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[RP]Joutes en savoie ,en l'honneur de la gloire et spectacle

Hans.von_stern
[En route vers un funeste destin : Savoie]

Les derniers mois avaient été éprouvants pour le sémillant Hans Rodrik von Stern, illustre rejeton d'une non moins illustre famille : les Von Stern...Dernier mâle de cette longue lignée promise aux plus hautes responsabilités et donc éduquée en fonction depuis leur plus tendre enfance, Hans Rodrik avait toujours vécu dans l'ombre protectrice de feu son père, agissant non pas de son propre chef mais suivant les desiderata qu'aurait voulu feu son père, Manfred Von Stern dict le Grand.

C'est donc avec un infinie douleur qu'il avait appris le trépas de père alors qu'il était parti en Languedoc pour ramener sur les terres de Freiburg, les deux seules soeurs qu'avaient Hans et qu'il n'avait plus vu depuis des lunes...C'était les hommes de sa mesnie qui avaient apporté la funeste douleur- ô cruels messagers !!! et grande fut la peine de Hans lorsqu'il apprit le drôle de destin qui avait couté vie à Père, venu soumettre à sa volonté la chair de sa chair, à sa jeune soeur Lena...et la férocité avec laquelle Ulrika traquait son autre frère, renié par leur Père, Herector dict le félon Von Stern.

Hans, seul obstacle à la démesure ambition de sa jeune soeur commença à prendre peur et à voir quelques assassins dans la pénombre de la demeure familiale...Seulement il ne voulait pas mourir maintenant, si jeune et en n'ayant pu accomplir les hautes responsabilités auxquelles il était destiné.

Le jeune Hans avait pourtant cherché dans la religion les réponses à ce terrible drame mais à ses suppliques, le Très Haut n'y répondit pas. Ainsi, il se résolut à écrire missive à sa jeune soeur lui reconnaissant le droit de devenir chef de famille. Ainsi sa vie n'était plus menacée et il pourrait assouvir ses ambitions avec plus de liberté tout en lui faisant croire qu'il n'était pas une menace pour elle et la famille. Il se rappellerait toujours que son père ne voulait point que femme prenne les rênes de la famille mais il était encore faible et trop peu expérimenté par rapport à sa soeur pour pouvoir lui disputer la main mise sur la destinée de la famille Von Stern.

En retour, il reçut missive de sa soeur acceptant cette trêve et c'est ainsi que par cette présente, il sut qu'elle le nommait Intendant du domaine de Freiburg...Finalement il s'en tirait à bon compte...Vivant et Intendant...en attendant son heure...En outre, il sut qu'elle se rendait dans le duché de Savoie...

Destin quand tu nous tiens.

Savoie, funeste et douloureuse destination puisque c'est sur le chemin vers la Savoie que leur tendre et douce mère s'en alla rejoindre le Très Haut alors qu'elle voulait juste le rencontrer dans un couvent.

C'est ainsi qu'il quitta Freiburg sur ses pensées et il se mit en direction de la Savoie pour les joutes auxquelles Ulrika devait assister...


[Savoie - Lieu des joutes]

Le trajet se passa plutôt bien et je vais vous faire grâce des quelques péripéties qu'il rencontra pour retrouver notre jeune et ambitieux Hans Von Stern en la capitale ducale de Savoie à la recherche de sa soeur qu'il n'avait vu depuis des années. Il l'avait laissée jeune pucelle et voila qu'il allait la retrouver féroce et sans pitié...

Il trouva finalement le lieu où les joutes se dérouleraient et il commença à scruter les personnes présentes cherchant ci et là un indice qui le mettrait sur la bonne voie. Il défila parmi les tentes mais il ne la vit pas...Les joutes bientôt allaient commencer...Peut être qu'il la verrait alors puisque la roture et la noblesse se retrouveraient en un même lieu..

C'est ainsi qu'il prit place sur une estrade en face de la tribune des honneurs et il attendit patiemment que les joutes commencent tout en cherchant si une couleur de cheveux, un visage, un rire lui permettraient d'identifier sa jeune soeur.
Irulan.de.sparte


La journée s'annonçait maussade. Si le temps était clair et sans nuages, la jeune fille allait vivre la plus terrible des journées qu'elle aurait vécu jusque là. Il y en aurait sûrement d'autres, assurément mais pour l'heure, son arrivée aux festivités de la cour de Savoie pressentait de multiples facéties. Tout d'abord, ses deux frères étaient présents. Le bonheur de les retrouver était assombri par la rancœur qui les opposait. Irulan se voyait déjà courir d'un côté à l'autre pour satisfaire leur bienveillance et atténuer cette drôle de jalousie qui occupait leur cœur. Enfin, du moins, c'est ce qu'imaginait la petite jeune fille.

Il y avait quelque chose de satisfaisant dans cette situation pénible. Savoir que ses frères tenaient à ce point à elle et ce qu'elle pensait la flattait énormément et Aristote sait à quel point elle avait un égo quelque peu démesuré. La demoiselle se mit alors en quête de la tente de son suzerain de frère, le Prince de Dinant. Elle espérait qu'il serait de bonne humeur et qu'il laisserait de côté son amertume due à son épouse. Ensuite, Irulan irait voir son autre frère, le duc de Piémont qui comptait se battre lui-même aux joutes. La jeune fille s'étonnait qu'ils n'aient pas choisi de champion pour les représenter. Elle craignait par contre qu'ils soient en face l'un de l'autre en combat. Ca ne promettait rien de bon.

