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[RP] Les fiançailles sont un compromis

Sofja
Nikolaï n'était pas si insensible puisque ce dernier se faisait du mal également en imaginant toute chose à travers cette fenêtre. Les portes s'ouvrirent quelques instants après, toutes les têtes se retournèrent sur la fiancée. Toute la gêne, toute la timidité transpirait du visage de la jeune femme mais que faire, Sofja voulait être fixée.

Elle y croyait à cet amour mesme les fiancés disaient que c'était un mariage arrangé. L'ainée avait vu certain regard, certain sourire, certaine joie lors de discussion mesme si elle avait pu voir aussi de la haine, de l'énervement, de la culpabilité, de la fierté.
Elle y croyait si fort qu'elle ne pouvait s'imaginer que tous serait stoppé aujourd'hui. Mais le doute était là et c'était dur !

Les mots de la jeune femme raisonnèrent dans la tête de Sofja.. ils étaient si touchant. Ce qui était normal car la jeune femme se mettait à nue devant une dizaine de personnes. Une déclaration unique dans une vie, Nikolaï avait intérêt d'être à la hauteur.

En attendant, la réponse concrète mit du temps à venir : oui ? Non ? Le suspens dura jusqu'à la fin. Mais lorsque cela tomba, la Vicomtesse ne put retenir ses larmes. Elle essaya d'être discrète mais cela ne voulait pas s'arrêter. Des larmes de joie bien sur, pour Elizabelle, pour Nikolaï, pour elle aussi car elle aimait beaucoup cette femme.

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Cassandre_louna
La tension était a son comble, tout le monde semblait retenir son souffle alors qu'Elizabelle partait avec la nonne.
Enfin tous le monde sauf Cassandre qui s'en fichait royalement à vrai dire. Elle baya et regarda le buffet un peu plus loin.

Alors que personne ne semblait avoir d'appétit, la duchesse s'approcha sans aucune gêne et se servit un verre de vin. Elle annonça le fond de sa pensée un peu comme si elle parlait à elle même

Ben dit donc, si les fiançailles sont ainsi j'imagine bien le reste

Elle sourit amusée et but une gorgée avant de retourner s’asseoir sur un fauteuil non loin, son verre à la main. Oui l'ambiance était palpable mais c'est pas pour cela qu'elle devrait renoncer a son confort personnelle.
Après tout qu'était-il le fiancé à ses yeux ? Rien.
La famille du fiancé ? Rien
Le château ? Rien de rien
Alors oui elle s'en fichait bien....

Puis soudain une rousse s'approcha, l'air glacial de la duchesse ne semblait pas la toucher vu qu'elle lui faisait la conversation. Cassandre était blonde, une vraie blonde.. Elle avait la mémoire courte tellement courte qu'elle ne voyait pas du tout qui était son interlocutrice, mais alors pas du tout !
La grand maître de la garde de robe plissa des yeux et réfléchit un instant. " Une hôtesse" elle connaissait Victorie, mais visiblement il ne s'agissait pas d'elle.... " zut!"

Elle décida finalement de faire la chose qu'elle savait le mieux faire : Simuler de la joie. Elle prit donc un grand sourire ravie et dit


Oh oui cela fait longtemps, comment vous portez vous ? Vous avez quitté les DO vraiment ? Pour quel raison ?


Hrp : écris via iphone, dsl pour les fautes, je corrigerais dans les jours qui viennent.
Nikolai_jagellon
Le blond demeura face à elle, ne pouvant sourire ni même offrir une mine déconfite. Seul l'azur de ses yeux tranchait avec la pâleur affichée de son visage grâce à son maquillage. Il écoute ainsi la d'Irissarri sans broncher, sans même bouger, tout au long de sa prise de parole.
Une fois fait, une fois les mots tant attendus, ''je vous aime'' prononcés, il laissa planer le silence dans la salle. Puis, affichant un sourire grâce auquel ses dents blanches purent faire leur apparition.
Respirant un grand coup, il ferma les paupière pour enfin les rouvrir et la fixer dans les yeux.


