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[RP]Joutes en savoie ,en l'honneur de la gloire et spectacle

Jehanne_du_genevois




Premier tour ... Première à jouter .

J'estais entrain de préparer Gosth quand mon escuyer arriva essoufflé pour me prévenir que je serais la première à passer contre Messire Woland von Sélénios .
La première à passer ça me dérangeais pas trop ,cela me laisserais tout le loisir d'observer les autres .
je ne connaissais pas le Seigneur Woland von Sélénios . Je ne l'avais jamais rencontré en joutes et je ne savais pas comment il se débrouillait .
Bon ben va falloir y aller fort dès le départ .

Je filais dans ma tente me préparer ,enfiler mon armure estait devenue un art ,bien sur j'avais besoin d'aide car mestre une armure seule cela estait mission impossible .

Bref passons !
Il estait temps d'aller en lice .Gosth piaffait .Il estait toujours ainsi .Moi je bouillonnais dans mon armure impatiente et en mesme temps un peu triste de n'avoir personne pour me soutenir .
Mon heaume sous le bras et gosth à mes cotés j'observais les personnes présentes dans les tribunes aux cotés de notre Duc .

J'entrais en lice.
Un chevalier me salua d'un geste ample au moment ou j'entrais en lice je lui répondit d'une signe de la teste .
Un petit tour de lice au petit trop histoire de détendre ma monture et en mesme temps jauger mon adversaire qui estait là a attendre sous sa lourde armure .
J'estais bien heureuse d'avoir trouvé au BA une femme forgeronne qui m'avait confectionner cette armure fort légère cela me donnait l'avantage de ne point alourdir ma monture.

Voila on y estait .
Gosth s'élanca une fraction de seconde avant le signal ,bon cheval ,il y avait dans son galop autant de hargne que dans ma volonté de mettre à terre et terrasser mon adversaire. Un duo parfait .Une entente et harmonie sans égal entre ma monture et moi mesme .
Ma lance bien ajustée je ne regarde que l'écu du chevalier qui arrive sur moi .Ma monture sait ce qu'elle a ,a faire .Juste une pression des cuisse et Gosth accélère encore .Le point d'impact est imminent .............

Ma lance explose sur l'écu de mon adversaire .Pas assez de force pour le désarçonné.Zut il est encore en selle .
Donc deuxième passage .

Arrivée en bout de lice je jette à l'escuyer le bout de lance me restant et marmonne " Vite une autre " ...
L'impatience de le mettre au sol me gagnait de plus en plus ....une petite voix me rappel à l'ordre " Doucement Baronne...Mince marquise ...jehanne ta fougue te perdra " ... Mais testue je n'écoute point .

Au signal je repars aussi vite .............. Le temps qui nous sépare semble s'écouler très très lentement ,j'ai l'impression que tout est au ralentit ,je le vois s'approcher comme dans un nuage passant lentement dans le ciel bleu d'automne mais ...........
Le choc est brutal bien plus féroce que la première passe ,ma lance explose de nouveau sur l’écu de mon adversaire et ceste fois je fis mouche ....Lentement je le regarde tomber au sol .Aie j'espère que la chute ne sera pas aussi forte que le bruit de son amure embrassant le sol .


Arriver au bout de la lice je fit faire demi tour à ma monture pour aller saluer mon adversaire .


Point de mal Messire ?

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Mini.
« Vous connaissiez mon père ? » Evidemment qu'elle l'avait connu ! Elle avait été d'ailleurs fort surprise lorsque celui-ci lui avait demandé d'être sa marraine. C'était si loin déjà … Tibérias était le seul Leostilla que Mini avait admiré et porté dans son coeur, comment aurait-elle pu l'oublier ?

Oui. J'ai bien connu votre père, jeune Laurent.

Le regard de Laurent changea subitement, seul détail sur son visage impassible et la brunette aurait donné cher pour savoir ce qui se passait dans son esprit, à ce moment-là. Changement radical de comportement, alors qu'il la houspillait quelques minutes plus tôt, voilà qu'il lui présentait ses excuses … Elle se moqua gentiment de lui …

Vicomtesse. Mon titre le plus haut est Vicomtesse, Laurent. Mais je tolèrerais de vous que vous m'appeliez par mon prénom … Mini Ou Maia, mon nom de naissance. Il va de soi que je n'en dirais rien à votre cousin. Je le sais très à cheval sur le protocole.

Et de lui faire un clin d'oeil. Le fils de Tibérias ne pouvait pas être foncièrement mauvais, elle ne pouvait le concevoir. Mais sous l'influence du Mégalomane, tout pouvait arriver, elle en était consciente. Marc Antoine détruisait tout ce qu'il touchait, transformait en laid ce qu'il y avait de plus beau, réduisait à néant les espoirs des siens … La liste était encore longue, et Mini aurait voulu préserver Laurent de tout cela …

Puis il proposa de l'accompagner jusque la lice … Même si elle avait refusé, sûrement l'aurait-il suivi quand même alors autant faire bonne figure, sans compter qu'elle en apprendrait davantage sur l'homme en devenir qu'il était … Il voulait en savoir plus sur ses parents … Qu'aurait-elle pu lui apprendre de plus que ce qui se trouvait dans les grimoires à la gloire des Leostilla ? Chemin faisant elle se hasarda à demander …

Que souhaitez vous savoir sur eux, Laurent ?

