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[RP] Les fiançailles sont un compromis

Sofja
Un page était à l'entrée pour se charger des nouveaux arrivants, ne pouvant plus rester sur le pas de la porte afin de tenir compagnie aux invités. Ce fut au tour de la fiancée de franchir le seuil du salon. Elle n'était point souriante, ressemblant presque à sa patronne. La Vicomtesse déglutie avec difficulté mais ne le montra pas sur son visage. Comme de rien n'était, d'un autre côté, ce n'était pas ses affaires, elle s'avança vers elle.

Bonjour Elizabelle. Je suis ravie de te voir.

Véritablement.

Et je te remercie, j'espère que tu connaitras cette joie également.

Non pas d'avoir des enfants puisqu'elle était déjà maman mais de former une famille et dans le bonheur. Il y avait encore beaucoup de route à faire...

Galaad commençait à s'endormir. Elle fit signe à Thédora, cachée dans un coin, de venir le récupérer pour le coucher. Cette dernière le récupéra, elle pouvait ne penser qu'à sa réception maintenant.

Bien évidement elle ne loupa rien au comportement des fiançés, ce qui du jeter un froid sur l'ensemble des personnes présentes. Alors qu'elle pensait à Monseigneur ELoin, son frère lança :


Passons à table et signons ce contrat. La route m'a fatiguée.

La Vicomtesse resta figer, ne sachant pas trop quoi faire. Les faire assoir ? Attendre Monseigneur ? Fallait trouver une idée avant que cela tourne au vinaigre.

Elle chopa un serviteur et lui murmura.


Démerdes toi mais trouves Monseigneur Eloin. Fais la route jusqu'à Bourganeuf, Limoges, mais il faut qu'elle soit là dans les minutes qui arrivent.

Puis elle se retourna vers les convives et fit signe à ses serviteurs d'emmener un peu de liquide pour apaiser toutes ses âmes.

Servez vous donc. Nous n'avons plus qu'à attendre Monseigneur Eloin pour célébrer ces fiançailles et ensuite nous festoierons.

Elle commença la première afin de briser la glace. Un petit verre d'hydromel ferait beaucoup de bien pour gérer la suite.
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Sylvain_d_aupic
Sylvain avait subit avec sa rousse les affres de la route. Il lui avait fallu faire montre d'un peu de force et d'adresse pour aider au remplacement de la roue cassée. Accessoirement, il s'était promis de faire travailler son cocher à cette manoeuvre une fois rentrés.

Alors que l'attelage reprenait la route à tombeau ouvert, le Baron observait les changements de couleur de son ange, qui virait du rose au blanc, puis un vert discret mais présent, qui s'expliqua lors de l'arrivée du coche à destination.

L'amour impose une solidarité de tous les instants, et c'est donc amoureusement qu'il soutient sa compagne alors qu'elle exprimait le mécontentement de son estomac quand aux conditions du voyage.

Après un léger rafraichissement pas forcément inutile, il prit le bras de Bella et la suivit à travers les couloirs avant d'atteindre la salle où se tenait les réjouissances, se contentant de sourire, et d'observer.

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Sofja
Un nouveau couple fit son entrée. Le visage de la Dame ne lui était pas inconnu mais d'où ? C'était la bonne question. Surement des amis de la fiancée... les doigts d'or surement. Pas du personnel, sur, une cliente croisée dans les couloirs ? Peut être !

Enchantée de vous rencontrer, je suis Sofja Jagellon de Port Kar et bienvenu à Bellegarde pour ces fiançailles.
Vous êtes des amis d’Elizabelle ?


Surement que d'autres personnes étaient invitées ? D'ailleurs elle pensa à cette femme qu'elle avait rencontrée à une chasse sur les terres d’Eli …. Héléne de Blackney… au moins elle était agréable, elle.
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Eloin
Sur la route de Bellegarde...

La peste soit de ce cochon sauvage ! Retentit la voix de l'abbesse au beau milieu du chemin, faisant s'envoler bruyamment les quelques oiseaux qui nichaient dans les arbres alentours.

