Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP]Du Blond Rouillé à la sauce Union

Torvar
Torvar se perdait au milieu de cette foule. Lui il était le loup des steppes, solitaire, taciturne, pas coutumier des mondanités qu’il fuyait comme la peste. Un champ de bataille c’était autre chose, on n’était pas obligé de faire bonne figure mais là… Là, la gamine était entrée en piste, fonçant droit sur lui. Sourire de circonstance puis véritablement heureux de la retrouver, « sa » moitié de gosse comme il aimait à le dire, celle pour qui il avait une tendresse particulière parce qu’elle lui avait fais assez confiance pour venir le trouver afin de se retrouver, grandir un peu aussi en toute sécurité. Il avait été père avant le Germain et même s’il n’était pas le meilleur d’entre tous, jamais il ne fermerait sa porte à un mioche. Dans sa tribu c’était la mort assurée…

La gamine l’avait enfin remarqué et lui, il n’en perdait pas une miette. Fallait avouer qu’elle était voyante dans cette tenue et la voir arriver vers lui en minaudant le sortait de son désir de tuer tout ce qui bougeait autour de lui.

- Tu sais c’qu’y t’dit le vioque…

Passant un bras autour de la taille fine de Miya, Torvar respira quelques secondes encore cet instant unique qui ne leur appartenait déjà plus… quelques secondes encore et la blondine ne serait plus jamais à lui pour peu qu’elle ait appartenu à son monde un jour… La relâchant doucement, il lui sourit avec tendresse.

- Tu es la plus belle d’entre toute, une véritable beauté… Je dois dire que tu as fait les choses… à ta façon… comme toujours…

Oui comme toujours. Miya était unique et le resterait, à jamais. De ça, il en était certain. Un blond pouvait lui avoir mis le grappin dessus, ça ne changerait rien à ce qu’elle était à l’intérieur. Et ça se bousculait chez elle. Mais peu lui importait, Torvar l’avait aimé comme elle était.

Suivant le regard de la jolie blondine, il vit ce qu’elle venait d’identifier. Un autre sourire, plus masculin, plus ironique aussi vint alors se poser sur le visage du cosaque. Le père, le vrai, venait de faire son entrée. La valse allait pouvoir commencer ou bien on attendrait encore un peu, histoire de se familiariser avec ceux qui allaient se mettre en travers de leur route ? D’ailleurs Miya leur montrait celui qui était responsable de ce carnage à venir. Le regard du Cosaque se posa sur le blond qu’elle pointait du doigt avec la rage au ventre. Lui il mourrait bientôt mais avant, Torvar allait lui apprendre à vivre dans son pays. Revenant à ses moutons ou plutôt à son « frère », le Cosaque lui posa alors sa main sur l’épaule histoire de lui rappeler qu’il n’était pas seul, qu’il l’aiderait à affronter ce tourment. Il savait que Theodrann l’avait mauvaise et n’était pas en reste même s’il n’avait aucun droit sur la blondine. Mais déjà la luciole faisait son devoir, accueillant les invités. Torvar se tourna vers le Germain et murmura :


- Tu prévois d’ouvrir les festivités ou bien on attend encore un peu ?

Mais la cérémonie avait l'air de vouloir commencer alors Torvar se mit à nouveau un peu à l'écart. Il n'avait pas envie ni le désir de supporter cette mascarade... Avant de se mettre à l'abri, il prit quelques réserves afin de boire et d'oublier... oublier qu'ici il n'avait rien à faire...
_________________

Une idée, une envie d'un RP ? N'hésitez pas, un MP.
Thea_
[Auberge de la plage ]

-Théaaaaaaaaaaaaa !!!!!!
-hmmmmmmm ?pas si fort!tu vois pas que je dort là ,hein !
*se recale l'oreiller sous la tête
Théaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!
-Nan mais laisse moi dormir ,bordel !!
-Théaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!! dit ,tu n'a pas oublié un truc ?
-Rhooo tu m'agace ,je verrais ça plus tard !
-Nan ,lêve toi ,et va au mariage de ton frère !
*et elle peste et s'assoie sur le lit les jambes croisées ,la chevelure en bataille ,et la mine des mauvais jours
-Nan mais je rêve là ?quoi?tu me réveil pour ça?nan mais tu te fiche de moi là !*tout en se grattant la tignasse
-Je t'ai dit quoi hier ,hmm ? J'Y VAIS PAS !! C'EST CLAIR NON ?
-Mon frère ,déjà ,il s'en fiche ,même si j'ai eu une invitation de sa part ,c'était pour faire beau !
Il se rappel qu'il a une sœur le jour de son mariage ,bah voyons!!
*et elle lui balance l'oreiller en pleine figure
Alors dit moi pourquoi tu m'a emmené jusque ici ,dans cette auberge de la plage ,hein ?
-Oui bah!j'ai changé d'avis ,j'ai mal dormi ,le lit a pas arrêté de grincer toute la nuit ,et puis merdouille !
Les mariages c'est chiant ,ça dur des lustres ,y fait froid ,y sont tellement radin que t'y bouffe mal ,y remplisse les fûts d'une piquette infâme

-Va y pour ton amie au moins …
-Miya ? Bon,bon tu a raison ,comme toujours pour elle je vais faire un effort ,surtout que je lui ai dit que je viendrais
Le baquet t'attends belle louve!et dépêche toi ,ça s'agite pas mal sur la plage là *regardant par la fenêtre *

Et la brune se glisse derrière lui embrassant son cou lui murmure a l'oreille:Dit tu me rejoint dans le baquet ?
-Oui oui j'ai compris ,je file ,rhooo !!