Elle le laissa poser ses questions, sans jamais y répondre puis alors que le Duc s'apprêtait à ouvrir les joutes, elle dut se résoudre à délaisser le jeune garçon …

Je vous verrais plus tard, Laurent. Je vous le promets. Mais pour l'heure, je dois entrer en lice.

Elle esquissa un sourire et le laissa là, à ses réflexions. Il était temps d'aller affronter le Grand Maître de l'ODL, Elektra d'Acoma, une femme pleine de bravoure, de fougue et d'audace. Le combat serait rude mais Mini était déterminée à sortir son adversaire de la lice, aussi admirable fut-elle. Elle jeta un regard aux tribunes, cherchant sa famille du regard. Les apercevoir lui donnerait la détermination qu'il lui manquait encore pour pouvoir affronter Elektra. Elle trouva enfin son époux dans la foule, dans ses bras Pierre et Walter étaient éveillés, à ses côtés, Liam et Lily applaudissaient l'entrée en lice des combattantes … Elle sourit et enfourcha sa monture … Elle était fin prête à présent.

Les chevaux s'élancèrent à l'assaut l'un de l'autre, la lance d'Elektra la percuta mais Mini s'accrocha fermement, resserrant ses cuisses sur les flancs de Foudre … Celui-ci ralentit légèrement sa course, laissant à sa cavalière, le temps de se remettre correctement en scelle. Elle avait eu chaud, cette fois-ci, il fallait qu'elle reste concentrer sinon, elle finirait les fesses sur le sable et les joutes seraient finies pour elle. Les chevaux repartent à l'assaut, toute lance devant, Mini resserre sa prise autour de celle-ci. Puis le choc. Elle touche son adversaire à l'épaule, elle jubile jusqu'à ce que sous l'impact, sa lance se brise et la fasse vaciller. En quelques secondes, elle se retrouve au sol. Les joutes sont finies pour elle. Elle grimace sous son heaume. Elle jure même. Elle s'en veut. Mais ce n'est qu'un jeu et l'important n'était-il pas de participer ?

Elektra vint l'aider à se relever, elle accepta sa main. Elle ôta son heaume et rassura la jeune femme.

Pas de mal non, tout au plus, un bel hématome aux fesses. C'est mon époux qui risque de vous en vouloir, chère Elektra.

La Vicomtesse esquissa un sourire taquin et serra la main de son adversaire.

Vous méritiez la victoire mais j'aurais, un jour peut-être, ma revanche.

Elle lui sourit une dernière fois puis se retira sous sa tente … Non qu'elle avait honte mais, à présent, elle encouragerait les combattants, du haut des tribunes.

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Gamalinas
Octave, Octave, Octave... Jouter contre le cousin du Duc n'était pas une mince affaire. Le jeune Octave avait passé un certain temps dans les rangs de Memento Mori. Il y avait fait ses armes en quelques sorte. Gamalinas l'eut un temps comme écuyer dans une belle aventure. Ensuite il avait parcouru les sentiers de la guerre avec Bastien. De quoi bien connaître les choses martiales.

Mais Gamalinas se sentant confiant, il ne pensait perdre. Certes sa dernière expérience de joutes lui avait laissé un goût mer, mais il pensait bien se rattraper là.

Le combat commence mal, car Larche touche, mais ne casse point. Alors qu'Octave réussi. Gamalinas fut surpris du ton acerbe que la rencontre prenait de suite.

Le deuxième coup ne donna rien non plus. Derrière sa visière le vassal du cousin, ne comprenait plus. Pas de chute, pas de bris, rien.

Et pour conclure la lance d'Octave se brisa une deuxième fois, sans que celle de Gamalinas ne bougea. Triste expérience une fois de plus.

Le vaincu alla voir le vainqueur.


-J'aurais préféré chuter Octave... Bravo je suis fière de vous.
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Octave

Gamalinas Lanas... il fallait qu'il tombe contre lui. L'un de ses mentors. L'un de ceux qui représentaient Marc-Antoine. Tragique. Quand on aida Octave à monter sur son cheval, c'est le coeur lourd, que le jeune homme se laissa positionner par les palefreniers.

Puis Octave regarda le duc de Savoie. Son vénéré cousin. Que devait-il faire ? Laisser gagner son vassal ? Ou remporter ce duel, car il jouait en son nom propre ? Tant pis. Il jouterait de son mieux, et le sort décidera.

Octave abaissa la visième de son heaume et commença à agiter le cheval en tout sens. Puis on lui tendit la lance. Le drapeau tomba, et les deux cavaliers s'élancèrent. Les deux vétérans. Bien que Gamalinas fût bien plus vieux que son adversaire. Gamalinas ébranla un peu l'écu du di Leostilla, mais ce dernier brisa complètement sa lance sur le seigneur de Larche. Un point. Mais pas de chute.

On tendit une nouvelle lance à Octave. Et la manche deux débuta. Mais sans doute encore un peu destabilisés - car il fallait un certain temps à celui qui recevait la lance brisée, et à celui qui la brisait - ni l'un, ni l'autre, n'était parvenu à quelque chose de concluant.

