Hildegardeii
Puisqu'il faut en finir [Retour sur thème]
Ainsi, Hégide accepta sa reddition. Il lui demanda sa main le lendemain et elle accepta de l'épouser. Une fois. Deux fois. Des millions de fois.
Un contrat fut scellé, dans lequel il se promirent de s'appartenir l'un l'autre. Totalement. Dans toute la folie de leur passion, avec tout ce que ça impliquait de démesuré. Pour faire modeste, car, après tout, il ne faut pas être trop prétentieux dans la vie, il s'engagèrent pour 100 ans.
Et comme ils sont très orgueilleux et que ça ne suffisait pas, il y annexèrent des avenants quelques mois plus tard. Une reconduction pour un bail de 100 années supplémentaires et ainsi jusqu'en 66 et au-delà.
N'y voyez cependant aucune contrainte qui ne fut acceptée de chacun. Je l'ai dit tout au long de ce récit, ce fut une reddition, pas une soumission. Des deux cotés. Un jeu réciproque volontaire et non contrôlé ! Avec tout ce que ça implique de ratages et de victoires. Après tout, sans nous, je n'aurais pas découvert la fission nucléaire des sens, ni lui n'aurait su qu'on pouvait atteindre le ciel emporté par une vague scélérate.
Aujourd'hui, plusieurs années plus tard, tout cela me semble si lointain. J'ai bien sûr, dû faire l'impasse sur des tas d'anecdotes et je crois que même en 66, ils n'auraient pas fini de se surprendre, de se tordre, de se pardonner pour mieux recommencer. A en être pénibles pour les autres.
J'arrête donc ce récit ici.
Il faut bien le faire un jour.
Et puis, lui rendre sa liberté aussi, parce que j'ai conscience d'être trop possessive... Presqu'autant que lui. Et que je ne veux pas qu'il en souffre.
Même si l'histoire n'est belle que parce que Lui existe et qu'à tout jamais je lui en serai reconnaissante, durant tout ce long récit, j'ai souvent pensé à vous, lecteurs. J'espère, pour ceux qui ont suivi l'aventure, ne pas avoir été trop pénible à suivre et que vous aurez été distrait pendant les moments où vous découvriez les épisodes (il a parfois fallu faire vite, les gardiens du temple avaient parfois la main leste pour arracher les pages, mais c'est le jeu).
J'espère surtout que d'autres vivront des histoires aussi fortes et sincères que le fut la nôtre. Je sais qu'il y en a. Ceux et celles là se reconnaîtront.
Les autres diront que ça n'est pas bien, que s'impliquer, c'est le mal et qu'au grand Jamais, eux, ne font d'amalgame. Pourtant, ceux là sont là aussi et suivent les mêmes quêtes que nous : l'aventure, la surprise, le rire, le partage, l'amour ; il sont juste un peu plus hypocrites ou se mentent à eux même, je ne sais pas. Je ne suis pas là pour juger. D'autres sont bien plus qualifiés pour le faire et vraiment, ça n'a aucune importance.
A vous lire,
Hégide/Hilde
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Ainsi, Hégide accepta sa reddition. Il lui demanda sa main le lendemain et elle accepta de l'épouser. Une fois. Deux fois. Des millions de fois.
Un contrat fut scellé, dans lequel il se promirent de s'appartenir l'un l'autre. Totalement. Dans toute la folie de leur passion, avec tout ce que ça impliquait de démesuré. Pour faire modeste, car, après tout, il ne faut pas être trop prétentieux dans la vie, il s'engagèrent pour 100 ans.
Et comme ils sont très orgueilleux et que ça ne suffisait pas, il y annexèrent des avenants quelques mois plus tard. Une reconduction pour un bail de 100 années supplémentaires et ainsi jusqu'en 66 et au-delà.
N'y voyez cependant aucune contrainte qui ne fut acceptée de chacun. Je l'ai dit tout au long de ce récit, ce fut une reddition, pas une soumission. Des deux cotés. Un jeu réciproque volontaire et non contrôlé ! Avec tout ce que ça implique de ratages et de victoires. Après tout, sans nous, je n'aurais pas découvert la fission nucléaire des sens, ni lui n'aurait su qu'on pouvait atteindre le ciel emporté par une vague scélérate.
Aujourd'hui, plusieurs années plus tard, tout cela me semble si lointain. J'ai bien sûr, dû faire l'impasse sur des tas d'anecdotes et je crois que même en 66, ils n'auraient pas fini de se surprendre, de se tordre, de se pardonner pour mieux recommencer. A en être pénibles pour les autres.
J'arrête donc ce récit ici.
Il faut bien le faire un jour.
Et puis, lui rendre sa liberté aussi, parce que j'ai conscience d'être trop possessive... Presqu'autant que lui. Et que je ne veux pas qu'il en souffre.
Même si l'histoire n'est belle que parce que Lui existe et qu'à tout jamais je lui en serai reconnaissante, durant tout ce long récit, j'ai souvent pensé à vous, lecteurs. J'espère, pour ceux qui ont suivi l'aventure, ne pas avoir été trop pénible à suivre et que vous aurez été distrait pendant les moments où vous découvriez les épisodes (il a parfois fallu faire vite, les gardiens du temple avaient parfois la main leste pour arracher les pages, mais c'est le jeu).
J'espère surtout que d'autres vivront des histoires aussi fortes et sincères que le fut la nôtre. Je sais qu'il y en a. Ceux et celles là se reconnaîtront.
Les autres diront que ça n'est pas bien, que s'impliquer, c'est le mal et qu'au grand Jamais, eux, ne font d'amalgame. Pourtant, ceux là sont là aussi et suivent les mêmes quêtes que nous : l'aventure, la surprise, le rire, le partage, l'amour ; il sont juste un peu plus hypocrites ou se mentent à eux même, je ne sais pas. Je ne suis pas là pour juger. D'autres sont bien plus qualifiés pour le faire et vraiment, ça n'a aucune importance.
A vous lire,
Hégide/Hilde
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