Un peu plus tard ,elle était enfin prête .
Elle finissait d'ajuster son bustier pour lui souligner la taille .Sa robe était dans les tons clairs avec quelques touches de rouge et des petits rubans dans les cheveux
Elle pestouillait toute seule ,les belles tenues et tout le reste qui allait avec ,c'était pas vraiment son truc ,mais bon elle fit un effort parce que sur ,si elle arrive en braies de cuir avec du crottin sous les bottes ,elle se ferait remarquer ,et ça elle ne le voulait pas .
Elle voulait juste y faire une 'tite apparition ,un coucou ,félicité les mariés et hop ,reprendre la route au plus vite .

Elle sortie de sa chambre après avoir embrassé le loup ,et s'avança d'un pas décider vers le lieux de rassemblement ,un brin étonné par la scène devant elle
C'était tout sauf un mariage!Mais ou était-elle encore tombée ?Misère ! sont tous fou dans cette famille

_________________
Kachina
Elle s'ennuyait....Etes vous déjà allée seule à un mariage, sans connaitre personne d'autre que les mariés ? Non ? bah essayez donc une fois pour voir. Ajoutez à ça que la mariée est une amie mais que tout le monde lui met le grappin dessus sans arrêt et que le marié est votre frère. Frère que vous n'avez pas vraiment envie d'aller saluer , vu qu'a votre dernière rencontre, vous l'avez gentiment gratifié d'une balafre sur la joue faite à la pointe de votre lame.

Elle s'ennuyait, elle ne pouvait même pas s'enivrer, trop écoeurée encore par les cuites des jours précédents. Donc, elle observait. Elle suivait amusée le spectacle que lui offraient les invités, commentant pour elle même :


- Tiens, celui là n'aime pas celle là......Ah, ces deux là sont amis. Hum ? là, ça sent l'histoire de fesses.........Etc.....Adossée à un arbre, elle suivait du regard, les allées et venues des uns des autres. Sourires de façades ou rires francs. Accolades amicales ou saluts polis....

Bon, la nuit promettait d'être longue....Autant être à son aise......Elle fit le tour de l'arbre, cherchant un coin sombre et ni une, ni deux, délaça sa robe et retira ce corset baleiné qui lui étranglait la taille et faisait ressortir ses seins comme si elle avait été la dernière des gourgandines. Le truc finit sa course dans un fourré, alors qu'elle inspirait une longue goulée d'air frais en tirant à nouveau sur les lacets de sa robe...............Hum........ça c'était fait....

Elle revint à la lumière des torches, et reprit son observation. Esprit ailleurs, regard se perdant sur les silhouettes qui défilaient devant ses yeux. Jusqu'à ce que son instinct la force à s'arrêter sur un homme d'une carrure imposante,au visage tanné.

Elle était en train d'admirer son frère, le bougre n'était pas si mal. Elle ne le quittait pas des yeux, refusant d'admettre que ce blondinet comptait pour elle. Même si tout avait mal commencé entre eux. Il était encore un peu de son père. Le sang de Royce coulait dans les veines du freluquet comme dans les siennes. Elle sourit, murmura : Tynop ! et s'apprêtait à faire le premier pas. Il l'avait invitée,elle était venue.....Et venu peut-être le temps de faire connaissance. Et puis, elle avait ce présent qu'elle souhaitait offrir.
Elle avança d'un pas assuré en direction du blond, adressa un sourire tendre à la Luciole qui voulait dire : Je suis là Miya, tu vois, je suis venue !

Et c'est à cet instant qu'elle surprit le regard de l'homme un peu à l'écart . Regard froid d'un prédateur sur sa proie. Sauf que la proie semblait être son propre frère. Foutre Dieu, elle n'aimait pas Tynop, mais personne ne toucherait à son frère ce soir. Elle tourna les talons, oubliant le blondin, bien assez occupé avec tous ces invités.
Elle se dirigea vers sa soeur qui venait d'arriver. Un pincement au coeur en voyant Théa, toujours aussi belle. Comment lui dire qu'elle lui manquait souvent ? Elle salua sa jumelle , lui souriant gentiment et lui murmura :


- Gaffe ! Regarde l'homme là bas à l'écart ! Il ne semble pas apprécier particulièrement notre frère. On garde l'oeil sur lui ?

Et d'un pas nonchalant, elle rejoignit l'inconnu. S'il y avait du grabuge, elle serait du côté du marié. Foi de Kachi ! Et elle allait lui faire savoir.

Elle resta à distance respectable du géant et plantant ses prunelles claires dans celles de l'homme, elle lacha d'une voix douce mais ferme :


- Ils sont magnifiques non ? Le blondin est mon frère ! On n'y touche pas d'accord ?
_________________
Mumia_jr
[Oh ouais c'est super je collectionne les bières !
Oh ouais c'est super je les ais presque toutes!
Oh ouais c'est super il m'en manque que une !
Oh ouais c'est super... c'est la grise !]*


Mumiaaaa! Mimosaaa! Z'êtes là! Voyez l'aperçu de ce qui vous attend...

Ou pas. Ou peut-être que si. Va savoir. En tout cas il était content de voir sa copine, le jeune breton.