La route de Bourganeuf à Bellegarde serpentait entre de nombreux bois regorgeant de gibier et autres animaux sauvages, qui, d'ordinaire, restaient bien à l'abri dans les fourrés. Cette foys pourtant, un sanglier avait traversé le chemin juste devant son cheval. Effrayé, le canasson n'avait rien trouvé de mieux à faire que de se cambrer en hennissant, envoyant valser sa cavalière par la mesme occasion.
Par chance, elle n'avait point chuté sur l'une des nombreuses pierres qui jonchaient le chemin, mais elle sentait bien les élancements de sa cheville dextre. Elle allait certainement boiter durant plusieurs jours, voire mesme plus, songea-t-elle, tout en remarquant plusieurs accrocs sur le bas de sa robe. Une bonne séance de couture serait nécessaire pour remettre en état sa tenue de voyage, visiblement...

Avant de se relever, la moniale prit soin de faire remuer tous ses membres, vérifiant ainsi qu'elle n'avait point d'autre blessure. Elle attrapa un branchage qui traînait non loin d'elle et qui semblait résistant, et s'appuya dessus pour se remettre debout, avant d'observer les environs. Plus de trace du sanglier, c'était déjà une bonne chose. En revanche, elle aurait bien aimé remettre la main sur le cheval, mais ce dernier semblait avoir galopé un bon moment, elle craignait donc de ne point le revoir de sitôt...

Dénuée de tout moyen de transport, l'évesque n'avait donc pour autre choix que de faire le restant du chemin à pied. Ce ne devrait guère estre long, puisque le castel de Bellegarde se découpait dans le ciel gris de cette journée. Mais à pied, et en boitant qui plus est, elle ne parviendrait point à temps. Pour une foys qu'elle était partie à l'heure, ce malheureux incident allait la mettre en retard !

Elle était parvenue à faire une dizaine de pas, lorsqu'elle remarqua qu'une silhouette s'approchait d'elle, venant de Bellegarde. La vicomtesse se serait surement inquiétée, ne la voyant point venir, ce qui, finalement, l'arrangeait bien, car chaque pas était plus douloureux que le précédent pour sa cheville abîmée.


Holà ! Fit l'homme en tirant sur les rênes de ce qui s'avéra estre une mule fort docile, avant de mettre pied à terre. Z'êtes monseigneur Eloin, j'vous reconnais ! Ca tombe bien, la vicomtesse m'envoyait vous chercher ! Déclara-t-il de but en blanc, avant de l'inviter à monter sur sa monture. Grimpez la d'ssus, ça soulagera vot'jambe !

Et l'abbesse de murmurer un remerciement avant de lâcher son bâton, et de se laisser hisser sur la mule. L'équipage repartit en sens inverse, et le serviteur s'enquit de l'état de l'abbesse. Une conversation débuta donc entre eux, la moniale contant comment elle s'était retrouvée le postérieur dans une flaque de boue sans avoir le temps de retenir son cheval ; et l'homme l'informant en retour du nombre d'invités présents, et de leurs noms, puisqu'il avait eu le loisir de les voir tous entrer dans le château les uns après les autres.

Bellegarde, enfin.

Sitôt entrés dans la cour du domaine, le serviteur s'en alla à l'intérieur de la demeure, après avoir aidé l'évesque à descendre de la mule. Il revint prestement avec une canne qu'il luy tendit, et la confia à une servante qui s'empressa de luy offrir son bras pour l'accompagner à l'intérieur de la demeure. La jeune fille la débarrassa de son mantel tâché de boue, ainsi que de ses gants de cuir élimé. Eloin demanda mesme à pouvoir échanger ses bottes crottés contre une paire de mules ou toute autre paire de chaussures propres qui soient disponibles, ce qui luy fut gracieusement apporté en un temps record. Il ne restait plus que sa robe, dont le bas maculé de boue sécherait au cours de la journée en laissant ça et là des petits tas de terre, mais elle ne doutait point que la vicomtesse excuserait ce fait en apprenant sa mésaventure.
La meschine la mena alors jusqu'au salon, et l'abbesse s'approcha de la dame des lieux en boitillant pour la saluer ainsi que son époux.


