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[RP] Les tentes blanches… le retour !

Deedee
[Tentes médicales – accueil et soin des blessés]

    Au milieu de tentes militaires, de l’agitation d’un campement, une grande tente blanche trônait, en proie elle aussi a une agitation particulière. La tente médicale, si calme d’ordinaire, s’était montée quelque jours auparavant pour faire face à d’éventuel combat et blessé, mais Adeline était loin de s’imaginait que cela arriverait si vite.

    Prévenue en plein sommeil des hostilités de la nuit, le médecin donnait des directives dans tout les sens pour être prêt à accueillir les blessés.


    -Ici ! Allumez-moi plusieurs feu, et mettez-moi une marmite d’eau à bouillir ! Là ! Il me faut plus de linge ici, beaucoup plus ! Les paillasses sont prêtes ??
    Mais activez-vous bon sang ! Ce n’est pas un exercice cette fois !


    Non pas d’exercice, les rumeurs parlait de nombreux blessés, des morts sans doutes, et parmi eux, surement bon nombre d’amis et de frères et sœur d’arme, mais pas le temps de s’apitoyer, déjà les premiers blessés arrivaient.


Rp ouvert a tous, et surtout ceux ayant eu quelque rencontre malheureuse durant la nuit.

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Mathilde_la_blanche
Un passage à l'exterieur de Dieppe pour ramasser les morceaux. Un MacCord mal en point mais ralant. Il en fallait pas plus à Mathilde pour monter une expedition vers les tentes blanches...

Bonjour. Y a quelqu'un ? J'ai un raleur ecossais mal en point... Enfin comme il rale encore, c'est qu'il est pas mourant (quoique)... Je vous le laisse où, l'ex-vicomte qui croit encore qu'il doit proteger le Duché ?

Et oui, Mathilde n'avait toujours pas digeré la façon dont une Duchesse potiche avait laisser se derouler une ceremonie d'hommage et où la noblesse normande s'etait faite rabaissée, ridiculisée et avait perdu plusieurs de ses membres. Aussi elle en avait gros après le Duché. Et, si elle le gardait pour elle d'habitude, les evenements de la nuit etaient la goutte de trop.
Matouminou


Cela faisait plusieurs jours qu'elle savait que les brigands de Fatum, même s'ils avaient quitté la Normandie, constituaient une réelle menace pour son duché.

De fait, en ce matin où un épais brouillard recouvrait les champs et les les villes, la nouvelle lui parvint, alors qu'elle était en train d'écrire quelques courriers.
Le pigeon qui lui apporta la funeste nouvelle ne payait pas de mine, mais le sceau ducal témoignait bien d'où cette missive venait.
Son compagnon était partie depuis longtemps et elle supposa qu'il avait du recevoir également un courrier directement à la mairie.

Lui parvint dans la foulée, un message d'Adeline, faisant part de nombreux blessés, combien exactement? qui? autant de questions sans réponses immédiates, cela ne fit qu'ajoutait à son inquiétude.
La peur lui vrilla le ventre, elle se sentit pâlir. Des amis avaient du être touchés...et même des personnes qu'elle ne connaissait point mais qui avaient défendu avec courage la Normandie.

Adeline lui proposait dans cette missive de la rejoindre au camp miliaire, où elle se trouvait.
Elle se retrouva projetée quelques années en arrière, après un combat sangant aux portes de Fécamp, elle vit passer devant ses yeux des images de cauchemar, se souvenant encore des gémissements des blessés...et tout ce sang...

Pourtant, Matou ne pouvait pas se soustraire à ce qu'elle appelait son devoir, et surtout elle savait que les jours qui suivraient seraient infernaux pour Adeline si personne ne se tenait à ses côtés.

Elle décida donc d'aller la rejoindre.

Une courte missive à son Volcan pour le prévenir, quelques ordres lancés à la va-vite à Suzon et à Clément, afin qu'ils s'occupent des enfants et du quotidien, une besace avec quelques vêtements pratiques. Pour une fois, Matou fit vite et n'envisagea pas d'ouvrir son armoire aux houppelandes.

