Maud
Si il y avait bien une tâche que Maud adorait en tant que bailli, c'était de s'occuper du cheptel ducal.
Veaux, moutons et cochons naissaient chaque jour pour le grand bonheur de la jeune Duchesse.
Elle avait évidemment une affection toutes particulière pour ces cochonnets roses , à la peau lisse , au grouin humide et aux yeux couleur de bouton de braies.
Les agneaux venaient en second.; Comment imaginer que ses petites bestioles blanches laineuses et douces donneraient des béliers têtus et fonceurs?
Les veaux aux yeux humides et presque larmoyants ruminaient toute la journée. Ils étaient les plus calmes.
Sourire affectueux à ce petit monde en sachant qu'ils feraient le bonheur d'éleveurs du Duché qui les engraisseraient pour donner viande, laine, peau ou lait.
Un vrai trésor dont elle s'occupait jalousement. Des gardes postés à toutes les entrées veillaient à ce que aucun intrus ne pense une seule seconde à s'emparer de ses bêtes.
Et cette après midi là, fourrageant dans son grand trousseau de clés, elle ouvrit la porte qui menait aux étables ducales. Le vrai confort. Des enclos soigneusement dont le sol était jonché de paille fraîche tous les matins.
Et au fond, un autre trésor ducal, les sacs de blé et de maïs qui s'entassaient dans un entrepôt lui aussi fermé à double tour et gardé jour et nuit par des gardes ducaux.
Scrupuleusement notés par la Commissaire au Commerce Mary qui se démenait auprès des maires pour acheter maïs et blé. Chaque matin ou même dans la journée, des serviteurs remplissaient la réserve tandis que d'autres s'affairaient à nourrir les bestiaux.
Des goinfres, des ventres sur pattes. Il ne fallait pas moins de 7 sacs de maïs dans une auge pour qu'une truie donne naissance à un cochonnou , 9 à une brebis pour un agneau et 12 à une vache pour faire naitre un veau. La plus vorace de tous sous ses airs tranquilles.
Le blé , plus nutritif ou bourratif assouvissait plus vite leur voracité. 3 pour un veau et un agneau et 2 pour un porcelet bien gras.
A peine nés, les petits étaient acheminés vers tous les marchés de neuf villes de Bourgogne et les éleveurs choisissaient leurs bêtes en pensant au profit.
Elle faisait donc son petit tour et c'est presque le coeur serré qu'elle vit ses protégés emmenés dans de grandes carioles pour être vendus.
Cette visite la réconfortait. Loin du tumulte des échanges verbaux et verbeux du Conseil Ducal. Les mugissements, bêlements et couinements étaient presque plus mélodieux à ses oreilles.. Une caresse par ci par là. Imaginant côtelettes, saucisses et autres joyeusetés culinaires..
Elle nota scrupuleusement le cheptel qui était né ce matin: 8 vaches, 8 moutons et 8 cochons.
Bien! A tout bientôt mes chers petits
Claquement sec du registre, un oeil sur celui des réserves de céréales et retour au Conseil ducal. D'autres naissances seraient sans doute à venir avant la fin de la journée.
Veaux, moutons et cochons naissaient chaque jour pour le grand bonheur de la jeune Duchesse.
Elle avait évidemment une affection toutes particulière pour ces cochonnets roses , à la peau lisse , au grouin humide et aux yeux couleur de bouton de braies.
Les agneaux venaient en second.; Comment imaginer que ses petites bestioles blanches laineuses et douces donneraient des béliers têtus et fonceurs?
Les veaux aux yeux humides et presque larmoyants ruminaient toute la journée. Ils étaient les plus calmes.
Sourire affectueux à ce petit monde en sachant qu'ils feraient le bonheur d'éleveurs du Duché qui les engraisseraient pour donner viande, laine, peau ou lait.
Un vrai trésor dont elle s'occupait jalousement. Des gardes postés à toutes les entrées veillaient à ce que aucun intrus ne pense une seule seconde à s'emparer de ses bêtes.
Et cette après midi là, fourrageant dans son grand trousseau de clés, elle ouvrit la porte qui menait aux étables ducales. Le vrai confort. Des enclos soigneusement dont le sol était jonché de paille fraîche tous les matins.
Et au fond, un autre trésor ducal, les sacs de blé et de maïs qui s'entassaient dans un entrepôt lui aussi fermé à double tour et gardé jour et nuit par des gardes ducaux.
Scrupuleusement notés par la Commissaire au Commerce Mary qui se démenait auprès des maires pour acheter maïs et blé. Chaque matin ou même dans la journée, des serviteurs remplissaient la réserve tandis que d'autres s'affairaient à nourrir les bestiaux.
Des goinfres, des ventres sur pattes. Il ne fallait pas moins de 7 sacs de maïs dans une auge pour qu'une truie donne naissance à un cochonnou , 9 à une brebis pour un agneau et 12 à une vache pour faire naitre un veau. La plus vorace de tous sous ses airs tranquilles.
Le blé , plus nutritif ou bourratif assouvissait plus vite leur voracité. 3 pour un veau et un agneau et 2 pour un porcelet bien gras.
A peine nés, les petits étaient acheminés vers tous les marchés de neuf villes de Bourgogne et les éleveurs choisissaient leurs bêtes en pensant au profit.
Elle faisait donc son petit tour et c'est presque le coeur serré qu'elle vit ses protégés emmenés dans de grandes carioles pour être vendus.
Cette visite la réconfortait. Loin du tumulte des échanges verbaux et verbeux du Conseil Ducal. Les mugissements, bêlements et couinements étaient presque plus mélodieux à ses oreilles.. Une caresse par ci par là. Imaginant côtelettes, saucisses et autres joyeusetés culinaires..
Elle nota scrupuleusement le cheptel qui était né ce matin: 8 vaches, 8 moutons et 8 cochons.
Bien! A tout bientôt mes chers petits
Claquement sec du registre, un oeil sur celui des réserves de céréales et retour au Conseil ducal. D'autres naissances seraient sans doute à venir avant la fin de la journée.
Citation:
17:33. Actuellement, le Comté est prêt à fournir : 6 vaches, 7 moutons, 13 cochons.
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