Dernière manche. Regard vers Antoine. Son regard donna à Octave un peu d'assurance. Et dans le dernier élan, le jeune homme parvint à briser sa lance contre l'écu de Gamalinas. Drôle d'expérience. Il fut déclaré vainqueur de la joute. Il regarda son cousin, à travers la visière de son heaume, et l'on ne sut pas quelle fut l'expression dessinée sur le visage du jeune Octave, car le métal cachait bien trop sa peau.

On le fit descendre du cheval. Il retira son heaume, le visage en sueur, des mèches de cheveux collées sur son front à cause de la transpiration. Gamalinas vint vers lui. Octave eut un sourire gêné. Puis il tendit son bras vers son ancien mentor :


"Je préfère vous voir sur vos deux pieds, plutôt qu'à terre, entouré de médecins hésitants... C'était un combat fratricide, mais vos compliments me vont droit au coeur... Vous y êtes pour beaucoup dans ce que je suis devenu, aujourd'hui... Certains en douteront toujours, mais moi, je m'en souviendrai à jamais.

A ces mots, il eut un regard vers le duc, qui ne pouvait pas entendre ce qui se disait ici. Octave parlait-il de lui par "certains" ? Qui sait... Le jeune homme sourit à son interlocuteur moustachu, et se rendit vers sa tente, pour être changé, et prêt, pour le prochain tour.
Alinoe_de_chenot
La duchesse avait remarqué le trouble de sa cousine vis à vis de Dacien mais elle ne dit rien.
C'est quand Ulrika sortit de la tente qu'on vient lui dire qu'elle joutait contre son suzerain et ami, Pierre.


- Bien !

Ce fut tout ce qu'elle dit. En fait, elle connaissait chacun des concurrents et ils étaient presque tous de ses amis. Combattre Pierre alors qu'il était malade, ne lui plaisait pas mais Pierre n'avait pas déclaré forfait et ne pas se battre convenablement contre lui, eut été un manque de respect envers Pierre et envers le duc de Savoie.

Alinoë embrasse ses enfants. Ils auraient été mieux au château avec leur père mais elle avait tenu à les emmener. En fait elle les emmenait partout avec elle même si elle se faisait morigéner chaque fois par Yrvis.

La duchesse attendit d'être hissée sur son destrier pour abaisser la visière de son heaume.
Au signal elle s'élance mais c'est Pierre qui abat sa lance sur elle en premier, elle réplique instantanément. Il était loin le temps de sa première joute contre Fenthick. Elle s'était aguerrie et elle avait d'ailleurs gagné les joutes de Lorraine.
Les lances explosent et c'est Pierre qui se retrouve par terre.
Descendant de son cheval, elle va vite vers lui et constat à sa grande joie qu'il n'est point blessé.


- Tu vas bien ?
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Hadrien.marcus





Les Troupes Frontalières de Dinant avaient été mobilisées pour combattre contre l'Ursupateur Bastien de Louhans. Il était un plaisir pour le plus puissant prince de l'Europe de mobiliser autant de coutillers contre le Dominus de Kehl. Les troupes étaient déjà sous le commandement du Maire du Palais de Dinant et d'Ensisheim soit le Vicomte Impérial de Thann. Maintenant, il était temps selon le Phénix de mettre enflammes la demeure de l'Ursupateur, de trancher la gorge à ses hommes, d'arracher les bras aux soutiens politiques ou militaires de celui-ci et finalement de le mettre au bout d'une corde. Aucune clémence. Aucun pardon. Le Très-Haut reconnaitra lui-même la justice ou non de cette action.


Il faut dire que le plaisir de voir Kehl avec la gorgée tranchée et de voir Bastien au bout d'une corde dans sa tête était une image, certainement violente, mais qui réussissait à le remplir de joie et de satisfaction.

Lui-même ne combattrait pas dans cette guerre. Car en ce moment, il devait également préparer sa promenade dans le Comté Impérial de Genève pour aider les forces militaires impériales en présence. Qu'est-ce qui était plus amusant que de pendre Bastien ? Faucher de l'hérétique et du Républicain.

Owi, owi mon précieux.


*____*

Les nombreux ouvriers accompagnant le Duc Impérial commencèrent à installer une grande tente et luxueuse. Le mobilier de campagne était tout autant luxueux surtout qu'il provenait de régions éloignées et que le bois était noir. Les commerçants avec qui il faisait affaire s'était perdu pour se diriger vers les Indes. Maintenant, ils avaient des ressources rares et exotiques à disséminer ici et là dans la cour des plus riches.

Une fois la tente montée, il s'y installe. Il semblait déjà plus vieux. Sa chevelure avait perdue de son éclat. Elle reviendrait peut-être un jour lorsqu'il serait moins angoissé et moins peiné. Ce n'était pas encore le moment. Les tentes du Phénix étaient protégées, non par des soldats frontaliers mais par la Garde Palatine. Ces hommes avaient les meilleures armures allemandes ou italiennes pouvant être trouvées puis achetées, malgré qu'ils étaient de basses extractions. Les épées luisaient d'un éclat bleuté, démonstration de la qualité de le leur acier.