Miya ! t'es rayonnante !

Miya-->Luciole-->rayonnante. Ouais c'était facile. Fallait que quelqu'un la fasse, c'est tombé sur lui, pas de bol.

N'empêche. Toutes les vannes pourries du monde n'auraient pas du détendre l'atmosphère que Mumia le Jeune - comme aimait à l'appeler le Juge de Bretagne - sentait tendue comme un slip entre Miya et Enjoy. Ne voulant pas être le témoin de la lutte fratricide (y-a-t-il un équivalent féminin à ce mot ?) entre les deux femmes, il prend congé et entraîne dans son sillage la Mimifique Aigneas vers le buffet. Enfin le buffet liquide, pour être plus précis.


* Les Fatals Picards - Schizophrène
_________________
Enjoy
    A peine le temps d'assurer les formalités d'usage entre le Renard Ambré et Mumia. La Luciole se pointe sur le bout des pétons. La tension est palpable. Les regards gorgés de non-dits laissent entrevoir une once de rancune. Ce qui est sitôt confirmé lorsqu'une allusion est faite.

    La virer du mariage ? Ceci ne lui ferait ni chaud, ni froid. Pour tout dire, elle n'est que de passage. Comme le vent, comme l'amour, comme le reste. Dextre vient se porter à sa joue. Une démangeaison. Un besoin viscéral de se retenir devant cette scène improbable. Ce n'était à rien y comprendre. Le blond s'était entiché de la Miya. Décidément lors de sa retraite loin d'être dorée, elle a dû en louper des épisodes. Une histoire à dormir debout. Une comptine à effrayer les enfants. Ce n'est pas réellement les protagonistes qui dénotent. L'un comme l'autre voués à se marier, c'est d'une logique presque implacable. Presque. Par contre qu'ils eussent l'idée de le faire ensembles. Pour une union commune...

    Les pensées de la Corleone la trahiraient presque. Ses onyx foudroient la Lumineuse et ses desseins obscurs. Cette prédatrice aura la peau du Goupil. A moins que ce soit ce dernier qui accélérera la chute de la Mustélide. Ses doigts se crispent en y songeant. L'Italienne pensait si bien le connaître. Visiblement, elle a dû s'échouer dans cet océan insondable. Celui dont il est la représentation. Ses lèvres restent scellées entre elles. Les traits se referment de nouveau. Même la vision d'une ancienne connaissance angevine la laisse de marbre. L'annonce est son caveau. Son seul ami aura son âme en guise de trophée. Perdue. Corleone n'était là que pour lui faire ses adieux. Désormais, ce n'est qu'une femme ayant fait vœu de silence.

        Arsène ?

      Miya ?

        Tynop ?

    Mumia ?


    Des visages, des noms. Qui, en cet instant, n'effleurent que son indifférence. Bien sûr qu'Arsène avait de grands talents. Et que la Corleone lui accordait toute sa confiance. Bien sûr que le Mumia était une bonne surprise. Mais elle ne saurait en profiter. Tout comme ses paroles se figent. L'occasion s'évapore. La cérémonie démarre en douceur avec pour maîtresse, Axelle. Encore une pouvant émettre quelques reproches à son encontre. Visiblement sa place n'est pas ici. L'essentiel a été fait. Se montrer. Effectuer ce périple d'une traite juste pour ses beaux yeux. Tout simplement parce qu'il compte aux siens. Mais désormais, alors qu'ils s'avancent et se réunissent. Elle, s'éclipse...

    Bon mariage Tynop. Sois heureux.

_________________

[Manque de temps IRL. Retour bientôt.]
Umbra
[Le lendemain]

Allongée au près des braises éteintes, l'Ombre guettait les trames de laine survivantes au milieu du tas de cendres. Avec un peu de chance, tout n'avait pas brulé et armée d'une aiguille, elle pourrait surement recoudre les restes. En même temps, Umbra rembobinait le fil de sa soirée, tentant de recoller les morceaux mais tous les visages qu'elle croisait lui étaient aussi inconnus que la veille. Foutue amnésie!

[La veille]

La Noiraude avait galéré un bon moment à attacher sa monture. Premièrement, parce qu'avec un seul bras et pas le bon, forcément, c'était délicat mais en plus dans son état d'ivresse avancée...Et pas un clampin pour venir lui filer un coup de main, hein! Même Elle avait foutu le camp, la laissant en plan à batailler avec ses rênes et sa tête de mule de destrier.

Déjà qu'Ombeline était en retard, heureusement qu'elle avait pris de l'avance sur la boisson. Quand elle se joignit au troupeau, une sorte de prêtresse clamait la mise à mort des tourtereaux. La Bâtarde apprécia l'audience, percevant elle-même le mariage comme une petite mort. La prière annonçait les couleurs des festivités. Un sourire en coin enlaidit le faciès de macchabée de la manchote.

Moult convives tournoyaient en orbite autour des mariés, leur souhaitant bonheur ou malheur, au choix. Une tignasse blonde suivi d’un attroupement passa non loin d’elle. La Lune et ses étoiles ou plutôt Tynop et ses compères. L’Ombre préféra rester dans son coin, près d’un fût, observant la scène. Les invités défilaient plus ou moins connus ou reconnus. En parlant d’orbite, le Borgne dans ses froufrous roses ne manquait pas à l’appel. Une vraie guimauve…Qu’Umbra se tâtait de faire fondre dans le brasier. Instinctivement, son unique poing se serra sous sa cape tandis que le bras invalide gisait toujours feutré sous les pans laineux. La Noiraude balaya la foule du regard à l’abri des leurs. Se servant un verre, elle aperçut au passage une des siens, l’Arsouille mais elle aussi, elle ira la saluer plus tard. Ombeline n’avait pas la tête faire connaissance, songeuse, un verre à la main.