La plaine comptait nombre de tentes aux armoiries inconnues pour la jeune fille. Elle voulait faire honneur aux Sparte en revêtant une de ses plus riches tenues. D'un bleu ciel aux reflets d'argent, assorti à ses yeux de douce jeune fille bien élevée, elle se promenait avec une ombrelle à dentelles et des escarpins tissés de gris. Elle aimait à se présenter plus âgée qu'elle ne l'était réelle. On le lui avait fait remarquer récemment et ça la rendait encore plus fière. Ses 13 printemps ne lui semblaient plus un obstacle à la découverte de la gente masculine et elle espérait bien faire des rencontres intéressantes.

A l'approche de la tente d'Hadrien, la belle jeune fille se fit annoncer à sa garde pour qu'on la laisse entrer.

Irulan de Sparte, damoiselle de Falmagne. Laissez entrer ! Je viens saluer mon prince.

Bien entendu, on la laissa entrer et admirant son cher frère de toute sa splendeur, elle l'embrassa chaleureusement après avoir fermé son ombrelle et de la déposer près d'une chaise.

Comment va son Altesse ?

Elle lui souriait avec un peu d'espièglerie avant de visiter la tente.

J'ai bien reçu votre lettre, mon suzerain et il en sera fait selon votre désir. Allez-vous combattre vous-même ?

Elle le vouvoyait expressément, cherchant à attiser sa curiosité ou à l'énerver, au choix.

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Mini.
Laurent Di Leostilla … Les émeraudes à l'intérieur du casque s'arrondirent comme des soucoupes … Impossible ! Laurent Di Leostilla était mort … Mort avec son épouse, Dewan. Et le jeune homme se tenant devant elle, n'avait rien en commun avec l'homme qu'elle avait connu. Non, vraiment rien. Elle le jaugea, malgré elle, à travers son heaume, cherchant une ressemblance quelconque avec feu Tibérias. Mais rien. Non, rien de rien, vraiment. Ce ne pouvait être possible. L'homme en face d'elle devait sûrement être un usurpateur, rien de plus. Et c'est la voix glaciale qu'elle asséna un coup, le premier :

Laurent Di Leostilla est mort. Et vous n'avez rien de commun avec lui.

Elle devait bien reconnaître, par contre, que le sens de la répartie, était un trait Leostillien. Jamais elle n'en avait connu un qui ait la langue dans sa poche. Et le petit la conforta dans son idée. Mini se décida à retirer son heaume, c'était bien là, la moindre des politesses et se présenta :

Mini Laskarina d'Alaya.

Puis ses émeraudes s'obscurcirent … En plus d'avoir une langue bien pendue, il avait du toupet ! Oser dire qu'elle lui était rentrée dedans alors même qu'il ne regardait pas où il allait … Nan mais c'était l'hôpital qui se fichait de la charité !

Sachez, jeune Laurent, que je fais ce qu'il me plaît. Si j'ai envie de marcher avec mon heaume sur la tête, cela me regarde, je n'attends pas votre consentement. Et je ne suis pas encore myope comme une taupe.

Pourquoi en voulait-on à ce point là, à ces pauvres taupes ? On se le demande !!!

Si vous faisiez plus attention lorsque vous marchez, tout cela ne serait pas arrivé !

Comment ça, elle était de mauvaise foi ?! Rho mais non ! Absolument pas.

Bon, elle ne l'embrocherait pas finalement. Le Duc l'aurait faite pendre, pour sûr. Même s'il ne possédait pas vraiment le sens de la famille … Elle jaugea à nouveau le gamin de la tête aux pieds, puis asséna le second coup, d'un ton qui se voulait condescendant …

Allez-vous jouter, jeune Laurent ?

Vu le gabarit de celui-ci, elle avait de sérieux doutes sur la question ou alors, le Duc l'enverrait au massacre … Mais peut-être était-ce là, les lugubres desseins du Leostilla ? Ce que c'est beau le sens de la famille, n'est-il pas ?

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Woland_von_selenios


De bonne heure, et de bonne humeur, le Prêtre Chevalier avait fait monté sa tente. Bien évidemment, Le Borgne ne se tenait près de lui dans celle-ci, craignant d'être reconnu par d'anciens amis ou ennemis inopportuns. Woland s'apprêtait donc doucement pour ses jeux martiaux, ses pages préparant son harnois et faisant briller celui-ci.

