profitant de ce calme qui n'allait pas durer, elle posa son regard sur son mari qui semblait toujours dormir à poings fermés.
Ne voulant pas le réveiller, il était encore trop tôt, elle se leva et se dirigea à pas feutrés vers le salon. Elle ajouta quelques bûches dans l'âtre de la cheminée et raviva le feu qui s'était étouffé pendant la nuit. Elle s'assit ensuite dans un des fauteuils qui faisait face à la cheminée. Passant doucement sa main sur son ventre, elle pouvait le sentir en elle, sa chaleur, les battements de son cœur... et elle commença à chantonner une petite chanson de sa voie claire, qui commença à résonner doucement dans le silence de l'aurore.
Il était tôt, certes, mais Lyne était debout et rien ne la ferait se rendormir, surtout pas avec la détermination avec laquelle le bébé lui tambourinait le ventre. Sa voix, sereine et agréable, eut pour effet de le calmer un moment, il est même possible qu’il se soit rendormi.

Profitant de ce répit, Lyne feuilleta, toujours assise confortablement dans le fond du fauteuil, le petit cahier où elle notait ses recettes. Ce matin, puisque le temps lui en était donné, elle allait préparer un petit quelque chose, histoire de faire plaisir à son homme.
Au bout de quelques minutes, elle trouva enfin son bonheur : elle allait faire du pain aux noix. Il en restait justement quelques-unes, c’est une bonne occasion pour les utiliser. Ces noix lui avaient été données par une voisine très gentille qui en avait bien trop pour elle toute seule et qui avait préféré les donner à ses voisins plutôt que de jeter l’excédant. Ce matin, elles allaient justement faire le bonheur de leur foyer.

Sans bruit, elle se leva, tentant de ne pas réveiller l’énergumène assoupis. Elle enfila un épais gilet de laine et sorti sur la terrasse caillouteuse. Le petit vent frais du matin était très agréable, l’herbe était déjà constellée de petites gouttelettes d’eau. Elle ouvrit la porte de la petite réserve, tout près du four à pain. C’est ici que sont entreposés les sacs de farine, les saucissons secs, les gros jambons, les barils de sel, mais aussi les tonneaux de bons vins. Rien à envier aux réserves des tavernes, c’est certain! Elle dégagea le plan de travail où s’empilaient un certain nombre d’ustensiles. Choisissant un petit bol en faïence, elle plongea sa main dans le bac de farine et en sorti une pleine bolée qu’elle étala sur le plan. Jaugeant au nez l’eau, le sucre, le sel, elle travailla tous ces ingrédients jusqu’à obtenir un bon pâton légèrement collant qu’elle plaça sous un torchon. Il fallait maintenant s’occuper des noix, après les avoir décortiquées et concassées, elle les ajouta à la pâte. Elle fila au dehors pour préparer les braises. Sous les piaillements des moineaux, le ciel violacé du petit matin avait fait place à de belles couleurs orangées, accompagnées du lever de soleil. Les braises étaient fin prêtes, elle enfourna son pain dans l’âtre fumant du four en pierre. La cuisson allait être longue, elle décida donc de rentrer au chaud. Les petits pains aux noix furent cuits dans la matinée et ils se régalèrent. Le repas de midi fut simple, il lui avait préparé une omelette aux champignons et une salade du jardin. Ils mangèrent tout en discutant de leur enfant puis montèrent dans la chambre, elle aimait à faire une petite sieste après le repas.


[Plus tard dans la journée]


L'après-midi, elle alla se promener dans le verger et ramassa quelques légumes, qu'elle ferait en soupe pour le repas du soir. Hael était resté à la maison par précaution et il vint la rejoindre peu de temps après. Il l'aida et ensemble ils rentrèrent et préparèrent la soupe. Ce fut une partie de plaisir, elle aimait bien quand son mari venait l'aider en cuisine, c'est sûr qu'il avait des dons. Il était méticuleux et ordonné pas comme elle, la cuisine restait propre. Lyne chaque fois qu'elle cuisinait c'était le vrai gourbi.