D’ailleurs, où était-Elle, sa tête ?

_________________
[mode tamago: on]
.opaline.
[Lendemain du mariage]


Le réveil est difficile, mais un rapide coup d'oeil aux convives te rassure. Et oui les gars, tout le monde est dans le même bateau, et visiblement il tangue encore... Tes mains parcourent ton corps et rapidement tu te rends à l'évidence, tu es vivante. Un peu trop. Si toi tu es vivante c'est qu'un peu plus loin, ton Autre l'est un peu moins.
Ton sourire s'agrandit au souvenir des dernières douze heures. Sûrement les meilleures de ton existence. Même si... tu as eu chaud.
Tu mires les cheveux de jais en espérant, pour la première fois, que sa mémoire lui revienne. Ton corps s'étend sur le sable et tes bras s'écartent, c'est quand même beau, la vie.




[Jour du mariage]


Ombeline avait forcé sur la bouteille et tu n'avais rien fait pour l'en empêcher. Au contraire, tu avais soif et comme elle mettait un point d'honneur à boire le même nombre de verres que toi... Tu prenais puissance dans sa faiblesse, ton sourire en témoignait. Tu l'avais laissé galérer, ne sachant trop qui de l'animal ou de la femme était plus mûle.
Tu avais bien pensé lui mordre son bras invalide histoire de la faire réagir mais, l'entendant déjà gronder dans ton esprit, tu avais préféré prendre la route, grimpant sur ton destrier, à moitié arnaché.

Une fois sur place tu avais fait le tour des convives, tête parmi les têtes tu t'étais fondue dans la masse, virevoltant au milieu des convives, ignorant dans la plupart des cas qui ils étaient. Tu avais posé tes grands yeux clairs dans bien des regards sombres gravant dans ton esprit chacun des invités. D'improbables équations s'effectuaient déjà dans ton esprit. Un borgne plus un feu, une blonde et une vague, un brune et une montagne de sable, un brun et une chope dans le nez.


Allez Ombeline, un peu d'effort, moi aussi je veux m'amuser!


En attendant, tu te fais discrète, suivant la manchote comme son Ombre, bien décidée à attendre ton tour.
Andrea_
[Le lendemain tagada tsointsoin]



Dur. Mais genre VRAIMENT dur. Elle aurait été prémâché par un éléphant, écrasé par une crevette et recraché par un bigorneau qu'ça aurait pas été plus dur.
La Chiasse tente de relever ses jambes mais ça coince.
La Chiasse tente de relever ses bras, mais ça coince.
La Chiasse tente de relever la tête mais une équipe de bûcherons est en plein travail. A priori on détruit la grande forêt des Landes pour y construire un palace.
La Chiasse tente de tourner la tête et finit par voir son travail récompensé. Oui, le dégueuli jallit enfin tranquillement, comme espéré.



Merdeuh, j'avais poney plage les mecs, vous abusez


Cette fois, c'est sûr, elle ne boiera plus JAMAIS.



[ Jour J, chtibidi bidi ]



Et voilà qu'en plus de saquer MA soirée détente ça s'approche, nan mais allo, vous êtes sérieux là?
Hey! Vous dans l'eau! Si vous vous mettez déjà à poil à faire des bulles dans l'eau alors que personne n'est encore vraiment bourré, je ne raconte pas la fin de la soirée!


Regard sceptique de la Colombe qui se retourne histoire de voir si quelqu'un l'accompagnerait ou si c'est bien à elle qu'on s'adresse. Comme la mouette ne se sent pas concernée, la Chiasse, elle se sent visée. Et justement, alors qu'elle jauge la donzelle, elle se dit que OUI, elle aimerait bien qu'elle lui raconte la fin de la soirée.

Le corps s'approche du rivage et quitte bientôt l'eau pour arriver à la hauteur de la gonzesse aux cheveux blancs.
Les épaules sont redressées, le menton fièrement relevé, ouai, on peut avoir la classe même à poils. Enfin disons qu'on peut tenter... Le tout c'est de faire comme si tout était normal.



J'faisais pas des bulles, c'pas c'que tu crois. C'est sympa sinon les rubans dans la tignasse là, c'est... enfin ... oui c'est un style, c'est quoi la p'tite sauterie là, on fête un truc? Parce que si c'est l'cas j'suis invitée mais mon chien a bouffé mon carton.Y avait même écrit que la boisson était à volonté.


On peut causer toute la nuit mais.. je t'avoue que si j'pouvais aller chercher mes fringues ça m'arrangerait... Attention, distraction !


Oh mon Dieu j'ai cru voir un Brigand!


Et voilà la Chiasse qui se barre en courant, direction ses fringues... Ou pas.
_________________
Tynop
Voilà. Ça n'a même pas commencé que ça part déjà en sucette. En même temps, il fallait s'y attendre:

Euh... Euh...