Les dernières joutes n'avaient pas été très heureuses pour le vieil homme, il espérait bien se venger pour celle-ci. Il ne manquerait pas de vérifier qu'il n'y avait pas d'anglaise cette fois, dans la course à la victoire. Pour tout dire... Il espérait secrètement qu'il n'y aurait point de femme à combattre ce jour, mais enfin... Dans l'état du monde où nous le connaissons, toutes les dépravations sont possibles, et le Prêtre, quoique désabusé, percevait bien dans son destin qu'il allait encore monter à l'assaut d'une femme, mais non pour un combat d'amour ! Ces combats-ci ce font à la lance, et le vieil homme méprisait en lui-même la distance que mettait cette arme avec le combat d'une adversaire, le corps à corps était ce qu'il y avait de mieux, point n'est besoin d'en débattre plus avant.

Pris dans ces laborieuses méditations, le vieil homme de dire :

"Du vin ! Qu'on m'apporte du vin et quelques fromages !"

Que c'est beau le sport...

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Vikentios




      TENTE DI LEOSTILLA


    L'on était allongé à la romaine dans la tente des di Leostilla. Dans un angle, le duc de Savoie, dans l'autre, son champion, Octave. Les deux têtes de leurs lits étaient collées et permettaient le dialogue entre les deux hommes. Antoine dégustait un peu de raisin, et buvait dans une coupe en or. Quelques domestique s'attelaient à préparer l'armure du champion. Quand celui-ci se leva et dut enfiler toute la ferraille, Laurent, un autre cousin, que Marc Antoine élevait avec la bienveillance d'un père, entra dans la tente, et fut un tantinet furieux qu'il n'ait pas été l'élu du duc.

    Antoine suspendit le nectar en sa bouche et écouta Laurent. Quand ce dernier se retira, mécontent, le duc avala, et fronça les yeux. Encore une crise de jeune garçon ; cela devenait une habitude. Il serait aussi fantasque quand il serait homme, cela inquiétait un peu Antoine. Un petit recadrement serait nécessaire... mais pas aujourd'hui. Car Octave était prêt. Et tous les deux marchèrent vers la lice.


      LICE


    Les trompettes résonnèrent et appelèrent les participants à venir sur le sable. Quand ils furent tous présent, le duc, en compagnie du juge-arbitre, à qui il fit un respectueux salut, allait pouvoir commencer. Il s'adressa aux nobles rassemblés pour le tournoi, au centre de la lice, devant le peuple de Savoie, et ses plus hauts dignitaires, et devant des étrangers aussi, installés dans des tribunes au pied des remparts de la Citadelle ducale.

    - Estimés nobles, c'est un grand honneur de vous accueillir au tournoi de Savoie. Pendant les tours qui viennent, votre bravoure sera mise à l'épreuve, ainsi que vos talents de guerriers. Un seul d'entre vous recevra l'honneur d'être couronné champion.

    C'est au combat que l'on découvre la véritable nature d'un noble, qu'il soit un guerrier... ou un lâche. Que le tournoi commence !


    Antoine se retire de la lice, mais en passant devant ses vassaux et son champion, il dit à voix basse :

    - J'espère que vous me rendrez fier de vous.

    Puis, les tribunes levées pour acclamer leur souverain, tout le monde s'assit quand le duc s'installa sur son trône, en première loge des tribunes. Parmi les sièges d'honneur, autour du Leostilla, les invités prenaient également place. Une fois paré, le duc fit signe au Poursuivant ès Joutes, que le tournoi pouvait commencer. Et, confortablement installé, le tyran put admirer le courage, et la bataille des nobles.



Ellebasi
La poursuivante aperçu d’où j'étais les combattants arrivaient les un après les autres et admira leurs couleurs qu'ils portaient..
Les trompettes résonnèrent et appelèrent les participants à venir sur le sable. Quand ils furent tous présent, le duc, pris la parole pour l'ouverture de la lice.

Ella attendit qu'il s'installe sur son trône en première loge et vit sa graces me faire signe d'ouvrir le tournois

Le but était de ne pas se tromper. Elle prit donc le temps de le faire. Une fois la liste vérifiée elle demanda à un petit page de venir l'accrocher.



Oyez oyez, le tournoi va commencer. Jouteurs, tenez vous prêt.


Citation:

Woland von Sélénios, Seigneur de la Condamine-CAstellard :



VS

Jehanne du Genevois,Marquise de Bertogne,Duchesse de Beuil,Baronne de Chignin,Dame de Sévrier


Citation:
Marc-Antoine di Leostilla, duc de Savoie, Vicomte impérial de Thann, Vicomte de Jausier.

Représenté par son champion : Octave di Leostilla.


VS
Gamalinas Lanas, Seigneur de Larche.





Citation:
Pierre_von_kolspinne, duc de Verceil, duc du Genevois, duc de Chablais, du de Bielle, vicomte de Mosso, vicomte d'Alice Castello, baron de Culoz, baron de Challes les Eaux, baron de Chatillon en Aoste, Chevalier



VS

Alinoë De Chenot; duchesse de Cuneo, duchesse de Luserne, Vicomtesse de Thonon, Vicomtesse de Marboz, Dame de Osasco, Dame de Fossano, Dame de Saint-julien en Genevois



Citation:
Charles de Talleyrand,Duc de Piémont & de Salm, Comte de Thérouanne, Vicomte de Gex


VS

Hadrien Marcus Von Ostenmark-Sparte:Imperialer Herzog Von Ensisheim und Prince de Dinant und Baron Menezalban und Seigneur de Chevigny




Citation:
Elektra d'Acoma de Katzenthal et de Colmar,dame d'Evian, Chevalier Impérial,Grand Maitre de l'Ordre des Lames.