Lo bonjorn, vicomtes. Dauna Sofja, pardonnez mon retard, le cheval qui devait me mener jusque céans s'est trouvé face à un sanglier traversant un bois, ce qui m'a valu de choir au beau milieu du chemin...

Elle ne mentionna point que sa cheville n'avait guère apprécié l'atterrissage, tous ceux présents dans la salle remarqueraient qu'elle boitait et que le bas de sa robe noire était loin d'estre aussi propre qu'il ne l'aurait dû...
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Héraldique
Sofja
Alors qu'elle discutait avec le jeune couple, la blonde s'aperçut d'un remue ménage dans le hall d’accueil sans voir en détail. Cela dura plusieurs minutes quant elle aperçue la Moniale s’avancer vers elle.

Excusez moi, je dois m'absenter, entrer donc la salle, vous y trouverez les autres invités et les fiancés.

Après un petit sourire vers eux, la Vicomtesse s'avança dans le couloir tout en s'apercevant que le bas de sa robe était maculé de boue mais surtout que l’abbesse boitait.

Ohhh Monseigneur, que vous est il arrivé ?

Les explications arrivèrent rapidement. Elle était bien contente de son initiative. Elle n'avait jamais vu Eloin en retard mesme pour la messe du village, ce n'était pas son genre. Elle se doutait bien qu'il lui été arrivé un souci.

J'en étais sur qu'il y avait un souci. C'est pour cela que j'ai envoyé un de mes gardes. C'est quant mesme honteux que l'église vous laisse voyager à travers le Limousin à dos d'une mule... à vostre âge en plus.

Une idée lui vint, pas sur qu'elle accepte.Mais bon qui ne tente rien, n'à rien.

Abbesse, j'ai une vieille carriole qui demande quelques réparations. Accepterez vous, après travaux, que je vous l'offre ? Ainsi vous voyagerez dans de meilleure condition.

Elle espérait qu'elle accepte, elle était simple mais au moins les jours de pluie et de grand soleil, elle serait abritait par la bâche dont elle était munie.
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Anna_jagellon
Surprise mais néanmoins ravie, Anna rendit l'étreinte à son frère, son jumeau, une partie d'elle.

Beaucoup de choses à nous compter oui. Mais pour l'heure profite de ce jour !

Et elle le laissa filer, après avoir salué sa future belle soeur. Ils auraient bien le temps de discuter de leurs vies respectives, en dehors de la Licorne, à un moment plus opportun.

Vos robes sont toujours aussi belles !

Un sourire à son intention, elle ne mentait pas, elle adorait ce que ses doigts agiles confectionnait. Goût familiale s'il en est.
Alors qu'un froid se jetait, Nikolaï dans sa splendeur, Eloin arriva, accueillit prestement par son aînée, en bonne maîtresse de maison qu'elle était.


Bonjour Monseigneur !

Donner du Monseigneur à une femme était toujours un peu étrange mais la Jagellon était polie et respectait les rangs de chacun malgré tout.
La suite pouvait donc venir, tout le monde semblait être présent, du plus connu au moins.
Anna se rapprocha alors de son aimé, bébé aux bras, pensive, espérant qu'un jour elle pourrait caresser l'espoir de connaître le même bonheur -même si il semblait le vivre autrement à première vue- que son blond de frère.

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Eloin
Un hochement d'épaules accueillit la remarque de la vicomtesse sur les fonds de l'Eglise.

Bah ! L'Eglise n'est plus aussi puissante qu'elle ne le fut naguère, ma dame !
Ordinairement je me déplace à cheval, mais le pauvre bougre a eu peur en voyant le sanglier débouler juste devant ses pattes, et s'est enfui au grand galop. C'est vostre serviteur qui m'a permis de parvenir jusque céans grâce à la mule qu'il a eu le bon sens d'emmener avec luy !