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Hael
Hael avait passé la nuit aupres de sa belle Asselyne,les derniers jours avant la naissance de leur premier enfant étaient la et c'est donc avec un certain stress qu'Hael se demandait quand cela allait arriver.

Il était partit tres tot pour aller a la vigie du port puis était rentrer pour manger avec sa douce et voir surtout si tout allait bien.

L'apres-midi,il avait préparé le repas avec elle et rangeant la maison pour ne pas que son épouse ne se fatigue.
Il était aux petits soins pour elle depuis le début,se partageant entre ses différents travails,la maison et son épouse.

Hael essayait d'etre un bon mari et ferrait tout pour etre un bon pere...

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Asselyne_de_lavieu
[Dans la soirée au coin du feu]

Les complications arrivèrent après, bien après, alors qu'elle venait de terminer d'écrire un courrier à son ami Silvio, Lyne poussa un grand cri et regarda son mari avec effroi.


Haaaannn !

Elle posa les mains sur son ventre, le visage crispé.


Haaaannn ! Hah...haaannn !
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Hael
Hael entendit sa femme crier,il leva les yeux de son livre et la regarda inquiet

Que se passe t'il mon amour?
C'est le moment?


Il se leva et alla pres d'elle
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Asselyne_de_lavieu
Ses douleurs étaient de plus en plus rapprochés, et elle ne pensait pas que les choses s'accélèreraient à une telle vitesse. Elle venait de perdre les eaux.

C'est l'heure mon cœur, va vite chercher la sage femme !
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--Hannah.
[NEVERS 1 MARS 1462 : CHEZ HANNAH SAGE, FEMME DU VILLAGE]

Dans la brume qui s'élevait du lac résonnaient les cris et les grognements des porcs entrain de fourrager. Asselyne voulait absolument mettre au monde leur enfant à la maison, sentant le moment approché, elle avait demandé à son mari de me prévenir. Il tambourina à la porte.



Hannah Coudray
Hael
Hael installa sa femme au mieux puis partit en courant chercher la sage femme et tambourina a la porte chez celle ci


Dame,etes vous la?
Asselyne va accoucher,c'est le moment!


Hael s'inquiétait,et si celle-ci n'était pas la....
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--Hannah.
Elle entendit sa voix écarta les rideaux et essaya tant bien que mal de regarder au dehors. Le brasero au charbon n'étant pas allumé, un givre épais avait encroûté et voilé l'intérieur de la fenêtre et l'empêcher de voir qui se tenait derrière la porte. Des hommes la réclamaient souvent, car c'était dans la nature de son métier. Hannah tordit sa chevelure pour la nouer derrière sa tête et a fixa avec une épingle à cheveux. Elle entrebâilla sa porte pour voir qui pouvait bien avoir besoin d'elle à cette aussi tardive, il devait être 11 heures du soir. Elle aperçut Hael et ouvrit la porte complètement, il inclina la tête en direction d'Hannah et pénétra dans la pièce. Il avait le visage d'un homme tourmenté par la douleur de sa femme. Hannah ressentit un élancement de compassion. Les accouchements difficiles lui étaient familiers. Les heures de contractions. L'enfant qui arrivait les épaules en premier. L'enfant mort-né. La mère emportée par la fièvre lactée. Sa voix était grave et agréable, il la salua en retirant son chapeau.

En hâte, elle rassembla son équipement : un tablier, un couteau de fer, de la gaze propre, des fioles, des langes, des bottes d'herbes médicinales. Elle plaça ses fournitures dans un sac de lin écru. Mais avant de tirer le cordon de fermeture, elle souleva le couvercle de son coffre en marqueterie aux couleurs vives. Elle y plongea la main et en sortit rapidement un objet étroit et long, enveloppé dans du tissu. Un coin de l'étoffe tomba et la lueur de la bougie saisit l'éclat de ses cuillers d'accouchement, deux louches d'argent, retenues par un pivot. Elle les fourra au fond de son sac sous les langes. Elle enfila sa cape et suivit Hael.


Amenez-moi jusqu'à votre femme, ne perdons pas de temps, pressons, pressons !