VS

Mini Laskarina d'Alaya, Vicomtesse de la Vilette et Baronne d'Albens

Charles
    [Tente du balafré piémontais]


Dans un premier temps le duc Charles était dans ses pensées, debout, à se faire parer de son armure, tantôt les yeux ouverts et fixés dans le vide, tantôt clos à méditer sereinement.

A un instant donné Charles s’aperçut que s'était sa vassale qui le parait, instant d'émotion étrange, comme une apparition silencieuse dans ce moment viril. L'étonnement passé le regard de Charles ne s'évadait plus au lointain, mais se posait sur sa blonde vassale, chaque élément fixé était une promesse sans mot, un serment silencieux qui valait une multitude de mots. Le colosse du Piémont se sentit à cet instant fragile et osa croire à l'abandon complet, s'il aimait sa femme, cette dernière ne marqua jamais pareil attention à la sauvegarde du corps de son époux par cette carapace.

Ce moment s'inscrivit bien profondément dans le cœur et dans l’âme du balafré.

Puis vint la fin de ce délicieux moment où l'homme était prêt pour aller parader et montrer sa virilité à la face du monde, et le silence fut rompu par Sarah avec une phrase encline d'un humour certain. Humour qu'appréciait forcément l'homme des montagnes.

"- Je sais vos mains expertes désormais, je peux mourir tranquille."

Un fin sourire se dessina sur le visage marqué du taureau.

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Elektra.
Un de ses pages lui avait listé les couleurs des participants. Pour certains, des hommes dans la force de l'age, qui avaient une experience qu'elle n'aurait sans doute jamais, mais il y avait aussi quelques jeunots et quelques dames. Sa suzeraine évidemment, mais aussi la vicomtesse de la Vilette avec laquelle elle avait quelques affinités. Cela la rassurait un peu quelque part que ces "grandes" dames, bien qu'elle les dépassa par la taille toutes les deux, soient présentes.

Elektra ressentait toujours une excitation particulière lors des joutes, cela lui rappelait toujours un souvenir en particulier. LES joutes par excellence ! Celles où sont cœur avait chaviré pour la toute premiers fois. Celles qu'elle n'oublierait jamais tant ce moment d'innocence et de liberté était ancré en elle.
Perdue dans ses pensées, elle n'entendit pas qu'on s'approchait à pas de loup derriere elle.


"Z'auriez po bisoin d'un ecuyer ma pt'it dam? z'allez vo fer jeter à bas et fodra kékun pour ramasser vos abbatis, ch'crois"

Mais ! Quel était donc le vilain qui osait poser la main sur le Grand Maitre ?!! D'un mouvement leste, sa main attrapa une de celles posées sur ses yeux et faisant une pirouette sur elle-même, elle s'élança pour tordre le bras "ennemi" lorsque son regard rencontra celui tant aimé.

Vous !

Un grand rire cristallin s'envola. Un rire de joie et de bonheur devant la vision miraculeuse qui s'offrait à elle. Comment était-il au courant ? Était-il venu en simple spectateur sans rien savoir de sa présence ? Ou la faisait-il surveiller discretement, tant il était attentionné et aux petits soins pour elle ?

Changeant la direction de son mouvement, elle vint glisser la main de Pygaer sur sa taille et se rapprocha de lui en relevant le visage vers le sien.


Toi ... murmura-t-elle. Tu es là ...

Tout comme dans le ton de sa voix, on pouvait lire la joie qu'elle éprouvait à le savoir près d'elle.

Hé bien, mon cher comte adoré, j'ai fait faire une armure par les forges de l'Ordre, et j'avoue que je préférerais que ce soit vos mains qui m'en revêtissent.

S'assurant que personne ne rodait trop près, elle s'aventura à lui derober un baiser amoureux.

C'est pour me porter chance, chuchota-t-elle de nouveau. Je pense qu'il m'en faudra plus d'un ...

Puis, sa cousine faisant les annonces des duels, Elektra entraina Pygaer à l'intérieur de la tente pour qu'il l'aide à se préparer.
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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Ulrika.von.stern
Citation:
[« Qu'arrive-t-il lorsque deux von Stern ne s'entendent pas? »
« C'est fort simple ; l'un d'eux doit mourir. »
- Un quidam interrogeant Ulrika sur les us von Stern. ]


La jeune femme laissa sa cousine achever ses préparatifs, non sans effleurer de nouveau la joue de Dacien qui gazouillait dans les bras de sa nourrice. Ulrika marcha lentement vers les lices. Elle savait que le Duc la foudroierait de son terrible jugement, elle savait qu'on l'épierait, elle, la nouvelle ambassadrice du Languedoc pour la Savoie. On raconterait sans doute qu'on avait jamais vu languedocienne si pâle, si blonde, si froide... C'était bien normal puisqu'elle n'avait été qu'adoptée par ce Comté. Ses origines se nichaient entre les montagnes et les forêts du comté de Bade.