L'heure était grave.

Elle sella elle-même son cheval, et elle partit.

ARRIVÉE AU CAMPEMENT

Elle ralentit sa monture lorsqu'elle distingua les premières tentes militaires et son coeur se serra devant ce paysage qu'elle aurait bien aimé ne jamais revoir.
Il n'était guère difficile de repérer la tente médicale: elle se dressait dans toute sa blancheur au milieu du camp.
Et, déjà les premiers blessés arrivaient, les plus valides à pieds, soutenus par des infirmiers, les plus sévèrement touchés, transportés sur des brancarts.

Elle sauta de son cheval et fit les dernières toises qu'il lui restait à pieds, en tenant l'animal par les rênes. Elle avisa un poteau et l'y attacha.

Elle entra dans la tente, d'un coup d'oeil circulaire, embrassa les paillasses qui avaient été installées, vit les tables de bois recouvertes déjà de pots multiples contenant les onguents, et divers autres produits pour les soins. Elle reconnut certains des instruments qui l'avaient faites, pour certains, frémir, quand elle avait suivi les cours de médecine à l'Ostel Dieu. Il y avait aussi des draps, des serviettes d'une blancheur encore immaculée.
Une pensée lui traversa l'esprit, pourquoi fallait-il que cela soit aussi blanc? Une autre pensée effaça la première, et la fit grimacer: tout ceci serait bentôt souillé par le sang d'un rouge insolent.

Elle se dirigea rapidement vers Adeline qui, les traits tirés, s'activait déjà.
Point de discours inutile, elle se contenta de la serrer dans ses bras, puis, plongeant son regard dans le sien, regard où l'on pouvait pu lire une infinie tristesse, elle lui dit:


- Je suis là, dis moi ce que je dois faire!

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Deedee
    -Mais enfin Mathilde ! Ne le secouait pas comme ça voyons ! S’exclama le médecin en voyant arrivé un ex vicomte-ex chef d’armée en morceau. Vous voulez le tuer plus qu’il ne l’est déjà ? Enfin… presque !

    Une petite pointe d’humeur pour dégrisé une pauvre femme au service de son maitre et qui visiblement n’avait pas trop digéré certain événement… Quoi de plus normal après tout, mais l’heure n’était pas au règlement de compte, laissant la Mathilde grogner, Adeline s’approcha du corps meurtri de Jason pour constater rapidement l’étendu des blessures.

    -Conduisez-le dans la tente, première paillasse sur la droite, j’arrive de suite ! Et allez-y doucement ce n’est pas un sac de farine que vous trimballez là ! Lança-t-elle aux pauvres bougres qui portait le MacCord avant de poser sa main sur le bras de Mathilde.

    -Je vais avoir besoin d’aide, je crains que le grabuge de cette nuit n’en est touché d’autre, voulez vous rester ?

    Oui ? Non ? Elle n’attendit pas la réponse, rejoignant immédiatement la tente pour s’occuper du blessé. Mais a peine s’était-elle penché sur lui, qu’une voix dans son dos l’attira et elle découvrit avec joie, sa marraine, répondant présente pour l’aider.

    -Matou ! Je suis contente que tu sois venue si vite. Jason est le premier, le plus grave pour l’instant. Il est encore en vie, mais il faut arrêter l’hémorragie au plus vite. Il y a de l’eau qui bout dehors, nous allons commencer par là.

    Nul temps de faire d’autre discours plus long, les « bonjours », « comment tu va ? » seront pour plus tard… bien plus tard…

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Matouminou


Jason!! Ainsi c'était lui le premier à se retrouver là, étendu, mal en point, mais vivant. Elle se rattacha à ça et acquiesça aux paroles de sa filleule.
Il fallait faire les bons gestes, ne pas réfléchir, ne pas flancher, être utile, seconder et garder l'espoir que les blessés s'en sortiraient, pour les autres, elle savait qu'il était sans doute trop tard.