Autrement elle serait encore sur le chemin, tentant de rejoindre le castel clopin-clopant ! songea-t-elle, avant de répondre au salut de la jeune Anna par un hochement de teste. L'enfançon dans ses bras devait certainement estre le sien, à en juger par la ressemblance.
Son regard revint vers Sofja lorsqu'icelle luy proposa une voiture pour ses futurs déplacements.


Ma foy, si vous n'en avez plus l'utilité, cela me serait fort utile, surtout avec la froide saison qui arrive à grands pas...

Et l'oeuvrier qu'elle avait embauché quelques semaines auparavant pour officier au seing de l'atelier de charpentier acheté à la fin de l'été serait bien content de pouvoir se servir de l'attelage en question pour aller chercher le bois nécessaire à son ouvrage...
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Héraldique
Cassandre_louna
" Trois petit tours et puis s'en vont"

Pour dire vrai, elle n'écouta pas les paroles de la boiteuse, cela lui passait bien bas ce que pouvait penser une personne qui boite, car figurez-vous que boiter, pour les yeux de Cassandre, c'est laid.
Elle ne calculait donc même pas le fait qu'elle est put lui parler, l'ignorant totalement et passant devant elle comme si elle était un meuble, pour rejoindre une chaise près d'une fenêtre. Regarder dehors et attendre qu'Elizabelle arrive, voila la chose la plus intéressante à faire.

Regarder le ciel en rêvant qu'elle était comme les autres, des nobles d’élevages comme elle se plaisait à le penser. Ce genre de femmes qui s’intègrent parfaitement à la société, qui trouve un mari aimant en un claquement de doigts et qui savent tout se faire pardonner.
Pour Cassandre, c'était des femmes des plus inintéressantes que l'on pouvaient trouver par centaines, comme un élevage de poules.
Enfin peut-être était-elle aussi jalouse du fait, qu'elle, n'avait jamais eu la capacité d'intégration...dommage hein...

" je m'ennuie, je m'ennuie, un...deux...trois petit tours et puis....pafff ! Elizabelle ..."

Elle était sur le point de partir à vrai dire, de trouver une excuse d'une robe qui aurait prit feu pour s'éclipser en beauté. De plus l'excuse était tellement parfaite que même sa vassal aurait put la croire, une robe prenant feu, c'est le drame voyons!
Elle se leva donc, prête à partir, rasant le mur quand sa couturière arriva...zut!

De la tout s’enclenchant vite, trop vite, les salutations, le futur pas content et ...le contrat... Gné ? Elle s'approcha de sa vassal un instant et lui susurra en toute discrétion

Tiens un contrat...j'aurais aimé bien le lire moi, avant que tu le signe, je refuse que ma vassal soit l'esclave d'un homme aussi peu ...titré...
Elizabelle
Le premier envoie du Jagellon ne fut pas propice à des réconciliations et n'améliora en rien l'humeur déjà noire de sa promise. D'ailleurs, il dut s'en rendre compte car il fit l'effort de venir à sa rencontre quand elle-même l'avait ignoré avec superbe. Le regard vers la servante ne lui échappa pas, mais il était homme et après tout, le regard n'engageait à rien. Même si en ce jour particulier, c'était vexant de se voir voler la primeur par une servante. Ses salutations eurent l'air sincère à défaut d'être originale, mais la suite fut pour le moins... Désagréable... La réflexion sur son poids eut tôt fait de la refroidir définitivement. Là, pour sûr, il n'était pas prêt de voir quoi que ce soit de son "arrière train".

En fait, Nikolaï n'évita la gifle en public que parce qu'il se saisit de son bras pour donner un air de cordialité à l'ensemble. Et puis l'arrivée de Bella coupa Elizabelle dans son élan. Le regard gris chargé de menace se posa un bref instant sur le blond. Il lui paierait cela chèrement. Prenant son mal en patience, elle présenta son amie nouvellement arrivée.