La von Stern hésita. Devait-elle cédé à la demande du Duc et figurer parmi les places d'honneur, ou devait-elle bouder son autorité en arguant une blessure à son coeur de femme admirative et aller se placer exactement à son opposé pour le narguer? Une inspiration profonde et un regard au siège élégant destiné à Marc Antoine la décidèrent ; il fallait ravaler sa fierté pour une fois et éviter l'incident diplomatique. Ulrika souleva doucement un coin de sa robe de soie rose et prit place.

En arrivant, le Duc ne lui accorda pas le moindre regard même si ses prunelles à elle ne le quittait pas une seconde. Il fallait se rendre à l'évidence pour la Teutonne ; le vil l'avait bien dupé. Elle veillerait à lui faire goûter ce qu'il en coûtait de faire pareille insulte à une femme von Stern en temps et en heure. Il ne payait rien pour attendre et il avait sans doute tout intérêt à apaiser la colère de la blonde avant qu'elle n'entame le chemin de la vengeance.

Les jumelages furent annoncés. Ulrika porta distraitement le regard çà et là sur la foule amassée. Elle arborait ce petit air froid, distant, détaché lorsque ses yeux tombèrent directement sur lui. Lui! Le frère aîné, le mollusque. Celui qui n'avait fait que suivre à la lettre, celui qui ne connaissait nulle initiative. Lui qu'elle avait soumis d'une main de fer. Lui qu'elle avait confié au rôle d'Intendant en emportant la grande majorité de l'héritage. Elle crispa les doigts. Son souffle s'accéléra. À distance, sa surprise modérée par des années d'apprentissage sur l'art de cacher ses sentiments ne devait pas même se voir. Pourtant, son homme de main en retrait risqua un ;


« Excellence..? Comme vous êtes pâle soudainement... »

« Gott und alle Heiligen... Mein Bruder.* » murmura-t-elle.

L'agent fit un pas vers elle, mais Ulrika s'hérissa aussitôt en le foudroyant du regard. Sa voix tenait plus du grondement qu'autre chose quand elle l'apostropha aussi bas que possible.

« Fait un-seul-pas de plus, et tu auras de quoi réviser ta conception de l'Enfer. »

« Pardon, Excellence. »

Il recula du pas qu'il avait fait en sa direction et la jeune veuve darda de nouveau son regard sur Hans Rodrik von Stern. Son frère. Son sang. Sa chair. Le compagnon de ses jeux d'enfant. Son ennemi.

* Dieu et tous les saints... Mon frère.

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Pierre_von_kolspinne


Depuis quelques jours, le Valendras se tenait dans sa tante. Légèrement fiévreux, il s'en était remis aux bons soins d'un médicastre. Pendant qu'il ingurgitait des remèdes tous plus infects les uns que les autres, et subissait des saignées, les deux écuyers et les trois pages qu'il avait amené avec lui s'affairaient autour de l'équipement du duc, de son destrier et de l'arnachement.

On lui avait rapporté le nom des jouteurs. En guise de joutes, cela ressemblait plus à un Béhourd*. Il avait également appris qu'il jouterait avec sa cousine, et vassale, Alinoe.


*Le béhourd était le nom donné à une forme de joutes. Le différence entre les deux c'est que les joutes n'acceptaient que les chevaliers alors que le béhourd était ouvert aux non chevaliers

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Grand Maitre et chevalier de l'ordre impérial des porte glaives
Hans.von_stern
[Sur une estrade lors des joutes]

Hans Rodrick avait pris place sur une estrade et comble de malchance, de nombreux gueux s'étaient rassemblés indisposant fort l'hautain jeune homme. Heureusement un peu plus haut, le statut social des spectateurs semblait meilleur. C'est ainsi que le Von Stern changea de place et prit place sur l'estrade... Ainsi il avait un bien meilleure vue sur les autres estrades...Il s'était donc remis à la recherche de sa jeune soeur, oscillant entre deux sentiments opposés, un amour fraternel et une profonde haine envers celle qui lui avait subtilisé ce que Père disait qu'il revenait de droit aux mâles de la famille : le contrôle du destin de la famille Von Stern.

C'est ainsi qu'il était à la recherche d'indices pouvant le mettre sur la trace de sa soeur. La dernière fois qu'il l'avait vu elle était encore une enfant, sans forme mais déjà avec un caractère très affirmé..Arriverait-il à la reconnaitre des années plus tard...Il ne le savait pas...Ressemblait-elle à ses parents ou frères et soeurs ? Telle était la question et il espérait que la réponse viendrait rapidement.

Les jumelages raisonnèrent légèrement aux oreilles du Von Stern tellement il était absorbé par sa quête. Il faut dire qu'il n'était absolument pas venu pour les joutes. Montrer sa force physique ou sa maîtrise des exercices martiaux n'étaient pas la qualité première du Von Stern. Non lui, à la droiture, il préférait la duplicité.; aux scrupules, l'immoralité...La fin justifiait les moyens..

C'est donc au détour d'un énième parcours de l'assistance, qu'il observa plus longuement une femme en rose assises aux places d'honneur..Dardant ses prunelles vers la blonde, il n'eut pas de peine à la reconnaître : le portrait craché de feue leur Mère...