Moi aussi je vous aime Elizabelle. Nous allons apprendre à nous connaitre mieux. Bientôt je serai peut être enfin libéré de mes charges Dona.

Il détourna le regard puis l'invita à s'asseoir à table. Saisissant un verre de vin, il y trempa ses lèvres, toujours debout, et s'adressa à son aînée.

Je crois que nous sommes prêt à célébrer ce jour.
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Sofja
La Vicomtesse était remplie de joie, fallait bien un peu de liquide pour faire passer cela. Elle réclama un fond de vin à son domestique et bu une bonne gorgée. Son corps pesait cent tonnes, lourd de tous le stress de ces dernières minutes. Mais ce n'était pas le moment de s’enfoncer, elle avait une cérémonie à faire vivre jusqu'à la fin.

L'ainée des Jagellons se leva puis alla embrasser sa future belle sœur puis son frère. Une fois prêt d'eux, elle leur saisie leur main puis reporta son regard vers Monseigneur Eloin. Elle n'avait pas fait pas de fiançailles, elle ne connaissait pas du tout les coutumes, seul son cœur la guidait.


Monseigneur Eloin, maintenant que les esprits de chacun sont sereins, pouvez vous poursuivre ces fiançailles ?

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Eloin
Un simple hochement de teste accueillit la demande de la vicomtesse. Elle ne l'avoua point, mais elle non plus n'avait point assisté à beaucoup de funérailles. La plupart du temps, les jeunes couples publiaient simplement leurs bans, et se mariaient sans trop s'occuper de la période des fiançailles. Beaucoup demandaient à estre unis au plus vite, et se retrouvaient, à peine quelques semaines plus tard, devant l'officialité épiscopale pour annuler leur mariage. Adoncques, voir ce couple-là prendre son temps pour se découvrir et vérifier s'ils étaient vraiment faits pour vivre ensemble longtemps n'était point pour déplaire à l'abbesse.

Sortant de sa poche son missel, elle l'ouvrit à une page qu'elle avait récemment rédigée, après s'estre documentée à la biblihomélie, et dans le missel rédigé par feue la bienheureuse Wilgeforte. De cela, elle en avait tiré son petit office.


Saincte Kyrène, l'une des apôtres de Christos, a dit ceci : "Aimez-vous les uns les autres, comme Christos nous aime, nous aussi." S'aimer les uns les autres, c'est s'aimer en famille, entre amis, mais aussi au seing d'un couple.

Nikolaï, Elizabelle,

Vous, qui aimez les autres, aidez vostre prochain, et vivez dans le respect des préceptes Aristotéliciens,

Vous, fidèles de nostre Saincte Eglise, amenés à vous chérir l'un et l'autre, jusqu'à ce que le Seigneur vous rappelle à luy,

Je vous bénis, et déclare officielle vostre période de fiançailles.


Et, d'un sourire, elle signifia à tout ce petit monde qu'elle avait terminé.
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Héraldique
Elizabelle
Elizabelle avait incliné la tête lors de la bénédiction de Monseigneur, les joues encore rosie par sa déclaration, bien qu'heureuse de la réponse de Nikolaï. Il allait donc lui consacrer plus de temps, et pour cela, elle était prête à faire beaucoup de concessions. Enfin peut-être pas sur tout, mais cela viendrait. Une fois la bénédiction terminée, la fiancée, car maintenant c'était officiel, posa sur la table le parchemin de leur contrat de fiançailles afin de pouvoir ensuite le lire devant tous. Certains trouveraient cela déplacé dans une union d'amour, mais il valait mieux tout prévoir, car elle n'engageait pas que sa vie, mais aussi celle de son fils et de ses sujets.

Voici notre contrat de fiançailles, ainsi qu'il fut rédigé et signé par nous deux.