Pas le temps d'en placer une, Miya se pointe -normal, c'est son mariage- et Enjoy se barre. Forcément. Ça aussi, il fallait s'y attendre. Mais Tynop est un idéaliste. Il a eu l'espoir de pouvoir, si ce n'est réconcilier, au moins de parvenir à faire se côtoyer Enjoy et Miya. Espoir lamentablement réduit à néant tandis que la Corleone s'éclipse. La déception est bien présente, mais se doit d'être anéantie. Miya est là -elle est belle, hinhin- Axelle aussi. Le mariage peut donc avoir lieu. Avec son lot d'invités et/ou incrustés, psychopathes à tendances meurtières, violeurs en tutus rose, nudistes égarées, pères en colère, sœurettes jamais rencontrées, Ombre paumée et tout le tralala.

Un regard en coin est jeté vers Kachina. Il grimace. La dernière fois qu'il a vu sa trogne, c'était pendant qu'elle lui lacérait le visage à l'aide d'une dague. Espérons qu'elle ne réitère pas l'expérience. Piqué par sa curiosité, il détaille celle qui se tient à côté de la brune, avant de s'adresser à sa promise.


C'est elle ?

C'est elle, ma sœur ?
Il est mal à l'aise, le blondin, ne sait pas vraiment ce qu'il doit faire. Se faufiler entre les deux femmes pour l'instant retrouvailles familiales larmoyantes ?
Axelle vient proposer un solution alternative: Cesser toute activité et se marier. Excellente idée.
Un sourire amusé aux lèvres, il écoute le discours de l'excommuniée et se dirige vers l'estrade, avant de se rendre compte qu'il a oublié un élément important: la mariée. Cette dernière est donc saisie au niveau des aisselles et juchée sur l'estrade, et finalement rejointe par le blondin:


Allez, avant que l'un de nous ne change d'avis.

S'emparant de deux chopes, comme pour s'excuser, il en tend une à la blonde et trinque avec elle avant d'ingurgiter le contenu cul-sec. Et se met à sourire. Niaisement. Parce qu'il est heureux. Et qu'il ne se rend pas vraiment compte qu'Axelle leur a posé une question. Une minute pour réaliser qu'une question implique donc une réponse. Une minute de plus pour se souvenir de la question. Une dernière minute pour savoir ce qu'il va bien pouvoir répondre, avant de finalement s'éclaircir la gorge et de lâcher:

Ahem...
Je.... Je plaide coupable ?


Ça y est, on est mariés ?
Merde, la bague. Voilà le blondinet en train de se tâter un peu partout, comme saisi d'une crise d'urticaire, lançant un sourire gêné à la luciole. Elle va le tuer. C'est sûr, elle va l'égorger comme un goret, si elle se rend compte qu'il a perdu l'alliance. Meubler la conversation, vite:


Oui, je plaide coupable pour tous les chefs d'accusation: crime d'amour, baisers baveux, mots doux plus ou moins romantiques, cadeaux divers et variés. Je suis coupable et j'ai retrouvé CETTE FOUTUE BAGUE !

Soupir de soulagement. Sa vie ne prendra pas fin aujourd'hui. Enfin, normalement.
_________________
Theodrann
Le germain était tout à son admiration paternelle de sa progéniture. La voir, lui rappelait le temps passé. Lui rappelait qu’il n’avait pas su y faire avec elle, qu’il se sentait toujours gauche, tel un jouvenceau, alors qu’il approchait de la quarantaine. Perturbant. Il en avait oublié tout le reste. Une main sur son épaule détourna son attention. Tournant le regard, ses yeux se posèrent alors sur Heavy, à lui conseiller d’aller voir sa fille. Il la regarda un moment avant de la foudroyer du regard. Il faisait quoi là, si ce n’était pas pour la voir ? Du tricot ? Il dansait la gigue ? Comme s’il allait éviter sa fille, alors qu’il avait fait ce chemin jusqu’à elle. Il se détourna de son Chat. Mécontent. Il se dirigea vers sa fille, vers le cosaque qu’il remarqua alors. Son ami. Un sourire amical et sincère se fit.

Elle l’enlace, l’embrasse.

Il compte plus que toi…

Elle l’aime plus que nous…

Il va…
Tais toi avant de dire une chose que tu regretteras. * voix dangereusement basse*


Oui, voir sa fille serrer dans ses bras Torvar, avoir cette complicité qu’ils leur a fait défaut, ça titille sa jalousie. Mais jamais il ne pourrait en vouloir au cosaque d’avoir été le père qu’il n’avait été pour Miya. Il lui en était même reconnaissant. Les erreurs, les oublis, les manques… pourraient-ils les rattraper ? Respirer doucement. Rester Calme avant de s’adresser à sa fille, à son ami. Tentative de vrai sourire, plutôt crispé au regard du résultat.

Bonjour ma fille. Torvar

L’éclat dans le regard passe ironique, son sang avait la répartie. Toujours. Son sang faisait les choses à sa manière, une manière à la mode germanique. Une manière très familiale, cela va s’en dire.

Je réponds à ta si gentille invitation. Tu es très belle…

Il aurait préféré que ça ne soit pas pour son mariage. Il ne le rajouta pas, mais les mots étaient dans l’air entre eux. Elle savait de toute manière, qu’il n’aimait pas cette idée. Mais déjà, elle se tourna pour leur désigner la cible de sa fureur. Un blondinet. Ses poings se serrent. Sa mâchoire se crispe. Ce jeunet allait passer un sale moment. Il s’en chargerait. La main amie de son frère se posa sur son épaule, le calma un peu. Dans un murmure, il lui répondit

Plus tard mon ami….si je lui gâche ça, elle ne me le pardonnera jamais.