Elle sortit donc, et alla chercher l'eau bouillante. Elle fit comme cela plusieurs voyages, portant en s'obligeant à ne pas grimacer sous le poids, les seaux pleins.
La première chose à faire était de nettoyer les plaies. Une fois cela fait, cela permettrait de voir l'étendue des dégats.

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Victoire.
    4 octobre au petit matin ou quand la nuit est un joyeux bordel !


Outch !
C'est qu'il était tenace le blond ! Elle avait beau se débattre comme un beau diable, il résistait tant bien que mal mais il résistait. Et puis, elle n'allait pas se risquer à le mordre, ça avait l'air dur comme le cuir cette bestiole, à tous les coups elle y perdrait une molaire.
Le combat ne dura que quelques minutes mais un moment d'inattention et Victoire eut le temps et l'agileté d'esquiver une attaque pour lui infliger le coup de grâce.
Et voilà, fallait quand même pas qu'il la chatouille de trop. Elle relève fièrement le menton, parce que pour le coup, il ne risquait plus de bouger pendant quelques jours.


    Pardonnez monsieur, mais c'était vous ou moi....


A priori Victoire resta près de l'homme un long momentle temps de reprendre ses esprits, jusqu'à ce que Madame Berchoux rapplique de nulle part.

    Mais je voulais visiter Dieppe ! C'était prévu, longer la route de la mer depuis les falaises de Fécamp....


    Calmez-vous Duchesse, mais calmez-vous donc !


    Madame Berchoux dégagez de ma vue ou je vous coupe la langue une bonne fois pour toutes. Et puis non je ne me calmerai pas, que faites-vous ici d'ailleurs ?
    Où est mon époux ? Et Abi ?
    Où sont les autres ?


D'un revers de la main elle fit signe à la vipère de s'éloigner puis talonna sa jument pour la lancer au galop par delà la lande avant d'atteindre le campement de fortune.

Fallait bien l'avouer elle était légèrement secouée par les évènements et c'est péniblement qu'elle sauta de sa jument pour rejoindre le Grand Hospitalier.

    Il s'est passé quoi ? Qui est blessé ? On est où ici ?


Tout en se laissant glisser contre un tronc d'arbre, elle se mit à gamberger et finit par comprendre...
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Abigail.
Pour une entrée en matière, c'en était une. Tout pourtant était calme, avant.... Avant le tumulte, le brouillard et les coups qui avaient plu. Abigail était la, debout, protégée par sa cousine et son Parrain, Victoire et Tugdual, elle avait pourtant osé dégainer son épée, et avait fendu l'air avec la lame, se protégeant comme elle le pouvait sous le bouclier qu'elle avait attrapé comme elle avait pu...

Elle avait tourné la tête de droite, de gauche, voyant les grands, les Hospitaliers, ceux dont elle faisait dorénavant plus que jamais partie...

Puis le calme de retour, elle marcha... Elle entendit son nom, elle reconnut la voix, celle de Victoire.
Elle n'en distinguait que l'ombre...


Chui la Victoire, chui la !

Elle se mit à courir mais ses jambes étaient lourdes, la peur lui avait tellement tenaillé le ventre .... Elle se rappelait le coup qu'elle avait porté, le heurt qui avait suivi, sans trop savoir comment, pourquoi.

Elle courut dans les bras de Victoire.


Chui la Victoire, chui la !