Je vous présente Dame Bella, hôtesse d'accueil aux Doigts d'Or et mon amie. Bella, tu connais déjà mon... promis... Laisse moi te présenter ses deux sœurs, la Vicomtesse Sofja, et Damoiselle Anna, son beau frère Bosk, ma sœur cadette Jenifael, et ma Suzeraine la Duchesse Cassandre.

Présentation faite et vite expédiées. Elle n'avait qu'une hâte, que tout soit fini pour pouvoir repartir. Elle se tourna vers Jenifael qui avait relevé l'histoire du contrat... Décidément, sa cadette ne ratait aucune information.

Je suis navrée que tante Axel soit malade... J'essaierai de passer la voir aussi. Pour le contrat, il a été rédigé par moi-même. Je suis majeur et possède mes terres sans aucun lien avec Charlemagne. Il n'a donc aucun droit de regard sur ce que je fais de ma vie, ni avant, ni maintenant, ni plus tard...

Pour que le cousinet royal ait pu prétendre à un droit de regard, il aurait fallu qu'il soit là quand elle avait été violée ou quand Enzo l'avait trahi, mais ces deux épreuves, elle les avait affronté seule. Sofja, dans une tentative de rendre chaleureuse une cérémonie de glace, les invita à boire une collation en attendant Monseigneur. Elizabelle refusa son verre pour sa part, boudant toujours l'alcool. Finalement, peu de temps après, la représentante du Très Haut fit son arrivée en boitant. Elle faisait la paire avec Jenifael pour la peine... La chute de cheval devait avoir été brutale.

L'Ange se fendit en une révérence parfaite, en profitant pour récupérer son bras et refusant de le rendre au Jagellon en croisant les mains devant elle. Cassandre en profita pour s'approcher d'elle et murmurer à son endroit une remarque vis à vis du contrat... Ah ben oui, elle, elle avait un droit de regard... Et Elizabelle n'avait pas eu le temps de lui en faire passer une copie. Elle fit signe à Susie qui gardait Breval sage dans un coin, et la camériste lui tendit le coffret contenant le contrat ainsi qu'une copie. La jeune fille tendit donc la copie à sa Suzeraine afin qu'elle puisse la lire tout à loisir avant la signature.


Merci Monseigneur d'avoir accepté de bénir ces fiançailles.

"Ces"... Pas "nos", preuve s'il en était qu'elle était plus que réfractaire à cette union. Le blond allait avoir du pain sur la planche...
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Jenifael..luna
Dommage pour Elizabelle.
Jenifael était tenace et avait des arguments solide.


"- Tu est majeur, mais un chef de famille doit avoir un regard sur ce contrat. Je ne suis pas notre cousin, j'était là pour toi Elizabelle, lorsque tu était blessé. J'était là pour toi au Louvre, lorsque nous nous voyons. Et tu reste une Castelnau de Montmiral, j'en suis la dernière représentante non adopté, donc comme une chef de famille. Je veux voir se contrat "

Oui, Elizabelle, ta petite sœur est chiante.Ainsi du haut de ses quatorze ans, la jeune fille pense au bien de sa sœur. Elle n'a pas de terre, mais qu'importe, les liens du cœur son fort.
Les olivines sont furieuse, Elizabelle devra montrer le parchemin à sa petite sœur, si celle-ci ne souhaite pas l'incident. La jeune brune est debout, appuyer à sa canne/bâton.

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Breval
Maman allait se marier.... Et pas avec lui en plus ! Non, avec LE BLOND ! Certes le beau bateau miniature l'avait un peu amadoué mais là, c'était un crime ! Plus jamais il ne se laisserait soudoyer. D'autant que Maman épousait le Blond... Mais qu'elle semblait en plus malheureuse de le faire. Durant tout le trajet, le chevalier miniature avait essayé de distraire sa Maman, en vain. Le pauvre Breval ne comprenait pas. Si elle était si malheureuse, pourquoi elle l'épousait lui, plutôt que son fils qui l'aimait plus que tout ?