Moment de lucidité germanique. Oui plus tard il se chargerait de ce blondinet, il verrait ce qu’il a dans le ventre avant soit 1 de le tuer, soit 2 de le massacrer, soit 3 dans sa grande mansuétude de juste l’estropier. Là, s'il faisait autre chose que de laisser faire cette erreur, il perd toute possibilité de garder un lien avec son sang. Sa luciole. Sa blondie les laisse, accueillant les autres convives. Il la regarde un moment avant de reporter son attention sur celui qui voulait la lui prendre, la faire sienne. Il commença à se diriger vers lui. Démarche déterminée, pas sonnant tel un "A nous deux Blanc-bec! ". Mais déjà la maîtresse de cérémonie prenait les choses en mains. Il s’arrêta ou il était. Grand il voyait, nul besoin d’être trop près. D’extérieur, il prit une figure attentive, passive. A l’intérieur, bouillonnements, explosions. Sa fille se mariait. On la lui prenait. Et ça, ça le met dans tous ses états.

_________________

Une envie de RP, envoyez un MP !
Thea_
Lorsque l'on s'éloigne physiquement de quelqu'un, on s'en éloigne aussi émotionnellement .
Même si un lien invisible les rattache toujours et que cette personne est comme une partie de vous ,l'éloignement en a eu raison .
Sa jumelle l'avait rejointe et un simple salue en guise de retrouvailles ,depuis le temps que les deux sœurs ne c'étaient pas vue ,fichtre ça fiche un coup là .
Mais bon dieu ,Théa réveil toi ,embrasse là ,serre là dans tes bras ,montre lui qu'elle te manque ,demande lui comment elle va ,si elle est heureuse ? …
Mais non rien ,un simple sourire en guise de réponse et son regard se pose sur l'homme qu'elle lui désigne


Gaffe ! Regarde l'homme là bas à l'écart ! Il ne semble pas apprécier particulièrement notre frère. On garde l'oeil sur lui ?

-Notre frère ,l'es ou celui -là ? Tu pourrais me le présenter ,hein?toi qui le connais

Et comment retrouver un frère qu'elle n'avait jamais vue et dont elle avait appris son existence ,il y a peu .
Ah oui ,tu es la pour ça ,il t'a invité a son mariage ,c'est le marié !!!

Enfin la cérémonie commence ,et la brune s'avance pour admirer les mariés et voir son frère d'un peu plus prêt


Miya était radieuse
Tynop ,après l'avoir regarder de la tête au pied ,était pas si mal ,un peu trop blond a son goût ,mais bien battit
Ils allaient bien ensemble ,ils avaient l'air heureux et c'était l’essentiel


La cérémonie finie ,le brune lance un VIVE LES MARIES !!!! et applaudit
Et là peut-être qu'elle filera discrètement ou pas

_________________
Torvar
Torvar était dans son coin, a observé, à guetter tout en s’abreuvant. Si Theodrann s’était avancé pour assister à la cérémonie, le cosaque lui avait laissé avec plaisir l’avantage de se rapprocher de sa progéniture. Lui, ça commençait à lui filer des boutons de se sentir dans un truc qu’il n’appréciait pas et surtout dans lequel il fallait faire comme si de rien n’était en attendant l’heure… qui tardait à venir selon son goût et ses références bien personnelles… Enfin, c’était un mariage, il ne fallait pas s’attendre à mieux…
Soudain, une brune s’était avancée vers le cosaque tout en lui adressant la parole. Torvar l’avait étudiée de pieds en cape tout en relevant son sourcil de façon à indiquer son étonnement. Il n’était pas homme que l’on abordait facilement et puis il avait pris sa mine des mauvais jours…

    *Qu’est-ce que tu veux toi encore… tailler la bavette ? Pas envie,
    Te faire remettre à ta place ? Ah ça, on peut encore s’arranger pour que tu puisses être exaucée… parce que j’en ai rien à foutre que ça soit ton frère ou le Roy de France… me plait pas ton frangin et ça ne changera rien que tu me fasses un sourire ou que tu roules des hanches… si tu pouvais dégager de là, ça m’arranger la donzelle…*


Torvar soupira de plus belle puis redressant le buste afin de surplomber la brune de sa haute stature, redressant les épaules histoire de faire son butor, il lâcha entre ses lèvres quelques mots bien sentis en réponse à ce qu’elle venait de dire.


- votre frère… tant mieux pour vous, tant pis pour lui… quant à ne pas le toucher, je ne reçois d’ordres de personne et surtout pas quand il s’agit de celui qui joue avec Miya…

Le cosaque tourna le visage vers la brune, s’attarda sur les traits de son visage dont il ne trouvait aucune ressemblance avec le blondin puis se décala légèrement pour aller se poser ailleurs où il serait bien plus tranquille. Ici cela commençait à devenir animé et en attendant que Theodrann lui fasse signe, il n’avait pas besoin qu’on vienne piétiner ses plates-bandes. Toutefois, avant de partir, il adressa quelques mots à la brune histoire de la mettre en garde.