Les pupilles du Von Stern se dilatèrent et un afflux de sang fit battre ses tempes. Ce fut les seules réactions qu'il eut puisqu'il s'attendait à la voir.

La blondeur et la blancheur de Mère, elle possédait mais a contrario une froideur certaine émanait d'elle, à en juger les réactions autour. Il ne se savait pas observé depuis quelques temps et donc n'avait vu la réaction de sa soeur lorsqu'elle l'avait reconnu parmi la foule.
Ainsi Il l'observait à la dérobée lorsqu'inévitablement, leur regard finirent pas se croiser et la champ de vision de Hans se rétrécit comme s'il allait absorber sa jeune soeur.

Maintenant chacun savait que l'autre était là et il se jaugèrent en silence, duel de regard à l'intérieur des duels de la joute. Et ceux qui assistaient ce jour là au tournoi, ne sauraient jamais le spectacle muet mais ô combien mortel qui était en train de se jouer sous leurs yeux. Avez vous dit chaleureuses retrouvailles? Que nenni, nous étions chez les Von Stern, voyons.
Il soutint un peu son regard puis finalement se décida à sourire mais seul un rictus se dessina sur le visage de Hans. Il devait jouer rôle à savoir le frère mollusque tout en échaudant moult plans pour récupérer ce qui lui revenait de droit. Mais en attendant, il fallait composer avec son ambitieuse soeur et mortelle ennemie...




Laurent.leostilla


Le jeune homme remettait sa tenue en place, quelque peu déplacée par l'altercation. Le regard perçant du Leostilla avait quitté la dame pour se concentrer sur sa présentation. Comment dire qu'il ne ressemblait pas au plus célèbre et véritable ours de Savoie ? Il avait ce visage fin et ce regard particulier de son père qui ne faisait aucun doute à qui savait déceler cette marginalité relative à la descendance de Tibérias. Laurent avait par contre la blondeur de sa mère, Dewan. La couleur de ses yeux était parfois plus proche du métal brûlant que de l'acier implacable. Et les mots de cette femme venait de percuter le cœur empli de haine du gamin prodige.

Vous connaissiez mon père ? Je suis Laurent Tibérias Angelo di Leostilla, fils de feues Tibérias et Dewan.

Lui dire qu'il n'avait rien de commun avec son père le peina soudainement. Le jeune homme sans cœur se révélait atteint par cette simple phrase. Il se maudit sur l'instant de se montrer si faible mais il voulait savoir. Sa carrure n'était pas celle d'un freluquet. Il s'entrainait durement pour avoir les mêmes capacités que son père, un homme puissant et maitre d'armes hautement qualifié.
Le peu qu'on lui raconta de lui le laissait perplexe. Son seul modèle aujourd'hui était Marc Antoine, son cousin. Formé par ce dernier, il avait proscrit en lui tout sentiment qui pouvait l'affaiblir.

Devait-il être enchanté de rencontrer cette femme audacieuse ? Il n'avait pas trop le choix s'il voulait en savoir plus sur son propre père, mort le jour de sa naissance, tout comme sa mère. Triste destin qui semblait souvent mené les Leostilla à la mort. L'amour, le fléau des leostilla.

Excusez mes manières, baronne.

Oui il savait qui elle était à son simple nom, souvent lu dans les écrits de Tibérias. Son identité confirma à Laurent qu'elle avait connu son père et qu'elle pouvait lui parler de lui alors même que Marc Antoine s'y refusait. Même si ce n'était ni le lieu, ni le moment, la gamin avait besoin de réponses et ne lâcherait pas l'affaire avant de les avoir eues.

J'étais ... perdu dans mes pensées.

Toute colère semblait avoir disparue dans la voix de Laurent. Il venait de se montrer courtois, chose très inhabituelle pour lui. Son ton s'était adouci, il cherchait à amadouer la dame qui lui faisait des remarques. Il pinça les lèvres mais ne répondit pas à ses remarques, sauf la dernière.

Je n'ai pas eu cet honneur, dame, mais peut-être une autre fois.

Et pour relancer sur les informations concernant Tibérias :

Pourriez-vous me parler de mes parents ?

Chance inespérée dans un endroit pareil, Laurent proposa à la dame de l'accompagner sur le chemin des joutes.

_________________
Ellebasi
Son attendu pour les joutes elle espère n'avoir pas commis d'impair c'est ma première fois que je le fais et ça ne sera pas la dernière enfin j’espère ..

Citation:


Messire Woland von Sélénios/b], Seigneur de la Condamine-CAstellard :



[b]VS


sa grâces Jehanne du Genevois,Marquise de Bertogne,Duchesse de Beuil,Baronne de Chignin,Dame de Sévrier





Les deux jouteurs se préparent. Et c'est Jehanne qui est la première à se mettre en avant, sa lance vient exploser contre l'écus de son adversaire qui de justesse reste sur sa monture sans avoir le temps de riposter.
Le deuxième tour est toujours à l'avantage de Jehanne , elle vient frapper violemment l'écus de son adversaire, sa lance explose et cette fois Woland tombe de sa monture. Il ne semble pas blessé.