Il dormit pendant quelques heures avant de se faire réveiller par sa sœur avant les joutes. Les soldats retenir pendant quelques minutes l'entrée de la tente à la Dame de Falmagne. Car il fallait qu'il s'habille minimalement. Puis, elle put entrer.


Les deux prunelles émeraudes et dorées se posent sur Irulan pendant qu'elle s'approche de lui. Il soupire creusement. Il n'était pas d'une excellente humeur, car il devait régler de très nombreux problèmes. Ce n'était pas du tout plaisant. Que sa soeur vienne, quand il était occupé à se préparer mentalement aux joutes contre son Dément Demi-frère, il n'était pas très très joyeux.

Néanmoins, une petite part de lui-même était heureux que sa jeune soeur vienne le visiter avant qu'il aille jouter.

Elle lui parle et il lui répond.


-Je me porte pas très bien. Sauf que je vais survivre. Je survis toujours peu importe ce qui se passe ou ne se passe pas. Ce n'est pas pour rien que les tenants de mes armoiries sont des phénix, je renais de mes cendres.

-Irulan, je préfère que si tu dois utiliser mon prédicat de me donner celui de Dinant. Soit Son Altesse Royale. J'ignore pas que mon plus haut titre me donne celui de Son Altesse. Tu n'es nullement en tort dans ton appellation. Seulement que je préfère mon second prédicat. Je le trouve plus harmonieux à mes oreilles.


Devant le sourire de sa sœur, il hausse un sourcil. Qu'est-ce qu'elle manigance ? Il comprend que vue sa jeunesse, elle est débordante de vie. Même si lui aussi...il était jeune. Il ne l'était plus. Plus depuis longtemps mais pas pour des raisons physiques.
Puis une nouvelle question.

-Oui, je vais combattre moi-même. Maintenant, je dois me préparer. Je vais être appelé bientôt pour jouter. Donc si tu le veux, tu peux aller voir les joutes.


Elle était libre de regarder les valets entrer pour venir lui enfiler une armure extrêmement lourde et cuirasser pour les joutes. L'une des meilleures sans doute d'Europe.

Après son enfilement, il dû même être aidé à monter de son cheval. Ce n'est pas une armure de guerre, c'est une armure pour jouter. En plus, par-dessus le métal bien forgé et d'une très haute qualité, l'armure était agrémentée d'or et de gemmes : Des diamants, des émeraudes, des rubis et des saphirs.


Oui, il voulait s'amuser dans cette armure qu'il préférait normalement conserver dans le Trésor de Dinant pour assurer un soutient financier permanent à Dinant. Malgré que Dinant n'avait pas besoin de faire des emprunts, au vu du marbre noir, de la pierre bleue, du calcaire et de la Dinanderie pour l'exportation...Et l'importation ? Elle provenait d'Ensisheim ! Ahahaha !


*___*


Maintenant, il était prêt pour jouter. Ses armoiries étaient visibles sur la Lice. Son valet servant d'héraut s'était déjà rendu sur place pour exposer celles-ci afin que nul ne puisse ignorer qu'il allait jouter. En plus, le Très-Haut lui avait rendu une faveur considérable, la possibilité de jouter contre son demi-frère. Il le détestait nettement plus qu'il pouvait détester Bastien de Louhans. C'était un vorace de titre, un pourfendeur du menu peuple, un ennemi de tous et de chacun et surtout, il se souvenait des écrits du Roi Louis, Vonafred, le concernant comme quoi il essayait d'influencer le roi pour être titre prince en France. Son ami Louis le lui avait dis souvent à quel point qu'il était..dégouté que son conseiller essaye à ce point de s'en mettre dans ses poches, m'enfin, sur le blason. Au moins, tout s'était bien terminé.

Charles n'avait pas eu ce titre qu'il ne méritait pas. Qu'il aimait tant. Il avait perdu aux élections royales, ainsi il ne pouvait pas devenir archiduc. Il n'était pas devenu Saint Empereur pour s'en mettre pleins les poches. Sa tentative d'usurper une pseudo-mensongère principauté souveraine de Thouanne était un échec total.
Dieu surveillait attentivement, peut-être, pour empêcher la soif démesurée et immonde de titres et de puissance de son demi-frère.

Irulan avait été libre de suivre ou non le Prince de Dinant jusqu'à la joute. Hadrien commençait à être nerveux et inquiet.


- De l'Hypocrass !

Un valet l'aida à boire une coupe d'hypocrass, même si celui-ci était plutôt froid...

- Merci, mon garçon.

Le combat était annoncé, il était temps qu'on se prépare.


- Qu'on m'arme ! Ensuite, dépêchez-vous à vous mettre à l'abri !


Un soupire creux. Pendant qu'il étais temps de combattre. Il fallait partir immédiatement. On ne pouvait plus attendre.


- Que Dieu guide mon bras, je suis l'un de tes plus fervent serviteur. Guide mon bras ! Je vis dans ton feu ! Je suis dans le feu !


Et c'est ainsi qu'il charge.

Hadrien Marcus attaque sauvagement des le premier tour. Sa lance explose sur l'écus de son adversaire qui riposte. Sa lance vient se briser en deux sur la défense de Hadrien Marcus.