Serrant sur sa poitrine le sac de lin, elle marcha d'un pas énergique jusqu'à leur demeure qui fort heureusement, se trouvait à deux pâtés de maison.

Hael
Elle fini par ouvrir la porte

Allons-y,allons-y!
Asselyne est en train d'accoucher!
Pressons s'il vous plait!


Ils firent le chemin en toute hate et arriverent a la maison,Hael ouvrit la porte en donnant un coup de pied dedans puis fit entrer la dame et la laissa faire
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Asselyne_de_lavieu
[Chez les MacPherson nuit du 2 mars 1462]

Respirer. C'était la clé de tout. Reeeeespirer. Se calmer, faire le vide dans son esprit, rester concentrer, ne pas hurler comme une possédée à chaque contraction, s'accrocher à ce qu'elle trouvait, prier pour que le bébé ne sorte pas avant l'arrivée d'Hannah, serrer les dents, fermer les yeux, les rouvrir... Évacuer la peur, le stress, ne penser qu'à ce petit être qu'elle tiendrait bientôt dans les bras. Elle entendit la porte s'ouvrir et des bruits de pas dans les escaliers qui menaient à la chambre, elle soupira rassurée de voir qu'Hannah allait mettre un terme à ses souffrances en faisant le plus beau des cadeaux à l'homme qu'elle aime, son enfant, leur enfant, peu importe fille ou garçon, elle n'en était plus à se poser la question.

[Quelques heures plus tard]

Ce fut long, douloureux, chaque contraction était comme une vague brûlante qui la déchirait. Elle avait si mal qu'elle aurait pu en pleurer. Combien de temps cela dura, elle n'en avait aucune idée. Mais enfin, un cri vigoureux déchira l'air, et la sage-femme sortit un tout petit être recouvert de sang, un cordon ombilical bleuâtre accroché au ventre, avec un large sourire.
Elle entendit dire la matrone : C'est une fille ! elle s'enfonça sur son oreiller et soupira, les larmes lui coulaient sur les joues elle riait et pleurait regardant sa fille, ses yeux allaient du père à l'enfant. Il était 4 heures du matin, une nouvelle vie, un être de plus dans leur maison, le bonheur mais aussi une certaine crainte de voir l'enfant mourir. Elle eut un sourire tremblotant. Sa fille. Son enfant. Son bébé. Elle lui chatouilla la joue du bout des doigts et murmura

Bonjour et bienvenue petite Lylianna, mon amour !

La matrone récupéra l'enfant. Lyne pensait que c'était terminé mais elle dû encore pousser pour expulser la délivre. Épuisée, elle tendit les bras pour qu'on lui donne sa fille, dont Hannah, entre-temps, avait lavé et massé le corps du nouveau-né, d'une onction faite de roses pilées, de sel et de miel, puis enveloppé dans une petite couverture blanche après avoir vérifié son état de santé. Terriblement émue, elle la contempla un long moment. Si petite, si fragile... Elle déboutonna maladroitement sa chemise pour lui donner le sein. L'enfant se mit à téter et elle en pleura de joie.
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--Hannah.
Hannah se tourna vers le père...

Vous v'là papa d'une jolie petite fille sieur MacPherson !



Hael
Hael avait laissé faire la sage femme,il était resté en bas faire les cent pas et lorsqu'il entendit que c"était terminé,il monta quatre a quatre les marches de l'escalier et débarqua dans la chambre.

Il regarda a la fois sa femme et la petite qui se trouvait dans ses bras,il sourit et déposa un baiser sur les levres de sa femme puis sur le front de sa petite fille.

Bonjour ma petite Lylianna,soit la bienvenue parmi nous!
Je t'aime!


Il déposa un baiser sur la joue de la sage femme


Merci a vous pour votre magnifique travail!
Grace a vous,ma femme et ma fille sont en bonne santé,
je ne vous remercierais jamais assez!


Il déposa les écus dans la main de la sage femme en souriant,les yeux pétillants de bonheur.
Il regarda a nouveau le magnifique tableau,sa femme et sa fille.
Puis voyant qu'elle lui donnait le sein,Hael raccompagna la sage femme et resta en bas et se servit un verre de Whishy Ecossais bien sur.

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