Les seuls mots qu'elle pouvait alors prononcer mais elle savait... Elle savait qu'elle devenait une grande aujourd'hui, elle avait basculé de l'autre coté de la barrière... Elle était des leurs, aujourd'hui plus encore qu'hier ... Une hospitalière....
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Victoire.
    "Au campement Hospitalier, après le joyeux bordel nocture"



La scène avait déjà été jouée des centaines de fois mais comme à chaque fois le retour à la réalité était piquant.
Avant même que ses yeux embrumés ne voient la silhouette se dresser devant elle, la brunette reconnut immédiatement la petite voix.
De ses bras engourdis elle enlaça la miniature et la serra tendrement.
Si son pouls lui s'accélérait à cause de la joie de la voir vivante, a contrario, elle avait l’impression que son cœur lui ralentissait de plus en plus…
Et le pire dans tout cela c'est qu'elle repartirait au combat dès que possible.
Pour l'heure elle se contenta de rassurer Abi par quelques mots murmurés à son oreille puis se recula pour l'observer


    Abi tu n'as rien au moins ? il faut te faire examiner de suite, as-tu mal quelque part ?


Et de se lever péniblement en portant la jeune Hospitalière jusqu'à la tente.

    Adeline, Matou, z'avez pas un remontant sous la main ?


Et dire que c'était l'anniversaire de la petiote aujourd'hui...Sacré cadeau !
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Muiri
Les heures passaient et la jeune Muiri n'avait toujours pas été vu au campement... Aucune trace d'elle ... Ni d'Arator d'ailleurs. Ils s'étaient volatilisés.

Vers midi, deux silhouettes, approchaient lentement du campement en suivant le chemin. L'une d'entre elle, la plus grande semblait boiter, l'autre l'aidait à marcher...

C'était Muiri qui arrivait avec Arator. La houppelande de Muiri était maculé de sang mais elle semblait se déplacer avec aisance. Arator quant à lui était dans un piteux état mais, ses blessures avaient été pansées.
Azalniole
aza qui était complètement h abimer ne hausse plus se montrer devant la glace parce que elle se trouve moche insi pf avec des bande quel avais déchirer de sa houppelande pour arrèter les hémoriage et le sang

comment dans cette état je vais bien pouvoir aider mes frère et soeur a les soignée ???

moi ces tpas grave je préfère soigner mes frère et soeur que de m occuper de moi .

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Deedee
Laissant Matou nettoyer les plaies de Jason, Adeline s’était empresser de préparer son matériel, tout en redirigeant ici et la les blessés suivant leur gravité. Des mains supplémentaire ne lui aurait pas été de trop, mais ce n’était pas le moment de faire la difficile, surtout lorsqu’elle entendit une voix familière à l’extérieur de la tente.

Il s'est passé quoi ? Qui est blessé ? On est où ici ?

Victoire ! S’écria-t-elle, s’imaginant soudainement le pire pour sa sœur hospitalière. Et quand elle la vie arrivée avec la petite Abi dans les bras, Adeline lâcha immédiatement ce qu’elle avait dans les mains pour s’approcher d’elles.

-Un remontant ? Si si, ça va s’trouver. Mais elle n’est pas blessée ? Et toi ? Tout va bien ? Venez vous reposer il reste des paillasse de vide, je vais demander a ce qu’on vous apporte un peu de calva. C’est fort, mais ça réchauffe !

Ça c’était pour l’urgence, le reste viendrait après. Un coup d’œil sur la petite qui ne semblait pas avoir de blessure apparente, mais Adeline s’imaginait bien toute les horreur qu’elle avait dut voir durant la nuit… Elle caressa un instant les cheveux d’Abigail, adressa un sourire réconfortant à Victoire, et les laissa s’installer avant de sortir de la tente.

A peine un pas dehors qu’elle remarqua une silhouette qui lui était familière boitant, appuyer tant bien que mal sur une autre silhouette. Sans attendre d’avantage elle s’approcha du couple claudiquant et se plaça de l’autre coté d’Arator pour l’aider à marcher.


-Encore un tout petit effort, il reste de la place dans la tente, on va s’occuper de vous…

Et tout en s’approchant de la tente elle remarqua Azalniole….