Hadrien Marcus est de nouveau à l'attaque, sa lance explose de nouveau sur l'écus de Charles qui est projeté de son cheval. Il semble légèrement blessé à la tête.
Charles tombe de son cheval. Personne ne pu voir le sourire dissimulé dan son heaume.

Il était heureux, car le Très-Haut avait guidé son bras. Que Charles soit blessé ou non, qu'il se relève immédiatement ou pas, il s'en moque. Néanmoins, il fit signe à des hommes d'aller voir s'il était vivant ou non.



- Occupez vous de lui. Il ne doit pas mourir. J'ignore son état de santé.


Non, il ne devait pas mourir. Charles n'était pas un hérétique. Alors, il ne devait pas mourir ainsi. Ca aurait été mal. Il détestait profondément son demi-frère, mais il ne pouvait pas souhaiter qu'il meurt. Ca n'aurait pas été aristotélicien.

Après son propos, il retourna à sa tante pour retirer sa lourde armure et prendre un bain chaud pour faire relaxer ses muscles pour que ceux-ci puissent regagner rapidement de la puissance pour une prochaine joute.

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Dacien_de_chenot


Le jeu consistait à attraper ce doigt qui se baladait si près de son nez qu'il en louchait au point d'en voir deux.
Mais déjà le caractère de l'enfant le poussait à ne pas renoncer : ce doigt, il l'attraperait, foi de savoyard !
Cette fois, il y était presque. Il avança sa menotte vers l'index insolent et...
mais au moment où il s’apprêtait à vaincre, voilà qu'on l'arrachait prestement des bras de sa mère !
Sa frustration fut telle que Dacien fut sur le point d'oublier la promesse qu'il s'était faite de ne jamais plus pleurer afin, croyait-il, de pouvoir grandir plus vite.
Il aspira l'air à pleins poumons et prit une jolie teinte de gueule d'où seul l'azur de ses yeux manifestait d'une once d'humanité et peut-être, si un autre doigt ne s'était, à cet instant, approché de sa joue, aurait-il pu lancer un OUIINNNNN des plus sonores.
Ce doigt salvateur n'était plus celui de sa mère, mais l'enfançon n'en avait cure. Il appartenait à une blondinette qui, bien qu'il l'ignorât encore, répondait au prénom d'Ulrika.
Le doigt d'Ulrika donc, ferait fort bien l'affaire.
La menotte s'élève et......
se referme sur du vide ! L'impudent a disparu !

Cette fois le doigt a poussé le bouchon un peu trop loin.
Son pied tambourine dans l'estomac de la nourrice pour manifester sa désapprobation.
Mais il en va de la constance d'un nouveau né comme de celle des femmes infidèles.
Voilà que son attention s'envole vers une mèche qui danse.
Son poing se referme sur la boucle et tire. Un éclat de rire, sans doute son premier, le secoue.

YEPPPPPPP !!! Dacien 1 - Ennemi 0 !
Un jour, c'est sûr, il sera chevalier !

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Sarah_elisabeth
"- Je sais vos mains expertes désormais, je peux mourir tranquille."

A oui, mais non, il y a des choses à ne pas dire à une demoiselle de 14 printemps sans que cela n'éveille au creux de son cœur des idées romanesques, même si la demoiselle est veuve et un des combattants de l'Empire. Sarah plonge son regard dans celui de son suzerain et son cœur loupe quelques battements. Flottement troublé avant que la folie des sens ne fasse commettre un geste fou. Se hissant sur la pointe de ses pieds, Sarah dans un soupir un peu perdu vint déposer un baiser duveteux sur la joue de Charles. Non pas un de ces bécots enfantins dont elle avait l'habitude d'ordinaire, mais un instant qui la faisait frissonner alors que ses lèvres purpurines vinrent gouter à la peau interdite. L'instant semblait durer infiniment et soudain la jeune femme retrouva sa raison et se recula embarrassée, le regard cherchant à éviter celui de Charles. Il ne s'était agi que d'un baiser sur sa joue, mais ses sens si longtemps endormis par le deuil s'étaient sans raison soudainement embrasés.

- Je... Faites juste attention à vous. Je ne supporterais pas de vous perdre Charles...

Et hâtivement, elle se retira, s'enfuyant presque de la tente pour rejoindre les estrades et observer les duels qui allaient suivre. Charles devrait affronter l'obséquieux et manipulateur Hadrien et Sarah n'aimait pas cela, pressentiment néfaste que son émoi attisait encore plus. Nerveusement, elle se redressa pour voir jouter les participants, les mains agrippées à ses jupons pour contrôler la tension qui l'envahissait sans raison. Ce n'était pourtant pas ses premières joutes mais elle tremblait de peur en cet instant pour son suzerain, connaissant la fourberie et la rancœur de son opposant.
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Charles
Douce étreinte de l'enfant devenue femme, le balafré resta silencieux, mais son silence pouvait-il prouver une certaine retenu, oui, car malgré tout Charles était pieux, il ne tromperait jamais sa femme, il refoula l'espace d'un instant ces démons qui l'incitaient à prendre Sarah dans ses bras. Il resta presque de marbre, car seul ses yeux trahissaient sa pensée.