Jehanne gagne le combat.


Citation:
Sa graces Marc-Antoine di Leostilla, duc de Savoie, Vicomte impérial de Thann, Vicomte de Jausier.

Représenté par son champion : Messire Octave di Leostilla.


VS
Messire Gamalinas Lanas, Seigneur de Larche.




Gamalinas est le premièr a attaquer, il touche la défense de son adversaire mais sa lance reste intact. Octave contre attaque dans la foulée et brise en deux sa lance.

Deuxième tour : De nouveau Gamalinas attaque, manquant de force à priori cette fois encore il ajuste son adversaire mais sa lance reste intact tant que son adversaire ne peut riposter.

Tout se jouera dans le troisième tour. Octave vient briser en deux sa lance sur l'écus de son adversaire qui ne peut riposter.

Octave remporte la victoire aux points.


Citation:
[Sa grâces Pierre_von_kolspinne, duc de Verceil, duc du Genevois, duc de Chablais, du de Bielle, vicomte de Mosso, vicomte d'Alice Castello, baron de Culoz, baron de Challes les Eaux, baron de Chatillon en Aoste, Chevalier



VS

Sa Grandeur Alinoë De Chenot; duchesse de Cuneo, duchesse de Luserne, Vicomtesse de Thonon, Vicomtesse de Marboz, Dame de Osasco, Dame de Fossano, Dame de Saint-julien en Genevois



Pierre_von_kolspinne est le premier à se porter à l'attaque. Il vient faire exploser sa lance sur la défense de son adversaire qui riposte immédiatement et explose à son tour sa lance sur l'écus de Pierre_von_kolspinne. le choc est violent et Pierre_von_kolspinne tombe de sa monture heureusement il ne semble pas blessé.

Alinoë remporte la victoire.


Citation:
Sa graces Charles de Talleyrand,Duc de Piémont & de Salm, Comte de Thérouanne, Vicomte de Gex


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Son altesse Hadrien Marcus Von Ostenmark-Sparte:Imperialer Herzog Von Ensisheim und Prince de Dinant und Baron Menezalban und Seigneur de Chevigny





Hadrien Marcus attaque sauvagement des le premier tour. Sa lance explose sur l'écus de son adversaire qui riposte. Sa lance vient se briser en deux sur la défense de hadrien Marcus.

Hadrien Marcus est de nouveau à l'attaque, sa lance explose de nouveau sur l'écus de Charles qui est projeté de son cheval. Il semble légèrement blessé à la tête.

Victoire de Hadrien Marcus.


Citation:
Elektra d'Acoma de Katzenthal et de Colmar,dame d'Evian, Chevalier Impérial,Grand Maitre de l'Ordre des Lames.


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Sa graces Mini Laskarina d'Alaya, Vicomtesse de la Vilette et Baronne d'Albens



Première lance...
Les présentations maintenant faites, les jouteurs s'avancent, le drapeau s'abaisse et les voilà partis ! C'est Elektra qui touche sa cible en premier, mais sa lance ne se brise pas. Et la Vicomtesse quand à elle n'a pas l'intention de céder, elle tient bon sur sa monture.

Seconde lance...
Les techniques s'affinent et s'ajustent, c'est maintenant les deux jouteurs qui touchent leurs cibles respectives. Alors que la lance de lElektra reste intact, celle de son adversaire se brise sur son armure, et cette fois le coup aura raison de l'équilibre de la vicomtesse.
Elle chute dans la lice, mais ne comporte aucune blessure.

Elektra est déclaré vainqueur de cette joute.
Pygaer_de_bouvignes
Elle était toujours pleine de surprises son Elektra et bien qu'il s'était préparé à tout...la rapidité et la soudaineté dont elle fit preuve manqua de le désarçonner

Vivement elle lui empoigna le bras et en se retournant, montra un visage que bon nombre d'ennemis avaient du voir avant de trépasser. Un visage d'une femme décidée à se défendre, loin de la pauvre femme que tout le monde s'attendait de voir

Que du contraire, rien que le regard de son "ange" aurait glacé le plus féroce des attaquants...

Mais ce regard pouvait aussi vous liquéfier sur place, vous faire oublier où vous étiez, vous hypnotiser et vous faire perdre toute notion de l'endroit où vous étiez...pour peu qu'il s'allume et que les étincelles de colère fassent place aux brillants du plaisir[/]

Vous...
fut le seul mot qu'elle prononça avant de partir d'un rire cristallin se montrant de moins en moins belliqueuse...et de plus en plus amoureuse

Il aurait pu dire qu'il passait là par hasard, que ses pas l'avaient menés sans le savoir sur les lieux de la joute mais en fait, il en avait entendu parler et dès qu'il avait appris qu'elle joutait, il s'était promis de la rejoindre...