Les Mamans sont un mystère.

Lors de l'arrêt volontaire, il avait eu l'espoir fugace qu'elle avait changé d'avis. Il avait donc relâché son attention et avait tenté d'explorer les environs avec Sacapus, son lion-chat, mais c'était sans compter sur la vigilance constante de Susie qui ne voulait pas qu'il se salisse. A quoi ça servait d'avoir une belle épée en bois si il ne pouvait pas s'en servir pour explorer ?

Le problème c'est que finalement, tout le monde repris la route et que l'on arriva enfin à destination. Une moue boudeuse au visage, le chevalier entra dans le château, abandonné de son fidèle ami à poil qui en voyant les deux molosses avait préféré prendre la tangente. Dans le salon, l'humeur était glaciale, et Susie coupa tout élan vindicatif en le tenant fermement par la main. Seulement, en voyant LE BLOND, prendre SA Maman par le bras, et lui murmurer des choses à l'oreille qui ne semblait pas lui faire plaisir, l'enfant médita une vengeance.

D'ailleurs, lorsque Susie le lâcha pour apporter ce maudit coffret avec la condamnation à perpétuité de Maman, il en profita pour filer vers le traître et lui flanqua un grand coup de pied dans le tibia. Attaque de la Mort qui tue !


Méchaaaaannnntttt !!!!

Puis de filer se réfugier dans les jupons de Jenifael, parce que seule Tata Jeni pouvait comprendre cette attaque soudaine et sournoise.

Tata Jeni !!!
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Jenifael..luna
Un soupire à fendre l'âme vint trouver la jeune fille. La voilà à la place de sa mère, lorsque petite, elle se cacher dans les jupes de celle-ci, pour éviter qu'on la voit. Elle posa sa main sur les cheveux de son neveu. Elle s'adressa à lui :

"- Breval, t'est sage. Où est ton chat? "

Elle ne l'engueule pas, elle ne l'engueule que lorsqu'il l'énerve, pas pour ses bêtises, car c'est Breval qui à permis à Elizabelle de survivre. Elle ferme les yeux. Sans Breval, Elizabelle ne serait surement jamais tombé malade avec tout les bleues sur son corps, cette maigreur excessive, ces vomissements, mais également se reniement que sa mère avait exercé. Puis un miaulement grincheux se fait entendre. Elle dit à Breval tout bas :

"- Je te présente Vermine Charlemagne, c'est mon chat. "

Comme pour affirmer se qu'elle dit, le chat de presque un an, noir et blanc, les yeux vert, vient se frotter aux pieds du petit Breval, sentant son Sac à Puces ( c'est tata jeni, qui l'appelle ainsi ) le félin fit le gros dos.

Se frottant avec plaisir à se petit humain, surement pas trop casse-pied, contrairement à la grande courge qui s’appelait Jenifael. Elle avait la bougeotte l'autre, lui il sentais un copain sur lui, alors il devait être gentil. Les yeux vert se pose sur le garçonnet et semblent dire : " Tu m'présente ton copain? " en parlant du chat bien sûr.

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Sofja
Lorsque Susie revint, ce fut avec le jeune chevalier Breval. La blonde se souvint de sa rencontre lors d'une chasse chez Elizabelle. Rencontre plutôt houleuse puisque l'enfant n'aimait pas Nikolaï. Cela se confirma à nouveau. Pauvre Nikolaï, en plus de la mère à convaincre, il avait l'enfant. Avant que cela ne finisse en guerre générale, en préféra y couper court.

Si tout le monde veut bien prendre place, mes laquaiz vont vous installer.

Un plan de table avait été organisé dans la tête de la blonde. Cela lui avait demandé du temps, elle ne savait pas si cela conviendrait à tout le monde mais c'était ainsi, on ne pouvait satisfaire tous les souhaits.

La table était assez large pour qu'on puisse manger face à face et accueillir les divers plats. D’ailleurs dès que tous le monde s’installa, un domestique fit le tour des hôtes pour se laver les mains dans de l'eau de rose.