-Mathilllllllddddeeeee, laissez votre maitre tranquille et venez nous aider !!! Lança-t-elle en espérant qu’elle viendrait bien vite conduire Azalniole dans la tente.
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Kaths
Kath avançait, encore pensive et meurtrie par la nuit dernière,
la bagarre avait été rude, mais elle s'était bien défendue et avait
aussi eu beaucoup de chance. A présent, il fallait penser aux
survivants et aider au possible à soigner les blessés. Son cœur
et sa tête lui soufflaient fortement qu'ils étaient tombés dans un
guet-apens, mais pour le moment, il fallait réagir vite, beaucoup
de vies en dépendaient.
En arrivant au campement monté en hôpital de campagne, elle
aperçu Victoire, Abi et puis Muiri accompagnant arator, elle leur fit
un petit signe de loin puisqu'ils n'avaient pas l'air abîme.
En fait, elle cherchait la personne qui dispatchait les tâches, puis
aperçut sœur Deedee, aussi se dirigeât elle vers elle.


Bonjour Sœur Deedee, je suis Kaths et je viens vous proposer mon
aide pour soigner les blessés.


Elle descendit de cheval et la rejoignit.

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Arator
~ Pendant la nuit ~

    Arator du haut de son cheval observa un peu l'horizon. Les nuits d'octobre commencèrent à se rafraichir. Il n'y avait que frottement des bottes sur le sol et le bruit des sabots qui brisèrent le silence morne qui régnait cette nuit-là. Le groupe arriva près d'un petit secteur boisé. Arator fermait les yeux comme il aimait tant le faire pour sentir le vent contre son visage. Il rêvassait un instant se laissant bercer par le bruit de sa respiration et du vent qui se heurtait contre les feuilles. Puis soudain sa rêverie prit fin aussi abruptement que le coup de masse d'armes qu'il venait de se prendre dans les côtes. Il voulait crier, mais il en était incapable tant sont souffle était coupé.

    «Nous sommes attaqués!»

    Quelqu'un s'en était chargé pour lui. L'intensité du choc le fit tomber lourdement de sa monture. Le choc fut d'une telle intensité que sa ceinture se brisa sous l'impact. Son coeur se débattait et il respirait rapidement. Il était couché sur le sol, sonné. Son tablar blanc se maculait de sang. Il distinguait devant lui une silhouette se tenant debout devant lui une masse d'armes à la main. Elle voulait sans doute l'achever en lui fracassant le crâne. Sa ceinture s'étant brisée et ne pouvait donc pas prendre son épée. De toute façon, il n'aurait sans doute pas eu la force nécessaire pour s'en servir. Il saisit sa dague accrochée le long de sa jambe et la planta où il put. Il avait senti qu'il avait atteint sa cible, mais il ignorait où et si le coup avait été mortel. Il perdit conscience.


~ Dur réveil, bien pire que toutes les cuites qu'il avait vécues ~

    Arator reprit conscience doucement. Il était près d'une petite maison. Quelqu'un avait dût l'y amené là. Sa vision était trouble. Il parvint à distinguer Muiri qui pensait ses blessures. La sueur perlait sur son front et la douleur était très vive, comme si un troupeau de chevaux lui avait passé sur le corps. Ses souvenirs de la veille étaient confus.

    Après avoir stabilisé son état, Muiri l'aida à se rendre au campement. Il avait si mal qu'il lui était impossible de parler au-delà d'un simple murmure. Dans quel état étaient les autres? Avaient-ils repoussé l'ennemi? Étaient-ils vivants? L'angoisse se mêla à la douleur.

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Tugdual_de_joncheray
Une chose était sûre dans tout ce merdier c'était que le Grand Hospitalier avait bien travaillé. La tente médicale était savamment organisée pour accueillir les éclopés et plusieurs s'affairaient à rendre la tâche des soignants plus aisée. D'ailleurs, plusieurs personnes étaient déjà au boulot, les combats de la nuit ayant sonné le début d'un quart qui s'annonçait occupé.