Contrat de fiançailles rédigé en vue de l’union entre Elizabelle d’Irissarri, Dame d’Hadigny les Verrières et de Nikolaï Jagellon. Il sera valide dès la dite-union célébrée devant le Très Haut et les liera jusqu’à ce que la mort les sépare ou qu’une des clauses du contrat ne soit pas remplie.

L’époux s’engage à posséder une terre en son nom propre pour le jour du mariage. Pour en attester, il se fera accompagner de son ou sa Suzeraine. Il est entendu que les deux époux dirigeront conjointement les terres qui seront sous la férule de leur couple.

L’épouse apporte en dot sa terre d’Hadigny les Verrières, de même que toutes autres terres qu’elle pourrait recevoir par la suite. De plus, elle apporte sa fortune personnelle, acquise comme couturière à l’atelier des Doigts d’Or, et la met à la disposition de son époux. Elle gardera en propre l’argent acquis suite à son départ de l’atelier, lors de travaux réalisé pour sa Suzeraine, la Duchesse Cassandre Louna de Loos.

Il est convenu que les époux vivront séparés chacun dans la demeure de leur choix, mais s’engagent à posséder une chambre conjugale. L’époux ou l’épouse sera toujours le ou la bienvenue dans la demeure de son conjoint. Les époux s’engagent pour cela à entretenir comme il sied leurs demeurent respectives.

L’épouse accepte de porter le nom de son mari, une fois le mariage scellé, en sus de son nom de naissance. Il est entendu que les enfants issus de ce mariage porteront le nom de l’époux.

L’époux est informé que son épouse se présente non vierge au mariage, et accepte cet état sans lui en tenir rigueur. Il est dit aussi qu’il veillera à l’éducation du fils de celle-ci, malgré son illégitimité.

S’il s’avère que l’époux commet un adultère avéré, le mariage sera immédiatement dissolu à l’avantage de l’épouse. Il devra alors lui verser la somme de 10000 écus pour compenser le préjudice. Les enfants seront à la garde de l'épouse mais demeureront les héritiers de l'époux.

S’il s’avère que l’épouse commet un adultère avéré, l’époux sera en droit de lui réclamer des dommages de son choix. De plus, il sera en droit de renier leurs enfants, en mettant en avant le doute sur leurs légitimités.

Si au bout d’un délais d’un an et demi de mariage, nul enfant ne soit venu, sachant que l’épouse ne peux être accusé de stérilité, le mariage sera dissolu car c'est la olonté du Très Haut que de rendre infertile cette union.

En cas de décès de l'un ou l'autre des époux, il est entendu que les terres seront léguées au survivant, sous réserve de l'acceptation du Suzerain, exception faite des terres léguées à l'aîné de leurs enfants, qu'il soit mâle ou femelle. Le défunt pourra léguer à son loisir ses biens pour moitié aux personnes de son choix, l'autre moitié revenant au survivant.

Fait le 19 octobre de l'année 1461 en la présence et sous la bénédiction de Monseigneur Eloin.


S'en suit nos deux signatures et nos blasons.

Tournant son regard gris vers l'assistance, elle demanda.

Quelqu'un trouve-t-il à y redire ?

L'Ange espérait que non, car il était plus que temps de clore ces fiançailles.
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Sofja
La Vicomtesse avait confié les fiancés à Monseigneur et avait reprit sa place à la table. Tous les invités avaient les yeux fixés sur eux, écoutant attentivement la jeune femme qui lisait leur contrat de fiançailles. Elle n'était pas très protocole en amour puisque ce dernier ne se faisait dicté par aucune règle mais si les fiancés étaient plus rassurés ainsi, soit.

Lorsqu'Elizabelle demanda si quelqu'un avait à redire, elle secoua négativement la tête. Ils étaient grands, ils devaient vivre cette expérience de leurs propres ailes. Automatiquement son regard se posa sur la suzeraine d'Elizabelle, surement qu'il en serait autre chose la concernant.

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