"- Je ferai de mon mieux." Lacha-t-il enfin quand sa protégée s'enfuit rejoindre les gradins de la noblesse.

On vint l'informer qu'il jouterai contre son demi frère, Dieu était taquin, cela fit sourire le duc, il fallait se résigner, il ne souhaitait pourtant aucun mal à son cadet, Hadrien était remplis de rage et Charles ne savait pas pourquoi, il avait pourtant été là pour lui et le reste de la fratrie. Non décidément il ne comprendrait jamais ce frère borné, il en prit son partie et il continuerait sa vie, sans lui. Alea jacta est !

Les juges appelaient les premiers jouteurs, les couleurs ducales piémontaises apparaissaient sur la lice, on hissa le balafré sur son destrier, doucement mais surement Charles prenait place face à son adversaire du jour, il se signa avant de rabattre sa visière. Il avait un mauvais pressentiment, quelques chose arrivait à sa chaire c'était certain, il chevaucha pour le premier coup, nul. Mais le pressentiment était toujours omniprésent, il jeta un regard en direction de Sarah, il relança son cheval et fracas. Sa pensée s'échappa vers sa fille Margot, il comprit alors... Dieu avait frappé une nouvelle fois sa famille. Charles était-il maudit ? Puni de son orgueil ? Il se fracassa au sol et l'on pu l'entendre râler de douleur. Son premier écuyer lui ôta le heaume et l'on vit du sang s'écouler du haut du crane. Charles fut transporté à sa tente.

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Sarah_elisabeth
Les chevaux se faisaient face et celui de Charles tapait lourdement du sabot sur le sol terreux. L'animal était nerveux ce qui laissait supposer que son cavalier devait être tendu. Les deux combattants s'élancèrent et quand les deux lances se brisèrent avec fracas, Sarah ne put se retenir de se redresser et de regarder l'échange, debout, agrippée à la rambarde qui la séparait de la lice. Chacun reprenait cependant sa place et tandis qu'on leur remettait une nouvelle lance intacte, elle vit Charles relever un instant la visière de son heaume pour lui adresser un regard préoccupé. Quelque chose n'allait définitivement pas. Mais déjà les cors retentissaient et Charles rabaissait sa visière rapidement. Le pas des chevaux faisait retentir le sol de leur fer au rythme des battements du cœur de la jeune femme. Tout semblait aller à la fois lentement et bien trop vite. Le choc fut puissant et Sarah vit Charles être désarçonné et atterrir lourdement au sol. Elle ne réalisa même pas le cri d'horreur qu'elle poussa depuis les tribunes avant de glisser sous la rambarde pour se précipiter vers l'homme à terre.

- Charles! Doux iésu!

Déjà le premier écuyer était à ses cotés pour retirer son heaume révélant le sang dégoulinant du haut de son crâne. Dans un hoquet de terreur, Sarah fit la seule chose qu'elle savait faire pour ne pas perdre pied dans ce genre de situation comme sur les champs de bataille. Déchirant largement un de ses multiples jupons, elle dégagea une large bande de tissu propre et en fit un bandage serré, se concentrant à endiguer le saignement pour ne pas songer que son suzerain était blessé. Elle avait perdu trop de monde, elle refusait qu'on lui arrache aussi son parrain. Un brancard fut apporté mais elle refusait de quitter son chevet et les suivit vers la tente pour veiller sur sa santé. Elle avait soigné plus d'un homme sous les remparts de Genève, mais c'était Charles et il était hors de question qu'elle le laisse partir.

- Apportez moi ma sacoche, faites bouillir de l'eau et trouvez moi des linges propres.

Il serait temps plus tard de pleurer ou de trembler, pour le moment, il fallait stopper les saignements et recoudre le cuir chevelu du duc. Lentement et avec précaution, la jeune dame se mit à l'ouvrage. Elle lui avait promis de veiller sur lui et Sarah tenait toujours ses promesses...
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Irulan.de.sparte


Comment définir la profonde déception d'une jeune fille partagée entre deux frères et qui sent que tout lui échappe ? Hadrien était concentré sur les joutes. Son Altesse Royale. Voilà comment il voulait qu'elle l'appelle. Elle aurait aimé qu'il soit plus proche d'elle, plus frère que prince. Mais son frère avait ce défaut qui faisait qu'il avait atteint des sommets. Il était aussi distant en privé qu'en public, aussi prince aves ses proches qu'avec des étrangers. Irulan soupira. Elle aurait aimé autre chose. L'attente devant la tente l'avait empêché d'aller voir Charles avant les joutes. Déjà, on sonnait l'appel aux jouteurs et la jeune fille se dépêcha de rejoindre la lice. Elle s'y sentait étrangement seule. Charles était là mais n'avait d'yeux que pour sa vassale. Et elle alors ?

Un goût amer atteignit la jeune fille. Les deux jouteurs qui s'opposaient n'étaient autre que ses frères et elle n'avait aucune envie que l'un ou l'autre gagne ou perde. Et pourtant ils étaient là, à s'opposer et à guerroyer pour des sentiments incompris. La Sparte ferma un instant les yeux quand les premiers échanges se firent. Toute la fureur de l'un se projeta sur l'autre. Hadrien était féroce et Charles, fatigué par le chagrin. Était-ce ça qui l'avait affaibli au point de ne pas résister à la fureur du prince ?