- Mais vous avez raison sur une chose, Miya est bien mignonne aujourd’hui. Pour votre frère… disons que lorsque je lui aurais arrangé le portrait, je pense que tout le monde pourra en dire autant…

Et Torvar laissa son rire grave et puissant éclater avant de s’éclipser vers un ailleurs où il pourrait attendre pénard. Non mais si elle croyait qu’une simple phrase pouvait l’arrêter… Certaines croyaient encore à la bonté humaine.

_________________

Une idée, une envie d'un RP ? N'hésitez pas, un MP.
Kachina
Bon, ç'était une évidence que l'homme n'aimait pas son frère. Du coup, elle se sentait quasi obligée d'éprouver de l'affection pour Tynop. C'est vrai quoi, la famille c'est sacré.
Son regard clair accrocha celui du géant, s'assombrit et elle le suivit des yeux , songeuse, quand il s'éloigna sans rajouter un mot. La Brune se félicita silencieusement d'avoir gardé sous ses fanfreluches du jour, la dague fixée à sa cuisse. Rassurante......

Et elle fit quelques pas à nouveau au milieu des convives pour se rapprocher de sa soeur qu'elle prit par le bras.


- L'homme là bas, il menace le blondin !
Viens, je crois qu'il est temps que je te le présente ce demi-frère ! Il faut l'avertir.


Ce qui avait séparé les deux soeurs était un ensemble de choses , plus ou moins graves, qui petit à petit les avaient menées sur des chemins différents. Elle aurait eu tant à dire à sa soeur, mais elle n'avait pas assez bu ce soir.
A cet instant là, pourtant, la Brune comprit qu'elle ne pourrait compter que sur Théa, si les choses tournaient mal.

Miya était au 7ème ciel, sur son nuage rose. Et c'était normal. Belle .
Tynop se perdait dans les yeux de la luciole et dans les chopes qu'il ingurgitait. Mais il flottait dans l'air comme un parfum de souffre. Il se tramait quelque chose....Les deux blonds se mariaient.
Et la Faucheuse semblait roder , attendant son heure.

Sauf que ça n'arriverait pas. La garce ne gagnerait pas ce soir.
Le freluquet était de leur sang. Celui du père. Elles seraient à ses côtés si besoin.

La Louve entraina sa soeur jusqu'à l'estrade ou paradaient les mariés.
Et se plantant face à Tynop et Miya, elle attira leur attention :


- Oh là ! Vous deux ! Si vous veniez trinquer avec nous ? Tu as une soeur à connaître blondinet ! Je te présente Théa !

Et se hissant sur la pointe des pieds, elle ajouta à l'intention des tourtereaux , tout en pointant le cosaque du menton :

- L'homme là bas ! Je crois qu'il est jaloux de la balâfre que je t'ai offerte, Tynop ! Gaffe à toi, ça sent le roussi ! Tu le connais ?

Mais sans attendre la réponse de son frère, elle lança à Miya un paquet avec un sourire mi tendre, mi moqueur aux lèvres :

- En souvenir du bon vieux temps ma Luciole ! Pas de mariage sans cadeau !

Elle avait pour Tynop un autre présent. Quelque chose qui lui venait de Royce. Qui revenait au freluquet de droit . Mais plus tard........

_________________
Ouamaille
[Au réveil: Le calme avant la tempête?]

La cacophonie à la gloire de Suzon entamée par le blond trouve rapidement son écho venu de nulle part et partout à la fois:

Citation:
Taaaaaa gueuuuuuuulle!!! *hips*

Grmmmblllmmmblllll d'merd', peux mêm' pu s'décrasser la voix.... Bordeldmerdàlaconféchiédidjudenondidju...

Dos collé au tronc qui le soutient le blond gratte sa tignasse hirsute, fixant tant bien que mal un horizon qui peinait à rester stable. Une remontée acide donne un sursaut qui lui fait reprendre brutalement la mesure d'un sens jusque là endormi: le goût... Et il s'en serait sacrément passé. Effet boule de neige et le nez redevient peu à peu sensible dans la foulée. Pas d'inquiétude, les deux signaux sont cohérents: remontée gastrique pour l'un, odeur âcre pour l'autre: on est bien dans le délicat fumet post-cuite. Allô la tour ici Omega-Uniform-Alpha-Mike, demande permission d’apponter pour le déchargement. À vous. Hauts les coeurs, ou plutôt... haut de coeur. Staaable... Pas bouger. Gnééé... Pa Potib... Roger.

    [Le jour du drame]
    Depuis l'arrivée sur les lieux, en première ligne tant qu'à faire puisque cheminant en compagnie des futurs époux - non, pas pour tenir la chandelle, pitié! -, le blond s'était rapidement mis un peu à l'écart, largement dépassé par l'agitation dont faisait preuve la Miya qui n'avait qu'un seul mot à la bouche tenant en quatre foutues lettres: R-O-S-E! Mais qu'est-ce qu'elle avait pu lui casser les burnes avec sa lubie de couleur! Ça et l'idée saugrenue de lui dégoter une partenaire, mais ça c'était une autre histoire.