Monseigneur Eloin, si vous voulez nous faire l’honneur du Benedicite...

Sofja lui adressa un sourire.
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Eloin
La tension était palpable dans la salle, sans que l'abbesse ne parvienne à comprendre pourquoi, la vicomtesse luy ayant dit, lors de leur échange de courriers, que ce mariage ne serait point une union arrangée entre deux familles, comme c'était souvent le cas pour les épousailles entre nobles gens.

Une ébauche de sourire erra sur le visage de l'évesque lorsqu'elle remarqua l'attaque mesquine du jeune enfant envers le jeune Jagellon. Iceluy aurait visiblement fort à faire pour se faire accepter du petit homme !
La maitresse de maison ne tarda point à reprendre la parole pour inviter ses convives à prendre place autour de la table dressée comme il se devait pour l'occasion, et l'abbesse ne se fit point prier pour pour s'avancer jusqu'à la place qui serait visiblement la sienne durant le repas, avant d'accéder de bonne grasce à la demande vicomtale.


Bénis, Dieu tout-puissant et miséricordieux, ce repas et le symbole de la future union entre deux jeunes gens qu'il représente en ce jour, témoignage de Ton amour, de Ta force et de Ton infinie miséricorde.

Amen


Et, dès qu'elle eut terminé, elle adressa un mince signe de teste au laquais qui s'était avancé vers elle, devinant certainement que son seul souhait, après avoir béni la tablée, serait de pouvoir s'asseoir pour soulager sa cheville. Elle n'osait d'ailleurs soulever le bas de sa robe pour la regarder, redoutant de constater à quel point celle-ci devait avoir enflé...
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Héraldique
Nikolai_jagellon
Le Jagellon était fier de lui, il l'avait doucement contrainte à demeurer prêt de lui, sauvant quelque peu les apparences.
Sacrées fiançailles.
Mais il remarqua toute fois que la prononciation du mot ''contrat'' avait éveillé les sens de tout à chacun, provoquant parfois la surprise. Mais ne fallait-il pas se prémunir de tout ? Qui plus est lorsque l'épouse n'est point vierge. Serte il l'aimait, et c'est d’ailleurs le fait qu'il apprécie le petit Breval qui le confirmait, le blond détestant tant la bâtardise, ne voyant l’intérêt de faire enfant qui n'héritera point, que cette attention envers lui pouvait prouver qu'il ferait beaucoup pour la couturière.

Il allait remercier l'évêque d'être venu officier, lorsqu'il sentit le fils de la d'Irissarri venir lui donner un coup de pied dans le tibia... A cet instant précis, un démangeaison se fit sentir dans sa main avec l'idée folle de la faire disparaître en corrigeant le gamin. Cependant il ne pouvait, ou alors il se serait fait radier à jamais du cœur d'Elizabelle. Ainsi, comme pour la mère, il usa de la provocation, chose qui l'amusait quelque peu.
Il s'approcha alors doucement et le fixant dans les yeux lui lança.


Fais attention à toi. Lorsque j'étais enfant ici, j'ai libéré un monstre enfermé. Pour me remercier il m'a promit de toujours me protéger....
Et... J'ai entendu dire que tu dormais ici cette nuit. Fais attention à toi il viendra certainement. Et plus tu essaieras de me taper, plus il sera méchant.


Il se tut observant la réaction puis lâcha en guise de fin.

J'ai un ami qui m'avait battu lorsque j'étais enfant. Il a dormi ici et le lendemain on a seulement retrouvé sa main sur le lit. Qui sait pour toi cela sera le pied.

Il se retourna ensuite vers la table avec un petit sourire en coin presque imperceptible, répondant à l'offre de sa sœur de s'installer.

C'est arrivé à sa place qu'il pu enfin saluer Eloin, voisine du Jagellon.

Merci de vous estre déplacée pour nous Monseigneur. Si vous avez besoin de quoique ce soit, je me trouve à vostre disposition.
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