Les holà et les cris de l'assemblée lui fit rouvrir les yeux. Hadrien avait vaincu mais Charles était au sol. La jeune fille se leva alors que les gens se précipitaient autour de lui. Elle entendit dans l'assemblée qu'il était blessé. Son cœur ne fit qu'un tour. Abandonnant le reste de la compétition, Irulan rejoignit la tente de Charles en courant. A peine entrée à l'intérieur, la vassale de Charles était déjà à son chevet. Quelque chose la choquait à cet instant. Cette fille s'immisçait de plus en plus dans la vie de Charles, lui ôtant par la même occasion l'amour de son frère. Elle ne l'avait plus vu depuis si longtemps et à peine retrouvé, elle le perdait déjà. Les choses ne se passeraient pas comme ça, c'était hors de question.

Elle entra dans la tente et s'approcha de la couche de Charles. Du sang coulait de son crâne ouvert. Elle attendit sans rien dire que Sarah ait terminé. Quand ce fut fait, Irulan s'adressa froidement à celle-ci, tout en regardant sa robe déchirée.

Vous devriez aller vous changer. Cette tenue n'est pas digne d'une dame et vous faites déshonneur à votre suzerain. Je veillerai sur lui. Laissez-nous, je vous prie.

La jeune fille en avait gros sur le cœur. Elle retenait toute sa colère et sa tristesse dans cette terrible froideur qu'elle ne se connaissait pas.
Une fois seule avec Charles, elle s'agenouilla et caressa doucement les cheveux de son frère en lui murmurant doucement à l'oreille.

Pardon Charles. Pardon de ne pas avoir été là avant que tu ne rentres en lice. Qu'Aristote pardonne à Hadrien cette rage qui le dévore et qui a failli te faire mourir. Je suis là maintenant ...

Elle eut un léger hoquet. Les larmes commençaient à monter à ses yeux. Non, il ne fallait pas qu'elle pleure. Non, il ne fallait pas qu'elle montre son inquiétude. Elle n'en voulait pas à Hadrien mais elle ne comprenait décidément pas le Très-haut qui les avait fait s'affronter.

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Sarah_elisabeth
Sarah se concentrait à sa tâche. Elle devait prendre soin de ligaturer certains vaisseaux pour arrêter les saignements puis recoudre les différentes couches de derme pour ne pas prendre le risque que le saignement perdurent sous la peau. C'était un travail long et minutieux au point qu'elle n'entendit pas Irulan entrer, toute à sa "couture".

C'est à la voix froide de celle ci qu'elle prit conscience de sa présence. Sarah était à cran et ferma un instant les yeux pour se calmer et ne pas répondre de la même manière, même si s'emporter lui aurait permis de compenser la tension qui habitait son corps. Irulan n'était pour rien dans tout ça. Elle s'inquiétait pour son frère, ce qui était en soi des plus compréhensibles vue l'appréhension qu'elle nourrissait elle même. C'est donc d'une voix calme et posée, bien que légèrement tremblante de tant d'émotions qu'elle répondit.

Ma tenue est celle d'une vassale qui prend soin de son suzerain. Il fallait intervenir rapidement pour la santé de ce dernier et je ne pouvais me permettre de prendre aucun risque. Je vais mander que l'on m'apporte une cape pour dissimuler le sang. La déchirure elle se dissimulera dans le flot de mes jupons, il n'y a là rien d'indécent, bien heureusement. Malheureusement, je n'apporte pas de garde robe lors de mes déplacements et ne pourrait faire mieux. Je vous en prie, prenez place pour veiller auprès de lui, vous êtes sa soeur et je ne suis que sa vassale. Mais je resterai sous cette tente jusqu'à ce que je sois sure qu'il n'a plus besoin de mes soins.

Sarah se décala pour lui laisser sa place auprès de Charles tout en faisant signe qu'on lui apporte une longue cape, puis hésitante finit par ajouter.


- Dame, votre frère vous aime profondément, et que je veille sur lui ne changera jamais cela, soyez en persuadée. Mais ce dernier traverse trop d'épreuves ces derniers temps pour que je ne reste pas à ses cotés à l'aider de toutes mes forces. Il a toujours été présent pour moi et il est hors de question que je ne le sois pas pour lui. Il est mon suzerain mais également mon parrain et a toujours été présent, bien plus même que mon père. Jamais je ne l'abandonnerais...


Un des serviteurs arriva sur ses entrefaites avec la cape demandée et Sarah s'enroula dedans, dissimulant l'état de sa robe. Elle reconnut le blason de Piémont au col et s'emmitoufla dedans avant de se pelotonner dans une cathèdre à l'autre bout de la tente, épuisée, l'adrénaline cessant son carcan protecteur. Alors, dissimulée par les pans de la cape qui dégageait l'odeur de Charles, elle laissa en silence les larmes s'échapper de ses yeux et rouler sur ses joues tandis qu'Irulan prenait la relève au chevet du Duc.

- Charles, oh Charles, ne disparaissez pas vous aussi ou je n'y survivrais pas... Seigneur, veillez sur cet homme juste et bon...