    Rapidement accoudé à un tonneau livré là en réserve pour la suite des festivités, il y plongeait machinalement un semblant de chope ébréchée chapardée dans une taverne fréquentée récemment. Petit à petit les arrivées se firent, surgissant de partout et de nulle part comme si beaucoup étaient éparpillés alentours et convergeaient finalement vers ce lieu unique isolé de toute résidence. Femmes, hommes, jeunes et moins jeunes, souvent porteurs de stigmates indélébiles d'échauffourées plus ou moins virulentes. Peu que le blond ait jamais croisés en vérité, solitaire qu'il était la plupart du temps et ayant toujours refusé de s'identifier dans la durée à toute forme de tribu identitaire. Les coups portés à sa sale caboche n'y aident en rien, lui à qui il reste tant de trous tout autant présents dans sa tête qu'invisibles. Cependant un ou deux visages moins inconnus finissent par arriver. Pourtant, il n'est sûr de rien. Ça fait longtemps, certainement. Et puis ce visage jadis peut-être côtoyé semble là si fermé qu'il en doute. Un nom qui surgit cependant au bout d'un moment d'intense sollicitation mentale: La Louve... Est-ce que c'est bien ça au moins? Sa seule certitude c'est que rien n'est plus jamais sûr dans sa tête.

    Il reste là, vidant une nouvelle chope et continuant à observer les divers manèges entre les protagonistes. Rien ne semblait neutre dans cette assemblée: peu de façades affichées pour masquer les inimitiés perceptibles pour certaines, ça semblait brut de décoffrage dans ce capharnaüm d'invités. Peu lui importait qui était qui en définitive, il n'avait nulle intention de se mêler plus que nécessaire aux autres. La boulasse avait au moins ceci de prévisible qu'elle est fidèle à quiconque s'abandonne à elle. Et puis elle ne vous demande jamais pourquoi vous rentrez tard ou pourquoi vous rentrez tout court d'ailleurs.

    Un regard de traviole lui fait tomber sur cette lanière de tissu sale qu'il avait fini par arborer en guise de brassard sous l'insistance de Miya: une large bande de tissu rose désormais crasseux qui ornait jadis le cou d'un ânon qu'on lui avait offert en Savoie et retrouvée dans sa besace, cerclant à présent son bras droit comme pour mieux s'accorder au patchwork géant que constituait indéniablement l'assemblée et dont pourtant le rose émergeait comme couleur dominante par endroits.

    Finalement un troupeau s'était regroupé autour de celle qui semblait avoir l'insigne honneur de célébrer l'union. Ouam reste là où il se trouve, replonge une nouvelle fois sa chope dans le tonneau, écoutant la "bénédiction" qui commence.
Miya
Les flammes dansaient au rythme des émotions exhalées et il était temps pour les futurs mariés de prendre place sur la ligne de départ. Le reste de ma vie avec toi ?
La luciole prend quelques secondes du haut de la petite estrade improvisée. Tous les regards, ou presque, sont posés sur eux. Elle et Tynop. Tynop et elle. Deux fous à lier, avides de vie et soumis à leurs instincts et quand l’imagination s’agite cruellement on s’inquiéterait presque des conséquences.
Cette tension nerveuse incessante que même l’alcool n’a réussi à noyer est enfin assommée. Son blond était enfin là, les yeux pétillants, un sourire et un moment de vérité discipline enfin les émotions qui palpitaient. Elle est heureuse. Une bulle hermétique à tout désagrément l’enveloppait, sourire béat, chope à la main elle le regardait s’agiter.

Oui, je plaide coupable pour tous les chefs d'accusation: crime d'amour, baisers baveux, mots doux plus ou moins romantiques, cadeaux divers et variés.

Il cherchait la bague en se lançant dans l’vidage de sa hotte à tartines. Amusée et surtout très consciente de la cause de son terrible désarroi elle sème des étoiles dans les yeux et s’improvise émue par son beau discours gélatineux. Tu vois comme je te soutiens sale blond de futur mari, ? Dans ma tête résonnent les menaces d’une vie avec toi, mais mon cœur, capricieux, ennemi du prosaïque y plonge léger.

La bague enfin glissée au doigt, fallait qu’elle y passe aussi, rejette la tête en arrière dans une tentative de libérer sa frimousse de son abondante crinière et inspire, profondément, une grande bouffée emplissant ses poumons d’air frais. C’est parti !

Victime !! *Bien sûr* De sa tendresse qui se marient à ma chair et à mon sang ! Sa bonté que j’inhale, et m’emplie de bonheur ! Victime d’amour, de rose et de bonbons ! Assez ?

Marie nous !


Elle laisse donc Axelle finir son discours en se demandant si quelque chose allait changer. Maintenant qu’ils sont soit disant « unis » par le lien sacré/ou pas du mariage, la luciole aurait plutôt préféré une corde de chanvre, un lien plus matériel et qui correspond idéologiquement à ses convictions les plus solides.

Rien qu'un lien de fleurs enserrant les deux cœurs... Foutues fleurs, elles ont intérêt à être solides! Elle se hisse sur la pointe des pieds et lui roule enfin une pelle avec toutes les démonstrations d'une vive impatience... La plage tournoie, l'estrade se retire et l'air devient épais comme du sirop... Elle aimait l'embrasser... Mais quand la bulle éclate et qu'on tient compte de la morphologie de la blonde avec le coefficient de dilution de toute la quantité d'alcool ingurgitée depuis le début dans la masse liquide de son organisme, on le sait! Givrée comme un sapin de noël, lorsque pire, une évacuation s'impose. Alors aussi romantique qu'un panneau indication WC*, la luciole souffle :

- Voilà je t'ai marié! Maintenant je dois aller pisser.

WC : Water Closet (Toilettes) Au cas ou huh

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)