Les premiers blessés étaient arrivés depuis un moment quand le Joncheray put enfin regagner le campement. Sa femme de laquelle il n'avait pas quitté les fesses des yeux de la nuit était partie un peu avant lui; il la rattraperait plus tard, il devait veiller sur sa minuscule filleule. Fort heureusement dans cette famille Montbazon-Navailles la taille n'était pas proportionnelle au courage et à l'adresse, et la petite s'était fort bien défendue pour une première au cours des combats.

La suivant de près alors qu'ils rentraient avec un groupe qui se faisait relayer, le Joncheray vit la petite trouver rapidement les bras de la Meringuée quand celle-ci l'appela. La sachant entre de bonnes mains et surtout de bons bras, Tugdual l'y laissa, partant de son côté pour faire le point sur blessés.

Passant tout près de soeur Adeline et soeur Azalniole, le Joncheray y alla de quelques mots d'encouragement envers la première et de réconfort envers la seconde avant qu'elles n'entrent sous la tente:


Soeur Azalniole, tout ira bien, ce n'est qu'une égratignure, notre Grand Hospitalier vous recoudra tout ça aussi bien que notre Couturier le ferait, rien n'y paraîtra. Courage.

Jetant un coup dans la tente, le Maréchal y vit le frère Arator. S'il n'avait pas été si amoché, le Joncheray aurait bien cru qu'il s'agissait là d'une astuce de la part de son ami pour s'attirer l'attention des dames et en l'occurrence cela semblait bien fonctionner, mais aujourd'hui cela n'avait rien d'amusant. Ayant une tâche à accomplir rapidement, Tugdual préféra le laisser aux bons soins des soignants, les soucis seraient pour plus tard.
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Matouminou


Elle entreprit de nettoyer les plaies de Jason, minutieusement, doucement.

Elle était étonnée d'être aussi calme; la dernière fois qu'elle avait vu l'homme dont elle s'occupait, il était bien campé sur ses jambes, et il lui souhaitait la bienvenue à la capitainerie, avec un grand sourire. Elle l'observa un instant, ses yeux étaient clos, son visage blafard et déjà les signes d'une barbe naissante apparaissait. il devait être à moitié conscient, car de temps en temps, un gémissement s'échappait de ses lèvres. Pourvu qu'elle ne lui fasse pas trop mal.

Elle poursuivit le lavage des plaies, changeant régulièrement de bandes qu'elle trempait dans une eau chaude additionnée d'un antiseptique. Bien que concentrée, elle entendait les moindres bruits, il y avait pas mal de passage.
Soudain sa main se figea:


Citation:
Adeline, Matou, z'avez pas un remontant sous la main ?


Elle pâlit...cette voix...Victoire...
Elle se tourna et la vit dans l'encadrement de la tente. Déjà Adeline s'était précipitée. Matou déglutit, mais il semblait que Victoire n'ait rien. Elle portait une jeune fille, très jeune, sembla-t-il à Matou. Elle secoua la tête, l'ennemi n'épargnait personne.

Elle termina sa tâche, et put avoir un aperçu de la situation; Elle fit la grimace, Jason était blessé assez sérieusement. Certaines de ses blessures étaient profondes et necessiteraient d'être suturées.

Elle épongea le front de l'homme avec une bande, cette fois-ci trempée dans de l'eau froide, et lui humecta les lèvres.
Puis, elle se leva.
Rapidement, elle rassembla les bandes souillées, il faudrait les faire bouillir pour les nettoyer, elle rinça les cuvettes de leur eau rougie par le sang.

Elle se dirigea vers Adeline, et lui chuchota:


- Il va falloir suturer certaine blessures de Jason...j'aimerais que tu viennes voire celle qu'il a au côté droit, elle saigne beaucoup...

Puis, elle s'approcha de Victoire et lui prit les deux mains:

- Je suis contente de te voir sur tes deux jambes, mais je crois que tu as aussi été secouée.

Elle sourit à l'enfant qui semblait ébétée, mais pas blessée.

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