Le murmure était presque inaudible entre les larmes, instant de lacher prise dans la prière.
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Irulan.de.sparte


La jeune fille était agenouillée près de son frère. Et cette fille qui ne la laissait jamais en paix avec lui. Encore une fois elle s'immisçait dans leur vie et encore une fois, elle ne pouvait pas être proche de son frère sans qu'elle ne soit là. Irulan devenait de plus en plus susceptible. Cette fille n'avait aucune idée de ce qu'elle ressentait mais elle allait lui faire comprendre. Si elle croyait pouvoir s'imposer comme elle le faisait !

Sortez d'ici. Sortez d'ici ou je vous fais sortir par les gardes. Je désire être seule avec mon frère. Vous n'avez aucune autorité ici. Je vous ferai quérir s'il a besoin d'autres soins. Vassale ou filleule, peu m'importe. S'il est blessé c'est votre faute. Vous l'avez distrait ! Je ne veux plus vous voir lui tourner autour ! C'est un homme marié ! Vous êtes une intrigante ! Qu'espérez-vous donc ?

Irulan s'était levée et se dressait face à cette femme. La colère la faisait parler. Elle fit un geste auprès des gardes de la tente pour accompagner Sarah vers la sortie. La jeune fille n'avait pas envie d'être tolérante. Son frère avait été blessé après avoir regardé sa vassale. Pour Irulan, la cause et l'effet étaient évidents. Si cette femme croyait gagner sa confiance avec ces paroles mielleuses, elle se trompait profondément. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était un peu de temps, seule avec son frère et cette fille ne voulait même pas le comprendre. Sur le coup, Irulan se mit à la détester. Et ce n'était pas près d'être terminé.

Quand enfin, elle fut seule avec son frère, la jeune fille reprit place près de Charles.
Elle ordonna à un des domestiques d'aller quérir un véritable médecin.

Je te protégerai de ces femmes qui te feront toujours souffrir. Tu m'as tellement manqué ...

Elle attendit patiemment qu'il revienne à lui et que le médecin arrive.

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Hersent
[Arrivée du Vice Chambellan de Champagne ou l'art de prendre un convoi en route]

Elle avait appris trop tardivement la tenue des joutes savoyardes et s'en était trouvée fort marri: l'Ar Sparfel aimait les joutes et participait à nombre de tournois afin de parfaire sa technique et tenter, un jour, de décrocher un titre de champion.
D'un côté, elle ne pouvait pas être partout et un peu de repos entre deux gros tournois en royaume de France, ne pouvait que lui être bénéfique. Et quoi de plus reposant et agréable qu'un séjour en Savoie. A défaut de jouter, elle serait spectatrice et admirerait ainsi les duellistes.

Elle descendit de son carrosse, accompagnée, non pas de son écuyer Jehan, mais de son fidèle huissier Lubin. Elle avait pris le temps de se promener autour du grand lac d'Annecy, respirant l'air pur des montagnes où les neiges éternelles encapuchonnaient de blanc les pics vertigineux.
C'est en tenue peu conventionnelle, pour une diplomate, qu'elle prit place dans les tribunes: elle avait choisi une tenue de cavalière , chic et sobre, arborant ainsi sa couleur préférée, le vert. Son frison, Korrigan était resté en Champagne pour être chouchouté et requinqué après une saison de joutes très éprouvante.

Elle trouva une place discrète et put assister à quelques duels. C'est lors d'un des "combats" où un chevalier tomba lourdement, se blessant gravement. Un cri parvint jusqu'aux tribunes et elle reconnut dans la jeune femme qui se précipitait pour porter secours au malheureux jouteur, l'Ambassadrice du SRING auprès de la Couronne de France, SE Sarah Elisabeth. Hersent ne put s'empêcher de lâcher un cri d'horreur, priant pour que le jouteur n'ait aucune séquelle suite à sa violente chute.
Elle se promit d'aller rendre visite à son homologue afin de s'enquérir de la santé de son ami. Si jamais elle pouvait être utile, sa mallette de médecin était toujours à portée de main.

L'émotion ébranla les tribunes avant de retomber à l'annonce du duel suivant. Les rituels immuables se suivaient et les passes étaient brillantes et les jouteurs pleins de rage de vaincre.

Un sentiment étrange s'empara d'elle: la solitude au beau milieu d'une foule est aussi grisante qu'inquiétante. Des accents inconnus fusaient en tous sens, elle peinait à tout comprendre. Ce qu'elle saisissait sans difficulté: les règles des joutes... terrain connu s'il en est.

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Charles
Damned ! Le choc sur la tête l'avait bien assommé le Charly, les yeux fixaient devant lui comme hagard, il ne comprenait pas ce qui se passait, il entendait des voix, mais ne les comprenait pas, enfin sauf quand sa soeur entra en trombe et congédia sans ménagement sa vassale. Il bégaya.

"- S'i.. s'il vous plait, pas.. pas de bagarre, pi..pitié."

Oui le duc meurtri dans son âme et dans sa chaire en avait marre des luttes, surtout entre ses proches.

"- J'ai besoin de vous deux."

Le sang coulait de plus belle, il perdit connaissance.

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