Lorsqu'elle posa sa main à lui sur sa taille, Pygaer sourit, sentant la chaleur de son corps irradier sa paume, lui donnant l'envie d'être loin d'ici, avec elle...rien qu'a deux

Hé bien, mon cher comte adoré, j'ai fait faire une armure par les forges de l'Ordre, et j'avoue que je préférerais que ce soit vos mains qui m'en revêtissent.
lui dit-elle en l'entrainant de force mais surtout de gré sous le couvert de la tente

Pygaer ne se fit pas prier et dès qu'ils furent à l'abri des regards indiscrets, il l'embrassa avec passion, la serrant contre lui ..

Ensuite, il se recula quelque peu, attendant que la jeune femme ôte ses vêtements superflus

Il lui fit tout d'abord revêtir le gambison, sorte de veste matelassée destinée à protéger son porteur contre la rudesse de la cote de maille, puis prit ladite cote de maille, si fine et aux maillons si serrés que Pygaer se demanda bien qui avait pu forger cette merveille

Il la fit passer au dessus des épaules d' Elektra, non sans lui voler un léger baiser puis entreprit de continuer à l'équiper...il posa tout d'abord les protections de jambes et de bras, protection ressemblant énormément à la texture dudit gambison...puis posa les brassards, les spalières et enfin les coudières et les genouillères destinés à protéger autant que possible le porteur de l'armure des coups et autres blessures

Le gorgerin se posa ensuite autour du cou de la jeune femme, ce qui se fit bien sur à grands coups de baisers qu'ils se volaient l'un l'autre...suivirent ensuite le plastron et la dossières pour finir par les chausses en métal...

Harnachée ainsi, Elektra ne ressemblait plus du tout à la frêle jeune fille du début mais bien à une soldate prête à en découdre

Il lui sourit, resserra ça et là un lien en cuir mal serré, puis posa enfin la dernière protection sur la tête d'Elektra..à savoir la cale de tête, destinée à parer autant que possible les coups portés à la tête du chevalier

Il se recula, examinant d'un air expert l'armure...Parfaite, elle était parfaite et semblait la protéger de partout.. Bien sur elle avait doublé, voire même triplé de volume mais au moins elle serait magnifiquement protégée

Doucement il prit le heaume et attendit qu'elle soit prête...

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Comte Impérial de Looz, Vicomte de Roubion, Seigneur de Bouvignes
Elektra.
Non, on ne dévoilera pas ce qu'il s'est passé durant "l'harnachement" du chevalier, en tête à tête avec l'homme qui lui est promis. Ou juste un peu alors. Un page monte la garde, le second s'occupe de la monture, et Pygaer a pris le temps et le soin de vérifier que l'armure de sa belle était parfaitement apte à la protéger. Elle lui sourit pour le rassurer, tout ira bien.

Après les recommandations d'usage, et un dernier baiser volé pour lui porter chance, il est temps pour le chevalier de se rendre en lice. Il a été annoncé qu'elle affronterait la vicomtesse Mini. Elle connait la dame, une grande dame de Savoie, et cela lui fait plaisir de commencer les joutes ainsi.

Laissant Pygaer prendre place où bon lui semble, certainement un endroit où il sera sur de ne pas la perdre de vue, elle grimpe sur Moonlight recouvert d'une belle couleur jaune.
Une main sur l'encolure, elle se penche sur lui et murmure : "Allons y mon tout beau, ce sont nos premières joutes mais nous sommes prêts."
Son armure lui pèse et son heaume l'empêche de voir sur les cotés. Elle s'oblige à une grande concentration alors qu'elle guide sa monture jusqu'à la place requise. Face à elle, à l'autre bout de la lice, apparait la vicomtesse toute de métal vêtue également.

Les deux jouteuses se saluent. Sa lance bien calée, les rênes fermement tenues de l'autre main, Elektra s'élance. Sa monture parcoure rapidement la distance voulue et le premier choc a lieu. Les vibrations remontent le long de son bras lorsqu'elle heurte de plein fouet la vicomtesse. Mais le mouvement manque de force et la jeune mère tient toujours sur sa selle, sans avoir touché le chevalier.

Celui-ci se remet en position au bout de la lice. Elle souffle sous son heaume. Il faut y aller un peu plus fort. Elle se souvient du mannequin tournant sur le terrain d'entrainement en Lorraine, "si tu ne frappes pas assez fort, le coup se retournera contre toi."

Le cheval s'élance de nouveau. La lance intacte s'abaisse de nouveau alors que la vicomtesse semble tout aussi déterminée qu'Elektra à remporter cette première manche.
La lance du chevalier touche de nouveau la vicomtesse mais glisse encore une fois et reste toujours intacte. Celle de Mini, par contre, vient exploser avec force sur l'épaule d'Elektra. Heureusement pour elle, parfaite cavalière, elle garde le contrôle de son assise. Ce qui n'est pas le cas de son adversaire, qui sous la force de l'impact se retrouve au sol.

Elektra saute à bas de sa monture et se précipite pour aider la vicomtesse à se relever.


Pas de mal Mini ?

Avec un sourire, elle lui prend le bras et la tire vers le haut.

C'est un plaisir de jouter contre vous, je vous remercie. Et mes félicitations pour la venue de vos enfants.

Il est temps de laisser la place aux autres jouteurs et d'aller profiter d'un massage sur cette épaule sauvagement malmenée.
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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
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